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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat de police Un1té ; Julie Hardy, associée de The Bandtech Group, leader du marketing centré sur l’IA générative.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-02-10##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Et c'est une nouvelle semaine qui démarre avec vous et avec Philippe David.
00:00:11On vous souhaite la bienvenue. Bonjour à tous.
00:00:13Bonjour Cécile.
00:00:14Bonjour mon cher Philippe. Très bien. Et vous ?
00:00:16Très bien, comme un lundi. Je suis heureux de vous retrouver, de retrouver Les Vraies Voix.
00:00:20Et on remercie bien entendu Sud Radio de cette magnifique présence d'Antoine Dupont ici avec nous aujourd'hui.
00:00:27Quelle belle surprise.
00:00:28Quelle belle surprise, oui. Mais malheureusement, il n'est pas dans le studio des Vraies Voix. Il a d'autres occupations.
00:00:32Il y a pas longtemps, mais en tout cas, voilà.
00:00:35Vous avez regardé le match, Philippe ?
00:00:37Bien sûr.
00:00:38Non mais ça va. Moi j'en ai marre. Vraiment, c'est pas possible, Philippe David. Vous pouvez pas brûler ce que vous avez adoré.
00:00:44Je n'ai pas brûlé ce que j'ai adoré. J'ai dit à la mi-temps, j'ai tweeté, que vu le nombre d'occasions ratées, je sentais très mal et qu'on risquait de pleurer à la fin du match.
00:00:51J'étais bon prophète. Pour une fois, Philippe Dupont ne me reprochera pas de me planter sur mes proudres.
00:00:56Je vois comment Antoine Dupont se fait tabasser. C'est vraiment dégueulasse.
00:01:00On dit pas ça. On dit pas dégueulasse.
00:01:02C'est vraiment pas sympa. Ce type est quand même un génie.
00:01:04Mais il a été super tout à l'heure, Françoise.
00:01:07C'est un homme génial. Il a le droit d'avoir des éclipses.
00:01:10Et Ramos fait pareil.
00:01:13Ramos, ma passion absolue.
00:01:16En tout cas, on remercie Sud Radio et on remercie bien sûr toute l'équipe du rugby.
00:01:24Et on remercie Antoine Dupont d'avoir été avec nous.
00:01:27Juste pour vous dire que nous allons lancer un jeu maintenant avec Philippe David.
00:01:32Vous allez pouvoir gagner un séjour de 2 jours au parc Futuroscope pour 4 personnes.
00:01:39Une nuit d'hôtel, petit déjeuner, entrée au parc pour les 2 jours et accès au spectacle nocturne.
00:01:44On vous le dit tout de suite, ça va se passer dans quelques instants.
00:01:48Donnez-moi un chiffre entre 0 et 10, Philippe David.
00:01:51On va prendre le numéro 10.
00:01:53Numéro 10, 0 826 300 300.
00:01:56Numéro 10, vous avez 10 minutes, pas plus.
00:01:59Et bonne chance à vous.
00:02:00Allez, le sommaire de cette émission.
00:02:02Dans un instant à 17h30, l'effroi et la tristesse à Longjumeau, en Essonne.
00:02:06Le corps de Louise, 11 ans, a été retrouvé sans vie.
00:02:10Poignardée à plusieurs reprises alors qu'elle rentrait du collège vendredi.
00:02:14Un drame qui fait suite à de nombreux faits d'agressions au couteau.
00:02:17Alors parlons vrai. Est-ce que notre pays est devenu un coupe-gorge ?
00:02:20Et à cette question, Longjumeau, Dame Marie-Lélise, faut-il avoir peur pour nos enfants ?
00:02:24Vous dites oui à 92%. Vous voulez réagir ?
00:02:28Le 0 826 300 300.
00:02:30Et puis le coup de projecteur des vraies voies à 18h40.
00:02:32Un sommet sur l'intelligence artificielle s'est ouvert le 6 février dernier à Paris.
00:02:39Emmanuel Macron annonce 109 milliards d'investissements pour le développement en France.
00:02:44Alors parlons vrai.
00:02:45Est-ce que vous pensez que l'arrivée de l'intelligence artificielle a été négligée par nos pouvoirs publics ?
00:02:51Et à cette question, IA, la France peut-elle peser dans le monde ?
00:02:54Vous êtes très pessimiste puisque vous dites non à 86%.
00:02:58Vous voulez réagir ? Encore et toujours le 0 826 300 300.
00:03:02Julie Hardy sera avec nous, partenaire global de The Brandtech Group,
00:03:06leader mondial des solutions marketing digitales.
00:03:08On vous souhaite la bienvenue. Les vraies voix jusqu'à 19h.
00:03:11Les vraies voix Sud Radio.
00:03:13Pour parler intelligence artificielle, Philippe Bilger sera avec nous.
00:03:16J'espère que je suis par l'adjectif.
00:03:18Pas du tout, pas du tout.
00:03:20Une intelligence naturelle.
00:03:22Mais ne vous blâmez pas trop, mon cher Philippe.
00:03:25Non, non, c'est pas ça. C'est que ça allait arriver à moi.
00:03:27Il a dit vous alors.
00:03:29Non, mais il a dit vous parce que je sais très bien qu'est-ce qu'il allait dire après, en suivant.
00:03:32Ah non, mais vous me faites un procès d'intention.
00:03:34Oui, mais c'est pas votre genre du tout.
00:03:36C'est pas le genre de la boutique, non.
00:03:38Qu'est-ce qui joue bien le mec qui...
00:03:40Je suis outré.
00:03:43Totalement outré.
00:03:45En tout cas, ça ne nous empêche pas de saluer Françoise de Gaulle.
00:03:47Bonsoir, chère Françoise.
00:03:49Qui est une intelligence supérieure.
00:03:51De toute façon, nous, on est des Pyrénées.
00:03:53Comme Antoine Dupont, je vous rappelle qu'il y a une triplette 65.
00:03:56On a tout pris.
00:03:58Jean-Christophe Couvy est avec nous, secrétaire national du syndicat Police Unité.
00:04:01Bonsoir, Jean-Christophe.
00:04:03Quand est-ce que vous nous chantez une chanson des Pyrénées ?
00:04:05On y va ?
00:04:08Les montagnards, les montagnards,
00:04:10qu'est-ce qu'il y a en dessous ?
00:04:14Vous voyez que vous n'y pourrez pas.
00:04:16Les montagnards, les montagnards,
00:04:18qu'est-ce qu'il y a en dessous ?
00:04:20Les montagnards sont là.
00:04:22Les montagnards, les montagnards,
00:04:26les montagnards sont là.
00:04:30Ça tombe bien, parce que François Denim aussi.
00:04:32Bonsoir, François. Bravo, les amis.
00:04:34J'entendais les cloches qui sonnent.
00:04:36François, bonsoir.
00:04:38Merci d'être avec nous.
00:04:40Notre vraie voix du jour.
00:04:42Votre coup de gueule sur l'IA qui veut récupérer les cerveaux français.
00:04:46Tout à fait.
00:04:48L'IA ne serait rien sans les cerveaux humains.
00:04:50On est bien d'accord, tous, je crois, d'humains.
00:04:52Absolument.
00:04:54En tout cas, pour l'instant.
00:04:56On a beaucoup de cerveaux en France.
00:04:58Notamment, on a été les numéros un mondiaux
00:05:00au niveau des jeux électroniques,
00:05:02au niveau des jeux de création de jeux.
00:05:04On a été les premiers.
00:05:06Ça veut dire qu'on a quand même une souche.
00:05:08On a un vivier français qu'il faut garder absolument.
00:05:10Alors moi, ce qui est meilleur,
00:05:12c'est que les gens peuvent partir à tout moment après à l'étranger.
00:05:14Ce qu'il faudrait, c'est le ministère.
00:05:16On a le ministère de la partie numérique en France.
00:05:18Oui, absolument.
00:05:20Il faudrait qu'il fasse quand même son travail.
00:05:22C'est-à-dire recruter les jeunes au plus tôt,
00:05:24les former,
00:05:26payer toutes leurs études intégralement,
00:05:28et à la fin,
00:05:30il va falloir qu'ils s'exercent ces jeunes.
00:05:32S'ils veulent partir, ok.
00:05:34S'ils veulent partir, il va falloir qu'ils dédommagent la France.
00:05:36Pour les études qu'ils ont crues.
00:05:38Et puis après, si par exemple les Etats-Unis
00:05:40les rapportaient chez eux,
00:05:42on fait payer une taxe, comme a fait Trump.
00:05:44Oui, pareil.
00:05:46On va faire tourner.
00:05:48La ministre Claire Chapaz,
00:05:50c'est d'une proposition à faire de dire
00:05:52comment on peut garder ses cerveaux en France, Philippe.
00:05:54Oui, mais ma chère Cécile, j'ai cru comprendre
00:05:56qu'on allait traiter le sujet.
00:05:58Et j'ai si peu de choses à dire...
00:06:00Que vous allez les garder pour vous.
00:06:02D'accord.
00:06:04Par ailleurs, moi je suis d'accord
00:06:06avec notre ami Denis.
00:06:08François,
00:06:10on a vraiment creusé,
00:06:12on a des intellectuels et des chercheurs
00:06:14de très haut niveau en France.
00:06:16Après le remboursement et tout ça.
00:06:18Ce qu'il faut, c'est qu'un investissement massif
00:06:20et pas simplement d'ailleurs de la France.
00:06:22Il faut que l'Europe investisse de façon énorme
00:06:24pour avoir véritablement
00:06:26des générateurs d'IA
00:06:28qui ne choisissent pas les Américains ou les Chinois.
00:06:30Oui.
00:06:32Effectivement, on a des hommes ressources.
00:06:34Sauf que derrière,
00:06:36c'est comment on peut faire pour les faire rester
00:06:38en France sur le territoire.
00:06:40Et c'est vrai que les Etats-Unis, c'est tentant,
00:06:42ils mettent des moyens sur la table.
00:06:44Vous avez des laboratoires, vous avez de l'argent, des salaires,
00:06:46une vie, des conditions de travail
00:06:48que vous n'avez peut-être pas encore en France.
00:06:50Et c'est pour ça que vous êtes attiré pour aller à l'étranger.
00:06:52Mais là, on parle de l'IA, mais il n'y a pas que l'IA.
00:06:54Il y a beaucoup de pans dans la société,
00:06:56dans le privé, où effectivement les chercheurs français
00:06:58à un moment donné traversent l'Atlantique
00:07:00parce qu'ils ont des meilleures conditions de travail et de salaire.
00:07:02Et la bonne nouvelle,
00:07:04François, c'est qu'il y a plein de gens
00:07:06qui montent des start-up en France et qui restent
00:07:08parce qu'ils veulent que cette souveraineté reste française.
00:07:10Je suis d'accord avec vous, mais je pense
00:07:12notamment en parlant de tête à Esther Duflo
00:07:14que j'avais eu la chance de rencontrer au tout début
00:07:16au MIT. Elle n'est pas encore
00:07:18prix Nobel et c'est exactement
00:07:20ce type de cerveau que nous devons garder.
00:07:22François, merci en tout cas
00:07:24d'être là avec nous.
00:07:26Oui, il est très bien, François.
00:07:28Oui, je sens qu'il va nous poser des soucis.
00:07:30En fait, c'est comme ça
00:07:32qu'on les sélectionne.
00:07:34C'est pour vous bousculer,
00:07:36mesdames et messieurs.
00:07:38Le réquisitoire du procureur va-t-il nous bousculer ?
00:07:40Très bien. Et dans un instant,
00:07:42quoi qu'il en soit,
00:07:440826 300 300, vous voulez partager
00:07:46et débattre avec nos vraies voix du jour ? Vous êtes les bienvenus.
00:07:48On est ensemble jusqu'à 19h avec Philippe David.
00:07:54Les Vraies Voix Sud Radio
00:07:5617h-19h, Philippe David,
00:07:58Cécile de Ménibus.
00:08:00Chers amis, on vous souhaite la bienvenue.
00:08:02Nous n'avons pas gagné au rugby
00:08:04ce week-end, mais nous avons gagné
00:08:06Philippe Bilger aujourd'hui, François Sdegoua
00:08:08et Jean-Christophe Couvillier.
00:08:10On ne pense pas à ce qu'ils nous confèrent.
00:08:12Si, si, je vous assure.
00:08:14Quel terrible frustration.
00:08:16Tu vois, c'est le crunch.
00:08:18C'est le crunch.
00:08:20La tête des rosebifs derrière.
00:08:22On ne peut même pas parler
00:08:24de l'arbitrage.
00:08:26Je n'ai aucun reproche. Il a un nom très compliqué
00:08:28à prononcer, il est géorgien.
00:08:30Il a été excellent. Autant M. O'Keefe
00:08:32avait été honteux en quarts de finale contre l'Afrique du Sud,
00:08:34autant là, il n'y avait rien à dire.
00:08:36Je suis toujours objectif
00:08:38dans ce domaine.
00:08:42On n'a pas besoin de passer
00:08:44de l'autre côté du cheval non plus, Philippe.
00:08:46Il y avait plein de jeux qui n'étaient pas si faits sur les molles.
00:08:48C'est une catastrophe.
00:08:50On ne recommence pas là-dessus.
00:08:52On est en range encore.
00:08:54On est en range, en tout cas.
00:08:56Moi, j'applaudis des deux mains
00:08:58l'équipe de France, quoi qu'il en soit.
00:09:00Dans un instant, les trois mots dans l'actu.
00:09:02Félix Mathieu, qui n'est pas venu pour le crunch
00:09:04mais avec du chocolat.
00:09:06Les trois mots dans l'actu dans un instant.
00:09:08Oui, on va parler du sommet
00:09:10de l'intelligence artificielle à Paris,
00:09:12du procès de l'attentat de la Basilique de Nice
00:09:14avec l'accusé qui se présente comme amnésique
00:09:16et puis de Donald Trump qui croit dur comme fer
00:09:18à son plan immobilier pour Gaza.
00:09:20En trois mots, intelligence, amnésie et plan.
00:09:22Et ce sera dans un instant.
00:09:24En attendant, la voix est au procureur.
00:09:26Les vraies voix Sud Radio.
00:09:28Le réquisitoire du procureur,
00:09:30Philippe Béger.
00:09:32Et c'est sur l'éventuelle nomination de Richard Ferrand
00:09:34à la présidence du conseil constitutionnel
00:09:36que vous voulez requérir monsieur le procureur.
00:09:38Alors, Richard Ferrand est un homme
00:09:40que j'ai croisé,
00:09:42que je sais très fin,
00:09:44très intelligent.
00:09:46Il a fait très peu de droits,
00:09:48mais ça c'est pas un obstacle fondamental
00:09:50pour être président du conseil constitutionnel.
00:09:52Mais Emmanuel Macron
00:09:54avait le choix
00:09:56entre trois personnalités.
00:09:58Richard Ferrand,
00:10:00Bruno Lasserre et une troisième
00:10:02dont j'ai oublié de nom.
00:10:04Dupond-Moretti.
00:10:06C'était une blague.
00:10:08C'était pour vous énerver en fait.
00:10:10Et donc apparemment,
00:10:12Emmanuel Macron a décidé de choisir
00:10:14Richard Ferrand et
00:10:16il est très critiqué par des juristes
00:10:18et des essayistes
00:10:20notamment
00:10:22de bords différents disant
00:10:24il faut non seulement que la
00:10:26nomination soit juste
00:10:28mais qu'elle apparaisse juste.
00:10:30Et on reproche à Richard Ferrand
00:10:32et à Emmanuel Macron donc
00:10:34de se choisir
00:10:36alors qu'ils sont très proches
00:10:38l'un de l'autre
00:10:40et qu'on peut craindre que Richard Ferrand
00:10:42soit animé par
00:10:44des ambitions un peu délétères
00:10:46et des points de vue partisans.
00:10:48Moi je ne crois pas.
