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Catégorie
🥇
SportTranscription
00:00Les vraies voies du foot, 20h21, Tonton Mauricio.
00:05Salut, c'est Tonton Mauricio sur Sud Radio pour notre émission du mercredi 20h21, les vraies voies du foot.
00:12Est-ce que j'ai besoin de vous présenter encore mes loustiques Farid Mouadla ?
00:17Salut Mauricio, salut l'équipe.
00:19Ça va ? Tout va bien ?
00:20Oui.
00:21Content d'être là ?
00:22Toujours.
00:23On vient de rigoler en off, là on essaye de se calmer puis d'être sérieux.
00:26Gilles Favard ?
00:27Comment ça va Tonton ?
00:28Ça va bien ?
00:29Tonton Mauricio, ça c'est un blaze.
00:31Ça, ça s'invente pas.
00:33Là t'es en mode canard.
00:35Il y a 5 minutes que tu te foutais le bordel, mais là t'es en mode canard.
00:37Mais t'inquiète pas, ça va venir.
00:39Tu restes bien là les auditeurs parce qu'ils vont avoir du couscous.
00:43Ils vont avoir du lourd.
00:45Eric Blondel.
00:46Salut mes amis, comment ça va ?
00:47Comment ça va Eric ?
00:48Ça va.
00:49Impeccable ?
00:50Oui.
00:51On est super contents.
00:52Tous les deux on est super contents.
00:53Nous les trois, Pierre Grégoire.
00:54On voulait vous en parler justement, vous êtes contents de nous voir.
00:57Mais j'ai pas l'air.
00:58Quand on arrive ici, on nous laisse à la porte.
01:00C'est un accident.
01:02Il n'y a personne qui vient nous accueillir.
01:04Vous savez qui on est nous ?
01:06Vous avez une notion de qui on est ?
01:08Eric Blondel, Gilles Favard.
01:10Vous savez qui on est nous ?
01:11Gilles Favard a attendu 30 secondes.
01:13A peu près 30 ou 35 secondes.
01:15Et quand je suis arrivé, il m'a dit, il ne faut pas me faire ça.
01:18Je te préviens, je me casse.
01:19J'ai dit, t'arrêtes broncher.
01:21C'est pas possible.
01:22Sinon je t'envoie l'avocat.
01:23Il est là l'avocat Tonton.
01:26L'avocat des causes perdues.
01:31Faut pas le tituler, il annonce bien.
01:33Faut pas le tituler, il entend bien.
01:34Viens voir comment ça va mon gars.
01:35Il s'est réveillé.
01:36Vous l'avez réveillé ou quoi ?
01:38Vous l'avez réveillé Pierre ?
01:40Ça y est, on s'attaque au vêtement.
01:41Vous l'avez réveillé ?
01:42Bonsoir tout le monde.
01:43Ça y est, on est démunis.
01:44Il y a le boxeur.
01:45Le boxeur il annonce la couleur, ça va distribuer les parpaings.
01:48Je suis content que Pierre soit là.
01:49Oui, oui.
01:50Parce que ça réveille l'avocat.
01:52Parce qu'il y a Pierre qui réveille l'avocat.
01:54L'avocat je te dis pas le dormeur.
01:56Bon, bon, bon.
01:57Il est en forme.
01:58Vas-y, vas-y, vas-y.
02:00Je peux vous faire l'émission comme ça ?
02:02Oui, on peut faire l'émission là-dessus.
02:04On a Maxime Sénat de retour.
02:06Il est là ?
02:07Oui, il est là, Maxime.
02:08Il est là la réalisation.
02:09Il était temps qu'il revienne.
02:10Voilà.
02:11Petit navire, il était temps.
02:12Et donc aujourd'hui au Samer, je vous donne le Samer avant le petit jingle.
02:16On va revenir sur le match du PSG d'hier.
02:19J'ai pas le menu, j'ai pas ce qu'on mange.
02:20On aura, je l'écoute plus, je m'en fous.
02:24De toute façon, dans ce menu, je regarde plus, j'écoute plus, je regarde plus.
02:28Voilà, on va faire une émission à l'envers.
02:30Et on reviendra sur le match du PSG.
02:32On parlera un petit peu de Damari Lellismo.
02:35Je vous expliquerai pourquoi on n'en parlera que un petit peu.
02:38Parce qu'on ne peut pas se prononcer si on n'a pas tous les tenants, les aboutissants.
02:41Très important avant de porter un jugement.
02:43Et puis, on aura bien sûr la petite minute de Pierrot
02:46qui nous fera un petit tour rapide des matchs qui ont eu lieu hier.
02:48Et on reviendra sur City Real.
02:5110 secondes, 10 secondes, 10 secondes.
02:53Et 10 voix de Pierrot.
02:55Restez avec nous, on revient tout de suite à présent avec Bastien Aubert
02:57avec ButFootballClub.fr.
02:59L'info du jour avec ButFootballClub.fr.
03:02Elle va être dure cette émission, elle va être dure.
03:04Je vous le dis, elle va être dure.
03:06Et ce qu'on a, alors on a Bastien.
03:08Bastien de Marseille.
03:10Bastien, notre partenaire de ButFootballClub.fr.
03:13Bastien, comment vas-tu ?
03:15Ça va très bien, mes amis et vous.
03:17Nous, ça va plus que bien.
03:19J'espère qu'il va bien après.
03:21Vous êtes très chaud là, en tout cas les amis, c'est bien.
03:23Oui, c'est Gilles qui est un petit peu...
03:25Il a attendu 38 secondes dehors.
03:27Bastien, il travaille à la bonne mère.
03:29Il est en train de refaire la bonne mère.
03:31J'espère qu'il y travaille dessus parce que je crois que c'est son métier, non ?
03:33Il remet les parpaings là-bas, c'est ça ?
03:35Il va pas aller faire du football par Bastien quand même, non ?
03:37C'est chacun son métier, quand même.
03:39Il est là-bas pour refaire la bonne mère.
03:41Cette émission, j'annonce aux auditeurs,
03:43cette émission va ressembler à rien.
03:45Ne vous attendez pas à Grosjeune, elle va ressembler à rien.
03:47Bastien, parle-nous de...
03:49Je crois que tu veux nous parler de Ben Asser.
03:51Ben Asser, il y a longtemps que vous n'en avez pas parlé.
03:53Évidemment, il s'appelle Ben Asser.
03:55Un recrut de phare de loin.
03:57Je pense que c'est un recrut qui va un petit peu
03:59faire monter le niveau de Ligue 1.
04:01Je pense que Gilles sera d'accord avec moi.
04:03Un joueur à l'équipe des champions,
04:05très clairement, c'est un gros premier match à Indien.
04:07Contre qui ?
04:09Contre qui, t'as le mot de Gilles.
04:11J'attendais effectivement
04:13cette petite...
04:15Effectivement, Frangin,
04:17on va prendre un petit peu pour Saint-Flamien, on est tous d'accord là-dessus.
04:19Non, parce que s'il joue contre l'U.S. stat de sable et l'U.S. stat de cailloux,
04:21il est bon, ça c'est sûr.
04:23Je l'attends dans les matchs un peu plus performants.
04:25Maintenant, ceci dit, je sais que c'est un très bon joueur.
04:27Le seul problème qu'il a, c'est qu'il est fragile comme du cristal.
04:29C'est tout.
04:31Il est un petit peu fragile, effectivement.
04:33Ah oui, il a fait 13 matchs en 2 ans, donc il faut déjà...
04:35Là, il a 60 minutes dans les jambes,
04:37effectivement, on va pas...
04:39Il va quand même pas être champion du monde
04:41en 60 minutes à Angers.
04:43On va rester les pieds par terre, quand même.
04:45Chez Camarseille, vous avez du mal.
04:47Vous restez plutôt les pieds dans le vieux port
04:49et donc, il y a des moments où vous coulez.
04:51Parce que l'eau,
04:53c'est un peu plus léger que vous.
04:55Donc, il vaut mieux que vous ayez...
04:57Tu vas laisser terminer Bastien, Frangin ?
04:59J'ai envie de le contredire,
05:01mais j'attends Bastien.
05:03Je suis content que Bastien soit avec nous.
05:05Moi, je voulais qu'il parle de la bonne mère.
05:07Où en est la bonne mère ?
05:09Allez, termine, Bastien.
05:11Je suis d'accord avec lui.
05:13On va pas s'enflammer tout de suite,
05:15mais c'est quand même très agréable
05:17de voir des recrues comme ça arriver à Ligue 1
05:19pour être une vitrine un petit peu pour la Ligue 1
05:21qui est un petit peu déconnectée du reste de l'Europe,
05:23malheureusement.
05:25Mais c'est très intéressant de la faire à Marseille.
05:27Ça peut amener du monde, je pense.
05:29Moi, j'adore.
05:31D'accord.
05:33Je t'ai charrié, mais c'est un bon joueur.
05:35Oui, c'est vrai.
05:37On va avoir du mal à dire contraire, quand même.
05:39La seule chose, c'est que je ne veux pas qu'il se blesse.
05:41Voilà.
05:43On ne va peut-être pas s'enflammer.
05:45La place d'une dernière question.
05:47Bastien, je sais que ton temps est très précieux.
05:49La place de Dauphin...
05:51Il n'avait pas aussi vite pas autant que le mien.
05:53Dépêche-toi, Bastien, s'il te plaît,
05:55parce que tu es en train de prendre mon temps
05:57et au bout d'un moment, ça ne va pas me faire plaisir.
05:59Il est remonté.
06:01Alors, Bastien, la place de Dauphin,
06:03elle est belle pour l'OM ?
06:05Elle est plutôt chaude.
06:07On va faire un petit compte-rendu
06:09la semaine prochaine.
06:11La place de Dauphin nous attend.
06:13On est là, on est prêts, on est présents.
06:15Mais elle ne suffit pas à De Zerbi,
06:17qui a dit qu'il n'était pas là pour être deuxième.
06:19Après, là, ce ne sera pas cette année.
06:21Je pense que De Zerbi
06:23était un petit peu trop ambitieux,
06:25malheureusement pour lui.
