• il y a 14 heures
Les 3 mots dans l'actu présenté par Félix Mathieu.

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Transcription
00:00Bonsoir Félix, trois mots dans l'actu qui sont trêve, parrain et audition.
00:08Je vous en prie, une trêve de 30 jours sur leur sol, les Ukrainiens ont accepté la proposition américaine après les pourparlers d'hier.
00:16La balle est dans le camp russe, le Kremlin semble vouloir gagner du temps.
00:19L'Union Européenne et la Chine promettent des mesures de rétorsion aux Etats-Unis, des droits de douane face aux taxes de 25% sur l'acier.
00:26Ce sera le grand débat des vrais voix dans quelques minutes sur Sud Radio.
00:29Avant ça, on isère cette fusillade sur l'autoroute A41, un ancien parrain du grand mandidisme italo-grenoblois,
00:35abattu au volant par une voiture qui le doublait entre Grenoble et Chambéry.
00:39Et puis François Bayrou n'échappera pas à une audition sur l'affaire Bétharame, c'est ce qu'annonce la commission d'enquête de l'Assemblée Nationale.
00:49Il y a urgence à ne pas répondre, apparemment au Kremlin aujourd'hui,
00:52les autorités russes questionnées de toutes parts après le feu vert ukrainien à la proposition américaine d'une trêve de 30 jours en Ukraine.
00:59Oui, mais qu'en dit la Russie ? Bah rien pour le moment.
01:02Pour gagner du temps, Moscou dit vouloir en parler de vivebois avec les Etats-Unis.
01:05Alors les présidents Trump et Poutine devraient donc se téléphoner très prochainement.
01:09Et dans l'hypothèse où les Russes n'accepteraient pas cette trêve,
01:12le président ukrainien Volodymyr Zelensky espère bien voir les Etats-Unis en tirer toutes les conséquences.
01:17Des mesures fortes envers la partie russe.
01:21Je crois comprendre que nous pouvons compter sur des mesures fortes.
01:25Je ne connais pas encore les détails, mais nous discutons de sanctions en conséquence ainsi que du renforcement de l'Ukraine.
01:35Aujourd'hui, tout dépend de la volonté de la Russie.
01:38A cesser le feu et le silence, ou bien la poursuite des massacres.
01:42Aujourd'hui, tout dépend de ce pays, à 100%.
01:46Car l'Amérique a été claire sur sa position, l'Ukraine a été claire sur sa position,
01:51sans interprétation possible, de façon très directe.
01:54Le président Zelensky, tout à l'heure avec la traduction de Matteo Lamblo pour Sud Radio,
01:59après ses rencontres ukraino-américaines hier en Arabie Saoudite.
02:02Pendant ce temps en France, l'Assemblée nationale débattait cet après-midi de la question de savoir s'il faut ou non saisir les avoir russes.
02:07Le gouvernement s'y oppose et sa porte-parole Sophie Primal l'a redit ce matin sur Sud Radio.
02:12On en reparle d'ailleurs dans l'info en plus des vraies voix vers 18h20.
02:15Mais à terme, cette question des avoir russes pourrait aussi dépendre évidemment de la posture du Kremlin
02:19face à cette proposition de trêve de 30 jours en Ukraine.
02:23Oui, Loïc Leflocq. Président, la géopolitique aujourd'hui a un impact sur l'industrie ?
02:28Bien sûr, mais nous sommes ici dans le temple aujourd'hui de la liberté d'entreprendre
02:36et des gens qui sont à tous les niveaux de l'entreprise,
02:41mais qui ont bâti quelque chose et qui ont envie de bâtir quelque chose.
02:47Donc nous sommes vraiment à l'endroit où il faut et où les problèmes géopolitiques se posent ailleurs.
02:57Parce que les problèmes géopolitiques vont se poser sur le régalien d'abord,
03:01c'est-à-dire sur tout ce qui est réglementation, tout ce qui est industrie militaire,
03:09tout ce qui est industrie énergétique, quelle qu'elle soit.
03:14Donc c'est là-dessus que ça va commencer.
03:18Mais pour l'instant, je pense que nous n'avons pas, nous industriels qui sommes ici dans cette enceinte,
03:29nous n'avons pas le sentiment que nous allons être impliqués lourdement, immédiatement,
03:35par quelque chose qui va arriver aux Etats-Unis.
