Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 16/04/2025
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole et auteur de "Metoomuch ?" publié aux éditions Héliopoles ; Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Bruno Pomart, maire de Belflou ; Ahmed Saih, délégué national à FO Justice.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2025-04-16##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06Bonjour les Vraies Voix, comment allez-vous qui nous écoutez ?
00:00:10Puisque les Vraies Voix sont aussi nos auditeurs, puisque c'est eux qui passent à l'antenne
00:00:14et qui commentent tous les jours avec vous, Philippe David.
00:00:17Ça va Cécile, très bien.
00:00:18Vous savez que je voudrais souhaiter un bon anniversaire à quelqu'un qu'on aime beaucoup dans Les Vraies Voix
00:00:21mais qui n'est pas là avec nous aujourd'hui.
00:00:23C'est Aude.
00:00:25Aude, c'est son...
00:00:26Notre standardiste, oui, c'est son anniversaire.
00:00:28Formidable.
00:00:30Aujourd'hui, elle a qu'une petite journée de repos pour la classe qui est très bien
00:00:33et on l'embrasse.
00:00:34Ah ben bien.
00:00:34Happy birthday to you, Aude.
00:00:36Happy birthday to you, Aude.
00:00:42Happy birthday to you, Aude.
00:00:44Bravo, Aude.
00:00:45Bravo, Aude, bravo.
00:00:47Aude Colambo.
00:00:47Cécile Pidiger n'a pas chanté.
00:00:49Ça veut dire qu'il ne voulait pas le souhaiter à Aude.
00:00:51Non, c'est parce qu'il a battu la mesure.
00:00:53Parce qu'il ne veut pas nous écraser de son accent.
00:00:55On est maintenant désormais légendaire.
00:00:57Non, c'est déjà...
00:00:58Il a fait beaucoup de victimes, tout le monde.
00:01:04Non, mais vous avez fait beaucoup rire les gens, Philippe.
00:01:06Et ça, je peux vous assurer.
00:01:08Et je peux vous assurer que c'est bon de rire.
00:01:11Dans un cercle restreint, ma chère Philippe.
00:01:12Mais ça fait bon, ça fait du bien de régler.
00:01:15Je n'aurais pas voulu entendre les réflexions.
00:01:18Philippe, David, vous ne voulez pas nous faire une blague ?
00:01:21On démarre par une blague.
00:01:23This show is tremendous.
00:01:25Vous savez, c'était la prononce.
00:01:26Une blague...
00:01:27Non, vous ne l'avez pas.
00:01:28Non, mais il faudrait que je...
00:01:30Non, moi j'en ai une.
00:01:30Monsieur et madame...
00:01:32Enfant ont deux filles.
00:01:35Monsieur et madame, enfant ont deux filles.
00:01:37Ouais.
00:01:37Je ne sais pas.
00:01:38Irénée Ludivine passe...
00:01:39Irénée Ludivine, enfant.
00:01:43Elle est bien.
00:01:44Elle est très jolie.
00:01:45Elle ne peut pas faire wouah wouah.
00:01:46Non, elle est bien.
00:01:47C'est gros niveau.
00:01:48Elle n'est pas de saison.
00:01:49C'est niveau olympique.
00:01:52Personne ne peut la trouver.
00:01:53Tiens, je n'ai trouvé une très courte.
00:01:54Non, c'est trop tard.
00:01:55En deuxième heure.
00:01:58En deuxième heure, très bien.
00:02:00Allez, on y va.
00:02:00Au sommaire de cette émission,
00:02:02plus sérieusement,
00:02:02le grand débat du jour à 17h30.
00:02:04Trois véhicules appartenant à des agents pénitentiaires
00:02:07ont été incendiés tôt ce matin
00:02:09devant la prison de Tarascon dans les Bouches-du-Rhône.
00:02:11Nouvel acte d'une série d'exactions
00:02:13devant les prisons françaises.
00:02:15Alors parlons vrai.
00:02:16Est-ce que les agents pénitentiaires
00:02:18sont encore plus en danger
00:02:19que les policiers ou les gendarmes ?
00:02:21Et à cette question,
00:02:21faut-il armer les surveillants pénitentiaires
00:02:23dans leur vie de tous les jours ?
00:02:25Vous dites oui à 82%.
00:02:26Vous voulez réagir ?
00:02:28Zach attend vos appels au 0826 300 300.
00:02:31Ahmed Saï sera avec nous,
00:02:32délégué national à FO Justice.
00:02:35Et puis le coup de projecteur des vrais voix à 18h40.
00:02:3725% des détenus étrangers
00:02:39dans les prisons françaises.
00:02:44Gérald Darmanin
00:02:45sont étant expulsés vers leur pays d'origine
00:02:47pour y purger leur peine.
00:02:49Mais pas pour les détentions provisoires
00:02:51ou si la victime s'y oppose, bien entendu.
00:02:53Alors parlons vrai.
00:02:54Est-ce que ce ne serait pas logique
00:02:55les personnes qui violent nos lois
00:02:56n'ayant pas à bénéficier a priori de notre hospitalité ?
00:03:00Et à cette question,
00:03:00faut-il expulser systématiquement
00:03:02les délinquants étrangers ?
00:03:03Vous dites oui à 97%.
00:03:05Vous voulez réagir ?
00:03:06Le 0826 300 300.
00:03:08Allez, on vous souhaite la bienvenue.
00:03:09On est ensemble jusqu'à 19h.
00:03:10Ce numéro 0826 300 300.
00:03:12Ce n'est pas haute, c'est Zach aujourd'hui.
00:03:14Les vrais voix sud radio.
00:03:16Philippe Bilger est avec nous.
00:03:17Bonsoir mon cher Philippe.
00:03:18Bonsoir mes chers amis.
00:03:20Président de l'Institut de la parole
00:03:21et auteur de Me Too Much
00:03:22aux éditions Eliopold.
00:03:23Françoise de Goua est avec nous.
00:03:25Coucou les loulous.
00:03:26Françoise en pleine écriture.
00:03:27Je suis en pleine écriture.
00:03:29En pleine écriture.
00:03:30C'est écrit.
00:03:31Pas de votre destin.
00:03:33J'écris ma légende.
00:03:36Ma légende ?
00:03:37Moi j'ai le titre du livre.
00:03:38J'aimerais bien écrire ma légende.
00:03:39La vie cachée de Philippe Bilger.
00:03:41Il y a des choses dedans.
00:03:43Déjà direction le Cap d'Agde.
00:03:47François ne cache rien.
00:03:51François c'est une autobiographie.
00:03:53Et si vous allez au Cap d'Agde,
00:03:54vous emmènerez Bruno Pommard avec vous.
00:03:57Président d'initiatives sécurisées.
00:04:01Il y a un mausolée chez vous.
00:04:05Il n'est pas mort.
00:04:09C'est pour ça que je me suis reprise.
00:04:13Il y a une statue chez vous là-bas, non ?
00:04:15Dans mon village ?
00:04:15Au Cap d'Agde.
00:04:17Je ne peux pas le dire mais...
00:04:19Allez-y.
00:04:21Il n'y a pas de filtre.
00:04:22Je ne peux pas le dire mais oui.
00:04:23Je voulais en profiter parce que...
00:04:25Il n'y a plus de surmoi dans cette émission.
00:04:26C'est la capacité intellectuelle
00:04:28de Françoise Degois
00:04:28que tout le monde connaît.
00:04:30Je suis en train de préparer un bouquin
00:04:31sur le raid.
00:04:32Avec des portraits.
00:04:34J'espère que vous l'achèteriez.
00:04:36Je trouve que parler du raid
00:04:37après le Cap d'Agde,
00:04:38on est bien.
00:04:39C'est une bonne transition.
00:04:43Gabriel, c'est ça ?
00:04:44Son anniversaire.
00:04:44C'est la fille d'un ami
00:04:45et il m'a dit
00:04:45comme ils écoutent beaucoup.
00:04:47Gabriel, bel anniversaire.
00:04:48Bonne année à Saint-Gabriel.
00:04:50Allez, on y va ?
00:04:51On a vu notre petit...
00:04:53Est-ce que je pourrais ça ?
00:04:54Vous privatisez l'émission.
00:04:59Fabrice est avec nous
00:05:00de Doloron, Sainte-Marie.
00:05:01Bonsoir Fabrice.
00:05:02Ça démarre bien.
00:05:03Bonsoir Cécile
00:05:04et bonsoir à toute l'équipe.
00:05:05Salut Olo.
00:05:07Fabrice, bienvenue en tout cas.
00:05:08sujet important.
00:05:09La nouvelle intervention
00:05:10de Sandrine Rousseau
00:05:11pour vous.
00:05:13Oui, oui, oui.
00:05:16Il en faut une par semaine
00:05:17avec elle.
00:05:18C'est extraordinaire.
00:05:18Allez-y.
00:05:20Faites-nous rêver.
00:05:21C'est un régal.
00:05:23Non, une fois de plus,
00:05:24elle a perdu
00:05:25une énorme occasion
00:05:26de se taire.
00:05:27Moi, je veux dire,
00:05:29son intervention sur...
00:05:31Alors, je veux bien
00:05:31qu'on me dise
00:05:32que c'est sorti
00:05:32de son contexte.
00:05:34Mais bon,
00:05:34son intervention sur
00:05:36faire profiter
00:05:37les clandestins
00:05:39de la loi sur l'euthanasie,
00:05:40si c'est le seul argument
00:05:42au niveau social
00:05:43qu'elle a trouvé,
00:05:44je trouve qu'on atteint
00:05:45des sommets dans les profondeurs,
00:05:49j'ai envie de dire.
00:05:50C'est joli.
00:05:51On ne cesse de railler,
00:05:54peut-être à juste titre,
00:05:56les sorties d'un Donald Trump.
00:05:58Mais nous,
00:05:59entre Sandrine Rousseau,
00:06:01Émeric Caron
00:06:01et Sébastien Delogu,
00:06:02on est pas mal aussi,
00:06:03quand même,
00:06:03je trouve.
00:06:04Je trouve.
00:06:04Je trouve.
00:06:05On a vraiment des gens...
00:06:08C'est catastrophique.
00:06:10Je veux dire,
00:06:11c'est catastrophique,
00:06:12cette personne
00:06:13qui donne ça
00:06:13comme avancée sociale.
00:06:15Mais est-ce qu'il n'y a pas
00:06:16autre chose à faire ?
00:06:17Est-ce qu'il n'y a pas
00:06:17quelque chose
00:06:18de plus important
00:06:18à leur proposer ?
00:06:20Est-ce que, de toute façon,
00:06:21dans le monde actuel,
00:06:21dans la France,
00:06:22c'est un problème de priorité.
00:06:23Est-ce qu'il n'y a pas
00:06:23quelque chose
00:06:23de plus essentiel ?
00:06:24J'ai toujours fait
00:06:27ce que je pouvais
00:06:28pour défendre
00:06:29Sandrine Rousseau,
00:06:30mais je ne sais pas
00:06:31ce qu'elle a dit.
00:06:32Elle veut faire,
00:06:33pour les clandestins,
00:06:34l'euthanasie
00:06:35payée par le contribuable.
00:06:36Ah oui, non.
00:06:37Il ne faut peut-être pas
00:06:38qu'elle nous rende
00:06:38sa défense trop difficile.
00:06:40Moi, je ne vois pas
00:06:42pourquoi vous montez
00:06:43tous au rideau.
00:06:43Il n'y a pas que
00:06:44Sandrine Rousseau.
00:06:45Daniel Simonnet,
00:06:46quelqu'un de très bien,
00:06:50a défendu ça en commission
00:06:51en disant,
00:06:52pourquoi faire
00:06:52une préférence nationale
00:06:53sur des gens ?
00:06:54Non, ce n'est pas
00:06:54une préférence nationale.
00:06:55Non, vraiment,
00:06:56je vais finir.
00:06:57Parce que je veux bien
00:06:57qu'on...
00:06:58Je veux dire,
00:06:59c'est très important
00:06:59et le donner des cas
00:07:00très précis
00:07:01de gens qui sont clandestins,
00:07:03dont le corps
00:07:04ne peut plus être
00:07:05soulagé physiquement,
00:07:06qui sont dans la souffrance.
00:07:09Pourquoi est-ce qu'on ne peut
00:07:09pas leur donner le droit
00:07:10d'être euthanasie ?
00:07:11Expliquez-moi,
00:07:12est-ce que ça vous enlève
00:07:13à vous ?
00:07:14L'euthanasie,
00:07:14ça ne vaut quand même
00:07:15pas des millions d'euros.
00:07:16Qu'est-ce que ça enlève ?
00:07:18Moi, je n'ai jamais compris
00:07:19comment des gens
00:07:20peuvent s'énerver
00:07:20parce qu'on donne des droits
00:07:22à d'autres gens
00:07:22qui ne leur enlèvent rien.
00:07:23Ça n'enlève rien.
00:07:25Quel est le sujet ?
00:07:26Vous avez un être humain
00:07:27qui soit en situation
00:07:28irrégulière ou pas.
00:07:29Allez, on n'a pas le temps,
00:07:30Françoise.
00:07:30On attend très souvent.
00:07:31Oui, mais Françoise,
00:07:32encore une fois,
00:07:33ça nous donne quand même
00:07:34un sacré niveau
00:07:35de notre personnel législatif.
00:07:38Encore une fois.
00:07:39Moi, je ne souhaite qu'un truc,
00:07:40c'est que la gauche
00:07:40se réveille
00:07:41et nettoie tout ce petit monde
00:07:43de la LFI.
00:07:44Pourquoi ?
00:07:44Parce que c'est insupportable.
00:07:45Elle n'est pas LFI d'abord.
00:07:46Oui, mais si,
00:07:47surtout de la même barque.
00:07:48Donne-moi un argument
00:07:49solide autre que tant d'amort.
00:07:51On a d'autres choses
00:07:52à s'occuper
00:07:53pour le pays
00:07:54en tant que législateur
00:07:55que de parler
00:07:56d'un truc comme ça.
00:07:56Excusez-moi.
00:07:57Très insérent.
00:07:57Je peux te dire
00:07:58dans quel cadre c'est ?
00:07:59C'est dans le cadre
00:08:00de la commission des lois
00:08:01pour parler de cette loi.
00:08:02Ils n'ont que ça à foutre.
00:08:03Mais non,
00:08:03dans la commission des lois,
00:08:04il y a la droite,
00:08:05il y a la gauche,
00:08:05tout le monde dit
00:08:05Bruno Retailleur.
00:08:06Françoise, c'est bon.
00:08:08C'est bon.
00:08:08On est très en retard.
00:08:10Merci Fabrice
00:08:10d'avoir créé ce trouble.
00:08:12En tout cas, Fabrice,
00:08:13bonjour à Honor.
00:08:15Fabrice,
00:08:15très bon sujet.
00:08:16Non, mais c'est un sujet
00:08:17qui est important.
00:08:17C'est un sujet profond.
00:08:18Les bernets sont bons
00:08:19pour faire monter la sauce.
00:08:20Vous savez quoi ?
00:08:20Prenez-le dans votre tour
00:08:21de table de l'actu.
00:08:23Allez, pourquoi pas.
00:08:24Pourquoi pas.
00:08:24Allez, dans un instant,
00:08:26on revient avec
00:08:26Philippe Bilger,
00:08:27le réquisitoire du procureur.
00:08:28Je vais parler
00:08:29d'un nommé médio
00:08:31qui a été battu à mort
00:08:32dans une prison
00:08:33où c'est un désastre.
00:08:35On en parle dans un instant.
00:08:37Soyez les bienvenus.
00:08:380826 300 300.
00:08:39A tout de suite.
00:08:40Sud Radio.
00:08:41Sud Radio.
00:08:41Parlons vrai.
00:08:42Parlons vrai.
00:08:43Sud Radio.
00:08:43Parlons vrai.
00:08:44Les Vrais Voix Sud Radio.
00:08:4617h19h.
00:08:47Philippe David.
00:08:48Cécile de Ménibus.
00:08:51Bienvenue,
00:08:51les Vrais Voix
00:08:52avec,
00:08:54autour de cette table,
00:08:54Philippe Bilger,
00:08:55Françoise de Gois,
00:08:56Bruno Pommard
00:08:57avec Philippe David,
00:08:57bien entendu.
00:08:58Dans un instant,
00:08:59les trois mots dans l'actu
00:09:00avec Félix Mathieu.
00:09:01Bonsoir, Félix Mathieu.
00:09:02Bonsoir, Cécile.
00:09:03Bonsoir, tout le monde.
00:09:03Et de quoi parle-t-on ?
00:09:04Du haut-commissaire au plan
00:09:05Clément Beaune.
00:09:06Il n'exclut pas
00:09:07de se présenter au municipal
00:09:08face à la ministre de la Culture,
00:09:10Rachida Dattil.
00:09:10L'adix matin sur Sud Radio.
00:09:12Début de rififi
00:09:13en Macronie sur ses municipales.
00:09:14D'Harvard aussi.
00:09:15Une blague dégauchiste
00:09:16des cervelles de moineaux
00:09:18selon Donald Trump.
00:09:19C'est ce qu'il a écrit lui aussi
00:09:20pendant que Joe Biden
00:09:21a fait son premier discours
00:09:22d'ex-président
00:09:23pour charger le nouveau pouvoir.
00:09:25Et puis le burger
00:09:26Big Arch de McDo
00:09:28est tout nouveau.
00:09:28Il est très gros,
00:09:29encore plus que le Big Mac.
00:09:30Et son nom fait beaucoup rire
00:09:32les Alsaciens, figurez-vous,
00:09:33car dans le patois local,
00:09:35il ne veut pas tout à fait
00:09:35dire la même chose
00:09:36qu'en anglais.
00:09:37En trois mots,
00:09:38dissension, blague et burger.
00:09:39On en parle dans un instant.
00:09:41Tout de suite,
00:09:41Philippe Bilger.
00:09:42Les vrais voix Sud Radio,
00:09:44le réquisitoire du procureur,
00:09:47Philippe Bilger.