06:27Il est là pour ça. Il est là pour gagner des matchs.
06:29Il ne va pas dire qu'il va les perdre.
06:31Maintenant, si tu perds contre Saint-Etienne,
06:33tu seras là mercredi prochain ?
06:35Tu seras en difficulté.
06:37Parce que si je suis là, si tu perds contre Saint-Etienne,
06:39qui est une belle équipe de pommes de terre,
06:41je peux te dire que je serai là.
06:43C'est une belle équipe de pommes de terre.
06:45Je vais me faire l'avocat de Bastien.
06:47On a eu une discussion.
06:49On a eu une discussion, toi et moi,
06:51je ne sais pas si tu te souviens, il y a quelques mois,
06:53et tu m'as dit que Saint-Etienne allait redescendre aussi vite qu'il se remontait.
06:55Tu te souviens ?
06:57Je me souviens de tout, mon tonton.
06:59C'est toi qui es Alzheimer.
07:01C'est le tonton qui est Alzheimer en général.
07:03Nous, ici, on était de nœuds.
07:05Nous, on sait ce que tu racontes.
07:07Qu'est-ce que tu racontes comme conneries à longueur de temps ?
07:09C'est incommentable.
07:11Nous, on se souvient de tout.
07:13C'est toi mon avocat.
07:15Surtout Eric.
07:17Je vais essayer de commencer mon plaidoyer concernant Ben Asser.
07:19Je rejoins le fait que
07:21c'est vrai que c'est un joueur qui a
07:23connu de graves épisodes,
07:25de longs épisodes de blessures, 535 jours d'absence.
07:27Il a raté plus de 100 matchs dans les dernières années.
07:29Maintenant, c'est vrai que
07:31pouvoir débarquer un joueur de la qualité
07:33de Ben Asser, c'est quand même
07:35assez encourageant, d'autant plus qu'on voit
07:37qu'il y a une belle entrée en matière.
07:39Il n'a peut-être que 13 matchs dans les jambes
07:41en deux ans, mais on a vu
07:43sur son entrée en matière, il y a de quoi être
07:45vraiment optimiste. Surtout au milieu de terrain
07:47où il y avait vraiment besoin d'un joueur comme celui-là.
07:49Moi, je suis content de voir Ben Asser.
07:51Maintenant, le point
07:53d'interrogation, c'est comment
07:55est-ce que ça va se passer au niveau de sa
07:57gestion des blessures,
07:59sa capacité à enchaîner les matchs ?
08:01Ça va être lui.
08:03L'entraînement invisible,
08:05l'alimentation.
08:07C'est vrai que le problème dans un joueur comme ça,
08:09pour moi, un grand joueur
08:11ou un très très bon joueur, c'est des joueurs
08:13qui ne se blessent pas.
08:15Il y a des grands joueurs,
08:17ils ne sont jamais blessés. C'est ça la différence.
08:19Je suis tout à fait d'accord.
08:21On ne remet pas en cause l'attrait de l'OM, mais c'est vrai que
08:23les déclarations d'Ibrahimovic l'ont montré
08:25il y a quelques jours, quand Ben Asser est parti,
08:27si vraiment il était indispensable à Milan, je pense qu'il serait
08:29sûrement resté.
08:31Je pense que la saison de Reinder...
08:33On ne nie pas que c'est un bon joueur.
08:35C'est une bonne opportunité
08:37pour Marseille.
08:39J'ajoute que pour moi,
08:41ce n'était pas au milieu que l'OM avait des problèmes.
08:43Le bon joueur du milieu à Marseille,
08:45ça ne va peut-être pas lui faire plaisir, il s'appelle Rabiot.
08:47Oui, c'est vrai.
08:49En ce moment.
08:51On va libérer...
08:53Oiberg, c'est pas mal quand même.
08:55Rabiot.
08:57Rabiot, il commence vraiment à bien s'intégrer
08:59à la mentalité du jeu.
09:03Il ne faut pas l'inscrire
09:05dans cette
09:07posture de ça marche
09:09parce qu'il marque.
09:11Je pense que Rabiot devient de plus en plus important
09:13dans le fonctionnement du milieu de terrain.
09:15Il devient de plus en plus intéressant, il pèse
09:17dans les phases offensives comme dans les phases défensives
09:19et moi je suis vraiment content.
09:21L'association d'un joueur comme Ben Asser
09:23avec Rabiot, c'est très intéressant.
09:25On attend de voir, je suis tout à fait d'accord.
09:27Ils ont ce qu'il faut au milieu
09:29avec le joueur que t'as cité,
09:31ils ont Rongier,
09:33ils ont 4-5 joueurs au milieu où ils peuvent jouer.
09:35Ils ont ce qu'il faut au milieu.
09:37Le seul problème
09:39de l'OM, c'est sa défense.
09:41Et puis l'attaque ?
09:43L'attaque, je ne suis pas trop inquiet, mais derrière...
09:45Ils ont un bon gardien, ça pour le coup on ne peut pas en enlever.
09:47Il y a des moments où ils ont des absences.
09:49Balerdi, il y a des moments où tu te demandes où il est.
09:51On attend de voir si Luis Filipe va s'imposer.
09:53Moi c'est la seule chose qui m'achoppe un peu.
09:55C'est derrière.
09:57Il y a quand même l'arrivée dont on n'a pas trop parlé,
09:59celle de Dezic
10:01qui est vraiment pour moi
10:03la vraie plus-value de ce Mercato Hivernal.
10:05On n'a pas encore vu
10:07vraiment le joueur
10:09qu'il est parce que c'est vraiment
10:11une très bonne recrue.
10:13C'est bien,
10:15mais pour moi la plus-value de cette équipe,
10:17c'est le coach.
10:19À l'intérieur, tu sens vraiment
10:21qu'ils fédèrent ensemble.
10:23Oui, ils fédèrent.
10:25On sent qu'il se passe un truc.
10:27Et ça c'est bien.
10:29Sébastien,
10:31on va te libérer.
10:33Tu as pioché la carte,
10:35libéré de prison.
10:37On te remercie d'avoir été avec nous.
10:39J'ai complètement oublié de...
10:41On est la mercredi prochain.
10:45Saint-Etienne sans ses supporters.
10:47C'est encore dommage.
10:49C'est pas normal.
10:51Je vous laisse y aller.
10:53C'est jamais beau.
10:55C'est pas une fausse note.
10:57La question pour nos auditeurs,
10:59c'était le PSG.
11:01Vous pouvez voter sur nos réseaux.
11:03Le PSG a-t-il les moyens
11:05d'aller au bout de cette Ligue des champions ?
11:07Pour l'instant, vous dites non à 59%.
11:09On va revenir là-dessus.
11:11Je vais tout de suite donner la parole à Pierrot
11:13qui va nous faire un petit tour d'horizon
11:15et après,
11:17on marquera
11:19une courte page de pub
11:21et on reviendra sur le gros sujet.
11:23Quand t'es là, c'est toutes les 5 minutes.
11:25Vas-y Pierrot.
11:27Très brièvement, je ne veux pas empiéter
11:29sur le temps de parole des invités.
11:31Hier, il y avait des beaux matchs
11:33au-delà du match du PSG.
11:35Le Borussia Dortmund s'est imposé au Sporting Lisbonne.
11:37Ça peut être flatteur 3-0,
11:39mais ils se sont quand même bien fait bousculer
11:41en première mi-temps.
11:43On a seul la tête du classement débuteur de cette LDC.
11:45Je trouve que c'est quand même notoire.
11:47Premier devant Lewandowski et Rafinha,
11:49notre ancien René.
11:51Au passage, il y avait un match difficile pour la Juve
11:53qui se sont défait du PSV Eindhoven avec un but en fin de match.
11:55Je recommande le bon basseau de McKinney
11:57qui a mis une vraie mine sous la barre.
11:59Et le match qu'on attendait tous, au-delà du PSG,
12:01c'est le Manchester City-Real Madrid.
12:03Je vais commencer par un chiffre, 49.
12:0549, le nombre de buts d'Erling Haaland en Ligue des champions.
12:07Il atteint le même niveau qu'Alfredo Di Stefano.
12:09Il dépasse Ibrahimovic
12:11et le ballon d'or 2004.
12:13Ballon d'or 2004 ?
12:152004, André Shevchenko, non ?
12:17André Shevchenko qui était à 48,
12:19donc doublé d'Haaland hier.
12:21Après, malheureusement, il est dans une équipe en ce moment qui ne tourne pas.
12:23C'est un peu mon coup de gueule.
12:25Il est à combien Mbappé ?
12:27Il est à 52. Il a mis le 52e hier.
12:29En fait, juste rapidement,
12:31Pierrot, tu as fini ?
12:33On aura le temps de lui parler de City.
12:35On reviendra sur City et sur le PSG.
12:37Juste un petit tour rapide.
12:39C'est pas prévu, mais à pronostic
12:41pour la Ligue des champions de champion d'Europe cette année ?
12:43C'est tôt.
12:45C'est une vraie question.
12:47C'est une question ouverte.
12:49Si on se fie à la...
12:51Si on fait une photographie
12:53à l'heure actuelle, c'est vrai que ceux qui
12:55pourraient montrer la plus grande capacité
12:57à aller au bout, c'est le Barça.
12:59Pour l'instant, ils montrent...
13:01Ceux qui vont aller au bout, c'est ceux qui n'auront pas de blessés,
13:03qui vont passer l'hiver.
13:05On en vient toujours à ça. C'est une question d'effectifs.
13:07J'ai cité les deux clubs, Liverpool et Barcelone,
13:09qui me font le plus impression.
13:11Mais je pense que
13:13Paris, qui est en train de monter en température,
13:15et Dieu sait que je ne suis pas un parisien,
13:17je pense que dans un mois,
13:19il va falloir les jouer.
13:21Je pense que dans un mois, il va falloir les jouer parce qu'ils progressent,
13:23ils progressent, ils progressent.
13:25Ça ne va pas être simple.