03:38Nous n'avons pas ce sentiment.
03:39C'est-à-dire que la géopolitique va d'abord aller sur les grands secteurs et les grands industriels
03:46et nous allons voir ce qu'il se passe.
03:47Alors eux, ce sont les donneurs d'ordres pour nous, parce qu'il y a énormément ici de sous-traitants
03:52et ces sous-traitants vont regarder ce qu'il se passe et nous sommes inquiets.
03:55— Oui, c'est ça, c'est ce que j'allais dire sur Sébastien Gilet.
03:58— Nous sommes inquiets, c'est clair, mais nous sommes volontaires.
04:00C'est-à-dire qu'il y a cette double, et c'est certes intéressant de voir le nombre de gens qui viennent ici
04:06et le nombre de gens qui viennent pour regarder, pour comprendre ce qui nous est passé.
04:10C'est que, d'un côté, il est clair que la géopolitique risque de nous péter à la gueule, c'est vrai,
04:18mais d'un autre, nous avons envie de nous en sortir.
04:20— On se préserve, c'est ça.
04:22— Et nous avons eu énormément de coups sur la figure ces derniers temps,
04:27de la part du gouvernement français, disons-le,
04:31et nous avons tenu bon et nous avons envie de tenir bon.
04:34Et c'est ça que nous exprimons par notre présence ici
04:38et par notre présence en tant qu'exposant ou en tant que visiteur.
04:42— Sébastien Gilet veut réagir.
04:43— Rapidement, parce qu'on a encore des infos.
04:46— Protégeons les industriels.
04:47— On n'a pas...
04:48— Allez-y.
04:48— Protégeons les industriels.
04:49— Protégeons les industriels, parce qu'on ne vous entendait pas, c'est ça.
04:52— Protégeons les industriels, je crois que ça va être le maître mot de cette édition,
04:55donc j'entends ce que vous dites, en effet, il n'y a pas forcément d'inquiétude à l'instant T,
04:58mais il va falloir quand même les protéger,
05:00et que l'Europe et la France se positionnent de manière beaucoup plus forte,
05:04comme vous l'avez évoqué dans le second débat.
05:06Donc c'est ce qu'il dit dans les allées.
05:08— Anaïs Voygilis, oui, il faut qu'on se protège,
05:12qu'on soit solidaires, peut-être, face à ces enjeux.
05:14— Je pense qu'en effet, il faut être solidaire.
05:18Et toute la politique, à mon avis, solidaire à l'échelle nationale,
05:22solidaire à l'échelle européenne.
05:24Et toute la stratégie, à mon avis, des États-Unis,
05:26mais aussi de la Chine, mais pas pour les mêmes intérêts.
05:29— Pas pour les mêmes raisons, surtout.
05:30— Pas pour les mêmes raisons, pas pour les mêmes intérêts,
05:32pas avec les mêmes stratégies.
05:33Sont quand même de fragmenter l'Union européenne pour la faiblir.
05:36On voit toute la difficulté à parler d'une voie commune,
05:37à avoir une vision commune.
05:40Mais en fait, se protéger pour se protéger, ça n'a pas de sens.
05:43C'est-à-dire qu'il faut savoir définir ce qu'on veut réellement.
05:46On peut augmenter les droits de douane,
05:47mais il y a peut-être des domaines où c'est peut-être pas intéressant
05:50d'aller jouer la guerre commerciale.
05:52Et il y a d'autres questions qui vont se poser en termes de stratégie,
05:55à mon avis, à l'Union européenne, en termes de dépendance.
05:58Et est-ce que quand on fait une politique pour attirer les capitaux étrangers,
06:02on est capable d'aujourd'hui parler de transfert de technologie,
06:05de clauses de localisation de sites de production
06:08pour bénéficier de certaines aides,
06:10de mettre des clauses environnementales dans la commande publique,
06:13de mettre des clauses sur l'emploi dans la commande publique ?
06:16En fait, c'est tout cet arsenal qui doit se poser,
06:18et pas uniquement se protéger pour se protéger.
06:20C'est quelle politique on met en place ?
