• le mois dernier
Retrouvez Brigitte Lahaie du lundi au vendredi à partir de 14h sur Sud Radio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
-
________________________________________

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

________________________________________

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100063607629498
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Brigitte Lahaie : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDTwSwAdULSG7Mr2gvFiyJvq

##BRIGITTE_LAHAIE-2025-02-07##
Transcription
00:00:00Bonjour à tous, nous sommes ensemble durant ces deux heures sur Sud Radio.
00:00:08Alors personnellement, il y a une expression que j'ai toujours beaucoup aimée,
00:00:11« en mon âme et conscience ».
00:00:13Parce que je trouve que cette expression symbolise bien l'importance d'être d'abord conscient de qui on est,
00:00:19mais aussi d'être en relation avec cette part de nous-mêmes qui est assez difficile à définir,
00:00:25mais qui nous permet de nous sentir bien, de nous élever peut-être.
00:00:29Et c'est moi au Bruxelles justement, mon invité aujourd'hui a eu envie d'évoquer l'âme,
00:00:34cette part mystérieuse qu'il est en effet assez difficile de définir,
00:00:39mais qui sans doute pour la plupart d'entre nous existe.
00:00:42Alors pour certains c'est plutôt un concept religieux,
00:00:46et puis pour d'autres c'est une sorte d'amour universel,
00:00:49en tout cas c'est sans doute une sorte de lumière intérieure,
00:00:53une étoile qui brille et qui peut-être nous guide
00:00:57si on arrive à être en accord avec elle-même.
00:01:00D'ailleurs dans un instant je vais vous raconter un conte qui parle vraiment je crois de cette âme,
00:01:06mais d'abord on va présenter notre invité,
00:01:09et puis si vous avez envie de réagir vous pouvez nous rejoindre au 0 826 300 300.
00:01:14Bonjour Simon Bruxelles.
00:01:15Bonjour Brigitte.
00:01:16Merci d'être avec nous.
00:01:18Alors vous avez un parcours assez particulier Simon Bruxelles,
00:01:21mais avant de vous présenter vraiment je voulais juste raconter ce petit conte,
00:01:25vous savez c'est Dieu à un moment donné qui a eu envie de donner à l'homme quelque chose de fort, d'extraordinaire,
00:01:32et puis il a réfléchi, il a dit bon si je le mets tout en haut d'une montagne,
00:01:36un jour ou l'autre ils vont inventer des avions,
00:01:38si je le mets au fond de la mer, un jour ou l'autre ils vont inventer des sous-marins,
00:01:42où est-ce que je pourrais bien mettre cette petite chose merveilleuse ?
00:01:46Eh bien je vais le mettre à l'intérieur de même,
00:01:48comme ça il faudra qu'ils aillent la chercher, voilà.
00:01:50Et c'est ça la définition pour moi de l'âme.
00:01:53Simon Bruxelles, c'est vous qui avez eu envie qu'on parle de ça aujourd'hui,
00:01:57vous avez un parcours comme je viens de le dire assez extraordinaire,
00:02:00parce qu'au départ vous êtes inconnu, vous faites partie du groupe Les Inconnus,
00:02:04c'était il y a fort longtemps,
00:02:06et puis vous vous séparez d'eux parce que vous avez envie de soigner,
00:02:10parce que mon âme me guide vers autre chose,
00:02:14et depuis vous êtes devenu bioénergéticien, ostéopathe,
00:02:19vous pratiquez également le développement personnel,
00:02:23J'ai déjà du mal à me développer personnellement,
00:02:26mais j'essaie d'aider mes contemporains.
00:02:29Vous avez gardé votre humour du début, ça c'est sûr.
00:02:32Et donc qu'est-ce qui vous a donné envie d'aborder ce sujet ?
00:02:35C'est le temps, le temps actuel, ce qui se passe dans le monde,
00:02:41les transformations profondes de la planète,
00:02:45de la société, de l'humain,
00:02:47et dans mon travail quotidien de thérapeute,
00:02:50les rencontres que je fais,
00:02:52et le constat de la perdition de l'humain qui ne sait plus qui il est,
00:02:59qui ne sait plus où aller,
00:03:01qui ne fait plus de projet à part réserver ses vacances au Club Méditerranée.
00:03:05Mais toute cette perdition me permet d'affirmer que l'homme a d'abord perdu son âme,
00:03:13et qu'il est temps de la retrouver, de retrouver son essence,
00:03:16de retrouver ce qu'il est profondément à l'intérieur de lui-même,
00:03:19et non pas chercher d'une façon interminable à l'extérieur ce qu'il ne trouve pas.
00:03:26Oui d'ailleurs on le sait, on parlait encore du couple hier avec Claude Parisot,
00:03:31on rencontre quelqu'un pour qu'il nous apporte ce qu'on a besoin de remplir en nous,
00:03:37et il faut beaucoup de temps pour se sentir plein,
00:03:41et peut-être que c'est ça aussi, découvrir son âme.
00:03:45Découvrir son âme à travers l'autre, ça ne marche pas.
00:03:49L'idée de l'âme-sœur je pense qu'elle est réelle, ça existe, c'est rare de trouver l'âme-sœur,
00:03:56mais l'âme-sœur doit être un complément d'âme,
00:03:59mais non pas une façon de combler son vide, ce qui est une erreur fondamentale.
00:04:05Donc remplir par de l'extérieur encore une fois, ça n'est pas la solution, je pense.
00:04:11Non non, ça part de soi.
00:04:14C'est à l'intérieur que ça se passe.
00:04:15Évidemment l'autre est un miroir de nous-mêmes,
00:04:18donc l'autre va nous aider à éclairer ce qu'on a besoin.
00:04:21L'autre peut être un maître, il peut être un maître justement d'évolution,
00:04:24il peut être un maître à révéler et mettre au grand jour ce qui doit être travaillé chez nous,
00:04:32encore une fois à l'intérieur.
00:04:33Alors l'âme c'est évidemment aussi proche de l'amour,
00:04:36au sens large du terme, évidemment pas au sens de l'amour charnel.
00:04:42Et puis en préparant l'émission, vous m'avez parlé,
00:04:46vous m'avez dit que les gens sont de plus en plus loin d'eux-mêmes,
00:04:49vous avez découvert ça grâce à une nouvelle technique, c'est ça ?
00:04:52Ce n'est pas une nouvelle technique, ça s'appelle l'éthiomédecine
00:04:57qui permet grâce à l'écoute du pou, qui révèle le battement du cœur,
00:05:03de déterminer la distance du corps énergétique par rapport au corps physique.
00:05:08Et on s'aperçoit en cabinet en testant régulièrement cette distance,
00:05:12qu'elle est de plus en plus grande, que les gens sont de plus en plus éloignés,
00:05:15qu'ils perdent leur énergie et qu'ils perdent leur centre,
00:05:19ils ne sont pas dans leur centre.
00:05:21Et là on revient à cette nécessité de s'aligner, d'être dans son âme et conscience ?
00:05:28Oui, d'être dans son âme et dans sa conscience.
00:05:31J'ai toujours suivi la définition de la maladie du docteur Bach,
00:05:35le fameux inventeur des fleurs de Bach, Richard Bach,
00:05:39qui dans sa définition disait que la maladie est toujours le résultat d'un conflit
00:05:44entre l'âme et l'esprit, l'esprit et le mental.
00:05:48Donc tant qu'on est en conflit avec son âme, on ne peut pas être aligné,
00:05:53on ne peut pas être centré en bonne santé.
00:05:56Ça c'est clair, c'est évident.
00:05:58Et la maladie est là justement pour montrer que le déséquilibre existe,
00:06:03qu'il entraîne un déséquilibre, un dysfonctionnement organique,
00:06:07mais qui nous permet, si on est un peu intelligent,
00:06:10de comprendre qu'on n'est pas à sa place et comme disait Hippocrate,
00:06:13si tu tombes malade, change de vie.
00:06:16Ce qu'il faut bien comprendre, parce qu'on parle souvent dans cette émission
00:06:20des mots du corps, évidemment, ce qu'il faut bien comprendre
00:06:23c'est qu'on n'est pas responsable quand on tombe malade,
00:06:27mais en revanche on est responsable si on n'en prend pas conscience
00:06:30et si on se pose en victime et qu'on reste...
00:06:33Exactement, dans son état et qu'on en tire des bénéfices, c'est souvent le cas.
00:06:36Secondaire, oui, voilà, parce qu'on fait tous ce...
00:06:39Je veux dire, on est des êtres humains, donc forcément on fait des tas d'erreurs,
00:06:43on se trompe, et ça c'est normal, mais...
00:06:46Mais ce qu'il faut comprendre c'est qu'erreur est faite pour avancer.
00:06:48Exactement.
00:06:49C'est très important, mais c'est nos échecs qui nous permettent d'avancer,
00:06:52ce n'est pas nos succès qui nous font avancer, au contraire.
00:06:54Je suis bien d'accord, ce qui nous fait grandir, c'est nos échecs.
00:06:57Voilà.
00:06:58Et il n'y a rien de pire que d'avoir...
00:06:59Nos épreuves.
00:07:00On est d'accord, il n'y a rien de pire que d'avoir en cabinet des gens
00:07:03qui sont malades et qui ne comprennent pas ça,
00:07:05qui continuent à souffrir et qui ne comprennent pas qu'il faut changer
00:07:08quelque chose de fondamental dans leur vie et dans leur intérieur,
00:07:11et d'aller chercher leur essence même, c'est-à-dire leur âme.
00:07:16On va voir bien sûr tout ce que nous disent ceux qui nous appellent, bien sûr,
00:07:21mais à quoi vous tenez...
00:07:24Enfin, qu'est-ce qui vous permet de dire que les gens vont de plus en plus mal ?
00:07:28A votre avis, c'est quoi ?
00:07:30Alors, en partie ce que j'ai décrit tout à l'heure au niveau énergétique,
00:07:33l'énergie c'est le reflet de la santé, j'ai une bonne énergie,
00:07:36je n'ai pas d'énergie, j'ai une mauvaise énergie, j'ai...
00:07:39Donc ça c'est un critère incontournable, c'est le corps qui parle,
00:07:43le corps a toujours raison, s'il n'a plus envie d'avancer, il n'avance pas.
00:07:46Et donc ce qu'on constate, je ne suis pas le seul...
00:07:49En tout cas, le corps nous dit toujours notre vérité.
00:07:53Ah ça alors là, c'est imparable.
00:07:55Le corps lui dit la vérité, il ne ment pas, le corps ne sait pas mentir.
00:07:59C'est en ça qu'il a toujours raison, oui.
00:08:01Exactement, le corps ne sait pas mentir, alors que le mental il ne sait plus où il est,
00:08:04il raconte des histoires, il a cette force imaginaire qui nous fait croire n'importe quoi,
00:08:09et c'est là que justement le lien avec l'âme est très important pour retrouver la vérité,
00:08:14pour retrouver la réalité des choses.
00:08:16Donc l'âme pour vous c'est un peu d'énergie, un peu d'émotion, un peu d'esprit ?
00:08:22C'est un peu tout ça.
00:08:24Alors, elle a été photographiée l'âme, paraît-il.
00:08:27J'ai vu les photos, il y a un physicien russe qui s'appelle Korotkopf
00:08:32qui a repris les travaux de Kirlian.
00:08:35Ce sont des photos qui permettent de voir sur la pellicule le corps énergétique,
00:08:42et ses fuites et ses déséquilibrés.
00:08:44C'est le fameux, ce qu'on appelle le corps astral, c'est ça ?
00:08:46Oui, on peut l'appeler comme ça, mais bon, il y a différents niveaux,
00:08:49mais sans rentrer dans les détails, voilà.
00:08:51Et Korotkopf a réussi à photographier ce champ, c'est un champ vibratoire,
00:08:57on peut l'appeler comme ça, qui sort du corps à la mort d'un patient,
00:09:03et ça c'est impressionnant, on voit l'âme qui sort du corps.
00:09:06On peut l'appeler comme ça, mais moi je préfère l'appeler un champ vibratoire,
00:09:09l'âme, cette connotation religieuse, mais sur le plan universel,
00:09:12c'est un champ, c'est une vibration éternelle,
00:09:15qui continue à vibrer après la fin du corps physique.
00:09:21Et ça, ça devrait plutôt être une bonne nouvelle,
00:09:25si on a une âme, ça veut dire qu'on n'est peut-être pas simplement mortel,
00:09:31ça ne veut pas dire pour autant que notre âme, c'est notre égo.
00:09:35Ah non, non, non, c'est pas du tout, au contraire, c'est pas du tout l'égo.
00:09:40L'égo, c'est l'esprit, c'est le mental.
00:09:43Je suis gêné avec le mot esprit, parce que le français est réducteur,
00:09:46les anglais ont deux mots, ils ont « spirit » et « mind ».
00:09:49Quand on parle d'esprit, corps, esprit, âme, c'est plutôt corps, mental, âme.
00:09:53Donc trois dimensions de l'homme, mais donc perte de conscience de l'âme,
00:09:59qu'est-ce que l'âme ? C'est une grande question.
00:10:01Je faisais ça, souvenez-vous Brigitte, dans mon spectacle « Ma passion t'a des limites ».
00:10:06Il faudrait rejouer, c'est un spectacle magnifique,
00:10:08et je serais d'accord, vraiment d'accord, pour aller le revoir si vous en avez envie.
00:10:13Mais j'y pense, j'y pense.
00:10:14Il y a beaucoup de choses à rajouter qui se sont passées depuis,
00:10:17et des découvertes scientifiques énormes, plein de choses.
00:10:21Et donc dans ce spectacle, à un moment donné, je disais,
00:10:24face à mes passions, alors je leur pose souvent la question,
00:10:27« Comment va votre corps ? ».
