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00:00Bonjour Thibaut de Montbréal, et bienvenue à la grande interview sur CNews Europe 1.
00:05Les auditeurs et téléspectateurs vous connaissent bien, vous êtes avocat, spécialiste des questions
00:09de sécurité, président du cercle de réflexion sur la sécurité intérieure. Vous avez été le premier,
00:14l'un des premiers à tirer la sonnette d'alarme, à utiliser l'expression le choc d'autorité qui est
00:19repris partout, mais est-il appliqué ? Je vous poserai des questions à ce sujet. Tout d'abord
00:23évidemment l'enquête autour de la terrible affaire de la petite Louise Thibaut de Montbréal. Elle
00:28s'accélère avec un principal suspect dont la garde à vue a été prolongée, ainsi que celle de
00:32ses proches. L'ADN retrouvé sur le corps de l'enfant, sur les mains en tous les cas, correspond
00:36à celui de ce suspect, ONL. L'émotion est très grande. Hier, à votre place, la policière Linda
00:42Kebab a parlé, quelles que soient les circonstances de ce meurtre, quel que soit le mobile, d'une
00:46faillite collective. Quand un enfant est tué ainsi dans notre pays, il y a une faillite générale.
00:51Est-ce que vous partagez ce constat ? Bien sûr, il n'y a rien de plus effroyable que la mort
00:56violente d'un enfant. C'est un échec de tout le monde. Je voudrais dire ce matin ma profonde
01:03émotion, d'abord comme papa, ensuite comme citoyen et enfin bien sûr comme personne qui travaille
01:11depuis longtemps sur ces questions de sécurité. C'est la douleur des familles, dont j'en accompagne
01:18régulièrement devant les cours d'assises comme avocat. Les douleurs sont indicibles et j'ai bien
01:24sûr ce matin une pensée pour la famille de Louise. Une fois qu'on a dit ça, il y a une chose qui a
01:32bien fonctionné après, au moins ça, c'est que l'enquête a été remarquable. Je voudrais saluer
01:39ce matin le travail des policiers, de la police judiciaire et du juge d'instruction qui ont abouti
01:45très vite à des résultats qui ont d'abord écarté les premières personnes qui avaient été interpellées.
01:51Il y a des vérifications qui ont été faites, le système a fonctionné, les gens ont été mis hors de
01:55cause et ensuite on est arrivé à des gens, semble-t-il, plus impliqués, mais la suite nous le dira.
02:00Vous avez parlé de vos différentes casquettes, Thibaut de Montbrial, d'avocat, de spécialiste des
02:04questions de sécurité et aussi un parent, comme beaucoup de ceux qui nous regardent et nous écoutent
02:08ce matin, et l'inquiétude justement de ces parents, l'angoisse, elle est importante, notamment par
02:14rapport aux abords des écoles. En Seine-Saint-Denis, par exemple, le département a renforcé la sécurité
02:19autour d'une vingtaine de collèges et de lycées, un dispositif policier qui a été mis en place jusqu'aux
02:24vacances, mais est-ce qu'on a les moyens d'un tel dispositif pour tous les collèges et lycées de
02:28France ? Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui aux parents dormés, si je puis dire, braves gens, on va
02:33mettre des policiers aujourd'hui devant chaque lycée et collège ? Évidemment non. Ce qui est terrible, si
02:39on prend un peu de champ et si on regarde ce qui est devenu notre pays en quelques décennies, c'est
02:44qu'aujourd'hui, autour d'un établissement scolaire, il y a trois menaces. La première, c'est la menace du
02:50prédateur contre les enfants, qui est une menace séculaire et qui malheureusement toujours fait
02:56partie des sociétés humaines, mais ce n'est pas pour ça. Évidemment qu'il ne faut pas tout faire
03:01policièrement et judiciairement pour la minimiser. La deuxième, c'est la menace terroriste, qui a fait
03:08une entrée brutale dans la France contemporaine depuis une dizaine d'années et qui n'est évidemment
03:14pas terminée. Le terrorisme islamiste est en régénérescence, on en parlera peut-être, mais tout
03:19tout ça, ce n'est pas parce qu'il ne s'est rien passé de grave depuis un moment qu'il n'y a pas
03:24des choses graves qui sont susceptibles de se passer à tout moment. Et puis la troisième, c'est sans
03:29doute la plus terrible en termes sociétal, c'est que désormais, il y a une violence des jeunes et des
03:35mineurs absolument terrifiante, avec une banalisation absolue d'un passage à l'acte avec des armes
03:41blanches, de domicile, de tentatives d'homicide, de lynchage. Et donc, ça fait qu'autour d'établissements
03:48scolaires qui sont des sanctuaires, je veux dire, l'éducation et la culture, ce sont les
03:55racines d'une société. Ça doit être protégé à tout prix, c'est précieux. Et c'est là où nos jeunes
04:01doivent apprendre notre histoire, qui nous sommes, doivent être formés, connaître la littérature,
04:10devenir des Français, devenir des citoyens français. C'est là que la fraternité, c'est le berceau de la
04:15fraternité, l'école. Et le problème aujourd'hui, c'est que c'est complètement infesté par une
04:20violence endémique. Infesté, hein ? Vos mots sont lucides par rapport à la réalité. Mais c'est de la lucidité.
