Le bilan est tombé : ce 11 février, Transparency International publiait son rapport sur l'état de corruption des pays à travers le monde.
Sans très grande surprise, la France perd quelques places sur le classement, se plaçant parmi les pays “risquant de perdre le contrôle de la corruption”. On t'explique.
Sans très grande surprise, la France perd quelques places sur le classement, se plaçant parmi les pays “risquant de perdre le contrôle de la corruption”. On t'explique.
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00:00Corruption dans le monde, le classement bien gaz de la France.
00:02En plein procès Sarkozy-Kadhafi, dans lequel notre ex-président est jugé entre autres pour corruption,
00:07une ONG vient de publier un rapport sur l'état de la corruption dans le monde.
00:11Spoiler, la situation est inquiétante dans notre pays, je t'explique.
00:14Avant tout, pour faire simple, la corruption consiste à offrir ou à accepter quelque chose,
00:18généralement de l'argent, afin d'obtenir un avantage illicite.
00:21Et ce 11 février, Transparency International a publié son tableau 2024 de l'indice de perception de la corruption,
00:27qui s'appuie sur plus d'une dizaine de sources de données qui requêtent les avis d'experts et de dirigeants d'entreprises à travers le monde
00:33sur divers comportements corruptibles dans le secteur public.
00:36Et résultat, la France perd 5 places dans le classement, tombant désormais à la 25ème position derrière les Émirats Arabes Unis,
00:4210 places derrière l'Allemagne et plus loin encore derrière les pays scandinaves.
00:45Pour la première fois, notre pays est classé parmi ceux risquant de perdre le contrôle de la corruption.
00:50Et la défiance des Français vis-à-vis des décideurs politiques s'accroît de plus en plus.
00:53En cause, plusieurs scandales majeurs impliquant des figures politiques et des partis nationaux,
00:57comme l'affaire des attachés parlementaires du RN ou encore l'affaire Big Malion,
01:01la remise en question du non-cumul des mandats et le maintien de ministres mis en examen dans leurs fonctions.
01:06Et oui, parce que depuis 2017, début du mandat présidentiel d'Emmanuel Macron,
01:1026 ministres ont été impliqués dans des affaires politico-judiciaires.
01:13Et enfin, cette défiance s'explique aussi par la multiplication des conflits d'intérêts entre l'État et les lobbies,
01:18qui a été mise en évidence, entre autres, par une enquête récente sur les liens entre notre ministre délégué
01:23chargé de l'égalité femmes-hommes et le secteur des crèches.