13:27J'attends juste qu'ils jouent une équipe
13:29un peu plus physique
13:31pour savoir comment ils vont répondre.
13:33Tant qu'ils joueront des équipes qui vont vouloir jouer contre eux,
13:35bonjour.
13:37On va y revenir sur le Paris Saint-Germain.
13:39On marque une courte pause
13:41et on se retrouve. Restez bien avec nous. A tout de suite.
13:43Les vraies voix du foot
13:4520h21, Tonton Mauricio.
13:47Vous êtes de retour avec nous
13:49sur les vraies voix du foot, toujours avec
13:51Pierre Grégoire, Gilles Favard, Éric Blondel,
13:53Farid Bouadela, Maxime à la réalisation.
13:55On va parler du PSG,
13:57mais avant de parler du PSG,
13:59je voulais qu'on touche deux mots sur
14:01le fait,
14:03le drame qu'il y a eu
14:05à Damari Lellis.
14:07Je n'ai pas voulu prendre parti.
14:09Je suis un membre de banlieue et je vois un peu comment ça se passe.
14:11Souvent, il y a eu
14:13un match allé. Il y a
14:15beaucoup de paramètres et on n'a pas
14:17toutes les infos de ce qui s'est passé.
14:19Le constat est que c'est dramatique.
14:21Pour moi, ce que j'ai
14:23vraiment envie d'appuyer, c'est
14:25le cadre. Dans les clubs,
14:27il faut à un moment qu'il y ait un cadre.
14:29À mon avis, là, ça a manqué de cadre.
14:31Ça a peut-être manqué aussi,
14:33j'allais dire de couille vulgairement, mais de culot.
14:35À un moment, peut-être que l'entraîneur de mots
14:37ne doit pas aller.
14:39Il doit prendre la décision de ne pas aller à Damari.
14:41C'est vrai que tu nous expliques que nos éditeurs comprennent
14:43vraiment le contexte de ce dont tu nous parles.
14:45Tout le monde a vu un peu les images.
14:47C'est vrai que je m'appelais un peu la chatouille avant les meubles.
14:49Il y a eu un accrochage.
14:51Il y a eu un match.
14:53Il connaît l'histoire.
14:55Laisse-le parler.
14:57Il peut parler. Laisse-le parler.
14:59L'avocado.
15:01De quelque chose de triste,
15:03il va en faire quelque chose de drôle.
15:05Donne-nous tous les détails.
15:07Grossièrement, l'histoire, c'est un match
15:09de U20 R2
15:11qui se déroule à Damari-les-Lys
15:13contre l'équipe de mots.
15:15Il y a eu une rixe
15:17entre les supporters de Damari-les-Lys
15:19contre les joueurs de mots.
15:21Ce qui s'est soldé par une bagarre,
15:23un envahissement du vestiaire
15:25à la mi-temps
15:27des supporters de Damari-les-Lys.
15:29Est-ce qu'il y avait eu un match allé ou le ?
15:31Ce n'est pas un match allé.
15:33Ce sont des éléments extérieurs
15:35qui se sont passés complètement en dehors du cadre
15:37fédéral ou de la ligue.
15:39Ça s'est passé apparemment dans un 5.
15:41Il y a eu une rencontre sur laquelle
15:43il y a eu des euphories qui se sont prolongées
15:45ensuite
15:47dans le match Damari-les-Lys
15:49contre mots.
15:51Le clou
15:53de cette histoire dramatique,
15:55il y a eu un coup de couteau qui a été asséné
15:57à un supporter
15:59qui était protagoniste
16:01de ce qui s'est passé.
16:03Ça s'est soldé par un drame
16:05qu'on ne devrait pas voir sur les terrains.
16:07Malheureusement, j'ai envie de te dire
16:09que cette problématique de violence autour des terrains
16:11qui est de plus en plus récurrente,
16:13je parle avec beaucoup de dirigeants,
16:15il y a de plus en plus de bagarres, de rixes
16:17au cours de matchs
16:19de niveau amateur.
16:21Cette problématique n'est pas directement
16:23liée au football. C'est le prolongement
16:25de ce qui se passe en dehors.
16:27Les rixes interquartiers,
16:29finalement, se cristallisent autour de terrains
16:31de football et on vient
16:33régler ses comptes sur les terrains
16:35de football parce qu'on n'aime pas la ville d'à côté.
16:37Je m'interroge
16:39vraiment sur cette
16:41problématique récurrente
16:43qu'on trouve de plus en plus
16:45et qui devient de plus en plus grave.
16:47Et qui finira mal un jour.
16:49On a déjà dépassé l'entente.
16:51La seule chose que je voudrais dire,
16:53moi vous savez, j'ai 72 ans,
16:55depuis l'âge de 10 ans,
16:57j'ai joué dans la région parisienne.
16:59J'ai joué en CFA, j'ai joué en DH et j'ai joué 12 ans
17:01de ma vie en DH dans la région parisienne.
17:03Ce qui dans les années 70, 75,
17:0580 n'était pas aussi simple.
17:07Il y avait nous aussi des bagarres, il y avait des tartes
17:09dans la gueule, il y avait des coups de poing.
17:11La seule différence qu'il y avait, c'est qu'à la fin
17:13du match, que vous soyez à Etampes, à Breuillet
17:15ou à Montreuil, j'ai connu
17:17des matchs très compliqués, un quart d'heure
17:19après, une fois que la douche était faite, il y avait quelqu'un qui tapait
17:21à la porte du vestiaire, qui ouvrait et qui disait
17:23barbecue, bière pour tout le monde.
17:25C'était les bagarres à l'ancienne.
17:27Et on se retrouvait
17:29des types, moi j'ai des types
17:31contre qui j'ai joué pendant 10 ans,
17:33pendant 10 ans on s'est insultés, on s'est battus,
17:35on est les meilleurs amis du monde. Quand on se rend compte,
17:37on est contents d'aller prendre un verre ensemble.
17:39Ce que je vois à l'heure actuelle,
17:41c'est que ce que Farid
17:43a très bien expliqué, c'est que
17:45c'est un truc qui est prévisible. Il y a eu déjà
17:47des problèmes antérieurs. Ils savent que ce match
17:49il est à risque. Ils savent, vous allez pas
17:51me dire que les mômes qui jouent
17:53dans les îles ne savent pas qu'il y a des potes qui vont venir.
17:55Ça c'est impossible.
17:57Ça je ne peux pas le croire.
17:59Ça je ne peux pas le croire. Et ils le savent
18:01et ça parle. Les clubs de foot,
18:03ça parle. Donc on sait ce qui peut
18:05se risquer. Maintenant arriver
18:07à se mettre des coups de couteau pour un match de football,
18:09je vais le dire haut et fort,
18:11c'est des débiles complets, ils ont rien à faire sur un terrain
18:13de football. Et tous ces gens-là
18:15vont être raviés à vie. Mais à vie.
18:17Si la fédération française de football
18:19a ce qu'il faut dans le pantalon, il est ravi.
18:21On n'en parle plus. On ne parle plus
18:23de ces gens-là. Ils n'ont rien à faire sur un terrain de
18:25football. Mais rien. Voilà ce que j'ai à dire.
18:27– Dans l'entre d'un stade, on est d'accord.
18:29Gilles, Eric, toi tu voulais être responsable
18:31de la Sécu.
18:33– Là c'est compliqué. Parce que là,
18:35moi j'étais responsable de la Sécurité
18:37dans des clubs où il y avait de l'argent. – Club pro.
18:39– Donc c'est pas la même chose. Tu dépends du ministère
18:41d'Intérieur, t'as des budgets pour recruter
18:43du monde. Ça n'a rien à voir.
18:45Là, ils n'ont peut-être pas les moyens.
18:47Là, à mon avis, c'est un petit peu différent
18:49si c'est interquartier ou interbanlieue.
18:51Mais on n'était pas sur place.
18:54Faut faire attention. On raconte des trucs.
18:56– Tout à fait. – C'est lui, c'est pas lui.
18:58Moi, Farid, il connaît.
19:00– C'est pour ça que tu mets tout le monde dans le même panier.
19:02– On n'était pas sur place. On ne sait pas ce qui s'est passé.
19:04Mais c'est vrai que c'est d'une tristesse.
19:06Gilles a raison, c'est horrible.
19:08– On veut en parler, on veut souligner, on veut
19:11– Vous avez envie d'envoyer votre môme au football ?
19:14Vous avez envie d'envoyer votre môme au football ?
19:16La réponse est non.
19:18C'est lamentable.
19:20Moi, je suis triste pour mon sport.
19:22C'est un truc qui me rend d'une tristesse absolue.
19:25– Tu sais que moi, je suis éducateur à Montfermeil.
19:27Montfermeil-Clichy-sous-Bois.
19:29– C'était pas simple.
19:31Mais il n'y avait jamais ça.
19:33– Et puis maintenant, tu peux venir.
19:35Maintenant, ça joue au niveau 17-19.
19:37Je cite mes clubs, mais il n'y a pas que mes clubs.
19:39A Drancy, c'est la même.
19:41Il y a beaucoup de clubs.
19:42Torcy, que tu connais plus.
19:44Mais il y a un cadre.
19:46Et pour moi, c'est ça, le truc.
19:48À un moment, il faut poser le cadre.
19:50Là, on est en train de dépasser l'entendement.
19:52Ça donne lieu à ces dérives.
19:54– Même si tu mets un cadre,
19:56aujourd'hui, il n'y a plus un club
19:58qui peut se permettre de se dire
20:00qu'il est à l'abri de ça.
20:02– J'ai envie de te dire les miens,
20:04que je t'ai cité.
20:06– Si je te dis Saint-Germain-en-Laye,
20:08je pense qu'à Saint-Germain-en-Laye,
20:10il peut y avoir des débordements.
20:12J'ai assisté à des débordements incroyables
20:14avec des joueurs qui se sont fait courser,
20:16des joueurs qui se sont enfermés dans des vestiaires.
20:18Parce qu'aujourd'hui, cette problématique de violence,
20:20elle est tellement…
20:22– Elle n'est pas footballistique.
20:24– Elle n'est pas footballistique.