00:10:28Les passions me répondent « J'ai mal là, mal là ».
00:10:31« Comment va votre esprit ? »
00:10:33« Oh, j'ai pas le moral, faut que j'arrête d'écouter les informations parce que ça me déprime. »
00:10:38Et puis après je demandais « Mais comment va votre âme ? »
00:10:42Et là je me retrouvais face à un long silence.
00:10:46Mais qu'est-ce que l'âme ?
00:10:47La majorité des gens n'ont pas de définition de l'âme.
00:10:52C'est très difficile aujourd'hui.
00:10:53Mais peut-être c'est bien d'ailleurs de ne pas donner de définition.
00:10:56Oui, si on la vit, moi je veux bien.
00:10:58Si on arrive à vivre et à suivre son âme,
00:11:01et donc à ne pas tomber malade à cause du conflit entre l'âme et l'esprit et le mental.
00:11:06Oui, c'est pas la peine de donner une définition,
00:11:08mais de la sentir et de la vivre, et de vivre ce qu'on est.
00:11:11Profondément.
00:11:12Et non pas ce que la société nous a imposé, ce que la famille nous a imposé,
00:11:16ou ce que mon propre mental, à moi, m'a imposé.
00:11:19Je crois qu'il faut que je sois ça.
00:11:21Ben non, t'es pas ça.
00:11:22Alors arrête de te forcer d'être ça, puisque t'es pas ça.
00:11:24T'es en distorsion avec ce que tu es, et donc tu tombes malade.
00:11:27Eh bien, on va voir ce qu'il nous donne comme définition de l'âme.
00:11:30On vous invite évidemment à nous rejoindre sur Sud Radio 0826 300 300.
00:11:34A tout de suite.
00:11:40Seymour Bruxelles est avec nous, et on vous invite évidemment à réagir.
00:11:45Qu'est-ce que vous mettriez derrière ce mot, l'âme ?
00:11:48Est-ce que c'est de l'amour ? Est-ce que c'est de la spiritualité ?
00:11:51Et on commence avec Nouméa, qui est avec nous. Bonjour Nouméa.
00:11:55Très beau prénom.
00:11:56N'est-ce pas ?
00:11:57Bonjour Brigitte, bonjour Simon.
00:11:59Bonjour. Vous venez des îles ?
00:12:01Non du tout. Nouméa est mon nom de confiance.
00:12:05Ah, d'accord.
00:12:06D'accord.
00:12:07C'est le nom de votre âme alors, en fin de compte ?
00:12:10Et non, puisque pour moi, il y a le corps, l'âme, et ensuite après la conscience.
00:12:14Ah, la conscience universelle. D'accord.
00:12:16Exactement.
00:12:17C'est cette petite force supérieure qui est là pour nous guider, nous-mêmes.
00:12:21D'accord.
00:12:22Ça doit vous plaire, ça déjà, Seymour Bruxelles.
00:12:25Ça me plait bien, oui. Déjà on est avancé, là.
00:12:28On est dans le sujet, là.
00:12:30Oui, oui.
00:12:31On n'est plus totalement les pieds sur terre et dans la consommation immédiate.
00:12:39Dans les terres, on est dans les terres.
00:12:41On s'est un petit peu levés.
00:12:42En un seul mot, les terres en un seul mot.
00:12:44Ah oui.
00:12:45Tout à fait.
00:12:46Alors, allez-y, expliquez-nous, expliquez à ceux qui nous écoutent comment vous voyez ça.
00:12:52Déjà, justement, j'écoutais Simone qui expliquait que les douleurs du corps sont assez révélatrices de notre énergie.
00:13:05Et il s'avère qu'il y a trois ans, j'ai commencé un travail sur moi suite à des douleurs, justement, qui étaient assez récurrentes.
00:13:15Avec ma soeur qui fait du coaching, justement, pour l'élévation vibratoire.
00:13:19Et donc, ça m'a permis de comprendre qu'effectivement, oui, je n'étais pas à ma place.
00:13:25Mon corps physique me disait stop.
00:13:30Donc, je n'ai pas voulu l'écouter au début.
00:13:32Et le fait de travailler, justement, pour pouvoir faire toutes ces montées en vibration,
00:13:40pour récupérer mon âme et par la suite, aller jusqu'à ma conscience, ça m'a énormément aidée, justement, au niveau développement personnel, tout simplement.
00:13:50Donc, c'est partie, votre expérience, elle est partie, donc, d'un problème physique.
00:13:55Complètement, exactement.
00:13:57C'était quoi, si ça ne vous dérange pas de nous le dire ?
00:14:00Non, non, pas du tout. On m'a diagnostiquée une fibromyalgie.
00:14:04Ah oui, on est en plein dans le sujet.
00:14:07Donc, c'est mon corps qui m'a dit stop.
00:14:10Il a fait mal partout et c'est la souffrance qui nous fait avancer.
00:14:13Et d'ailleurs, il faut rappeler que pour l'instant, la fibromyalgie, on ne sait pas trop pourquoi, comment.
00:14:19C'est une maladie du 21e siècle.
00:14:22C'est un fourre-tout.
00:14:24Quand on ne sait pas ce que c'est, le médecin dit c'est une fibromyalgie.
00:14:28C'est classé, on met un nom parce qu'il faut mettre un nom.
00:14:31Mais ça ne m'intéresse pas.
00:14:33Comme j'explique à mes élèves, ce n'est pas une maladie que je vois rentrer dans mon cabinet.
00:14:36C'est un malade, ce n'est pas pareil.
00:14:38C'est tout à fait ça.
00:14:39Et le fait d'avoir travaillé sur moi et d'aller dans ce côté plus spirituel.
00:14:47Un spirituel, ce n'est pas le mot que j'aime vraiment.
00:14:51Le calvaudé.
00:14:52Oui, parce que j'ai l'impression que c'est un petit peu la nouvelle religion.
00:14:56Tout le monde parle sur du spirituel, alors que non.
00:14:59Déjà, on croit en nous, on se soigne déjà nous.
00:15:02On a déjà fait le plus gros du travail.
00:15:04Déjà, croire en nous.
00:15:05Et après, ça m'a permis de plus m'écouter, écouter mes ressentis, mon intuition aussi.
00:15:16Et au fur et à mesure, de l'avancer.
00:15:19Aujourd'hui, je me rends vraiment compte.
00:15:21Quand j'ai des douleurs, c'est que je ne suis pas alignée, que je ne suis pas dans ma bonne vibration, dans ma bonne énergie.
00:15:29Donc, il faut se recentrer au niveau du travail.
00:15:33La fibromyalgie, c'était des classes, surtout quand j'étais au travail.
00:15:38Et donc, tout ce travail fait sur moi, ça m'a permis de pouvoir partir.
00:15:47Et surtout, aujourd'hui, je viens d'avoir 40 ans le mois dernier.
00:15:52Je me dis que je vis ma meilleure vie.
00:15:57Et ça fait du bien de pouvoir s'épanouir professionnellement.
00:16:00J'ai osé monter mon entreprise.
00:16:03Chose que je ne me sentais pas capable de faire avant.
00:16:07Partir dans quelque chose que je ne connaissais pas.
00:16:10Donc, ce travail du battreur aussi m'a permis d'aller récupérer toutes les connaissances que j'ai pu avoir avant dans d'autres vies.
00:16:19C'est ma théorie, on va dire.
00:16:25Aujourd'hui, je suis créatrice de bijoux.
00:16:31C'est quand même autre chose.
00:16:34Avec un concept complètement différent que j'ai cherché.
00:16:38J'ai mis du temps.
00:16:40Ce que j'entends, c'est qu'à la fois, vous avez pris soin de vous.
00:16:45Au sens soin, le mot est tout à fait juste.
00:16:50Et puis surtout, vous avez retrouvé de l'énergie.
00:16:53Et vous vous autorisez à créer.
00:16:56Je crois que ce qu'on oublie souvent, c'est que contrairement à l'animal, l'être humain est un être qui crée.
00:17:03Alors, on peut procréer.
00:17:06C'est procréer, ce n'est pas créer.
00:17:09Pour moi, ce qui me paraît essentiel, c'est que chacun ait conscience qu'il est un être humain et qu'il peut créer.
00:17:16Et à partir du moment où on crée, que ce soit même un truc juste pour soi.
00:17:22Même un gâteau.
00:17:23Ou du jardinage.
00:17:26Ou même si on fait des tableaux pour soi.
00:17:29Qu'importe.
00:17:30Mais à partir de ce moment-là, on se sent exister.
00:17:32Et je crois que notre monde actuel oublie un peu, je trouve, qu'on réduit de plus en plus la culture.
00:17:39On réduit de plus en plus...
00:17:41Alors, l'agriculture, n'en parlons pas.
00:17:43Votre témoignage me fait vraiment penser à ça.
00:17:46C'est que vous avez su que vous étiez une femme qui peut créer.
00:17:51Et vos bijoux, vous créez quelque chose de formidable.
00:17:54Oui, et surtout qu'en plus, ça a été un long travail de réflexion pour cette reconversion professionnelle.
00:18:01Et je suis partie sur un univers que je ne connaissais pas.
00:18:04Moi, je ne porte déjà pas franchement de bijoux à la base.
00:18:07Et je suis partie sur du bijou floral.
00:18:11Donc je mets en plus les mains dans la terre, puisque c'est mes fleurs que je travaille pour créer mes bijoux.
00:18:20C'est vraiment un épanouissement.
00:18:23Et ce côté retour à la terre, pour moi, c'était vraiment important.
00:18:29Et je me rends compte que je n'ai pas de douleur, en fait, dans ces cas-là.
00:18:33Et pourtant, je travaille de mes mains.
00:18:35Et c'était ce qui m'avait force à arrêter mon ancien travail.
00:18:39C'était justement que mes mains se bloquaient.
00:18:42Et là, en fait, les seules fois où mes mains, je dirais, se bloquent, c'est juste pour me dire,
00:18:47tu vois bien que tu ne vas pas dans le bon sens.
00:18:49Il faut que tu fasses une éméa, il faut que tu fasses autrement.
00:18:53Oui, mais c'est tout à fait ça.
00:18:55Et la terre, c'est très important.
00:18:57La prise de terre, on appelle ça.
00:18:59L'ancrage.
00:19:00L'ancrage, oui.
00:19:01L'équilibre.
00:19:02L'état de santé, c'est aussi l'accord parfait avec le champ vibratoire terrestre.
00:19:07Ça, c'est une réalité physique.
00:19:09Et la maladie, c'est parce qu'il y a un décalage avec le champ vibratoire terrestre.
00:19:14Donc, quand vous branchez à la terre, vous rééquilibrez votre corps,
00:19:17et votre corps énergétique, et donc le corps physique,
00:19:19puisque c'est lui qui suit dans un deuxième temps.
00:19:22Et c'est pour ça que même dans le nom de mon entreprise,
00:19:24pour moi, c'était important de les appeler les créas de Numéa,
00:19:28parce que c'est moi.
00:19:31C'est véritablement moi qui fais ces créations
00:19:35et pas quelqu'un d'autre.
00:19:37C'est pas du copier.
00:19:39Je laisse libre cours à mes envies.
00:19:43Et ça, c'est un vrai bonheur.
00:19:45Et ça, également, tout ce travail m'a aidée aussi pour la gestion des enfants.
00:19:51Quand je sens que la colère monte, on souffle un bon coup.
00:19:55Dans le couple aussi, c'est important.
00:19:58Je suis plus à l'écoute, je pense, que je ne pouvais l'être avant.
00:20:01Vous ressentez plus que votre corps.
00:20:05Donc forcément, vos émotions, vous les ressentez.
00:20:08Parce que c'est souvent le problème.
00:20:10C'est que lorsqu'on a tendance à nier les émotions,
00:20:14on ne peut pas être...
00:20:16On les bloque et on se bloque, on bloque le corps.
00:20:19On freine le corps dans son mécanisme.
00:20:21Et justement, en travaillant sur moi, je me suis aussi rendu compte
00:20:24qu'il y avait beaucoup de choses que j'avais complètement mises de côté
00:20:28pour me protéger, notamment des choses quand j'étais plus jeune.
00:20:31Et finalement, d'avoir fait tout ce travail sur moi,
00:20:35ça a blessé mon corps physique,
00:20:39ça a peut-être un petit peu blessé mon âme,
00:20:41mais par contre, ça n'a pas blessé ma conscience.
00:20:43Et aujourd'hui, tout ça, c'est ce qui fait ce que je suis aujourd'hui.
00:20:46Maintenant, même s'il y a ce qu'on appellerait un échec,
00:20:50pour moi, ça n'en est pas un.
00:20:52Il faut rebondir.
00:20:55Ce n'est pas un échec, c'est une réussite.
00:20:57Exactement.
00:20:58Oui, oui, bien sûr.
00:21:00Et puis, vous savez, quand on est jeune, très jeune,
00:21:04on n'est pas encore en capacité de comprendre
00:21:07et on fait ce qu'on peut.
00:21:09On a tendance parfois, oui, en effet,
00:21:12à cadenasser ce qui nous a fait souffrir.
00:21:16Et puis, c'est plus tard qu'on est capable de travailler dessus
00:21:20et de le dépasser.
00:21:23Oui, ça s'appelle la maturité.
00:21:25Oui, et j'en fais une force aujourd'hui.
00:21:27Voilà, c'est surtout ça.
00:21:29Eh bien écoutez, merci de ce témoignage
00:21:32et j'imagine que vos relations avec les autres
00:21:34sont plus faciles aujourd'hui, du coup.
00:21:37Oui, les relations sont plus faciles, je pense, surtout pour moi.
00:21:41Parce que maintenant, je ne me laisse plus paraditer.
00:21:45Je dis plus facilement les choses.
