• il y a 3 jours
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-02-07##

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News
Transcription
00:00Le coup de projecteur des vraies voies.
00:02Les vraies voies Sud Radio.
00:04Le coup de projecteur des vraies voies.
00:06Le tribunal administratif de Melun a annulé hier
00:08l'OQTF de l'influenceur algérien
00:10Doualem.
00:12Il appelait sur les réseaux sociaux à faire souffrir
00:14les opposants au gouvernement Tebboune.
00:16Qu'avez-vous à dire pour votre défense ?
00:18J'ai vu, je sais qui c'est, mais je ne dirai rien.
00:20On va acquitter, tu peux y aller.
00:22Bruno Rotaillou appelle les Français à se réveiller
00:24face à cette situation.
00:26Il s'est vu accorder un titre de séjour
00:28temporaire. L'Etat a été condamné
00:30à lui verser 1200 euros.
00:32En tant que policier, nous on est censés faire gagner l'ordre.
00:34Ciao, d'accord, et attention.
00:36Le tribunal administratif
00:38de Melun libère donc
00:40l'influenceur algérien Doualem qui annule
00:42son obligation de quitter le territoire et condamne
00:44l'Etat à lui verser 1200 euros.
00:46Doualem était au cœur d'un bras de fer
00:48diplomatique. Suite à ses appels
00:50à la violence, le ministère de l'Intérieur
00:52va donc faire appel. Alors parlons
00:54vrai. Est-ce que cette décision
00:56est un camouflet pour
00:58Bruno Rotaillou ? 1200 euros
01:00d'indemnité pour Doualem. La justice joue-t-elle
01:02contre notre sécurité ?
01:04Vous dites oui à 95%.
01:06Vous voulez réagir à le 0826 300 300.
01:08Philippe Bilger, il y a quand même de quoi
01:10être sous choc
01:12quand même. Absolument, j'allais dire
01:14en piétant
01:16le terrain de notre cher Philippe David,
01:18j'allais dire je m'indigne.
01:20Mais en réalité,
01:22dans la configuration
01:24de notre démocratie,
01:26tout ce
01:28qui se passe là est scandaleusement
01:30logique. C'est-à-dire
01:32qu'on a l'intérêt
01:34national qu'a évoqué
01:36le ministre de l'Intérieur hier
01:38avec en effet les
01:40propos haineux de
01:42ce Doualem. On a son
01:44expulsion qui a été
01:46battue en brèche.
01:48Et de l'autre côté, on a une
01:50juridiction administrative,
01:52un État de droit.
01:54Si on continue comme ça,
01:56on aura toujours les mêmes
01:58problèmes. Alors,
02:00entre l'État de droit
02:02et l'intérêt national,
02:04est-ce qu'à un moment donné, peut-être
02:06on aura le droit de se demander
02:08s'il ne faut pas changer l'État de droit.
02:10Sinon, ça va durer comme ça
02:12tout le temps.
02:14Moi, Philippe, la question que je voulais vous poser, c'est
02:16est-ce que c'est l'application
02:18de la loi, donc l'État du droit
02:20peut-être plutôt que l'État de droit, mais l'État du droit,
02:22ou est-ce que c'est une interprétation d'un magistrat
02:24qui idéologiquement aurait un biais ?
02:26Moi,
02:28non pas que je sois un spécialiste,
02:30j'ai suivi, comme vous tous,
02:32cette affaire. Je pense tout de même que
02:34là, sur l'urgence
02:36absolue et sur la suite,
02:38le tribunal administratif
02:40a pris une décision,
02:42malheureusement, j'allais dire,
02:44qui ne me semble pas
02:46idéologique ni partisane.
02:48Et donc, je crains que
02:50demain, ce soit pareil.
02:52Bon, on ne peut être que dépité par cette décision
02:54de la cour du tribunal administratif.
02:56Malheureusement,
02:58c'est la loi.
03:00C'est l'article, je ne sais pas combien, de la loi.
03:02C'est comme quand, le code civil,
03:04on a, par exemple, l'article 700.
03:06Quand on gagne un procès,
03:08on nous rembourse. Là, c'est là
03:10ce qu'ils ont fait, la cour administrative, pour les 1200 euros.
03:12Ils ont remboursé les frais de justice, en fait.
03:14Ça ne correspond pas.
03:16Mais moi, je mets un peu les pieds dans le plat,
03:18je trouve quand même, vous l'avez dit un peu
03:20dans votre introduction, cher Philippe,
03:22moi, je trouve que c'est un camouflet pour Otaïo.
03:24C'est un grand camouflet pour Otaïo.