00:10:50Mais n'empêche
00:10:52je trouve que c'est un peu une maladresse
00:10:54de la part, une de plus de la part
00:10:56d'Emmanuel Macron qui a
00:10:58tendance à proposer
00:11:00des nominations dont il sait
00:11:02qu'elles vont créer des problèmes
00:11:04de l'émoi mais il s'en moque.
00:11:06François de Gaulle.
00:11:08J'ai l'impression que tous les présidents du conseil constitutionnel
00:11:10ont été nommés de cette manière-là.
00:11:12Je ne vois pas de différence
00:11:14majeure entre le duo
00:11:16Richard Ferrand et Emmanuel Macron
00:11:18et François Hollande, Laurent Fabius
00:11:20ou François Mitterrand, Robert Badinter
00:11:22et puis Jacques Chirac, je croyais
00:11:24Jean-Louis Debré. Est-ce que c'est sous Chirac ?
00:11:26Ou alors François Mitterrand et Roland Dumas.
00:11:28Ah non mais c'est une grande différence
00:11:30parce qu'ils n'ont jamais fait la carrière
00:11:32des présidents qui les ont nommés.
00:11:34Oui je suis d'accord avec vous.
00:11:36Ce que je propose c'est dans ce moment-là
00:11:38on serait dans une séquence politique normale
00:11:40un quinquennat avec une majorité
00:11:42ça passerait crème
00:11:44en réalité on ne se poserait pas de questions.
00:11:46Là où je vous rejoins c'est que c'est dans ce moment-là
00:11:48qui est extrêmement trouble
00:11:50où on ne sait même pas quelles sont les intentions
00:11:52d'Emmanuel Macron. Vous savez quand même que
00:11:54Richard Ferrand c'est quand même celui
00:11:56qui plaidait en coulisse pour la possibilité
00:11:58pour le président de la République de refaire
00:12:00un troisième mandat consécutif, ce qui interdit
00:12:02la constitution. Donc on peut avoir des doutes
00:12:04aussi là-dessus.
00:12:06Sur les faits, moi je ne vois pas de différence
00:12:08mais c'est dans le moment que je vous donne raison
00:12:10il est tellement roué Ferrand
00:12:12et tellement politicar
00:12:14que là je vous donne raison oui.
00:12:16Moi j'ai eu l'honneur de rencontrer
00:12:18un président du conseil constitutionnel qui venait souvent
00:12:20à la maison qui s'appelait Yves Guénard
00:12:22qui était maire de Périgueux à l'époque, député maire
00:12:24ancien ministre qui a écrit la constitution aussi
00:12:26et donc c'est vrai que dès lors
00:12:28qu'il a été nommé président du conseil
00:12:30constitutionnel, il a pris le recul nécessaire
00:12:32parce qu'il s'est considéré comme étant un sage
00:12:34et en fait le conseil constitutionnel
00:12:36au départ effectivement ce sont des sages
00:12:38et donc ils doivent prendre, j'allais dire
00:12:40la distance politique qui s'impose
00:12:42là si c'est un président en mission
00:12:44effectivement ça poserait problème
00:12:46si maintenant c'est effectivement avoir
00:12:48des sages qui doivent vraiment être
00:12:50garants de la constitution, c'est important aussi
00:12:52pour nous dans un pays démocratique
00:12:54d'avoir ces personnes-là qui prennent
00:12:56la distance nécessaire avec le peuple.
00:12:58Peut-être qu'il va nous étonner en bien Ferrand, moi je me souviens que
00:13:00Jean-Louis Debré, vraiment c'était
00:13:02le cancre de la classe, honnêtement Jean-Louis Debré
00:13:04c'était le cancre de la classe
00:13:06en tant que député, même en tant que ministre
00:13:08honnêtement moi je trouve qu'il s'est révélé
00:13:10il a pris de la puissance
00:13:12Vous trouvez ? Moi je trouve qu'il a été
00:13:14mauvais tout le temps.
00:13:16Il avait un secrétaire général
00:13:18exceptionnel. Moi j'aime Pierre Mazot
00:13:20Les 3 mots dans l'actu avec
00:13:22Félix Mathieu.
00:13:24Les vrais voix Sud Radio. 3 mots dans l'actu
00:13:26Félix qui sont intelligence, amnésie
00:13:28et plan. L'intelligence artificielle
00:13:30sur la table des discussions au sommet
00:13:32de Paris. Objectif pour la France et l'Europe se placer
00:13:34sur la carte de la 4ème révolution
00:13:36industrielle. L'amnésie et le déni
00:13:38de l'accusé au procès de l'attentat de la basilique
00:13:40de Nice. L'attaque au couteau avait fait 3
00:13:42morts en 2020. L'homme de 25 ans
00:13:44affirme ne se souvenir de rien.
00:13:46Et puis les annonces du jour de Donald Trump
00:13:48ça va devenir un peu une habitude, des palestiniens
00:13:50interdit de retour à Gaza dit-il
00:13:52si son plan était mis en oeuvre.
00:13:54Tout autre sujet, il annonce une taxe de 25%
00:13:56sur l'aluminium et l'acier entrant aux Etats-Unis.
00:13:58Les vraies voix
00:14:00Sud Radio
00:14:02Mais d'abord, cette double arrestation
00:14:04concernant le meurtre de Louise,
00:14:06cette jeune fille de 11 ans retrouvée sauvagement
00:14:08poignardée à longs jumeaux dans l'Essonne
00:14:10alors qu'elle rentrait du collège vendredi.
00:14:12Un homme de 23 ans vient d'être arrêté
00:14:14ainsi qu'une femme de 55 ans
00:14:16pour non-dénonciation. On en reparle dans
00:14:18quelques minutes sur Sud Radio avec le grand débat
00:14:20des vraies voix. Et venons-en
00:14:22à ce sommet de l'intelligence artificielle à Paris.
00:14:24En matière d'intelligence, la France disposait
00:14:26déjà des vraies voix sur Sud Radio
00:14:28mais où en est-on du côté de l'intelligence
00:14:30artificielle ? Emmanuel Macron
00:14:32annonçait hier soir
00:14:44En tout cas, artificiel ou pas, il annonce
00:14:46109 milliards d'euros d'investissement
00:14:48privés pour développer l'IA en France
00:14:50le Stargate à la française
00:14:52pour reprendre le nom de ce projet américain
00:14:54A l'échelle européenne aussi
00:14:5660 entreprises annoncent s'allier pour faire du
00:14:58vieux continent un leader mondial de l'intelligence
00:15:00artificielle. Alors l'Hexagone a-t-il
00:15:02vraiment une place entre ces géants américains
00:15:04et chinois ? Eh bien oui, nous répond Gilles Babinet
00:15:06coprésident du Conseil National du Numérique
00:15:08Quand vous allez dans les laboratoires de l'intelligence
00:15:10artificielle, un peu partout dans le monde
00:15:12à New York, à Palo Alto
00:15:14ou ailleurs, vous êtes surpris
00:15:16c'est vraiment très frappant
00:15:18de voir le nombre de français qui sont
00:15:20présents et souvent
00:15:22dans la part de réflexion
00:15:24qui est vraiment la plus ardue, c'est là
00:15:26où on excelle, c'est le plus dur à faire en fait
00:15:28trouver de l'argent c'est évidemment
00:15:30difficile, mais réussir à créer une école
00:15:32d'excellence qui vous crée des gens qui sont vraiment
00:15:34d'un niveau tout à fait supérieur
00:15:36ça c'est très très difficile
00:15:38et on en dispose. Le coprésident
00:15:40du Conseil National du Numérique, Gilles Babinet
00:15:42au micro de Jean-Jacques Bourdin dans le Grand Matin Sud
00:15:44Radio. Ce sommet de Paris
00:15:46sur l'intelligence artificielle accueille le vice
00:15:48président des Etats-Unis, Mike Pence, le vice
00:15:50Premier Ministre chinois aussi, le
00:15:52créateur de Tchad GPT ou encore le directeur
00:15:54général de Google. En revanche, ni
00:15:56Elon Musk, ni le fondateur de l'IA chinoise
00:15:58DeepSeek ne seront de la partie. Deuxième mot
00:16:00amnésie. Au procès de l'attentat de la
00:16:02Basilique de Nice, l'accusé affirme ne se souvenir
00:16:04de rien. L'attaque au couteau avait tué
00:16:06trois personnes en octobre 2020. L'accusé de 25
00:16:08ans de nationalité tunisienne encoure la
00:16:10réclusion criminelle à perpétuité
00:16:12mais à l'audience il se présente comme amnésique
00:16:14insupportable pour l'avocat
00:16:16de l'époux d'une des victimes
00:16:18Maître Phillips aussi dénonce une supercherie
00:16:20C'est un choc pour les parties civiles
00:16:22Elles sont confrontées aujourd'hui
00:16:24à un système de défense complètement dingue
00:16:26L'accusé a une position de déni
00:16:28absolu qui consiste à dire
00:16:30la photo que vous m'avez montré et dont vous
00:16:32me dites qu'elle est de moi, et bien c'est pas moi sur la
00:16:34photo. Là on dépasse le système de
00:16:36défense, on entre dans la supercherie
00:16:38la plus totale. Une sorte de bras
00:16:40d'honneur qu'il filait après l'acte djihadiste
00:16:42qu'on commet, on poursuit le djihad dans le
00:16:44box et on vient voler le procès
00:16:46aux parties civiles. Du côté de la
00:16:48défense en tout cas, Maître Martin Méchin se dit
00:16:50persuadé que son client ne se souvient
00:16:52effectivement pas de l'attentat. Consécutivement
00:16:54notamment aux opérations qu'il a subies
00:16:56aux anesthésies générales qu'il a subies
00:16:58les experts ont conclu à la présence
00:17:00d'une amnésie irréversible
00:17:02je cite les experts, une amnésie
00:17:04irréversible. Moi en m'entretenant
00:17:06avec lui, j'ai l'impression, mais encore une fois
00:17:08je ne suis pas médecin ni expert, j'ai l'impression
00:17:10qu'il ne comprend pas les enjeux de ce procès
00:17:12qu'il ne comprend pas l'enjeu de ce dossier.
00:17:14Propos recueillis par l'agence France Presse à la cour d'assises
00:17:16spéciale de Paris. L'accusé comparaît pour
00:17:18les trois assassinats évidemment, mais aussi pour six
00:17:20tentatives d'assassinats sur d'autres personnes.
00:17:22C'était donc le 29 octobre 2020
00:17:24à la Basilique de Nice. Mais c'est un peu bizarre, Philippe Bilger, moi
00:17:26j'ai lu dans des médias qu'il avait eu sa famille au téléphone
00:17:28il était sur écoute et il disait qu'il assumait
00:17:30totalement son geste. Alors c'est bizarre quand on se souvient
00:17:32de rien après, non ? En même temps,
00:17:34j'ai connu des accusés qui
00:17:36sans mauvaise foi disaient ne plus
00:17:38se rappeler. Alors il y a un déni
00:17:40qui est une pure stratégie judiciaire
00:17:42il vaut mieux
00:17:44certains concerts qu'il vaut mieux ne pas avouer
00:17:46et d'autres en revanche sont
00:17:48tellement honte de ce qu'ils ont commis
00:17:50que c'est un déni psychologique
00:17:52qu'ils l'enfuient. Mais lui je sais pas
00:17:54du tout. Moi non plus je sais pas, franchement
00:17:56genre j'ai des gros
00:17:58doutes, mais en même temps voilà présomption de
00:18:00je suis là maintenant on va faire la présomption d'amnésie
00:18:02voilà. Pour moi c'est des
00:18:04personnes qui n'assument rien
00:18:06je peux vous dire que l'islam radical
00:18:08et les terroristes notamment
00:18:10quand on va les interpeller au petit matin, les copains du
00:18:12RAID et de la BRI nous disent
00:18:14ils sont tellement braves qu'ils se cachent
00:18:16alors leurs femmes. C'est à dire que le premier truc qu'on rend dans
00:18:18les appartements c'est leurs femmes qui servent de bouclier
00:18:20ils disent non, non, ne tirez pas, ne tirez pas
00:18:22et après c'est eux qui vont les tuer des gens dans la rue
00:18:24moi j'ai zéro pitié et j'espère qu'il va prendre le maximum
00:18:26Le troisième plan
00:18:28celui de Donald Trump
00:18:30qu'il continue à développer
00:18:32pour Gaza. Il y croit dur comme fer
00:18:34le président des Etats-Unis a son idée de réaménagement
00:18:36sans les actuels habitants qui seraient envoyés
00:18:38en Jordanie ou en Égypte. Il en dit même un peu plus
00:18:40affirmant que les Gazaouis n'auraient pas le droit
00:18:42de revenir sur place
00:18:48Non, non parce qu'ils auront
00:18:50de bien meilleurs logements, bien meilleurs
00:18:52je parle de construire un lieu
00:18:54permanent pour eux car s'ils doivent rentrer
00:18:56maintenant il faudrait des années avant de pouvoir le faire
00:18:58c'est pas habitable. Je parle de
00:19:00commencer à construire et je pense que je pourrais passer
00:19:02un accord avec la Jordanie. Je pense que je
00:19:04pourrais passer un accord aussi avec l'Égypte. Vous savez
00:19:06nous leur donnons des milliards et des milliards
00:19:08de dollars par an. Voilà Donald Trump
00:19:10qui continue à multiplier les déclarations
00:19:12comme un peu chaque jour depuis son retour aux manettes
00:19:14avec également cette annonce sur le plan économique
00:19:16des droits de douane de 25%
00:19:18sur tout l'acier et tout l'aluminium
00:19:20arrivant sur le marché des Etats-Unis
00:19:22Donc il se taise vraiment parce que
00:19:24s'il veut emmener... De toute façon en plus de ça il perd
00:19:26tout son crédit parce que finalement
00:19:28il trompette et il recule. Regardez les Etats-Unis
00:19:30ont réagi, les Canadas ont réagi
00:19:32donc Trump est obligé de reculer et vraiment
00:19:34qu'est-ce qu'a
00:19:36emmené ce pays dans la... D'où
00:19:38tu décides toi
00:19:40que tu enlèves quelqu'un de sa terre
00:19:42où il est là depuis des millénaires
00:19:44et tu vas le réinstaller
00:19:46le remigrer comme
00:19:48tu vas le remigrer
00:19:50en Égypte toi Jordanie. Enfin
00:19:52c'est délirant même qu'on laisse
00:19:54diffuser ce genre de propos. C'est délirant
00:19:56en fait je pense. Merci beaucoup Félix
00:19:58Mathieu vous restez avec nous dans un instant
00:20:00Yves vous êtes avec nous ?
00:20:02Yves ?
00:20:04Oui bonjour Catherine. Bonjour Yves
00:20:06Yves vous pensez que vous avez gagné ou pas ?
00:20:08Ecoutez
00:20:10je pense que
00:20:12j'ai eu un petit indice de la part de Aude
00:20:14il y a deux minutes. Eh ben vous bougez pas ? Je dirais que oui
00:20:16Eh ben la réponse dans un instant
00:20:18à tout de suite
00:20:20Sud Radio. Parlons vrai
00:20:22Sud Radio. Parlons vrai
00:20:24Vraie voix Sud Radio 17h19h
00:20:26Philippe David
00:20:28Cécile de Ménibus
00:20:30Les vrais mois tous les jours de 19h
00:20:32de 17h à 19h justement
00:20:34parce que si de 19h à 19h vous n'avez pas parlé
00:20:36beaucoup. Avec Philippe Bilger
00:20:38aujourd'hui, Françoise Deguas, Jean-Christophe Cuvie
00:20:40et bien entendu Philippe David
00:20:42et nous avions Yves en ligne
00:20:44Yves, Yves, comment ça va
00:20:46Yves ?
