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00:00S'il faudra plusieurs semaines de travaux pour tout remettre en état, en Bretagne, l'université de Rennes 2 fermée au moins jusqu'à ce week-end
00:07après d'importantes dégradations, la faute à des manifestants qui, pendant plusieurs jours, ont bloqué le campus pour dénoncer des coupes budgétaires de l'université
00:15et qui ont laissé les locaux dans un état désastreux, Geoffrey Branger.
00:19Oui, des dégradations hallucinantes, ce sont les mots d'une étudiante avec qui j'ai pu échanger.
00:23Elle recense notamment des vols de vidéoprojecteurs, des destructions de mobiliers, des détritus partout ou encore des tags sur les murs.
00:30Elle compare son université à un véritable squat, des informations que confirme Yven Lecauze, délégué national de l'UNI, l'Union Nationale Interuniversitaire.
00:38Un amphitheatre saccagé, l'entièreté des murs quasiment taguées, avec des messages appelant à s'en prendre à la police, appelant à faire la révolution.
00:46Le problème, c'est qu'en dehors du fait où, évidemment, par principe, on empêche les étudiants d'étudier ces problématiques, il va y avoir un coût pour ces dégradations-là.
00:54Et là, c'est des coûts qui vont s'élever à des dizaines de milliers d'euros. Et ça, c'est le contribuable qui va devoir payer pour.
00:59Et ce qui surprend le plus, c'est l'absence de réaction ferme de la présidence de l'université.
01:03Rennes 2 n'a jamais sanctionné aucun des étudiants bloqueurs, aucun des étudiants qui a dégradé l'université.
01:09Donc forcément, ils se sentent du puissant, ils peuvent continuer à le faire.
01:11Finalement, on a une présidence qui se rend par son inaction complice.
01:14Quand on voit leurs communiqués ou les mails qu'ils transmettent aux étudiants, à aucun moment ils ne condamnent ces dégradations.
01:18En tout, selon plusieurs témoignages, entre quelques centaines et un millier d'étudiants auraient participé à ce blocage sur les 22 000 scolarisés à Rennes 2.
01:25Geoffrey Branger, à bord.