Manuel Bompard, coordinateur national LFI, est l'invité de BFM Politique ce dimanche 2 février
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00:00Manuel Bompard, c'était l'une des images de ces derniers jours, regardez la tombe de Jean-Marie Le Pen qui a été dégradée à coups de masse, justement, comment vous réagissez à ces images ?
00:12Évidemment, je ne peux pas être d'accord avec l'idée qu'on aille profaner une tombe, c'est une évidence et donc ce n'est pas normal de faire ça.
00:19Vous condamnez cela ?
00:21Évidemment, et de la même manière d'ailleurs, puisque on parle de tombes profanées, que j'ai vu ces derniers jours que le monument avec des tombes des soldats tirailleurs sénégalais avait été profané et je trouve bizarre d'ailleurs que ça n'ait pas suscité la même indignation.
00:36Le président de la République a lui-même réagi.
00:38Pour ma part, en tout cas, je suis aussi indigné par cette profanation. Pour le reste, quand j'entends des dirigeants du Rassemblement National multiplier les prises de parole sur les plateaux de télévision en disant qu'il faut respecter les morts, je me rappelle des propos de Jean-Marie Le Pen quand un jeune colère d'affiche à Marseille qui s'appelait Ibrahim Ali a été tué par des militants du Rassemblement National.
01:02Et à l'époque, Jean-Marie Le Pen avait eu cette formule et il avait dit que cette mort nous interroge, nous pose une question, c'est pourquoi il y a-t-il autant de comoriens à Marseille.
01:09Moi, personnellement, je ne l'ai pas oublié. Vous voyez ?
01:11Mais vous ?
01:12Le respect pour les morts, ça ne peut pas être à géométrie variable.