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00:00Retour dans Punchline sur CNews et sur Europe 1, toujours avec nos débatteurs,
00:03Catherine Ney, Gautier Lebrecht, Louis Dragnel, Sabrina Medjéber, Jean-Sébastien Ferjou.
00:07Vous discutez là, les amis ? On ne vous dérange pas, là ?
00:10On est en direct, là.
00:12On va parler de politique, Catherine.
00:14Je sais qu'évidemment, ça vous passionne.
00:15Bruno Retailleau a annoncé sa candidature hier matin
00:18dans un mail aux militants des Républicains pour la présidence DLR.
00:22Et il a évidemment exprimé sa volonté, excluté ce qu'il dit.
00:27Parce que dans le même temps, Laurent Wauquiez a annoncé aussi sa candidature.
00:31Il dit que ce n'est pas du tout la guerre, c'est la démocratie.
00:33On écoute Bruno Retailleau.
00:37Une élection, c'est le contraire de la guerre.
00:39Si la démocratie a été inventée,
00:43c'est justement pour régler dans l'apaisement
00:46un certain nombre de choses avec des différences.
00:50Et quand on se présente à une élection, on ne divise pas.
00:53Voter, ça n'est pas diviser, bien au contraire.
00:56Voilà, et Laurent Wauquiez, dans un entretien avec Le Figaro,
00:59affirme qu'il est lui aussi candidat à la présidence des Républicains.
01:02C'est tout le sens de l'action que je mène depuis des mois.
01:04Ma famille politique, depuis, m'a confié à l'unanimité
01:07la mission de conduire sa refondation.
01:09Que se passe-t-il, Catherine ?
01:10Mais c'est la guerre ou c'est au contraire la droite et de retour ?
01:13La droite et de retour, c'est la démocratie, comme dit Bruno Retailleau.
01:19Mais c'est aussi, pour Bruno Retailleau, un match retour.
01:22Parce que n'oubliez pas qu'en décembre 2022,
01:26après l'échec de Mme Pécresse, qui n'avait pas fait 5% à la présidentielle,
01:31après le départ de Christian Jacob, le président de LR,
01:36ils ont cherché quelqu'un et tout le monde,
01:38enfin, en tous les cas, Éric Ciotti et d'autres, disaient
01:40c'est Laurent Wauquiez qui doit revenir,
01:43après sa démission cinq ans plus tôt, il doit revenir.
01:45Et lui ne voulait absolument pas.
01:47Et donc, Éric Ciotti s'est présenté en disant
01:52moi je me présente, mais je garde la place au chaud pour Laurent Wauquiez,
01:56dès qu'il voudrait être candidat, je lui cède ma place.
01:58Et donc, Laurent Wauquiez pouvait se retirer sur son aventin
02:01et attendre et ne rien dire, et attendre que les choses se passent.
02:05Mais au Sénat, où on n'aime pas du tout Laurent Wauquiez,
02:09il y a eu une grosse pression de Gérard Larcher
02:11pour que Bruno Retailleau se présente.
02:14Il est allé un peu comme ça, en traînant les pieds,
02:18et c'est vrai qu'il est arrivé second,
02:20parce que les amis de M. Wauquiez,
02:22enfin ceux qui avaient rapport, ou les amis d'Éric Ciotti,
02:24ont fait que c'est Éric Ciotti qui est arrivé en tête avec 48%,
02:27et puis Bruno Retailleau en second avec 38%, je crois,
02:33et puis Aurélien Pradié, 22 ou 23%.
02:35Et depuis, on en était là,
02:38mais à chaque fois que Laurent Wauquiez devait parler,
02:42on attendait qu'il parle, il ne parlait pas.
02:44Donc, il attendait son heure.
02:46Et puis, quand Michel Barnier est devenu Premier ministre,
02:49d'abord, il ne voulait pas que les LR participent au gouvernement,
02:52puis après, il a exigé d'être ministre d'État, ministre de l'Intérieur.
02:55Et Michel Barnier lui a dit,
02:58écoute, je n'ai pas confiance en toi, mais je t'offre Bercy.
03:00Il n'a pas voulu Bercy.
03:01Et là, ça vraiment, Bruno Retailleau,
03:05qui sûrement avait envie de l'Intérieur,
03:07avait dit à Michel Barnier,
03:08écoute, moi, je ne suis pas, si tu ne veux pas, je ne serai pas ministre.
03:12Et c'est Michel Barnier qui lui a imposé d'aller à l'Intérieur.
03:14Et là, il s'est passé un miracle qui a étonné tout le monde.
03:17C'est tout d'un coup, Bruno Retailleau,
03:20parce qu'il avait eu un langage juste,
03:22il avait un langage qui correspondait aux attentes des Français,
03:26une forme de sincérité, de tenue,
03:29d'une espèce de fierté française.
03:32Voilà, tout d'un coup, il est devenu le chouchou
03:35et il a les sondages pour lui.
03:36Et quand vous avez le vent dans le dos,
03:38il a dit, ça n'a pas marché en 1922, ça peut marcher.
