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Transcription
00:00Lorsqu'on est acteur de théâtre, si on ne suit pas les résultats de football avec une forme de défiance, parce que ça peut être une concurrence
00:07parfois à 20 heures lorsqu'il y a un match important, en l'occurrence du Paris-Saint-Germain, et que vous jouez le soir.
00:14Oui, oui, il m'est arrivé une sacrée histoire là-dessus.
00:17C'est-à-dire ?
00:17Je jouais avec Jean-Pierre Cassel et Annie Dupéret, au Palais Royal,
00:22et puis bon, j'avais des entrées, puis des sorties, et puis à un moment donné, il y avait un match à l'équipe de France.
00:28Donc, il y avait une télé qui était allumée en bas.
00:32Et donc, moi j'allais voir un petit peu le match, on me disait « c'est à toi, c'est à toi »,
00:35donc je remontais, je rentrais sur scène, et puis hop, à un moment donné, je regarde le match,
00:40et puis il y a un but, on est comme des fous, la France a gagné, et tout, et d'un seul coup, je vois l'assistant Carré qui fait « mais c'est à toi, c'est à toi ! »
00:49Non, je suis monté comme un fou, je rentre sur scène, le gars me fait « vas-y, vas-y, rentre, rentre ! »
00:54Je rentre sur scène, et là, Jean-Pierre Cassel me fait « on vous attendait plus ! »
00:59Et j'ai dit « excusez-moi, mais parce que la France vient de marquer un but, voilà, moi je dis ça comme ça, tous les gars dans le public « ouais ! »
01:07Oh putain, c'était un truc de fou !
01:10Comme quoi, même les spectateurs étaient au courant qu'il y avait le match.

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