Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré ce mardi 4 février être prêt à des négociations directes avec son homologue russe Vladimir Poutine et d'autres dirigeants pour tenter de mettre fin à la guerre lancée par la Russie.
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00:00On va aller avec vous au tableau, Général Pélistrandi, pour faire le point sur la situation, donc, sur le terrain, on en est où ?
00:07C'est les Russes, là, pour l'instant, qui ont l'avantage, depuis des mois, d'ailleurs, et qui grignotent de plus en plus de terrain.
00:13— Alors comme l'a dit Patrick, oui, ils grignotent, vous voyez, cette partie en rouge, ils grignotent là où il y a ces flèches-là,
00:19donc 400 quelques kilomètres carrés, donc, le mois dernier. C'est un petit peu ralenti. Mais néanmoins, voilà, il y a ce grignotage
00:28vers, donc, le cœur du Donbass. Et puis vous voyez, là où il y a toutes ces étoiles, ce sont des bombardements. C'est-à-dire que ce sont...
00:35Derrière, il y a des pertes civiles, des infrastructures qui sont détruites. D'ailleurs, le directeur de l'Agence internationale
00:42pour l'énergie atomique était encore cette semaine à Kiev et critique ces frappes parce qu'elles mettent en péril, bien sûr,
00:48notamment la production des centrales nucléaires qui sont plutôt dans l'ouest du pays.
00:53— L'objectif de Vladimir Poutine, maintenant, c'est quoi ? Qu'est-ce qu'il cherche à obtenir de plus, là ?
00:58— Ce qu'il cherche... En fait, il y a deux choses. Sur le plan tactique, c'est continuer à progresser, on va dire, vers l'ouest.
01:04Et puis surtout, en quelque sorte, imposer l'idée que l'Ukraine a perdue, ce qui n'est pas le cas. L'Ukraine n'a pas perdue.
01:13Mais l'Ukraine est en position difficile, comme l'a rappelé Patrick. C'est ça, toute la difficulté. Mais il veut apparaître comme celui qui a gagné.
01:21Et puis tout ce qui est en rouge doit redeux. C'est occupé par les Russes. Et donc c'est la Russie de demain.
01:28Et donc ça veut dire qu'il veut être en position de force dans des négociations. C'est la raison pour laquelle il veut négocier
01:34qu'avec Donald Trump et dire « Eh bien ça, c'est la Russie, et puis tant pis pour le reste ».