03:26Non pas pour la France, mais je trouve que
03:28personnellement, je ne sais pas comment ça se passe,
03:30mais je trouve qu'il n'a peut-être pas, lui
03:32et ses équipes, je ne sais pas, ils n'ont peut-être pas
03:34assez verrouillé cette histoire.
03:36Il a des conseils juridiques, quand même,
03:38Bruno Otaïo. Comment se fait-il qu'on en arrive là ?
03:40Parce que là, vraiment, oui,
03:42là, c'est une véritable humiliation
03:44d'en arriver là.
03:46D'un autre côté, il va être jugé
03:48devant le tribunal correctionnel à Montpellier,
03:50c'est le 24 février prochain, pour provocation
03:52à commettre un délit.
03:54Alors d'un côté, on sait qu'il a fait
03:56quelque chose qui est quand même assez préventable,
03:58et d'un autre, on lui
04:00rend 1200 euros.
04:02C'est quand même assez surréaliste.
04:04Les 1200 euros, René l'a très bien
04:06expliqué.
04:08Donc il faut changer ça.
04:10C'est ça le problème,
04:12c'est qu'il faut changer ça.
04:14— Mais pour changer, il faut...
04:16— Il faut changer la loi.
04:18Actuellement, je ne sais pas s'il y a
04:20une majorité qui pourrait changer cette loi.
04:22— Philippe Billiger, vous qui êtes
04:24ancien haut magistrat,
04:26le tribunal administratif, c'est qui,
04:28les juges du tribunal administratif ?
04:30— Ce sont des juges qui ont fait l'ENA
04:32et qui ne sortaient pas
04:34dans les premiers, quoi, en gros.
04:36Mais il y a des gens très
04:38estimables, des conseillers,
04:40et ensuite, l'appel,
04:42c'est le conseil d'État.
04:44— D'accord. Donc c'est aussi des hauts fonctionnaires ?
04:46— Voilà. Enfin,
04:48ils sont très libres. Beaucoup plus,
04:50semble-t-il, que dans
04:52l'univers judiciaire.
04:54Ils ont un avancement
04:56à l'ancienneté, donc ils sont plus
04:58indépendants. Mais paraît-il
05:00que l'ordre judiciaire...
05:02— Mais le ministre de l'Intérieur
05:04fait appel de cette décision.
05:06Donc en cas de victoire du
05:08ministère de l'Intérieur, est-ce que les 1 200 €
05:10qui sont absolument intolérables,
05:12ça qu'on entend là, vont être
05:14remboursés par Eudolène ?
05:16— Non, théoriquement, l'appel est suspensif.
05:18Donc si l'appel est suspensif, vous payez pas les 1 200 €,
05:20non ? Que ce soit l'État ou pas.
05:22— Oui, ce serait la moindre
05:24des choses. — La moindre des choses, ça veut dire que l'appel est suspensif.
05:26Mais est-ce que ça ne prouve pas
05:28que notre État de droit,
05:30quelque part, nous désarme,
05:32y compris face à des types comme Eudolène,
05:34qui tiennent quand même des propos
05:36comme Cécile le disait, mais inacceptables,
05:38est-ce qu'on n'est pas désarmés par nous-mêmes ?
05:40— Vous savez, c'est...
05:42Moi, je vais parler de Boalem Sansal
05:44en même temps, qui est toujours retenu dans les geôles
05:46algériennes, l'Algérie étant une dictature
05:48militaire.
05:50Nous, on est une démocratie. Eh ben, une démocratie,
05:52c'est fait avec des forces et des faiblesses.
05:54Respecter le droit, c'est
05:56une grande force pour tout un chacun.
05:58Mais c'est aussi, dans des cas comme ceux-là,
06:00une incroyable faiblesse, parce que
06:02M. Théboune, en Algérie, quand il décide
06:04de choper à la sortie de son avion
06:06Boalem Sansal, il le fait
06:08sans que son bras ne tremble.
06:10Et il n'a pas de loi à respecter, puisqu'en fait,
06:12il décide de ce qu'il veut. Eh ben, évidemment...
06:14— Et que les juges défoncent...
06:16— Oui, mais ce type de régime est condamnable.
06:18Nous, on a la faiblesse de cette loi
06:20qui n'est plus appropriée
06:22aux cas qu'on doit traiter.
06:24Mais en même temps, avoir un État
06:26qui est structuré
06:28par des lois, c'est quand même
06:30rassurant, me semble-t-il.
06:32— Oui, mais il y a un moment...