00:09:48Et vous allez nous parler,
00:09:49monsieur le procureur,
00:09:49d'un drame qui s'est passé
00:09:50à la maison d'arrêt de Luyne,
00:09:52à côté d'Aix-en-Provence.
00:09:53On parle beaucoup des prisons,
00:09:54de ce qui s'y passe
00:09:55à propos des narcotrafiquants,
00:09:58mais j'ai été frappé ce matin
00:10:00par l'état lamentable
00:10:01de la prison de Luyne-Aix,
00:10:04où un jeune médio
00:10:06qui n'était pas complètement innocent
00:10:10dans ce qu'il a subi,
00:10:12a été battu à mort
00:10:14dans cette prison
00:10:15et à l'extérieur de celle-ci,
00:10:18où la situation
00:10:19est tellement catastrophique,
00:10:22faute de surveillants,
00:10:23qu'il y a des zones
00:10:24qui ne sont plus surveillées
00:10:26et même des étages dans la prison
00:10:29qui ne sont plus contrôlés.
00:10:31Trafic de stupéfiants
00:10:32à l'intérieur,
00:10:34à l'extérieur
00:10:35et bien sûr
00:10:37des règlements de comptes
00:10:40à répétition
00:10:41et des inspections
00:10:43ont eu lieu
00:10:44trois en un an,
00:10:46mais ça n'a abouti à rien
00:10:47et c'est absolument dramatique.
00:10:50C'est le type même
00:10:50d'établissement
00:10:51où semble-t-il
00:10:52ce sont les prisonniers
00:10:54qui ont pris le contrôle
00:10:56de l'établissement
00:10:58et qui font la loi.
00:10:59C'est dramatique.
00:11:00On attend quoi ?
00:11:02Françoise Devoir.
00:11:03Je suis d'accord avec vous.
00:11:04En plus, je la connais,
00:11:04cette prison
00:11:05parce que j'ai longtemps
00:11:06été reporter à Marseille.
00:11:07Effectivement,
00:11:08il y avait les baumettes.
00:11:09Maintenant,
00:11:09elles sont complètement restaurées.
00:11:11Elles sont revitalisées.
00:11:12Et puis,
00:11:13il y a l'huile,
00:11:13la prison de l'huile
00:11:15et je trouve ça absolument dingue
00:11:16mais on en retombe.
00:11:17On retombe toujours
00:11:18sur le problème
00:11:18du personnel pénitentiaire,
00:11:20de la revalorisation
00:11:21de ses personnels.
00:11:22Comment voulez-vous
00:11:23vouloir être un gardien
00:11:25de la pénitentiaire
00:11:26avec les salaires
00:11:26qu'on vous propose ?
00:11:27Même policiers ?
00:11:28Enfin, je veux dire,
00:11:29il faut tout revoir là-dessus.
00:11:30Après,
00:11:31ils peuvent mettre des caméras.
00:11:32Et puis mettre des moyens
00:11:34et puis mettre
00:11:34de changer les locaux
00:11:36et puis mettre du personnel
00:11:36et surtout ce personnel
00:11:37lui donner envie de...
00:11:39Ils ont un courage quand même.
00:11:41Les gardiens de prison
00:11:42pour faire ce qu'ils font
00:11:43avec les salaires de prison,
00:11:44franchement,
00:11:44ils ont de la négation.
00:11:45Tu as raison à ce que tu dis,
00:11:46François,
00:11:46je pense que c'est même plus dur
00:11:47que le métier de policier.
00:11:48Oui.
00:11:49Je ne sais pas.
00:11:49J'ai vu jusque-là.
00:11:50Parce qu'on vit un promiscuité,
00:11:52c'est-à-dire qu'ils sont fermés
00:11:53comme les salaires
00:11:54qui sont capables
00:12:02de voir qu'il se passe
00:12:03quelque chose.
00:12:04C'est ça que je veux dire.
00:12:05Non, mais vous avez raison
00:12:05dans ce que vous dites,
00:12:06mais qu'un gamin
00:12:07trouve la mort comme ça,
00:12:08c'est insupportable.
00:12:08Toujours raison.
00:12:09Toujours, mais parfois, oui.
00:12:10Souvent.
00:12:12Merci Philippe Bilgeat.
00:12:14Tout de suite,
00:12:14les trois mots dans l'actu.
00:12:15Les vrais voix sud radio.
00:12:17Trois mots dans l'actu, Félix,
00:12:18qui sont dissension,
00:12:19blague et burger.
00:12:20Comme un air de dissension
00:12:21en Macronie,
00:12:22Clément Bonne n'exclut pas
00:12:23une candidature au municipal
00:12:24à Paris face à la ministre
00:12:25de la Culture,
00:12:26Rachida Dati,
00:12:27le haut commissaire au plan,
00:12:28l'a laissé entendre
00:12:29ce matin sur Sud Radio.
00:12:30Donald Trump charge encore
00:12:32l'université Harvard
00:12:33après lui avoir coupé
00:12:34les financements fédéraux.
00:12:35Une blague peuplée
00:12:36de gauchistes,
00:12:37des cervelles de moineaux,
00:12:38c'est ce qu'il écrit
00:12:39sur les réseaux sociaux.
00:12:40Et puis,
00:12:41le tout nouveau sandwich
00:12:42de McDo baptisé
00:12:43Big Arch
00:12:43fait beaucoup rire
00:12:45les Alsaciens,
00:12:45la grande arche en anglais,
00:12:47mais en Alsacien,
00:12:48ça semble vouloir dire
00:12:49toute autre chose.
00:12:51Les vrais voix sud radio.
00:12:53Mais d'abord,
00:12:54ceux qui s'attaquent
00:12:55aux prisons
00:12:55seront retrouvés,
00:12:57jugés et punis.
00:12:58Promesse à l'instant
00:12:59du président Macron
00:12:59sur les réseaux sociaux.
00:13:01Dernière de ses attaques
00:13:02encore tôt ce matin
00:13:03avec ses voitures brûlées
00:13:04devant la prison de Tarascon
00:13:05dans les bouches du Rhône.
00:13:06Ce sera le grand débat
00:13:07des vrais voix dans un instant
00:13:08avec un gardien de prison
00:13:09du syndicat FO pénitentiaire.
00:13:11Je réaffirme à tous
00:13:12nos agents du ministère
00:13:13de la Justice
00:13:14mon total soutien
00:13:15et celui de la Nation,
00:13:16écrit le chef de l'État
00:13:17qui salue le courage
00:13:18et le dévouement
00:13:19des surveillants de prison.
00:13:20Et venons-en à ce début
00:13:21de réfugiés au service,
00:13:23en tout cas au sein
00:13:23de l'exécutif,
00:13:25sur les municipales.
00:13:26Oui, l'un Clément Beaune,
00:13:27ancien ministre des Transports,
00:13:28occupe la fonction
00:13:29de haut-commissaire au plan,
00:13:31comme François Bayrou
00:13:31d'ailleurs avant Matignon.
00:13:33L'autre, Rachida Dati,
00:13:34est donc ministre de la Culture.
00:13:36Tout ce beau monde
00:13:37est dans la même équipe,
00:13:38a priori dans le même bateau,
00:13:39sauf que l'ancienne
00:13:40chef de file
00:13:41de l'opposition de droite parisienne
00:13:43entend briguer
00:13:43la succession d'Anne Hidalgo
00:13:44l'année prochaine
00:13:45et Clément Beaune
00:13:46n'exclut pas donc
00:13:47une candidature dans la capitale
00:13:49sur les plates-bandes
00:13:50de Rachida Dati.
00:13:51J'écarte aucune possibilité.
00:13:53Est-ce que vous soutiendrez
00:13:54Rachida Dati ?
00:13:55Écoutez, moi je ne suis pas
00:13:55contre quelqu'un
00:13:56ou qui que ce soit,
00:13:57je suis d'abord pour un projet.
00:13:58Oui, ça j'ai compris.
00:13:59Non, mais c'est important
00:14:00parce que ça peut faire
00:14:01des différences.
00:14:02Par exemple, j'ai entendu
00:14:02Mme Dati sur la question
00:14:03des transports,
00:14:04que je connais bien,
00:14:05dire qu'elle voulait
00:14:06revenir sur la politique
00:14:07des dernières années,
00:14:08rouvrir les voies sur berge.
00:14:09Bon, moi ce n'est pas mon projet,
00:14:10ce n'est pas celui
00:14:10de ma famille politique.
00:14:11Mme Dati, elle est engagée
00:14:12à Paris depuis longtemps
00:14:13et elle y est légitime
00:14:14pour sa famille politique.
00:14:16Mais ce n'est pas
00:14:16ma famille politique.
00:14:17Il n'y a aucune raison
00:14:18qu'on est dans un parti
00:14:19et dans un socle commun,
00:14:21comme on dit parfois,
00:14:22mais qui est en fait
00:14:23le bloc central d'abord,
00:14:24c'est-à-dire Renaissance,
00:14:25Horizon, le Modem.
00:14:25Je souhaite que ce soit
00:14:27qu'il y ait un candidat
00:14:28de notre famille politique.
00:14:29Pourquoi ?
00:14:29Parce que ce serait quand même bizarre
00:14:30que dans la capitale de la France,
00:14:32notre famille politique,
00:14:33notre sensibilité politique,
00:14:34notre courant politique
00:14:35ne soit pas représenté.
00:14:37Clément Bonneau,
00:14:37commissaire au plan micro
00:14:38de Jean-Jacques Bourdin
00:14:39dans le Grand Matin.
00:14:40Il y a un dessin
00:14:41très drôle dans
00:14:42le canard enchaîné.
00:14:44Apparemment,
00:14:45Rachida Dati n'a pas déclaré
00:14:47un certain nombre de bijoux
00:14:48et dans le dessin,
00:14:50on lui fait dire
00:14:51« Si je suis emprisonné,
00:14:53je veux plusieurs bracelets. »
00:14:56C'est un vrai sujet.
00:14:58Pourquoi Clément Bonne fait ça ?
00:15:00Parce que d'abord,
00:15:00il y a un agenda judiciaire
00:15:01tout à fait incertain
00:15:02pour Rachida Dati
00:15:04et que Gabriel Attal
00:15:05a jeté l'éponge
00:15:06et ne veut pas être candidat.
00:15:08Donc, il y a un vrai espace
00:15:09en fait pour Clément Bonne.
00:15:10S'il prend son risque,
00:15:12je crois qu'il y a un vrai espace
00:15:13pour Clément Bonne.
00:15:13Ce n'est pas le plus apprécié
00:15:15mais c'est dommage.
00:15:16Il est courageux.
00:15:17Ce qui est désespérant
00:15:18dans tous ces gens,
00:15:19c'est qu'il se propose
00:15:20à aller dans tout un tas de postes.
00:15:21Il a été nommé
00:15:22au commissaire au plan.
00:15:23Effectivement,
00:15:23il n'y a pas grand-chose
00:15:24à foutre au plan.
00:15:25On l'a vu avec
00:15:25le commissaire de Bacou.
00:15:2810 rapports,
00:15:2915 millions d'euros.
00:15:30Est-ce que vous en avez vu
00:15:30un de rapport sorti ?
00:15:31Ah bien sûr.
00:15:32Il y en a eu.
00:15:33Oui, il y en a eu.
00:15:34Il y en a eu.
00:15:34Oui, mais vous ne l'avez pas lu
00:15:36M. Bruno ?
00:15:37Aucun impact.
00:15:38Parce que le commissaire au plan,
00:15:40c'est dans chaque région,
00:15:41vous avez des sous-préfets
00:15:42qui sont positionnés
00:15:43et qui remontent
00:15:44toutes les problématiques
00:15:45de terrain
00:15:45pour trouver des solutions.
00:15:46Le résultat ?
00:15:47Dites-moi le résultat concrètement.
00:15:48Non, mais enfin,
00:15:49le plan justement,
00:15:50c'est sur 10 ou 15 ans.
00:15:50Mais c'est fini.
00:15:51La data réputée,
00:15:52c'est fini.
00:15:52Je ne sais pas pourquoi
00:15:53vous devenez réacte à ce point.
00:15:55Je ne sais pas pourquoi
00:15:56vous devenez réacte à ce point.
00:15:57Non, mais lui,
00:16:00ce n'est pas nostalgique
00:16:01du gosse plan.
00:16:01Tu vois, ça a coûté
00:16:0515 millions d'euros
00:16:06pour 10 rapports.
00:16:07Il n'est à gauche
00:16:08que pour la jeûne.
00:16:09Il n'est même pas à gauche
00:16:10pour la jeûne.
00:16:11Deuxième mot,
00:16:12blague,
00:16:13Donald Trump charge encore Harvard.
00:16:15Oui, l'université
00:16:16est déjà privée
00:16:16de financements fédéraux
00:16:17pour des accusations
00:16:18de walkies,
00:16:19mais même d'antisémitisme
00:16:20lié aux mobilisations
00:16:21pour Gaza sur le campus.
00:16:23Et le président des Etats-Unis
00:16:24d'enfoncer le clou
00:16:25sur son réseau social.
00:16:26Harvard est une blague
00:16:27qui enseigne la haine,
00:16:29l'imbécilité
00:16:29qui ne devrait plus
00:16:30recevoir de fonds fédéraux.
00:16:32On y trouve,
00:16:32ajoute Donald Trump,
00:16:33des gauchistes radicaux,
00:16:34des idiots
00:16:35et des cervelles de moineaux.
00:16:36Voilà, voilà,
00:16:36n'en jetez plus.
00:16:37Pendant ce temps,
00:16:37son prédécesseur,
00:16:39Joe Biden,
00:16:39n'a pas mâché ses mots,
00:16:40lui non plus.
00:16:41Pour son premier discours
00:16:41d'ex-président,
00:16:42c'était lors d'un déplacement
00:16:43consacré à la sécurité sociale,
00:16:45l'agence fédérale
00:16:46chargée de verser
00:16:46les retraites publiques
00:16:47et les pensions d'invalidité.
00:16:48En moins de 100 jours,
00:16:51cette nouvelle administration
00:16:52a fait tant de choses,
00:16:54tant de dégâts
00:16:54et tant de destructions.
00:16:56Tout cela est arrivé si vite,
00:16:57c'est à couper le souffle.
00:16:59Ils attaquent la sécurité sociale
00:17:00à coups de hache.
00:17:02Nous avons entendu
00:17:03comment les personnes
00:17:04encouragées par cette administration
00:17:05parlent de la sécurité sociale,
00:17:08dont l'un d'entre eux
00:17:09en la qualifiant
00:17:09de pyramide de Ponzi.
00:17:11De quoi diable parle-t-il ?
00:17:13Les gens gagnent
00:17:13ces prestations,
00:17:15ils y ont cotisé,
00:17:16ils en dépendent
00:17:17et personne,
00:17:18personne,
00:17:19personne ne devrait
00:17:20les leur retirer.
00:17:21Les républicains
00:17:22sont prêts à nuire
00:17:23à la classe moyenne
00:17:24et à la classe ouvrière
00:17:25afin d'accroître
00:17:26considérablement
00:17:27la richesse
00:17:28de ceux qui sont déjà
00:17:29très riches
00:17:29pour qui se prennent-ils.
00:17:31Joe Biden,
00:17:32ancien président des Etats-Unis,
00:17:33d'ailleurs Donald Trump
00:17:34de son côté a partagé
00:17:35les moments de flottement
00:17:36de ce discours
00:17:37puisque comme à chaque fois
00:17:38le démocrate a eu des moments
00:17:39on va dire d'hésitation,
00:17:40des phrases restées un peu
00:17:40en suspens.
00:17:41Je voulais être sévère
00:17:42moi avec Joe Biden
00:17:43parce que Joe Biden
00:17:44peut bien faire
00:17:44les vierges effarouchées.
00:17:45La réalité c'est que
00:17:46il est en grande partie
00:17:48responsable de l'arrivée
00:17:49de Trump
00:17:49en s'accrochant indéfiniment
00:17:51au pouvoir
00:17:51sans vouloir passer la main.
00:17:52Il a laissé la porte
00:17:53à une candidate
00:17:54qui n'a pas eu le temps
00:17:55de se préparer.
00:17:56Donc les remords
00:17:57comme ça ne m'intéressent pas beaucoup.
00:17:58Troisième mot,
00:17:59Burger,
00:18:00le nom du nouveau sandwich
00:18:01de McDo
00:18:02amuse beaucoup les Alsaciens.
00:18:03Le Big Arch,
00:18:04c'est le petit nom
00:18:05de ce gros sandwich,
00:18:06sandwich XXL,
00:18:08le Big Mac à côté
00:18:08ses petits joueurs.
00:18:09en anglais Big Arch,
00:18:10ça veut dire la Grande Arche
00:18:11mais pour les Alsaciens,
00:18:13ça voudrait plutôt dire ça.
00:18:17Voilà,
00:18:18parlons vrai
00:18:18pour être encore plus cru
00:18:19que PLK.
00:18:20Big Arch,
00:18:21ça voudrait même dire
00:18:21quelque chose comme
00:18:22un gros cul,
00:18:23disons-le en Alsacien.
00:18:25Ça fait beaucoup rire
00:18:26forcément là-bas.
00:18:27On ne sait pas
00:18:27si c'est une promesse
00:18:28en termes de nombre
00:18:28de calories
00:18:29pour ce sandwich XXL.
00:18:31Il peut y avoir
00:18:31une relation de cause à effet.
00:18:32Si on en mange beaucoup,
00:18:33vous voyez ce que je veux dire.
00:18:34Vous voulez y aller soir justement.
00:18:35Vous qui êtes Alsacien ?
00:18:39Mais vous allez
00:18:40soir au Cap d'Ague
00:18:41de manger des bigachs ?
00:18:42Non,
00:18:42je vais souvent aller au McDo.
00:18:44J'adore aller au McDo.
00:18:46Ah, excellent.
00:18:46Mais moi aussi,
00:18:47j'adore ça.
00:18:48On adore le McDo.
00:18:50Mais en général,
00:18:51je prends des potatoes,
00:18:52mais là,
00:18:53je vais peut-être tenter
00:18:54le mets alzafien.
00:18:56Oui,
00:18:56la grosse.