04:26Thibault de Montbréal, oui, dernière affaire en date avec Elias, dont les parents ont été reçus
04:31d'ailleurs par le garde des Sceaux. Expliquez-nous vraiment à nos auditeurs et téléspectateurs
04:35pourquoi aujourd'hui, vous-même, vous avez posé les actes d'un choc d'autorité. Pourquoi on ne veut
04:40pas tout révolutionner, renverser la table pour protéger cette jeunesse ? La difficulté, c'est
04:45que vous avez une réalité qui est face à une idéologie. La réalité, c'est qu'il y a une
04:52explosion de violence dans notre pays qui ne date pas d'hier, qui a pris sa source
04:58depuis quelques décennies et qui littéralement explose depuis quelques années. Toutes les
05:02statistiques le démontrent. Et puis, en face, vous avez une idéologie qui est une culture née
05:08des années 70 de Bourdieu, de Derrida, qui est une sorte de culture de l'excuse et
05:14de relativisme de la responsabilité. Et qu'il faut dire qu'en sorte, les individus sont responsables,
05:20mais la société aussi, etc. Il faut donner une deuxième chance, une troisième chance. Mais à un
05:23moment donné, il faut regarder la réalité. Quel est, Sonia Mabrouk, le premier devoir d'un
05:27gouvernement ? Protéger les citoyens. C'est protéger ses citoyens. Et protéger ses citoyens,
05:32ça veut dire être lucide sur le constat. Et une fois qu'on est lucide sur le constat,
05:36c'est comme un médecin qui fait le diagnostic, faire le bon diagnostic et ensuite appliquer le
05:40bon traitement. Aujourd'hui, il faut renverser la table en matière de sécurité, de justice et
05:46d'immigration. Ce sont les trois dents d'un triptyque sur lesquels il faut complètement
05:51reprendre le contrôle. Le choc d'autorité, c'est une expression que j'ai employée,
05:54mais avec un programme à l'appui. Tous les politiques m'ont repris l'expression. Personne
05:59n'a le courage d'aller au fond des choses. Alors que quand vous regardez toutes les études
06:03d'opinion, toutes, et l'OpinionWay d'hier publié par Le Monde le montre de façon absolument
06:09stupéfiante, c'est qu'il y a une demande massive de nos concitoyens, quelle que soit leur sensibilité
06:16politique. Même les gens qui se déclarent comme ayant une sensibilité politique proche de la
06:21France insoumise sont quasiment 50% à demander des mesures extrêmement fermes en matière d'autorité.
06:27Mais il y a une espèce de petite superstructure qui est complètement idéologisée, qui pour l'instant...
06:33Et qui s'assoit aujourd'hui cette superstructure Thibaut de Montbréal sur la volonté populaire et
06:38même sur la volonté de ministres. Je cite la phrase quand même, souvenons-nous, c'était il y a
06:42quelques jours dans le journal du dimanche, la phrase du ministre de l'Intérieur qui affirme que
06:46le droit ne protège plus les français. Voilà un diagnostic posé par celui qui a les mains dans
06:51le cambis, par le premier flic de France. Le droit et les politiques. Alors pas lui, parce que Bruno
06:57Retailleau, il a le courage, parce que c'en est un, ça devrait être la moindre des choses.