00:20:48Mais ça va très bien Cécile, je vous remercie. Bah écoutez
00:20:50très bien. Alors Yves
00:20:52on vous a laissé un peu de suspense mais y'a pas
00:20:54vraiment de suspense parce que vous avez
00:20:56gagné puisque vous êtes
00:20:58la dixième personne au standard
00:21:00alors écoutez bien Yves ce que vous avez
00:21:02remporté. Vous avez remporté un séjour
00:21:04de deux jours au Futuroscope
00:21:06pour quatre personnes. Quatre c'est
00:21:08énorme. Nuit d'hôtel, petit déjeuner
00:21:10entrée au parc pour les deux jours
00:21:12et accès au spectacle nocturne
00:21:14Le mec c'est super
00:21:16La semaine commence bien. Ah bah voilà
00:21:18c'est... C'est la classe évidemment
00:21:20C'est le Noël du février
00:21:22Pourquoi on a pas le droit de jouer nous ?
00:21:24Vous pouvez mais d'une cabine
00:21:26François
00:21:28D'une cabine téléphonique. Si vous trouvez une cabine
00:21:30faites-moi signe, ça fait longtemps que j'en ai pas vu
00:21:32J'adorais, j'adorais les cabines
00:21:34Moi j'adorais aussi. Dans la cabine fonctionnée
00:21:36place de 5 francs
00:21:38C'est ça. Et puis alors ça
00:21:40ça tombait, ça tombait, y'en avait plus de pièces
00:21:42On avait les cartes de société pour téléphoner
00:21:44avec un col les cabines. On appelait son amoureux
00:21:46dans la cabine téléphonique
00:21:48C'était trop bien. Bisous, bisous, je t'aime, je t'aime
00:21:50Et ça tombait. Yves
00:21:52vous faites quoi dans la vie ?
00:21:54Je suis conseiller clientèle
00:21:56Très bien. Dans quoi ?
00:21:58Aux impôts
00:22:00J'aide les
00:22:02artisans coiffeurs à développer
00:22:04leur entreprise
00:22:06Très bien. Je vous envoie Kouvi et
00:22:08Philippe David
00:22:14Si vous avez des éponges
00:22:16ça les arrange
00:22:18En tout cas Yves, on est très heureux de vous avoir
00:22:20remporté ce très beau cadeau Futuroscope
00:22:22Vous y êtes déjà allé ou pas ?
00:22:24Il y a bien longtemps
00:22:26C'est génial
00:22:28Ça a vraiment changé, c'est extraordinaire
00:22:30Vraiment, c'est l'un de nos parcs
00:22:32préférés. Merci Yves d'avoir joué
00:22:34avec nous. En tout cas, on vous fait des gros bisous
00:22:36Et envoyez-nous des cartes postales ou des
00:22:38selfies ou des trucs
00:22:40Pas de soucis, on le fera avec grand plaisir
00:22:42On vous embrasse. Passez une très belle
00:22:44journée et dans un instant
00:22:48On va revenir sur Louise
00:22:5011 ans, poignardée à mort
00:22:52et Absel Neymar
00:22:54qui a été blessée
00:22:56tuée au couteau
00:22:58Je suis en train de tout mélanger
00:23:00parce qu'on m'a écrit deux choses totalement différentes
00:23:02On va revenir sur Louise, 11 ans, poignardée à mort
00:23:04Philippe
00:23:06On se rappelle aussi qu'il y a eu une rixe
00:23:08il n'y a pas d'autre mot entre deux équipes
00:23:10de football avec un coup de couteau
00:23:12qui a été mis
00:23:14le jeune qui a pris le coup de couteau
00:23:16son pronostic vital est engagé
00:23:18et est-ce que vous avez peur
00:23:20dans votre vie de tous les jours ? Vous êtes long jumeau
00:23:22d'Amarie Lelys, faut-il avoir peur pour nos enfants ?
00:23:24Venez nous donner votre avis
00:23:260 826 300 300
00:23:28Philippe Bilger
00:23:30Alors je n'ai pas peur
00:23:32dans ma vie quotidienne
00:23:34parce que je pense que
00:23:36malgré ce qu'on dit, Paris
00:23:38est plus sûr que ces localités
00:23:40que vous venez d'évoquer
00:23:42Ce qui a de dramatique, c'est évidemment la présence
00:23:44de plus en plus fréquente
00:23:46d'un couteau
00:23:48dans les poches de tel ou tel
00:23:50sans qu'on puisse évidemment deviner
00:23:52si ce couteau
00:23:54est utilitaire ou destiné
00:23:56à des fins délictuelles aux criminels
00:23:58Je comprends que des gens aient peur
00:24:00Moi j'ai le sentiment
00:24:02de vivre dans un espace
00:24:04relativement tranquille
00:24:06Je ne suis pas obsédé par ma propre
00:24:08sécurité mais parce que
00:24:10je me ressens profondément privilégié
00:24:12là où je suis
00:24:14Je comprends totalement les citoyens
00:24:16comme probablement des habitants
00:24:18de ces villes-là
00:24:20qui ont peur
00:24:22Je ne sais pas si on sait que c'est un couteau ou pas
00:24:24On sait que c'est quelque chose de transcendant
00:24:26Pour l'instant je ne suis pas sûre qu'on sache ce que c'est
00:24:28Je comprends tout à fait ce sentiment-là
00:24:30Après la réalité des chiffres
00:24:32elle n'est pas celle-là
00:24:34Elle n'est pas, nous ne sommes pas
00:24:36C'est vrai que quand Eric Dupond-Moretti a dit cela
00:24:38il s'est fait hacher menu
00:24:40mais il avait tout à fait raison de dire que la France
00:24:42n'est pas un coupe-gorge
00:24:44c'est malgré la puissance des drames
00:24:46quels qu'ils soient
00:24:48de l'agression à la mort
00:24:50la réalité, si vous voulez, dans un pays
00:24:52de 67 millions d'habitants
00:24:54la France n'est pas New York, c'est pas les rues de Chicago
00:24:56dans les années 30
00:24:58Aujourd'hui Paris est moins sûr que New York
00:25:00pour être allé dans les deux villes
00:25:02à l'époque de Giuliani
00:25:04Non, New York se dégrade
00:25:06Il y a 12 ans
00:25:08que j'y suis allé
00:25:10et j'ai été hyper tranquille
00:25:12Depuis 2-3 ans, le centre-ville de New York
00:25:14est devenu un endroit très peu sûr
00:25:16y compris Manhattan
00:25:18En tout cas, ce qui est sûr
00:25:20c'est que je comprends profondément
00:25:22je suis comme Philippe
00:25:24l'angoisse qu'il peut y avoir
00:25:26parce que ça touche des ados
00:25:28que ce soit les agresseurs ou les gens qui sont tués
00:25:30donc je comprends cette angoisse
00:25:32il faut absolument la traiter
00:25:34mais je ne veux pas en faire
00:25:36quelque chose qu'il n'est pas
00:25:38Moi je ne suis pas d'accord
00:25:40parce qu'aujourd'hui la France est 1000 agressions par jour
00:25:42ça a complètement augmenté
00:25:44on voit bien que les jeunes
00:25:46on nous sort des statistiques
00:25:48nous disant que la jeunesse augmente
00:25:50mais le nombre recule
00:25:52Je suis désolé, aujourd'hui quand on voit
00:25:54ces jeunes qui sont complètement désinhibés
00:25:56par la violence
00:25:58parce que pour eux c'est renforcer la réputation
00:26:00c'est occuper un territoire
00:26:02c'est faire peur
00:26:04c'est ce manque d'acceptation
00:26:06c'est l'accomplissement qui fait qu'ils ont un couteau
00:26:08et qu'aujourd'hui dans certains quartiers
00:26:10dans certaines fratries
00:26:12vous réglez votre problème
00:26:14parce que quand vous êtes un homme vous réglez votre problème tout seul
00:26:16et vous ne passez pas ni par les parents, ni par la justice
00:26:18ni encore moins par la police
00:26:20et ça c'est problématique
00:26:22et donc il y a deux jeunesses que je vois aujourd'hui
00:26:24il y a la jeunesse qu'on voit comme Adam-Marie Lelys
00:26:26où quand on va faire du football il y a une opération commando
00:26:28pour venir vous péter la figure dans les vestiaires
00:26:30et un autre gamin qui était venu avec un couteau
00:26:32qui plante à notre jeune
00:26:34qui est arrivé hier, 23 ans
00:26:36qui est intrépide, qui a fait le tour du monde
00:26:38et c'est cette France-là que j'aimerais bien mettre en avant aussi
00:26:40un côté on a effectivement une violence
00:26:42qui est institutionnalisée dans des quartiers
00:26:44et pas que dans des quartiers
00:26:46même dans certaines familles
00:26:48et ça il faut vraiment
00:26:50s'emparer de ce problème-là
00:26:52parce que l'insouciance qu'on a connue quand on était jeunes
00:26:54moi je pense à mes enfants et à d'autres enfants
00:26:56aujourd'hui ils ne l'auront plus
00:26:58parce qu'on va avoir des parents qui sont tétanisés par la peur, par les enjeux
00:27:00ils vont fliquer leur gamin pour savoir où ils vont
00:27:02avec qui ils vont
00:27:04et ça je trouve ça dommage quelque part, mais voilà où on en est aujourd'hui
00:27:06Pour reprendre Jean-Christophe Couville et une phrase célèbre
00:27:08de Roger Jiquel au 20h il y a plus de 40 ans
00:27:10Est-ce que la France a peur ?
00:27:12Est-ce que vous, vous avez peur dans votre vie de tous les jours ?
00:27:14Venez nous le raconter au 0826 300 300
00:27:16On entendait des témoignages
00:27:18Philippe Bilger de parents
00:27:20qui disaient alors je vais donner un téléphone
00:27:22à mes enfants, à 11 personnes
00:27:24normalement on a des téléphones
00:27:26et ils veulent aussi leur mettre
00:27:28ce qu'on appelle des AirTags
00:27:30c'est ce que développe en tout cas Apple
00:27:32pour savoir retrouver votre valise
00:27:34donc ça veut dire qu'aujourd'hui ils veulent les tracer
00:27:36de savoir exactement
00:27:38où ils sont, on en est là quand même aujourd'hui
00:27:40Oui alors comment dire
00:27:42à la fois je comprends profondément
00:27:44l'inquiétude de chaque citoyen
00:27:46qui vit dans des espaces
00:27:48comme on dirait insécures
00:27:50mais en même temps
00:27:52je suis persuadé
00:27:54que la meilleure manière
00:27:56non pas de pacifier la société
00:27:58c'est pas comme ça qu'on le fera
00:28:00mais de ne pas
00:28:02la faire exagérer
00:28:04l'insécurité
00:28:06dont elle a déjà à subir
00:28:08les effets au quotidien
00:28:10c'est d'en parler tout le temps et de
00:28:12coaguler une multitude
00:28:14de transgressions qui se déroulent
00:28:16sur toute la France
00:28:18il faut à la fois comprendre
00:28:20et en même temps ne pas exploiter
00:28:22et ça c'est parfait
00:28:24Je suis d'accord parce que c'est vraiment la ligne de crête
00:28:26que nous n'arrivons pas à tenir
00:28:28la plupart de nous tous d'ailleurs commentateurs
00:28:30et surtout médias, c'est à dire qu'on en parle parce qu'il y a
00:28:32le projecteur dessus et c'était très bien
00:28:34que Philippe David rappelle
00:28:36la France en peur, et la France en peur ça a 40 ans
00:28:38Un peu plus, 1976
00:28:40Oui tu as raison, c'est Patrick Henry en fait
00:28:42la France en peur, donc on est quand même
00:28:44voilà depuis tout le temps
00:28:46ça s'invite et il y a le
00:28:48projecteur, je ne dis absolument pas que ça n'existe pas
00:28:50ça n'est pas ce que je dis, et moi ce qui
00:28:52m'intéresse avec Jean-Christophe parce que la première fois
00:28:54qu'il était venu, ça m'avait frappé son discours
00:28:56sur comment
00:28:58il y a quand on arrive à cela
00:29:00à l'extrême violence, mais comment est-ce qu'on
00:29:02peut arriver, et je reprends un mot de
00:29:04quelqu'un que j'adore qui est Jean-Pierre Chevènement
00:29:06qui avait fait scandale à l'époque
00:29:08ministre de l'intérieur de
00:29:10Lionel Jospin, comment est-ce qu'on peut arriver
00:29:12à détecter en réalité des
00:29:14sauvageons et les empêcher finalement
00:29:16de devenir véritablement des sauvages
00:29:18ça c'est un vrai sujet en fait
00:29:20On a des détecteurs en fait, déjà ça commence à l'école
00:29:22et souvent le point commun de ces gamins
00:29:24qui ont des couteaux
00:29:26c'est qu'ils sont aussi déscolarisés
00:29:28c'est parce qu'il n'y a pas un suivi, il n'y a pas d'obligation, un manque de rigueur
00:29:30en fait en France, il n'y a pas de cadre
00:29:32L'an dernier je vous pose la question
00:29:3418 élèves de primaire
00:29:36ont eu des couteaux saisis
00:29:38dans leur cartable ou dans leur vêtement
00:29:40on ne peut pas dire
00:29:42qu'on manque d'autorité face à un gamin
00:29:44de 8, 9 ou 10 ans Jean-Christophe
00:29:46il y a quand même la responsabilité des parents
00:29:48Mais oui, encore une fois c'est le cadre
00:29:50on va le répéter mais c'est à la racine qu'il faut prendre
00:29:52Moi je ne pense pas qu'un gamin naisse violent
00:29:54c'est son environnement
00:29:56c'est son éducation
00:29:58c'est tout ce qui le construit
00:30:00vers la délinquance et la violence
00:30:02c'est là-dessus qu'il faut agir
00:30:04Encore une fois effectivement on parle de sentiments
00:30:06on nous dit oui mais non, il ne faut pas faire peur aux gens
00:30:08On a tous autour de nous
00:30:10des exemples, il n'y a pas si longtemps que ça
00:30:12j'ai une fille des amis qui va à Bordeaux
00:30:14elle prend un appart à Saint-Michel
00:30:16je lui dis surtout ne va pas là-bas, qu'est-ce que tu as fait
00:30:18et c'est pareil
00:30:20ils nous disent mais non c'est Bobo
00:30:22ça se reconstruit, etc.