00:18:56Mais sinon,
00:18:57en fait,
00:18:57comme Camilla Jordana,
00:18:58ne mangez plus de McDo.
00:18:59Non.
00:19:01Les amis,
00:19:02merci beaucoup,
00:19:03Félix Mathieu.
00:19:03Avec plaisir.
00:19:03Heureusement que vous m'avez fait connaître ça.
00:19:05C'est une information.
00:19:07Allez,
00:19:07plus sérieusement,
00:19:08on va revenir dans le débat du jour
00:19:10avec ce nouvel incendie
00:19:11devant la prison de Tarascon.
00:19:12Trois voitures d'agents pénitentiaires visées.
00:19:14Alors,
00:19:14parlons vrai.
00:19:15Est-ce que les agents pénitentiaires
00:19:16sont encore plus en danger
00:19:18que les policiers ou les gendarmes ?
00:19:19Et à cette question,
00:19:20faut-il armer les surveillants pénitentiaires
00:19:21dans leur vie de tous les jours ?
00:19:22Vous dites oui,
00:19:23à 84%
00:19:24vous voulez réagir.
00:19:25Zach,
00:19:25attend vos appels
00:19:26au 0826 300 300.
00:19:28Et Ahmed Saï sera avec nous
00:19:29dans quelques instants.
00:19:30Délégué national,
00:19:30Force Ouvrière Justice.
00:19:33Soyez les bienvenus.
00:19:33On revient dans un instant.
00:19:35Sud Radio.
00:19:36Sud Radio.
00:19:36Parlons vrai.
00:19:37Parlons vrai.
00:19:38Sud Radio.
00:19:39Parlons vrai.
00:19:40Les Vraies Voix Sud Radio.
00:19:4117h-19h.
00:19:43Philippe David.
00:19:44Cécile de Ménibus.
00:19:47Puisque vous avez fait un appel
00:19:48à la France en disant
00:19:49les Vraies Voix nous manquent terriblement,
00:19:52on s'est dit qu'on allait venir encore aujourd'hui.
00:19:54Hein, Philippe David ?
00:19:55Ah oui, absolument.
00:19:56Où sont les Vraies Voix ?
00:19:57Tous les jours.
00:19:57À 17h.
00:19:58Vous nous cherchez,
00:19:59on est là.
00:19:59Il y a des manifs devant la radio ?
00:20:01Absolument, c'est fou.
00:20:02Les hommes s'arrachent les fringues.
00:20:05C'est fou, c'est fou.
00:20:06Il n'y a rien à côté.
00:20:08Par rapport à vous, non.
00:20:09Vous ne pouvez même pas vous imaginer.
00:20:10C'est dingue, c'est dingue.
00:20:11On est obligé de sortir en catimini
00:20:13avec Philippe David,
00:20:14sinon on est harcelé.
00:20:15C'est fou.
00:20:16On nous attaque
00:20:17en nous demandant
00:20:17le téléphone de Philippe Bilger.
00:20:18Avec des femmes.
00:20:20Avec lui.
00:20:20Ses femmes, son fan club ?
00:20:22Oui, c'est son fan club.
00:20:22Non, c'est son fan club.
00:20:23En revanche, pour vous,
00:20:24Bruno Pommard, que dalle.
00:20:25Rien.
00:20:26Pas un...
00:20:29Mais avec ce t-shirt,
00:20:31maintenant qu'il y a marqué
00:20:33un gros red sur vous,
00:20:34ça devrait être réuné.
00:20:35François, surtout.
00:20:35Il n'y a pas peur.
00:20:36Je sais que je vois.
00:20:37Je sens qu'elle m'en veut.
00:20:39En tout cas,
00:20:40les vrais voix,
00:20:41tous les jours de 17h à 19h.
00:20:42Et dis donc,
00:20:43notre adorable réalisateur,
00:20:47Maxime,
00:20:48vous ne deviez pas nous donner
00:20:48les chiffres de la chaîne YouTube hier ?
00:20:50Si, mais on a oublié
00:20:51avant de partir.
00:20:52C'est ça qui est dommage.
00:20:54On est à plus d'un million,
00:20:55toujours un million dix mille.
00:20:57Un million dix mille.
00:20:57On est bien.
00:20:58On est bien.
00:20:59Depuis un mois et demi.
00:21:01Eh bien, écoutez,
00:21:01c'est parfait.
00:21:02Voilà,
00:21:02je reviendrai bien entendu
00:21:03la semaine prochaine
00:21:04avec des nouveaux chiffres.
00:21:05Tout de suite,
00:21:05chers amis,
00:21:06le grand débat du jour.
00:21:08Les vrais voix Sud Radio,
00:21:09le grand débat du jour.
00:21:11De nouvelles attaques
00:21:12ont ciblé en France
00:21:13ce mercredi 16 avril,
00:21:14l'institution pénitentiaire.
00:21:16Trois véhicules
00:21:17dans un parking
00:21:17de la prison de Tarascon
00:21:19ont été incendiés.
00:21:20Oui,
00:21:20ça s'est passé ce matin,
00:21:22peu après 5h,
00:21:23sur ce parking
00:21:25réservé au personnel
00:21:26juste devant
00:21:27donc la prison
00:21:29de Tarascon.
00:21:30Il y a manifestement,
00:21:31on voit bien,
00:21:32des gens qui essaient
00:21:33de déstabiliser l'État.
00:21:34Nous avons eu des menaces
00:21:36sur les établissements
00:21:37de Vendin-le-Vieille
00:21:38et de Condé-sur-Sarthe
00:21:39qui vont accueillir
00:21:40les deux prisons
00:21:40de haute sécurité.
00:21:42On ne les a pas rendues publiques,
00:21:43mais les faits d'aujourd'hui
00:21:44montrent que,
00:21:45sans doute,
00:21:46le travail que nous avons fait
00:21:47pour les protéger
00:21:47ont poussé
00:21:48un certain nombre
00:21:49d'autres personnes
00:21:49à agir ailleurs,
00:21:50pour nous intimider.
00:21:51Les agents pénitentiaires
00:21:52sont extrêmement courageux,
00:21:53conscients du moment
00:21:55important qu'ils vivent.
00:21:56Le Parc national antiterroriste
00:21:58s'est saisi mardi
00:21:59de l'enquête
00:21:59pour tenter d'identifier
00:22:00les auteurs de ces faits.
00:22:02Trois véhicules
00:22:03appartenant
00:22:04à des agents pénitentiaires
00:22:05vandalisés,
00:22:07en tout cas incendiés,
00:22:08nouvel acte
00:22:08d'une série d'exactions
00:22:10devant les prisons françaises.
00:22:11Alors, parlons vrai.
00:22:12Est-ce que les membres
00:22:13de familles majeurs
00:22:15de ces gardiens de prison
00:22:16devraient être aussi
00:22:17bénéficiés d'un port d'un
00:22:18puisque certaines sont menacées ?
00:22:20Et à cette question,
00:22:21faut-il armer
00:22:21les surveillants pénitentiaires
00:22:22dans leur vie de tous les jours ?
00:22:23Vous dites où à 84%
00:22:25voulait réagir ?
00:22:26Le 0826 300 300.
00:22:28On va poser la question
00:22:29à l'intéressé du jour.
00:22:30Bien entendu,
00:22:31Ahmed Saïd est avec nous,
00:22:32délégué national
00:22:33Force Ouvrière Justice.
00:22:34Bonsoir, merci d'avoir accepté
00:22:36notre invitation.
00:22:38Philippe Bilger.
00:22:39La question de Sud Radio,
00:22:41évidemment,
00:22:42a de l'importance
00:22:43en elle-même.
00:22:44Moi, je serais favorable,
00:22:46évidemment,
00:22:46à ce qu'il puisse,
00:22:48hors de l'établissement,
00:22:49porter une arme.
00:22:51Mais il faut bien comprendre
00:22:52que pour les surveillants
00:22:53pénitentiaires,
00:22:55ça doit s'insérer
00:22:56dans un dispositif
00:22:57plus vaste.
00:22:59Cela fait des lustres
00:23:00que très modestement,
00:23:02je dis que la seule manière
00:23:03de faire accepter aux Français
00:23:06des améliorations
00:23:07absolument nécessaires
00:23:09pour la prison,
00:23:10c'est-à-dire
00:23:11s'occuper d'un certain nombre
00:23:13de dysfonctionnements
00:23:15matériels ou humains
00:23:16concernant les détenus,
00:23:18serait de faire,
00:23:19en même temps,
00:23:21une réforme capitale
00:23:22pour la quotidienneté
00:23:24et le bien-être
00:23:25des surveillants.
00:23:26Parce que jusqu'à maintenant,
00:23:28on ne s'occupe pas assez
00:23:29des surveillants
00:23:30alors que leur rôle
00:23:32est capital.
00:23:34Et il faut faire
00:23:35en même temps
00:23:36des réformes
00:23:38sur l'univers pénitentiaire
00:23:39du côté des détenus
00:23:41et s'occuper des surveillants
00:23:43en ajoutant cette possibilité
00:23:45hors de l'établissement
00:23:47de porter une arme.
00:23:48François Zou.
00:23:48Oui, moi je crois vraiment,
00:23:49je pense toujours aux surveillants.
00:23:50C'est un statut
00:23:51qui en fait me brise le cœur
00:23:52parce que je pense
00:23:53que c'est un métier
00:23:53qui est très difficile,
00:23:55qui est psychologiquement
00:23:56très difficile,
00:23:57physiquement très difficile.
00:23:58Et courageux,
00:23:59très courageux.
00:23:59Il faut être courageux,
00:24:00on a une image dégueulasse
00:24:01des surveillants
00:24:02parce qu'à être véhiculés
00:24:03par les films américains
00:24:04un peu idiots,
00:24:05un peu débiles,
00:24:06sur le surveillant
00:24:07qui serait sadique
00:24:08avec les prisonniers,
00:24:10ça n'est pas le cas.
00:24:10Moi j'ai fait une tournée
00:24:11des prisons,
00:24:12je me souviens à l'époque
00:24:12avec Christine Boutin
00:24:13qui avait fait à l'époque
00:24:15un rapport extraordinaire
00:24:16sur les prisons,
00:24:17Christine Boutin.
00:24:18Et vraiment,
00:24:18j'ai eu une compassion
00:24:19au sens premier du terme
00:24:20pour les surveillants,
00:24:21je ne comprends pas
00:24:22véritablement
00:24:23et je rejoins Philippe
00:24:24qu'on ne se soit pas
00:24:25emparé de ce problème,
00:24:27de ce grand plan
00:24:28pour les surveillants,
00:24:30vraiment,
00:24:30pour leur salaire,
00:24:31pour leur bien-être,
00:24:32d'abord à eux,
00:24:33bien sûr les policiers,
00:24:34mais d'abord leur bien-être à eux.
00:24:36Pour parler,
00:24:36pour rester vraiment
00:24:37sur le domaine de sécurité,
00:24:38Françoise a tout à fait raison
00:24:39de dire ce qu'elle dit,
00:24:41effectivement,
00:24:41mais ce que je vois
00:24:42dans ce qui se passe actuellement,
00:24:44c'est d'abord
00:24:45l'anonymisation
00:24:46du métier de surveillance
00:24:48est essentiel.
00:24:49Ça veut dire quoi,
00:24:50anonymisation ?
00:24:50C'est-à-dire que...
00:24:51Ah, d'accord,
00:24:52d'accord,
00:24:55Arthur,
00:24:55d'accord,
00:24:56ok.
00:24:56Et ça me rappelle le RED
00:24:58parce que quand on avait fait
00:24:58l'opération à Human Bomb
00:24:59à Neuilly,
00:25:00effectivement,
00:25:01à cause des noms
00:25:01qui étaient sortis dans la presse,
00:25:02évidemment,
00:25:03tout le monde nous est tombé dessus,
00:25:04il y a un nombre de policiers du RED
00:25:05qui ont été mis en examen
00:25:06à cause de ça.
00:25:07Et leur nom est sorti dans la presse.
00:25:08Bref,
00:25:08je ferme la parenthèse.
00:25:09Non, mais c'est intéressant,
00:25:10c'est important.
00:25:10Mais pour ces agents
00:25:13d'administration pénitentiaire,
00:25:14c'est important
00:25:15parce qu'ils sont au quotidien
00:25:16face à des criminels,
00:25:18des mecs qui sont
00:25:18dans des réseaux de folie
00:25:19et ces gens-là
00:25:20sont excessivement exposés.
00:25:22Et c'est pour ça
00:25:22qu'il faut prendre des mesures.
00:25:24Quant à l'armement,
00:25:25je ne suis plus réservé.
00:25:26Alors, c'est vrai
00:25:27que les sondages,
00:25:27tout de suite,
00:25:2897,
00:25:28ça va dans le bon sens,
00:25:29évidemment,
00:25:29les gens...
00:25:2984.
00:25:3084.
00:25:31On a envie d'aider
00:25:31nos compatriotes,
00:25:33évidemment.
00:25:34Le seul problème,
00:25:35c'est on arme,
00:25:35ça veut dire entraînement,
00:25:36ça veut dire
00:25:37tout un plan d'action.
00:25:39Évidemment,
00:25:39on ne peut pas donner
00:25:39une arme comme ça.
00:25:41Ça, c'est un vrai sujet.
00:25:42Après, on pourra reparler
00:25:42à l'intérieur des prisons
00:25:43avec le représentant des faux,
00:25:44il connaît évidemment
00:25:45bien le sujet
00:25:46sur comment faire
00:25:47à l'intérieur des prisons.
00:25:47Mais il y a beaucoup
00:25:48de choses qui ont été faites.
00:25:49La création des ERIS,
00:25:50les équipes d'intervention
00:25:51qui sont des gars,
00:25:52des groupes d'intervention
00:25:53suréquipés, etc.,
00:25:54qui sont capables
00:25:55de faire des transferts solides.
00:25:57L'affaire Ambra,
00:25:58malheureusement,
00:25:58nous a dit le contraire.
00:26:00Mais pour autant,
00:26:01il y a des choses
00:26:02que ce n'est pas le quotidien,
00:26:03en fait.
00:26:04Mais il y a beaucoup de choses
00:26:05encore à mettre en place
00:26:06et il faut avancer.
00:26:07Il ne faut pas attendre
00:26:08qu'on ait un drame,
00:26:08encore une fois.
00:26:09Ahmed Saï,
00:26:10délégué national
00:26:10à la Force Ouvrière Justice,
00:26:12merci d'avoir accepté
00:26:13notre invitation.
00:26:14Il n'y a pas d'armes,
00:26:15forcément,
00:26:16dans votre métier,
00:26:17à part les miradors,
00:26:17je crois,
00:26:18qui ont un fusil d'assaut,
00:26:19c'est ça ?
00:26:20Ah si, si, tout à fait.
00:26:21Il y a des armes
00:26:21dans notre métier.
00:26:23Depuis, d'ailleurs,
00:26:25avant les ERIS,
00:26:26c'est-à-dire
00:26:26qu'il y a eu les ERIS,
00:26:27c'était les premiers
00:26:29surveillants
00:26:30à avoir été armés
00:26:30et maintenant,
00:26:32il y a les extractions judiciaires,
00:26:34donc les acteurs
00:26:35de l'extraction judiciaire
00:26:36ainsi que les équipes locales
00:26:38de sécurité pénitentiaire
00:26:40qui sont armées,
00:26:42mais tous les surveillants
00:26:43ne sont pas armés.
00:26:44C'est-à-dire qu'on a l'habitude,
00:26:46effectivement,
00:26:46enfin,
00:26:47on ne travaille pas armés
00:26:48dans les détentions,
00:26:49excusez-moi,
00:26:50on ne travaille pas armés
00:26:51dans les détentions
00:26:52parce qu'on a peur
00:26:53que ces armes
00:26:54se retournent contre nous.
00:26:55Oui.
00:26:55Philippe Bilger,
00:26:58vous avez une question ?
00:27:00Moi, j'ai une question.
00:27:02Je voulais réagir sur ça.
00:27:04Est-ce qu'au sein,
00:27:06forcément,
00:27:06de ce syndicat,
00:27:08au sein de vos collègues,
00:27:09est-ce que c'est difficile
00:27:11de parler de peur ?
00:27:12C'est toujours très compliqué,
00:27:13mais ça a généré,
00:27:14forcément,
00:27:15quelque chose,
00:27:16ça a cristallisé,
00:27:16j'imagine,
00:27:17la profession aujourd'hui ?
00:27:19Effectivement,
00:27:20il y a toujours cette crainte.
00:27:23Il y a toujours eu
00:27:24une peur
00:27:25d'être reconnue
00:27:27à l'extérieur,
00:27:27etc.,
00:27:28etc.,
00:27:29mais,
00:27:29voilà,
00:27:31comme vous disiez tout à l'heure
00:27:32et comme le disait
00:27:33M. Darmanin,
00:27:34le surveillant,
00:27:34c'est quelqu'un de courageux.
00:27:35Il est courageux
00:27:36parce qu'il a toujours exercé
00:27:38sa profession
00:27:40avec peu de moyens,
00:27:42c'est-à-dire qu'on demande
00:27:43à un surveillant pénitentiaire
00:27:45d'être psychologue,
00:27:47d'être médecin,
00:27:48d'être pompier,
00:27:49parfois,
00:27:50etc.
00:27:51Donc,
00:27:52effectivement,
00:27:52le surveillant pénitentiaire,
00:27:53c'est quelqu'un de très courageux.
00:27:54Donc,
00:27:55la peur,
00:27:56elle fait partie du quotidien,
00:27:58mais,
00:27:59voilà,
00:27:59on essaye de travailler
00:28:00de façon à ce que
00:28:02nos collègues
00:28:03puissent travailler
00:28:04en sécurité.
00:28:05On part au 0826 300 300.
00:28:08Bonsoir Charlène.
00:28:09Bonsoir Charlène.
00:28:10Bienvenue.
00:28:11Bonsoir.
00:28:11Vous voulez témoigner
00:28:14à l'antenne de Sud Radio.
00:28:16Oui.
