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Gérald Darmanin, ministre de la Justice, est interrogé ce mercredi au Sénat sur le meurtre de Louise et plus largement au sujet de la violence des mineurs et contre les mineurs. Un peu peu plus tôt, le Sénat avait observé un moment de recueillement en hommage à la jeune fille. 

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Transcription
00:00Merci Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Madame la Sénatrice Achliman.
00:05Permettez-moi Monsieur le Président, tout d'abord, en restant à ma modeste place,
00:08mais comme ministre des Victimes, vous remercier de ce moment de recueillement devant la Haute Assemblée.
00:12Je pense que le drame qui touche la famille de Louise, comme celle qui touche du jeune Elias,
00:16nous touche tous dans la nation et je ne peux que vous remercier de cet hommage.
00:22Madame la Sénatrice, avec le ministre de l'Intérieur, nous sommes tout à fait convaincus de vos constats.
00:26Permettez-moi, même s'il s'agit de deux drames, et comme ministre en charge des Victimes,
00:30je veux dire au nom de tous, comme vous l'avez fait, notre compassion absolue,
00:34nous qui sommes des pères et mères de famille, devant la peur, la tristesse,
00:40l'effondrement que représente la perte d'un enfant dans ces conditions.
00:43Permettez-moi de vous dire que nous sommes à un point de distinction entre ces deux affaires.
00:50La jeune Louise, enquête le dira, se trouve avoir été manifestement assassinée
00:56par quelqu'un qui n'avait, si jamais c'était confirmé, bien sûr que je mets des conditionnels,
01:01l'âge majoritaire pour être responsable pénalement,
01:05et par ailleurs n'avait pas d'antécédent judiciaire ou en tout cas pas de cette nature.
01:11Ce qui s'est passé pour le jeune Elias est différent puisqu'il s'agit de mineurs assassinés par d'autres mineurs
01:18qui, eux, avaient manifestement, là aussi je mets du conditionnel, un parcours devant la justice
01:23et devant les services de police qui auraient dû nous alerter collectivement,
01:26mais sans doute un texte de loi qui permettrait d'être plus dur pour répondre dès les premières infractions,
01:31dès le délit, pour éviter que les choses passent en crime,
01:34parce que l'éducation c'est avant tout la première sanction immédiate
01:37avant d'attendre que les choses s'empirent pour des tas de raisons que vous connaissez,
01:41mais dont aucune ne peut être valable parce qu'il ne peut pas y avoir des cultures de l'excuse dans notre pays.
01:45C'est pour ça que je crois qu'avec le ministre de l'Intérieur sous l'autorité du Premier ministre,
01:48nous aborderons la proposition de loi déposée par Gabriel Attal à l'Assemblée nationale et ici dans cet hémicycle
01:55avec la volonté de l'enrichir encore plus de fermeté.
01:58J'aurai l'occasion, j'imagine avec vous, de montrer que la fermeté et l'éducation vont ensemble
02:03pour éviter ce drame absolu qu'est l'augmentation de la violence des mineurs et contre les mineurs.

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