00:30:24Premier week-end où elle est restée, elle s'est fait agresser par Doracaille
00:30:26premier week-end
00:30:28et du coup je lui dis mais il faut bouger de là
00:30:30et c'est très compliqué parce qu'en fait on a envie de rester
00:30:32de se dire mais bon sang, on a le droit de vivre
00:30:34dans le quartier qu'on veut
00:30:36mais en fait la réalité vient de nous tamponner
00:30:38et on se dit on n'a pas le choix, si on veut que nos enfants
00:30:40ne rencontrent pas ces problématiques tous les 4 matins
00:30:42et bien on est obligé nous aussi d'aller dans des ghettos
00:30:44entre guillemets
00:30:46comme on y va pas
00:30:48parce qu'on ne fait pas de ménage en fait
00:30:50ce qui est intéressant c'est de voir cette mécanique
00:30:52parce que je sais qu'il y a tellement de politique
00:30:54je vous interromps mais il y a eu
00:30:56une politique de mixité sociale
00:30:58au centre-ville de Marseille qui a plus ou moins bien
00:31:00réussi mais qui a plus
00:31:02réussi que moins bien
00:31:04mais ça c'est des volontés politiques et c'était Godin
00:31:06et avant lui c'était bien sûr les maires précédents
00:31:08donc il y a gauche ou droite d'ailleurs
00:31:10qui se sont succédés dans cette idée-là
00:31:12de faire de la mixité et je trouve que
00:31:14véritablement c'est ça la clé en réalité
00:31:16c'est vachement bien ce que vous expliquez comme processus
00:31:18c'est-à-dire on laisse
00:31:20les ghettos et nous-mêmes on se ghettoïse
00:31:22dans ces endroits de bobos en fait
00:31:24c'est normal on se ghettoïse
00:31:26on fait un peu comme les américains aujourd'hui
00:31:28c'est-à-dire que dans certaines villes on laisse le centre-ville
00:31:30à la délinquance
00:31:32et on va habiter dans des villes
00:31:34dortoirs
00:31:36où ils sont super sécurisés avec des caméras
00:31:38parce qu'on achète tranquillité
00:31:40et donc c'est aujourd'hui ce qui se passe
00:31:42dans des villes moyennes, moi je suis de Périgueux
00:31:44je vois Périgueux comment c'est en train de devenir
00:31:46et ce qui est fou c'est que les quartiers
00:31:48comme le Gour-de-Larche ou les Vigneaux
00:31:50qui étaient à une époque vraiment une zone un peu de non-droit
00:31:52il y a eu des faits
00:31:54il y a eu des destructions de tours, on a construit des maisons
00:31:56on a pacifié tout ça et effectivement ça marche bien
00:31:58et contrairement à ce qu'on a vu
00:32:00c'est que maintenant la délinquance elle stagne
00:32:02dans le centre-ville vers les gares etc
00:32:04et elle empoisonne la vie du quotidien
00:32:06François dans un instant mais Philippe Bilger
00:32:08est-ce que là on voit que ça pourrait être
00:32:10un jeune homme de 23 ans
00:32:12avec une femme de 55 ans
00:32:14qui pourrait être sa mère
00:32:16qui visiblement pourrait aussi le protéger
00:32:18il y a aussi quelque chose à faire au sein des familles
00:32:20parce que quand vous avez un élément
00:32:22quel que soit dans votre famille
00:32:24ou santé qui a un gros problème
00:32:26il y a beaucoup de gens qui ne font rien en fait
00:32:28Vous avez totalement raison
00:32:30et souvent on a abordé le problème
00:32:32de la responsabilité des parents
00:32:34autant je suis réservé
00:32:36pour pénaliser des parents
00:32:38qui font ce qu'ils peuvent
00:32:40au prétexte qu'ils ne seraient
00:32:42pas de bons éducateurs
00:32:44comme s'il est facile de l'être
00:32:46autant à la limite
00:32:48je ferais un partage
00:32:50contre les parents qui laissent
00:32:52matériellement leurs enfants
00:32:54faire n'importe quoi
00:32:56prenons l'exemple
00:32:58on ne laisse pas traîner un enfant de 11 ans
00:33:00dans la rue à 3h du matin
00:33:02par exemple c'est un exemple
00:33:04si on avait la certitude que ces parents
00:33:06ont cette pratique
00:33:08là je ne ferais pas gêner par une pénalisation
00:33:10François 0826
00:33:12300 300 réaction de notre
00:33:14vraie voix du jour François
00:33:16Oui rebonjour à tous
00:33:18en fait on a deux outils
00:33:20en français qui nous permettraient de redresser
00:33:22la barre au niveau des enfants
00:33:24parce qu'aujourd'hui il y a beaucoup de schizophrènes
00:33:26des jeunes, ils fument de la drogue
00:33:28ils sont mélangés avec des produits très toxiques
00:33:30et il y a beaucoup de schizos
00:33:32et ce n'est pas un schizo qui est
00:33:34un problème avec la petite
00:33:36mais on a deux outils en France
00:33:38c'est l'éducation nationale et les allocations
00:33:40familiales
00:33:42donc l'éducation nationale il faut donner les moyens
00:33:44pour qu'on rentre dans les enfants intelligents
00:33:46parce qu'actuellement on est en train de faire
00:33:48une réplique d'enfants
00:33:50qui sont vraiment mal éduqués
00:33:52et intellectuellement qui sont vraiment
00:33:54à guérons au niveau intellect
00:33:56c'est lamentable quand on ne sait pas écrire son nom
00:33:58en sixième c'est vraiment un problème
00:34:00et la deuxième c'est suspendre
00:34:02les allocations familiales quand les parents
00:34:04ils ne jouent pas le rôle des parents
00:34:06je ne comprends pas
00:34:08pourquoi on laisse toujours
00:34:10sans suspension
00:34:12sans menace, non à un moment donné on a ces deux outils
00:34:14il faut vraiment investir dans l'éducation nationale
00:34:16pour faire les enfants en TikTok
00:34:18qui sont vraiment intelligents, qui sont vraiment ouverts
00:34:20d'esprit ouvert et qui ne veulent pas se faire la drogue
00:34:22dès qu'ils sont dans le collège
00:34:24il y a autre chose dans la tête
00:34:26le revers des perspectives il faut qu'ils soient plus joyeux
00:34:28c'est vraiment n'importe quoi
00:34:30on ne donne pas les moyens, on dirait que c'est fait exprès
00:34:32pour aboutir les enfants
00:34:34Bougez pas François
00:34:36on comprend la colère de François
00:34:38Mais je comprends d'ailleurs
00:34:40nous ne sommes pas très opposés
00:34:42à ce qu'il vient de dire
00:34:44enfin je parle de moi en l'occurrence
00:34:46mais ce qu'il y a
00:34:48de frappant c'est de voir
00:34:50à quel point les
00:34:52structures
00:34:54qui devraient être les meilleures
00:34:56sur le plan de l'éducation
00:34:58font faillite
00:35:00et donc peu à peu on reporte l'éducation
00:35:02et l'apprentissage des principes
00:35:04sur d'autres structures
00:35:06qui elles-mêmes deviennent impuissantes
00:35:08l'école elle ne peut pas
00:35:10apprendre ce que les parents
00:35:12n'ont pas su enseigner
00:35:14et à un moment donné c'est la justice
00:35:16qui condamne
00:35:18à laquelle on reproche de ne pas savoir
00:35:20apprendre
00:35:22la vertu aux jeunes
00:35:24qui viennent contraints
00:35:26et forcés être jugés
00:35:28Mais quand on voit les images d'Amari Lellis
00:35:30j'ai vu des vidéos de l'art
00:35:32ils ont des balles de baseball des barlots
00:35:34qui met un coup de couteau
00:35:36moi dans un sac de foot j'ai jamais eu un couteau
00:35:38c'est quand même terrifiant Jean-Christophe Couvy
00:35:40ni une balle de baseball d'ailleurs
00:35:42Mais parce qu'encore une fois
00:35:44on a un déni des hommes politiques
00:35:46alors aujourd'hui ils sont obligés de faire le constat
00:35:48quand on parle de sentiments je suis désolé encore une fois
00:35:50c'est pas des sentiments les gens ils vivent dans le réel
00:35:52et d'un côté on a le discours politique
00:35:54vous voyez c'est pas vrai c'est pas comme ça
00:35:56et vous vous êtes dans le réel je vous dis mais c'est en face de moi dans mes yeux en bas de ma rue
00:35:58Mais qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:36:00Moi je dis pas que le discours politique
00:36:02Dupond-Moretti dit que c'est infantile
00:36:04mais c'était vieux
00:36:06il a bien changé
00:36:08encore une fois on a des statistiques
00:36:10quand on nous dit oui mais regardez la réponse pénale
00:36:12elle est à 94%
00:36:14mais non mais le classement sans suite c'est une réponse pénale
00:36:16donc en fait dans les statistiques on dit tout n'importe quoi
00:36:18en fait on va pas dans le
00:36:20on va pas dans le fond du sujet
00:36:22le fond du sujet c'est quand vous bâtissez une maison
00:36:24si vous commencez à mettre des murs qui sont pas droits
00:36:26la première rangée deuxième rangée après tout sera
00:36:28l'édifice sera
00:36:30c'est le point de départ
00:36:32encore une fois c'est l'école c'est l'éducation des parents
00:36:34c'est la famille c'est casser un peu aussi
00:36:36cet esprit tribal dans certains endroits
00:36:38où c'est l'attribut
00:36:40donc la famille qui règle ses comptes
00:36:42et qui passera pas par l'état public
00:36:44enfin c'est casser un peu tout ça je veux dire
00:36:46et effectivement ça demandera du temps on va pas y arriver en claquant des doigts
00:36:48mais ça demande une volonté politique
00:36:50on est dans le mur effectivement
00:36:52qu'est-ce qu'on va faire
00:36:54on parle le sujet d'autres etc
00:36:56mais en fait encore une fois
00:36:58la prévention
00:37:00c'est que tout de suite il faut que la justice
00:37:02puisse punir, c'est pour ça qu'on demande
00:37:04des courtes peines
00:37:06c'est juste pour permettre
00:37:08aux gamins dans des bonnes conditions de réfléchir
00:37:10sur l'avenir qu'ils veulent avoir
00:37:12si leur avenir c'est de passer leur vie en prison
00:37:14pour être des délinquants, ils auront fait ce choix
00:37:16mais au moins ils seront confrontés à un moment donné
00:37:18au réel et le réel c'est la punition
00:37:20qui intervient tout de suite
00:37:22merci beaucoup François vous restez avec nous
00:37:24puisque vous êtes notre voix du jour
00:37:26vous allez pouvoir jouer face à nos
00:37:28éditorialistes du jour
00:37:30et j'espère pour vous remporter
00:37:32la médaille parce que c'est presque une médaille
00:37:34c'est tous les jours les jeux olympiques
00:37:36qu'il a dit, je vous le dis tout de suite
00:37:38on fait une petite pause et on revient dans un instant
00:37:40à tout de suite
00:37:48Les Vraies Voix Sud Radio, parlons vrai
00:37:50Les Vraies Voix Sud Radio
00:37:5217h-19h, Philippe David
00:37:54Cécile de Ménibus
00:37:56Bienvenue c'est les Vraies Voix jusqu'à 19h
00:37:58on est ravis de vous retrouver avec Philippe Bilger
00:38:00aujourd'hui, François Sdegoua, Jean-Christophe Couville
00:38:02Philippe David
00:38:04et puis vous, au 0826
00:38:06300-300 et le vous c'est François
00:38:08ça va François ? Bonjour ça va très bien
00:38:10merci et vous ? Oui François
00:38:12François vous savez que vous êtes
00:38:14forcément sélectionné pour jouer au qui sait qui
00:38:16il l'a dit ? C'est ça
00:38:18et vous êtes sélectionné pour lancer le jingle aussi
00:38:20Ok
00:38:22Allez-y
00:38:24C'est parti pour le quiz alors
00:38:26Les Vraies Voix Sud Radio
00:38:28Sobre, efficace tout va bien
00:38:30François écoutez bien, qui sait qui qui l'a dit
00:38:323 points, vous ne serez pas remplacé
00:38:34par l'IA, vous serez peut-être remplacé
00:38:36dans votre emploi par quelqu'un qui sait
00:38:38utiliser l'IA. Alors ce n'est pas un homme
00:38:40politique, c'est un grand patron François
00:38:42Ah oui c'est le patron de Free
00:38:44Bonne réponse
00:38:46Xavier Niel
00:38:483 points pour François
00:38:50Qui sait qui qui l'a dit
00:38:52La France Insoumise
00:38:54voulait supprimer le régime des auto-entrepreneurs
00:38:56ils n'en ont rien à faire, ils veulent juste
00:38:58faire tomber la République, on est revenu
00:39:00aux purges staliniennes
00:39:02François
00:39:04Et c'était ce matin sur Sud Radio
00:39:06C'est pas une dame ?
00:39:08Si c'est une dame. Françoise vous ne lisez pas
00:39:10le programme du jour qui est fait
00:39:12Aurélie Chercher
00:39:14Aurélie
00:39:16Presque
00:39:18Aurélie Chercher
00:39:20Aurélie Chercher
00:39:22Aurélie Chercher
00:39:24Aurélie Chercher
00:39:26Montchalin
00:39:28Montchalin
00:39:30C'est pas possible
00:39:32Philippe l'a donné
00:39:34Là on voit les collivants
00:39:36Philippe
00:39:38Je ne l'ai pas donné à Philippe, je l'ai dit dans le micro
00:39:40Non mais on l'a donné, moi je l'ai dit Montchalin aussi
00:39:42Je n'ai pas dit la fin, j'ai dit Montch
00:39:44J'ai dit aussi Montchalin
00:39:46Cécile n'a dit que Montchalin c'est zéro
00:39:48Putain mais c'est zéro point
00:39:50Mais non
00:39:52Non je ne mettrai pas de point
00:39:54Merci mais c'est trop exagéré
00:39:56Parce que
00:39:58Parce que vous trichez
00:40:00Montch, Cécile a dit Montch
00:40:02Non non stop
00:40:04Je l'ai donné
00:40:06à tout le monde, je l'ai dit dans le micro
00:40:08Vous avez orienté, moi j'ai dit Montchalin
00:40:10L'autre il a entendu parce qu'il est près de vous
00:40:12Vous êtes deux t-shirts
00:40:14Il y aurait une injustice si je n'ai pas les trois points
00:40:16Tu n'auras pas les trois points moi je pense
00:40:18François est-ce que vous m'avez entendu
00:40:20faire Monch
00:40:22Non du tout
00:40:24Oh la la
00:40:26Qu'est-ce que tu dis toi
00:40:28Je l'ai dit dans le micro
00:40:30Non mais là Philippe on arrête de décrire
00:40:32Les trois points
00:40:34Tu n'as pas les trois points du tout
00:40:36C'est hyper tricheur
00:40:38C'est hyper tricheur
00:40:40Oui ça me revient
00:40:42Vous l'aviez dit
00:40:44Vous l'aviez dit
00:40:46ça me revient
00:40:48Je l'ai dit à tout le monde
00:40:50Je l'ai dit dans le micro
00:40:52Il n'y a rien qui est équitable
00:40:54Allez sujet suivant
00:40:56Vous êtes d'une tricherie
00:40:58C'est insupportable
00:41:00C'est nul, allez-y Philippe
00:41:02Non c'est à vous là
00:41:04C'est ridicule
00:41:06Vous êtes ridicule en fait
00:41:08Vous dites que Philippe Bilger triche
00:41:10alors que ce n'est pas vrai, je l'ai dit dans le micro
00:41:12Vous avez dit Monch, c'était tellement facile
00:41:14Mais on a un duo exemplaire
00:41:16Je remets trois points c'est parti
00:41:18Allez faites la deuxième question
00:41:20Très bien, qui c'est qui qui l'a dit
00:41:22Emmanuel Macron est un président qui n'a plus d'avenir devant lui
00:41:24Il est ridicule dans sa communication
00:41:26Allez je vais vous aider, son prénom est Marion
00:41:28mon cher François
00:41:30Oh ça va
00:41:32C'est pas normal, arrêtez
00:41:34Moi j'ai plus aucun plaisir à jouer à ça si vous donnez les réponses
00:41:36Ça n'a pas de sens enfin
00:41:38Toi tu dis Monch, lui il dit Marion
00:41:40Attendez François, moi je l'ai dit
00:41:42une fois que personne n'avait trouvé
00:41:44C'est vrai, toi t'es encore pire évidemment
00:41:46Il faut toujours que c'est monsieur plus
00:41:48Et on ne lui donne pas alors les trois points
00:41:50Quatrième question
00:41:52Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:54Les femmes à certaines heures de la journée
00:41:56sont assignées à résidence
00:41:58car elles n'osent pas prendre les transports
00:42:00François Hollande
00:42:02Bonne réponse
00:42:04Philippe Tabarro, ministre délégué
00:42:06chargé des transports
00:42:08C'est à vous
00:42:10Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:12Un jeune qui tue comme un adulte
00:42:14doit être jugé comme un adulte
00:42:16François
00:42:18Le premier ministre
00:42:20Bonne réponse
00:42:22de Jean-Christophe Couvy
00:42:24Sarah Knafo, heureux député
00:42:26reconquête
00:42:28Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:32Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:34sur l'IA
00:42:36il y a plein d'autres priorités
00:42:38que les gens aient à manger, qu'on ait un budget
00:42:40qu'on sorte du capitalisme
00:42:42et ce n'est pas avec l'intelligence artificielle
00:42:44qu'on va le faire
00:42:46Bonne réponse
00:42:48de Françoise de Gouin
00:42:50Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:52sur l'IA
00:42:54la France et l'Europe sont à la pointe
00:42:56on veut que ça nous permette d'améliorer
00:42:58le quotidien des français
00:43:00Emmanuel Macron ?
00:43:02Non
00:43:04François Bayrou ?
00:43:06Non
00:43:08Gilles Babinet ?