00:28:17Alors,
00:28:18en fait,
00:28:18je vais compléter un petit peu
00:28:19ce qu'a dit mon collègue
00:28:20à l'instant.
00:28:21Vous êtes surveillante pénitentiaire,
00:28:23donc.
00:28:23Oui.
00:28:24Je suis surveillante pénitentiaire
00:28:25depuis 16 ans maintenant.
00:28:26Et effectivement,
00:28:28des fois,
00:28:29on vient travailler
00:28:29avec la boule au ventre
00:28:30parce qu'il faut savoir aussi
00:28:31quand même
00:28:31que quand on ouvre une porte,
00:28:33on a un détenu
00:28:34qu'on va voir une fois
00:28:35avec lequel peut-être
00:28:36ça va mal se passer.
00:28:38On va le revoir le lendemain
00:28:39et le surlendemain.
00:28:41Et ça ne s'arrête jamais,
00:28:42en fait.
00:28:42Donc,
00:28:42les menaces sont quotidiennes,
00:28:44peuvent être quotidiennes,
00:28:46etc.
00:28:46etc.
00:28:47Bon,
00:28:47bref,
00:28:48la parenthèse est close
00:28:49par rapport à ça.
00:28:51C'est une grosse parenthèse quand même.
00:28:53C'est compliqué.
00:28:56Charlène,
00:28:57Charlène,
00:28:57on laisse finir,
00:28:58Françoise.
00:28:59Non,
00:28:59mais je voulais dire,
00:29:00c'est étonnant,
00:29:00vous parlez d'un détenu,
00:29:01vous êtes une femme,
00:29:03vous ne surveillez pas
00:29:04que des femmes.
00:29:05Je vais continuer
00:29:06mon argumentaire
00:29:08par rapport aux hommes.
00:29:10Alors,
00:29:11oui,
00:29:11c'est une femme
00:29:12et j'ai travaillé
00:29:12pendant 15 ans
00:29:13chez les hommes.
00:29:14C'est dingue.
00:29:15Voilà.
00:29:16Donc,
00:29:17là,
00:29:17depuis juin
00:29:19l'année dernière,
00:29:19je suis au quartier femme.
00:29:21Mais j'ai été
00:29:22confrontée
00:29:23à de la violence
00:29:25verbale
00:29:25de la part des hommes,
00:29:27des gens,
00:29:27des hommes qui ne supportent pas
00:29:28l'autorité féminine
00:29:29ou qui ne supportent pas.
00:29:31Enfin,
00:29:31voilà,
00:29:32il faut savoir quand même
00:29:32qu'il y a des nationalités
00:29:33étrangères aussi chez nous,
00:29:35beaucoup d'ailleurs.
00:29:37Et ce n'est pas toujours évident.
00:29:39Donc,
00:29:39on a des menaces,
00:29:41on a des...
00:29:41Ou les femmes pour eux,
00:29:42soyons clairs,
00:29:43sont considérées
00:29:43comme inférieures à l'homme.
00:29:44C'est ça que vous voulez dire ?
00:29:46Ah,
00:29:46mais totalement.
00:29:46Oui,
00:29:47c'est ça.
00:29:47Mais totalement.
00:29:47On est des sous-chiffres.
00:29:48Alors déjà,
00:29:49on a l'impression
00:29:49d'être des sous-chiffres
00:29:50par rapport à notre métier
00:29:51parce qu'en plus de ça,
00:29:52on donne énormément de droits
00:29:55aux détenus.
00:29:56De plus en plus,
00:29:56en tout cas,
00:29:57on est loin des prisons
00:29:58américaines ou russes.
00:29:59Non,
00:29:59mais écoutez,
00:30:00c'est dingue d'entendre ça
00:30:00quand même.
00:30:01Enfin,
00:30:01c'est...
00:30:02Voilà.
00:30:03C'est fou de moi.
00:30:03Pardonnez-moi,
00:30:04je voudrais...
00:30:04Charlène...
00:30:06Vous avez laissé
00:30:07la terminer ce jeu ?
00:30:07Non,
00:30:08je pensais qu'elle avait fini.
00:30:09Elle a dit
00:30:09il n'y a pas longtemps.
00:30:10Pardonnez-moi.
00:30:11J'ai tellement de choses à dire.
00:30:12Allez-y,
00:30:12allez-y.
00:30:13Pardon,
00:30:13pardon,
00:30:13Charlène.
00:30:15Ouais,
00:30:16ils ont énormément de droits.
00:30:17Il faut savoir
00:30:17qu'ils ont des activités à gogo
00:30:19qui sont financées
00:30:21en grande partie
00:30:21par le public,
00:30:24par nos impôts.
00:30:25Là,
00:30:25il n'y a pas longtemps,
00:30:26on a eu une formation
00:30:28pour les femmes
00:30:29sur l'estime de soi.
00:30:32Ils ont des formats furiaux
00:30:33pour du yoga,
00:30:35des choses
00:30:35que vous ne pouvez même pas
00:30:36vous payer à l'extérieur
00:30:37ou vous n'auriez même pas
00:30:38le temps de le faire.
00:30:39Donc,
00:30:40dire que les détenus subissent,
00:30:43non.
00:30:44Non.
00:30:44Et d'ailleurs,
00:30:46je voudrais aussi
00:30:46rajouter quelque chose,
00:30:48c'est que
00:30:49eux dénoncent
00:30:50les conditions
00:30:51des détenus
00:30:52dans les prisons françaises,
00:30:53mais nous aussi,
00:30:54on les dénonce.
00:30:55Parce qu'en fait,
00:30:56on est...
00:30:56Alors moi,
00:30:57j'ai un sale retour
00:30:58et c'est difficile
00:30:59de parler.
00:31:02On vous entend très bien.
00:31:03Ouais,
00:31:04mais moi,
00:31:04je m'entends en double.
00:31:06Ah,
00:31:06c'est normal.
00:31:08Alors attendez,
00:31:08on va tester la ligne.
00:31:10Bougez pas,
00:31:10Charlène,
00:31:10on va reprendre...
00:31:12On va reprendre...
00:31:13On vous reprend
00:31:14dans un instant.
00:31:15Ahmed Saï,
00:31:16pardon Philippe,
00:31:17je rebondis
00:31:18sur ce que dit
00:31:19Charlène
00:31:20sur le traitement
00:31:21aujourd'hui
00:31:22des détenus.
00:31:25Voilà.
00:31:27À Charlène,
00:31:27vous êtes là,
00:31:27vous êtes revenue.
00:31:28Oui,
00:31:29je suis là.
00:31:30Donc nous,
00:31:31notre travail,
00:31:31et je parle au nom
00:31:32de tous mes collègues,
00:31:34parce qu'il faut arrêter
00:31:35de nous traiter
00:31:36de matons.
00:31:37Ça date
00:31:38des décennies en arrière.
00:31:41On n'est pas là
00:31:42pour juger,
00:31:42on est là
00:31:43pour protéger
00:31:43les citoyens français.
00:31:45On garde des gens
00:31:46qui ont fait des...
00:31:47qui ont commis
00:31:47des meurtres
00:31:48et qui sont très agressifs.
00:31:50Des fois,
00:31:51qui n'ont rien à faire
00:31:52en prison.
00:31:52Moi,
00:31:52je sais que j'ai travaillé
00:31:53cette nuit.
00:31:54J'ai eu des cris
00:31:54d'animaux
00:31:55toute la nuit
00:31:56parce qu'on a une personne
00:31:57qui a un gros problème
00:31:59psychologique
00:32:00et on est obligé
00:32:01de faire face
00:32:02à cette personne.
00:32:03Donc ça veut dire
00:32:04qu'on est obligé
00:32:04d'être à deux
00:32:05pour lui ouvrir
00:32:06la porte.
00:32:09Enfin,
00:32:09voilà.
00:32:09Ça,
00:32:09c'est des conditions
00:32:10récurrentes chez nous.
00:32:12On a des profils
00:32:13qui n'ont rien à faire
00:32:13en prison.
00:32:14Bougez pas,
00:32:14Charlène.
00:32:15Bougez pas,
00:32:15parce qu'on a pas mal
00:32:17de gens.
00:32:17Philippe Bilger,
00:32:17vous lui avez posé une question.
00:32:18J'aurais voulu poser
00:32:19une question aux deux
00:32:20très rapidement.
00:32:22Est-ce qu'au fil des années,
00:32:23vous avez vu
00:32:24le comportement
00:32:25des détenus
00:32:26se dégrader
00:32:27et votre condition
00:32:30d'agent
00:32:30elle-même
00:32:31se dégrader ?
00:32:32Ahmed Saïd.
00:32:34Alors,
00:32:35moi effectivement,
00:32:35j'ai 15 ans d'ancienneté
00:32:36dans l'administration
00:32:37pénitentiaire,
00:32:38donc comparé
00:32:39à certains de mes collègues,
00:32:40c'est rien du tout.
00:32:41Mais,
00:32:41oui,
00:32:43le respect
00:32:44des personnes détenues
00:32:47envers
00:32:47le personnel
00:32:48de surveillance
00:32:49s'est dégradé.
00:32:50On a,
00:32:51il faut le savoir,
00:32:52maintenant,
00:32:52le narcotrafic
00:32:53qui a gangréné
00:32:55nos détentions,
00:32:56c'est-à-dire avec des têtes
00:32:57de réseau,
00:32:58avec des détenus
00:32:59qui ont énormément
00:33:00de moyens,
00:33:01que ce soit financier,
00:33:02etc.
00:33:03C'est-à-dire que c'est eux
00:33:04qui font la pluie et le beau temps
00:33:05au sein de la détention.
00:33:06S'ils veulent une détention calme,
00:33:08eh bien,
00:33:08il y aura une détention calme,
00:33:10mais s'ils veulent
00:33:10que ça s'agite,
00:33:11ça s'agitera.
00:33:12Ouais,
00:33:13c'est fou.
00:33:14Donc,
00:33:14effectivement,
00:33:14ça s'est dégradé.
00:33:16Et ça s'est dégradé,
00:33:17j'en termine aussi avec ça,
00:33:19avec la surpopulation carcérale.
00:33:21C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:33:23le nombre de détenus
00:33:24a augmenté,
00:33:24voire a explosé,
00:33:26et le nombre
00:33:27de personnels
00:33:28de surveillance,
00:33:29lui,
00:33:29n'a pas augmenté,
00:33:30au contraire,
00:33:31il diminue.
00:33:32Et il n'y a que récemment,
00:33:33effectivement,
00:33:34avec la réforme
00:33:35où le personnel
00:33:36de surveillance
00:33:37est passé en catégorie B,
00:33:39qu'on commence
00:33:40tout juste
00:33:40à remplir
00:33:40nos schémas d'emploi.
00:33:41Une question,
00:33:42cher ami,
00:33:43la décision de Géraldine
00:33:45de mettre
00:33:46une prison
00:33:47de haute sécurité,
00:33:48voire deux,
00:33:49comme c'est prévu,
00:33:50est-ce que ça va
00:33:50dans le bon sens
00:33:51pour vous ou pas ?
00:33:52Ou est-ce que c'est passé ?
00:33:53Mais déjà,
00:33:54ça va dans le bon sens.
00:33:55C'est-à-dire qu'on va prendre
00:33:56les plus gros narcotrafiquants,
00:33:57ceux qui ont le plus de moyens,
00:33:59et les isoler
00:33:59dans une prison.
00:34:01C'est une revendication
00:34:02force ouvrière
00:34:03qu'on porte depuis des années
00:34:04et on vient seulement
00:34:06d'être entendus.
00:34:07C'est-à-dire que,
00:34:08il faut vous rendre compte,
00:34:09quand même,
00:34:09Vendain-le-vieille
00:34:10et Condé-sur-Sarthe
00:34:11ont été construites
00:34:12à la base pour ça,
00:34:14et du jour au lendemain,
00:34:15on a eu un ministre
00:34:16qui était Christiane Taubérin
00:34:17qui est arrivé au pouvoir
00:34:18et qui a dit
00:34:19« Non, non, moi,
00:34:19je n'assume pas ça
00:34:20et puis on ne fera pas ça
00:34:22et puis on va continuer
00:34:24comme on fait actuellement. »
00:34:26Et c'est là où est le ridicule.
00:34:27C'est-à-dire que c'est une prison
00:34:28qui a coûté
00:34:29des dizaines et des dizaines,
00:34:31voire des centaines
00:34:31de millions d'euros
00:34:32qui ne servaient pas
00:34:34ce pour quoi
00:34:34elle a été construite.
00:34:35J'ai une question
00:34:36merci Cécile.
00:34:37J'ai une question
00:34:38parce que vraiment
00:34:39ce sujet me passionne,
00:34:40notamment Charlène.
00:34:41Je n'arrive pas à comprendre
00:34:42comment des femmes
00:34:43peuvent être surveillantes d'hommes.
00:34:45Ça me paraît
00:34:45complètement délirant
00:34:46en réalité
00:34:47par rapport
00:34:48à un manque d'effectifs.
00:34:50Non, non,
00:34:50mais j'ai compris.
00:34:52Quand je dis
00:34:53« Je ne comprends pas »,
00:34:53bien sûr que je sais
00:34:54que c'est en cause
00:34:54d'un manque d'effectifs,
00:34:55mais comment on ne peut pas
00:34:56pallier ce truc-là ?
00:34:58C'est impossible
00:34:58que des femmes...
00:34:59Même en psychiatrie,
00:35:00vous avez vraiment
00:35:01des règles très strictes
00:35:03pour que les femmes
00:35:04ne soient pas
00:35:06dans des services
00:35:06avec des...
00:35:07Enfin, c'est complètement dingue.
00:35:09Juste une question.
00:35:11À quoi vous attribuez
00:35:12les attaques simultanées
00:35:14dont vous avez été victime,
00:35:16encore vous ?
00:35:16Est-ce que, selon vous,
00:35:17c'est vraiment
00:35:18le narcotrafic
00:35:19qui veut vous impressionner ?
00:35:22C'est à Charlène ?
00:35:23Charlène.
00:35:24Ah, aux deux.
00:35:25C'est à Charlène et Saïd,
00:35:28les deux, quoi.
00:35:30Je vais laisser parler.
00:35:31Moi, je ne sais pas
00:35:35si c'est le narcotrafic
00:35:36ou des anarchistes.
00:35:39Et puis, en fait,
00:35:39quelque part,
00:35:40je m'en fiche un peu.
00:35:42Ce que je veux...
00:35:42Ce n'est pas pareil, en fait.
00:35:44Comment ?
00:35:44Ce n'est pas pareil.
00:35:45Moi, ce que je veux,
00:35:45c'est que mes collègues
00:35:47puissent travailler
00:35:48en toute sécurité.
00:35:49Je veux notamment,
00:35:51et vous en parliez tout à l'heure,
00:35:52l'anonymisation des agents.
00:35:53C'est-à-dire qu'on va avoir
00:35:55un détenu, par exemple,
00:35:56haut du spectre,
00:35:58où on sait qu'il a
00:35:59des moyens considérables,
00:36:00des moyens corruptifs,
00:36:03des risques d'appui
00:36:04à l'extérieur, etc.,
00:36:05où on va avoir des agents
00:36:06qui vont travailler,
00:36:07par exemple,
00:36:08à visage découvert,
00:36:09devant lui,
00:36:10ou forcément,
00:36:11pas tout à fait anonyme,
00:36:12etc., etc.
00:36:13C'est là qu'est l'aberration.
00:36:15On veut de l'anonymisation.
00:36:17C'est-à-dire qu'on avait proposé
00:36:19une loi,
00:36:19par rapport à la loi
00:36:20au narcotrafic,
00:36:21qui a été complètement
00:36:22appauvrie de son contenu.
00:36:24Elle a été appauvrie
00:36:25de son contenu.
00:36:26Certes, ce qui va passer,
00:36:27c'est mieux que rien,
00:36:28mais l'essentiel
00:36:30n'est pas forcément là.
00:36:31Nous, on voulait
00:36:32la visioconférence
00:36:33au lieu de l'extraction judiciaire.
00:36:34Mais ça va passer, ça.
00:36:36Ça, ça va passer, chérieux.
00:36:37Mais seulement pour les détenus
00:36:39qui sont incarcérés
00:36:40avant d'un le vieil
00:36:40et à compter sur ça.
00:36:42C'est-à-dire que
00:36:42sur 82 000 détenus,
00:36:44on parle de 200 détenus.
00:36:46Mohamed Amra,
00:36:47quand il a été extrait,
00:36:48il n'était pas identifié
00:36:49comme dangereux.
00:36:50Mais pourquoi
00:36:50on fait prendre des risques ?
00:36:53C'est-à-dire que
00:36:53ceux qui font
00:36:54d'énormes conneries,
00:36:56on les protège.
00:36:56Et ceux qui, aujourd'hui,
00:36:58sont face au drame
00:37:01avec des salaires de misère,
00:37:02parce que, soyons clairs,
00:37:03par rapport à ce que vous faites,
00:37:05c'est un scandale,
00:37:06c'est indécence à mes cœurs.
00:37:08Mais moi aussi.
00:37:09Moi, je ferais la grève pour vous.
00:37:11Pourtant, je suis une sale gauchiste.
00:37:12Oui, mais ça, c'est le problème.
00:37:14Je vais vous dire que,
00:37:15vraiment, je ferais...
00:37:16Non, non, mais moi,
00:37:16je ferais la grève.
00:37:17Non, non, mais à un moment,
00:37:18ils ne sont pas du rapport
00:37:18en influence.
00:37:19Ils sont conscients de...
00:37:20Mais ils ont une émission,
00:37:20c'est comme les policiers.
00:37:21On ne fait pas ce métier par hasard.
00:37:23Mais même vous, les policiers...
00:37:23Il faut aimer les gens
00:37:24pour faire ses boulots.
00:37:24Non, non, mais ce n'est pas
00:37:25les blagues, ce que je dis.
00:37:25Il faut aimer les gens.
00:37:27Je suis d'accord, Bruno,
00:37:27mais à un moment donné...
00:37:28Ce n'est pas comme on dit
00:37:29des matos,
00:37:29les mecs qui tapent sur la gueule.
