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Transcription
00:00Aujourd'hui, il faut bien comprendre qu'il y a un budget.
00:02Il faut qu'ils arrêtent de nous dire ça.
00:04Il y a une loi spéciale qui a été votée.
00:05Elle permet de dupliquer les budgets de 2024 cette année.
00:08Il y a un pays qui fait ça depuis trois ans.
00:10Elle est très restrictive, cette loi spéciale.
00:13Non, elle est très restrictive parce que le gouvernement l'a voulu ainsi.
00:15Le gouvernement a choisi
00:17d'avoir la vision la plus restrictive du budget.
00:20Je vous donne un exemple, ça a fait la une de l'actualité hier.
00:23Les emplois de services civiques.
00:24Les communes nous disent qu'on n'a pas de visibilité,
00:27qu'on ne sait pas, etc.
00:28C'est le gouvernement qui a décidé
00:30de ne pas prendre les subventions votées en 2024,
00:32qui existaient, la ministre le reconnaît,
00:34et de les dupliquer en 2025.
00:35C'est un choix qu'ils ont fait pour après nous dire
00:38qu'il n'y a pas de budget, c'est une carte sociale.
00:39Ce serait d'un cynisme incroyable
00:41de décider de couper les crédits pour dire ensuite...
00:43Je vous rappelle que c'est les mêmes qui nous expliquaient
00:45qu'avant la première censure, si on la votait,
00:47les fonctionnaires n'allaient plus être payés
00:49et les cartes vitales n'allaient plus fonctionner.
00:51Vous avez vu que tout ça n'a pas existé.
00:52Il n'y a pas eu de puits au travail sur le pays.
00:55Là, c'est la même chose qu'on nous fait.
00:56La seule différence, c'est que cette fois-ci,
00:57il y a des opposants, je pense aux participes à l'I.S.,
01:00je pense à des gens comme M. Bardella,
01:01qui, pour avoir le prétexte de ne pas voter la censure,
01:05abondent à ce récit, et c'est un faux récit.
01:08Il y a un budget que les gens ne s'inquiètent pas.
01:10Que les gens ne s'inquiètent pas,
01:11mais ceux qui nous regardent et nous écoutent ce matin,
01:13M. Coquerel, est-ce que vous pouvez leur dire,
01:15les yeux dans les yeux,
01:16qu'il n'y aura pas d'augmentation d'impôts
01:19si le budget ne part pas ?
01:20Alors là, une chose facile...
01:21Pas d'augmentation d'impôts.
01:22Vous avez cité Charles de Courson.
01:25D'accord ?
01:26A tous les deux, on a fait une proposition au gouvernement
01:28en décembre.
01:29On leur a dit, écoutez, il y a des mesures
01:30qui font l'unanimité au Sénat et la majorité.
01:33On fait passer une loi d'urgence,
01:35par exemple, sur cette histoire d'indexation
01:38des barèmes d'impôts, et puis, voilà, ça passe,
01:40comme ça, on arrête d'inquiéter les gens pour rien,
01:43puis après, on discute du budget.
01:44Voilà, ça, c'est toujours possible.
01:45Si aujourd'hui, le budget a été censuré,
01:47le gouvernement, demain,
01:48peut très bien faire passer cette loi d'urgence,
01:50ça s'appelle le DDOF,
01:51je ne vous embête pas avec les acronymes,
01:53et faire en sorte qu'en quatre jours,
01:55c'est voté à l'Assemblée,
01:56puisque nous sommes tous d'accord.
01:58Donc, qu'ils arrêtent de faire peur.
01:59C'est eux qui organisent le sabotage
02:01de leur propre budget pour inquiéter
02:03et pour faire en sorte qu'on se dit
02:05qu'il vaut mieux un mauvais budget
02:06que pas de budget du tout.
02:07Mais c'est un faux choix.

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