00:21:47Mais par contre, le plus beau compliment qu'on m'ait fait,
00:21:50il n'y a pas si longtemps que ça,
00:21:52une dame m'a dit que vous êtes rayonnante.
00:21:54La lumière vous habite.
00:21:56C'est que votre âme brille,
00:21:58comme je le disais dans l'introduction de l'émission.
00:22:01Vous êtes quelqu'un de brillant dans tous les sens du terme.
00:22:04Merci, en tout cas, on démarre fort avec votre témoignage.
00:22:07C'était bien agréable.
00:22:08On fait une petite pause,
00:22:09on va revenir sur le Love Conseil du jour.
00:22:11Je vais vous parler des trois engagements,
00:22:13les trois manières de s'engager.
00:22:16Brigitte Ley, Sud Radio.
00:22:18Le Love Conseil.
00:22:19Eh bien, c'est moi en Bruxelles.
00:22:21Il y aurait en fait trois manières de s'engager.
00:22:24Dans la police ?
00:22:26Dans les pompiers, la police.
00:22:28Dans l'armée ?
00:22:29Ou l'armée, voilà, c'est ça.
00:22:30Bon, plus sérieusement,
00:22:32vous ne pouvez pas vous empêcher de faire de l'humour.
00:22:34Donc, les trois manières de s'engager dans le couple,
00:22:37c'est intéressant.
00:22:39Et donc, c'est dans ce dont je vais parler.
00:22:41Il y a trois manières d'être attiré par l'autre
00:22:43de vouloir former une relation.
00:22:45Donc, il y a d'abord l'engagement passion,
00:22:47qui fait référence à l'âme-sœur,
00:22:49à l'amour inconditionnel, fusionnel.
00:22:51Et c'est évidemment une sorte de nostalgie
00:22:55de son amour fusionnel avec sa maman.
00:22:58Et donc, c'est un engagement qui est toujours très passionnel
00:23:00et qui forcément développe des sensations intenses,
00:23:02charnelles, mais souvent aussi un peu possessives.
00:23:07Ensuite, il y a ce qu'on pourrait appeler
00:23:09un engagement plus raisonnable.
00:23:11L'autre est notre compagnon qu'on aime, qu'on protège.
00:23:14Et ça renvoie plutôt à une relation parent-enfant.
00:23:18Il y a beaucoup de tendresse, de complicité.
00:23:21Mais souvent, il y en a quand même un des deux
00:23:24qui a tendance à prendre le pouvoir sur l'autre,
00:23:27qui est un peu le sauveur ou qui est un peu le pilier du couple.
00:23:30Je vous vois sourire.
00:23:32C'est le patron. C'est qui le patron ?
00:23:34Je vous vois sourire, donc vous êtes d'accord avec ça.
00:23:37Et puis, il y a l'engagement qui va se fonder
00:23:40sur l'envie de construire ensemble un couple,
00:23:44d'être deux pour faire quelque chose
00:23:48qui serait quelque chose de durable.
00:23:51Et c'est intéressant à souligner,
00:23:54parce qu'en règle générale,
00:23:56cette troisième manière de s'engager,
00:23:58qui est quand même la plus sûre de réussir,
00:24:02en quelque sorte,
00:24:04c'est que lorsqu'on est déjà un petit peu bien avec soi-même,
00:24:08c'est-à-dire quand on est un peu relié à soi,
00:24:10on peut avoir envie de s'engager avec l'autre
00:24:13parce qu'on a dépassé l'amour idéal maman-bébé.
00:24:17On a dépassé aussi les problèmes de son enfance
00:24:20et de sa relation à ses parents.
00:24:22Et donc, on est devenu adulte et on peut à ce moment-là s'engager.
00:24:25Et on n'est plus dans la dépendance de son partenaire
00:24:29ou dans l'envie d'avoir le pouvoir.
00:24:32Voilà.
00:24:34C'est mon avis.
00:24:36Je suis là pour ça. C'est moi en Bruxelles.
00:24:38Sinon, je ferais l'émission toute seule.
00:24:41Je suis tout à fait d'accord avec ce que je viens d'entendre.
00:24:44Et l'engagement aujourd'hui, c'est rare.
00:24:48C'est aussi un problème de société.
00:24:50Très peu de gens sont capables de s'engager.
00:24:53Dans tous les domaines.
00:24:55D'autant plus dans ce domaine, le domaine de l'amour.
00:24:58Ça pourrait être un love-conseil à lui tout seul.
00:25:01Mais vous avez raison.
00:25:03Les gens ont beaucoup de mal à s'engager
00:25:05et se désengagent très facilement aussi.
00:25:07Déjà s'ils ne sont pas engagés, c'est facile de se désengager.
00:25:10Ce n'est pas faux.
00:25:12Mais il n'y a pas d'engagement.
00:25:14C'est moral. C'est grave.
00:25:16C'est un sujet. On peut en faire une émission.
00:25:19Oui, bien sûr.
00:25:21Mais il y a plusieurs raisons que je connais bien.
00:25:23Ce sera le propos d'un love-conseil plus tard.
00:25:25La semaine prochaine peut-être. On verra.
00:25:27Pour l'instant, on revient sur l'âme avec Nathalie.
00:25:30Bonjour Nathalie.
00:25:32Bonjour Brigitte. Bonjour Simon.
00:25:34Bonjour Nathalie.
00:25:35C'est Moor, pas Simon.
00:25:37Oh pardon.
00:25:38Oui, ce n'est pas grave.
00:25:40C'est l'information qui a du mal passé.
00:25:42C'est Moor, Bruxelles.
00:25:44Qui n'est pas d'origine belge.
00:25:46Alors, qu'est-ce que vous avez à nous en dire, vous Nathalie ?
00:25:50Qu'est-ce que vous diriez ?
00:25:52Alors, pour moi, je pense qu'on est tous avec une belle âme.
00:25:58On est tous. Et ce que je ne comprends pas,
00:26:01c'est comment une personne qui naît avec une belle âme,
00:26:04après, elle donne son âme au diable.
00:26:11Alors, c'est Moor peut-être que vous avez envie de répondre, Nathalie ?
00:26:14Oui, bien sûr. Tout à fait.
00:26:16Écoutez, c'est le sujet de l'emprise du mental sur la condition humaine.
00:26:21Le problème, il arrive vers l'âge de 7 ans.
00:26:26Quand l'enfant, jusqu'à 7 ans, enregistre tout ce qu'il voit autour de lui,
00:26:33il ne dissocie pas des événements.
00:26:36Il ne réfléchit pas, c'est-à-dire qu'il ne projette pas,
00:26:40il ne déforme pas la réalité.
00:26:43Il enregistre, il prend, il prend, il prend, il prend.
00:26:46Et il prend ce qui est, il vit avec ce qui est, il vit dans le présent.
00:26:49Et puis, vers l'âge de 7 ans, d'abord physiquement,
00:26:53il va se passer quelque chose d'important.
00:26:55Si, 7 ans, les dents de lait tombent, ce sont les dents définitives qui vont arriver.
00:26:58Donc, sur le plan physique et énergétique, il y a une transformation très importante.
00:27:02Et sur le plan mental, on appelle cette période l'âge de raison.
00:27:05Et là, il va commencer à raisonner, à raisonner et à réfléchir.
00:27:09Et la réflexion, ce n'est pas la réalité, c'est un reflet.
00:27:12Ça vient du verbe réfléchir, ça vient du mot reflet.
00:27:16Donc, il va commencer à vivre avec un reflet de la réalité.
00:27:19Il va mettre en place, en quelque sorte, des croyances ou des pensées
00:27:23qui vont justifier ce qu'il a traversé.
00:27:25Exactement.
00:27:26Et donc, il va vivre avec ça.
00:27:28Les conditionnements sont des programmes jusqu'à l'âge de 7 ans qu'il a engrangés.
00:27:31Comme disaient les jésuites, donnez-nous un enfant jusqu'à l'âge de 7 ans et on en fera un homme.
00:27:36Qu'est-ce qu'un homme ? Ça, c'est la grande question.
00:27:38Et donc, à partir de ce moment-là, suivants sont vécus.
00:27:42Et tous les programmes qu'il a enregistrés, plus ceux qu'il a hérités des ancêtres,
00:27:47ce qu'on appelle le transgénérationnel,
00:27:49et bien, il va essayer de se conduire dans la société.
00:27:52Et si ses programmes sont mauvais, très mauvais,
00:27:55si ce qu'il a eu sous les yeux et dans ses oreilles étaient des choses affreuses,
00:28:01il va vivre en fonction de ça.
00:28:03Et tous les régimes totalitaires le savent, toutes les religions le savent,
00:28:07et c'est comme ça qu'on fabrique des tueurs.
00:28:10Donc, c'est pour ça qu'une âme très belle, peut-être à la naissance,
00:28:13va se transformer suivant son vécu.
00:28:15Un enfant à la naissance, il est pur, Nathalie.
00:28:20Il est pur au sens qu'il n'y a rien qui...
00:28:24C'est chouette un enfant, un bébé, quand il arrive au monde.
00:28:28Et après, c'est ce qu'on dit souvent,
00:28:31la violence, il y a derrière la violence toujours de la violence.
00:28:36Ce qui, encore une fois, n'excuse rien.
00:28:38Mais on ne devient pas violent par nature.
00:28:44Je vais donner un exemple sur le sujet de la violence de la naissance.
00:28:48On a fait des études sur les naissances violentes,
00:28:52c'est-à-dire avec l'exemple des forceps, des ventouses,
00:28:55tout un tas de choses qui font que la naissance est violente.
00:28:58Et on s'est rendu compte que les enfants nés dans la violence,
00:29:01développer la violence dans leur vie,
00:29:04adolescents, adultes, et surtout envers eux-mêmes.
00:29:08Ils ont le programme de la violence, de la souffrance,
00:29:11et ils engendrent la violence et la souffrance.
00:29:14Vous voulez réagir, Nathalie ?
00:29:16Oui, parce qu'en fait, là on a fêté les 80 ans de la libération d'Auschwitz,
00:29:22c'est des temps de concentration,
00:29:24et quand je voyais justement cette violence, je me disais,
00:29:27mais comment une personne, un enfant, comme on disait tout à l'heure,
00:29:32qui est pur, comment ça peut donner des monstres comme ça ?
00:29:36Qu'est-ce qui s'est passé justement pour qu'ils aient donné leur âme au diable
00:29:40et fassent autant de dégâts, de tortures, de souffrances ?
00:29:46Comment c'était possible ?
00:29:47Et en fait, vous répondez bien à ma question,
00:29:49parce que j'étais complètement dans l'interrogation
00:29:52et je ne comprenais pas comment pouvait être...
00:29:54Parce que là, c'est même pas bénéfique.
00:29:57Il faut savoir, encore une fois, moi je ne suis pas historienne,
00:30:02donc je ne dis que ce que j'ai lu et appris grâce aux historiens.
00:30:07L'Allemagne, au début du siècle dernier,
00:30:11il y avait des éducations très très dures avec les enfants,
00:30:16c'était vraiment une discipline de fer,
00:30:20et donc ce peuple allemand était tellement dressé à obéir et à subir
00:30:28qu'on peut comprendre, encore une fois, ça explique un peu mieux,
00:30:34comment le nazisme a pu prendre une telle ampleur dans un pays comme l'Allemagne.
00:30:39Alors ce n'est pas toute l'Allemagne, ce n'est pas tout le peuple allemand,
00:30:42mais il y avait une minorité de personnes qui adhéraient et qui étaient éduquées,
00:30:48j'ai parlé tout à l'heure de conditionnement, d'éducation, d'endoctrinement...
00:30:53Dressées même, on peut dire.
00:30:55Exactement, et formées à la haine de l'autre quand on veut,
00:30:59ça c'est un système ancien qui date de très longtemps,
00:31:02quand on veut réunir un peuple, il suffit de lui trouver un ennemi commun,
00:31:05c'est l'autre, l'autre c'est le méchant.
00:31:07Le fameux bouc émissaire.
00:31:08Voilà, c'était clair, l'autre c'est le méchant, c'est lui,
00:31:12à cause de lui que tout s'écroule, que tous les maux sont là dans notre société,
00:31:17il faut savoir que ça a explosé avec la crise économique,
00:31:20il y a 29 et 36 en Europe,
00:31:22et là l'ennemi on sait qui c'est, on sait où il est,
00:31:26et c'est lui qu'il faut détruire.
00:31:28C'est facile d'emmener un peuple de débiles mentaux au massacre.
00:31:33D'accord.
00:31:35Et puis il ne faut pas oublier qu'à la fin de la guerre 14-18,
00:31:39le traité de Versailles a été catastrophique pour l'Allemagne,
00:31:48donc on a créé une haine,
00:31:52c'est toute la question qu'on peut se poser pour la Palestine et Gaza actuellement,
00:31:56essayons de trouver quelque chose qui calme un peu,
00:32:00parce que sinon la haine emmène aussi la violence et la haine,
00:32:05donc tout ça, c'est toujours pareil, c'est compliqué,
00:32:10mais c'est aussi, je crois, en essayant de comprendre pourquoi ça a pu se passer,
00:32:16qu'on peut éviter que ça se reproduise.
00:32:19Exactement.
00:32:21Ce qui encore une fois n'excuse rien.
00:32:24Non, c'est une explication, ce n'est pas une excuse,
00:32:26mais comprenez que vous qui n'avez pas le même schéma mental,
00:32:30vous avez du mal, on a du mal à comprendre l'autre.
00:32:33C'est ça, c'est ça.
00:32:35Parce qu'ils n'ont pas, excusez-moi, je finis, j'en ai plus besoin.
00:32:38Un schéma mental va conduire un individu dans tous ses actes,
00:32:43et tant qu'il n'en sort pas ce schéma mental,
00:32:45mais il y en a pléthore de schémas mentaux,
00:32:49et quand on n'a pas ce schéma mental, on ne comprend pas ce que fait l'autre.
