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00:00Alors Ingrid, vous aussi vous voulez parler de vos 42 ans, bonjour.
00:05Oui bonjour à tous les deux, merci de me recevoir.
00:10Donc en fait moi, ce que vous évoquiez me parle réellement parce qu'en fait je suis rentrée à la banque, j'avais 22 ans
00:21et j'ai fait une carrière jusqu'à 22 et demi, 23 ans et je suis partie de la banque, j'avais 42 ans.
00:31Deux ans avant de partir de l'établissement bancaire, j'étais pas bien, je commençais à broyer du noir,
00:39je pensais que ça pouvait être lié à mon couple, à mon vécu familial, tout ça, bon certainement à une partie
00:46et j'ai pris la décision à 42 ans de quitter l'établissement bancaire, j'ai toujours dit ça, je sais pas pourquoi,
00:53enfin maintenant si je commence à comprendre, mais retrouver ma liberté en fait,
00:57parce que l'établissement bancaire m'avait permis d'avoir un cadre, un logement, une rémunération,
01:03ils m'ont formée, j'ai appris plein plein plein de choses, on m'a bien formée,
01:09et j'ai eu une envie de liberté, de reprendre ma liberté en fait, et ça s'est passé à 42 ans.
01:16Et suite à ça, je suis devenue indépendante, d'accord, mais du coup dans tous les sens du terme,
01:23puisqu'en fait moi j'avais encore pu s'associer ça à presque la majorité,
01:28j'étais restée entre 18 et 20 ans au sein d'un établissement bancaire,
01:32donc je me suis dit bon ben voilà, c'est le moment ou jamais, c'est maintenant.
01:36Donc voilà, j'ai associé ça à ceci, et c'est vrai qu'après j'allais beaucoup mieux,
01:43parce que je prenais mes propres décisions, je faisais mes choix,
01:46alors certes je gagnais moins bien ma vie, il y avait d'autres paramètres qui étaient moins sécurisants.
01:52Mais vous avez choisi d'être plus libre, vous aviez donc, on l'entend bien,
02:00une sensation comme ça un petit peu avant vos 42 ans, qu'il fallait faire bouger quelque chose.
02:05Oui, je me sentais étouffée, je me sentais cloisonnée, enfermée dans quelque chose,
02:12je pensais que c'était lié à mon couple, à mon histoire familiale,
02:15mais en fait je l'associe vraiment maintenant, c'était vraiment l'aspect travail chez moi.
02:23Et là encore Michel Ondoul, on voit que Ingrid a su écouter ses ressentis,
02:29et donc a agi, ce qui fait qu'il n'y a pas eu de drame, ça s'est passé tout seul.
02:34Il y a une chose intéressante dans ce qui est dit dans ce témoignage d'abord,
02:38c'est effectivement le fait de se dire, mais je pensais que c'était mon couple,
02:42alors qu'en fait c'était ceci ou cela.
02:44Il faut bien comprendre que lorsqu'on est dans une phase de vie,
02:47et en plus il est associé à un cycle important,
02:50que la réflexion qu'on va poser va nous permettre d'identifier plus précisément la causalité,
02:57parce que sinon le risque c'est qu'on rende responsable quelque chose,
03:00qu'on bouleverse, qu'on fasse voler en éclats cet existant-là,
03:03alors que ce n'est pas de lui dont il s'agit.
03:05Donc il y a vraiment effectivement, tout en ayant ce ressenti important
03:09de la nécessité à changer quelque chose, de réfléchir à qu'est-ce qui a changé.
03:13Ne pas agir trop vite en fait, et c'est souvent l'erreur qu'on fait,
03:16et puis c'est tellement facile tout de suite de mettre la faute sur l'autre.
03:21Oui, et c'est aussi, je suis complètement d'accord avec vous,
03:25et c'est aussi très compliqué quand on est dans la situation,
03:28de vraiment trouver la cause de son mal-être en fait.
03:31C'est ça vraiment le sujet.
03:33Pour moi, ça a été ça, mais il m'a fallu du temps pour comprendre
03:38qu'il y a quelque chose, c'était chez moi en fait,
03:41qu'il fallait que je change quelque chose, et pas de l'autre.
03:44Alors, vous avez raison, mais la première clé,
03:47c'est en effet d'écouter son ressenti, ce que vous avez su faire,
03:51et puis ensuite, de prendre un peu le temps de décoder tout ça.
03:56Et comment on peut décoder tout ça ?
03:58C'est pourquoi pas en écrivant son journal,
04:01ou en parlant à des gens à qui on peut parler, qui vont nous écouter.
04:05Et c'est en parlant à des gens qui savent nous écouter,
04:08alors évidemment il y a le thérapeute,
04:10mais on peut avoir des amis qui savent nous écouter,
04:12que tout d'un coup, il y a des choses qui vont nous sentir,
04:16qui vont sembler justes dans ce qu'on dit,
04:19qui tout d'un coup vont nous apporter une sorte de paix intérieure, je crois.
04:24Oui, et puis il y a cette idée qu'est l'idée de fond,
04:28c'est que souvent, parfois, nous sommes dans des phases de vie
04:32dans lesquelles nous ressentons un certain malaise,
04:34et la première réaction, c'est d'être dans le déni,
04:36ou de chercher à anesthésier ça.
04:38De différentes manières, l'hyperactivité, la suractivité,
04:41l'alcool, les clopes, les médicaments, tout ce que vous voulez, etc.
04:45Donc ça, effectivement, si on peut éviter ça, et qu'on accepte,
04:49déjà ce premier temps de ressenti,
04:51on va être capable, à ce moment-là, de commencer à s'interroger.