20:26– On va mettre le sport en général,
20:28parce que c'est sociétal.
20:30Moi, je considère qu'on a 20 ans d'avance dans le foot.
20:32Ce qui se passe dans le foot à l'heure actuelle,
20:34c'est ce qui va se passer dans la vie.
20:36Parce que moi, ce qui se passe là maintenant,
20:38il y a 20 ans, je le disais,
20:40attention, ça commence à dériver.
20:42Les politiques, et Dieu sait que je suis pote avec certains,
20:44donc je ne tairai le nom.
20:46Je ne tairai le nom pas longtemps,
20:48il y en a un qui est juste Premier ministre à l'heure actuelle.
20:50On lui disait, si vous savez la réponse,
20:52il me disait, je vais vous expliquer.
20:54Qu'est-ce qu'il va m'expliquer, lui ?
20:56Il va m'expliquer quoi ? – Rien.
20:58– Qu'est-ce qu'il faut qu'on fasse ?
21:00– Il y a 20 ans, pas plus tard que les années 96, 97, 98,
21:02j'ai passé mes vacances avec lui.
21:04On parlait,
21:06je lui disais, dans le foot,
21:08comment ça commence,
21:10et dans le sport, c'est un vecteur,
21:12c'est un laboratoire de la vie.
21:14Et nous, on le sait, c'est un laboratoire de la vie.
21:16– Tu n'avais pas de thunes pour passer tes vacances avec lui ?
21:18– De quoi ? – Tu n'avais pas de thunes ?
21:20– Non, c'est Bérou qui payait.
21:22– Non, mais comme on a dit,
21:24on est d'accord,
21:26c'est le reflet de la société.
21:28– Moi, il dit que je suis l'avocat,
21:30mais il fait un bon procureur de la République.
21:32– Non, non, mais tu vas voir,
21:34cette synergie, tu vas voir que les rôles vont se définir.
21:36– Non, mais t'es vraiment avocat, Farid ?
21:38– Si j'ai besoin de quelque chose,
21:40je ne vais pas lui demander.
21:42– T'as pas eu l'affaire ?
21:44– On voulait en toucher deux mots,
21:46tu voulais rajouter quelque chose.
21:48– Il a très bien expliqué le truc.
21:50La vérité, c'est qu'à la sortie, on est triste.
21:52– Eric, quelqu'un qui a connu la sécurité,
21:54c'est un domaine que tu connais,
21:56peut-être qu'il y a des gens qui ont justement
21:58ces compétences-là, qui peuvent
22:00t'aider le monde amateur ?
22:02– Oui, c'est vrai, mais les gens qui ont une extrême compétence,
22:04arrivé un moment, il y a un prix sur le marché,
22:06les mecs, ils se vendent, ils se disent
22:08« moi, je peux faire ci, je peux faire ça »,
22:10mais les mecs, ils ne viennent plus gratuitement.
22:12Arrivé un moment, si tu veux vraiment de la compétence,
22:14les mecs, ils ne viennent pas gratuitement.
22:16Le problème, il est là, c'est que dans les clubs amateurs,
22:18il n'y a pas d'argent. Regarde les clubs amateurs,
22:20comment ils vivent, à la mi-temps, ils vendent des sandwiches,
22:22des boissons, ils sont contents.
22:24– Des Orangina et des Coca.
22:26– Et puis c'est des bénévoles qui vendent.
22:28– C'est une voix de voix.
22:30– Et les mecs, ces bénévoles, sont obligés de se mettre
22:32au milieu de bagarres où ils peuvent prendre un coup de couteau.
22:34– Et voilà, chacun son job, il faut faire très attention.
22:36– On n'était pas sur place.
22:38– Ce n'est pas bien.
22:40– C'est bien qu'on en ait parlé, je suis très content,
22:42on aurait pu, je l'ai dit je crois au début,
22:44je suis pote, moi, qui est un éducateur de mots,
22:46je voulais l'appeler, mais je ne voulais pas être
22:48partial, parce que j'aurais eu mot,
22:50je n'aurais pas eu la version d'un mari.
22:52– Je crois que les deux versions,
22:54j'ai écouté les deux versions,
22:56il n'y en a aucun qui rejette la faute sur l'autre,
22:58la faute est générale.
23:00– On est d'accord.
23:02– Mais de voir ce qu'on a vu,
23:04– C'est monstrueux.
23:06– Moi honnêtement, quand j'avais 25 ans
23:08et que je jouais au foot, je ne pensais jamais
23:10que je pouvais avoir un truc pareil.
23:12Et Dieu sait que ce n'était pas simple,
23:14Dieu sait que ce n'était pas facile il y a des moments.
23:16Mais ça, jamais, jamais, jamais, jamais.
23:20– Là pour faire un autre, je vous fais un coquelane,
23:22mais rapide sur le fait de pareil,
23:24l'assassinat à Livry-Gargon,
23:26parce que c'est un assassinat,
23:28c'est en bas de ma rue, le gars il demande une clope,
23:30le cerveau il n'est pas en place,
23:32mais en tous les cas, il y a un homme qui est mort.
23:34– C'était pas un match de foot.
23:36– C'est pour ça qu'il a très bien expliqué Farid,
23:38je ne sais plus lequel est avocat maintenant,
23:40ils m'ont foutu le bordel.
23:42– Il a été avocat un quart d'heure,
23:44il a été destitué, il n'est plus avocat.
23:46– J'ai gagné mon affaire.
23:48– Il est à pied.
23:50– Avant de parler de Paris Saint-Germain,
23:52– Elle est à vendre.
23:54– Ah ben ça c'est du bonheur.
23:56– Tu l'as pas vu ?
23:58– Je vous fais un petit point sur le sondage,
24:00avant de marquer encore une fois
24:02une courte page double.
24:04– Qu'est-ce qu'on va prendre comme oseille ?
24:06– On est à 64%,
24:08non, le PSG n'ira pas au bout,
24:10on vient pour en parler tout de suite, reste avec nous.
24:12– 64%, allez, encore un petit effort,
24:14on va arriver à 65.
24:16– Chez les vraies voix du foot,
24:1820h21, Tonton Mauricio.
24:20– Tout le monde regarde à vous,
24:22Pierre va nous parler du Paris Saint-Germain,
24:24vous êtes avec nous, les vraies voix du foot.
24:26– On va en parler, donc oui,
24:28hier il y a eu un match tant attendu ou pas,
24:30ça rejoint un peu le sondage,
24:32je vous incite à y répondre, moi j'étais un peu déçu,
24:34pour être honnête, de voir ce PSG-Brest,
24:36non pas que c'était joué d'avance, un match de football n'est jamais joué d'avance,
24:38mais c'est vrai que là, c'était le bémol que j'avais déjà ajouté
24:40sur cette édition de la Ligue des champions,
24:42je pense que ça a gâché un peu la fête des Brestois,
24:44donc il y a ce volet-là,
24:46une fois ils étaient derrière leur équipe,
24:48mais pour moi il n'y a pas eu match,
24:50hier le Paris Saint-Germain s'est vite mis à l'abri,
24:52il y aura un match retour dans une semaine pour le folklore.
24:54– Mercredi prochain.
24:56– Mercredi prochain tout à fait pour le folklore,
24:58après sur la prestation en soi,
25:00oui on retrouve une équipe parisienne très soudée,
25:02on a parlé tout à l'heure de quel favori éventuellement
25:04pour la victoire finale, même si c'est encore tôt,
25:06moi ce que j'aime beaucoup dans ce club-là,
25:08qui est cher à mon cœur, mais je vois vraiment des choses
25:10que je ne voyais pas depuis 3-4 ans,
25:12des replis défensifs, ça ça fait plaisir,
25:14on va quand même reconnaître Ousmane Debele,
25:16je ne le mets pas meilleur joueur actuel
25:18comme l'a fait le journal de l'équipe,
25:20honteusement selon moi, mais il est quand même
25:22en pleine bourre en ce moment, il faut reconnaître
25:24qu'il est très à droit devant le but, il lui manquait ça,
25:26il y a récemment, et face à une équipe de Brest
25:28assez vaillante, pour moi le PSG est quand même
25:30bien armé, l'arrivée de Guevara Schellia
25:32va aussi aider, parce que maintenant ils peuvent
25:34se permettre d'avoir du vrai monde sur le banc,
25:36contre Salo Ramos et Guevara Schellia entre autres.
25:38– J'allais y venir sur Guevara, l'arrivée de Guevara,
25:40à plus pour le PSG.
25:42Un autre filet pour Éric Roy,
25:44parce que ce qu'il a fait,
25:46avec Brest,
25:48je sais que Gilles le connaît bien,
25:50ce qu'il fait avec Brest, ce qu'il fait en championnat,
25:52ce qu'il a fait en Coupe d'Europe,
25:54– En ayant perdu énormément de joueurs
25:56de son équipe,
25:58il a été…
26:00– C'est une saison extraordinaire, il fait un boulot extraordinaire,
26:02il en a pris trois hier, parce qu'évidemment
26:04c'est le pot de terre contre le pot de fer,
26:06mais bon c'est…
26:08– Il met trois potos,
26:10– Non mais moi je ne dis pas qu'ils auraient dû gagner,
26:12déjà la première des choses,
26:14c'est que le Paris Saint-Germain, c'est 19 fois
26:16le budget de Brest.
26:1819 fois !
26:20– Vous ne croyez pas dans Romentana ?
26:22– Non.
26:24Il a fait
26:26une petite parenthèse sur Éric Roy
26:28qui a fait un boulot fantastique, il a été nommé entraîneur
26:30de l'année dernière et qui méritait 100 fois.
26:32Si c'était un étranger,
26:34ça serait le meilleur entraîneur du monde,
26:36mais comme c'est un français, c'est le meilleur entraîneur
26:38de sa région.
26:40Mais c'est toujours le même problème ça.
26:42Contrairement à ce que tu dis,
26:44moi je pense que le PSG
26:46est un club qui monte,
26:48qui monte, qui monte,
26:50et je pense qu'il va être très compliqué à jouer dans un mois,
26:52très compliqué à jouer dans un mois,
26:54parce qu'ils ont quand même une équipe
26:56qui est de plus en plus complète.