00:32:52C'est une de toutes les horreurs qu'on a actuellement dans les faits divers.
00:32:55On se dit mais comment ils ont pu faire ça ? Comment il a pu faire ça ?
00:32:58Parce qu'on ne fonctionne pas comme l'autre, donc on ne peut pas le comprendre.
00:33:02Vous avez, j'imagine Nathalie, une conscience de ce que c'est qu'une vie humaine.
00:33:06Donc pour vous c'est impensable de tuer quelqu'un pour un portable ou je ne sais quoi.
00:33:12Oui.
00:33:13Mais parce que c'est impensable pour vous.
00:33:15Mais quand on n'a pas notion de ce que c'est la vie humaine,
00:33:19ça n'a pas de sens, vous voyez.
00:33:22Oui mais il y a forcément eu à un moment une déviation.
00:33:26Alors on va faire une petite pause.
00:33:28Elle est dans l'éducation la déviation.
00:33:30On va faire une petite pause et on va revenir avec Nathalie,
00:33:33qui a besoin de comprendre un peu les choses,
00:33:35et je pense que ça aidera peut-être d'autres personnes.
00:33:42C'est bon Bruxelles est avec nous,
00:33:44et on rappelle aussi que vous êtes l'auteur de « La peur, origine de nos maladies » aux éditions Très Daniel.
00:33:50C'est un petit peu de ce dont on parle aujourd'hui en parlant de notre âme.
00:33:55On retrouve Nathalie qui d'une certaine manière a envie de comprendre
00:34:02pourquoi il y a tellement d'horreur depuis la nuit des temps dans l'humanité.
00:34:06Et surtout pourquoi une belle âme peut devenir une âme sombre.
00:34:10Comment transformer une belle âme en âme sombre ?
00:34:13C'est ça la question, n'est-ce pas Nathalie ?
00:34:15Tout à fait.
00:34:17Comment une belle âme peut donner son âme au diable ?
00:34:22Mais quand un enfant grandit dans une famille qui répète tous les jours
00:34:27que les indiens peau rouge sont des ordures, des primitifs, des tueurs d'enfants,
00:34:34il enregistre tout ça, ça le construit.
00:34:37Et après pour lui sortir cette idée fausse de son mental, de son schéma mental,
00:34:42d'abord il faut qu'il en prenne conscience de lui-même,
00:34:45et ensuite il y a du travail, croyez-moi.
00:34:47Pour prendre un exemple encore plus simple,
00:34:49si vous avez une maman qui vous dit
00:34:51attention les chiens ne va pas caresser...
00:34:53Moi j'ai des très grands chiens, donc j'entends ça souvent.
00:34:57J'entends des mamans qui disent
00:35:00non non, attention c'est un chien, c'est méchant.
00:35:03L'enfant a intégré que le chien était méchant.
00:35:07Vous êtes d'accord avec ça Nathalie ?
00:35:09Oui, méchant.
00:35:12Donc c'est pas très grave parce que ce sont des chiens
00:35:15et puis on n'est pas obligé de...
00:35:17Ça le protège, il y a des chiens méchants quand même.
00:35:20Et en plus il y a des chiens méchants.
00:35:23Donc voyez bien comment les choses pour un enfant s'inscrivent.
00:35:27Et ensuite, et c'est là où quand même il faut être positif,
00:35:31ensuite on a, quand on devient adolescent,
00:35:35la possibilité de commencer à se positionner
00:35:39comme ses parents ou contre ses parents.
00:35:41Et donc on peut commencer à réfléchir un petit peu
00:35:44à ce que nous ont dit nos parents, à notre culture,
00:35:47et voir si on suit le même schéma.
00:35:51Et puis parfois on suit le même schéma
00:35:53bien que ce ne soit pas tout à fait le nôtre
00:35:55et puis il nous arrive un accident.
00:35:57Et puis là on prend conscience tout d'un coup
00:35:59que peut-être on n'est pas sur la bonne voie.
00:36:01Voyez comment tout ça se...
00:36:03Mais on ne peut se réveiller, si je puis dire,
00:36:07que s'il se passe quelque chose
00:36:09ou si on entend quelque chose.
00:36:10Et peut-être que grâce à votre témoignage aujourd'hui,
00:36:12il y a des personnes qui nous écoutent
00:36:13et tout d'un coup vont se dire
00:36:14ben non, les chiens ne sont peut-être pas tous méchants.
00:36:17Oui, c'est tout ce que je demande.
00:36:20Qu'on soit tous bienveillants.
00:36:23Bon après, je suis peut-être utopiste,
00:36:25mais qu'on soit tous bienveillants.
00:36:27La vie est courte et...
00:36:29Mais Nathalie, moi je vais être sincère avec vous.
00:36:33Moi j'ai de temps en temps des très mauvaises pensées.
00:36:36Oui, mais ce n'est pas la majorité de votre temps.
00:36:40Mais je ne passe pas à l'acte.
00:36:41Vous voyez, c'est toute la différence.
00:36:43Mais c'est important quand même d'être conscient
00:36:45qu'on a des mauvaises pensées.
00:36:46Mais on a tous, même si on...
00:36:48Parce que pour moi, vous êtes une belle âme.
00:36:50Mais on a tous, même si on est une belle âme,
00:36:53on a tous un côté sombre.
00:36:56C'est ça, il faut avoir conscience
00:36:59qu'on a quand même aussi...
00:37:01Parce qu'on est des êtres humains.
00:37:02Voilà.
00:37:04Et donc on a forcément,
00:37:06quand on était tout bébé,
00:37:08été agacé parce que notre maman
00:37:10ne nous a pas donné le biberon tout de suite
00:37:11quand on avait faim.
00:37:12Vous voyez, il y a tout ça qui s'est...
00:37:14Là je suis encore...
00:37:15Quand on ne me donne pas mon biberon,
00:37:16là je suis méchant.
00:37:17Oui, je peux préciser que Seymour...
00:37:19Surtout le soir à l'apéro.
00:37:20Seymour est un grand gourmand
00:37:22et il peut être très agacé
00:37:23quand on ne le sort pas tout de suite
00:37:24quand on est au restaurant.
00:37:28Mais vous voyez, c'est pour ça qu'il faut
00:37:31à la fois être indulgent,
00:37:34rester tolérant
00:37:35et en même temps, en effet,
00:37:39essayer d'éveiller les gens autour de nous,
00:37:41faire chacun fait sa part.
00:37:43Et puis on pourra peut-être un jour
00:37:45espérer que l'humanité sera meilleure.
00:37:48Communiquer aussi,
00:37:49parce que je pense qu'en communiquant
00:37:51ou en essayant de découvrir les gens,
00:37:53ça nous permet de ne pas rester
00:37:54avec des a priori qui sont peut-être faux.
00:37:56Et en communiquant et en s'interrogeant sur l'autre,
00:37:59on peut peut-être voir aussi qu'on s'est trompé
00:38:02et donc réviser nos façons de voir les choses.
00:38:05Oui, oui, bien sûr.
00:38:06Quand quelqu'un nous dit quelque chose
00:38:08qui nous agresse,
00:38:09c'est peut-être pas pour nous agresser,
00:38:12c'est peut-être parce qu'on l'a mal pris.
00:38:14Bien sûr, bien sûr.
00:38:15Ou qu'il s'est mal réveillé.
00:38:20Mais gardons surtout, en conclusion,
00:38:23un libre arbitre.
00:38:25Arrêtons de gober tout ce qu'on nous raconte
00:38:28et de croire que tout est vrai
00:38:30parce que ça passe dans un écran.
00:38:31Vous voyez ce que je veux dire ?
00:38:33Et aujourd'hui, plus que dans l'histoire de l'humanité,
00:38:36plus que jamais,
00:38:37grâce ou à cause plutôt des écrans,
00:38:41la majorité des gens pensent que
00:38:43tout ce qui passe par l'écran, c'est vrai.
00:38:45Et bien non.
00:38:46Il faut garder son libre arbitre,
00:38:47il faut garder sa réflexion,
00:38:49son intelligence personnelle
00:38:51et son instinct, son intuition.
00:38:52Il est en train de me raconter des trucs,
00:38:54mais il n'y a rien de pire que de dire
00:38:56qu'on ne va pas se mentir.
00:38:57Ben non, t'as intérêt à pas me mentir.
00:38:59J'adore ce genre d'expression.
00:39:00On ne va pas se mentir, je veux dire.
00:39:02Non, non, non.
00:39:03Là, il faut vraiment rester vigilant
00:39:05sur tout ce qu'on nous raconte
00:39:06et aujourd'hui, on nous en raconte.
00:39:08Ouh là là.
00:39:10On a pas fini, je pense.
00:39:12Merci Nathalie, en tout cas.
00:39:14Merci de cet échange.
00:39:16On va continuer bien sûr avec Véronique
00:39:18qui est avec nous.
00:39:19Bonjour Véronique.
00:39:20Bonjour Brigitte, bonjour Fémur.
00:39:22Bonjour Véronique.
00:39:24Alors, je suis ravie d'être avec vous.
00:39:26Allez-y, c'est un sujet compliqué aujourd'hui.
00:39:31Oui, compliqué et en même temps sans l'être
00:39:35à partir du moment où on découvre
00:39:37qu'on est une âme.
00:39:39Je pense que ça, c'est déjà la base.
00:39:41C'est le jour où on découvre qu'on est
00:39:43autre chose que ce qu'on attend de nous.
00:39:48À partir du moment où on découvre
00:39:50qu'effectivement entre notre...
00:39:51C'est très juste ce que vous dites.
00:39:53Oui, c'est très juste ce que vous dites.
00:39:54Parce que forcément, nos parents
00:39:55attendent de nous quelque chose.
00:39:57Ils ont projeté sur nous des choses
00:39:59et puis nous, on n'est pas ce qu'ils ont projeté.
00:40:01Vous avez raison, c'est très très juste
00:40:03ce que vous dites.
00:40:04Voilà, et puis il y a aussi la société
00:40:06où à l'école, on doit être toujours premier,
00:40:09on doit être toujours attentif, etc.
00:40:11Dans un couple, on doit être comme ci,
00:40:12on doit être comme ça.
00:40:14Et un jour, alors peut-être dans un parcours
00:40:16d'une vie, on prend conscience de ça.
00:40:19Même si mon intime conviction, c'est que
00:40:21quand on est enfant, on a déjà conscience de ça.
00:40:24Puisqu'on est un enfant, vous savez,
00:40:26c'est toujours naturel, c'est toujours simple,
00:40:28c'est toujours...
00:40:29Si on le laisse, si on l'observe bien,
00:40:32sans trop le guider dans ce qu'il doit devenir
00:40:35ou dans ce qu'on veut qu'il devienne,
00:40:38c'est des enfants qui...
00:40:40C'est des hommes qui sont déjà en devenir.
00:40:43Et quand on est plus tard dans notre parcours de vie,
00:40:46on peut avoir effectivement quelque chose,
00:40:48un accident, une maladie, une rencontre,
00:40:51qui fait que tout d'un coup,
00:40:52effectivement, on se dit, mais attention,
00:40:54il y a quelque chose que je découvre.
00:40:56Alors moi, dans mon parcours personnel,
00:40:58j'ai été gravement malade,
00:41:00j'ai failli mourir.
00:41:02Je suis là aujourd'hui,
00:41:04alors est-ce que c'est parce que mon âme l'a décidé,
00:41:07j'avais une bonne étoile, je n'en sais rien,
00:41:09mais je m'endors un samedi
00:41:10et je me réveille un mardi à l'hôpital
00:41:11où là, on me dit que j'ai failli mourir.
00:41:13Et je ne comprends pas.
00:41:15Je ne comprends pas ce qui s'est passé,
00:41:17je ne comprendrai jamais.
00:41:18Mais par contre, à ce moment-là,
00:41:20mon âme n'était plus en adéquation avec mon corps.
00:41:22Mes énergies n'étaient plus ensemble.
00:41:24Et là, je me suis rendu compte,
00:41:26je me suis dit, il y a quelque chose qui cloche.
00:41:28Et en fait, je me suis rendu compte
00:41:30au fur et à mesure que le temps passait,
00:41:31que non, ce n'était pas un truc qui clochait,
00:41:32c'est que j'avais une âme,
00:41:34alors qui était un petit peu peut-être entre les deux
00:41:36et qu'il fallait réintégrer ou pas le monde où on est.
00:41:39Enfin bref, ça c'est le côté spirituel
00:41:41dans lequel je me suis plongée
00:41:43parce que je me suis dit,
00:41:44ce n'est pas possible que de quelque chose de matériel
00:41:46où au départ, je me sentais immatériel,
00:41:48c'est-à-dire, il faut faire ça dans la vie
00:41:50pour avoir une belle vie
00:41:52et avoir un bon regard sur soi.
00:41:54Et puis, le jour où je me suis dit,
00:41:56non, en fait, ce n'est pas ça que je suis,
00:41:58je suis quelque chose d'autre.
00:42:00Alors, on pouvait très bien me dire
00:42:02que j'avais une personnalité
00:42:04qui était différente,
00:42:06mais ce mot-là, je ne l'aime pas.
00:42:08Je ne l'aime pas parce qu'il y a le mot, déjà,
00:42:10personne dedans et personne ne sait rien.
00:42:12Et Alité, c'est quelqu'un de malade.
00:42:15Alors, personne, ce n'est pas rien, personne.
00:42:17Personne, ça vient du latin personare
00:42:19et ça veut dire percer à travers.
00:42:21C'est-à-dire que,
00:42:23devenir une personne, c'est devenir transparent.
00:42:25Mais transparent dans le sens de recevoir
00:42:27la lumière et que la lumière passe à travers.