07:01De parler, de dire. Ça devrait être la moindre des choses. Mais on se met à trouver un ministre,
07:06en l'occurrence à Bruno Retailleau, le courage de continuer à dire une fois en poste ce qu'il
07:11disait et ce que la plupart disent lorsqu'ils n'y sont pas. Mais aujourd'hui la difficulté c'est
07:17qu'il n'y a pas de majorité politique. Le pays est complètement bloqué. À l'époque où il y a
07:20eu des majorités, prenez le premier quinquennat d'Emmanuel Macron avec une double élection
07:26triomphale à la présidentielle et ensuite à l'Assemblée nationale. Vous aviez une majorité
07:31absolue. C'était le moment d'agir. C'était le moment de regarder avec lucidité, avec en plus
07:36la légitimité de ce suffrage et la nouveauté d'une nouvelle force qui arrive au pouvoir.
07:42On a tout un tas de choses à faire, la start-up nation, l'économie, etc. Ce qui est absolument
07:46essentiel aussi. Mais pour que ça prospère, il faut que le pays puisse prospérer, puisse
07:52s'épanouir et ne soit pas gangréné par cette violence. Gangréné, vous avez dit tout à l'heure
07:55aussi des démos puissants et que les Français ressentent. Vous dites le diagnostic et la
08:00lucidité, Thibaut de Montbréal, sur CNews et Europe 1. Il y a quelques jours, le préfet de
08:04police de Paris, Laurent Nunez, a fait le lien entre insécurité et immigration. Il l'a fait le
08:08lien, je le précise, sur la base de chiffres têtues concernant l'agglomération parisienne. Vous
08:14vous dites qu'il faut dépassionner ce débat. Comment on fait aujourd'hui, comme font d'autres
08:19pays nordiques, avec la gauche qui s'empare de ces sujets, pour dépassionner ce débat et enfin
08:24en parler avec des chiffres et un diagnostic réel ? Je pense que l'immigration, c'est la mer des
08:30batailles parce que l'immigration massive et incontrôlée dans notre pays a abouti à des
08:35déséquilibres que les Français ressentent, que les Français vivent au quotidien et qui se trouvent
08:41matérialisés dans les chiffres de la délinquance, du coup social et du développement galopant de
08:50l'islamisme. Donc le dire, ce n'est pas être d'extrême droite ? Non, dire le réel, dire que le
08:56soleil se lève le matin, ça n'est pas être de droite, de gauche, du centre, rouge, vert ou
09:01jaune, c'est simplement dire la réalité. Donc ça, ce sont les chiffres qui sont incontestables et
09:06on ne va pas rester sur les chiffres parce que le préfet de police l'a dit, les statistiques le
09:09démontrent, allez regarder le compte Twitter de Marc Vanguard qui est un pseudonyme et qui
09:15sort des statistiques exclusivement fondées sur des chiffres officiels des différents ministères
09:22français et européens, tout ça est absolument clair. Maintenant, l'immigration ne doit pas être
09:28un sujet passionnel. Moi, je ne sais pas si l'immigration est oui ou non une chance pour la France.
09:32Vous ne voulez pas répondre à cette question ? Je ne sais pas, je ne sais pas, mais vous savez pourquoi ?
09:35Vous avez une opinion personnelle mais vous estimez que ce n'est pas votre rôle.
09:39Mais surtout, ça ne m'intéresse pas. Qu'est-ce qui vous intéresse ? Ce qui m'intéresse, c'est que les gens
09:44se reprennent, fassent un pas de côté et comprennent que l'immigration n'est rien d'autre qu'un sujet
09:50majeur de souveraineté et qui ne doit pas être traité par la passion mais par la raison. Avec la
09:55réponse à ces questions, est-ce qu'à date, et ce ne sera pas forcément pareil dans deux ans et ce n'était
10:00pas forcément pareil il y a cinq ans, la France a oui ou non d'une immigration ? Si oui, laquelle ?