00:43:10Un ministre
00:43:12ça doit être celui d'un ministre
00:43:14que Philippe Bilger
00:43:16a déjà dit qu'il aimait beaucoup
00:43:18Marlès ?
00:43:20Non
00:43:22Il a une grande famille de
00:43:24Bonne réponse
00:43:26de Françoise de Gouin
00:43:28C'est marrant, personne rôle
00:43:30Il a une grande famille
00:43:32il a une grande famille
00:43:34c'est pas comme Monchalat
00:43:36J'ai dit Monch
00:43:38Personne n'avait compris
00:43:40que c'était Monchalat
00:43:42Qui c'est qui
00:43:44qui l'a dit à 3 points
00:43:46François, Donald Trump, c'est la preuve par l'exemple
00:43:48on a la preuve qu'un président
00:43:50peut agir conformément à ses promesses
00:43:52Marine Le Pen ?
00:43:54Non, c'est le même parti
00:43:56Jordan Bardella ?
00:43:58Jacob Elie ?
00:44:00On est à combien là ?
00:44:02C'est incroyable, tout le monde est à 6 points
00:44:04c'est l'école des fans
00:44:06mais il va falloir se départager
00:44:08Qui c'est qui qui l'a dit 3 points
00:44:10sur le droit du sol
00:44:12c'est un débat extraordinairement bourbeux
00:44:14qu'on devrait aborder avec une extrême prudence
00:44:16et beaucoup de décence
00:44:18C'est un ancien ministre
00:44:20qui n'a aucun autre fonction
00:44:22François
00:44:28Bonne réponse
00:44:30Pierre Moscovici
00:44:34Qui c'est qui qui l'a dit
00:44:36Vous avez mis première présidente
00:44:38de la cour des communes
00:44:44Pierre Moscovici
00:44:46Qui c'est qui qui l'a dit
00:44:48François
00:44:52François
00:44:54Non, c'est Ménard
00:44:56Ou alors
00:44:58Gisbert
00:45:00Bonne réponse de Jean-Christophe Couvy
00:45:02Il est très très fort
00:45:04On relance des 22
00:45:08Revenu du diable, vaut vert
00:45:10Jean-Christophe Couvy s'impose
00:45:12Ils sont à égalité parfaite
00:45:14François, Françoise et Philippe
00:45:16Bravo François
00:45:18C'est pas mal
00:45:20C'est pas évident
00:45:22d'essayer de gagner
00:45:24quand on n'est pas sur place
00:45:26parce que ça triche tellement du collège d'études de David
00:45:28C'est la poêle qui se fout du chaud
00:45:30C'est la poêle qui se moque du chaud
00:45:32Philippe David
00:45:34En quoi j'ai triché en fait ?
00:45:36Il s'appelle Gérald
00:45:38C'est sûr que là
00:45:40si c'est un ministre on sait qui c'est
00:45:42Il n'y a que Gérald
00:45:44Il n'y en a qu'un seul qui est ministre mon cher ami
00:45:46En quoi ?
00:45:48Excusez-moi, en quoi j'ai triché ?
00:45:50Parce que vous aviez le visage tourné
00:45:52vers Philippe Bilger
00:45:54qui a donc vu et entendu
00:45:56T'exagères, c'est pas vrai
00:45:58Vous dites n'importe quoi
00:46:00Heureusement que je vous ai fendu Françoise de Gaulle
00:46:02Je saurais quoi faire la prochaine fois
00:46:04Non mais il a raison, vous aviez le visage tourné
00:46:08J'ai horreur
00:46:10Il y a des gens qui trichent
00:46:12J'ai horreur de ça
00:46:16C'est lui qui dit ça
00:46:18Moi je ne triche jamais
00:46:20Je déteste ça
00:46:22Le ton a plombé
00:46:24Défibrillateur au studio
00:46:26Je me sens moyennement bien
00:46:28Non mais pas vous Philippe
00:46:30Vous restez avec nous
00:46:32Dans un instant le journal
00:46:34Et puis on embrasse François bien entendu
00:46:36Et le coup de gueule de Philippe David
00:46:38Le quantum des peines
00:46:40Entre le gars et le barin
00:46:42Me semble un peu bizarre
00:46:44Allez on va en parler dans quelques instants
00:46:46On vous embrasse à tout de suite
00:46:58Les vraies voix Sud Radio
00:47:00Et d'abord merci de votre fidélité
00:47:02Vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter
00:47:04Bien entendu sur toutes les plateformes
00:47:06Que nous vous proposons
00:47:08Que ce soit sur Instagram, Tik Tok
00:47:10X
00:47:12J'en passais des meilleurs
00:47:14Facebook
00:47:16Et notre chaîne Youtube
00:47:18Sur laquelle je vous incite à vous abonner
00:47:20Bien entendu avec nous aujourd'hui
00:47:22Philippe Bilger, Françoise Degoy et Jean-Christophe Couvy
00:47:24Le coup de gueule de Philippe David dans un instant
00:47:26Il y a certaines sentences et certains taux d'amende
00:47:28Que j'ai du mal à comprendre
00:47:30Tant en haut qu'en bas
00:47:32On en parle dans un instant
00:47:34On les écoute
00:48:04C'est gentil, merci beaucoup
00:48:06Je suis totalement d'accord avec la fin
00:48:08Mais avant
00:48:10On dit que c'est notre faute
00:48:12La dette
00:48:14Alors que lui il dit que c'est la faute des politiques
00:48:16Qui votent les budgets déficitaires
00:48:18Sur le mot responsabilité du gouvernement
00:48:20Il dit que finalement il n'y a aucune responsabilité
00:48:22Puisque Bruno Le Maire une fois qu'il est sorti
00:48:24Il n'est responsable de rien en fait
00:48:26C'est ce qu'il dit
00:48:28C'est ce qu'il dit
00:48:30C'est ce qu'il dit
00:48:32Il n'est responsable de rien en fait
00:48:34Je trouve tout même
00:48:36Ce que j'ai cru comprendre
00:48:38Et que vous me rapportez
00:48:40Je trouve tout même que c'est excessif
00:48:42Jamais je n'ai entendu Bruno Le Maire
00:48:44Dire que c'était clairement
00:48:46La faute des français
00:48:48Lui même a déjà assez à faire
00:48:50Avec la responsabilité abusive
00:48:52Qu'on veut faire porter sur ses épaules
00:48:54Alors qu'il n'a cessé de prévenir
00:48:56Si j'ai bien saisi
00:48:58Je crois qu'il y a deux idées
00:49:00Il y a la responsabilité
00:49:02Il estime que ce mot
00:49:04Engager la responsabilité du gouvernement
00:49:06Jusqu'à quel moment la responsabilité
00:49:08Du gouvernement est engagée
00:49:10Je suis d'accord
00:49:12Il y a eu un nombre incroyable d'alertes
00:49:14Notamment à Emmanuel Macron
00:49:16Moi j'entends ce qu'il dit
00:49:18Ca devient vraiment compliqué
00:49:20C'est très intéressant
00:49:22Parce que la réalité c'est qu'on fait comme si
00:49:24C'était l'argent de l'Etat qui venait d'Axnillo
00:49:26Mais on parle de notre argent
00:49:28J'ai l'impression quand un chef d'Etat intervient
00:49:30Je me souviens de Nicolas Sarkozy pour la crise
00:49:32J'ai engagé tant de milliards
00:49:34Emmanuel Macron pour le Covid
00:49:36J'ai engagé tant de milliards
00:49:38C'est pas l'argent d'Emmanuel Macron
00:49:40C'est notre argent
00:49:42C'est pas une façon de parler
00:49:44C'est ça qui ne va pas
00:49:46C'est ça la réalité
00:49:48Je suis en partie d'accord
00:49:50Nous on met au pot commun
00:49:52Parce qu'on paye des impôts
00:49:54On attend justement un service public
00:49:56Au niveau
00:49:58On attend des infrastructures
00:50:00Et en fait on se rend compte au fur et à mesure
00:50:02Qu'on demande encore aux français
00:50:04A nous donc de toujours de passer
00:50:06Au pot
00:50:08C'est à dire de remettre de l'argent
00:50:10Bien sûr
00:50:12Le frère référendum il serait là d'ailleurs
00:50:14Est-ce que vous êtes d'accord pour continuer comme ça ou pas
00:50:16Mais vraiment ce qui est pénible c'est qu'en même temps
00:50:18Si on était une entreprise
00:50:20Ca fait longtemps qu'on a mis la caisse sous la porte
00:50:22Et qu'on aurait dû effectivement rendre des comptes
00:50:24Mais quand vous êtes élu
00:50:26La seule chose c'est que si derrière vous ratez vos élections
00:50:28Donc là j'allais dire
00:50:30C'est le juge de paix
00:50:32Ce sont aussi les électeurs
00:50:34Mais c'est vrai qu'il y en a marre
00:50:36De toujours renfouer les caisses qui se vident
00:50:38Merci beaucoup en tout cas Sébastien
00:50:40De faire agir les corbières
00:50:42Dans un instant le coup de gueule de Philippe David
00:50:44On fait une petite pause
00:50:46On revient dans un instant parce que ça a l'air
00:50:48Croustifondant
00:50:50C'est surtout crousti
00:50:52Et ça va pas être fondant
00:50:56Sud Radio
00:50:58Parlons vrai
00:51:00Les vraies voix Sud Radio
00:51:0217h-19h
00:51:04Philippe David, Cécile de Ménibus
00:51:06Jean-Christophe Clouvit
00:51:08Avec nous Françoise Deguas
00:51:10Et Philippe Bilger
00:51:12On garde bien sûr le meilleur pour la fin
00:51:14Merci
00:51:16Vous voyez Françoise c'est pas moi
00:51:18C'est agréable
00:51:20Un peu de douceur
00:51:24Je mets un peu de douceur parce que
00:51:26Il y a notre ami Philippe David qui va râler
00:51:28Donc ça va être un peu punchy
00:51:30Les vraies voix Sud Radio
00:51:36Bonsoir
00:51:40Quoi ? Pas de dessert ?
00:51:42Il est sérieux lui ?
00:51:44T'es le roi des cons au pays des emmerdeurs
00:51:46Le bateau coule, on a déjà les pieds dans l'eau
00:51:48Espèce de petit enculé
00:51:50D'emmerdeux
00:51:52Je vous demande de vous arrêter
00:51:56Bravo Marie pour ce nouveau jingle
00:51:58Comme d'habitude
00:52:00Je vais remettre le clocher au milieu du village
00:52:02Et même de deux aujourd'hui
00:52:04Parce que nous allons aller à Bocaire dans le Gard
00:52:06Et à Strasbourg dans le Barin
00:52:08Pourquoi ces deux villes ?
00:52:10Parce que quand on y compare le quantum des amendes
00:52:12On se demande si elles sont situées dans le même pays
00:52:14Ou si le déconomètre ne fonctionnerait pas à plein tube
00:52:16Pour citer François Bayrou
00:52:18Commençons par Bocaire où la mairie RN
00:52:20A été condamnée à plus de 120 000 euros d'amende
00:52:22Pour quel motif ?
00:52:24Une négligence dans un équipement municipal
00:52:26A coûté la vie à une personne
00:52:28Sur un terrain de sport
00:52:30La municipalité a rasé un bâtiment classé
00:52:32Monument historique
00:52:34Pas du tout, elle a maintenu une crèche dans sa mairie
00:52:36Le montant de l'amende ayant atteint ses stommes stratosphériques
00:52:38Puisqu'elle n'a pas cédé à la peine
00:52:40De 1000 euros d'astreinte par jour
00:52:42Prononcé par le tribunal administratif de Nîmes
00:52:44Passons à Strasbourg
00:52:46Où lundi 27 janvier, un voyou de 17 ans
00:52:48Qui avait sciemment renversé un policier municipal
00:52:50Lors d'un rodeo urbain
00:52:52A été condamné à 4 mois de prison avec sursis
00:52:54C'est à dire rien
00:52:56Et 150 euros d'amende
00:52:58Un policier municipal qui n'a toujours pas repris le travail
00:53:00Puisqu'il a été victime de multiples fractures
00:53:02Ainsi, si on analyse le quantum des peines
00:53:04Entre le gars et le barin
00:53:06Il est 800 fois moins grave
00:53:08De tenter de tuer un policier
00:53:10Que de mettre une crèche dans la mairie d'un pays de culture
00:53:12Judéo-chrétienne dans lequel les chrétiens
00:53:14Sont ultra majoritaires
00:53:16A fortiori au pays des santons
00:53:18On nous avait dit au moment de l'abolition de la peine de mort
00:53:20Que la vie humaine, même celle du pire des criminels
00:53:22N'avait pas de prix, propos démentis
00:53:24Puisqu'on sait désormais que mettre en danger
00:53:26La vie d'un flic, ça vaut 150 euros
00:53:28Finalement, c'est bien François Bayrou qui a raison
00:53:30Le déconomètre fonctionne à plein tube
00:53:32Il ne lui reste plus
00:53:34En tant que premier ministre qu'à faire en sorte de le réparer
00:53:38La comparaison que vous faites
00:53:40Est un peu spécieuse tout de même
00:53:42J'en étais sûr
00:53:44Non, non, non
00:53:46Mais j'y adhère globalement
00:53:48Si on veut démontrer
00:53:50Dans la France judiciaire
00:53:52Il y a un certain nombre de décisions
00:53:54Qui peuvent choquer
00:53:56Parce qu'elles apparaissent contradictoires
00:53:58C'est une évidence
00:54:00Mais là, je ne mettrais pas sur le même plan
00:54:02Cette décision que je trouve
00:54:04Assez scandaleuse
00:54:06À l'encontre de la mairie de Bocquer
00:54:08Et cette affaire
00:54:10Dont vous parlez, que je ne connais pas
00:54:12En réalité
00:54:14François de Gaulle, vous êtes d'accord ou pas ?
00:54:16Moi, j'ai toujours un peu de mal
00:54:18Avec vos comparaisons
00:54:20Parce que vous avez toujours une tendance à mélanger les chèvres et les choux
00:54:22C'est pas d'amende
00:54:24Plus c'est cher, plus c'est grave
00:54:26Je suis d'accord avec vous, c'est que c'est complètement délirant
00:54:28On est quand même chez Ubu
00:54:30120 000, c'est délirant
00:54:32Et j'aime beaucoup que vous ayez ressorti
00:54:34De l'archéologie politique
00:54:36J'ai toujours adoré de François Bayrou
00:54:38Il n'y a pas grand chose que j'aime chez lui, mais le déconomètre
00:54:40J'adore le déconomètre, celle-là, je l'aime
00:54:42Et là, je suis d'accord avec vous, à 100%, déconomètre, plaintude
00:54:44Bah oui, cette affaire dans le barin
00:54:46Ça nous a fait bondir
00:54:48Parce qu'effectivement, quand on fonce dans un policier
00:54:50On prend 4 mois de prison exsurcie
00:54:52Mais franchement, il ne les fera jamais
00:54:54Et 150 euros d'amende
00:54:56C'est ce que vous prenez comme amende
00:54:58Si vous pêchez à la ligne en dehors des heures légales
00:55:00Imaginez un petit peu
00:55:02Le canton de Pen
00:55:04A l'heure que vous mettez
00:55:06En revanche, j'ai vu qu'il y a une juge
00:55:08Une magistrate qui a fait condamner quelqu'un
00:55:10Parce que la personne avait menacé
00:55:12Lors d'un interrogatoire
00:55:14La personne a pris 4 ans ferme
00:55:16Et 6000 euros d'amende
00:55:18Bon, effectivement, on avait
00:55:20Encore une fois, nous
00:55:22On est sur le terrain
00:55:24Et quand on se fait renverser par un gamin de 17 ans
00:55:26Volontairement
00:55:28150 euros d'amende, c'est rien
00:55:30Donc c'est à la rigueur, vous avez dit
00:55:32500 euros, est-ce que je peux me faire 10 flics ?
00:55:34Ça va être ça dans leur imaginaire, aux gamins ?