00:42:29Vous voyez ce que je veux dire ?
00:42:31Je l'entends bien, mais dans le langage populaire,
00:42:33personne, vous voyez, c'est rien, c'est personne.
00:42:35C'est une personne, c'est quelqu'un, c'est quelque chose
00:42:37qui n'a pas de sens, qui n'a pas d'intérêt.
00:42:39Et pour moi, je pense que chaque âme
00:42:41a un intérêt. Alors, pour soi, déjà, au départ,
00:42:43je pense que c'est tout ça qu'il faut.
00:42:45Plutôt que de penser qu'on a une âme
00:42:47qui fait du bien. Alors, ok,
00:42:49elle peut faire du bien, mais il faut surtout que cette âme
00:42:51nous fasse du bien.
00:42:53En tout cas, Véronique, on va vous retrouver après les infos
00:42:55parce qu'il est l'heure de rendre l'antenne.
00:42:57Mais ce que je trouvais intéressant dans votre témoignage,
00:42:59et c'est ce qu'on va entendre,
00:43:01et c'est ce qu'on a déjà entendu, et c'est ce qu'on entend toujours,
00:43:03c'est qu'il y a eu un moment
00:43:05où il s'est vraiment passé
00:43:07quelque chose de grave, et c'est ça
00:43:09qui fait que la personne...
00:43:11Le déclencheur.
00:43:13Véronique,
00:43:15va voir la vie différemment.
00:43:17Et c'est peut-être
00:43:19à partir du moment où on voit
00:43:21la vie avec tous les sens
00:43:23que ça a,
00:43:25et le sens qu'on peut y mettre,
00:43:27que les choses deviennent intéressantes.
00:43:29Donc restez avec nous Véronique, et puis je vous propose
00:43:31de continuer votre échange avec Seymour Bruxelles
00:43:33tout de suite après les infos.
00:43:3514h16,
00:43:37Brigitta et Sud Radio.
00:43:39On continue
00:43:41avec Seymour Bruxelles qui est avec nous.
00:43:43Je rappelle également le titre de ce livre,
00:43:45La peur, origines de nos maladies.
00:43:47C'est aux éditions Très Daniel.
00:43:49Vous avez écrit d'autres ouvrages,
00:43:51vous travaillez beaucoup sur
00:43:53l'énergie du corps,
00:43:55sur la santé bien sûr.
00:43:57Le dernier livre s'intitule L'énergie, une force de guérison.
00:43:59Absolument, c'est vrai.
00:44:01Et on retrouve donc
00:44:03Véronique qui nous raconte
00:44:05cette bascule
00:44:07en préambule.
00:44:09En préambule Véronique,
00:44:11au lieu d'utiliser le mot personne,
00:44:13je vous propose d'utiliser le mot individu.
00:44:15Car ça vient du mot
00:44:17indivisible. C'est-à-dire qu'un individu,
00:44:19il faut bien comprendre qu'il est indivisible.
00:44:21Et c'est ça le problème de l'âme.
00:44:23Quand on a décalé à l'individu,
00:44:25c'est un corps, un esprit
00:44:27mental, et une âme.
00:44:29Indivisibles. Et on a divisé les choses.
00:44:31Enfin, on a pensé les diviser,
00:44:33et c'est pour ça que beaucoup de gens
00:44:35sont perdus dans cette division.
00:44:37Alors qu'un individu, il est indivisible.
00:44:39Tout à fait,
00:44:41et ça c'est la difficulté. Mais vous savez, mon âme
00:44:43est en mesure d'entendre et d'écouter
00:44:45des mots qu'elle n'aime pas.
00:44:47Donc ça, ça ne pose aucun problème
00:44:49à mon âme. Et je pense que justement,
00:44:51c'est ce qui peut me permettre de la faire briller
00:44:53et de pouvoir me la faire
00:44:55vivre comme
00:44:57elle doit l'être.
00:44:59Il est vrai qu'à aujourd'hui, je ne réfléchis
00:45:01qu'avec mon âme. Dans le sens
00:45:03où je me dis que c'est mon âme
00:45:05qui est mon enveloppe corporelle. Il n'y a pas
00:45:07de soucis. C'est mon âme qui est sur Terre.
00:45:09C'est mon âme qui a une durée de vie X.
00:45:11Qui a eu la chance d'avoir un peu
00:45:13plus qu'elle n'aurait dû l'avoir.
00:45:15Et que du coup,
00:45:17les choses que je vais entreprendre,
00:45:19que je vais entendre, que je vais découvrir,
00:45:21c'est avec mon âme
00:45:23que je vais le découvrir.
00:45:25J'ai vraiment l'impression
00:45:27que l'âme est complètement
00:45:29un individu, quelque chose
00:45:31qui n'est pas divisible, quelque chose
00:45:33qui nous appartient, qui est propre à nous-mêmes.
00:45:35On réfléchit avec.
00:45:37On la découvre aussi parce que
00:45:39on pouvait très bien être,
00:45:41je me rappelle, très timide au début
00:45:43de ma vie. Quand j'étais adolescente,
00:45:45quand j'étais jeune, j'étais très timide.
00:45:47À aujourd'hui, je ne le suis absolument
00:45:49plus du tout. Parce que
00:45:51mon âme ne l'est pas.
00:45:53C'est pas qu'elle me
00:45:55pousse à ne plus être
00:45:57timide. C'est que du coup, je ne le suis plus.
00:45:59Vous êtes en relation
00:46:01avec vous-même.
00:46:03Vous êtes.
00:46:05La grande question, c'est est-ce que
00:46:07je suis une âme
00:46:09qui vit l'aventure humaine
00:46:11ou est-ce que je suis un humain
00:46:13qui va vers la connaissance de l'âme ?
00:46:15Vous voyez ce que je veux dire ?
00:46:17On s'est trompé de chemin.
00:46:19Peu de gens ont cette
00:46:21conscience d'être
00:46:23spirituel qui vit l'aventure humaine
00:46:25et non pas le contraire.
00:46:27Vous arrivez
00:46:29à vivre de votre âme,
00:46:31à descendre dans la vie humaine
00:46:33et de ne pas perdre
00:46:35la conscience de votre âme. Bravo !
00:46:37Est-ce que des fois, il ne faudrait pas un petit peu
00:46:39des deux pour découvrir ?
00:46:41Il faut qu'il y ait un déclencheur
00:46:43qui fasse qu'à un moment donné...
00:46:45Moi, ça a été la maladie, mais des fois, ça peut être
00:46:47un divorce, ça peut être une situation
00:46:49pas forcément aussi dramatique.
00:46:51C'est toujours une souffrance
00:46:53qui éveille la conscience.
00:46:55On passe par la souffrance parce qu'on n'est pas
00:46:57assez éveillé.
00:46:59L'humain, aujourd'hui, il ne faut pas croire qu'il est
00:47:01développé mentalement.
00:47:03Il est au ras des pâquerettes.
00:47:05Si la technologie
00:47:07va très loin, je peux vous dire que l'homme
00:47:09n'a pas évolué. Ça, c'est clair.
00:47:11Il est même en train de retourner vers
00:47:13Cormagnon. C'est mon opinion.
00:47:15Mais, hélas,
00:47:17on est obligé de passer par la souffrance
00:47:19pour ouvrir les yeux.
00:47:21Mais,
00:47:23c'est toujours pareil.
00:47:25Simon Broussel, je vais prendre une phrase
00:47:27très simple qui va parler à tout le monde.
00:47:29Moi, je n'ai jamais vu quelqu'un qui va bien
00:47:31frapper à la porte d'un thérapeute.
00:47:33Je n'ai jamais vu quelqu'un qui est en bonne santé
00:47:35appeler son médecin.
00:47:37Bon, voilà.
00:47:39Tant que ça va bien, on n'a pas envie de bouger
00:47:41quoi que ce soit. Et c'est normal.
00:47:43Je trouve que c'est normal.
00:47:45Non, Véronique ?
00:47:47Véronique ?
00:47:49Non. Bon, c'est pas grave.
00:47:51Je crois qu'on a fait un très bel échange
00:47:53avec Véronique. On va faire une
00:47:55petite pause et puis on va parler
00:47:57de ce festival d'amour auquel
00:47:59je participe dès
00:48:01demain, justement.
00:48:03C'est moi en Bruxelles. Parce que l'amour,
00:48:05c'est aussi de l'âme, bien sûr. Et c'est où ?
00:48:07Ça se passe où ? A Romand-sur-Isère.
00:48:09Très bien aussi. C'est la ville des chaussures.
00:48:11On fabrique les chaussures à Romand. On en parle
00:48:13dans un instant.
00:48:1514h-16h, Brigitte Laé,
00:48:17Sud Radio. Eh bien, c'est moi en Bruxelles.
00:48:19Nous allons nous envoler
00:48:21vers Romand-sur-Isère.
00:48:23Et nous retrouvons
00:48:25Georges qui est avec nous en ligne.
00:48:27Bonjour Georges Perret. Bonjour
00:48:29Brigitte. Bonjour. Vous connaissez
00:48:31peut-être pas C'est moi en Bruxelles et c'est bien dommage.
00:48:33Parce que C'est moi en Bruxelles fait
00:48:35un travail formidable
00:48:37à la fois en tant que bioénergéticien
00:48:39et
00:48:41il a cette formule que je trouve
00:48:43merveilleuse. Il dit, je ne
00:48:45ne soigne pas une maladie,
00:48:47je soigne un individu.
00:48:49Un malade. Et ça, ça devrait
00:48:51vous plaire. Vous qui
00:48:53êtes en train de créer ce premier
00:48:55festival d'amour à Romand-sur-Isère.
00:48:57Donc d'abord, bravo.
00:48:59Parce que le programme est formidable.
00:49:01Et puis ensuite,
00:49:03c'est courageux
00:49:05d'organiser
00:49:07ce salon pendant 10 jours
00:49:09à Romand-sur-Isère.
00:49:11C'est une ville
00:49:13qui est assez médiatiquement
00:49:15connue parce qu'elle a été meurtrie
00:49:17en 2020. Et vous avez
00:49:19envie de faire ce festival aussi
00:49:21pour montrer que c'est une ville maintenant
00:49:23réunie et c'est une ville
00:49:25réjouie. Je sais que vous tenez beaucoup
00:49:27à ce qu'on parle de ça.
00:49:29Exactement.
00:49:31Oui, elle a été meurtrie en 2020
00:49:33et puis aussi
00:49:35encore plus récemment en 2023
00:49:37il y a eu plusieurs meurtres
00:49:39de jeunes et d'adultes
00:49:41violents.
00:49:43Et donc, si jadis
00:49:45la ville de Romand était la capitale de la chaussure,
00:49:47notre rêve, c'est
00:49:49de la transformer en capitale
00:49:51de la convivialité, de l'amour
00:49:53et de l'amitié.
00:49:55Absolument.
00:49:57On parlait avec Nathalie dans la
00:49:59première heure justement de cette
00:50:01violence qui souvent
00:50:03vient d'enfants
00:50:05se maltraiter.
00:50:07Et au fond,
00:50:09vous, vous faites ce festival
00:50:11qui va parler d'amour tout au long
00:50:13de ces dix jours.
00:50:15Moi j'y serai à partir de demain
00:50:17samedi jusqu'à dimanche.
00:50:19Je vais d'ailleurs
00:50:21faire une conférence sur le fait
00:50:23qu'il faut apprendre
00:50:25à s'aimer soi-même.
00:50:27Vous êtes d'accord
00:50:29avec ça, Sémour Bruxelles ?
00:50:31Tout à fait, c'est la première étape.
00:50:33Mais ce n'est pas simple.
00:50:35Qu'est-ce que vous pourriez dire, Sémour Bruxelles ?
00:50:37Qu'est-ce qu'il faut faire pour s'aimer soi-même ?
00:50:39Il faut s'écouter. J'aime cette définition
00:50:41du verbe aimer. C'est un peuple
00:50:43amérindien qui utilise
00:50:45le même verbe pour aimer
00:50:47et écouter. Écouter profondément.
00:50:49S'écouter. Non pas écouter ses petits
00:50:51bobos, mais s'écouter justement
00:50:53son âme. Écouter ce qu'on est et vivre
00:50:55ce qu'on est. C'est ça s'aimer.
00:50:57C'est se respecter et ne pas laisser les autres
00:50:59ne pas nous respecter.
00:51:01Bien sûr.
00:51:03Alors, Georges Perret, il y a
00:51:05d'autres choses qui vont se passer durant ces
00:51:07dix jours. Il y a
00:51:09des associations et des entreprises
00:51:11locales qui vont déclarer l'amour,
00:51:13c'est-à-dire ?
00:51:15Oui, nous avons osé dire
00:51:17puisqu'il y a une douzaine d'associations
00:51:19et d'entreprises locales réunies. Les entreprises
00:51:21locales, c'est notamment des entreprises
00:51:23de gastronomie,
00:51:25puisque nous avons des spécialités
00:51:27comme la pogne à la fleur d'oranger
00:51:29et puis les ravioles. Et donc,
00:51:31tous réunis,
00:51:33nous avons dit, ici et aux alentours,
00:51:35nous, associations et entreprises
00:51:37locales réunies, nous
00:51:39déclarons l'amour.
00:51:41Voilà, c'est un
00:51:43cri du cœur.
00:51:45Donc,
00:51:47le salon
00:51:49qui commence donc ce
00:51:51samedi, c'est à la fois un salon du livre,
00:51:53un salon du bien-être
00:51:55et puis un salon
00:51:57de convivialité.
00:51:59Donc, on peut inviter évidemment tous ceux
00:52:01qui sont dans la région de venir.
00:52:03Je sais qu'il y a
00:52:05donc dans
00:52:07beaucoup de livres, les gens lisent un peu moins.
