«Combien d'agressions au couteau en France l'an dernier ? On ne sait pas, on ne veut pas savoir», déplore Vincent Hervouët sur CNEWS
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00:00– Il n'y en a pas, démission des pères et démission des mères aussi,
00:03M-E, accent grave, et il y a aussi le fait qu'il y a une espèce de mode,
00:09il y a un tribalisme si vous voulez, une grégorisation des gens,
00:13des jeunes, ils aiment ça, être entre eux, donc ça s'appelle des bandes,
00:17on peut appeler ça aussi des gangs, ce sera peut-être plus frappant
00:20si vous voulez, il n'y a pas de solution, je ne vois pas ce qu'on peut faire.
00:24– Et pourquoi vous disiez s'il n'y a pas de solution ?
00:26– Non, dans les médias, non, quand on vous dit, j'ai été frappé par une chose,
00:32le journaliste parlait de phénomène, qu'est-ce que ça veut dire ?
00:36Phénomène enregistré, je n'ai jamais vu cette façon de parler,
00:40il veut dire incident, agression, vous voyez ce que je veux dire ou pas ?
00:44– Oui, j'entends.
00:45– Je suis étonné par ce mot, c'est la première fois que je vois ça.
00:47– Non mais, il y a la volonté de ne pas savoir de toute façon,
00:51par exemple Valérie Boyer avait déposé au Sénat un texte,
00:54une question au gouvernement pour réclamer un chiffre simple,
00:59combien d'agressions au couteau en France l'an dernier ?
01:03Eh bien c'est un chiffre qui n'existe pas, il n'y a pas de recensement,
01:06on ne veut pas savoir, il y en a plus, combien ?
01:09Bof, on ne sait pas, vous avez des statistiques qui donnent une vague idée,
01:13nombre de morts, nombre de blessés à Paris, en fait vous ne savez pas,
01:16en réalité tous les professionnels vous disent que c'est une hausse, absolument mais…
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