Retrouvez le replay de la chronique Pourquoi ? de l'Équipe de Greg du 12/02/2025.
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SportTranscription
00:00Il a un flow ce Georges !
00:09Bonsoir les amis !
00:10Superstar !
00:12Superstar bien sûr !
00:13Vous travaillez pas dans une radio musicale ?
00:15Vous savez, en service de temps en temps !
00:17Dukebox humain !
00:18Je vais vous parler d'une superstar, oui, ce soir, celui, celle même,
00:23parce qu'ils ont dit une superstar,
00:24qui fait la une de votre journal, l'équipe, ce matin, regardez,
00:28c'est Ousmane Dembélé, Ousmane Power,
00:30avec Dembélé qui poursuit son envol,
00:32avec son doublé d'hier, il en est désormais à 15 buts en 8 matchs en 2025,
00:36alors, on s'enflamme en France, ici, un petit peu partout,
00:39mais aussi sur les plateaux à l'étranger,
00:41hier soir sur CBS aux Etats-Unis,
00:44l'émission la plus regardée, la plus commentée sur la Ligue des Champions,
00:47va surtout parler de Dembélé, comme ça, avec Thierry Henry.
00:59Désolé, je t'ai toujours questionné.
01:00Il va devoir le prouver, saison après saison,
01:03mais avant, c'était juste comme,
01:05les gens lui demandaient juste d'attraper le but.
01:08On est allé de, peux-tu attraper le but,
01:11jusqu'à ce que tu aies ce nombre de buts.
01:13Je veux dire, c'est juste fou et ridicule.
01:15Je suis heureux pour lui, parce que,
01:17s'il le fait, s'il continue de le faire,
01:20on va avoir une bonne équipe avec la France.
01:26Il peut sourire, Thierry Henry.
01:27Oui, quand on est français à l'étranger, maintenant,
01:29on se dit, peut-être que vous le tenez pas trop mal.
01:32Quand on est français à l'étranger, on peut se dire,
01:34Dembélé, il est français, alors quoi ?
01:36C'est vrai qu'on ne faisait pas forcément ça, peut-être, avant.
01:38Ce soir, on va vous expliquer ceci.
01:41Justement, pourquoi Dembélé,
01:44en toute sans demi-mesure, choque le monde ?
01:47Il met carrément le ballon d'or.
01:49Vous y allez, mon Georges.
01:50Que disent les médias européens depuis hier ?
01:52Évidemment, c'est le City Real,
01:53qui a pas mal fait parler dans les médias,
01:56et personne ne reste indifférent à la performance
01:58d'Ousmane Dembélé et son moment actuel.
02:01Regardez dans la presse internationale,
02:04nos amis anglais,
02:06Ousmane ne peut pas arrêter de marquer,
02:08nous dit Sky Sports en Italie.
02:10Dembélé est ravolante.
02:12Dembélé est renversant dans la Gazeta dello Sport.
02:15Je vais pas tenter l'allemand, mais à la ligne de Bill,
02:17je peux vous dire que l'ancienne star du B4B
02:20propulse le PSG vers la victoire en Espagne.
02:22Là, par contre, je suis tranquille.
02:25La tornade Dembélé au Paris Saint-Germain dans Sport.
02:29Vous voyez les trois journaux espagnols
02:31où on en parle assez largement aujourd'hui.
02:33Les Espagnols hallucinent, ça va.
02:35Surtout parce qu'ils ont en tête le Dembélé
02:37d'il y a moins de deux ans au Barça.
02:38Ils doivent halluciner.
02:39C'est presque même la sidération, carrément,
02:42en Espagne, quand ils voient ce Dembélé,
02:44qui est un joueur qu'ils n'ont pas connu, tout simplement.
02:47Je rappelle que...
02:48Pas celui-là !
02:49Quand on a des amis comme vous,
02:50on n'a pas besoin d'ennemis.
02:51Ils n'ont pas connu celui-là.
02:52Dembélé, bien joué là-bas de 2017 à 2023.
02:55À la radio espagnole, hier, il parlait de lui comme ça.