00:52:09C'est ça, c'est bien dommage parce que
00:52:11moi, je sais que c'est beaucoup
00:52:13de livres qui m'ont aidé
00:52:15à me construire, à découvrir.
00:52:17Enfin, je
00:52:19trouve que ce sont des guides, les livres.
00:52:21Je voulais citer tout à l'heure,
00:52:23j'ai pas pu le faire, un livre
00:52:25important justement sur l'âme, un livre
00:52:27de Carl Gustav Jung
00:52:29qui s'intitule L'Homme à la recherche de son âme.
00:52:31C'est vraiment un livre fondamental
00:52:33qui m'a changé
00:52:35beaucoup de choses à cette époque, quand j'ai lu ça
00:52:37et qui m'a permis de comprendre
00:52:39que vraiment, j'avais une âme
00:52:41et j'en avais beaucoup de doutes à l'époque, je savais pas ce que c'était.
00:52:43Le livre de Jung est formidable.
00:52:45Oui, alors peut-être que le plus beau livre
00:52:47sur l'amour, peut-être c'est le livre
00:52:49d'Eric Frum.
00:52:51Je sais pas ce que vous en pensez,
00:52:53Georges Perret, C'est moi en Bruxelles.
00:52:55Quel livre vous conseilleriez
00:52:57sur l'amour, justement ?
00:52:59Il y a plein de livres.
00:53:01Ah oui, ça c'est sûr.
00:53:03Il y en a un qui m'avait touché, c'est un livre de Jean-Pierre Chabrol,
00:53:05Cévenol, qui est pas très loin de chez vous,
00:53:07et qui s'intitule
00:53:09Les chevaux l'aimaient. C'était magnifique.
00:53:11Une histoire d'amour merveilleuse.
00:53:13Oui, mais ça c'est un roman.
00:53:15Oui, c'est un roman.
00:53:17D'accord. Et vous, Georges Perret,
00:53:19quel livre vous parleriez,
00:53:21vous conseilleriez ?
00:53:23C'est effectivement difficile.
00:53:25Nous avons sélectionné,
00:53:27dans notre association, une centaine
00:53:29d'ouvrages que nous mettons
00:53:31gracieusement à disposition des personnes
00:53:33qui vont pouvoir le feuilleter
00:53:35pour savoir quel ouvrage,
00:53:37effectivement.
00:53:41J'ose dire, il y a un titre qui me plaît
00:53:43beaucoup, c'est L'art d'aimer.
00:53:45Oui, bah oui, c'est
00:53:47un titre
00:53:49célèbre, évidemment.
00:53:51C'est de l'art, c'est ce que
00:53:53je veux dire aussi. Aimer,
00:53:55et puis je fais le parallèle avec
00:53:57la consonance,
00:53:59dans le langage des oiseaux, il y a âme
00:54:01et amour. Bien sûr.
00:54:03C'est l'amour, c'est la réunion des âmes
00:54:05pour moi.
00:54:07Mais vous savez, Georges Perret,
00:54:09moi qui travaille sur l'amour depuis tellement
00:54:11longtemps, qui en parle tous les jours,
00:54:13ce que j'ai vraiment compris,
00:54:15c'est que le contraire de l'amour
00:54:17c'est la peur. Et je pense que
00:54:19c'est souvent par peur que les gens
00:54:21n'osent pas aimer
00:54:23et sont plutôt
00:54:25dans le rejet, en fait,
00:54:27de l'autre.
00:54:29Il faut être courageux pour aimer.
00:54:31Il faut aimer dans l'instant, le problème
00:54:33c'est encore une fois ce qu'on disait tout à l'heure, c'est la projection.
00:54:35C'est toujours projeté dans l'avenir. Mais non,
00:54:37l'amour c'est maintenant, c'est pas hier,
00:54:39c'est pas demain, c'est dans le présent.
00:54:41Faut le vivre dans le présent, c'est ce qu'il y a de plus difficile.
00:54:43Oui, je suis tout à fait d'accord.
00:54:45Vivre dans le présent.
00:54:47Et puis je reprendrai une phrase de Marc Véla,
00:54:49mon ami pianiste nomade,
00:54:51et il a une phrase extraordinaire,
00:54:53il dit
00:54:55« Souffrir plutôt que souffrir. »
00:54:57Et donc l'amour
00:54:59c'est le don, effectivement,
00:55:01Brigitte, c'est de ne pas avoir peur.
00:55:03C'est d'oser
00:55:05vivre, effectivement, l'instant.
00:55:07Et d'ailleurs Marc Véla,
00:55:09qui est le créateur de la fausse note,
00:55:11ça vous plairait, ça, c'est mon Bruxelles,
00:55:13parce qu'il part du principe qu'on fait tout à son.
00:55:15Oui, mais je le connais, il m'a fait jouer du piano.
00:55:17Je ne joue pas de piano, il a réussi à me faire jouer du piano.
00:55:19Ah oui, c'est vrai que vous le connaissez.
00:55:21C'est extraordinaire, la première fois,
00:55:23peut-être la dernière de ma vie,
00:55:25j'ai vraiment joué, et je ne sais pas jouer du piano,
00:55:27grâce à lui.
00:55:29Il sera également à ce festival
00:55:31Romand d'amour
00:55:33à Romand-sur-Isère, Marc Véla,
00:55:35donc ceux qu'il aime
00:55:37pourront également le rencontrer.
00:55:39Oui, mais c'est vrai
00:55:41qu'on est quand même
00:55:43tous un peu dominés par la peur,
00:55:45ça fait partie de notre...
00:55:47La condition humaine, encore une fois, c'est dans nos racines, dans nos gènes, la peur.
00:55:49Les colons avaient peur que le ciel leur tombe sur la tête.
00:55:51Et on n'aurait pas survécu
00:55:53si on n'avait pas eu peur,
00:55:55parce qu'au départ, à l'origine de l'humanité,
00:55:57je pense que ce n'était pas si simple.
00:55:59C'était moins simple
00:56:01qu'aujourd'hui d'arriver à vivre
00:56:03jusqu'à 90 ans.
00:56:05Mais après,
00:56:07une fois qu'on a compris ça,
00:56:09si on a peur de vivre,
00:56:11on ne vit pas.
00:56:13Si on a peur d'aimer,
00:56:15on n'aime pas.
00:56:17Certes, on ne va peut-être pas souffrir,
00:56:19mais on ne va pas être très heureux.
00:56:21À la peur,
00:56:23se connecte,
00:56:25dans le côté perturbatrice,
00:56:27la haine.
00:56:29Pour moi, effectivement,
00:56:31la peur est l'opposé de l'amour
00:56:33et nous entraîne à la haine,
00:56:35à l'inverse.
00:56:37C'est peut-être la colère
00:56:39qui se marie à la peur
00:56:41pour entraîner la haine.
00:56:43Les émotions de base,
00:56:45la peur et la colère.
00:56:47Cela étant dit,
00:56:49on sait très bien
00:56:51que lorsqu'on est face
00:56:53à une agression,
00:56:55certaines personnes vont avoir peur,
00:56:57d'autres vont agresser
00:56:59et les troisièmes vont se paralyser.
00:57:01La peur fait fuir.
00:57:03En tout cas,
00:57:05ce festival d'amour
00:57:07à Romand-sur-Isère,
00:57:09c'est à partir de demain,
00:57:11samedi, jusqu'au week-end d'après.
00:57:13Je suppose que ce n'est pas par hasard
00:57:15que ce sera aussi pendant
00:57:17la Saint-Valentin ?
00:57:19C'est un petit clin d'œil, Brigitte.
00:57:21La Saint-Valentin étant toujours
00:57:23le 14, c'était pour l'encadrer
00:57:25et pour élargir
00:57:27cette dimension
00:57:29d'amour à tous les êtres
00:57:31et sous toutes ses formes.
00:57:33Voilà aussi notre message.
00:57:35Qu'est-ce qui est prévu particulièrement
00:57:37pour la Saint-Valentin,
00:57:39Georges Perret ?
00:57:41À la Saint-Valentin,
00:57:43il y a quelques associations
00:57:45qui font des animations.
00:57:47L'une pour les célibataires
00:57:49et l'autre pour les couples.
00:57:51Quant à nous,
00:57:53nous avons plein d'animations
00:57:55pour les familles
00:57:57et les enfants.
00:57:59Un petit solo de clown
00:58:01ou un film d'amour
00:58:03au cinéma d'arrêt d'essai
00:58:05un récital poétique et musical
00:58:07ou encore des ateliers de danse
00:58:09des danses libres.
00:58:11Et puis enfin, ce concert de l'amitié
00:58:13à la Cité de la Musique
00:58:15le samedi soir,
00:58:17le samedi 15.
00:58:19Il y aura plein de festivités
00:58:21donc nous vous invitons
00:58:23toutes et tous
00:58:25à fêter la convivialité,
00:58:27la fraternité, la sororité.
00:58:29Très bien.
00:58:31Donc ce festival de l'amour
00:58:33c'est à partir de demain
00:58:35samedi 8 février.
00:58:37Vous insistiez beaucoup
00:58:39sur cette ville meurtrie.
00:58:41Vous voulez que ce soit
00:58:43une ville réjouie
00:58:45où il y aura beaucoup de joie
00:58:47parce que c'est ça aussi l'amour.
00:58:49On parlait tout à l'heure
00:58:51de l'âme qui nous fait briller.
00:58:53L'amour ça fait briller aussi.
00:58:55La joie ça illumine aussi.
00:58:57Et la joie c'est la vie.
00:58:59Absolument.
00:59:01Merci à toi Georges Perret
00:59:03d'avoir passé ce petit temps avec nous
00:59:05pour parler de ce festival
00:59:07qui a lieu dès demain
00:59:09à Romand-sur-Isère.
00:59:11C'est important
00:59:13Georges Perret
00:59:15parler justement de ce lien
00:59:17entre âme et amour.
00:59:19Ca vous paraît...
00:59:21Dieu est amour.
00:59:23C'est une réalité.
00:59:25L'amour c'est l'énergie
00:59:27la plus forte, la plus puissante
00:59:29qu'on puisse connaître
00:59:31qui nourrit un enfant, un individu.
00:59:33Quand on aime, on n'est pas malade.
00:59:35Le corps n'est pas malade.
00:59:37Le corps a des ressources incroyables.
00:59:39On n'est pas fatigué.
00:59:41On est plein d'énergie.
00:59:43Il n'y a pas plus beau ou plus fort que l'amour.
00:59:45Ca me fait penser à Carole Seddio
00:59:47qui disait un jour dans l'émission
00:59:49que le problème c'est qu'on confond
00:59:51la religion et le religieux.
00:59:53C'est-à-dire que la religion
00:59:55a utilisé
00:59:57tout ça pour en faire
00:59:59du pouvoir.
01:00:01On l'a vu
01:00:03avec la religion chrétienne.
01:00:05On le voit aujourd'hui avec la religion musulmane.
01:00:07Mieux diriger les gens.
01:00:09Oui, bien sûr, mieux les contrôler.
01:00:11Mais Victor Hugo,
01:00:13il a dit des choses magnifiques.
01:00:15Il a dit, je hais l'Eglise
01:00:17parce que je crois en Dieu.
01:00:19Simple.
01:00:21Oui, c'est assez juste.
01:00:23Oui, enfin bon.
01:00:25Encore une fois, dans les gens
01:00:27qui croient en un dieu,
01:00:29il y a des gens formidables.
01:00:33Je pense que c'est...
01:00:35Il y a des gens qui ont vraiment la foi.
01:00:37Mais c'est important
01:00:39de comprendre qu'en tant qu'être humain
01:00:41on a besoin
01:00:43de s'éveiller
01:00:45à quelque chose qui nous relie
01:00:47et qui s'appelle l'amour, bien sûr.
01:00:49Qui relie tous les êtres
01:00:51et tout ce qui vit sur Terre.
01:00:53Car on peut aimer un arbre,
01:00:55on peut aimer une fleur, on aime un animal.
01:00:57Vous le savez, Brigitte.
01:00:59Tout ça c'est notre lien d'amour
01:01:01et de joie et de vibration et de lumière.
01:01:03Sans amour, il n'y a pas de lumière.
01:01:05On va parler justement dans un instant
01:01:07de la nature, de l'animal
01:01:09avec un très joli roman
01:01:11de Agnès Leding
01:01:13qui est sorti aux éditions Alba Michel.
01:01:15La transition est toute trouvée.
01:01:17Et dans un instant également
01:01:19nous aurons notre sexoconseil du jour.
01:01:23Brigitte Lahaye, Sud Radio.
01:01:25Le sexoconseil.
01:01:27Eh bien c'est beau Bruxelles, nous allons parler
01:01:29de la sexualité humaine.
01:01:31Est-ce que l'âme s'y trouve ?
01:01:33Je ne sais pas.
01:01:35Elle peut être un peu partout.
01:01:37Elle est partout l'âme, on est d'accord.
01:01:39On va commencer par l'animal.
01:01:41L'animal, du moins le mammifère,
01:01:43il entre dans la sexualité par instinct.
01:01:45Il trouve sa satisfaction et son plaisir
01:01:47dans la régulation de ses besoins.
01:01:49Et en même temps, il sait vivre
01:01:51et se sentir frustré
01:01:53s'il n'a pas accès
01:01:55à ce qu'il a envie.
01:01:57Les animaux sont finalement
01:01:59dans l'ici et maintenant.
01:02:01Ce n'est pas compliqué pour eux.
01:02:03Alors à la fois, on n'a pas envie
01:02:05d'être un animal.
01:02:07Oui mais on a quand même un reptilien
01:02:09au fond de nous.
01:02:11L'homme va passer par différents stades.
01:02:13Tout d'abord, il va devoir
01:02:15s'apprivoiser son corps.
01:02:17C'est déjà une sacrée aventure.