00:37:30Ça ne vous laisse pas
00:37:31que la population
00:37:32doit venir au secours.
00:37:33Moi, je suis d'accord avec Cécile.
00:37:36Quand vous avez commencé
00:37:37à faire la grève des menottes,
00:37:38c'est là que ça a bougé
00:37:39et que Darmanin,
00:37:40il a décroché les primes.
00:37:42Mais là, c'est vrai.
00:37:43Mais non, mais c'est quoi ?
00:37:51De gardiennes, de mecs
00:37:52qui sont des criminels,
00:37:53parfois des criminels de sang,
00:37:55qui mesurent 2 mètres
00:37:56et qui vous insultent.
00:37:57Je ne sais même pas
00:37:57comment l'administration
00:37:58peut laisser faire ça.
00:37:59C'est incroyable.
00:38:00Est-ce que l'affaire Ambra
00:38:01a fait avancer
00:38:02concernant les extractions
00:38:03avec peut-être des véhicules bledés ?
00:38:05Il n'y a rien qui a changé là-dessus ?
00:38:08Si, il y a eu un protocole d'accord
00:38:09qui a été signé.
00:38:11Ah, pardon.
00:38:11Excusez-moi,
00:38:12c'était pour qui la question ?
00:38:13Ça n'a rien fait avancer du tout.
00:38:14Et ça n'a rien fait avancer du tout.
00:38:17On continue à sortir non armé.
00:38:20Voilà.
00:38:20Tout va bien.
00:38:21C'est le meilleur des mondes.
00:38:23On peut même prendre des sanctions
00:38:25si on refuse de sortir.
00:38:26Les Éries, je suppose,
00:38:27elles reviennent sur les cas
00:38:28les plus d'un jour.
00:38:29On y va, on est très en retard.
00:38:31Charlène, merci beaucoup
00:38:32en tout cas de ce témoignage
00:38:33qui était très important pour nous.
00:38:35Merci à vous.
00:38:35Pour ceux qui nous écoutent aussi.
00:38:37Merci beaucoup, Ahmed Saïd,
00:38:39d'avoir accepté notre invitation
00:38:40déléguée nationale
00:38:41Force Ouvrière Justice.
00:38:42Et merci pour ce que vous faites,
00:38:44surtout.
00:38:44Et ça, c'est important.
00:38:45Dans un instant,
00:38:46Fabrice, pardon,
00:38:47on n'a pas pu vous prendre.
00:38:49On vous récupère dans un instant
00:38:50pour le qui-c'est-qui qu'il a dit.
00:38:51Ce sera un tout petit peu plus joyeux.
00:38:53Et voilà.
00:38:53Et on le fera, bien entendu,
00:38:55dans un instant.
00:38:55A tout de suite.
00:38:56Sud Radio,
00:38:57c'est vous qui donnez le ton.
00:38:59Tout le monde peut appeler,
00:39:00donner son avis
00:39:00qui plaise ou qui ne plaise pas.
00:39:02L'important,
00:39:02c'est d'essayer de rester constructif.
00:39:04J'aime bien l'esprit
00:39:05qu'il y a chez vous.
00:39:06Sud Radio,
00:39:07parlons vrai.
00:39:08Les vrais voix Sud Radio,
00:39:1017h-19h,
00:39:11Philippe David,
00:39:12Cécile de Minibus.
00:39:14Autour de cette table divine,
00:39:17table Philippe Bilger,
00:39:19qui trône en maître,
00:39:20Françoise de Goye.
00:39:21Qui écoute beaucoup.
00:39:22Et qui trône en maître,
00:39:23dans le qui-c'est-qui qu'il a dit,
00:39:24Françoise.
00:39:25Oui, mais alors là,
00:39:25ça fait deux fois.
00:39:27Non, non, là,
00:39:27non, j'ai pas été battu.
00:39:29En nombre de victoires
00:39:29depuis que vous êtes là,
00:39:30je crois que vous c'est bon.
00:39:31Oui, c'est moi.
00:39:31Moi aussi, j'en ai gagné.
00:39:32Excusez-moi.
00:39:32Et Bruno Pommard,
00:39:34on attend.
00:39:35J'attends à gagner.
00:39:35Si, si, si,
00:39:36je ne peux t'assurer jamais.
00:39:37Et Fabrice qui est avec nous,
00:39:38mon cher Fabrice.
00:39:39Et on est content de vous avoir.
00:39:41Et c'est à vous
00:39:41de lancer le jingle.
00:39:44Je vais calmer les choses.
00:39:46Je vais juste te dire
00:39:46un grand merci
00:39:47à Françoise
00:39:49pour son humanisme.
00:39:50Vous voyez qu'on peut
00:39:51être d'accord, Françoise.
00:39:55Merci beaucoup.
00:39:57Merci beaucoup.
00:39:58Merci Fabrice.
00:39:59Merci, on est parti
00:40:00pour deux ans.
00:40:01La gauche est naturellement humaniste.
00:40:02Oui, il est de gauche, monsieur.
00:40:04Non, il est de droite.
00:40:05Non, mais vous,
00:40:06je parlez de vous.
00:40:07Première question.
00:40:07Du moment que...
00:40:09J'ai pas lancé,
00:40:09j'ai pas lancé.
00:40:10Bon, t'as pris.
00:40:11Bah, lancez, allez-y,
00:40:12recommencez.
00:40:14Devant l'appareil photo,
00:40:15c'est Wif Kiki,
00:40:16mais devant Sud Radio,
00:40:17c'est le CTK qui l'a dit.
00:40:18Allez, Françoise Sud Radio,
00:40:20le colis de l'actu.
00:40:22Allez, qui c'est qui
00:40:23qui l'a dit ?
00:40:23Trois points sur l'emploi public.
00:40:25Je ne crois ni à la tronçonneuse,
00:40:27ni au rabot,
00:40:28mais nous devons regarder
00:40:29ce que font nos voisins
00:40:30pour faire des économies.
00:40:32Clément bonne
00:40:33avec Jean-Jacques Bourdin,
00:40:34ce matin.
00:40:34Bonne réponse.
00:40:35Fabrice.
00:40:37Qui c'est qui ?
00:40:38Qui l'a dit ?
00:40:39On a beaucoup trop
00:40:40de Françaises et de Français
00:40:41qui se mettent en arrêt maladie.
00:40:43Il y a peut-être
00:40:43un sujet de motivation au travail.
00:40:46Fabrice.
00:40:49Il est grand et très sérieux.
00:40:50Il est grand et très sérieux.
00:40:51Eric Lombard !
00:40:52Bonne réponse.
00:40:52C'est moi qui l'ai dit en premier.
00:40:53C'est moi qui l'ai dit en premier.
00:40:55Non, non, non.
00:40:55J'ai dit Eric Lombard en premier.
00:40:57Je peux vous départager ?
00:40:58Non, non, arrête.
00:41:00Ah non, non, non.
00:41:01Le sourd, ah non.
00:41:02Non, non, non.
00:41:03J'ai dit Eric Lombard en premier.
00:41:04Allez, allez, allez.
00:41:06Les points à moi.
00:41:07Françoise de Gois.
00:41:08Allez, question.
00:41:09Qui c'est qui qui l'a dit
00:41:10sur le budget 2026 ?
00:41:12Il faut lutter contre la fraude sociale
00:41:14car il n'y a pas de masse
00:41:15à gratter sur la fraude fiscale.
00:41:17Fabrice.
00:41:18C'est un homme.
00:41:19Il a été homme politique
00:41:20et maintenant il a de très hautes fonctions.
00:41:22Il a même été ministre.
00:41:23Oui.
00:41:25Très hautes fonctions.
00:41:27Ah, le président de la Sommelle.
00:41:29Non.
00:41:30Non.
00:41:31Non, c'est pas.
00:41:31Mothro.
00:41:32Mothro Vici.
00:41:33Bonne réponse de Philippe Milger.
00:41:36Pierre Moscou.
00:41:36Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:41:38Fabrice.
00:41:39Moi, les 40 milliards,
00:41:40je vous les trouve dans la journée.
00:41:44On l'a souvent cité.
00:41:46Fabrice.
00:41:47Oui.
00:41:47Il a été souvent.
00:41:48Cocorel.
00:41:49Non.
00:41:50Mélenchon.
00:41:50Non, non.
00:41:50Il a été candidat à la présidentielle
00:41:52plusieurs fois.
00:41:52Présidentielle.
00:41:53Dupont-Aignan.
00:41:55Dupont-Aignan.
00:41:55Philippe Bilger a été le plus rapide.
00:41:57Très fort.
00:41:58Il connaît les réponses.
00:41:58C'est pas possible.
00:41:59Non.
00:41:59Eh bien, écoutez.
00:42:00Allez, c'est terminé.
00:42:01C'est Philippe Bilger.
00:42:02Bravo.
00:42:02Philippe Bilger, revenu du diable.
00:42:04Bravo.
00:42:04Philippe Bilger.
00:42:06Regardez la tête.
00:42:07Il s'est dur devant François.
00:42:08La tête de Séraphique.
00:42:10La tête de Séraphique.
00:42:11Excusez-moi, ma chère Féphine.
00:42:13A chaque fois que je perds.
00:42:14Ce serait une minute.
00:42:16J'ai mes chances.
00:42:18Je fais une bonne réponse
00:42:19et on arrête tout.
00:42:20Eh bien, voilà.
00:42:20Quand vous gagnez,
00:42:21vous ne me traitez pas de pruand.
00:42:23Et moi, j'aurais bien gardé Fabrice.
00:42:24Il a une mauvaise voix surtout.
00:42:25Fabrice.
00:42:26Regardez avec elle.
00:42:27Fabrice.
00:42:28Je propose,
00:42:30si vous êtes disponible,
00:42:31qu'on vous rappelle
00:42:32pour le deuxième sujet.
00:42:33Est-ce que ça vous intéresse ?
00:42:35Pour vous,
00:42:35je suis toujours disponible.
00:42:37Oh, Fabrice.
00:42:38Super.
00:42:39Allez, vous ne bougez pas Fabrice.
00:42:40On vous retrouve dans quelques minutes.
00:42:43En attendant le journal,
00:42:44dans un instant,
00:42:45Rémi André pour la météo
00:42:47et Philippe David pour la météo.
00:42:48Mauvaise parce qu'il va pleuvoir
00:42:49chez Philippe David.
00:42:50Des parents ont demandé une loi
00:42:52à Gérald Darmanin
00:42:53et je dis bravo à ses parents
00:42:55et il faut faire une loi.
00:42:56Allez, on en parle dans un instant.
00:42:57Soyez les bienvenus.
00:42:580826 300 300.
00:43:00C'est Superzac
00:43:00qui est avec nous aujourd'hui.
00:43:01A tout de suite.
00:43:02Sud Radio.
00:43:03Sud Radio.
00:43:04Parlons vrai.
00:43:04Parlons vrai.
00:43:05Sud Radio.
00:43:06Parlons vrai.
00:43:07Les vraies voix Sud Radio.
00:43:0817h-19h.
00:43:10Philippe David.
00:43:11Cécile de Ménibus.
00:43:13Les vraies voix avec Philippe David
00:43:14tous les jours de 17h à 19h.
00:43:17Ça va, cher Philippe David ?
00:43:18Ça va toujours très bien
00:43:19en votre compagnie, Cécile.
00:43:20Très bien.
00:43:20Si tout va bien, tout va bien.
00:43:22Dis donc que ça sent le cœur.
00:43:24Ça va très bien
00:43:27quand je suis en compagnie
00:43:28de Cécile et des vraies voix.
00:43:29Il n'y avait pas beaucoup d'ardeur.
00:43:30Il n'y avait pas beaucoup d'ardeur quand même.
00:43:31Excusez-moi.
00:43:32C'est un peu mécanique.
00:43:33Et jamais vous n'avez dit non.
00:43:36Vous voulez qu'on la refasse ?
00:43:37Oui.
00:43:37Allez, on y va.
00:43:38Bienvenue dans les vraies voix
00:43:39tous les jours avec Philippe David.
00:43:41Ça va, Philippe David ?
00:43:41Quel bonheur d'être avec vous,
00:43:43Cécile de Ménibus.
00:43:45C'est pas punchy, c'est punchy.
00:43:47Là, d'accord.
00:43:48On sent le cœur, là.
00:43:49On sent qui c'est.
00:43:50On dirait Jean-Pierre Foucault
00:43:51qui veut gagner des millions.
00:43:53Quel bonheur !
00:43:54Quel bonheur !
00:43:55C'est trop parti de celle
00:43:56pour être sincère.
00:43:57C'est la soirée.
00:43:58C'est la soirée.
00:43:59C'est la soirée.
00:43:59C'est la soirée.
00:44:00C'est la soirée.
00:44:00Chers amis,
00:44:03Philippe Bilger à ma gauche,
00:44:04Françoise de Gouin à ma droite
00:44:05avec, bien entendu,
00:44:07Bruno Pommard.
00:44:07Le président Cotier est arrivé
00:44:09dans la cour de l'Élysée.
00:44:11Et vous, au 0826 300 300,
00:44:14ce répondeur sur lequel
00:44:16vous laissez des messages.
00:44:17Et on vous rappelle,
00:44:18et on a rappelé Céline d'ailleurs.
00:44:19Bonsoir Céline.
00:44:21Bonsoir à tous.
00:44:21Bonsoir.
00:44:22Bienvenue Céline sur Sud Radio.
00:44:24Coup de gueule, ma chère Céline,
00:44:26sur les 40 milliards à trouver.
00:44:28Oui, alors je me demande
00:44:29si on ne pourrait pas les rebaptiser
00:44:30Alibaba et les 40 voleurs.
00:44:32C'est pas mal.
00:44:34Joli.
00:44:34Parce qu'objectivement,
00:44:36ils ne savent plus quoi nous servir.
00:44:39Enfin, on sait depuis des lustres
00:44:40que la France est endettée
00:44:42à un point phénoménal.
00:44:44Et là, on a l'impression
00:44:45qu'ils découvrent la roue.
00:44:46Oh, il y a 40 milliards à trouver.
00:44:48Mais ne vous inquiétez pas.
00:44:50Il n'y aura pas de hausse d'impôts.
00:44:52Mais il n'y aura pas non plus d'économie.
00:44:54Donc, bon, d'ici le 14 juillet,
00:44:56on vous revient avec les mesures.
00:44:58Mais ils nous prêtent vraiment
00:44:59pour des débiles mentaux.
00:45:01C'est lunaire.
00:45:03Franchement, on a toujours l'impression
00:45:05qu'on a touché le fond.
00:45:06Mais en fait, il y a toujours un fond sous le fond.
00:45:09Philippe Bilger.
00:45:10Mais moi, sans doute,
00:45:12à cause de mon ignorance,
00:45:14je ne tombe jamais dans la dérision.
00:45:16Ah, mais elle n'est pas dérision.
00:45:17Ce n'est pas la dérision ?
00:45:18Un petit peu.
00:45:19Ah non ?
00:45:19Attendez.
00:45:20Ce n'est pas de la félicitation,
00:45:22tout de même,
00:45:22ce que dit notre auditrice.
00:45:24C'est une certaine moquerie
00:45:26à l'égard des politiques
00:45:28qui ont l'air de...
00:45:29Mais c'est très difficile
00:45:30de faire ce qu'il doit faire.
00:45:33Trouver 40 milliards,
00:45:34il va falloir les trouver
00:45:35et même davantage,
00:45:37on dit certes.
00:45:37Non, mais honnêtement,
00:45:38moi, je suis d'accord.
00:45:39Vous demandez sur ce que dit Céline,
00:45:40c'est de la mauvaise communication.
00:45:41Moi, je suis d'accord avec Céline,
00:45:42vraiment.
00:45:43François Bayrou nous prend vraiment pour débit.
00:45:45Il a fait de l'immobilisme
00:45:46sa marque de fabrique.
00:45:48Il renvoie au 14 juillet.
00:45:49On découvre,
00:45:50jour après jour,
00:45:5140 milliards.
00:45:52Et puis, en règle générale,
00:45:53j'en ai marre
00:45:53qu'on dresse ce tableau apocalyptique
00:45:56de la France.
00:45:56OK, la France est endettée,
00:45:58mais la France est un pays riche.
00:46:00La France a des possessions.
00:46:02La France a de l'argent.
00:46:03La France peut encore emprunter,
00:46:05largement,
00:46:05la signature de la France a...
00:46:07Mais si,
00:46:07elle a de la valeur.
00:46:09Ça, c'est bien de la parole de gauche.
00:46:10Non, c'est pas un problème
00:46:11de la parole de gauche.
00:46:11On creuse le déficit à l'avant.
00:46:13Mais non,
00:46:13mais c'est pas la parole de gauche.
00:46:15François De Gaulle,
00:46:16ministre des Finances.
00:46:17Mais arrête de dire ça.
00:46:18C'est-à-dire que cette espèce
00:46:18de climat apocalyptique
00:46:20conduit à la culpabilité.
00:46:22Oui, bien sûr.
00:46:23Moi, je trouve très simple
00:46:24la réaction de Cécile.
00:46:25On a juste 3 300 milliards de déficit,
00:46:27mais tout va dire...
00:46:27De dette.
00:46:28De dette, oui.
00:46:28De dette.
00:46:28De toute la vie.
00:46:29On fonds déficit.
00:46:30Oui, mais c'est pas vrai.
00:46:3136 000 milliards de dollars
00:46:33pour les Etats-Unis.
00:46:34On va le prendre encore
00:46:35aux classes moyennes.
00:46:38Révolte-toi contre ça.
00:46:39Mais moi, je suis dans
00:46:39la classe moyenne, pas toi.
00:46:40Non, non, bien sûr que si.
00:46:41Révolte-toi contre ça.
00:46:43En tout cas, Céline,
00:46:44merci beaucoup de ce coup de gueule.
00:46:46Vous avez mis de l'ambiance,
00:46:46Céline, c'est génial.
00:46:47Bravo, Céline,
00:46:48je suis à fond avec vous.
00:46:49Ils nous prennent vraiment
00:46:50pour des débiles, en fait.
