Le secrétaire fédéral Unsa-ferroviaire Nicolas Calonne explique la sécurisation des transports en commun : «Il faut plus de présence humaine, c'est ce qui rassure les clients. Mais le problème qu'on pointe du doigt est le financement de la sûreté ferroviaire.»
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00:00Alors, effectivement, il faut plus de présence humaine.
00:03On a deux types de présence.
00:05On a la présence passive avec les caméras, ce genre de choses,
00:09mais la présence humaine, c'est ce qui rassure les clients
00:12et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui,
00:13les usagers dans les transports se sentent en sécurité.
00:16La problématique que nous, on a et qu'on pointe du doigt,
00:19c'est aujourd'hui le mode de financement de la sûreté ferroviaire.
00:21Aujourd'hui, le mode de financement de la sûreté ferroviaire
00:23n'est pas adapté,
00:24et notamment dans le cadre de l'ouverture à la concurrence.
00:27Il est laissé au choix des transporteurs
00:29de contractualiser ou non avec la sûreté ferroviaire,
00:31ce qui pourrait créer des problématiques
00:33à partir du moment donné où on aurait des zones
00:35où il n'y aurait pas de contrat passé avec la sûreté ferroviaire,
00:37ce qui fait qu'on n'aurait pas d'agent de la sûreté ferroviaire
00:39dans les transports, et ça, c'est un vrai sujet.
00:41Nous, on estime qu'il faut une sûreté pour tous et pour tout le monde,
00:44et pas forcément à celui qui a le plus d'argent,
00:46pardonnez-moi l'expression,
00:48mais il faudrait justement changer ce mode de financement
00:51pour que la sûreté ferroviaire puisse intervenir partout,
00:54sur n'importe quel opérateur ferroviaire ou réseau,
00:56et qu'elle ne se pose pas la question de savoir
00:58si elle a un contrat qui est suffisamment dimensionné
01:00pour pouvoir intervenir.