03:23Dembélé, carrément dans la discussion
03:25pour le Ballon d'Or en Espagne.
03:27Regardez l'édito du patron du journal sportif
03:29catalan Mundo Deportivo, ce matin.
03:32Je vais peut-être pas besoin de traduction là, je pense.
03:35Le crack est Dembélé.
03:37Le crack, c'est Dembélé.
03:39Dembélé, c'est le crack.
03:41Dembélé, c'est le crack.
03:43Dembélé, c'est le crack.
03:45Dembélé, c'est le crack.
03:47Dembélé, c'est le crack.
03:49Dembélé, c'est le crack.
03:51Le crack, c'est Dembélé, écrit-il à propos de la soirée d'hier.
03:55Quand même, Réal City, il a décidé de faire son édito sur Dembélé.
03:59Il faut dire que les Catalans ne reconnaissent pas
04:01celui qu'il surnommait El Mosquito, le moustique.
04:04Regardez les statistiques.
04:06En fait, il est déjà meilleur sur sa saison
04:08que sur sa meilleure saison au Barça.
04:102018-2019, il avait marqué 14 buts en 42 matchs.
04:12Là, cette année, il est déjà à 23 buts en 28 matchs.
04:15Donc, il a déjà écrasé le Dembélé 2025,
04:18le Mosquito du Barça.
04:20On a parlé avec Fernando Polo,
04:22qui est l'un des directeurs sportifs de la rédaction
04:25de Mundo Deportivo.
04:27Est-ce qu'il reconnaît le Mosquito Dembélé ?
04:51Les Espagnols n'en reviennent pas,
04:53de cette métamorphose.
04:55Et en Allemagne, par exemple, ils n'en pensent quoi ?
05:20On a l'image d'un Dembélé à l'hygiène de vie douteuse,
05:22qui avait laissé son appartement
05:24dans un état déplorable.
05:26On nous a encore parlé aujourd'hui en Allemagne.
05:28Des photos avaient tourné dans la presse.
05:30C'est vrai que ça lui avait un petit peu collé à la peau.
05:32Je ne sais pas si vous vous en souvenez.
05:34On a parlé avec Alexis Meunouch,
05:36correspondant de l'équipe en Espagne.
05:38Il nous l'a dit très clairement.
05:40Personne n'imaginait ce Dembélé 2025.
05:42On est assez surpris de le voir
05:44prendre une telle dimension aujourd'hui.
05:46Et non, ce n'est pas le cousin de Doucement Dembélé
05:48mais c'est bien lui qui, semble-t-il,
05:50a beaucoup mûri. On en parle effectivement.
05:52Alors qu'on n'avait plus beaucoup parlé du Paris Saint-Germain
05:54depuis l'été dernier et le départ de Kylian Mbappé.
05:56Il a été franchement exceptionnel.
05:58Il s'est rappelé aux bons souvenirs du public allemand.
06:00S'il réédite ce genre de performance
06:02contre le Barça ou le Liverpool en huitième
06:04ou par exemple au Bayern en finale à Munich,
06:06c'est sûr qu'on va parler aussi
06:08d'un potentiel Ballon d'Or.
06:10Mais pour l'instant, en Allemagne, c'est prématuré.
06:12Est-ce que c'est prématuré ?
06:14On va la poser quand même.
06:16C'est le Ballon d'Or, au moins dans la course.
06:18J'ai vérifié. Je rappelle qu'Ousmane Dembélé
06:20n'a jamais été dans les 30.
06:22Dans les nominés pour le final.
06:24On va la comparer
06:26avec trois joueurs qui, on va dire,
06:28cassent un petit peu tout en ce moment.
06:30Regardez Mohamed Salah, 26 buts.
06:32Rafinha, 24 buts.
06:34Ousmane Dembélé, il est dans la discussion
06:36avec 23 buts en 28 matchs, donc beaucoup moins que les autres.
06:38Et Kylian Mbappé avec ses 23 buts en 35 matchs.