00:55:36Mais qu'est-ce que vous voulez
00:55:38Qu'ils ressortent avec ça ? Mais ça les fait rigoler
00:55:40Quand ils vont passer dans le jugement
00:55:42La vie d'un policier vaut 150 euros
00:55:44A Nantes, il y a un an, c'était 300 euros
00:55:46Elle ne sera peut-être même pas payée l'amende
00:55:48Oui, parce qu'en fait, après
00:55:50Déjà quand on voit les amendes
00:55:52Forfaitaires délictuels
00:55:54Pour la consommation
00:55:56De stupes, etc.
00:55:5830 à 40% de taux de recouvrement
00:56:00Et juste un petit mot
00:56:02C'est-à-dire que les frais médicaux
00:56:04Qui va payer en fait ?
00:56:06C'est l'Etat
00:56:08C'est nous qui allons payer
00:56:10Et le policier qui va ne pas travailler
00:56:12Pendant des mois, des mois, va être à la charge
00:56:14Depuis le printemps dernier
00:56:16Il va être à la charge des contribuables
00:56:18Je pense que mentalement il sera bien touché
00:56:20Ça va être très compliqué, en fait
00:56:22On perd une personne de valeur
00:56:24Et en plus aujourd'hui, on va nous enlever 10%
00:56:26Lorsqu'on est en arrêt maladie
00:56:28Le délire sur le budget
00:56:30C'est complètement délirant
00:56:32En fait, on a la double peine
00:56:34Donc à un moment donné, nous aussi, on va poser les sacs
00:56:36On va dire, vous savez quoi, vous allez vous débrouiller
00:56:38Parce que nous, on ne veut pas aller au casse-pipe tous les jours
00:56:40Surtout quand derrière, on n'est pas
00:56:42Protégé par ceux qu'on doit protéger
00:56:44Merci beaucoup Philippe David
00:56:46J'ai crié contre l'injustice pour vous être agréable
00:56:48Oui, c'est bien, un jour, merci
00:56:50Et l'info en plus, tout de suite
00:56:52Les vraies voix sud radio
00:56:54Et c'est avec Félix Mathieu
00:56:56En plein sommet sur l'intelligence artificielle
00:56:58Le revers de la médaille
00:57:00C'est évidemment ceux qui craignent de voir leur métier disparaître
00:57:02Oui, des métiers inattendus
00:57:04Parfois des métiers qui pourraient être remplacés par l'IA
00:57:06C'est la crainte, par exemple, de Pierre-Alain Degarigue
00:57:08Vous le connaissez peut-être sans le savoir
00:57:10Pierre-Alain Degarigue, vous l'avez certainement déjà entendu
00:57:12Ah, tu vois
00:57:14Tu peux choisir une patte
00:57:16Et ce que tu veux y mettre dedans
00:57:18A toi de jouer, petit cordon bleu
00:57:20Waouh, waouh, waouh, waouh
00:57:22Pierre-Alain Degarigue, comédien-voix
00:57:24Ici, on l'entend par exemple
00:57:26Dans ses rôles du robot-cuisinier d'Adibou
00:57:28Qui couque
00:57:30Puis dans celui des lapins crétins
00:57:32Comédien-voix dans les dessins animés
00:57:34Dans les jeux vidéo, un métier menacé
00:57:36Estiment maintenant les premiers concernés
00:57:38Pierre-Alain Degarigue nous explique
00:57:40Que finalement, l'intelligence artificielle serait capable
00:57:42De reprendre leurs voix, leurs inflexions
00:57:44Pour un résultat de plus en plus crédible
00:57:46De plus en plus proche, mais généré artificiellement
00:57:48C'est une histoire
00:57:50Énormément de gros sous
00:57:52Pourquoi un petit village gaulois
00:57:54Comme les doubleurs français serait intéressant
00:57:56Pour un monde entier qui estime
00:57:58Que mettre des milliards dans l'IA
00:58:00C'est le nouvel Eldorado
00:58:02Utiliser la voix sans payer quelqu'un
00:58:04Qui serait un professionnel, pour beaucoup de monde
00:58:06C'est l'Eldorado, mais en tout cas pour nous
00:58:08Je pense que la loi de Pareto
00:58:10Va s'appliquer, c'est pas très positif ce que je dis
00:58:12La loi de Pareto c'est 80-20
00:58:14Donc je pense que 80% des gens qui travaillent
00:58:16Dans notre métier vont être balayés
00:58:18Parce que même il y a 3 mois
00:58:20La technique était
00:58:22Très bien, mais pas géniale
00:58:24Et là, j'entends des choses
00:58:26Qui sont, je dirais pas extraordinaires
00:58:28Mais pour quelqu'un qui n'a pas l'oreille
00:58:30On ne peut pas savoir ce qu'il parle, si c'est vraiment
00:58:32Une machine ou un être humain
00:58:34Donc il restera 20% de comédiens
00:58:36Qui feront quelque chose, ou avec des clients
00:58:38Qui diront, bah moi je préfère la gastronomie
00:58:40Au tout venant
00:58:42Pierre-Alain Degarigue, joint par Amélie Béguin pour Sud Radio
00:58:44Bref, ils craignent non pas tant la disparition totale
00:58:46Des comédiens voix, mais que ça devienne un peu un truc de puriste
00:58:48Que le reste soit généré automatiquement
00:58:50Du coup quand même, je précise pour tous les auditeurs
00:58:52Qui nous écoutent, les vraies voix que vous entendez ce soir
00:58:54Sont réelles, je m'en porte personnellement garant
00:58:56Je les ai sous les yeux
00:58:58J'espère que les auditeurs ne disent pas
00:59:00Malheureusement
00:59:02Après la question, je vois
00:59:04Les désastres
00:59:06Qu'ont provoqué les passages
00:59:08Par exemple du cinéma muet au cinéma parlant
00:59:10Est-ce que ce n'est pas
00:59:12Le fait finalement
00:59:14De toutes les grandes innovations et à un moment donné
00:59:16Il y a toujours de la casse
00:59:18L'être humain est tellement génial
00:59:20L'être humain est génial et donc il recrée
00:59:22Parce qu'il est très créatif, il recrée
00:59:24D'autres conditions et d'autres formes de métiers
00:59:26Moi je dis
00:59:28Ah attention, ça devient à la fois
00:59:30Le nouvel Eldorado, ça devient le nouveau Grand Satan
00:59:32Sachons raison garder
00:59:34Sachons raison garder
00:59:36Les liens seront toujours gérés par des êtres humains
00:59:38C'est ce que je veux dire par là
00:59:40On peut avoir des droits d'auteur
00:59:42C'est-à-dire que si vous utilisez notre voix
00:59:44Si on fait reparler
00:59:46Jean-Paul Belmondo
00:59:48Ou Alain Delon
00:59:50Il faudrait que ce soit comme un texte qui a été écrit
00:59:52Mais c'est exactement ce que disait Macron
00:59:54Et ce que disent effectivement les dirigeants européens
00:59:56Sauf qu'il faut que ça s'applique à la surface de notre planète
00:59:58Emmanuel Macron pense comme moi
01:00:00Non mais ça tombe sur le sens en fait
01:00:02Ça tombe sur le sens
01:00:04Ce qu'il expliquait aussi à Mélies
01:00:06C'est qu'il craignait justement qu'on reprenne les inflexions
01:00:08On peut le dire clairement sans dire
01:00:10On a repris la voix ou les inflexions de voix de tel ou tel
01:00:12Et du coup on les reprenne en douce sans les rémunérer
01:00:14C'est pour ça que la déclaration de Paris est très importante
01:00:16Et tout ce qui va suivre va être très important
01:00:18Notamment avec l'Europe
01:00:20Il faudra sourcer
01:00:22C'est tout ce qui sera dans la source
01:00:24Et il faudra des gens pour ça
01:00:26Des nouveaux métiers
01:00:28Des acteurs ne s'en font pas remis
01:00:30Françoise
01:00:32Douglas Fairbanks par exemple
01:00:34Qui avait une petite voix fluette
01:00:36Pour l'instant le tour de table de l'actu des vraies voix
01:00:38Merci beaucoup Félix Mathieu
01:00:40Philippe on parle de quoi ?
01:00:42Françoise de Gouin
01:00:44Et Jean-Christophe Couvin
01:00:46L'intervention en durée lors d'une filature samedi
01:00:48Il y a eu un mort et un policier blessé
01:00:50Allez on en parle dans un instant
01:00:52Soyez les bienvenus on est ensemble jusqu'à 19h
01:00:54Sud Radio
01:00:56Les vraies voix Sud Radio
01:00:5817h-19h
01:01:00Philippe David
01:01:02Session de minibus
01:01:04Bienvenue sur Sud Radio
01:01:06En tout cas on est très heureux d'être tous les jours
01:01:08De 17h à 19h avec vous
01:01:10Avec Philippe David bien entendu autour de cette table
01:01:12Philippe Bilger, Françoise de Gouin
01:01:14Et Jean-Christophe Couvin
01:01:16Leur tour de table de l'actu de leurs vraies voix
01:01:18Oh dites je vais envoyer les actualités
01:01:20Vous venez les voir dans la cabine
01:01:22Je vais vous raconter une histoire pas banale
01:01:24Et vous vous me racontez pour votre petite journée
01:01:26On a assez perdu le temps comme ça
01:01:28Le tour de table de l'actualité
01:01:30Ce shlack là ça y est
01:01:32Ce coup de fouet
01:01:34Vous voulez parler des chefs d'établissement scolaire
01:01:36En fait mon coup d'indignation
01:01:38Si j'ose dire
01:01:40Même si j'ose aller encore une fois
01:01:42Sur le terrain de Philippe David
01:01:44Sera très bref
01:01:46Puisque j'ai lu récemment
01:01:48Et ça m'a tout de même étonné
01:01:50Que selon les chefs d'établissement
01:01:52Seulement 10% des collèges
01:01:54Et lycées avaient tout leur
01:01:56J'insiste tout leur personnel
01:01:58Complet
01:02:00C'est un principe qui m'a stupéfié
01:02:02Je savais que l'éducation nationale allait mal
01:02:04Mais pas à ce point tout de même
01:02:06François de Gaulle
01:02:08Oui je suis d'accord
01:02:10En plus c'est très difficile
01:02:12On parle souvent des professeurs
01:02:14Mais c'est difficile d'être un chef d'établissement
01:02:16Que ce soit principal de collège
01:02:18Ou proviseur de lycée
01:02:20On se rend pas compte de ce que ça veut dire
01:02:22D'ailleurs je pense qu'en règle générale
01:02:24On a une vision un peu déformée
01:02:26De ce que ça veut dire être professeur
01:02:28Moi mon père était chef d'établissement
01:02:30Donc je sais aussi ce que ça représente
01:02:32Comme responsabilité de gérer les élèves
01:02:34Le corps professoral
01:02:36Quand vous êtes en plus de ça un centre d'examen
01:02:38Ce qui était le cas par exemple de mon père
01:02:40Qu'est-ce que ça veut dire de tout organiser
01:02:42Pour être centre d'examen
01:02:44Moi je comprends très bien
01:02:46Et avec des salaires
01:02:48Tous ces gens là ont du Bac plus 5, Bac plus 6
01:02:50Ils sont minimum capétiens voire agrégés
01:02:52Un proviseur aujourd'hui il est agrégé
01:02:54Même hier d'ailleurs
01:02:56Pas automatiquement, on peut passer le concours
01:02:58En étant profs certifiés
01:03:00Je le sais très bien, mais généralement
01:03:02Le niveau c'est l'agrègue
01:03:04Et même si vous êtes certifié vous passez agrégé
01:03:06Sans avoir passé l'agrégation
01:03:08Mais c'est des gens qui ont Bac plus 5, Bac plus 6
01:03:10Un minima, regardez les salaires
01:03:12Honnêtement, est-ce que vous avez envie
01:03:14D'un tel sacerdoce pour si peu d'argent
01:03:16Franchement
01:03:18D'ailleurs on le voit
01:03:20Comme les commissaires d'ailleurs
01:03:22Les commissaires ne sont pas trop à plein de financement
01:03:24Je suis plus inquiet pour les gardiens de la paix
01:03:26Que les commissaires
01:03:28Mais sinon honnêtement, on regarde le recrutement
01:03:30Effectivement dans l'éducation nationale
01:03:32Moi j'ai vu encore un chiffre aujourd'hui
01:03:34C'était 20% des professeurs
01:03:36Veulent être contractuels
01:03:38Plutôt que justement titulaires
01:03:40Parce qu'en fait
01:03:42On a du mal à recruter
01:03:44Et préfèrent garder leur autonomie
01:03:46Et pouvoir démissionner quand ils veulent
01:03:48Parce qu'ils savent qu'ils ne feront pas toute leur carrière dans l'éducation nationale
01:03:50Donc aujourd'hui c'est pas que l'éducation nationale
01:03:52On le voit nous aussi dans la police
01:03:54Le service public a du mal à recruter
01:03:56Parce qu'on a tellement nivelé vers le bas
01:03:58Les salaires
01:04:00Qu'effectivement ça n'attire plus
01:04:02Et donc aujourd'hui encore une fois
01:04:04On va se retrouver avec bientôt un service minimum
01:04:06Et que des contractuels
01:04:08Mais ce qui est dingue Philippe Bidjerre
01:04:10C'est que quand vous sortez de la grecque
01:04:12Beaucoup vont dans des banlieues
01:04:14Plus fragiles
01:04:16Et sensibles
01:04:18Et pourquoi on ne met pas les meilleurs
01:04:20Mais on le dit tout le temps
01:04:22Pourquoi on ne met pas les meilleurs professeurs
01:04:24Pour essayer d'aller attirer des gens
01:04:26Plutôt que de gens qui ne savent pas
01:04:28Qui ne connaissent rien
01:04:30Je suis d'accord, les meilleurs
01:04:32Des bons, aguerris à l'exercice
01:04:34Je suis d'accord
01:04:36Plutôt que des gens qui sortent de l'école
01:04:38Comment vous pouvez balancer un homme
01:04:40Aussi brillant soit-il
01:04:42Si vous voulez en termes d'études
01:04:44Dans une zone d'éducation prioritaire
01:04:46Parfois ça passe parce qu'il a le génie pédagogique
01:04:48Mais la pédagogie ça s'apprend
01:04:50C'est un entraînement
01:04:52C'est l'expérience
01:04:54Vous avez des gens qui ont ce don inné
01:04:56Qui ont cet art de gouverner
01:04:58Sans jamais donner un seul ordre
01:05:00L'art du professeur, c'est on gouverne une classe
01:05:02Sans jamais donner un ordre
01:05:04C'est un art que certains possèdent
01:05:06De façon innée mais c'est quand même assez rare
01:05:08Mais on pourrait emporter une classe
01:05:10Je suis d'accord
01:05:12Je pense aussi qu'arriver à un certain âge
01:05:14On a envie d'autre chose
01:05:16Il y a des jeunes réceptifs qui ont envie d'apprendre
01:05:18Et de s'en sortir
01:05:20Si on a du résultat
01:05:22Si les écoles ont du résultat
01:05:24Il y a du résultat
01:05:26Mais je pense qu'à 50 ans
01:05:28Vous avez envie aussi d'aller en province
01:05:30D'aller vous acheter une maison
01:05:32Encore une fois, quand vous êtes dans des quartiers sensibles
01:05:34Dans des grandes agglomérations
01:05:36Je le vois aussi dans la police
01:05:38Vous avez envie d'avoir une vie un peu plus tranquille
01:05:40Vous pouvez pas vous payer une maison
01:05:42C'est pas vrai, quand vous êtes chef d'établissement
01:05:44Moi je parle du métier
01:05:46Tout le monde
01:05:48On parle des chefs d'établissement
01:05:50Les chefs d'établissement sont logés
01:05:52On parle de tout le monde
01:05:54Il y a aussi les employés
01:05:56Les intendants sont logés
01:05:58Les senseurs sont logés
01:06:00Dans les lycées
01:06:02Il y a quand même quelques avantages
01:06:04Jean-Christophe, puisque vous avez la parole
01:06:06Ces échanges de tir avec le Raid à Dijon
01:06:08J'ai été surpris
01:06:10Sur une filature
01:06:12Un équipage du Raid
01:06:14L'équipe qui suivait
01:06:16Était déjà à un haut niveau de dangerosité
01:06:18Parce que souvent le Raid ne fait pas ça
01:06:20C'est plutôt ou les BRI
01:06:22Ou alors vraiment la PJ
01:06:24Et là, ce qui m'a surpris
01:06:26Sans vraiment me surprendre non plus
01:06:28C'est qu'aujourd'hui, derrière l'aspect romantique
01:06:30Des migrants
01:06:32Il y a des vraies filières
01:06:34De mafias
01:06:36Et là c'est les mafias kurdes
01:06:38Mais irakiennes, du côté irakien
01:06:40On dit qu'on est tellement mondialisés
01:06:42Y compris dans la criminalité
01:06:44Dans le trafic d'êtres humains
01:06:46Que maintenant on prend même les délinquants d'Irak
01:06:48Qui viennent en France pour établir
01:06:50Leur base arrière
01:06:52Et travailler sur l'être humain
01:06:54C'est ça qui est affreux
01:06:56Et les collègues qui suivent cette piste
01:06:58Sont à peine sortis du véhicule
01:07:00Les autres en face ont pris des kalachnikovs
01:07:02Ils nous tirent à balles réelles avec des kalachnikovs
01:07:04Donc on a encore une fois monté d'un cran
01:07:06Et c'est pour ça que le narcotrafic
01:07:08Ce n'est pas que du narcotrafic
01:07:10Ca touche à tous les pans
01:07:12Des trafics et notamment des trafics humains
01:07:14Et aujourd'hui ça va déstabiliser
01:07:16Et c'est en train de déstabiliser notre société
01:07:18C'est vrai, moi j'ai été
01:07:20Très surpris par cette filière
01:07:22Et la violence
01:07:24C'est incroyable, ils ont pris l'initiative
01:07:26De tirer sur les policiers
01:07:28On a vu ce changement parce qu'il y avait
01:07:30Une forme de mafia un peu pépère
01:07:32Moi j'ai commencé police-justice dans le sud
01:07:34Il y avait n'importe quel juge d'instruction
01:07:36Qui expliquait qu'il y avait quand même des codes
01:07:38C'est-à-dire que Fargette, toute la bande
01:07:40De Francis le Belge
01:07:42Ne prenait pas systématiquement les flingues
01:07:44Pour aller buter des policiers
01:07:46C'était le dernier recours
01:07:48Après il y a eu une bascule, on a vu ça quand la mafia
01:07:50De l'Est, quand les russes sont arrivés
01:07:52Sur la côte d'Azur
01:07:54Et là on est partis
01:07:56Sur d'autres
01:07:58On est partis vraiment
01:08:00Sur une autre façon de fonctionner
01:08:02Et moi je suis d'accord avec tout ce que vous dites
01:08:04Je pense que c'est très effrayant
01:08:06Et ceux des banlieues aussi
01:08:08Dixit, des truands à qui j'en ai parlé
01:08:10Mais quand même l'Europe de l'Est
01:08:12Vous parlez avec des truands
01:08:14J'ai été dans une ancienne vie, j'ai fait quelques temps
01:08:16Comme formateur en milieu carcéral
01:08:18Et vous avez été influencé ?
