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00:00Lisa, première question ce soir sur les entreprises et sur les salaires.
00:04Ce n'est pas une question du papa d'Amélie Rosic, mais je serais ravie de répondre à une question du papa d'Amélie Rosic.
00:08Chouaib, 23 ans, nous interpelle de Bourgouin-Jaillieu, c'est en Isère.
00:13Alors qu'une entreprise sur trois n'augmentera pas ses salariés en 2025, où en sommes-nous concernant la despicardisation annoncée par Gabriel Attal,
00:23avec notamment l'exonération des cotisations sur les entreprises ?
00:27Chouaib s'appuie sur une étude récente dans laquelle on apprend en effet qu'en moyenne, une entreprise sur trois n'a prévu aucun budget pour augmenter ses salariés.
00:35D'abord, Christophe, que promettait Gabriel Attal sur la défiscalisation et les exonérations ?
00:40Il voulait sortir de la smicardisation française.
00:43Si vous augmentez le smic, par définition, ceux qui étaient juste au-dessus deviennent des smicards.
00:47Quand vous êtes smicard, vous coûtez moins cher à votre employeur parce qu'il est exonéré de toute une série de cotisations.
00:52Donc il n'a pas tellement envie de vous augmenter parce que sinon il vous fait sortir de cette smicardisation et il paye plus cher.
00:58Certains entrepreneurs calculaient que s'ils veulent augmenter de 100 euros un smicard et le faire sortir du smic, ça leur coûtera à eux 700 euros au total.
01:08Donc c'était évidemment pas rentable.
01:09Et Gabriel Attal voulait absolument sortir de cela.
01:13Par ailleurs, le Attal, non pas Premier ministre, mais candidat à la législative, avait promis aussi de défiscaliser plus encore la fameuse prime Macron, jusqu'à 10 000 euros de défiscalisation.
01:23Évidemment, ça a été abandonné puisqu'il a perdu les législatives.
01:26Amélie, du coup, pour répondre à Chouaï, vous en êtes où ?
01:28D'abord, pour augmenter un salarié au smic, à l'heure où l'on se parle, pour 100 euros net dans la poche du smicard, c'est plutôt autour de 480 euros le coût du travail pour l'employeur.
01:41Où en est-on ? Absolument nulle part.
01:43C'est-à-dire qu'à l'heure où l'on se parle, il n'y a pas une remise à plat des exonérations de cotisations patronales.
01:49Les chiffres pour 2023, c'est 75 milliards d'euros.
01:52Et je rappelle que ces allégements de charges, elles existent déjà et elles concernent principalement les salariés qui sont payés smic multiplié par 1,6 jusqu'à 3 maximum.
02:03Mais c'est surtout sur ça que ça se base.
02:06En revanche, les heures sup défiscalisées, on passe de 5 000 à 7 500 euros le plafond.