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Une grenade a été jetée par un homme dans un bar associatif dans la soirée du 12 février à Grenoble. L'explosion a blessé au moins 12 personnes, dont six sont en urgence absolue. Selon le procureur, l'assaillant était également en possession d'un fusil d'assaut de type kalachnikov, dont il ne serait pas servi. hasard du calendrier, Bruno Retailleau ,sera en déplacement à Grenoble ce vendredi.

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Transcription
00:00Des dizaines d'indices, mais pour le moment, aucune piste sur l'auteur.
00:04Un homme seul qui, hier soir, rentre dans ce bar associatif,
00:09puis qui, sans un mot, jette une grenade, peu après 20h.
00:13C'est un acte d'une lâcheté inouïe, qui n'a pas sa place dans notre République.
00:20Sur lui, l'homme possède une autre arme, un fusil d'assaut de type Kalachnikov,
00:24qui, selon les premières constatations, n'a pas été utilisé.
00:28Le bar en question est situé dans le quartier du village olympique,
00:32connu pour son trafic de drogue.
00:33Pour l'instant, aucune piste n'est privilégiée.
00:36Comme c'est un acte de violence extrême,
00:39ça peut essayer un règlement de compte, d'une manière ou d'une autre.
00:42Ces dernières années, des grenades ont déjà été utilisées lors de règlements de compte.
00:47Nous vivons une période d'escalade de la violence,
00:49à la fois dans sa localisation, dans sa temporalité, souvent en pleine journée.
00:56Une piste écartée toutefois, celle de l'attentat.
00:59Hasard du calendrier, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau
01:03est attendu demain à Grenoble pour une visite sur le thème de la sécurité du quotidien.

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