26:58Dembélé, il l'a fait,
27:00il a l'air d'avoir tapé sur ses pompes,
27:02maintenant il se met à mettre des buts,
27:04on lui reprochait de ne pas mettre des buts,
27:06et puis le milieu de terrain,
27:08il y a des mecs qui courent,
27:10mais comme toujours au football il faut courir,
27:12quand certains joueurs auront compris qu'il faut courir,
27:14ils courent.
27:16Il a des latéraux qui courent,
27:18il a vraiment une équipe qui tient la route.
27:20Et pour avancer un peu dans le débat,
27:24j'ai vu Manchester City et Real,
27:26je ne vois pas une des deux équipes
27:28leur faire la pige.
27:30Après on connaît les équipes qui restent,
27:32Liverpool, Barcelone,
27:34ils sont en retrait cette année.
27:36Je pense que ça sera un combat à trois.
27:38Ils ont fait travailler différemment,
27:40c'est-à-dire qu'à la perte du ballon,
27:42tu vois qu'ils pressent,
27:44et à la relance du gardien,
27:46tu vois qu'ils demandent aussi aux attaquants,
27:48ils ne demandent pas de se jeter,
27:50de mettre des tacles à la hauteur des chevilles,
27:52mais ce qu'ils veulent c'est les gêner,
27:54presser, pour les empêcher de relancer.
27:56Et quand ils perdent le ballon,
27:58c'est la même chose, au milieu de terrain,
28:00sur les côtés, devant, il fait presser.
28:02Je suis allé voir au Parc des Princes,
28:04je ne sais plus quoi j'avais été voir,
28:06ils peuvent mener 1, 2, 3, 0,
28:0885ème minute, ils ne les lâchent pas.
28:10Il est debout,
28:12il gueule, il fait presser,
28:14il peut très bien aller s'asseoir,
28:16il dit je vais gagner ce match-là,
28:18il ne les lâche pas,
28:20et ça j'aime comment il travaille.
28:22Ce que je trouve intéressant, c'est la posture du PSG,
28:24là où ils ont très souvent péché,
28:26notamment en Champions League,
28:28c'est dans l'attitude,
28:30où très souvent,
28:32ils étaient, je vais presque dire,
28:34suffisants, trop souvent,
28:36et c'est ce qui leur a fait défaut.
28:38Et là, dans ce PSG-là,
28:40où il y a une menace qui est en train de prendre,
28:42et ce qui est intéressant,
28:44dans ce que dit Gilles, c'est que justement,
28:46ils ne sont pas réellement à maturité.
28:48Ils vont
28:50atteindre leur meilleur niveau,
28:52je leur souhaite, dans quelques temps,
28:54dans un mois, deux mois,
28:56je pense qu'on va avoir un PSG,
28:58qui continue sur cette lancée,
29:00d'être vraiment très très très solide.
29:02Parce que là, au milieu de terrain,
29:04on se rend compte ce qu'ils ont perdu en deux, trois ans,
29:06comme joueurs.
29:08C'est là où ils ont été bons.
29:10Il a peut-être soulagé son vestiaire.
29:12Il a dit un truc très intéressant,
29:14il a dit qu'ils avaient de la suffisance,
29:16ils avaient de l'arrogance.
29:18C'est de l'ego, beaucoup d'ego.
29:20Ibra, Mbappé, Neymar, Messi,
29:22c'est que de l'ego.
29:24Messi, je ne vais pas le mettre dans le truc,
29:26il est arrivé un peu en fin de parcours,
29:28Messi restera toujours Messi.
29:30Mais ce que je veux dire par là,
29:32c'est que le mec, il construit une équipe.
29:34Il a une équipe.
29:36Et il a une équipe qui peut jouer
29:38et dans la possession et dans la transition.
29:40Ce qui est
29:42très compliqué.
29:44Et il a les joueurs pour.
29:46Une des premières émissions où j'ai dit,
29:48c'était vraiment
29:50le jeu du PSG
29:52à l'image du coach.
29:54C'est vraiment le jeu à la Louis-Sénécais.
29:56En début de saison, après ça a pris l'eau,
29:58il a fait des changements, il nous a un peu perdus.
30:00Mais finalement, on dit ça à la fin du bal qui
30:02compagnie les Médicins et moi je pense,
30:04ça m'étonne le sondage.
30:06Il a ramassé.
30:08Il a ramassé parce qu'il avait perdu
30:10contre la Critico.
30:12Au final, c'est en train de payer.
30:14Le sondage me surprend, moi, 67%
30:16de gens qui disent non.
30:18Parce qu'ils disent non, mais moi je les comprends.
30:20C'est plus du fanatisme.
30:22C'est un manque de confiance
30:24envers le PSG.
30:26C'est souvent déçu.
30:28Honnêtement,
30:30il y a 4 mois, je ne vous aurais pas dit la même chose.
30:32Mais là, je vois
30:34de match en match, je trouve qu'il progresse.
30:36C'est une équipe qui monte,
30:38qui monte en gamme.
30:40Je veux les voir contre une équipe
30:42un peu plus solide.
30:44Il a un bon.
30:46Le Georgien qu'il a pris,
30:48ce n'est pas une bombe de terre.
30:50Je vous le dis tout de suite.
30:52Loin de là.
30:54Vous me permettez
30:5630 secondes de silence ?
30:58Si vous saviez
31:00comment on est malheureux,
31:02je l'ai dit récemment,
31:04à Naples, ça chantait
31:06depuis 40 ans, ça chante
31:08Ovisto Maradona,
31:10et là, c'était Ovisto Gvaradona.
31:12Imaginez la fête
31:14qu'on avait mis dans ce joueur-là.
31:16Naples, on aime nos joueurs.
31:18Moi, je ne peux ni dire du bien
31:20ni dire du mal. Je suis triste, amère
31:22de ce type de club.
31:24Tout comme l'avait Cavani.
31:26Là, c'était
31:28le chant
31:30de Diego.
31:32Le nom s'y prête.
31:34Ça ne peut pas être sportif. Il a dû se passer un truc
31:36pour qu'il quitte Naples comme ça, en hiver en plus.
31:38C'est franchement qu'on était très déçus.
31:40Et nous, les Napolitans, on est vraiment
31:42amères. On est vraiment tristes.
31:44C'est un club qui fait des affaires à Naples.
31:46Il a des propositions
31:48qui ne pouvaient pas fuir.
31:50De Laurentiis.
31:52Ce n'est pas un généreux donateur.
31:54Il ne l'a pas vendu.
31:56Il l'a eu pour pas grand-chose.
31:58Moi, je connais bien les Georgiens.
32:00Je connais très bien les Georgiens.
32:02Ce joueur a 18 ans. Il valait un million.
32:04Il n'y a pas un club français qui l'a voulu.
32:06C'est déjà Sagnol,
32:08le coach des...
32:10À l'époque, Sagnol devait arriver.
32:12Il avait 18 ans.
32:14Il n'y a pas un club français qui a voulu mettre un million sur lui.
32:16Toujours le même problème, le club français.
32:18Pourquoi ?
32:20Le club français, c'est des craintifs.
32:22Je peux vous en citer.
32:24Il a fait partie d'un club.
32:26À l'époque, il y avait Milik.
32:28Milik a été proposé à la Sainte-Étienne.
32:30Il avait 18 ans et demi, 19 ans.
32:324 millions.
32:34Il avait un directeur sportif.
32:36Je ne peux pas vous dire son nom.
32:38En plus, je l'aime bien. Ça me fait chier de le dire.
32:40C'est Dafonseca.
32:42S'il est prêt, il vaut 40.
32:44Quand ils sont prêts, ils valent 40.
32:46Surtout les attaquants.
32:48Les attaquants, quand ils sont prêts, ils valent 40.
32:50Ils valent 50. Ils ne valent pas 4.
32:52À 4, il faut prendre des risques.
32:54Ils n'ont jamais vu Trezeguet faire un essai.
32:56Ils n'en ont pas voulu.
32:58J'en ai vu des trucs.
33:00Il avait 16 ans, 17 ans, Trezeguet.
33:02Mais Trezeguet,
33:04il avait un jeu
33:06où tu pouvais ne pas y croire.
33:08Il pouvait avoir un jeu
33:10où tu ne pouvais pas y croire.
33:12Quand tu vois le Georgien,
33:14tu sais qu'il s'est joué au foot.
33:16Vous n'avez rien vu.
33:18Tu ne vas pas le voir.
33:20Il est coté.
33:22Normalement, il joue côté gauche.
33:24C'est les mêmes joueurs qui viennent
33:26à peu près des mêmes endroits.
33:28Le type de Lille.
33:30Le Kosovar.
33:32Zegrova.
33:34Il est arrivé à 18, 19 ans à Lille.
33:36Pour une poignée de pois chiches.
33:38Il est venu pour pas grand-chose.
33:40Et Alain Giray,
33:42c'était sélectionneur du Kosovar.
33:44J'ai dit, qu'est-ce qu'il vaut le mec de Lille ?
33:46Il m'a dit, les brutes de décoffrage,
33:48ça va être un avion de chasse.
33:50Tu n'as pas loupé.
33:52Il m'a dit, il faut attendre.
33:54Il m'a dit, il a 19 ans.
33:56Il m'a dit, ça sera un avion de chasse.
33:58Les mecs, on sait, quand ils ont un truc,
34:00ils ont un truc.
34:02J'ai vu Cristiano Ronaldo à 19 ans.
34:04Ce n'était pas le Cristiano Ronaldo à 19 ans.
34:06C'était un truc.
34:08Et comme par hasard, ils ne se sont pas trompés.
34:10Ils se sont battus, Arsène Wenger et Ferguson pour l'avoir.
34:12C'est le mal du foot français.
34:14On a souvent mort.
34:16Parce qu'on préfère d'autres filiales.
34:18C'est une question de réseau.
34:20C'est une question de réseau.
34:22C'est un métier compliqué.