06:40Evidemment, c'est celui qui gagnera
06:42certainement la Ligue des Champions derrière
06:44et qui aura un sacré avantage.
06:46Encore une fois, il faut marquer des buts
06:48pour avoir une chance de Ballon d'Or.
06:50Avancez, avancez, avancez.
06:52Avancez, avancez, avancez.
06:54N'essayez pas d'y se faire.
06:56Avancez. Depuis le matin, ça me l'aurait mis mal.
06:58Avancez.
07:00Il n'y a pas de prison ici, c'est l'ODS.
07:02Je peux vous dire un truc,
07:04c'est qu'on a parlé aujourd'hui avec un juré du Ballon d'Or à l'étranger.
07:06Je sais, à France Football, il ne faut pas en parler de ça.
07:08Je ne vais pas donner son identité.
07:10Il a dit qu'il aimait beaucoup Ousmane Dembélé
07:12et qu'il pouvait être très haut dans son classement.
07:14On ne va pas révéler l'identité parce que le vote est secret.
07:16Évidemment.
07:18Je vais appeler Vincent Garcia tout de suite.
07:20On s'enflamme sur les réseaux.
07:22On voit fleurir sur les réseaux
07:24depuis hier une enflammade totale
07:26comme ce genre de choses,
07:28mais pas seulement en France.
07:30On voit de plus en plus de montage.
07:32L'intelligence artificielle, évidemment,
07:34nous permet de faire beaucoup de choses.
07:36On le voit de partout.
07:38C'est celle-là qui arrive.
07:41C'est parfait.
07:43Merci Georges pour ce pourquoi sur Ousmane Dembélé.
07:45On va en parler.
07:47Est-ce que son niveau vous choque, vous surprend ?
07:49Est-ce qu'il peut rentrer dans la discussion du Ballon d'Or ?
07:51Le journal et le site, l'équipe,
07:53est-ce qu'il est le meilleur joueur du monde à l'heure actuelle ?
07:55C'est ce matin, à notre réveil, on avait le débat.
07:57On va parler de tout ça, évidemment, d'Ousmane Dembélé.
07:59On sera à Monaco, Monaco Benfica.
08:01C'est ce soir, on aura les compos
08:03avec Karine Galli en direct depuis Louis II.
08:05On reviendra sur ce qui se passe
08:07également entre Dazone et la Ligue.
08:09On y va tout de suite dans le DG.
08:19C'est la suite de l'équipe de Greg.
08:21Merci d'être avec nous.
08:23On est dans le pourquoi de Georges Quirino-Chavez.
08:25Pourquoi Dembélé choque le monde ?
08:27Mais vous le savez, la grosse actualité du soir,
08:29c'est cette réunion de crise du côté de la Ligue de football professionnelle.
08:31Jérémy Jardin-Gros, notre envoyé spécial,
08:33a rencontré Vincent Labrune, le président de la Ligue,
08:35à la sortie de cette réunion.
08:37Merci Jérémy.
09:07C'est une situation compliquée
09:09avec le diffuseur.
09:11Je constate actuellement
09:13que Mediapro,
09:15on a fait ce choix avec Mediapro,
09:17et que ce n'est pas le cas.
09:19Il y a plusieurs partenaires
09:21qui ont des difficultés.
09:23Mais là, aujourd'hui, le Pays Nouveau-Brest,
09:25c'est l'année févérienne,
09:27donc on verra l'audience
09:29vendredi après-midi.
09:31Je ne peux rien vous dire.
09:33On l'a malentendu.
09:35Je ne peux pas vous dire autrement.
09:37Je ne peux pas vous dire qu'on a parfaitement entendu
09:39ce qu'a dit Vincent Labrune,
09:41donc on a tendu l'oreille.
09:43Jérémy, vous êtes avec nous,
09:45il va falloir nous traduire,
09:47parce qu'on n'a pas bien entendu
09:49tout ce qu'a dit Vincent Labrune.
09:51Je ne peux pas mentir à nos téléspectateurs.
09:53Vous l'avez vu, il est venu s'exprimer déjà.
