Les deux motions de censure déposées par La France insoumise (LFI) ce lundi 3 février sont étudiées ce mercredi. Concernant la première motion de censure, le gouvernement de François Bayrou n'est finalement pas tombé, dû aux manques de voix du Rassemblement national et du Parti socialiste.
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00:00Il y a plusieurs manières de faire de l'opposition. Il y a une opposition qui est responsable.
00:03Il y a les bons et les mauvais opposants, c'est ça ?
00:05Il y a des opposants, comme sont la France Insoumise, qui veulent le chaos, veulent l'instabilité.
00:10Aujourd'hui, la première censure que nous avions votée en décembre était une censure qui était favorable aux Français,
00:15qui a permis la réindexation des retraites, qui a permis la baisse de l'électricité ce mois-ci.
00:21C'est grâce au Rassemblement National, grâce à cette censure.
00:23Et là, cette fois-ci, quand on a fait la balance entre un mauvais budget,
00:27nous aurions voté contre ce budget, et une censure du gouvernement,
00:30il y avait un désavantage pour les Français et ce n'était pas la bonne manière de protéger les Français.
00:34Donc c'est un mauvais budget, mais on le laisse passer ?
00:37Oui, parce qu'au final, si on avait censuré, la situation aurait été bien pire.
00:40Il y aurait eu une augmentation de l'impôt sur le revenu avec la non-indexation du barème.
00:43Il y aurait eu une instabilité qui aurait créé une croissance qui aurait été en mer.
00:47Une situation économique qui aurait été aujourd'hui catastrophique pour les Français.
00:50Et donc, il faut aussi expliquer aux Français, ils l'entendent, que le budget est mauvais.
00:56Il y aura éventuellement un projet de loi de financement rectificatif.
00:58Il y aura éventuellement, et nous, nous l'appelons de nos voeux,
01:01une dissolution pour qu'il y ait une majorité nette.
01:03Nous n'avons pas au Rassemblement National aujourd'hui une majorité.
01:06On a tout fait au début pour que nos lignes rouges soient vendues.
01:08La majorité de nos lignes rouges ont été entendues au moment des échanges avec M. Barnier et de la censure.
01:13Et aujourd'hui, il faut avancer.