01:08:20Non, c'est pas moi qui est truand
01:08:22Il y a une violence
01:08:24Disons-le, parce que là on parle des Kurdes
01:08:26Mais sachons, et ça Jean-Christophe
01:08:28Le sait, il y a une violence
01:08:30Des mafias de l'Europe de l'Est
01:08:32C'est-à-dire que vraiment
01:08:34Ne tombez pas dans un règlement de compte
01:08:36Avec la mafia russe par exemple
01:08:38Ou les Tchétchènes, ou les Géorgiens
01:08:40Je vous souhaite du plaisir
01:08:42Françoise de Gouin
01:08:44Les manifestations quotidiennes en Allemagne
01:08:46Face à l'AFD
01:08:48C'est très puissant en réalité
01:08:50Je pense que nous n'arrivons plus à bouger
01:08:52Une seule personne dans ce pays
01:08:54Sauf peut-être au moment des élections législatives
01:08:56Pour faire le barrage républicain
01:08:58Contre Marine Le Pen et Jordane Bardella
01:09:00C'est incroyable de voir le traumatisme allemand
01:09:02Tous les jours
01:09:04200 000 à Munich, 80 000 à Hambourg
01:09:06500 000 à Berlin
01:09:08On voit que
01:09:10Les manifestations ne font pas reculer l'extrême droite
01:09:12Mais la réalité c'est qu'il y a encore
01:09:14Il y a eu ce point de rupture
01:09:16Avec Mertz, qui est vraiment le candidat de la CDU
01:09:18Qui a coupé
01:09:20Ce fameux cordon sanitaire
01:09:22Le cordon sanitaire qui le séparait de l'AFD
01:09:24Elle est étonnante
01:09:26Alice Wedel, la leader de l'AFD
01:09:28D'abord, elle est très controversée au sein de l'AFD
01:09:30Mais c'est une figure assez particulière
01:09:32Elle vit, vous savez, avec une femme
01:09:34Elle élève deux enfants
01:09:36Elle habite en Suisse
01:09:38Elle est très complexe
01:09:40Mais en réalité, elle est à 23% aujourd'hui dans les sondages
01:09:42Ce qui est tout à fait énorme pour l'extrême droite
01:09:44On verra ce que ça donnera
01:09:46Si vous voulez, dans les urnes
01:09:48Parce que souvent l'extrême droite a été très cotée en Allemagne
01:09:50Et elle a fait beaucoup moins
01:09:52Mais je veux dire par là que moi, les Allemands
01:09:54Ils me donnent, à mon coeur de gauche
01:09:56Le son incroyable de ce pays
01:09:58Qui ne veut pas revoir, revivre ses démons
01:10:00On parle de l'Allemagne
01:10:02On parle vraiment de l'Allemagne
01:10:04Qui a passé 80 ans, véritablement
01:10:06A changer son histoire
01:10:08A changer cette histoire collective
01:10:10Effroyable qu'a été
01:10:12Hitler
01:10:14Il y a une génération qui est passée, la génération sacrifiée
01:10:16Et l'Allemagne est revenue
01:10:18L'Allemagne a fait vraiment sa révolution personnelle
01:10:20Et collective sur cette question-là
01:10:22Et moi, il me touche profondément
01:10:24Ces Allemands, j'entends des portes
01:10:26Brandebourg, 500 000 Allemands qui chantent
01:10:28Bella Ciao, ça m'a vraiment ému
01:10:30Très fort
01:10:32Ce n'est pas 500 000 François, c'est 250 000
01:10:34Et c'est déjà beaucoup
01:10:36La première manifestation, ils chantaient Bella Ciao
01:10:38Ils étaient 400 ou 500 000 à Berlin
01:10:40Munich, il y a 250 000
01:10:42C'est pas mal, c'est pas le million
01:10:44Mais c'est beaucoup de gens, bien sûr
01:10:46Merci beaucoup Françoise
01:10:48Vous restez avec nous dans un instant
01:10:50Puisque nous sommes en plein
01:10:52Sommet de l'IA aujourd'hui
01:10:54Et encore demain avec des invités
01:10:56Prestigieux
01:10:58Ce sommet sur l'intelligence artificielle s'est ouvert
01:11:00C'était le 6 février dernier
01:11:02Emmanuel Macron a annoncé ce matin
01:11:04109 milliards d'euros
01:11:06d'investissement pour le développement en France
01:11:08Alors parlons vrai, est-ce que vous pensez que l'arrivée de l'IA
01:11:10était négligée par nos pouvoirs publics
01:11:12Et à cette question
01:11:14La France peut-elle peser dans le monde
01:11:16En termes d'IA
01:11:18Vous dites non à 87%
01:11:20Si vous voulez réagir, le 0826 300 300
01:11:22Notre invité, Julie Hardy
01:11:24sera avec nous, partenaire globale de Brent & Co
01:11:26Qui est le leader mondial des solutions marketing
01:11:28digitales, on en parle dans un instant, à tout de suite
01:11:30Sud Radio
01:11:32Votre attention est notre plus belle récompense
01:11:34C'est un grand plaisir que maintenant
01:11:36qu'on a la Sud Radio sur Lyon
01:11:38Et la famille grandit, c'est une super nouvelle
01:11:40Sud Radio
01:11:42Parlons vrai
01:11:44Les vraies voix Sud Radio
01:11:4617h-19h
01:11:48Sur les îles de Ménibus
01:11:50Avec les vraies voix du jour autour de cette table
01:11:52Jusqu'à 19h, Philippe Bilger est avec nous
01:11:54Françoise Degoy, Jean-Christophe Couvy
01:11:56Bien sûr, Philippe David, et on est ensemble
01:11:58Jusqu'à 19h, tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix
01:12:00Les vraies voix Sud Radio
01:12:02Le coup de projecteur des vraies voix
01:12:04Emmanuel Macron assure
01:12:06Qu'il faut trouver, dès maintenant, sa place
01:12:08Dans cette course dominée par les Etats-Unis
01:12:10Et la Chine
01:12:12On annonce demain 109 milliards d'euros d'investissement
01:12:14Dans l'intelligence artificielle
01:12:16Une renvoie de 6 jours de sommet international
01:12:18Sur le sujet, des experts du monde entier
01:12:20Et des dirigeants de nombreux pays sont attendus
01:12:22Au Grand Palais
01:12:24Philippe David et Cécile de Ménibus
01:12:26Présentent les vraies voix
01:12:28Sur Sud Radio
01:12:30Au programme des débats
01:12:32Et de l'info
01:12:34Maintenant place au coup de projecteur
01:12:36Avec leurs débatteurs
01:12:40Ah c'est pas mal
01:12:42L'intelligence artificielle
01:12:44Oui c'était pour justement
01:12:46Harmoniser un petit peu
01:12:48Ce lancement
01:12:50Un sommet sur l'intelligence artificielle
01:12:52En co-organisation avec l'Inde
01:12:54Emmanuel Macron annonce donc 109 milliards d'euros
01:12:56D'investissement pour le développement en France
01:12:58Alors parlons vrai
01:13:00Est-ce que pour vous la France doit jouer sa carte seule
01:13:02Ou la confier à l'Europe
01:13:04Et à cette question
01:13:06La France peut-elle peser dans le monde
01:13:08Vous dites non à 87%
01:13:10Vous voulez réagir
01:13:12On vous attend au 0826 300 300
01:13:14Et notre invité pour en parler
01:13:16Julie Hardy est avec nous
01:13:18Partenaire global de Brandtech Group
01:13:20Leader mondial des solutions marketing digital
01:13:22Bonsoir merci d'avoir accepté notre invitation
01:13:24Bonsoir merci de m'avoir invité
01:13:26En écoutant cette belle chanson
01:13:28J'aurais volontiers voulu
01:13:30Qu'elle pense à ma place
01:13:34Mais sérieusement
01:13:36J'ai écouté un petit peu
01:13:38Emmanuel Macron hier soir
01:13:40Et je l'ai trouvé assez convaincant
01:13:42Pour quelqu'un, il est vrai
01:13:44Qui manque totalement de données dans ce domaine
01:13:46Ce qui m'a bien plu
01:13:48C'est que
01:13:50Comme face à toute révolution scientifique
01:13:52Il a montré
01:13:54L'apport indiscutable
01:13:56Que l'IA nous procurera
01:13:58Et bien sûr
01:14:00Avec les limites
01:14:02Peut-être les préjudices qu'elle pourra gérer
01:14:04Si on n'y fait pas attention
01:14:06Mais j'ai appris ce matin
01:14:08Par hasard
01:14:10Malheureusement ou heureusement
01:14:12La France dispose d'un vivier exceptionnel
01:14:14D'ingénieurs français
01:14:16Dans ce domaine là
01:14:18Mais qui sont partis à l'étranger
01:14:20Et donc il nous manque aujourd'hui
01:14:22Et je suis plutôt
01:14:24Pour répondre à votre question
01:14:26Je crois qu'on peut au moins remonter le courant
01:14:28Peut-être pas dominer
01:14:30La Chine et les Etats-Unis
01:14:32Mais tout de même avoir une place
01:14:34Honorable pour l'Europe à défaut de la France
01:14:36J'espère
01:14:38Parce qu'on est quand même parti extrêmement tard
01:14:40109 milliards ça me parait beaucoup
01:14:42C'est très bien, ça me parait extrêmement conséquent
01:14:44On va voir
01:14:46Je pense qu'en la matière c'est pas un seul pays
01:14:48Qui peut agir tout seul
01:14:50Je crois que ça doit être une détermination européenne
01:14:52Pour fixer les règles également
01:14:54Après remonter le courant de la Chine et des Etats-Unis
01:14:56Je pense vraiment qu'on est quand même un peu tard
01:14:58On y arrivera je pense
01:15:00Sur 10 ou 12 ans
01:15:02Mais la réalité c'est que pour le moment non
01:15:04Comme ça à priori
01:15:06Il m'a l'air assez intéressant
01:15:08Effectivement c'est soit on prend le train en marche
01:15:10Parce que là on démarre pas la loco
01:15:12On le prend vraiment en marche
01:15:14Ou alors on reste à quai
01:15:16Moi il me tarde de voir l'IA dans la police
01:15:18Parce que déjà le tchat j'ai pété
01:15:20Comme disait Greg, tchat j'ai tout pété
01:15:22Parce qu'on est incapable d'avoir un logiciel
01:15:24De procédure pénale
01:15:26A jour
01:15:28C'est dramatique, c'est des fiascos
01:15:30Sans arrêt
01:15:32On a des idées
01:15:34Sauf qu'après on sait pas les transformer
01:15:36C'est ça qui est terrible en fait
01:15:38Dans l'état français et en France
01:15:40Et nos cerveaux partent à l'étranger
01:15:42Parce qu'ils ont des très bonnes conditions de travail
01:15:44Des salaires
01:15:46Et justement on leur met à disposition
01:15:48Un champ de dépossibles
01:15:50Et qu'en France on est tellement encadré par des normes
01:15:52Que du coup on empêche
01:15:54L'intérêt quand même n'exagérait pas
01:15:56Quand on entend par exemple notre ami Jean-Christophe Couvy
01:15:58Qui dit dans la police
01:16:00On vérifiera la procédure pénale
01:16:02Est-ce que par exemple ça pourrait aider
01:16:04A faire une enquête par exemple
01:16:06Le modus operandi d'un criminel
01:16:08L'IA va faire un calcul
01:16:10Dans tel pays il y a eu un meurtre exactement
01:16:12Commis de la même manière il y a 15 ans
01:16:14Est-ce que ça va aider à cela par exemple
01:16:16Alors absolument, d'abord parce que ça a une capacité
01:16:18A gérer un certain nombre de data
01:16:20Que humainement, naturellement
01:16:22Nous sommes limités pour le faire
01:16:24Donc oui maintenant je suis pas du tout experte
01:16:26De votre domaine
01:16:28Je ne suis pas de la police
01:16:30Je ne peux pas vraiment rentrer dans les spécificités
01:16:32De ce sujet mais ça me semble tout à fait
01:16:34Evident
01:16:36Les procédures seront très accélérées
01:16:38Et allégées
01:16:40Grâce à l'intelligence artificielle
01:16:42Comment on se place aujourd'hui
01:16:44Julie Hardy
01:16:46Par rapport à
01:16:48Est-ce qu'on peut quand même être fier
01:16:50De quand même pas mal de choses en France
01:16:52Mais absolument, on doit être fier
01:16:54Et je pense que d'ailleurs il ne faut pas se limiter
01:16:56A la définition, je pense qu'on a une place
01:16:58En tant qu'européen peut-être à défaut
01:17:00De français
01:17:02Mais on a une vraie place à jouer
01:17:04Et c'est essentiel d'ailleurs dans l'équilibre de notre monde
01:17:06Que l'Europe
01:17:08Se tienne une place centrale
01:17:10Dans l'avancée
01:17:12Et dans le débat sur l'intelligence artificielle générative
01:17:14Donc je pense que
01:17:16On est très bien positionnés en France
01:17:18Pour un certain nombre de raisons
01:17:20Les talents, vous l'avez vu je crois ce matin
01:17:22Avec Saclay, mais on a une capacité
01:17:24A produire des talents assez inégalés
01:17:26En France, toute proportion gardée
01:17:28Ensuite
01:17:30On a des industries de pointe en France
01:17:32On en a qui sortent
01:17:34Vraiment leur épingle du jeu
01:17:36On a évidemment le luxe, on a la beauté
01:17:38On a des acteurs dans l'alimentaire
01:17:40Qui sont hyper importants
01:17:42Et donc on a une opportunité aussi
01:17:44En accélérant avec eux
01:17:46D'avoir un effet
01:17:48Je dirais d'appel d'air
01:17:50Et là il faut être un peu pragmatique
01:17:52Parce que comme vous l'avez très bien dit
01:17:54L'intelligence artificielle c'est aujourd'hui
01:17:56C'est pas un sujet de demain, c'est un sujet de maintenant
01:17:58Et il a commencé hier
01:18:00Et donc là dessus c'est vrai que la France
01:18:02C'est pas nécessairement positionnée comme étant à la pointe
01:18:04Mais elle a eu une incroyable opportunité
01:18:06D'être très tactique et d'être très intelligente
01:18:08Dans son approche
01:18:10Par le cas d'usage
01:18:12Et d'ailleurs c'est le sujet aussi
01:18:14Un peu que
01:18:16A provoqué les chinois
01:18:18Avec leur dernière technologie
01:18:20Qui s'est vue remettre
01:18:22En question
01:18:24La suprématie
01:18:26D'OpenAI
01:18:28C'est que finalement ils sont rentrés
01:18:30Par des micro-sujets
01:18:32D'intelligence artificielle
01:18:34Et donc ils sont rentrés
01:18:36Vraiment dans une précision
01:18:38Tout à fait
01:18:40Spécifique
01:18:42En fait c'est dans leur traitement des data
01:18:44Pour quelqu'un qui ne comprend rien
01:18:46C'est quoi l'intelligence artificielle en fait ?