10:06Une immigration de travail ? Oui, non, pour quel métier ? Ensuite, cette immigration, est-ce qu'elle a des
10:12conséquences sécuritaires ? Est-ce qu'elle a oui ou non des conséquences sociales ? Est-ce qu'elle a oui ou non
10:16des conséquences culturelles ? Est-ce que la France a le droit, oui ou non, comme un État souverain qu'elle est,
10:20de choisir qui elle veut faire rentrer, pour combien de temps, à quelles conditions ?
10:24Quelles questions ne sont-elles pas posées aux Français ? Parce que le débat est hystérisé aussitôt, et c'est insupportable.
10:30C'est insupportable, les gens ne répondent à ce débat, à cette question, non pas par des arguments
10:36rationnels, mais avec des passions. Moi je pense qu'il y a cinq choses à faire. Cinq mesures fortes ?
10:41C'est à la fois des mesures et des changements de paradigme. La première, c'est d'arrêter de
10:46raconter n'importe quoi en faisant croire aux Français que la France a toujours été une terre
10:51d'immigration, et que donc il y aurait une sorte de continuité. C'est absolument faux, la France est
10:55devenue une terre d'immigration au milieu du 19e siècle, à cause de la révolution industrielle,
10:59et cette évolution est restée chrétienne jusqu'au début des années 1960, où elle est devenue musulmane,
11:05ce qui a induit un changement culturel majeur. La deuxième chose, c'est qu'il faut casser l'attractivité
11:12de notre pays. La France reste le pays le plus attractif d'Europe. Un quart des visas donnés en
11:16Europe le sont en France. Un quart. La France accueille un quart de l'immigration européenne.
11:21C'est hallucinant. Tout ça, c'est de l'attractivité. On ne peut pas, l'État-providence ne peut pas vivre
11:27avec la porte ouverte. Le troisième point, c'est qu'il faut assumer, c'est la question des renvois
11:31des gens qui doivent être expulsés, il n'y a que 7% des OQTF qui sont exécutés, eh bien il faut
11:37assumer des bras de fer, mais des bras de fer sans état d'âme. C'est pas une question morale.
11:43Attendez, et assumer les conséquences de ces bras de fer, vous savez bien Thibaud de Montréal,
11:47vous avez des contacts, les éditeurs et téléspectateurs le savent, auprès de la police,
11:50des gendarmes, des services évidemment, des GSE, des GSI, beaucoup vous disent assumer un bras de
11:57fer, c'est assumer des tensions grandissantes communautaires sur notre sol. Elles le sont déjà,
12:00ces tensions présentes. Mais plus on va attendre, plus elles vont continuer à monter. Il y a un
12:09moment où il faut que la grenouille qui est dans l'eau, qui est en train de bouillir, sorte de la
12:13casserole avant de mourir. On est à ce moment-là. Nous en sommes là. Oui, bien sûr qu'on en est là,
12:17ça c'est certain. Donc il faut assumer des bras de fer vigoureux, avec les pays sources, les pays
12:25d'origine, qui ne veulent pas reprendre leurs nationaux et délivrer des laissés-passer consulaires
12:30pour que les avions atterrissent chez eux, y compris avec des mesures personnelles contre les
12:35dirigeants, contre leurs biens en France, en empêchant les virements des ressortissants de
12:40leur pays vers le pays d'origine, en empêchant que les dirigeants, leurs familles, viennent se faire
12:45soigner dans les hôpitaux où, comme l'Algérie par exemple, ils laissent en plus des ardoises de
12:49dizaines de millions d'euros. Donc tout ça, c'est être ferme et assumer la fermeté. Dans la vie, on
12:55n'est respectable que, d'abord, si on se respecte soi-même et ensuite si on est ferme. La quatrième
13:00chose, c'est qu'il faut que nous arrêtions de jouer contre notre camp. Figurez-vous qu'avec vos impôts,
13:04Sonia Mabrouk, avec les impôts de tous les gens qui nous regardent, on paye à la fois une police,
13:08une justice, etc. Et, toujours avec nos impôts, des associations qui jouent contre notre camp,
13:16c'est-à-dire qui aident les gens à violer la loi française d'une part, et ensuite, une fois qu'ils
13:22sont en France, à utiliser au mieux toutes les failles et les faiblesses de notre système.
