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Portée disparue à la sortie de son collège d'Épinay-sur-Orge, une petite fille de 11 ans a été retrouvée morte, quelques heures plus tard, dans un bois. Elle a été frappée et a reçu plusieurs coups de couteau. Deux personnes ont d'abord été placées en garde à vue, une femme et un homme, avant que celle-ci ne soit levée dans la soirée.

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Transcription
00:00Il y a d'abord une immense tristesse, parce que je pense que
00:04beaucoup de parents, qu'ils soient
00:07simplement habitants de cette commune, des communes voisinantes, mais des parents qui exercent aussi des fonctions, des policiers,
00:15des personnels d'éducation nationale, s'identifient aujourd'hui
00:19très concrètement à cette histoire, donc effectivement il y a une très grande émotion.
00:23On ressent aussi, dans tous les contacts que j'ai pu avoir hier,
00:27une grande mobilisation pour, à la fois des policiers pour répondre
00:33présents et
00:35arriver au bout de cette enquête, parce qu'il y a beaucoup, beaucoup d'attentes, mais aussi de tous les acteurs pour
00:41accueillir les jeunes collégiens
00:43demain, parce que cette émotion touche les parents concernés par ce collège, mais bien au-delà, parce qu'aujourd'hui on ne sait pas
00:51ce qu'il en résulte de cette affaire, même s'il y a quelques éléments qui sont sortis de l'autopsie,
00:56et donc l'inquiétude, elle concerne non seulement les parents de ce collège, mais bien au-delà, dans le département.
01:02Il y aura une cellule psychologique d'accueil pour les enfants demain, tous les collégiens qui vont retrouver le collège, sans Louise ?
01:09Oui,
01:10parce qu'on sait qu'une disparition, quelle qu'elle soit, que ce soit un meurtre ou un cas de violence, il y a eu différents cas
01:16dans l'Essonne, il y a quelques mois chez Amcédine, etc., des RICS, donc on sait que quand il y a un décès
01:22sur un public très jeune, ça marque et qu'il faut
01:26accompagner, et puis je pense que, au-delà même de cet établissement, tous les professeurs principaux se sentent
01:33mobilisés, parce qu'il va falloir
01:35accompagner ces jeunes,
01:37qui, nécessairement, s'identifient à Louise en raison de leur âge,
01:41et on sait bien aujourd'hui que c'est à la fois une jeune fille, mais une famille qui est sans problème,
01:46il n'y a pas de fait qui ressorte
01:49de cette famille ou de cette jeune fille, et donc il y a un fort sentiment d'identification
01:54par rapport à son parcours.
01:56Qu'est-ce que vous disent les parents, les habitants, les grands-parents, tous ceux que vous avez rencontrés depuis hier dans les rues,
02:03quels sont leurs mots ?
02:05Il y a à la fois une émotion forte qu'on
02:09ressent, parce qu'ils parlent avec leur tripe de parents, voilà, et c'est bien naturel, et je pense que chacun et chacune
02:15réagit en fonction de ça, mais il y a aussi une forme d'inquiétude, parce qu'il y a un temps de l'enquête qui n'est pas celui de la
02:22réaction
02:24affective, et j'allais dire, et c'est bien naturel, il y a un temps de l'enquête qui va être long, où toutes les pistes vont être
02:30regardées, il n'y a pas d'évidence,
02:32il faut les laisser travailler, et dans le calme, dans la sérénité, c'est vrai qu'il y a, sur les réseaux sociaux, y compris des visages
02:39de personnes qui ont été simplement auditionnées,
02:43qui vont circuler sur les réseaux sociaux, et je pense que tout ça, il faut éviter pour ne pas
02:48perturber de l'enquête, mais on a ce temps de l'enquête qui nécessairement sera long, et le temps de l'inquiétude des parents,
02:54ce temps-là, il est immédiat, et c'est vrai qu'ils portent sur la rentrée de lundi à 8h.

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