34:24C'est une mentalité.
34:26En France, on est très frileux.
34:28Je vais te dire un truc.
34:30Je me souviens très bien.
34:32Je vais prendre la défense d'Olivier Letten.
34:34Il peut être très critiqué.
34:36Pas chez moi.
34:38Quand il a pris Rafinha,
34:40il a payé 22 ou 23 millions à Rennes.
34:42On s'est foutu de sa gueule.
34:44On s'est foutu de sa gueule.
34:46Quel oignon il a pris.
34:48Ce n'était pas trompé le mec.
34:50Il a pris un mec à 23 millions.
34:52Là, on voit ce que le mec valait.
34:54Ils l'ont gardé un an.
34:56Quand Letten s'est fait virer,
34:58on a viré le recrutement de Letten.
35:00Comme on est très intelligents dans les clubs français,
35:02comment il vaut Rafinha ?
35:04C'est à trois chiffres.
35:06On est à trois chiffres.
35:08J'ai vraiment l'impression qu'en France,
35:10on a du mal à valoriser
35:12soit les joueurs qu'on forme
35:14soit les joueurs qu'on recrute.
35:16On a vu beaucoup de joueurs passer par des clubs de Ligue 1.
35:18On va prendre l'exemple de Sadio Mané.
35:20Très souvent, on a l'impression
35:22qu'il faut qu'il parte à l'étranger
35:24pour réellement prendre une valeur,
35:26pour réellement avoir le statut qu'il mérite.
35:28Excuse-moi, Paris.
35:30On a vraiment besoin d'oseilleurs.
35:32Dès qu'il y a un joueur qui est flou,
35:34dès qu'il y a un joueur qui...
35:36Ils le font partir.
35:38Au-delà du fait de la valeur marchande du joueur,
35:40j'ai vraiment l'impression qu'en France,
35:42on n'arrive pas à apprécier
35:44à sa juste valeur un joueur tant qu'il est en Ligue 1.
35:46C'est un faux problème parce qu'il y a des types
35:48qui tournent autour des stades, que je connais bien,
35:50que Eric connaît très bien,
35:52qui ont l'œil et qui connaissent très bien les joueurs.
35:54Qui ont vraiment l'œil.
35:56Le seul problème, c'est qu'on ne les écoute pas.
35:58Des très bons joueurs
36:00dont on m'a cité les noms
36:02et qui ont fait des carrières extraordinaires,
36:04on en a dit vraiment des dizaines.
36:06Mais le problème,
36:08le problème,
36:10c'est que dès qu'on prend un joueur
36:12qui a 18-19 ans,
36:14déjà les journalistes, au lieu de vous dire
36:16« Il va jouer avec qui ? Il va jouer comment ? »
36:18Non, c'est « Combien ? Combien ?
36:20Combien ça coûte ? Comment il va gagner ? »
36:22On s'en fout. C'est « Qu'est-ce qu'il va faire dans le jeu ?
36:24Qu'est-ce qu'il va te rapporter dans le jeu ? »
36:26C'est constamment « Et combien ?
36:28Et combien ? Et combien ? » On s'en fout.
36:30On s'en fout parce que ce qui est cher
36:32et très très bon, c'est jamais cher.
36:34Ce qui est cher, c'est ce qui est très mauvais.
36:36Quand tu payes un truc,
36:38tu payes un camembert et tu le payes cher,
36:40celui-là, il te coûte cher.
36:42Et des très bons joueurs, il y en a.
36:44Mais le problème, je ne veux pas vous raconter
36:46l'histoire de Ribéry, je la connais au millimètre.
36:48Je la connais au millimètre.
36:50Il n'y a pas un club qui en voulait.
36:52Il n'y a pas un club qui en voulait.
36:54Il fallait qu'il parte à Galette Azaraï.
36:56Moi, il est à Alès.
36:58Je vais te raconter l'histoire.
37:00À Alès.
37:02Il est à Alès. J'ai été le voir.
37:04Je peux te le dire, il connaît.
37:06François Brisson. Il me dit « Viens, on voit un match. »
37:08Ils étaient en dépôt de bilan à Alès.
37:10François Brisson était entraîneur de Nîmes.
37:12C'était un ami à moi qui était président de Nîmes.
37:14On va voir. Nîmes venait de descendre en national.
37:16Alès était en national.
37:18Je lui dis « Putain, il faut que je m'en aille. »
37:20Il me dit « On reste qu'une mi-temps.
37:22Gilles, viens, on regarde une mi-temps. »
37:24Il y a un mec qui joue à droite.
37:26Au bout d'un quart d'heure, il se retourne.
37:28François, il est drôle.
37:30Il me dit « C'est qui le Pin-Floy qui joue à droite ? »
37:32Je ne connais pas.
37:34Il me dit « C'est pas dans le catalogue ce qu'il fait. »
37:36Je lui dis « Gilles, regarde. »
37:38Il me dit « C'est pas dans le catalogue. »
37:40Le type, à la mi-temps, je suis descendu.
37:42Je l'ai attrapé.
37:44Ça faisait six mois qu'ils n'étaient pas payés.
37:46J'ai attrapé pour qu'ils viennent à Nîmes.
37:48Je passe les détails.
37:50J'ai signé à Nîmes pour des raisons administratives.
37:52J'ai signé à Brest.
37:54Brest, il a été à Metz.
37:56Metz, il a été à Galatasaray.
37:58Voilà son parcours.
38:00Il n'a pas fait Boulogne-sur-Mer, à un moment donné ?
38:02Je te répète, Farid.
38:04A l'aise.
38:06Si tu veux parier ton salaire sur 10 ans, parie-le.
38:08Quand je t'avoue un truc, tu vas écouter.
38:14Quand moi, je parle, tu t'écoutes.
38:16A l'aise.
38:18Je viens de te dire.
38:20A l'aise.
38:22Brest, Metz, Galatasaray, Marseille.
38:24Ça te va ?
38:26Il est originaire.
38:28Tu prends ton téléphone et tu regardes.
38:30Je te posais une question.
38:32Il soit né à Boulogne-sur-Mer.
38:34Pas le contraire, mais il est né.
38:36Peut-être que dans ma mémoire,
38:38j'avais oublié qu'il n'était pas passé par Boulogne-sur-Mer.
38:42Quand je suis là, tu n'as pas besoin de mémoire.
38:44Il est originaire.
38:46Je te tiens pour un débat.
38:48Je suis incroyable.
38:52Le plus bel exemple
38:54du ratage français,
38:56ça reste quand même Griezmann.
38:58Mais non, ce n'est pas un ratage.
39:00Sur ça, ce n'est pas un ratage.
39:02Ce n'est pas un ratage.
39:06Il a 16 ans.
39:08Il fait 1m2 les bras levés.
39:10Personne n'en veut dans les centres de formation.
39:12On ne l'a pas gardé.
39:14Il fait 1m2.
39:16Personne ne le prend.
39:18Après, c'est le procès du football.
39:20Dans les centres de formation,
39:22c'est simple.
39:24Ils veulent être champions de France
39:26des U16, des U17.
39:28Ils font jouer des grands
39:30qui font 1m90,
39:3290 kilos,
39:34et qui tapent dans la butte.
39:36Par contre, un mec qui s'appelle Griezmann
39:38qui fait 1m60, il ne les regarde pas.
39:40Je n'appelle pas ça un ratage.
39:42C'est dans leur culture.
39:44Il va en Espagne,
39:46où c'est typiquement son jeu.
39:48Mais il n'a pas joué tout de suite.
39:50Il est arrivé à 16 ans.
39:52Si tu as de la mémoire,
39:54il joue quoi comme poste ?
39:56Il était couloir.
39:58Je t'écoute.
40:00Il n'était pas attaquant de pointe ?
40:02Non.
40:04Excuse-moi.
40:08J'ai fait partie de ceux qui ont milité
40:10en premier pour qu'ils jouent en équipe de France
40:12quand ils commençaient vraiment
40:14à sortir la tête de l'eau.
40:16Merci.
40:18Oh merde !
40:20C'est Gilles Favard !
40:22Oh merde !
40:24Oh merde !
40:26C'est Gilles Favard ici !
40:28Gilles Favard sur le plateau !
40:30C'est pas évident !
40:32Ça fait des ralentis qu'avec Eric Gondel !
40:34Pierre, je voudrais vous poser
40:36un truc.
40:38Vas-y Pierre, parle un peu.
40:40Vas-y Pierre, parle un peu.
40:42Le mal est plus en profondeur.
40:44On a vanté les mérites pendant longtemps
40:46du système du FC Porto,
40:48le fameux filière de joueurs sud-américains.
40:50Entre Roenriqué et venu en France,
40:52il y a tout foiré au PSG.
40:54On pourrait faire une émission complète là-dessus.
40:56Je rejoins entièrement Gilles sur le fait que pendant un moment...
40:58Tu prends pas de risque en disant ça.
41:00Je veux sa carte moi.
41:02Écoute mon petit Pierre Favard,
41:04tu commences à...
41:06Il veut continuer à faire les émissions.
41:08Il veut même pas confondre coco et abricot.
41:10Mais lui il a compris le message.
41:12T'en es qu'un avocado.
41:14Qui fait peur aux gosses.
41:16C'est pas une robe qu'il a mise,
41:18c'est une soutane.
41:20C'est un fait que dans les profils de joueurs préférés en France,
41:22on a souvent privilégié le côté athlétique
41:24au côté technique.
41:26C'est un fait.
41:30On est amoureux d'une époque
41:32où t'avais un type comme Jeannot Tigana
41:34qui jouait au milieu de terrain.
41:36Il faisait quoi ? Il faisait 64 kilos tout mouillé.
41:38Il jouait à notre époque ?
41:40Ils ont mis 5 ans avant de comprendre
41:42que c'était un génie à son poste.
41:44T'as parlé de Giresse, c'est pareil.
41:46Il faisait 1m62,5 comme il disait.
41:50Giresse revient dans un football.
41:52Il a raison.
41:54Le problème des clubs portugais,
41:56c'est qu'ils prenaient 5 ans de joueurs.