13:25Mais ces cinq mesures nécessitent un courage politique.
13:27Et la dernière, pardon, c'est de reprendre la main en Europe sur ce sujet. Les deux grands
13:31pays européens qui peuvent changer la trajectoire européenne, c'est la France et l'Allemagne. Dans
13:35France et Allemagne, il y a France, faisons-le.
13:38Alors prenons l'une de ces mesures, le bras de fer assumé avec les pays d'origine, notamment
13:43l'Algérie. L'exemple de ce qui se passe, notamment en Haute-Saône, avec ce cas,
13:48quand même... Précisons, c'est comme le frère... Moi, je me mets à la place de ses habitants,
13:53ils croisent le frère d'un des assaillants du Bataclan. N'est-ce pas un crachat au visage
13:58de la France et des victimes ? Cette histoire, elle est très révélatrice parce que le système a à
14:02peu près fonctionné. Voilà un individu. Il a fonctionné ? Vous allez voir. Vous allez voir
14:06jusqu'au moment où il ne fonctionne plus. On vous écoute avec attention. D'abord,
14:09donc un individu qui est le frère d'un des attaquants, d'un des assaillants du Bataclan,
14:14qui lui-même, ce qui est important, il a été faire la guerre en Irak et en Syrie, de faire le
14:18djihad, il est revenu. Il a été condamné à neuf années de prison. Il en fait six. Déjà,
14:22deux tiers, pas mal. Pas mal pour lui d'en avoir fait que deux tiers. Ensuite, il est déchu de sa
14:27nationalité. C'est pour ça que je vous dis que ça a fonctionné. Ça, ça a fonctionné. Il faudrait
14:31massivement déchoir de leur nationalité un certain nombre de gens. Mais ça, ça a fonctionné.
14:35Derrière, il est inexpulsable. Il est inexpulsable parce que l'Algérie, évidemment,
14:41ne veut pas le récupérer. Il y a d'autres gens qui sont inexpulsables parce que la Cour européenne
14:46des droits de l'homme disent qu'ils encourt dans leur pays des traitements inhumains et dégradants.
14:49Et donc, on a une justice pour ces gens-là qui préfèrent la sécurité d'un individu qui est une
14:55crapule et qui fait courir sur nos concitoyens un risque physique à la sécurité de nos concitoyens
15:00en question. Le système est devenu complètement dingue. Donc, pour revenir sur le cas,
15:05de cet individu, et il y en a d'autres, il y en a des dizaines d'autres qui ne sont pas...
15:09Selon nos informations et de William Molligny d'Europe 1, 55 départements cumulent chacun
15:13moins d'une vingtaine d'individus à risque. Oui, ils ne sont pas tous étrangers.
15:17Bien sûr. Ils ne sont pas tous étrangers. Mais pour
15:19ceux qui sont étrangers, il faut absolument imposer dans des relations de négociations viriles mais
15:25correctes, comme on dit au rugby, à ces pays de reprendre les gens les plus dangereux. Et tant
15:30pis pour ce qui leur arrive là-bas. Sincèrement. À un moment, il faut parler aux Français.
15:34Vous assumez de dire ça, oui. Mais j'assume de le dire. Moi,
15:36je pense que nous devons, si un jour je suis en situation de le faire, je protégerai les Français
15:41et je serai indifférent, je vous le dis les yeux dans les yeux, indifférent si l'arbitrage est avec
15:47l'intérêt des Français, indifférent au sort de ceux qui auront fait du mal dans notre pays,
15:52aux Français, indifférent à leur sort quand ils seront retournés dans leur pays.
15:56Merci Thibaud de Montbréal, on a entendu votre fermeté. Mais pour la protection évidemment des
16:01Français, une fermeté que vous avez souvent clamée à travers ce choc d'autorité qu'on
16:06attend également. Merci, je vous souhaite une bonne journée, à bientôt.