06:22Qu'est-ce qu'on veut absolument maîtriser sur le territoire ?
06:25La force du collectif, c'est ça que vous voulez dire.
06:27La force du collectif, mais quel secteur ?
06:28On interdit aussi d'accès à des acteurs non européens,
06:31comme la Chine a pu le faire dans des domaines stratégiques.
06:34Et en fait, c'est toute cette question-là qui se pose,
06:37et on se rend compte que l'Europe est relativement démunie en termes de doctrine.
06:40Mais nous n'attendons pas beaucoup du gouvernement et des gouvernements.
06:45Oui, on a bien compris.
06:47Vous comprenez bien ça.
06:48Tout à l'heure, on disait, voilà, on va réindustrialiser.
06:53Les gens qui vont réindustrialiser, ce sont les industriels eux-mêmes
06:57qui ont des idées, qui ont la volonté de le faire, et qui vont investir.
07:01C'est ça le sujet.
07:02Mais on va en parler, on va en parler tout à l'heure.
07:04Allez, le deuxième mot, parrain, une figure du grand banditisme.
07:07Un grenoblois abattu ce matin sur l'autoroute A41 en Isère.
07:10Jean-Pierre Maldera, parrain du milieu grenoblois des années 80-90,
07:14circulait ce matin dans le sens Grenoble-Chambery au volant de sa BMW
07:17lorsqu'il a été fusillé depuis une voiture qui le dépassait.
07:20On l'entend après cette scène peu croyable.
07:26Forcément, la circulation a été perturbée, coupée.
07:29Aujourd'hui, âgé de 71 ans, la victime a succombé à ses blessures.
07:32Les tireurs sont toujours recherchés, leur Renault Mégane volée
07:36a été retrouvée incendiée peu après entre Grenoble et Saint-Martin d'Air
07:39sur un parking, selon le Dauphiné Libéré.
07:41En tout cas, Jean-Pierre Maldera, connu pour avoir trompé dans des affaires
07:43de proxénétisme, de raquettes ou encore d'attaques à main armée,
07:47avait fait de la prison.
07:48Il n'avait plus fait parler de lui depuis une vingtaine d'années.
07:50Son propre frère avait déjà disparu dans des circonstances mystérieuses.
07:55En 2015, il n'avait plus été vu après un mystérieux rendez-vous.
07:58Les enquêteurs, à l'époque, estimaient qu'il avait lui aussi déjà certainement été tué.
08:02Ah oui. Troisième mot, audition.
08:06La commission d'enquête parlementaire sur Bétarame veut entendre François Bayrou.
08:10Bien sûr que le Premier ministre sera auditionné à l'Assemblée,
08:13lance aujourd'hui la présidente de cette commission d'enquête parlementaire
08:16sur les violences en milieu scolaire.
08:18Une commission créée dans la foulée de ce scandale sur les violences physiques
08:21et sexuelles dans l'établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques.
08:24François Bayrou accusé d'avoir passé sous silence des infos
08:27dont il aurait eu connaissance le Premier ministre,
08:29qui a vigoureusement nié ces dernières semaines à plusieurs reprises.
08:33Vous voyez bien la mécanique du scandale qu'on cherche.
08:36La mécanique du scandale, c'est qu'on dit des choses
08:39toujours plus insupportables les unes que les autres,
08:42toujours plus invraisemblables les unes que les autres.
08:46Ces protagonistes, je ne les connais pas, ma femme ne les connaît pas non plus.
08:49Mais n'utilisez pas des mots qui sont faits pour faire monter la tension.
08:54Moi, je dis les choses comme elles sont.
08:56Cette mécanique du scandale, qui vise à toujours faire monter la tension,
09:02je la connais très bien, c'est la mécanique de l'affaire Bouddhiste.
09:04Et puis on s'est aperçu au bout du compte qu'il n'y avait rien.
09:07Le chef du gouvernement n'aura donc pas le choix de répondre
09:10à cette convocation de la commission d'enquête parlementaire.
09:12C'est ce qu'estiment aujourd'hui les trois responsables,
09:15députés PS, LFI et Renaissance.
09:17C'était lors d'une conférence de presse commune cet après-midi.
09:21Merci beaucoup Félix Mathieu.

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