41:58Ils les prêtaient tous.
42:00Dans les 50,
42:02il y en avait des bons.
42:04Ils ont un très bon attaquant
42:06qui va jouer en 2050.
42:10On marque une courte pause
42:12et on revient tout de suite.
42:22Je suis toujours accompagné
42:24d'Eric Blondel, Pierre Grégoire,
42:26Farid Ouadlar, Gilles Favard
42:28que Farid n'avait pas reconnu.
42:30Là, t'as perdu du crédit.
42:32Maxime a la réalisation.
42:34Il n'a rien perdu du tout.
42:36Il avait déjà pas de crédit.
42:38Je n'ose pas dire
42:40à qui je l'ai confondu.
42:44Tout ça parce qu'il est venu en bateau.
42:46T'as vu son pull.
42:48Je suis resté dehors un quart d'heure.
42:50Je croyais que c'était Olivier de Carceaux.
42:52Je suis resté dehors un quart d'heure.
42:54Tonton Maurizio m'a fait attendre un quart d'heure.
42:56C'était 38 secondes dehors.
43:02Si la semaine prochaine,
43:04il y a un invité en moins,
43:06c'est qu'il a pris froid
43:08et il est parti directement
43:10à l'hôpital de Boulogne.
43:12De Boulogne-sur-Mer ou à Joué-Ribery ?
43:14Il est né à Boulogne-sur-Mer.
43:16On était sur le Paris Saint-Germain.
43:18Je m'en fais un point dans le sondage.
43:20On est toujours à 67%.
43:22Vous dites non, le PSG n'ira pas au bout.
43:24Je rappelle simplement qu'en début de saison,
43:26j'ai dit que Paris allait gagner
43:28la Ligue des champions.
43:30Tu l'as dit, toi ?
43:32Il y a des images et tout.
43:34C'est dans la boîte.
43:36Et que Nappes allait être champion aussi.
43:38Je vous l'ai annoncé.
43:40Les paris sont ouverts.
43:42J'ai bien mangé avec Pierre
43:44qui a honoré sa dette.
43:46On avait parié un match,
43:48je ne sais plus lequel.
43:50PSG-Lyon, je crois.
43:52T'es le bon client, toi.
43:54Tu lui donnes l'interfait
43:56et après il te paye à clapper.
43:58On enchaîne avec City-Réal.
44:00City-Réal,
44:02qui veut nous donner à Pierre.
44:04Le bon élève, il répond tout de suite.
44:06Pour moi, ça a été une eau de football.
44:08Même si je reconnais que ce n'est pas
44:10le bon City qu'on voit cette année.
44:12City qui, comme à leur habitude cette année,
44:14il menait devant à 10 minutes de la fin
44:16avec un pénalty non pas généreux.
44:18Mais il vient un peu de nulle part
44:20au moment où City se faisait bien balader.
44:22Force de caractère du Réal
44:24qui n'est pas un grand Réal en plus.
44:26Mon petit coup de gueule,
44:28c'est sur la méthode Guardiola qui s'essouffle.
44:30C'est surtout cette nouvelle mode
44:32d'avoir un gardien
44:34qui doit être plus fort aux pieds
44:36limite qu'à la main.
44:38Je pense que City devrait vraiment
44:40se mettre sur un vrai gardien.
44:42Le deuxième, il fait un arrêt
44:44de la poitrine improbable qui relance Brahim Diaz.
44:46Et le troisième, c'est un dégagement
44:48complètement raté. Je pense que City
44:50était bien content de repartir chez eux avec le 2-2.
44:52Il plombe totalement l'équipe.
44:54Il a beau changer de charnière chaque semaine,
44:56quand c'est pas Kouzanov, c'est John Stones.
44:58Quand c'est pas Ruben Diaz, c'est Akanji, c'est Ake.
45:00Je trouve que City, c'est vraiment plus du tout
45:02le grand City qu'on connaît.
45:04Les limites de la méthode Guardiola que j'ai beaucoup défendues
45:06parce qu'il nous a quand même donné bien à manger
45:08ces dernières années.
45:10Il va repartir avec un 3-2 assez improbable
45:12et des buts tout aussi improbables selon moi.
45:14Mais la qualité du match, par contre, c'était un vrai match
45:16de Ligue des Champions. Encore une fois, décevant que ce soit
45:18qu'en barrage. On a l'habitude de voir ces grandes affiches
45:20en quart de finale, demi-finale. Souvenez-vous, il y a
45:22deux ans... C'était ma question suivante.
45:24C'est plus la même équipe, City.
45:26De Broglie a été blessé longtemps. Silva,
45:28tu vois bien qu'il a pu la VMA, qu'il avait du le passer.
45:30Il est cuit. Il faut...
45:32Préparateur, c'est Zizic, ça parle de VMA.
45:34Je sais pas si vous avez tout dit.
45:36C'est pas une marque de voiture.
45:38J'ai pas m'autoriser.
45:40Vitesse...
45:42C'est pas les nouvelles mobilettes. Vous avez tous piqué dans votre vitesse.
45:44Oui, enfin, je veux dire...
45:46Tu peux envoyer de la veille quand Pierre, il parle,
45:48tu bousques pas.
45:50Pierre, c'est gentil. Pierre, je suis obligé.
45:52Pierre, écoute-moi, Pierre.
45:54Je ne coupe jamais, Pierre.
45:56Il faut pas que t'en fasses d'autres non plus.
45:58Quand tu vas avoir un centimètre, on va te faire un pied.
46:00Non, parce qu'hier, dans les vraies voies du foot...
46:02Non, mais t'as dit à l'amende...
46:04C'est bon, tombe le reste.
46:06Hier, Emmanuel Galasso, on a parlé dans les vraies voies du foot,
46:08c'est vrai que le joueur du moment,
46:10c'est quand même Kylian Mbappé. J'attends vos avis dessus.
46:12Parce que le vrai game changer, le vrai joueur
46:14qui fait gagner le Real en ce moment,
46:16c'est pas Vinicius, c'est pas Bellingham. Pour moi, c'est Mbappé.
46:18Pour moi, c'est Mbappé en ce moment.
46:20Vinicius, hier, c'est fort.
46:22Le joueur qui fait en ce moment...
46:24Ça veut pas dire que Vinicius est nul.
46:26Il a donné un ballon de Lexter, à un moment, dans la profondeur.
46:28Il l'a inventé, cette balle.
46:30Et Valverde...
46:32Alors là, t'as un gros Real.
46:34Non, mais à un moment donné,
46:36moi, je veux bien
46:38Kylian Mbappé, on en a déjà parlé
46:40souvent dans nos émissions.
46:42Moi, je trouve qu'on en fait
46:44souvent un peu trop avec Kylian Mbappé.
46:46D'un point de vue...
46:48Pour les statisticiens, Kylian Mbappé,
46:50c'est le joueur...
46:52C'est la star interplanétaire.
46:54Sauf que, moi, j'ai l'impression
46:56qu'on recommence
46:58à tomber dans les mêmes travers,
47:00à parler d'un point de vue statistique.
47:02D'ailleurs, il est à 311 buts
47:04au total dans sa carrière,
47:06qui est le nombre égal
47:08de buts dans sa carrière de Maradona,
47:10qui a marqué 311 buts aussi.
47:12C'est un petit bonhomme.
47:14On est quand même en train de passer...
47:16Fait attention, vous avez moins de matchs à l'époque.
47:18C'est pas du tout pareil.
47:20Ce que je dis là, c'est un peu ironique.
47:22Ce que je dis là, c'est un peu ironique.
47:24On va bientôt lui dire
47:26que Mbappé est plus fort que Maradona.
47:28La réflexion...
47:30C'est un peu ton côté,
47:32toujours comparé, lui il est plus fort, lui machin...
47:34Ce sont des joueurs de football de très haut niveau, on va dire.
47:36Le problème d'Mbappé,
47:38la question...
47:40La question
47:42où je vais aller dans ton sens,
47:44la question d'Mbappé,
47:46c'est qu'on peut pas lui retirer ce qu'il fait.
47:48Parce que moi, je pensais que physiquement,
47:50il était un peu cramé.
47:52Et là, je m'aperçois qu'il est revenu,
47:54il a retrouvé ses cannes,
47:56il a retrouvé ses droits de vue,
47:58moi le premier, il y a 4-5 mois, je t'aurais pas dit la même chose.
48:00Je le reconnais.
48:02Maintenant, le problème, c'est de savoir si avec Mbappé,
48:04dans ton équipe,
48:06tu peux être au plus haut niveau,
48:08ou tu peux être un cran au-dessus à cause d'Mbappé.
48:10Est-ce que tu comprends ?
48:12Moi, la question que je me pose,
48:14c'est ça. Est-ce que quand t'as Mbappé,
48:16tu peux être
48:18sur le toit du monde,
48:20ou est-ce qu'Mbappé t'empêche ?
48:22Parce que par sa façon d'être,
48:24sa façon de jouer, sa façon d'être joueur,
48:26t'empêche. Moi, si vous me posez la question,
48:28j'ai pas la réponse.
48:30Justement, c'est la question
48:32que je me pose.
48:34C'était la question qu'on se posait avec Ibrahimovic.
48:36Je me souviens, à l'époque, j'avais 10 ans avec Ibrahimovic,
48:38j'étais jamais champion.
48:40Mais là, avec Mbappé,
48:42je pense que tu peux l'être. Le problème n'est pas là.
48:44Si je dois penser, je pense que tu peux l'être.
48:46Moi, j'ai envie de te répondre, c'est qu'à Paris,
48:48ils sont libérés.
48:50Ils sont libérés sans Mbappé.
48:52À Paris, tu l'as pas été. Maintenant, il est au Réal,
48:54ou devant, disons,
48:564 Galactiques, parce que Rodrigo,
48:58il sait jouer au foot,
49:00Bélingard, il sait jouer,
49:02Bellissus, il a raison, c'est un avion de chasse,
49:04et lui, c'est Mbappé.
49:06Mbappé, en plus, c'est ce mec.