00:46:51En vrai.
00:46:52Céline, espérons que le 14 juillet,
00:46:54on aura l'occasion
00:46:55de voir un beau feu d'artifice
00:46:57sur ce budget.
00:46:59Et à nouveau Premier ministre,
00:47:00j'espère.
00:47:00Calmez-vous ton ado,
00:47:04calmez-vous.
00:47:05J'adore, calmez-vous ton ado.
00:47:06Céline, merci en tout cas
00:47:07de nous avoir appelés
00:47:08dans un instant.
00:47:09Un autre coup de gueule,
00:47:10c'est bien celui de Philippe David.
00:47:12Un terrible drame
00:47:13aurait à mon avis
00:47:14pu être évité
00:47:15et ça va être mon coup de gueule
00:47:16du soir.
00:47:17Petite pause
00:47:17et on revient tout de suite.
00:47:19Sud Radio.
00:47:20Sud Radio.
00:47:21Parlons vrai.
00:47:21Parlons vrai.
00:47:22Sud Radio.
00:47:23Les Vraies Voix Sud Radio,
00:47:2517h-19h,
00:47:27Philippe David,
00:47:28Cécile de Ménibus.
00:47:29Les Vraies Voix
00:47:31aujourd'hui
00:47:31avec Philippe Bilger
00:47:33à ma gauche,
00:47:34Françoise Degoy
00:47:35à ma droite,
00:47:36Bruno Pommard
00:47:36à ma très à droite
00:47:37et ma très très à droite.
00:47:39Mère du rural,
00:47:40madame David.
00:47:41Moi, j'adore, j'adore.
00:47:42J'étais en train de parler
00:47:42de son expérience de mère.
00:47:43Mère de belle flou.
00:47:44Ah oui, ça me fait
00:47:45vraiment plaisir.
00:47:45Je trouve ça magnifique.
00:47:47125 habitants,
00:47:48la gestion au quotidien,
00:47:49la vie des gens,
00:47:50bravo Bruno.
00:47:50Moi, j'adore ça.
00:47:51Est-ce qu'elle ne me tacle pas ?
00:47:52Non, mais moi, j'adore.
00:47:53Je trouve ça merveilleux.
00:47:54Non, parce que ces petites communes,
00:47:56elles doivent être gérées
00:47:57au cordeau.
00:47:58Oui, mais je ne sais pas
00:47:59s'il n'y a pas
00:47:59une filabe de trop là-bas.
00:48:02C'est plutôt flou.
00:48:04Non, mais moi,
00:48:06je trouve ça magnifique.
00:48:07C'est comme Philippe Lebel,
00:48:08il y a Bruno Lebel.
00:48:10Moi, j'adore.
00:48:11Non, non, mais c'est très...
00:48:12Les petites communes,
00:48:13on est la moitié
00:48:14des 35 000 communes,
00:48:1536 000 communes en France.
00:48:15C'est vous ?
00:48:16C'est des petites communes.
00:48:16C'est la vie quotidienne.
00:48:19Est-ce qu'on fait
00:48:20la salle des fêtes ?
00:48:21Est-ce qu'on fait le bal ?
00:48:22Moi, je trouve ça génial.
00:48:22Et on les appelle comment,
00:48:23ces habitants ?
00:48:24Belleflouée,
00:48:25bellefouenne.
00:48:27Belleflouenne ?
00:48:27Oui.
00:48:28D'accord.
00:48:28Les belles floutées.
00:48:30Les bien flouées.
00:48:31Les belles flouées.
00:48:32On est à côté de Castellan d'Ary.
00:48:33Les belles flouteuses.
00:48:34Les belles flouteuses.
00:48:35Les belles flouteurs
00:48:36et les belles flouuses.
00:48:36C'est le casse-soulé, surtout.
00:48:37En attendant,
00:48:38quelqu'un qui n'est pas flou
00:48:39puisqu'il va vous donner
00:48:40son vrai coup de gueule,
00:48:41c'est Philippe David.
00:48:44Comme d'habitude,
00:48:45je vais remettre le clocher
00:48:46au milieu du village,
00:48:47un village qui s'appelle
00:48:48Thies dans la Haute-Savoie.
00:48:49Pourquoi Thies ?
00:48:50Parce qu'un terrible drame
00:48:51s'y est déroulé
00:48:51et qu'il aurait,
00:48:52à mon avis,
00:48:53pu être évité.
00:48:54En effet,
00:48:55dans ce village,
00:48:55le 30 mars dernier,
00:48:57un adolescent de 17 ans
00:48:58prénommé Yanis
00:48:59a mis fin à ses jours.
00:49:00Pas un suicide
00:49:01conséquence d'un harcèlement scolaire
00:49:02ou d'un chagrin d'amour,
00:49:03mais parce que Yanis
00:49:04avait été agressé sexuellement
00:49:05par le voisin de ses parents
00:49:07quand il avait 12 ans.
00:49:08Un agresseur récidiviste,
00:49:09déjà condamné pour des faits similaires
00:49:11en 2007 et 2014,
00:49:13est condamné pour l'agression
00:49:14d'Yanis à 5 ans de prison,
00:49:16mais qui a été libéré
00:49:17au bout de 2 ans et 4 mois.
00:49:19Moins de la moitié de la peine
00:49:20a donc été passée
00:49:21derrière les barreaux,
00:49:22ce qui ne me semble pas cher payé
00:49:23pour un agresseur sexuel
00:49:24sur mineur multirécidiviste.
00:49:26Et un agresseur sexuel
00:49:28qui est revenu vivre
00:49:28à quelques kilomètres,
00:49:30moins de 3,
00:49:31d'une de ses victimes,
00:49:32comme si de rien n'était.
00:49:33La famille a été informée
00:49:34de sa libération,
00:49:35mais le choc a été trop violent
00:49:36pour Yanis,
00:49:37qui a mis fin à ses jours.
00:49:39Et je dois dire
00:49:39que je trouve scandaleux
00:49:40que des bourreaux,
00:49:41après leur libération,
00:49:43puissent aller vivre
00:49:43à proximité de leurs victimes,
00:49:45des victimes parfois traumatisées à vie.
00:49:47Comment peut-on libérer
00:49:48des agresseurs sexuels
00:49:49multirécidivistes sur mineurs
00:49:51sans des conditions
00:49:52beaucoup plus drastiques ?
00:49:54Attendons qu'un de ces jours,
00:49:55un parent fasse justice lui-même
00:49:56en voyant la faiblesse de la peine
00:49:57et, pire que tout,
00:49:59de l'exécution de cette peine.
00:50:01Les parents ont demandé
00:50:02à Gérald Darmanin
00:50:02de faire une loi
00:50:03qui obligerait la justice
00:50:04à prévenir systématiquement
00:50:05les parents d'enfants victimes
00:50:06de pédocriminels
00:50:07lorsque leurs agresseurs
00:50:08sortent de prison.
00:50:09Une loi qui devrait
00:50:10s'accompagner,
00:50:11à mon avis,
00:50:12d'une interdiction de résidence
00:50:13à moins de plusieurs dizaines
00:50:14de kilomètres
00:50:15du lieu de résidence
00:50:16des victimes.
00:50:17Une simple loi de bon sens,
00:50:18à mon avis.
00:50:19Formellement,
00:50:22la justice a bien fonctionné.
00:50:24Elle avait tout à fait le droit
00:50:25de dire à cet homme,
00:50:27à cet agresseur,
00:50:28à trois kilomètres de là,
00:50:30vous y serez.
00:50:31Ensuite,
00:50:32le père a annoncé
00:50:33cette libération
00:50:36à son fils
00:50:37et c'est dramatique
00:50:39qu'il a éprouvé
00:50:40le besoin de se suicider,
00:50:42mais la justice
00:50:43n'en est pas responsable.
00:50:45D'ailleurs,
00:50:46c'est pas ce que vous dites.
00:50:46C'est pas ce que j'ai dit.
00:50:47Non, mais je pense
00:50:48qu'on devrait dire aux gens
00:50:49que vous allez vivre
00:50:49à 35 ans sur le kilomètre
00:50:51au lieu de l'ennemi.
00:50:52Non, mais honnêtement,
00:50:53moi, je suis...
00:50:54C'est rare
00:50:55que je sois d'accord avec vous
00:50:56de la première
00:50:57à la dernière ligne,
00:50:57mais moi aussi,
00:50:58ça m'a brisé le cœur
00:51:00cette histoire en réalité.
00:51:01Comment vous pouvez imaginer
00:51:02qu'un adolescent
00:51:03qui a subi ça,
00:51:04déjà, il est détruit ?
00:51:05Déjà, c'est terminé.
00:51:06Il avait 12 ans,
00:51:07il était prêt à l'eau.
00:51:08C'est une vie entière
00:51:08à essayer de se reconstruire.
00:51:10Comment on peut imaginer ?
00:51:11Comment un magistrat
00:51:12peut imaginer
00:51:12que ce face-à-face
00:51:15plus que probable ?
00:51:16Quasi quotidien.
00:51:18J'ai de l'armes aux yeux
00:51:18parce que c'est 3 kilomètres.
00:51:20Vous vous rendez compte
00:51:20ce que c'est 3 kilomètres ?
00:51:21En zone morale, c'est rien.
00:51:21C'est honteux, voilà.
00:51:22Et moi, je suis d'accord
00:51:24pour ne pas accabler la justice,
00:51:25mais je suis d'accord
00:51:26avec ce que dit Philippe
00:51:26sur la mesure d'éloignement.
00:51:28Ça n'est pas possible.
00:51:29Ce môme,
00:51:29vous avez vu comme il est...
00:51:30Excusez-moi,
00:51:31je suis très ému,
00:51:32ce môme,
00:51:32comme il est beau
00:51:32en plus de ça.
00:51:34Il essaie de se reconstruire,
00:51:36c'est déjà impossible.
00:51:37Honnêtement,
00:51:37moi, ça me brise le cœur,
00:51:39en fait.
00:51:39Oui, je partage
00:51:40les propos.
00:51:41Il y a mesure d'éloignement,
00:51:43ça c'est une évidence même.
00:51:44Il y a identifier l'individu,
00:51:46c'est un peu comme les fichiers S
00:51:47et les terroristes
00:51:49pour les mères, je pense.
00:51:50Il faut que les mères
00:51:50soient au courant de ce que...
00:51:52Ça, c'est vraiment bien.
00:51:53C'est hyper important
00:51:54de savoir exactement ce qu'il faut.
00:51:55Et il a une obligation
00:51:56de se faire soigner ou pas ?
00:51:57Ah, ça, je n'ai pas eu les ans.
00:51:58Sûrement, oui, sûrement.
00:52:00Mais ils ne le font pas, les gars.
00:52:01Et puis le suivi psychologique
00:52:02de ce pauvre gamin
00:52:03parce qu'on sait
00:52:03que la psychiatrie,
00:52:04actuellement, on est là...
00:52:05Non, mais c'est bien
00:52:06l'histoire des mères, là.
00:52:07Je n'aurais jamais pensé à ça.
00:52:08Je pensais que c'est vachement bien.
00:52:09C'est une demande
00:52:10qui a été faite
00:52:10par l'Association des mères de France.
00:52:12C'est une super demande.
00:52:13C'est génial.
00:52:14C'est dangereux dans ton...
00:52:15Oui, parce que toi, par exemple,
00:52:16t'es maire de ton petit village,
00:52:17il se passe un truc comme ça,
00:52:18tu es capable quand même
00:52:19d'être en alerte,
00:52:19d'aller voir le gamin,
00:52:20d'anticiper, même.
00:52:21De le rassurer,
00:52:22de lui dire
00:52:22t'inquiète pas,
00:52:23on sera toujours là.
00:52:24C'est la solitude morale du gamin, quoi.
00:52:25Mais c'est pas gagné, hein.
00:52:27Bravo, Philippe.
00:52:28C'est pas une information.
00:52:29Super.
00:52:29Ah oui, merci.
00:52:30Merci, Philippe.
00:52:31David, tout de suite,
00:52:32l'info en plus est avec Félix Mathieu.
00:52:37Et au Royaume-Uni,
00:52:38une décision de la Cour suprême
00:52:39ravit les conservateurs,
00:52:40mais consternent les militants
00:52:41des droits des personnes transgenres.
00:52:43Décision pour dire
00:52:44que lorsqu'une loi parle des femmes,
00:52:45elle ne parle que des personnes
00:52:47nées femmes,
00:52:47à l'exclusion, donc,
00:52:48des personnes nées de sexe masculin,
00:52:50puis devenues femmes
00:52:50à l'issue d'une transition de genre.
00:52:52Autrement dit,
00:52:53pour la haute juridiction britannique,
00:52:54la définition d'une femme
00:52:55ne repose que sur le sexe biologique
00:52:58et non pas donc sur le genre
00:52:59obtenu à l'issue de cette transition.
00:53:01Le litige, en fait,
00:53:02opposait depuis 2018
00:53:03le gouvernement écossais,
00:53:04plutôt avant-gardiste
00:53:05sur ces sujets,
00:53:07et l'association
00:53:08For Women Scotland.
00:53:09Vous savez,
00:53:10cette association défendue
00:53:11notamment par J.K. Rowling,
00:53:12l'écrivaine de Harry Potter,
00:53:14association qui oppose
00:53:15les droits des femmes nées femmes
00:53:17aux droits des transgenres.
00:53:18Elle se plaignait, par exemple,
00:53:19que des personnes nées hommes
00:53:20puissent accéder
00:53:21à des vestiaires féminins,
00:53:23affronter des femmes cisgenres,
00:53:24des femmes nées femmes
00:53:25ou dans les compétitions sportives,
00:53:27ou encore être sur les quotas
00:53:28des femmes dans les dispositifs
00:53:29visant à défendre
00:53:30la parité en politique.
00:53:32Suite à cette décision
00:53:33de la cour londonienne
00:53:34contre le gouvernement écossais,
00:53:35J.K. Rowling parle sur les réseaux sociaux
00:53:37d'une victoire.
00:53:38Les droits des femmes et des filles
00:53:40à travers le Royaume-Uni
00:53:41sont ainsi protégés,
00:53:42dit l'écrivaine.
00:53:43Les conséquences concrètes
00:53:44de cette décision
00:53:45restent encore un peu
00:53:46difficiles à mesurer,
00:53:47mais elle inquiète
00:53:48cette décision forcément
00:53:49les femmes transgenres,
00:53:50ne serait-ce que par la symbolique
00:53:51inquiétant quand elles ont obtenu
00:53:53leur certificat de changement de genre
00:53:54à l'issue d'une transition
00:53:55et d'une opération.
00:53:57Elles y voient un retour
00:53:58de 20 ans en arrière
00:53:59sur leurs droits,
00:54:00en imaginant par exemple
00:54:01qu'en vertu de ce principe,
00:54:03désormais dicté par la Cour suprême,
00:54:04elles puissent être refoulées
00:54:06des centres d'hébergement d'urgence
00:54:07ou bien même qu'elles soient
00:54:08obligées par exemple
00:54:09très concrètement
00:54:10de retourner dans les toilettes
00:54:11pour hommes
00:54:12comme avant leur opération.
00:54:13Philippe Elgiane ?
00:54:14Ah, c'est le retour du bon sens.
00:54:16Cette haute cour britannique
00:54:18est formidable
00:54:19et c'est la victoire
00:54:20de J.K. Rowling.
00:54:22Le courage paye.
00:54:23Moi j'aime beaucoup J.K. Rowling
00:54:25parce qu'évidemment Harry Potter,
00:54:26parce qu'elle a un talent,
00:54:27j'aime cette personnalité,
00:54:28je pense qu'elle se trompe
00:54:29complètement de combat.
00:54:30Moi j'entends la décision
00:54:32de la haute cour.
00:54:33Là encore je redis
00:54:34une nouvelle fois
00:54:36pourquoi se cabrer
00:54:37sur des droits
00:54:38qu'on rajoute à des gens
00:54:39sans en enlever aux autres.
00:54:41En l'occurrence
00:54:41on n'enlève pas de droits
00:54:42aux femmes.
00:54:43Le droit des transgenres,
00:54:44la transidentité
00:54:45c'est un vrai sujet social,
00:54:47sociétal.
00:54:48Et j'entends bien
00:54:49sur les compétitions sportives
00:54:50etc.
00:54:51Vous auriez pu faire des
00:54:52comment dirais-je
00:54:53des exceptions.
00:54:54Des aménagements.
00:54:54Des aménagements.
00:54:55Là la réalité
00:54:56c'est que vous niez
00:54:57non seulement vous niez
00:54:58le nouveau statut de femme
00:55:00parce qu'on a le droit
00:55:01de se sentir
00:55:02quand on est un homme
00:55:03une femme en réalité.
00:55:04vous niez tout le travail
00:55:05comme si ça se faisait
00:55:06comme ça en claquant des doigts.
00:55:08Vous niez complètement
00:55:09leur identité.
00:55:10J'ai encore beaucoup de mal
00:55:11une nouvelle fois
00:55:12à comprendre
00:55:13les gens
00:55:13qui se cabrent
00:55:14quand on n'enlève pas
00:55:15de droits
00:55:16et qu'on en rajoute
00:55:16trop de droits
00:55:17qui n'enlève aucun droit.
00:55:18C'est absolument terrible.
00:55:20Ça s'appelle le progrès en fait.
00:55:21Mais ils ne se cabrent pas
00:55:23François.
00:55:23Ils sont heureux
00:55:24de voir revenir
00:55:25une sorte de définition
00:55:28de bon sens.
00:55:29On tombait dans
00:55:30une confusion des rôles.
00:55:31Philippe, on ne fait pas
00:55:32de la politique
00:55:33avec le bon sens.
00:55:33Le bon sens
00:55:34c'est le café du commerce.
00:55:35La politique
00:55:36et le droit
00:55:37consiste à prendre en compte
00:55:40l'ensemble
00:55:41et ce sont des matières
00:55:42mouvantes le droit
00:55:43et la politique également.