09:55Qu'est-ce qu'il vous a dit concrètement ?
09:57J'ai entendu « on subit », « rendez-vous vendredi »
09:59et « référez ».
10:01Je suis désolé, on joue un jeu à pyramide,
10:03mais il s'arrête à peu près à la communication
10:05qu'on a dans le communiqué.
10:07Il dit qu'il n'y a pas d'impasse
10:09d'après lui.
10:11Il nous a indiqué qu'ils allaient attendre
10:13vendredi matin le moment de l'audience
10:15pour être sûrs qu'ils vont pouvoir
10:17faire valoir leurs droits et obtenir
10:19cette échéance qu'ils attendent
10:21de 35 millions d'euros,
10:23parce qu'il y a 35 millions d'euros qui sont arrivés,
10:25mais il en manque 35 millions sur cette échéance.
10:27Ils espèrent qu'ils vont avoir leur droit
10:29d'avoir cette échéance de paiement pour les clubs français.
10:31Merci Jérémy. Rendez-vous vendredi.
10:33Ça va aller assez vite, finalement,
10:35pour savoir s'ils pourront toucher ces 35 millions d'euros.
10:37Ça ne se sent pas bon.
10:39C'est un conflit.
10:41On est sur un conflit.
10:43On espérait un tout petit peu,
10:45on n'est pas naïf,
10:47mais on espérait quand même qu'il y ait l'idée de
10:49comme il y a cette menace, mais parfois la menace
10:51rapproche un peu les gens, de se dire
10:53on va éviter d'aller se faire un bras de fer,
10:55on va essayer de se comprendre. Qu'est-ce qui vous manque ?
10:57Qu'est-ce qu'on peut faire ? Vous, qu'est-ce que vous pouvez faire de plus ?
10:59On n'est pas du tout là-dessus.
11:01On n'est pas du tout sur ce registre-là.
11:03C'est ça qui est très inquiétant.
11:05Après, il y aura une décision,
11:07mais ça ne veut pas dire qu'il ne va pas y avoir
11:09ce qu'on appelle de nos voeux depuis le début,
11:11ce qu'Andre disait, c'est-à-dire qu'il faut qu'il y ait
11:13quand même une convergence d'intérêts
11:15pour que ça avance, cette affaire, parce que ça ne va pas.
11:17Tout à l'heure, Étienne Moati, vous savez qu'il suit le dossier
11:19pour le journal Équipe et également pour la chaîne,
11:21il sera avec nous, parce qu'il s'est procuré
11:23ce qu'il s'est dit à La Réunion, en tout cas.
11:25Il a les oreilles qui traînent.
11:27Étienne, il y a des infos, vous restez avec nous.
11:29Le temps de tout recouper, de tout mettre en ordre.
11:31Raymond, Ambre, Candice, Edeph, bien sûr Alicia,
11:35vous saurez tout grâce à Étienne Moati.
11:37Tout à l'heure, aux alentours de 20h30 dans l'EDG,
11:39personne ne bouge.
11:41On revient à Dembélé.
11:43C'était votre thème du soir.
11:45Ambre, vous aviez évidemment connu Dembélé
11:47à son arrivée au Paris Saint-Germain.
11:49Vous travailliez évidemment à l'époque là.
11:51Maintenant, vous êtes ici en partie chez nous.
11:53Est-ce qu'on pouvait imaginer une telle métamorphose ?
11:55Sincèrement. Vraiment.
11:57Quand vous le voyez s'entraîner au quotidien.
11:59On disait, il ne fait pas de spécifique, il ne cadre pas.
12:01Ce que disait Thierry Henry, déjà s'il cadre, c'est merveilleux.
12:03Maintenant, il trouve des zones dans les buts.
12:05En fait, il faut être honnête, non.
12:07On ne pouvait pas l'imaginer dans de telles altitudes.
12:09En fait, on a toujours eu énormément de frustration
12:11parce qu'on imaginait ce qu'il avait sous les crampons,
12:13mais on l'imaginait incapable de pouvoir l'exploiter
12:15un jour dans sa carrière.