06:34On en parle souvent, pas seulement
06:36sur le plan administratif,
06:38même le plan... Je pense que notre
06:40État de droit est devenu
06:42ingérable à force de
06:44sophistication, comme si en réalité,
06:46on voulait tout, sauf
06:48être efficace. Il n'est pas
06:50normal qu'un homme qui a été
06:52si haineux à l'égard de la France
06:54et qui a déjà eu des histoires
06:56avant, reste...
06:58Non, il y a quelque chose
07:00de paradoxal, voire d'incongru
07:02entre cet État du droit
07:04ou de droit face à ce
07:06haineux. — Mais un tribunal
07:08devrait pouvoir supplanter l'autre.
07:10C'est-à-dire que les propos
07:12graves qu'il a tenus à l'encontre de la France
07:14et en tout cas de certains
07:16en disant qu'il fallait les tuer, les machins,
07:18les trucs, devraient supplanter le tribunal administratif.
07:20C'est ça qui est fou. — Oui, c'est peut-être
07:22ce qui va se passer. Mais en appel,
07:24ça va prendre un certain temps.
07:26— Oui, et en attendant, il est dehors.
07:28Donc voilà, c'est ça.
07:30— Alors malheureusement encore, pour Bruno Rotaillot,
07:32ça montre quand même
07:34une certaine impuissance politique.
07:36C'est ça, le problème.
07:38On a beau... Je reconnais
07:40son énergie, son omniprésence...
07:42Non, mais je termine, Philippe. Son omniprésence, etc.,
07:44mais finalement, au bout du compte, pour les Français
07:46qui regardent ça... — Nous sommes désarmés.
07:48— Bah oui, nous sommes désarmés. On a beau avoir
07:50un ministre qui essaye de s'activer un peu
07:52partout, mais finalement, au bout du compte,
07:54il est impuissant, politiquement, bien sûr.
07:56S'il a forcé le trait
07:58exprès, c'est-à-dire
08:00qu'il a...
08:02Si on attend tranquillement que
08:04l'état de droit permette
08:06de faire partir, on n'y arrivera pas.
08:08On peut se demander
08:10s'il n'a pas voulu forcer le...
08:12— Ah oui.
08:14Merci en tout cas, messieurs. — Merci à tous.
08:16— Merci Philippe Bilger pour cette semaine. — Merci beaucoup.
08:18— Merci René Fisch. Merci Éric Revel. Merci Philippe David.
08:20— Merci à vous. — Et merci à tous nos auditeurs
08:22et notre équipe. Merci Aude.
08:24Et merci Julien, ce soir, qui était notre réalisateur
08:26avec brio.
08:28— Avec grand brio, oui. — Avec grand brio.
08:30Avec Félix et Nelly,
08:32bien entendu. Dans un instant, le rugby, comme tous les
08:34vendredis soirs, avec Alex Priam.
08:36— Salut Alex. — Salut tout le monde.
08:38— Est-ce qu'on a déjà le rythme cardiaque
08:40qui accélère en pensant à 17h45
08:42demain soir ?
08:44The crunch, pour le dire dans la langue de
08:46Shakespeare ou de Johnny Wilkinson, je ne sais pas.
08:48— Le rythme cardiaque
08:50effectivement s'accélère, Philippe,
08:52c'est pour le retour de la Pro D2 ce soir.
08:54— Ah, dix-neuvième journée.
08:56— Eh bien oui, évidemment, dix-neuvième journée.
08:58Non mais évidemment, demain, 17h45,
09:00c'est peut-être le moment le plus important
09:02de l'année rugbystique sur Sud Radio.
09:04Le crunch, ce sera à Twickenham, avec
09:06Daniel Ayrault, avec Philippe Swanguero,
09:08évidemment avec François Trio.
09:10Toute l'équipe sera mobilisée pour vous faire vivre
09:12une après-midi exceptionnelle.
09:14Une deuxième victoire consécutive à Twickenham,
09:16ce serait absolument magnifique.
09:18Mais d'abord, ce soir, eh bien on va
09:20vibrer avec la Pro D2, comme d'habitude.
09:22Hier, Mont-de-Marsan s'est imposé 27 à 0
09:24à Biarritz. Ça s'annonce
09:26une très très belle soirée.
09:28— Il faut s'habiller la nuit quand on dort,
09:30avec la voix que vous avez, Alex.
09:32— J'ai une voix un peu cassée ?
09:34— Non, pas du tout. Pourquoi vous dites ça ?
09:36Merci beaucoup, Alex Priam.
09:38C'est ça. Allez passer une belle soirée,
09:40un beau week-end, et on se retrouve lundi
09:42à partir de 17h. Excellent week-end à tous
09:44et merci encore à Julien.

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