01:02:19Surtout qu'on sait à quel point
01:02:21au moment de la puberté,
01:02:23c'est très compliqué de sortir du rôle d'enfant
01:02:25pour passer au rôle d'adulte.
01:02:27C'est déjà très compliqué.
01:02:29Ensuite, il va découvrir
01:02:31le plaisir à travers son histoire
01:02:33corporelle, psychique
01:02:35et grâce à sa relation à l'autre.
01:02:37Il peut y avoir de la peur, de la fascination,
01:02:39un débordement
01:02:41de pulsions.
01:02:43Tout ça, c'est compliqué aussi.
01:02:45Ce sont les hormones qui gouvernent à ce moment-là.
01:02:47Au moment de la puberté,
01:02:49oui.
01:02:51Après, on arrive
01:02:53un peu mieux à gérer tout ça.
01:02:55L'humain va vivre
01:02:57sa sexualité par identification
01:02:59à différents modèles.
01:03:01Il faut bien comprendre ça aussi.
01:03:03Suivant sa culture,
01:03:05ses parents, les gens qu'il rencontre.
01:03:07Ensuite,
01:03:09il va falloir se libérer
01:03:11de ses inhibitions ou réguler ses excès.
01:03:13C'est-à-dire que
01:03:15soit on va être un peu coincé, soit on va être
01:03:17un peu trop pulsionnel.
01:03:19On voit bien que la sexualité humaine
01:03:21n'est en aucun cas naturelle.
01:03:23Quand on voit tous les stades
01:03:25qui vont faire qu'on va être un être sexué
01:03:27épanoui,
01:03:29il y a du boulot.
01:03:31C'est ça qu'il faut comprendre.
01:03:33C'est à chacun de
01:03:35se libérer et de ne pas se laisser enfermer
01:03:37dans une sexualité qui ne lui convient pas.
01:03:39Moi, si votre sexualité vous convient,
01:03:41si vous êtes dominateur
01:03:43ou esclave ou libertin
01:03:45ou asexué,
01:03:47moi, je ne vois aucun inconvénient.
01:03:49C'est votre sexualité, c'est votre droit le plus strict.
01:03:51Mais si ça ne vous convient pas,
01:03:53si vous n'êtes pas heureux,
01:03:55il faut aller travailler, voir
01:03:57quel besoin sexuel n'est pas
01:03:59satisfait, pourquoi vous êtes parti dans
01:04:01cette sexualité-là qui, a priori,
01:04:03ne vous rend pas heureux.
01:04:05Il y a du boulot, mais c'est possible.
01:04:07Vous le réalisez ?
01:04:09Oui, parce que si on ne vit pas pleinement
01:04:11dans une sexualité correspondant
01:04:13à notre personnalité, on est en conflit.
01:04:15Et le conflit, on le disait tout à l'heure,
01:04:17il entraîne la maladie. De toute façon,
01:04:19à un moment donné, ça va mal se passer.
01:04:21Donc, évitons d'en arriver là
01:04:23et essayons de vivre ce qu'on est.
01:04:25La sexualité, c'est le reflet aussi
01:04:27de toute notre éducation et d'un héritage génétique
01:04:29et culturel.
01:04:31Aujourd'hui, on ne sait plus très bien
01:04:33où on va. On vit une période quand même
01:04:35étonnante. On transforme
01:04:37les individus, on change les sexes,
01:04:39on repère, on donne des hormones.
01:04:41Ça part dans tous les sens.
01:04:43Sans éthique, je le précise, car je suis
01:04:45confronté en tant que thérapeute à ce problème.
01:04:47Les médecins n'ont pas d'éthique.
01:04:49C'est un autre sujet.
01:04:51C'est le même.
01:04:53En tout cas, on va parler
01:04:55de ce roman que j'ai
01:04:57adoré, Répondre à la nuit.
01:04:59C'est aux éditions Alba Michel.
01:05:01Agnès Ledic, on vous connaît bien.
01:05:03Vous êtes une autrice à succès maintenant.
01:05:05Bonjour.
01:05:07Bravo, je vous avais reçu pour
01:05:09votre premier livre.
01:05:11Il y a déjà une bonne dizaine d'années.
01:05:13Et là, vous nous revenez
01:05:15avec un roman.
01:05:17J'ai vraiment aimé ce roman pour plusieurs
01:05:19raisons. D'abord parce que ça parle
01:05:21de la nature, ça parle des animaux,
01:05:23ça parle de gens qui
01:05:25vont pas très bien, mais qui vont bien
01:05:27grâce justement à ce
01:05:29rapport à la nature et à la vie.
01:05:31La vie, tout simplement.
01:05:33Et puis en même temps, il y a une petite
01:05:35intrigue policière.
01:05:37Il y a
01:05:39quelque chose qui nous emporte.
01:05:41Et donc, bravo.
01:05:43Ça s'appelle Répondre à la nuit.
01:05:45Le titre,
01:05:47il est
01:05:49intéressant parce que oui, c'est
01:05:51répondre à la face sombre peut-être
01:05:53de nous-mêmes. Exactement.
01:05:55Quand je cherche un titre,
01:05:57je suis dans une phase un petit peu compliquée.
01:05:59Tout d'un coup, il y a quelque chose qui me vient, soit j'entends
01:06:01quelque chose. Et là, c'est une chanson
01:06:03en anglais, Until the Night,
01:06:05d'Amy Simon. Et je me suis dit, c'est ce titre-là
01:06:07qu'il faut que je prenne parce que c'est
01:06:09à la fois répondre à la nuit sauvage
01:06:11dans la forêt, puisque la scène d'ouverture avec
01:06:13Thémis, elle écoute le brame du cerf.
01:06:15On parlait de sexualité, là.
01:06:17Le brame du cerf.
01:06:19Et en même temps, c'est répondre à la nuit
01:06:21humaine, en quelque sorte
01:06:23à l'obscurité
01:06:25et l'obscurantisme vers lequel
01:06:27je trouve qu'on plonge dangereusement.
01:06:29Oui, oui. Il y a aussi
01:06:31une magnifique relation
01:06:33d'amour très charnelle.
01:06:35Il y a une phrase que j'ai trouvée très belle
01:06:37dès le début. Alors, on ne sait pas du tout
01:06:39quels sont ces deux amants qui se
01:06:41retrouvent au début, donc il y a du suspense.
01:06:43Il était trop tard, je t'avais
01:06:45goûté. Et c'est un homme
01:06:47qui dit ça. Je trouve ça
01:06:49magnifique. Parce que ça montre bien
01:06:51comment, dans
01:06:53une relation intense, passionnelle,
01:06:55charnelle, c'est nos sens
01:06:57qui nous emportent. Et là, ils n'ont pas le choix.
01:06:59Ils le disent à plusieurs moments dans l'histoire.
01:07:01Ils essayent
01:07:03l'un et l'autre, pour des raisons différentes.
01:07:05Ils essayent de se raisonner.
01:07:07Et en fait, c'est le corps,
01:07:09c'est la chimie du corps qui fait qu'ils
01:07:11ne peuvent pas faire autrement que d'aller l'un vers
01:07:13l'autre. Le premier sens
01:07:15développé chez les enfants,
01:07:17ou le foetus même, c'est la bouche.
01:07:19C'est le goût. C'est le goût. Voilà.
01:07:21Je rejoins ce que vous dites.
01:07:23Et l'importance du goût, c'est pour ça
01:07:25que l'enfant porte tout à sa bouche. C'est son premier
01:07:27sens de toucher du monde extérieur.
01:07:29Et dans le lème internel, il y a le même goût que dans
01:07:31le liquide amniotique.
01:07:33C'est ce qui le pousse à aller vers le sein
01:07:35et vers le lème internel, parce qu'il retrouve
01:07:37le cocoon du liquide amniotique.
01:07:39C'est vrai que vous étiez sage-femme.
01:07:41C'est pour ça que j'insiste.
01:07:45Dans cet ouvrage, il y a
01:07:47le cerf,
01:07:49qui joue
01:07:51un rôle important,
01:07:53et qui malheureusement va être tué
01:07:55par un vilain chasseur
01:07:57qui a beaucoup de pouvoir.
01:07:59Vous racontez aussi,
01:08:01dans ce livre, je crois,
01:08:03ça a été aussi une de vos motivations,
01:08:05il me semble, de montrer à quel point
01:08:07il y a des hommes de pouvoir
01:08:09et qui sont inatteignables.
01:08:11Oui, inatteignables, et qui font les choses en toute impunité,
01:08:13et qui fondent
01:08:15sur des proies. Alors là, c'est
01:08:17en plus un chasseur, mais il a des proies
01:08:19à la fois dans la forêt et
01:08:21auprès des femmes.
01:08:23Et parce qu'il a de l'argent,
01:08:25il a du pouvoir politique, et donc
01:08:27il se croit tout permis.
01:08:29Est-ce qu'il y a un petit peu
01:08:31d'envie de parler d'écologie
01:08:33dans ce roman ?
01:08:35Un petit peu beaucoup !
01:08:37Ah oui, un petit peu beaucoup, c'est un sujet
01:08:39qui me tient
01:08:41énormément à cœur, qui m'inquiète beaucoup.
01:08:45On vit en lisière de forêt,
01:08:47on a une ferme avec des chèvres,
01:08:49un potager,
01:08:51des petits fruits, et on le voit au quotidien
01:08:53ce dérèglement climatique.
01:08:55En particulier
01:08:57l'extinction de masse
01:08:59de la biodiversité, les insectes,
01:09:01les oiseaux, etc.
01:09:03Et je trouve que
01:09:05il n'y a pas suffisamment de réactions
01:09:07de la part de l'humanité tout entière
01:09:09sur ce qui est en train de se passer et qui est très grave.
01:09:11Donc j'avais envie d'en parler
01:09:13de façon...
01:09:15À travers le roman, je crois qu'on en avait déjà parlé,
01:09:17mais le roman permet
01:09:19d'éveiller des consciences
01:09:21l'air de rien en lisant l'histoire.
01:09:23Et voilà, donc je voulais
01:09:25vraiment essayer de prendre les lectrices
01:09:27et les lecteurs et de leur parler
01:09:29de ce sujet-là.
01:09:31Oui, parce qu'on s'attache, dans un roman,
01:09:33au personnage, évidemment,
01:09:35et ce qu'ils disent
01:09:37fait écho à nous, bien sûr.
01:09:39Oui, je suis tout à fait d'accord avec vous.
01:09:41Il y a un manque de conscience inouï
01:09:43sur le problème de l'environnement.
01:09:45Quand on entend que
01:09:47le premier souci des Français, c'est le pouvoir d'achat,
01:09:49c'est lamentable.
01:09:51Le premier souci, ça devrait être ça, justement.
01:09:53C'est notre environnement, qu'est-ce qu'on va faire ?
01:09:55Qu'est-ce qu'on va vivre ? Où nos enfants vont vivre ?
01:09:57Avec toutes ces espèces qui disparaissent chaque jour.
01:09:59C'est incroyable, le manque de conscience
01:10:01à ce sujet.
01:10:03Alors, j'écoutais Albert Mokéber qui parlait
01:10:05de dissonance cognitive, et donc c'est quelque chose
01:10:07qui se passe. Pourquoi l'humanité ne réagit pas ?
01:10:09C'est parce qu'il y a un problème de dissonance cognitive.
01:10:11Donc on évacue
01:10:13cette dissonance cognitive d'une manière ou d'une autre.
01:10:15Et là, c'est soit
01:10:17par le déni,
01:10:19soit la relativité
01:10:21de la gravité.
01:10:23Est-ce que vous ne croyez pas que c'est tout simplement
01:10:25parce qu'on a fait de l'écologie
01:10:27quelque chose de politique, alors que ça concerne
01:10:29tout le monde ? Bien sûr, ça devrait être complètement
01:10:31transversal. Et à partir du moment
01:10:33où c'est devenu politique,
01:10:35c'est devenu
01:10:37quelque chose qui n'est plus...
01:10:39Surtout, on s'en remet à un parti,
01:10:41on dit que c'est eux qui doivent s'en occuper. Non,
01:10:43c'est pas vrai. Tout le monde doit s'occuper d'eux.
01:10:45On parlait de l'engagement tout à l'heure.
01:10:47Il n'y a pas d'engagement, je veux dire,
01:10:49au niveau du plus grand nombre.
01:10:51L'engagement, il doit être personnel, individuel.
01:10:53Et là, actuellement,
01:10:55s'il y a un parti, c'est eux qui s'en occupent.
01:10:57Moi, je n'ai pas à m'en occuper.
01:10:59C'est encore un désengagement.
01:11:01Revenons au roman « Répondre à la nuit ».
01:11:03Il y a autre chose aussi qui m'a beaucoup touchée
01:11:05parce que je trouve que c'est assez juste, Agnès Ledig.
01:11:07À un moment donné,
01:11:09il y a toute une conversation
01:11:11entre chasseurs.
01:11:13Moi, qui vis aussi beaucoup à la campagne,
01:11:15il y a des chasseurs.
01:11:17C'est vrai que
01:11:19la chasse est nécessaire
01:11:21et il y a des bons et des mauvais chasseurs.
01:11:23Ce n'est pas tout blanc ou tout noir.
01:11:25Il faut nuancer.
01:11:27Oui, tout à fait. Nous aussi, on est confrontés
01:11:29en étant les airs de forêt. On est aussi
01:11:31confrontés au problème du gibier
01:11:33qui vient les embellir, qui vient nous retourner
01:11:35l'opérer, etc. Et en fait,
01:11:37pour l'instant, on a besoin des chasseurs
01:11:39parce qu'on a beaucoup moins de prédateurs.