12:17C'était un running gag, tout le monde disait ça.
12:19Combien de fois j'ai entendu cette phrase ?
12:21Il avait un immense pouvoir créatif qu'on connaissait,
12:23mais il n'arrivait jamais à le mettre au service de la finition.
12:25Et là, il a passé un cap, un step,
12:27mais même dans le leadership, dans la maturité.
12:29Tout à l'heure, je rappelais
12:31des petites casseroles qu'il avait eues
12:33dans ses clubs précédents, c'est quelque chose qu'il n'a plus.
12:35Le physique, les pépins, c'est quelque chose qu'il n'a plus.
12:37Il manquait vraiment ce petit détail
12:39d'être un serial buteur.
12:41C'est comme si la mue venait de s'effectuer sur le tard,
12:43ce qui est très rare, je trouve, pour les joueurs.
12:45C'est une mue qui doit à lui-même, à sa rigueur,
12:47à sa rigueur dans le physique, dans l'intensité qu'il met dans les entraînements,
12:49et beaucoup à Luis Enrique.
12:51Il faut aussi rendre à César ce qui appartient à César,
12:53ce replacement tactique qu'il a eu.
12:55C'est un coup de génie, parce qu'il révèle le meilleur de ce qu'on n'a jamais vu
12:57dans le visage d'Ousmane Dembélé sur un terrain.
12:59Et c'est le meilleur buteur en Europe, tout simplement.
13:01En club, quand on prend les statistiques,
13:03depuis le mois de janvier, il est devant Mbappé,
13:05Lewandowski, Kane, Haaland.
13:0715 buts, machine à marquer.
13:09Un but toutes les 41 minutes.
13:11On n'a jamais vu une efficacité comme ça
13:13sur ces dernières années.
13:15Même des Haaland, Lewandowski n'avaient pas des statistiques
13:17aussi dingues.
13:19Quand on prend le classement sur la saison,
13:21Georges a donné le chiffre tout à l'heure, 23 buts.
13:23Mais ce qui est intéressant, regardez,
13:25il est 7ème de ce classement des meilleurs buteurs en Europe,
13:27c'est qu'il n'a marqué qu'un seul pénalty.
13:29C'est-à-dire que 22 buts
13:31d'Ousmane Dembélé
13:33ont été marqués dans le jeu.
13:35Alors que vous voyez par exemple par exemple avec Kane,
13:37il a marqué 12 pénaltys, on a marqué 28.
13:39C'est dans le jeu qu'il marque ses buts, et c'est ça qui est fort.
13:41Vous savez aussi que Luis Henrique, il est fan de lui
13:43depuis toujours. Il avait même déclaré une fois
13:45qu'il serait prêt à payer un billet
13:47pour aller le voir jouer dans un stade,
13:49que ce serait le seul joueur pour lequel il paierait un billet.
13:51Il y a eu ensuite des hauts et des bas,
13:53il y a eu cet épisode avec Arsenal
13:55où il n'avait pas été convoqué dans le groupe.
13:57Mais là ça y est, Amour de retour
13:59au Bofix, regardez ce qu'il a déclaré hier
14:01après le match.
14:03Tenez, c'est Ousmane, vous pouvez le lui demander ?
14:05Demandez-lui ce qu'il a mangé à Noël.
14:07C'est un joueur que nous voyons à l'entraînement.
14:09On voit qu'il est en pleine confiance.
14:15Je jouais à la Play quand j'étais petit,
14:17et c'était le genre de joueur qu'on aimait prendre.
14:19Il était déjà bon la saison dernière,
14:21et il est encore meilleur en 2025.
14:23Il a pris confiance et c'est parfait pour nous.
14:25Il a un comportement irréprochable.
14:27Raymond, est-ce qu'on peut...
14:29On voit que oui.
14:31Comment on progresse comme ça à 27 ans ?
14:33Comment d'un coup on devient...
14:35Je suis un tueur de pigeons,
14:37je suis un tueur de la sphère du réparation.