01:18:48Non mais c'est vachement important
01:18:50Tout le monde nous abreuve de
01:18:52IA
01:18:54C'est quoi par exemple ?
01:18:56Qu'est-ce que c'est l'intelligence artificielle ?
01:18:58Alors l'intelligence artificielle c'est la capacité
01:19:00De réunir
01:19:02Et d'exploiter des données
01:19:04De telle sorte qu'elles produisent
01:19:06Ce qu'on appelle en anglais un outcome
01:19:08C'est à dire qu'elles produisent quelque chose
01:19:10Pour vous
01:19:12Quand on dit par exemple l'intelligence artificielle
01:19:14Pour la médecine va faire des produits
01:19:16C'est considérable
01:19:18Mais moi j'ai envie de savoir
01:19:20Parce qu'on avance des trucs
01:19:22Sur le diagnostic par exemple
01:19:24Absolument sur les diagnostics de cancer
01:19:26Par exemple traiter en fait
01:19:28De l'ensemble des données que humainement
01:19:30On ne peut pas faire on est obligé de séquencer
01:19:32Là toutes ces données travaillent en même temps
01:19:34Pour pouvoir faire un diagnostic
01:19:36Beaucoup plus précis et qui est l'équivalent
01:19:38D'un diagnostic
01:19:40D'un PET scan par exemple
01:19:42C'est un PET scan beaucoup plus avancé
01:19:44C'est l'équivalent de 100 PET scans
01:19:48En fait les médecins vous disent
01:19:50Quand ils vous soignent
01:19:52Qu'ils se réfèrent à leur patientèle
01:19:54Tous les patients qu'ils ont eu pendant des années
01:19:56Sauf qu'ils n'ont pas cette vision
01:19:58Plus loin dans une autre ville
01:20:00Et notre système même
01:20:02Neurologique est limité
01:20:04C'est passionnant
01:20:06Justement
01:20:08J'ai appris dans ce domaine
01:20:10Que l'IA aura la capacité
01:20:12En quelques secondes
01:20:14De faire la synthèse de milliers de documents
01:20:16Alors que l'humain
01:20:18Ne pourrait pas
01:20:20Mais si vous le permettez
01:20:22Une fois qu'on a compris les progrès
01:20:24Dans le domaine scientifique ou médical
01:20:26Quels sont les domaines à votre avis
01:20:28Où les risques peuvent être
01:20:30Les plus certains
01:20:32Avec cette avancée de l'IA
01:20:34Et l'humain
01:20:36Qui se contentait laborieusement
01:20:38De travailler
01:20:40Je pense que
01:20:42D'abord c'est très important de le dire
01:20:44L'IA en soi n'est pas dangereuse
01:20:46C'est ce que les hommes en font
01:20:48Donc en fait il y a un moment donné
01:20:50Il faut aussi un peu replacer le débat
01:20:52Tout ça, en fait le mauvais
01:20:54De l'IA est dans les mains de l'homme
01:20:56Evidemment tous les sujets
01:20:58Tous les sujets
01:21:00Tous les sujets médiatiques et politiques
01:21:02Absolument, tous les sujets
01:21:04De guerre, d'armement
01:21:06D'affrontement etc
01:21:08De désinformation vous voulez dire par exemple
01:21:10Pas que de la désinformation
01:21:12Technologie ça peut jouer ensemble
01:21:14Effectivement tous les sujets même d'attaque technologique
01:21:16Je veux dire de guerre
01:21:18Comment on va mener une guerre aujourd'hui
01:21:20D'armement etc
01:21:22Absolument
01:21:24Donc en fait une fois de plus
01:21:26On rentre vraiment par le cas d'usage
01:21:28Heureusement il y a beaucoup plus de cas d'usage
01:21:30Qui nous offrent des avancées extraordinaires
01:21:32A savoir la santé, l'écologie
01:21:34Mais exactement bénéfique
01:21:36Et puis il y en a malheureusement
01:21:38Qui effectivement vont aussi accélérer
01:21:40Ces capacités actuelles
01:21:42Mais c'est le même système que les réseaux sociaux
01:21:44En soit le réseau social ne crée pas de
01:21:46D'accord c'est d'autres
01:21:48C'est la main de l'homme
01:21:50C'est la main de l'homme qui fait que
01:21:52Ca devient un déversoir de saloperies
01:21:54Vous n'avez pas le droit de dire saloperies
01:21:56C'est si vous l'avez dit
01:21:58On peut le dire de tout
01:22:00Mais il y a quand même une chose qui est très différente
01:22:02C'est l'ampleur
01:22:04Alors par exemple j'ai une question sur l'industrie
01:22:06Vraiment très concrète
01:22:08Merci d'être là, j'en ai marre d'entendre que des trucs
01:22:10Au bout d'un moment ça me saoule
01:22:12Par exemple sur l'industrie
01:22:14Est-ce qu'on est capable par exemple
01:22:16D'assembler plus vite des voitures
01:22:18D'améliorer une technologie écologique
01:22:20Par exemple sur les voitures
01:22:22Sur l'avion solaire, moi c'est mon obsession
01:22:24J'aimerais bien un jour voler en avion solaire
01:22:26Non mais un avion 100% électrique
01:22:28On voit qu'il y a des cargos
01:22:30Qui sont de plus en plus qui avancent
01:22:32Vers le tout électrique
01:22:34Est-ce que ça permet ?
01:22:36Oui mais ça permet tout
01:22:38C'est une révolution qu'on appelle horizontale
01:22:40Une révolution horizontale
01:22:42C'est une révolution qui finalement
01:22:44Touche tous les corps de métier
01:22:46Et toutes les industries
01:22:48Avec une rapidité plus ou moins différente
01:22:50C'est à dire qu'il y a des industries
01:22:52Qui ont été très rapides dans leur adoption
01:22:54Alors
01:22:56J'ai un exemple
01:22:58La construction par exemple
01:23:00Il n'y aura pas de déchets
01:23:02C'est à dire qu'il n'y aura pas de pertes
01:23:04C'est à dire qu'aujourd'hui
01:23:06Quand vous construisez une maison
01:23:08Vous faites du béton
01:23:10Mais c'est à peu près
01:23:12Là c'est extrêmement précis
01:23:14C'est à dire qu'il n'y a pas de pertes
01:23:16Voilà c'est ça
01:23:18C'est génial
01:23:20On va pouvoir remplacer l'Assemblée Nationale
01:23:22Alors c'est bon
01:23:24Non mais merci
01:23:26Moi je fais semblant de comprendre
01:23:28Autant je peux
01:23:30Concevoir effectivement les côtés positifs
01:23:32Et qui sont infinis en fait
01:23:34On n'a pas encore l'idée de ce qu'on peut faire avec
01:23:36Mais par contre je suis un fan de Terminator
01:23:38Et je me dis un jour est-ce que justement
01:23:40Les machines ne prendront pas
01:23:42Le pouvoir en disant que l'être humain est néfaste
01:23:44Et que c'est à eux de gommer un peu
01:23:46Tout ça
01:23:48J'ai l'impression de voir mon grand-père
01:23:50Le problème c'est qu'on met le pied
01:23:52Dans quelque chose qu'on ne maîtrise pas encore
01:23:54On est en train peut-être de construire un monstre
01:23:56Même si on y met des blocages
01:23:58Des crans d'arrêt etc
01:24:00Sauf qu'un jour l'IA sera tellement intelligente
01:24:02Qu'elle pourra aussi
01:24:04S'auto-dépasser ces crans d'arrêt
01:24:06C'est 2000 ans
01:24:08C'est bientôt fini
01:24:10C'est l'heure
01:24:12C'est passionnant ta question
01:24:14Merci beaucoup
01:24:16Première réponse je dirais
01:24:18Vous avez deux choix en fait par rapport à ça
01:24:20Soit effectivement on se dit il faut tout arrêter
01:24:22C'est flippant, on ne sait pas où ça va aller
01:24:24Et quelqu'un qui va répondre je sais exactement
01:24:26Où ça va aller, vous mentira
01:24:28Parce qu'effectivement les plus grands experts
01:24:30Disent, il y a plusieurs théories
01:24:32Alors il y a des experts optimistes
01:24:34D'autres un peu plus pessimistes
01:24:36Mais par rapport à ça il y a aussi
01:24:38Un raisonnement qu'on appelle le raisonnement par l'absurde
01:24:40Qui est qu'est-ce qui se passe si je n'en fais pas partie
01:24:42Qu'est-ce qui se passe pour moi
01:24:44À titre individuel mais aussi à titre de nation
01:24:46Et à titre même de région
01:24:48En fait
01:24:50Il n'y a pas d'alternative, il faut y aller
01:24:52Il faut y aller, c'est déjà trop tard
01:24:54Enfin ce n'est pas déjà trop tard
01:24:56Puisque je vous disais le contraire tout à l'heure
01:24:58Mais en tout cas il faut y aller franchement
01:25:00Et ensuite ce qui est très important
01:25:02C'est néanmoins ce qu'on sait très bien faire en Europe
01:25:04C'est la régulation
01:25:06D'accord, donc ça c'est hyper important
01:25:08Notamment les droits d'auteur pour les voix qui sont affrontées
01:25:10Notamment les droits d'auteur
01:25:12Notamment la source dire ça c'est produit par l'intelligence artificielle
01:25:14En fait il faut s'organiser
01:25:16Je suis d'accord, est-ce qu'on peut aller sur le
01:25:18On a 30 secondes
01:25:20Par exemple sur la vie humaine prolongée
01:25:22Sur l'augmentation de la vie
01:25:24Parce que ça c'est l'obsession de
01:25:26Si on a des nouveaux traitements médicaux
01:25:28Mais il n'y a pas que les nouveaux traitements médicaux
01:25:30Je veux dire même quand internet a fait surface
01:25:32Finalement regardez aujourd'hui
01:25:34Est-ce que vous vous rappelez d'un numéro de téléphone ?
01:25:36Ils sont tous enregistrés
01:25:38Donc ils sont à portée de main
01:25:40Donc ça c'est ce qu'on appelle l'homme augmenté
01:25:42C'est un peu une des théories
01:25:44L'homme augmenté c'est l'homme augmenté par la machine
01:25:46C'est l'homme augmenté par des capacités
01:25:48Externes à son corps humain
01:25:50Mais qui néanmoins le rendent plus intelligent
01:25:52Plus performant etc
01:25:54Et ça c'est complètement le trip de Musk
01:25:56Mais au-delà de ça c'est même aller vivre effectivement sur Mars
01:25:58Bon est-ce qu'on peut aller jusque là ?
01:26:00Non mais on va être des hommes
01:26:02Nous sommes d'une certaine façon déjà avec internet
01:26:04Des hommes augmentés et on le sera encore plus
01:26:06Puisque on aura la capacité
01:26:08Effectivement de survivre aux maladies
01:26:10Qui nous tuent actuellement etc
01:26:12Donc il faut voir ça avec
01:26:14Enthousiasme, optimisme et surtout
01:26:16Ne pas être français là-dessus
01:26:18Ne pas y aller en freinant
01:26:20Et réfléchir
01:26:22Surtout pour le bien commun
01:26:24Merci
01:26:30Moi je m'intéresse parce que
01:26:32Julie a raison, il faut s'embarquer dedans
01:26:34Regarder, lire, apprendre
01:26:36Et voir ce que ça peut nous apporter
01:26:38De positif
01:26:40Oui il y a des métiers qui vont disparaître
01:26:42Mais comme la première révolution industrielle
01:26:44Comme la deuxième, comme la troisième
01:26:46Ça c'est la quatrième
01:26:48Aujourd'hui il y a plein de choses qui vont s'ouvrir
01:26:50Et je pense qu'il faudra que ça passe
01:26:52Quoi qu'il arrive par la formation
01:26:54La formation, la formation
01:26:56Mais il y a toujours un être humain
01:26:58Moi je pense que l'être humain est la plus belle machine
01:27:00Conçue par l'univers de toute façon
01:27:02Avec la créativité et les émotions
01:27:04Julie Hardy vous êtes adoptée
01:27:06Merci à vous
01:27:08Bravo la première que j'entends concrète
01:27:10Sur le sujet avec Dominibus
01:27:12Merci à vous
01:27:14Arrêtez, mais vous êtes des magorgues
01:27:16Et les femmes l'adorent
01:27:18Allez, allez, allez
01:27:20J'en ai tout compris
01:27:22Mais bien sûr
01:27:24J'ai fait une conférence
01:27:26Merci Julie Hardy, partenaire global
01:27:28De The Brandtech Group
01:27:30Le leader mondial des solutions marketing digital
01:27:32Merci mille fois d'avoir été avec nous
01:27:34Dans un instant on va vous parler citoyenneté
01:27:36Parce qu'il y a aussi l'engagement sur le terrain avec Philippe David
01:27:38Oui et on est à la veille
01:27:40De la grande assise du G500 citoyens
01:27:42Sur le handicap
01:27:44C'est demain à l'Institut des Jeunes Aveugles à Paris
01:27:46Et on va y recevoir deux belles associations
01:27:48On va également faire un clin d'oeil
01:27:50Avec le collectif Handicap
01:27:52On va recevoir l'association Sport
01:27:54Pour le Sportmed Summit
01:27:56Et le Melting Pot
01:27:58Pour l'inclusion politique des jeunes
01:28:00C'est pas ça, on adore ça
01:28:02En tout cas on vous retrouve demain avec Philippe David
01:28:04A partir de 17h, passez une très belle soirée
01:28:06Merci beaucoup Marie, notre réalisateur
01:28:08On vous retrouve demain à partir de 17h
01:28:10Passez une très belle soirée avec Philippe David

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