01:11:41Et je pense
01:11:43qu'on aurait moyen,
01:11:45s'il y avait une communication possible
01:11:47entre les uns et les autres, on aurait moyen de cohabiter
01:11:49tous ensemble. Sauf que
01:11:51on est dans une société qui est
01:11:53de plus en plus polarisée.
01:11:55Soit on est pour, soit on est contre. Il n'y a plus de milieu
01:11:57où il y a
01:11:59un lieu d'échange possible.
01:12:01Et j'avais
01:12:03vraiment envie
01:12:05de ne pas être
01:12:07mannequin dans mes personnages.
01:12:09Donc je ne suis ni pour ni contre.
01:12:11Moi, je n'aime pas la chasse. Je ne suis pas du tout chasseuse.
01:12:13Mais je
01:12:15communique avec des chasseurs du village
01:12:17qui nous informent de où ils sont
01:12:19ce week-end-là pour que nous, on aille se promener
01:12:21de l'autre côté.
01:12:23Et la communication
01:12:25permet la cohabitation.
01:12:27Et je trouve qu'on en manque.
01:12:29Donc si ça peut un petit peu
01:12:31ouvrir le débat sur ce sujet-là...
01:12:33Je ne suis pas chasseur.
01:12:35Je ne suis pas chasseur. Je n'aime pas la chasse.
01:12:37Mais j'aime bien le sanglier.
01:12:39C'est bon.
01:12:41C'est un problème écologique aussi.
01:12:43Ce que vous dites aussi,
01:12:45le tout, c'est de tuer proprement.
01:12:47Ce n'est pas de tirer à tout va,
01:12:49à blesser un animal qui va souffrir.
01:12:51C'est de le tuer proprement.
01:12:53Et donc ne tirer que quand on est sûr de tuer.
01:12:55Ça devrait être ça,
01:12:57le chasseur.
01:12:59En tout cas, c'est un roman qui parle aussi de
01:13:01chamanes. C'est un roman qui parle
01:13:03du tatouage. Ça aussi, c'est un phénomène
01:13:05de société intéressant,
01:13:07le tatouage. Je suppose que ce n'est pas par hasard
01:13:09que votre héroïne est
01:13:11tatouée de partout, pratiquement.
01:13:13Oui, c'est une façon de...
01:13:15Je le dis à un moment donné,
01:13:17les corps tatoués, c'est des tableaux
01:13:19qui racontent l'histoire
01:13:21des personnes. La vie de la personne.
01:13:23La vie de la personne, oui.
01:13:25Moi-même, j'ai des tatouages plutôt végétaux.
01:13:27Des fleurs.
01:13:29Vous me surprenez.
01:13:31Mais c'est un sujet intéressant
01:13:33parce que
01:13:35quand on commence à se tatouer,
01:13:37on a envie de faire un autre tatouage
01:13:39et encore un autre et encore un autre.
01:13:41Et puis chaque tatouage appartient à la personne.
01:13:43Il n'y a pas deux tatouages
01:13:45pareils.
01:13:47J'avais envie de creuser ça.
01:13:49Et puis à un moment donné, pour ce vieux cerf
01:13:51où elle est très affectée
01:13:53qu'il ait été abattu,
01:13:55elle garde une trace.
01:13:57Elle se tatoue
01:13:59les bois du cerf,
01:14:01la forme des bois.
01:14:05Ma fille, on avait un cheval,
01:14:07on a dû le vendre.
01:14:09J'ai vu qu'elle avait dessiné
01:14:11la tâche blanche
01:14:13sur la tête de ce cheval
01:14:15et elle aimerait un jour se le faire tatouer
01:14:17quand elle sera majeure.
01:14:19Sur sa tête ? Non, quand même pas.
01:14:21Mais ouais, sur le poignet.
01:14:23C'est une façon de garder un souvenir.
01:14:25Est-ce que
01:14:27c'est pourquoi
01:14:29les tatoués ont envie de rajouter ?
01:14:31C'est quoi cette boulimie de tatouage ?
01:14:33Je ne sais pas trop.
01:14:35Je ne sais pas l'explication.
01:14:37Je pense qu'il y a l'explication psychologique derrière.
01:14:39Je ne sais pas trop.
01:14:41Je sais qu'à la fin, les gens très tatoués
01:14:43ne voient plus que les zones non tatouées.
01:14:45C'est ce que vous dites.
01:14:47En se disant, il y a encore une place là.
01:14:49C'est sans doute remplir du vide,
01:14:51une fois de plus.
01:14:53On en est tous là.
01:14:55On est tous en train de remplir du vide
01:14:57parce que notre âme n'est pas assez éveillée.
01:14:59En tout cas, c'est un roman formidable.
01:15:01J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
01:15:03Ça s'appelle
01:15:05Répondre à la nuit, c'est aux éditions.
01:15:07Albin Michel, merci beaucoup.
01:15:09Agnès Ledig, merci.
01:15:11On fait une petite pause et on va retrouver notre âme.
01:15:13J'espère.
01:15:1514h16,
01:15:17Brigitte Laé, Sud Radio.
01:15:19Seymour Bruxelles est avec nous.
01:15:21Il voulait que nous abordions la question
01:15:23de l'âme.
01:15:25C'est Béatrice qui est avec nous et qui va conclure
01:15:27nous dire ce que c'est que l'âme.
01:15:29Bonjour Béatrice.
01:15:31Bonjour.
01:15:37Allez-y, on vous écoute.
01:15:39Qu'est-ce que vous nous dites ?
01:15:41Je reprendrai
01:15:43une définition de Jung
01:15:45qui disait l'âme est ce qui anime
01:15:47l'individu.
01:15:49Oui, c'est vrai qu'il avait dit ça, Jung.
01:15:51C'est l'énergie de vie
01:15:53qui anime l'individu.
01:15:55Voilà.
01:15:57Je suis pratiquante
01:15:59de yoga et c'est ce que l'on
01:16:01recherche à faire.
01:16:03Unir le corps,
01:16:05l'esprit et l'âme.
01:16:07A retrouver cette unité
01:16:09en nous.
01:16:11Oui, c'est intéressant
01:16:13parce que dans le yoga, évidemment, la respiration
01:16:15joue son rôle.
01:16:17Et peut-être qu'on ne l'a pas dit
01:16:19depuis le début.
01:16:21Peut-être qu'en respirant vraiment
01:16:23et en étant conscient de sa respiration,
01:16:25on éveille un peu son âme, non ?
01:16:27On passe sur un niveau vibratoire
01:16:29supérieur. La cohérence cardiaque
01:16:31dont on parle de plus en plus,
01:16:33il serait temps,
01:16:35nous permet de réactiver,
01:16:37d'équilibrer le cerveau-cœur
01:16:39avec l'encéphale
01:16:41et de se mettre sur un ton
01:16:43vibratoire plus élevé.
01:16:45Donc un lien plus
01:16:47proche de son âme.
01:16:49Je pense aussi
01:16:51qu'il y a une question de vibration,
01:16:53de conscience.
01:16:55Souvent, on aligne aussi
01:16:57la conscience
01:16:59et d'élévation
01:17:01vibratoire, je crois.
01:17:03Et la conscience du corps,
01:17:05vous travaillez sur la conscience du corps
01:17:07avec le yoga, évidemment, mais d'autres techniques
01:17:09nous amènent, puisque corps et âme,
01:17:11c'est la même chose.
01:17:13Tout est lié. Plus j'ai conscience de mon corps
01:17:15et plus j'ai conscience de mon âme, c'est ce que je veux dire.
01:17:17Oui.
01:17:19Je suis
01:17:21catholique et c'est vrai
01:17:23que pendant longtemps, quand on regarde
01:17:25les définitions de l'âme,
01:17:27le corps était quand même séparé
01:17:29de l'âme.
01:17:31Et en théologie,
01:17:33récemment j'ai pu participer
01:17:35à des féminaires,
01:17:37ils considèrent quand même
01:17:39maintenant, les catholiques,
01:17:41qu'ils ont conscience que
01:17:43tout est lié,
01:17:45que le corps est en action avec l'âme.
01:17:47Ce qui n'était pas le cas quand même
01:17:49au début du siècle, vers 1900.
01:17:51Oui, mais
01:17:53je ne sais pas, je pense que c'était
01:17:55une manière aussi
01:17:57de dominer
01:17:59l'être humain,
01:18:01le pratiquant,
01:18:03en lui faisant croire
01:18:05que le corps n'était rien.
01:18:07C'était une façon
01:18:09de l'empêcher d'être
01:18:11dans son corps, dans son plaisir.
01:18:13C'est la notion de plaisir
01:18:15qui était rayée de la carte
01:18:17de l'église catholique.
01:18:19Pas de plaisir, surtout pas.
01:18:21Et donc le plaisir passant par le corps,
01:18:23c'était vraiment
01:18:25très mal vu.
01:18:27Et quand on voit que la nomenclature
01:18:29et qu'en anatomie, on apprend que les nerfs
01:18:31qui passent par le sacrum s'appellent les nerfs honteux,
01:18:33c'est quand même grave.
01:18:35C'est représentatif.
01:18:37Tout à fait.
01:18:39Comme dit la Kundalini,
01:18:41le serpent levé dans le bassin,
01:18:43dans le sacrum, vous vous rendez compte,
01:18:45il est levé
01:18:47autour des nerfs honteux,
01:18:49c'est grave.
01:18:51C'est vrai qu'il y a une autre approche
01:18:53qui est beaucoup plus...
01:18:57qui élève vraiment...
01:18:59Qui élève la conscience, le niveau de conscience,
01:19:01le niveau vibratoire, donc le niveau de conscience.
01:19:03Voilà.
01:19:05Comment vous expliquez, Béatrice,
01:19:07que dans les pratiquants
01:19:09qui font du yoga, il y a beaucoup plus
01:19:11de femmes que d'hommes ?
01:19:15Je ne sais pas mieux expliquer.
01:19:17Je ne sais pas,
01:19:19c'est une question que je me pose,
01:19:21parce que c'est
01:19:23une pratique qui, en effet,
01:19:27permet d'éveiller l'âme,
01:19:29donc il n'y a pas de raison qu'il y ait plus de femmes que d'hommes.
01:19:33C'est un fait, un constat.
01:19:35Tout à fait,
01:19:37mais parce que ce n'est pas assez violent pour les hommes,
01:19:39il faut que ça cogne.
01:19:41L'homme, ce n'est pas un sport,
01:19:43si ce n'est pas apparenté
01:19:45à un sport...
01:19:47Ils vont plutôt aller vers les arts martiaux,
01:19:49qui sont quelque part comme le yoga.
01:19:51C'est peut-être tout simplement
01:19:53une orientation différente,
01:19:55mais les arts martiaux,
01:19:57c'est aussi une élévation de son âme.
01:19:59Moi, j'ai pratiqué pendant 15 ans l'aïkido,
01:20:01je peux vous dire que c'est au-delà d'un art martial.
01:20:03Enfin, c'est un art martial, mais c'est surtout une philosophie.
01:20:05Une philosophie de vie,
01:20:07c'est une école de vie.
01:20:09D'abord, Maitre Oshiba, le fondateur,
01:20:11l'appelait l'art de la paix, et non pas l'art de la guerre.
01:20:13C'est vraiment une élévation de l'âme,
01:20:15l'aïkido, en tout cas,
01:20:17que je connais plus que les autres arts martiaux.
01:20:19Après, il y a une certaine croyance
01:20:21que quand on pratique
01:20:23du yoga,
01:20:29certains hommes
01:20:31ont l'impression de ne pas travailler
01:20:33leur corps.
01:20:35Quand on fait
01:20:37deux heures de yoga,
01:20:39ça travaille les muscles en profondeur.
01:20:43Il y a cette connotation.
01:20:45Sans doute.
01:20:47En tout cas,
01:20:49j'en ai fait un peu.
01:20:51Pas beaucoup, c'est vrai, mais j'en ai fait un peu.
01:20:53C'est quand même
01:20:55très, très...
01:20:57C'est vraiment une relation à son corps extraordinaire.
01:20:59C'est vrai.
01:21:01Comment ça réveille des émotions
01:21:03enfouies aussi ?
01:21:05C'est assez étonnant.
01:21:07Ça travaille à différents niveaux.
01:21:13Ça peut être
01:21:15la conception.
01:21:17On réveille des choses, effectivement.
01:21:21On peut se mettre à pleurer, tout d'un coup,
01:21:23parce que ça touche quelque chose.
01:21:25On peut avoir
01:21:27des grands estages,
01:21:29comme certains ont pu avoir.
01:21:33C'est très montagneux.
01:21:37Ce n'est pas aussi tranquille et calme
01:21:39qu'on pourrait le croire.
01:21:41Merci, Béatrice, d'avoir conclu
01:21:43sur ça avec nous.
01:21:45Merci à vous. C'est Mont-Bruxelles.
01:21:49On va essayer,
01:21:51pendant ces deux heures,
01:21:53d'aider chacun
01:21:55à être...
01:21:57En conscience.
01:21:59En son âme et conscience, pour reprendre
01:22:01le terme dont j'avais parlé
01:22:03en début d'émission.
01:22:05Merci, c'est Mont-Bruxelles.
01:22:07Vous êtes auteur de plusieurs livres, on l'a dit.
01:22:09Vous avez envie, plutôt,
01:22:11qu'on parle du dernier ?
01:22:13L'énergie, une force de guérison, oui.
01:22:15Chètre Daniel, également.
01:22:17Merci beaucoup.
01:22:19Tout de suite, vous retrouvez Alexandre Delovane.
01:22:21On sera lundi
01:22:23avec Elisabeth Caboche
01:22:25et Anne de Monterlot.
01:22:27On va parler de la honte
01:22:29qui est plus un sentiment,
01:22:31un ressenti,
01:22:33plus exactement qu'une émotion,
01:22:35mais qui est certainement très intéressante
01:22:37à décoder. On en parle lundi.

Recommandations