00:55:45Vous enlevez,
00:55:46vous déniez le droit
00:55:47d'existence
00:55:48en réalité
00:55:49et d'identité
00:55:50à des gens
00:55:50qui ont déjà fait
00:55:51un chemin énorme
00:55:52pour y arriver.
00:55:53Et les gens ont le droit
00:55:54de se sentir
00:55:55parce que ça ne vous concerne pas.
00:55:57Vous ne savez pas
00:55:57si votre petite fille
00:55:58ne sera pas un jour
00:55:59concernée par cela
00:56:00ou votre petit-fils.
00:56:01Mais elle ne représentera
00:56:02pas pour ça
00:56:04la majorité consensuelle.
00:56:06Mais on s'en fout
00:56:07de la majorité consensuelle.
00:56:09Les lois sont faites aussi
00:56:10pour les exceptions
00:56:11qui confirment les règles.
00:56:13Moi ça me gêne.
00:56:14On est un homme une femme
00:56:15après on fait ce qu'on veut
00:56:16si on a envie
00:56:16de se faire opérer
00:56:17on s'est opéré.
00:56:17Je m'en fous complètement.
00:56:20Parce que je suis en train
00:56:21d'écouter ce que tu disais.
00:56:22Je pense à ce qu'on a dit
00:56:23dans des écoles
00:56:24maternelles ou autres
00:56:26où on demandait aux gosses
00:56:28si tu as envie
00:56:28de devenir un garçon
00:56:30ou de devenir fille
00:56:30ou une fille
00:56:31de devenir un garçon.
00:56:32Tu peux, tu as le droit
00:56:32de demander.
00:56:33C'est une catastrophe.
00:56:35On est en train
00:56:35de foutre un bazar
00:56:36dans cette société.
00:56:38On est né homme
00:56:38on est né femme.
00:56:39Après il y en a certains
00:56:40qui prennent d'autres décisions
00:56:41on s'en fout.
00:56:41Mais la base c'est ça.
00:56:42La société c'est
00:56:43un homme une femme.
00:56:44Non alors c'est une façon
00:56:45moi je pense que c'est une façon
00:56:46véritablement
00:56:47entre les wokistes
00:56:49complètement délirants
00:56:50aux Etats-Unis
00:56:50et ce qui leur répondent
00:56:52aujourd'hui les trumpistes
00:56:53c'est très compliqué
00:56:54d'essayer d'avoir
00:56:54une parole un peu au milieu.
00:56:56Cette polarisation
00:56:57est folle en réalité.
00:56:58C'est aussi caricatural
00:57:00de dire qu'on commence
00:57:01à engager,
00:57:01à encourager les jeunes
00:57:02à devenir transgenre
00:57:04à la maternelle
00:57:05si vous voulez
00:57:05que d'être masculiniste.
00:57:08Moi je voudrais
00:57:09trouver au milieu
00:57:10je pense que
00:57:10tout droit qui est donné
00:57:12qui n'enlève rien aux autres
00:57:13devrait être salué
00:57:14par tous les humanistes.
00:57:16Mais ils enlèvent
00:57:16aux autres.
00:57:16Ils n'enlèvent rien du tout.
00:57:17Ils n'enlèvent rien.
00:57:19Ils enlèvent le fait
00:57:20que vous êtes un homme une femme.
00:57:20Dans un instant
00:57:21le tour de table
00:57:21de l'actu des Vraies Voix
00:57:22on est très en retard.
00:57:23Merci Félix Mathieu.
00:57:24Sud Radio
00:57:25Parlons vrai
00:57:26Parlons vrai
00:57:27Sud Radio
00:57:28Parlons vrai
00:57:28Vraies Voix Sud Radio
00:57:2917h-19h
00:57:31Philippe David
00:57:32Cécile de Ménibus
00:57:33Les Vraies Voix
00:57:35de 17h à 20h
00:57:36avec des sujets
00:57:37passionnants aujourd'hui
00:57:38autour de cette table
00:57:39avec Françoise Degoy
00:57:40qui est avec nous
00:57:41Bruno Pommard
00:57:42qui est maire de Belleflou
00:57:43Ah merci
00:57:44Très bien
00:57:45Qui devrait être
00:57:46capitale de la France
00:57:47Belleflou d'ailleurs
00:57:48On se pose la question
00:57:48D'ailleurs je vais peut-être
00:57:49devenir précipoté
00:57:50Ah pas mal
00:57:52Précipoté
00:57:52Tu vas battre la monnaie
00:57:53et tout ça
00:57:54J'adore cette idée
00:57:56Avec Philippe Bilger
00:57:57en roi
00:57:57ça serait bien
00:57:58En feu serait bien
00:57:59Oui en prince
00:57:59Moi je ne déteste pas
00:58:01les rois
00:58:01Voilà
00:58:02Moi non plus
00:58:02Ça va avec la panoplie
00:58:05Ça va avec du bon
00:58:06mais on leur a coupé la tête
00:58:06ça certainement
00:58:07On se calme
00:58:08On se calme
00:58:09Oui enfin
00:58:10On a oublié certains
00:58:11Il y a
00:58:12On a
00:58:12Parce qu'il y a
00:58:13Il y a
00:58:13Il y a
00:58:13Il y a
00:58:15Il reste de la noblesse
00:58:16Y compris dans cette pièce
00:58:17Il n'y a
00:58:18Il y en a
00:58:18Il y en a
00:58:18Il y en a
00:58:18Il y en a
00:58:19Il y en a
00:58:19Il y en a
00:58:19Il y en a
00:58:19Il y en a
00:58:19Il y en a
00:58:19Il y en a
00:58:20Si vous trouvez
00:58:21des parmiers
00:58:21Ça m'arrange
00:58:22Ça va
00:58:22Ça va
00:58:23Allez tout de suite
00:58:23Le tour de table
00:58:24De l'actu des vrais voix
00:58:25Que la partie commence
00:58:27Non non moi j'aime pas
00:58:28Vous règle la géométrie variable
00:58:29A chaque fois je me fais
00:58:30Entuber par Philippe David
00:58:32Qui est une racaille
00:58:33Quand on parle du loup
00:58:33On envoie la queue
00:58:34En général les poils pubiens
00:58:36Ne m'intéressent pas du tout
00:58:37Ah bon ?
00:58:38Le tour de table
00:58:39De l'actualité
00:58:40Alors quel est le sujet
00:58:42Derrière ce jingle ?
00:58:43Philippe Bilgin va nous parler
00:58:45Des vétérans de l'armée américaine
00:58:46C'est un rapport donc avec
00:58:48J'aime beaucoup
00:58:51Qu'au sein des Etats-Unis
00:58:52Et bien des personnes
00:58:54Éminemment respectables
00:58:56Qui ont été
00:58:56Héroïques
00:58:57Courageuses dans leur vie
00:58:59Expriment leur indignation
00:59:02Face à certaines attitudes
00:59:04De Trump
00:59:05Et en particulier
00:59:06On a les vétérans
00:59:08De l'armée américaine
00:59:09Qui ont exprimé
00:59:10Leur honte
00:59:11Et même
00:59:12Davantage
00:59:13Leur mépris
00:59:14A l'égard
00:59:15Non pardonnez-moi
00:59:16Leur tristesse
00:59:17Et leur honte
00:59:18A l'encontre de Trump
00:59:20Parce qu'il a d'abord
00:59:22Exprimé un mépris
00:59:23De l'uniforme
00:59:24Et d'autre part
00:59:25Ils sont régulsés
00:59:27Par le changement
00:59:28Des alliances classiques
00:59:29Qu'il a opérées
00:59:30Et j'aime bien
00:59:31Que ces vétérans
00:59:32Que les américains
00:59:34Respectent
00:59:34Aient exprimé
00:59:35Un point de vue
00:59:36Clairement
00:59:37Et
00:59:37En ce qui me concerne
00:59:40Je l'approuve totalement
00:59:41Oui
00:59:41Juste un mot
00:59:42Pour dire qu'on a le sentiment
00:59:43Parce que Trump
00:59:44Parle tous les jours
00:59:45Etc
00:59:45Qu'il est l'objet
00:59:46D'éditos
00:59:47A travers la planète
00:59:48C'est une sorte
00:59:48De rouleau compresseur
00:59:49Derrière lequel
00:59:50Toutes les Etats-Unis
00:59:51Serait
00:59:51Ça n'est pas vrai
00:59:52Il chute dans les sondages
00:59:54Elon Musk chute
00:59:55Les américains
00:59:56Ne sont pas
00:59:57De façon homogène
00:59:57Derrière Trump
00:59:58La cour suprême
00:59:59Se révolte
00:59:59Les gens
01:00:00Bernie Sanders
01:00:0185 ans
01:00:02Remplit maintenant
01:00:02Des salles
01:00:03A 80 000
01:00:04Il a 40 000
01:00:04Il faut bien comprendre
01:00:06Ce qui se passe
01:00:06Aux Etats-Unis
01:00:07C'est pas parce que
01:00:08Donald Trump
01:00:09Écrase tout
01:00:10Avec cette capacité
01:00:11Très puissante
01:00:12Qu'il a
01:00:12A faire de la communication
01:00:13Etc
01:00:14Que ce pays
01:00:15Est derrière Donald Trump
01:00:16C'est quand même
01:00:16Assez désespérant
01:00:18Que nous ayons
01:00:19L'incapacité
01:00:21De comprendre
01:00:21Vraiment
01:00:22Ce qui se passe
01:00:22Aux Etats-Unis
01:00:23Ce qui se passe
01:00:24Aux Etats-Unis
01:00:24C'est vraiment
01:00:25Une fracture
01:00:25Délirante
01:00:27Dans la société américaine
01:00:28Avec les grands corps
01:00:29Qui se révoltent
01:00:30Donald Trump
01:00:31Ne s'attendait pas
01:00:31A ce que la cour suprême
01:00:32Se révolte
01:00:33Et elle se révolte
01:00:34Pourtant c'est lui
01:00:35Qui a nommé
01:00:35Trois des neuf juges
01:00:36Et qui était particulièrement
01:00:37Réactionnaire
01:00:38Mais ils ne veulent pas
01:00:39Parce que
01:00:40Grâce au ciel
01:00:41Ça reste un état de droit
01:00:42En même temps
01:00:43Il a toujours
01:00:44Son élection triomphale
01:00:45On s'en fout
01:00:46De son élection triomphale
01:00:47La réalité
01:00:48Ces sondages
01:00:49Ne sont pas triomphaux
01:00:50Donc on verra
01:00:50Les mi-terms
01:00:51On verra les mi-terms
01:00:51Il a toujours la côte
01:00:52Certains peuvent être déçus
01:00:54D'avoir voté pour lui
01:00:54Oui oui
01:00:55A cause de Elon Musk
01:00:56Notamment
01:00:56C'est pour ça d'ailleurs
01:00:57Qu'il est en train
01:00:58De couper la branche Musk
01:00:59Un peu
01:00:59Parce que Musk
01:01:00Lui coûte beaucoup
01:01:00En même temps
01:01:01Trump fait bouger
01:01:02Quand même le monde entier
01:01:03Ah bon ou quoi ?
01:01:04Ben un tour
01:01:05Ben regardez
01:01:05Comme ça avance
01:01:06Avec Gaza
01:01:07Avec tout
01:01:07Ah oui ça avance Gaza
01:01:08Ben non
01:01:09Alors là l'armée israélienne
01:01:10A jamais autant dégommé
01:01:11De Palestiniens
01:01:12Il y a l'Europe qui se réveille
01:01:13Ah ouais
01:01:13L'Ukraine ça avance vachement
01:01:15On tire sur soumis
01:01:16Sur les
01:01:16Comment dirais-je
01:01:18Sur les civils
01:01:1842 morts
01:01:19Je vois pas où ça avance
01:01:20Oui mais si si si
01:01:21Tout ça venu
01:01:22A fait quand même
01:01:23Réagir l'Europe
01:01:25Sur tout un tas de sujets
01:01:26Mais dans les faits
01:01:27Le côté économique déjà
01:01:28On a des réponses quand même
01:01:29Qui font que
01:01:31Nos Européens se réveillent
01:01:32Un petit peu
01:01:32Oui
01:01:33Au-delà juste
01:01:34La prise de conscience
01:01:35Il se passe rien concrètement
01:01:38Au contraire
01:01:38Il faut un peu de temps peut-être
01:01:39Non mais ça recule
01:01:40Honnêtement
01:01:41Franchement
01:01:41Jamais Netanyahou
01:01:42N'a été aussi déchaîné sur Gaza
01:01:44Vous connaissez mon point de vue
01:01:45Honnêtement
01:01:46Ce que Netanyahou
01:01:47Est en train de faire sur Gaza
01:01:48C'est une honte
01:01:49Regardez la réflexion
01:01:50D'Emmanuel Macron
01:01:52Qui dit
01:01:52Une reconnaissance
01:01:53De l'État palestinien
01:01:54C'est très bien
01:01:54Donc ça fait avancer les choses
01:01:56Non mais l'État palestinien
01:01:57La reconnaissance
01:01:58Ça fait 6 ans
01:01:58Que la France en parle
01:01:59Tous les jours
01:02:00Oui mais lui
01:02:00Il n'en avait jamais parlé
01:02:00Ça fait rien avancer
01:02:02Il y a 150 pays quand même
01:02:03Non mais vous êtes en train
01:02:04De m'expliquer
01:02:04Que Trump a des résultats
01:02:05Pour moi il n'en a pas
01:02:06Non c'est pas ce qu'on dit
01:02:07Il dit qu'il a fait
01:02:08Même son délire
01:02:09Je vais aller dans ton sens
01:02:10Même son délire total
01:02:11Fait avancer
01:02:12En matière économique
01:02:13Il balance les taxes
01:02:14Ça tient 50% par là
01:02:15Mais ça fait avancer quoi
01:02:16Tu vis aux Etats-Unis
01:02:18Avec l'inflation
01:02:19A cause des taxes
01:02:19Moi je parle de la France
01:02:20Ce qui m'intéresse
01:02:21C'est la France
01:02:21C'est notre pays
01:02:23On est déjà assez en galère
01:02:24C'est vrai qu'il fait
01:02:25Beaucoup de mousse
01:02:26Mais peu de résultats
01:02:27Il bouverse
01:02:28Il jette le jeu de cartes
01:02:30Mais il n'y a pas
01:02:31Peu de résultats
01:02:31Regardez
01:02:32Il devait expulser
01:02:34Environ 25 à 30 000
01:02:35Mexicains par semaine
01:02:36On est à 4 000 au total
01:02:38Les amis
01:02:39Il nous reste 4 minutes
01:02:40Pour les sujets
01:02:42Je vais vite
01:02:42Pierre Urmic
01:02:43Oui Pierre Urmic
01:02:44Alors je le connais en plus
01:02:45Je le trouve très sympathique
01:02:46Ce maire
01:02:46C'est un maire écologiste
01:02:47Vous voyez je le trouve sympa
01:02:48Et tout le monde a l'air
01:02:49Le maire de Sainte-Réal
01:02:50Il s'est contentus à Bordeaux
01:02:51C'est vrai ça gentil
01:02:52Moi je travaillais sur les actions
01:02:53De prévention dans ses quartiers
01:02:54Aux Obiers avec lui
01:02:56Et je trouve que c'est quelqu'un de bien
01:02:57D'abord il a fait une chose de bien
01:02:58Après je vais en venir
01:02:59A sa délégation de services publics
01:03:00Qui fait par rapport à
01:03:01L'animation de ses réunions publiques
01:03:04Urmic a équipé sa police municipale
01:03:08D'armes
01:03:08Alors moi je suis super
01:03:10Super je l'ai eu en direct
01:03:11D'ailleurs à France Info une fois
01:03:14Ce qui est décevant c'est qu'effectivement
01:03:15Il décide du jour au lendemain
01:03:17De faire une espèce de délégation
01:03:19De services publics
01:03:19Pour trouver un mec extérieur
01:03:21Qui vienne
01:03:21Alors tant mieux pour le mec
01:03:22Ça lui fait un business
01:03:23Pour animer ses réunions publiques
01:03:25Je trouve que le rôle du maire
01:03:26C'est d'animer
01:03:27Alors c'est pas un grand communicant
01:03:28C'est vrai
01:03:29Il parle bien
01:03:30Pourtant il est avocat
01:03:30Oui mais je trouve qu'il
01:03:32C'est pas un mec qui a de l'éloquence
01:03:34Voilà
01:03:35Animer une réunion publique
01:03:36Je pense qu'il peut le faire
01:03:37Ils ont d'abord une direction
01:03:38De la communication
01:03:38Dans une mairie comme ça
01:03:40Il doit y avoir beaucoup de personnel
01:03:41Donc à la limite
01:03:42S'il faut faire de la médiation
01:03:43Il peut trouver un mec
01:03:44Dans l'équipe communication
01:03:45Qui fasse ça
01:03:45Et tu connais bien le sujet
01:03:47Ma chère Cécile
01:03:48Et je trouve que dépenser
01:03:49100 000 euros
01:03:50Pour faire ce genre de choses
01:03:51C'est-à-dire faire venir
01:03:52Un mec de l'extérieur
01:03:53Dans une réunion publique
01:03:55Réunion publique
01:03:56Ça veut dire
01:03:56C'est le contact
01:03:56Entre l'élu
01:03:57Le maire
01:03:58Et la population
01:03:59Ça doit faire du direct
01:04:00On ne doit pas passer
01:04:01Par un interdit
01:04:02Je suis d'accord avec toi
01:04:02C'est un détail
01:04:03Tout de même
01:04:04Un homme de gauche
01:04:05Qui est capable
01:04:05De changer d'avis
01:04:06Parce que le réel
01:04:08L'a rattrapé
01:04:08Et qui ose le dire
01:04:10Mais Pierre Humic
01:04:12A toujours été
01:04:13Je ne sais pas d'ailleurs
01:04:14Pourquoi il est écologiste
01:04:15Il est très mitterrandien
01:04:16En fait
01:04:16Pierre Humic
01:04:16C'est ce qu'on oublie
01:04:17De dire
01:04:18Et il est effectivement
01:04:19Il fait consensus à Bordeaux