49:08Il rate sa reprise, mais il te la met au fond.
49:10Et ça, c'est typique des attaquants.
49:12Si nous, on fait ça, on tue 4 pigeons,
49:14deux lampadaires,
49:16mais un véritable attaquant, il rate son truc,
49:18mais il te la met.
49:20C'est un petit peu le plus qu'ils ont.
49:22Moi, la question que je me pose,
49:24c'est, est-ce que Mbappé
49:28te vampirise ?
49:30Ou est-ce qu'il te vampirise ?
49:32Ou tu as de la valeur ajoutée ?
49:34Tu le sauras, là.
49:36Vous aviez parlé ici même, la semaine dernière,
49:38de l'attitude des joueurs.
49:40Comment se forme un vestiaire ?
49:42Justement, il y avait le derby de Madrid, le week-end dernier,
49:44qui a été chaud bouillon, et le Réal s'en est bien tiré avec un but d'Mbappé,
49:46qui était un but de renard.
49:48Et hier même, je voyais les 4 devant rigoler ensemble,
49:50c'est une attitude qui montre que je n'en vois pas un
49:52qui s'est spécialement mué sur un pied d'estale.
49:54Et moi, j'ai trouvé ça hier,
49:56sur les deux derniers matchs.
49:58C'est la valeur ajoutée que tu amènes à cette émission.
50:00Après voir l'émission, on sait à quoi je sers.
50:02Après, c'est la force de manger,
50:06beaucoup de matchs, je vois ce genre de choses,
50:08des sourires.
50:10La notion de plaisir dans un vestiaire, elle est très importante.
50:12Après, bon,
50:14le fait est que quand on voit hier un petit peu
50:16ce qu'il se passe entre eux, tu vois bien que ça fait
50:18des adversaires qui sont heureux de le voir ensemble.
50:20Les images qu'ils sortaient, c'était dans les couloirs,
50:22ils allaient t'attraper là-bas.
50:24Oui, mais c'est parce que,
50:26si la presse...
50:28Ils avaient envie d'envoyer du bruit.
50:30Ils avaient envie de mettre les uns contre les autres.
50:32Tu sais, quand t'es attaquant,
50:34que tu veux le ballon,
50:36que tu l'as pas, tu lèves les bras.
50:38Même si c'est ton meilleur pote.
50:40Même si c'est ton meilleur pote, c'est avec qui tu vas
50:42t'engueuler le plus, en plus. Et tout de suite...
50:44Non, mais c'est vrai
50:46que les journaleux ont tendance à...
50:48Ils rentrent au vestiaire, c'est fini.
50:50Parce que c'est dans le jeu.
50:52Pourquoi Louis-Henri Quel était comme ça pendant un moment ?
50:54Il était, comment dire,
50:56de marbre avec les journalistes.
50:58Parce qu'il entendait des trucs, ça le fatiguait à force.
51:00Il sait où il veut aller.
51:02Il sait où il veut aller.
51:04Sauf que cette bonne entente
51:06que vous êtes en train de me vendre,
51:08à un moment donné,
51:10il faut savoir que
51:12il a été en difficulté
51:14dans le vestiaire.
51:16Parce qu'il y a de plus en plus de joueurs
51:18qui se plaignent un petit peu de leur traitement.
51:20On leur laisse plus le temps.
51:22Entre parenthèses,
51:24je pense que c'est Mbappé qui est visé en premier.
51:26Parce que ça reste quand même
51:28le joueur du président.
51:30Florentino Pérez veut absolument
51:32qu'il soit toujours dans les meilleures conditions
51:34pour réussir.
51:36Il y a eu beaucoup de mensuétudes
51:38vis-à-vis de son niveau.
51:40Le type de France 1984,
51:42lui il connait très bien puisque son meilleur ami y jouait.
51:44Tu penses que t'avais des mecs qui faisaient pas la gueule
51:46parce que c'était toujours Platini ?
51:48Tu penses qu'il n'y avait pas des...
51:50Mais quand ils étaient sur le terrain
51:52et qu'ils gagnaient un zéro but de Platini,
51:54tout le monde fermait sa gueule.
51:56Mais dans tous les vestiaires, ça existe.
51:58Il faut des profs de français,
52:00il faut des casse-couilles, il faut des mecs sympas
52:02pour gagner, il faut de tout.
52:04La seule chose que je te dis,
52:06c'est que la tête de proue
52:08du Real Madrid,
52:10je suis désolé, quand on parle
52:12de plus-value à Madrid,
52:14il n'arrive pas dans une équipe
52:16qui a déjà besoin d'une plus-value.
52:18Parce que c'était déjà une équipe qui tournait très bien.
52:20Ils sortent d'une ligue des champions,
52:22ils ont montré dans le jeu et dans l'état d'esprit
52:24et dans l'esprit de groupe
52:26que tout était déjà en place.
52:28Il arrive...
52:30Ils ont cassé les couilles en nous disant
52:32est-ce que les 4 vont pouvoir jouer ensemble
52:34quand il va signer au Real de Madrid ?
52:36Alors on sait très bien
52:38qu'il a fallu bouger les meubles.
52:40Il est pas bête.
52:42Il peut pas aller là-bas,
52:44ils vont pas pouvoir jouer à 4 devant,
52:46il aura pas le niveau.
52:48C'est difficile au départ.
52:50Moi à la base, ce que je veux dire
52:52c'est que ce Real Madrid
52:54qui continue à performer,
52:56même s'il y a eu des grains de sable dans le mécanisme,
52:58il continue à performer.
53:00Faut pas oublier que c'est pas le fait
53:02de l'entente des 4 et de l'intégration
53:04d'Mbappé, c'est qu'il y a
53:06des joueurs qui font le travail
53:08et dont on parle pas.
53:10Un mec comme Valverde,
53:12j'adore ce joueur
53:14et si le Real reste un flot
53:16en Coupe d'Europe, en Ligue 1, c'est grâce à des gens comme ça.
53:18Vinicius est toujours présent.
53:20Vinicius c'est un joueur hors nord.
53:22Vinicius c'est un des 4 meilleurs
53:24ou 5 meilleurs joueurs au monde.
53:26Ou tu te trompes.
53:28Franchement tu te trompes, mais là je suis sérieux.
53:30Je vais parler sous le couvert d'Eric.
53:32Si tu penses
53:34que les joueurs de foot
53:36de très haut niveau pensent
53:38on va parler de l'affaire
53:40de 82-84
53:42où t'avais Platini, Giresse
53:44et que tu penses qu'ils prenaient Fernandez
53:46pour un bouffon qui courait,
53:48qui se tapait, qui faisait le ménage pour tout le monde.
53:50Y'avait pas que lui, y'avait Jeannot Tigana
53:52qui faisait le ménage.
53:54Et que ces mecs-là faisaient le ménage.
53:56Mais quand tu parles avec eux, ils te disent
53:58mais nous on est là pour faire le ménage.
54:00Si tu penses qu'à chaque fois
54:02c'est ce truc de dire
54:04il faut valoriser, mais ils les valorisent, ils s'en occupent pas.
54:06Tu crois que quand ils rentrent dans le vestiaire, Vinicius
54:08il sait pas que Valverde il s'est tapé 15km
54:10quand lui il en a plus vécu ? Tu crois qu'il le sait pas ?
54:12Mais ils le savent. Mais t'as pas besoin, on a pas besoin
54:14constamment. C'est un truc, j'arrive pas à comprendre ça.
54:16Ce sont des joueurs de devoir.
54:18Mais ce sont des joueurs de devoir de très haut niveau.
54:20De très haut niveau.
54:22De très haut niveau.
54:24Pour moi c'est pas MFB.
54:26Mais le problème
54:28c'est que quand tu joues au foot, et j'ai joué à un bon niveau
54:30moi j'avais un mec devant, il courait 12m
54:32mais s'il y a 0-0 à la 85ème
54:34et ça fait un 0, bah qu'il coure 15m
54:36je vais courir pour lui, c'est pas grave.
54:38J'ai gagné le match. Et c'est ce qu'ils se disent.
54:40C'est ce qu'il faut que tu comprennes.
54:42Quand Zizou revient en équipe de France
54:44il a pas demandé que derrière vous les maquillez les.
54:46Tu crois quoi toi ?
54:48Parce qu'en fin de compte c'est dans toutes les équipes pareilles.
54:50C'est dans toutes les équipes pareilles.
54:52Ce qu'il faut entendre dans mon propos, c'était que j'allais
54:54finalement dans ton sens, Mbappé
54:58il fait partie d'un mécanisme
55:00aujourd'hui qui fonctionne
55:02mais c'est pas lui.
55:04C'est un peu une équipe.
55:06Mbappé c'est pas Maradona.
55:08Mbappé c'est pas Maradona.
55:10On va terminer sur cette phrase.
55:12Mbappé c'est pas Diego Maradona.
55:14On va terminer sur cette phrase.
55:16Si t'avais un mec
55:18un mec hors norme
55:20c'est Diego Maradona.
55:22Mec hors norme, c'est pas lui.
55:24Ce sont des mecs hors normes.
55:26Je vais te faire payer le resto par mois.
55:28Non mais c'est non.
55:30Il n'a rien payé du tout parce qu'il t'amène
55:32à une pizza où il n'y a pas de couche.
55:34C'est lui qui te paye.
55:36Lui il te laisse dehors dans le froid pendant un quart d'heure.
55:38Moi t'as dit que Diego tu peux faire toutes les vols que tu veux.
55:40Je le veux.
55:42Merci d'avoir été là.
55:44Merci Gilles Favard.
55:46Merci Farid Ouattara.
55:48Merci Pierre Grégoire et à tous nos auditeurs.
55:50A mercredi prochain à 21h.
55:52Demain vous retrouvez Lionel Rousseau avec
55:54Michel Moulin-Karim Zérébi,
55:56Jimmy Algérino, peut-être
55:58Monsieur Letelier.
56:00Les vraies voix du foot
56:02avec
56:04Philippe David, Emmanuel Galasso
56:06et Guy Carlier.
56:08Allez Monaco.