14:39Surtout pour un buteur, c'est un problème
14:41de confiance, de sérénité.
14:43Tout le monde lui répétait, il l'entendait.
14:45Je pense que petit à petit,
14:47on peut prendre conscience de ça.
14:49Il a baissé son niveau d'agressivité.
14:51Quand on le voyait déborder,
14:53frapper comme un fou.
14:55Maintenant, il a cette maîtrise.
14:57Je ne sais pas s'il a travaillé,
14:59s'il a fait quelque chose, ou si c'est spontané.
15:01Mais ça peut arriver dans ce sens-là.
15:03Je veux dire, les occasions...
15:05Quand on est entraîneur,
15:07on dit toujours, l'essentiel,
15:09c'est déjà qu'il ait des occasions de but.
15:11Lui, il en avait tous les matchs,
15:13il en avait 3, 4...
15:15Il se créait des occasions extraordinaires.
15:17Après, c'est juste un curseur psychologique.
15:19Je ne pense pas qu'il y ait un rapport
15:21à la distance sur le terrain.
15:23Il s'est beaucoup rapproché du but
15:25de par son repositionnement.
15:27C'est comme si, avant ce que tu parles,
15:29la précipitation, il cogitait la distance au but.
15:31Il était devant le but à un mètre du but
15:33et qu'il a réussi à nous les mettre au-dessus.
15:35En Coupe d'Europe, je crois.
15:37Il était souvent loin.
15:39Oui, mais même celle où il était prêt,
15:41il faisait la même chose.
15:43Maintenant, même de loin, il arrive à frapper
15:45et mettre des buts extraordinaires.
15:47Pour moi, c'est vraiment l'aspect psychologique.
15:49Il a cette maîtrise, il a cette confiance.
15:51Il s'est rendu compte qu'il n'avait pas besoin
15:53d'aller comme un fou, au contraire.
15:55On le disait avant,
15:57entre les 30 mètres défensifs
15:59et les 30 mètres offensifs,
16:01c'était le meilleur joueur du monde.
16:03Il était capable de tout, pied droit, pied gauche,
16:05d'enchaînement. Il lui manquait ce qu'il a devant.
16:07Pour faire la différence, et il le fait.
16:09David Apadou, vous bossez pour France Football.
16:11Évidemment, le ballon d'or.
16:13Maintenant, on est génération course au ballon d'or,
16:15plus que jamais.
16:17On a vu les autres joueurs, avec Georges,
16:19Salah, Rafinha,
16:21pour citer ceux qui sont peut-être de Série 1 et 2,
16:23et que le PSG va probablement rencontrer
16:25en huitième de finale.
16:27Ça va être un peu sexy, tout ça.
16:29Mais là, incontestablement, même si vous n'avez pas
16:31encore fait la liste des 30,
16:33il est totalement dans la discussion.
16:35L'écarter aujourd'hui, ce serait une hérésie,
16:37sous prétexte que ce n'est pas normal qu'il ait mis
16:39autant de buts par rapport à ce qu'on a vu
16:41depuis le début de sa carrière.
16:43C'est impossible, vu ses chiffres.
16:45Il y a à la fois les chiffres,
16:47il y a la spectacularité de son équipe
16:49qui est l'une des plus observées en Europe.
16:51Le PSG, c'est un vrai sujet d'observation
16:53en Europe.
16:55Il y a des focus dans la presse.
16:57En Angleterre, il y a une vraie curiosité.
16:59En Allemagne, le jeu qu'est en train de produire
17:01le PSG lui donne une visibilité.
17:03Puis il y a lui aussi.
17:05Ce n'est pas juste un buteur,
17:07ce n'est pas juste un renard des surfaces.
17:09C'est quelqu'un, comme Raymond l'a bien formulé,
17:11tu as l'impression que jusqu'aux 30 mètres,
17:13c'était le meilleur joueur,
17:15ou un des tout meilleurs du monde,
17:17parce qu'il est plus déséquilibré que les autres.
17:19J'en parlais hier, en après-match,
17:21dans l'équipe du soir.