01:04:20Parce qu'il est écolo
01:04:21Un peu comme je suis archevêque
01:04:23Juste une
01:04:25Mais il est de gauche
01:04:26Par contre
01:04:26Vous ne l'aurez pas
01:04:27C'est un cadeau de gauche
01:04:29Exactement
01:04:29Oui c'est un cadeau de gauche
01:04:30C'est un vrai cadeau de gauche
01:04:32C'est un cadeau de gauche
01:04:32C'est un cadeau de gauche
01:04:33Vous voyez
01:04:33C'est un cadeau de social
01:04:35Allez on y va
01:04:35Françoise de Gouache
01:04:36Sur ces vidéos
01:04:37Qui font le tour du monde
01:04:38Allez voir juste ces vidéos
01:04:40Ça vous réjouit
01:04:41A la fois ça vous terrifie
01:04:43Ce sont ces jeunes afghans
01:04:44Souvent ados
01:04:4514-15 ans
01:04:46Qui se mettent sur les toits
01:04:47A Kaboul
01:04:48Et partout dans le pays
01:04:48Qui se masquent
01:04:50Et qui dansent
01:04:50Voilà
01:04:51De la K-pop souvent
01:04:52Et qui dansent
01:04:53Pour défier en réalité
01:04:54Le régime
01:04:55Vous savez qu'on est
01:04:56Dans l'obscurité la plus totale
01:04:57Les femmes n'ont même plus le droit
01:04:58D'aller apprendre
01:05:00En gros
01:05:01Elles sont cantonnées chez elles
01:05:02Et il ne faut même pas
01:05:03Qu'on puisse les apercevoir
01:05:04D'une fenêtre
01:05:05Enfin j'exagère à peine
01:05:06Et ces ados
01:05:07Ils sont avec leurs jeans
01:05:09Qui leur tombent sur les fesses
01:05:10C'est très touchant
01:05:12Ils mettent de la K-pop
01:05:13Ils sont sur les toits
01:05:14Ils sont masqués
01:05:15Et ils dansent
01:05:15Et je voudrais
01:05:16Encore rappeler
01:05:17A quel point cette jeunesse
01:05:18Est courageuse
01:05:19C'est quand même la jeunesse
01:05:20Qui change le monde
01:05:20La plupart de ces ados
01:05:22Ont déjà été repérés
01:05:23Par la police religieuse afghane
01:05:25Et ont été
01:05:25Trahis aussi
01:05:27Par des témoignages
01:05:28De voisins
01:05:29Je ne sais pas
01:05:30Où sont ces ados
01:05:30Mais en tout cas
01:05:31J'ai une pensée pour eux
01:05:32Des millions de vues
01:05:33Allez voir sur internet
01:05:34Ils sont recherchés par la police religieuse
01:05:36Les jeunes qui dansent
01:05:37Sur les toits de Kaboul
01:05:38Pour dire merde
01:05:39Philippe Milger
01:05:40Le mouvement d'opposition
01:05:41C'est bien
01:05:41Ils risquent leur vie
01:05:43Mais ça fait peur
01:05:44C'est comme femme-vie-liberté
01:05:45Peu de résultats
01:05:46Le peuple se révolte
01:05:51Quelque part
01:05:51Gentiment et doucement
01:05:52On le voit en Iran aussi
01:05:53Ça commence à bouger
01:05:54Donc si ça peut faire avancer
01:05:56On peut
01:05:56Et casser ces dictatures
01:05:58C'est ces dictatures
01:05:58Qui ne vivent qu'avec le temps
01:06:01Mais c'est la jeunesse en fait
01:06:02On ne parle pas assez de la jeunesse
01:06:03Cette jeunesse
01:06:04Qu'on dit souvent
01:06:04Un peu évanescente
01:06:05Qui lit plus
01:06:06Qui est toujours sur les réseaux sociaux
01:06:08Et bien
01:06:08L'autre côté génial
01:06:10C'est que ces mômes
01:06:10Se servent des réseaux sociaux
01:06:11Et disent
01:06:12Ok on va inonder le monde entier
01:06:14Avec nos tiktok
01:06:16Nos machins
01:06:16On se filme
01:06:17C'est un acte politique
01:06:18Alors qu'on dit
01:06:19Que cette jeunesse
01:06:20Elle est dépolitisée
01:06:21Elle est évanescente
01:06:22Elle est plus bossée
01:06:22Etc
01:06:23Ces jeunes là sont fabuleux
01:06:25Mais ils n'ont rien à voir
01:06:27Avec chez nous
01:06:28Mais si bien sûr
01:06:28Mais si quand vous voyez
01:06:30Les mômes qui font
01:06:30Les marches climat
01:06:31Ils sont extraordinaires
01:06:32On recommence pas
01:06:33Françoise
01:06:34Françoise
01:06:34Pas un nouveau sujet
01:06:36S'il vous plaît
01:06:37Pardon je l'ai l'enfer
01:06:38Non non c'est pas grave
01:06:39C'est lui qui va lancer
01:06:41Allez vous restez avec nous
01:06:42Puisqu'on a encore
01:06:42Un sujet sérieux à évoquer
01:06:44Sur Gérald Darmanin
01:06:45Qui veut expulser
01:06:46Une partie des détenus étrangers
01:06:47Pour qu'ils purgent
01:06:48Leur peine dans leur pays d'origine
01:06:50Alors parlons vrai
01:06:51Est-ce que ce ne serait pas logique
01:06:52Les personnes qui violent nos lois
01:06:53N'ayant pas à bénéficier
01:06:54Notre hospitalité
01:06:55Et à cette question
01:06:56Faut-il expulser systématiquement
01:06:58Les délinquants étrangers
01:06:59Vous dites oui à 98%
01:07:01Vous voulez réagir
01:07:02Le 0826 300 300
01:07:04Et on est content
01:07:04On va récupérer
01:07:06Notre Fabrice
01:07:07Notre auditeur de tout à l'heure
01:07:10Allez à tout de suite
01:07:11Sud Radio
01:07:12Vous attendez le
01:07:12Votre avis fait la différence
01:07:14Merci à Sud Radio
01:07:15De pouvoir m'exprimer
01:07:16Et pour la qualité
01:07:17De vos informations
01:07:18Sud Radio
01:07:19Parlons vrai
01:07:20Les vrais voix Sud Radio
01:07:2217h19h
01:07:24Philippe David
01:07:25Cécile de Minibus
01:07:26On se disait avec Philippe David
01:07:30Elle est bien bruyante cette émission
01:07:32Aujourd'hui de vrais voix
01:07:33Il y a du tumulte
01:07:35Il y a du bruit
01:07:36Mais il n'y a pas de fureur
01:07:37Non
01:07:37C'est assez sympa
01:07:38On débat quoi
01:07:39Et pourtant la police est là
01:07:41Pour faire régner l'ordre
01:07:42Et moi je trouve que
01:07:43Bruno Pavard est vraiment
01:07:44Un policier exemplaire
01:07:45Oui mais
01:07:45Il reste calme
01:07:46Il maîtrise son art
01:07:47Dans la voie
01:07:48Quand on voit ses élus
01:07:49Quand on voit ses intervenants
01:07:50En même temps c'est un peu difficile
01:07:51C'est une manif
01:07:52Je pensais que tu allais dire
01:07:53Quand on voit ses énergumènes
01:07:55En te tournant de mon côté
01:07:57Non mais je sentais
01:07:58Que tu l'avais le mot
01:07:59C'était beaucoup plus facile
01:08:01Quand j'étais CRS
01:08:01Dans les manifs
01:08:02Que ce soir
01:08:02Ça titille
01:08:03Je sens quand même
01:08:04Que Bruno titille un peu françois
01:08:05J'adore monsieur le maire
01:08:07Quand il m'énerve
01:08:08Je vois un flic
01:08:09Quand il m'énerve pas
01:08:10Je vois un maire
01:08:11C'est ça
01:08:13Les amis
01:08:15Vous savez ce qu'on va faire
01:08:15On va faire le coup de projecteur
01:08:17Des vrais voix
01:08:17Vous allez voir
01:08:18Les vrais voix Sud Radio
01:08:20Le coup de projecteur
01:08:21Des vrais voix
01:08:22Trois priorités
01:08:24La première
01:08:25Rétablir l'ordre
01:08:26La deuxième
01:08:27Rétablir l'ordre
01:08:28La troisième
01:08:29Rétablir l'ordre
01:08:30Le Maroc
01:08:30Comme d'autres pays
01:08:31Peuvent pour des raisons politiques
01:08:33Parfois
01:08:34Mais pas que
01:08:35Refuser
01:08:36De délivrer
01:08:38En fait un laissé basé consulaire
01:08:40Soit parce que
01:08:41Ça les intéresse pas
01:08:42Soit parce qu'en fait
01:08:43Ils ne veulent pas récupérer
01:08:44Non plus des délinquants
01:08:45Il faudrait d'abord expulser
01:08:46Les détenus étrangers
01:08:47Pour libérer ses places
01:08:48Bien sûr
01:08:48Et c'est ce qu'on commence à faire
01:08:50Alors c'est pas aussi automatique
01:08:51Que ça d'abord
01:08:51Parce qu'il y a des gens
01:08:52Qui sont en détention provisoire
01:08:53Et qui attendent d'être condamnés
01:08:54Et ceux-là on va pas les expulser
01:08:56Avant de les condamner
01:08:56Mais il y a plein de gens
01:08:57Qui méritent en effet
01:08:58De faire leur peine de prison ailleurs
01:09:00Tous ceux qui s'en prennent au bien
01:09:01Tous ceux qui s'en prennent à l'État
01:09:02Tous ceux qui font des escroqueries
01:09:04Des points de deal
01:09:04Évidemment
01:09:05Ils n'ont rien à faire en France
01:09:06Vous l'avez entendu
01:09:0925% de détenus étrangers
01:09:11Dans les prisons françaises
01:09:12Gérald Darmanin souhaite en exputer
01:09:14Pas mal vers leur pays d'origine
01:09:16Pour qu'ils purgeaient leur peine
01:09:18Alors parlons vrai
01:09:19Est-ce que ce n'est pas la solution
01:09:20La plus simple et la moins coûteuse
01:09:21Contre la surpopulation carcérale
01:09:23Et à cette question
01:09:24Faut qu'il expulser systématiquement
01:09:26Les délinquants étrangers
01:09:27Vous dites où à 98%
01:09:29Vous voulez réagir
01:09:29Le 0826 300 300
01:09:31Surpopulation carcérale
01:09:33Qui explose les compteurs
01:09:34A plus de 130%
01:09:36Philippe Bilger
01:09:37Ça vous laisse
01:09:38Alors moi
01:09:40Je suis partisan
01:09:41Comme beaucoup de français
01:09:42De la construction nouvelle
01:09:44Pour exemple
01:09:44Même de manière
01:09:46J'allais dire presque artisanale
01:09:48Avec des modules
01:09:49Mais la surpopulation
01:09:51Aussi éclatante
01:09:54Qu'elle soit
01:09:54Par rapport à l'univers pénitentiaire
01:09:57Quantitativement parlant
01:09:59Ne doit pas empêcher
01:10:00De continuer évidemment
01:10:02A mettre en prison
01:10:03Ou sur le plan
01:10:04De la détention provisoire
01:10:06Ou pour purger
01:10:07Des conventions définitives
01:10:09Mais Sud Radio
01:10:10A tout à fait le droit
01:10:11De poser des questions
01:10:12Dont la réponse
01:10:13Est évidente
01:10:14Jamais
01:10:15Alors que c'est du bon sens
01:10:17Il est clair
01:10:18Que ce serait formidable
01:10:19Si ces détenus étrangers
01:10:22Allaient à l'étranger
01:10:23Libéraient
01:10:24De la place dans nos prisons
01:10:26Mais on sait
01:10:27Que ça ne se fera pas
01:10:28Ou très peu
01:10:29Parce que ces pays
01:10:30Ne voudront jamais
01:10:32Accueillir chez eux
01:10:33Ce qu'ils considèrent
01:10:35Comme la lie humaine
01:10:36Qu'ils nous laissent
01:10:37Eux en France
01:10:38François Zegou
01:10:38Bien sûr
01:10:39Moi je veux bien
01:10:40Qu'on annonce
01:10:40Moi aussi je vais annoncer
01:10:42Le SMIC à 4500 euros
01:10:43J'ai aucun problème à le faire
01:10:44C'est impossible à faire
01:10:45Non mais
01:10:46Vous comprenez ce que je veux dire
01:10:47Imaginez
01:10:48Vous imaginez
01:10:49Déjà l'Algérie
01:10:50On n'arrive même pas
01:10:51A renvoyer un OQTF
01:10:52Est-ce que vous imaginez
01:10:53Qu'on va trouver des accords
01:10:54Pour renvoyer les Algériens
01:10:56En prison
01:10:56Purger leur peine
01:10:58Et puis ce tourisme judiciaire
01:11:00Ça n'a pas de sens en fait
01:11:01Alors il faut savoir quand même
01:11:02Que la France
01:11:03C'est déjà le deuxième pays
01:11:04D'Europe
01:11:04A expulser
01:11:0513 000 et quelques par an
01:11:07On rebalance
01:11:08Dans les pays d'origine
01:11:09Mais ce que dit François
01:11:10Ce que dit Philippe
01:11:11Effectivement
01:11:12C'est d'abord
01:11:12La complexité administrative
01:11:13Il faut savoir
01:11:14Quand on expulse
01:11:15Que c'est une commission
01:11:16Qui convoque l'individu
01:11:18Il y a sa palabre
01:11:20Ou le ministère de l'Intérieur
01:11:21Et ensuite
01:11:21Il y a la réception
01:11:23Et ça
01:11:23Ça pose des problèmes
01:11:24Mais effectivement
01:11:25L'idée est bonne
01:11:26Mais en pratique
01:11:27Compliquée
01:11:28Un témoignage
01:11:29Au 0826 300 300
01:11:30Cyril est avec nous
01:11:31Bonsoir Cyril
01:11:32Oui bonsoir
01:11:34Bonsoir les vrais voix
01:11:34Bonsoir tout le monde
01:11:35Je vous appelle
01:11:37Parce que moi
01:11:38Je fais
01:11:38De l'éloignement
01:11:39Par voérienne
01:11:41C'est-à-dire que
01:11:42Les personnes
01:11:43Qui sortent de prison
01:11:45En France
01:11:45On les ramène
01:11:46Dans leur pays
01:11:47Parce qu'elles en ont
01:11:47La nationalité
01:11:48Donc ça me concerne
01:11:49Directement
01:11:50Ce sujet
01:11:50On est en fait
01:11:52Sur un coup de menton
01:11:53Encore une fois
01:11:54De monsieur Darmanin
01:11:55L'idée est excellente
01:11:57Mais irréalisable
01:11:59Il va falloir trouver
01:12:00Le pays
01:12:00Qui pour la France
01:12:01Va modifier sa législation
01:12:03A savoir que
01:12:04Pour des fractions
01:12:04Commises en France
01:12:06La personne
01:12:07Serait punie
01:12:08Dans son pays
01:12:08Impossible
01:12:09Impossible
01:12:10On n'arrive déjà pas
01:12:11A éloigner
01:12:11De manière classique
01:12:13Une personne
01:12:14Qui va rentrer chez elle
01:12:15Et qui va être libre
01:12:17Malgré notre
01:12:18Excellent taux de réussite
01:12:20Je veux le dire
01:12:21Ça reste
01:12:23Un boulot
01:12:24De titan
01:12:24Donc je ne vois pas
01:12:26Comment ça peut fonctionner
01:12:27Cette histoire encore
01:12:28Et puis il ne faut pas oublier
01:12:29Que la France
01:12:30C'est une particularité
01:12:31L'éloignement
01:12:32Se fait sur des vols
01:12:34Commerciaux
01:12:34En grand nombre
01:12:36Et ça fonctionne
01:12:38Et ça coûte
01:12:39Extrêmement cher
01:12:40Mais est-ce que
01:12:43Pour autant
01:12:43Les valises d'euros
01:12:44Qui vont devoir être
01:12:45Transférées dans les pays
01:12:46Destinataires de ces personnes
01:12:47Vont coûter moins cher
01:12:49Les pays dans lesquels
01:12:52Vous vous expulsez le plus
01:12:54C'est quoi ?
01:12:55Afrique du nord
01:12:57Jusqu'à une partie du sud
01:12:58D'accord
01:12:59Vous êtes policier
01:12:59Ou vous êtes privé ?
01:13:01Je suis policier
01:13:02En France
01:13:02Ah d'accord
01:13:03Mais la police aux frontières
01:13:05J'ai un copain
01:13:05Qui était pilote moi
01:13:06Il faisait des extractions
01:13:07Avec des avions
01:13:08De la police aux frontières
01:13:09Sur des petits avions
01:13:11On le fait ça aussi
01:13:11Bien sûr
01:13:12Bien sûr
01:13:12Mais il faut un pays
01:13:14Qui a fait un retour
01:13:16De ces personnes
01:13:17À un nombre
01:13:18On va dire donné
01:13:19Et aujourd'hui
01:13:20On a perdu par exemple
01:13:22Entre guillemets
01:13:22Il y a une des destinations
01:13:23En Farc
01:13:23Qui était l'Albanie
01:13:24Enfin c'est pas perdu
01:13:25C'est juste que
01:13:26Bah là on le fait autrement
01:13:27L'Algérie
01:13:29Normalement
01:13:30Quelques avions
01:13:31Sont destinataires
01:13:32Par semaine
01:13:33Il les refuse systématiquement
01:13:34Oui bien sûr
01:13:35Vous vous attérissez
01:13:35Dans le thermac
01:13:36Et vous faites quoi ?
01:13:38Il faut s'imaginer
01:13:39Que c'est un petit avion
01:13:39De 17 places
01:13:40Oui c'est ça
01:13:41Donc la distance
01:13:43Est très très limitée
01:13:44On va pas aller au Congo
01:13:46Avec quoi
01:13:46Voilà clairement
01:13:47Pour être méchant
01:13:48Il y a ça
01:13:48Rester avec nous

Recommandations