04:54Ce qui est assez étonnant dans la vie, c'est que quand on se pose la question
04:58par rapport à quelque chose de façon juste et honnête,
05:01simplement se demandant mais qu'est-ce qu'il y a et qu'est-ce qui se passe,
05:04le hasard, entre guillemets, ou ce que certains appelleraient des synchronicités,
05:08vont nous amener un certain nombre d'informations
05:10par des biais qui sont des biais parfois étonnants.
05:12Un ami qui nous parle d'un bouquin qu'il a lu,
05:14une émission de radio ou de télé,
05:16un film ou une lecture,
05:19un acte manqué réussi,
05:22des rêves, des cauchemars.
05:24Il y a plein de choses qui vont nous amener,
05:27des rencontres, entre guillemets, dites hasardeuses,
05:29à nous dire mais tiens, c'est peut-être par là ou c'est peut-être par là.
05:32Et que pour ça, effectivement, il y a besoin
05:35de cette ré-enluminure de la conscience,
05:39de cette réouverture de la conscience
05:41par rapport à notre propre vie,
05:43et surtout, surtout, surtout,
05:45une capacité à accepter la peur
05:47des réponses qui peuvent arriver.
05:49Parce que bien entendu que quand on décide,
05:51ou qu'on ressent le besoin de mettre en place
05:53des changements fondamentaux,
05:55on a toujours tout un tas
05:57de mauvaises, bonnes raisons.
05:59On a tout un tas de
06:01personnes autour de nous
06:03qui peuvent nous amener à retourner
06:05dans le moule et à retourner dans la boîte,
06:07alors que peut-être bien que c'est dans cette boîte
06:09et dans ce moule
06:11qu'on va finir de se pourrir tout doucement la vie.
06:14Mais vous avez mille fois,
06:16enfin je me permets, mais mille fois raison.
06:18Vous savez qu'avant de partir de la banque,
06:20je ne l'ai dit à personne, ni à ma mère,
06:22ni à personne en fait.
06:24Je l'avais simplement dit à mon mari.
06:26Je lui ai dit, écoute, je quittais la banque.
06:28Parce qu'en fait, dans notre structure familiale
06:30et tout ça, le fait de rentrer dans un établissement
06:32bancaire, c'était, waouh,
06:34un statut !
06:36Tu gagnes ta vie !
06:38Mais t'as un super poste !
06:40Mais tu fais des horaires de travail !
06:42Mais c'est génial !
06:44Et puis si t'es malade, t'es payée !
06:46Enfin, vous voyez tous ces schémas-là,
06:48qui en fait faisaient qu'il y avait mille raisons
06:50que je ne parte pas en fait.
06:52Et j'ai réussi.
06:54Vous avez choisi la liberté à la place de la sécurité,
06:56parce que c'était votre désir.
06:58La seule chose sur laquelle il faut être prudent
07:00et vigilant, c'est que quand on est dans ces moments-là
07:02et qu'on découvre
07:04une piste qui nous semble être la bonne,
07:06le risque c'est de se précipiter,
07:08de faire tout voler en éclats.
07:10C'est-à-dire que mettre en place des changements
07:12dans sa vie ne signifie pas partir
07:14avec la fleur au canon.
07:16Il faut vraiment
07:18l'inscrire comme étant un nouveau projet
07:20de vie. Parce que c'est
07:22la condition sine qua non pour que les
07:2442 autres années qui vont arriver
07:26derrière viennent
07:28nourrir la portée de ce projet.
07:30Voilà. Et qui conduit
07:32à la fin de ce cycle de 84 ans
07:34pour éventuellement, pourquoi pas, en redébuter
07:36un autre derrière. C'est-à-dire que
07:38on est vraiment dans un process qui est un process
07:40qui peut être
07:42pervers ou qui peut être
07:44au contraire vertueux. Et que
07:46à partir du moment où on fait les choix qui conviennent
07:48dans le respect de l'existant
07:50et du vivant, pas dans
07:52le fait de dynamiter
07:54l'ancien qu'on rejette,
07:56et dans le respect de l'existant mais dans sa transformation,
07:58à partir de ce moment-là, la construction
08:00qui vient va devenir solide.
08:02Et puis, pour ceux qui nous écoutent et qui peut-être
08:04se posent des questions,
08:06on peut faire une
08:08introspection sur les différents plans
08:10de vie. On peut faire ça sur
08:12le plan affectif, sur le plan professionnel,
08:14sur le plan familial, sur le plan
08:16spirituel,
08:18et voir dans chaque
08:20plan ce qui nous convient bien
08:22et ce qui nous convient moins bien.
08:24On a quand même
08:26des moyens
08:28d'examiner plus profondément où est-ce que
08:30le ressenti n'est pas agréable.
08:32Ah oui, et puis avec des méthodes simples.
08:34On parlait d'écrire tout à l'heure, Brigitte, pourquoi pas
08:36prendre une feuille de papier et se dire
08:38est-ce que dans ma vie de couple
08:40j'ai des espaces, des moments
08:42plus ou moins importants ou intenses où je me sens bien ?
08:44Est-ce que dans ma vie professionnelle
08:46j'ai des moments plus ou moins là où je me sens bien ?
08:48Est-ce que dans ma vie familiale, etc.,
08:50c'est-à-dire commencer à lister un certain nombre de choses
08:52pour voir petit à petit que
08:54même si la réponse n'arrive pas immédiatement
08:56ou qu'elle est un peu confuse,
08:58avec ça on fait un ensemencement
09:00de notre inconscient
09:02et dans les jours qui suivent, la réponse, elle arrive.
09:04Exactement.
09:06Merci Ingrid, en tout cas,
09:08merci de votre témoignage et on continue
09:10bien sûr avec vous sur Sud Radio.