17:23C'est son attitude.
17:25Avant, il y avait une espèce
17:27de désinvolture.
17:29C'était le bon mec.
17:31Tout le monde l'aimait pour ça.
17:33Le mec sympa.
17:35Il rate, il se marre.
17:37Une espèce de légèreté.
17:39Aujourd'hui, tu le sens.
17:41Tu vois, il a une mine renfrognée.
17:43Il est déterminé dans tout ce qu'il fait.
17:45Quand il rate, il s'en veut.
17:47Alors qu'avant, il repartait se placer.
17:49Il n'y avait pas de soucis.
17:51Je me souviens d'une action, hier,
17:53en première période.
17:55Hakimi déborde sur le côté droit.
17:57Il sent très bien, au premier poteau.
17:59Il a un temps de retard,
18:01parce qu'il est un peu spectateur.
18:03On le voit, il y a un plan sur lui.
18:05Je devais couper.
18:07Il y a quelque chose dans l'attitude.
18:09Il s'est fixé les objectifs.
18:11On le voit dans sa façon de frapper.
18:13Le premier but qu'il met,
18:15c'est de chercher une zone.
18:17C'est nouveau.
18:19On a vu des journalistes espagnoles.
18:21Ils ne veulent pas le rencontrer au Barça.
18:23En 8e de finale,
18:25le PSG sera reposé soit à Liverpool
18:27soit à Barcelone.
18:29Ils ne veulent même pas le voir en peinture.
18:31Parce qu'il n'y a personne qui est tranquille.
18:33Le Barça et Liverpool
18:35seront forcément favoris.
18:37La seule équipe qui ne voulait pas
18:39voir dans leur tableau, c'était le PSG.
18:41En 15e, ils disaient que ce n'était pas possible.
18:43Pour nous, ça va être régalade.
18:45Quand ils sont finis avec vous,
18:47vous imaginez qu'il est capable de tenir ?
18:49C'est ça, effectivement.
18:51Quand on parle de ballon d'or,
18:53ce n'est pas parce que tu fais deux mois
18:55que tu vas être dans la liste.
18:57Maintenant, il faut tenir dans un rôle
18:59qui n'est pas forcément le sien.
19:01Il fait un peu de tapine.
19:03Après, c'est ce qu'on lui demande.
19:05C'est très bien.
19:07Il est moins dans ce rôle où il part de loin.
19:09Il dribble tout le monde.
19:11Est-ce qu'il peut durer ?
19:13Une fois qu'il a trouvé son poste,
19:15il a trouvé ses automatismes,
19:17il a trouvé la confiance.
19:19Il ne devrait pas avoir de raisons
19:21pour qu'il fasse moins bien et qu'il recule.
19:23Après, ça peut s'élever en Ligue des Champions.
19:25Ça va s'élever en Ligue des Champions.
19:27Ça va être intéressant.
19:29Son problème, c'est si sa saison s'arrête en 8e.
19:31Ou si sa carrière bascule en 8e.
19:33S'il brille, sa carrière...
19:35C'est ce que disait Kandis.
19:37On est au croisement.
19:39Mais sur la série,
19:41ça fait 11 matchs de suite qu'il marque.
19:43Il a marqué 18 en 11 matchs.
19:45Il y en a d'autres qui ont fait des séries
19:47plus impressionnantes que lui en 11 matchs.
19:49Messi, Ronaldo...
19:51Il fait partie de ces grands noms
19:53des garçons qui ont,
19:55sur une série de 11 matchs,
19:57marqué 17, 18, 19, 21 buts.
19:59C'est assez incroyable.
20:01Vous avez raison.
20:03Je suis en train de m'écrire Metaverse.
20:05On se fait entendre.
20:07Là où c'est intéressant,
20:09c'est ce que dit Kandis.
20:11Je suis dans cette position d'avant-centre.
20:13Avec Messi à côté.
20:15On va partir en petite pause.
20:17Si ça vous va.
20:19Allez, pause.
20:21Merci énormément.
20:23A tout à l'heure.