03:41Et c'est normal, c'est normal.
03:43C'est la vie de la politique.
03:44C'est le bien, voilà.
03:46Gauthier ?
03:46Vous posiez la question, Laurence,
03:48est-ce que c'est la guerre des chefs ou le retour de la droite ?
03:50C'est un peu des deux.
03:51C'est-à-dire que la droite est au centre du jeu médiatique
03:54comme elle ne l'a pas été depuis très longtemps.
03:57La droite a un potentiel présidentiable dans les sondages
04:01qui, en cinq mois, fait une percée hallucinante,
04:04comme Bruno Retailleau.
04:06Et en même temps, c'est la guerre des chefs
04:08puisqu'on voit bien que Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez...
04:11C'est un grand classique de la droite.
04:13Grand classique, on est très loin encore.
04:15Le pire qui pourrait arriver après cette élection,
04:18c'est évidemment une contestation des résultats,
04:20comme à l'époque de la guerre Copé-Fillon.
04:22Mais il y a eu d'autres élections en interne
04:27ou même en externe aux Républicains qui se sont bien passées.
04:30La primaire sur Valérie Pécresse s'est bien passée.
04:32Celle sur François Fillon s'est bien passée.
04:34L'élection d'Eric Ciotti n'a pas été contestée.
04:36Ça a bien marché après.
04:37On va écouter Jean-Pierre Raffarin, il dit que ça a pu lier la droite.
04:40L'élection n'a pas été contestée.
04:41Donc, c'est à la fois le retour de la droite au centre du jeu
04:43et en même temps, une guerre.
04:45Et la guerre, elle part sur un deal.
04:47Laurent Wauquiez explique, il y a eu un deal avec Bruno Rotailleau.
04:50Tu t'occupes du gouvernement, je m'occupe du parti.
04:53Bruno Rotailleau répond, il n'y a absolument pas eu de deal.
04:55T'as essayé, cher Laurent, d'entrer deux fois au gouvernement,
04:57deux fois à Bercy, deux fois, ça n'a pas marché.
05:00Je ne me suis jamais engagé à ne pas être candidat pour le parti.
05:04Donc là, fort de ces sondages, Bruno Rotailleau, évidemment,
05:06il a envie de prendre le parti parce que c'est la première étape
05:09pour être candidat DLR à la présidentielle.
05:11Lorsque François Bayrou est arrivé à Matignon,
05:14Laurent Wauquiez a téléphoné à l'Elysée, à Alexis Colère,
05:18pour dire, là, je remplacerai bien Rotailleau.
05:21Pour faire sortir Rotailleau du gouvernement.
05:23Pour que Bruno Rotailleau ne soit pas reçu.
05:25D'ailleurs, l'Elysée ne l'accompagne pas alors qu'il y a l'élui
05:27en tant que président du groupe Républicain.
05:30Mais Bruno Rotailleau explique que personne n'a vu venir en réalité.
05:33C'est-à-dire qu'il y a cinq mois, personne ne s'attendait à ce que Bruno Rotailleau
05:36ne soit le possible candidat auréolé d'un succès comme celui qu'on connaît aujourd'hui.
05:40Quand on regarde le dernier sondage Opinion Away qui avait été commandé dans Le Point,
05:44c'est assez intéressant parce qu'il a 55% de bonnes opinions dans l'opinion publique,
05:4971% chez l'électorat d'Emmanuel Macron, 93% chez Les Républicains
05:54et ça, c'est très important, 69% au Rassemblement national.
05:58Et il est très au-dessus factuellement dans ce sondage de Laurent Wauquiez.
06:02Laurent Wauquiez, ça fait une dizaine d'années qu'il se prépare à ce moment-là.
06:06Et il dit, Laurent Wauquiez, le parti a besoin de tout sauf d'une guerre des chefs.
06:10J'ai tout fait pour l'éviter.
06:12Ce qui se passe, c'est que Laurent Wauquiez, tous ses plans ont été contrariés.
06:15Il ne voulait pas redevenir député.
06:17Ça l'a obligé à sortir un peu de son retrait, de son silence.
06:20Où il a été élu ric-rac.
06:22Voilà, oui.
06:23Et donc là, ça va être une campagne qui va être très compliquée.
06:26Donc Laurent Wauquiez, lui, explique qu'il va faire une campagne de porte-à-porte
06:29pour aller chercher à chaque fois.
06:30Mais ça va être rapide, ça va prendre quelle forme là ? Dans quelques semaines ?
06:33C'est-à-dire que Laurent Wauquiez, lui, veut une campagne plutôt longue
06:36et Bruno Rotailleau veut une campagne plutôt courte.
06:38Ça devrait être tranché ce soir.
06:40On est autour de 90 jours de campagne.
06:42Alors, ce que vous allez vivre, Laurent, ce qui est important,
06:45c'est que ce que nous allons tous vivre, c'est que la machine à cartes est partie,
06:50mais est en train de tourner pour faire des adhérents.
06:53J'ai cru à la machine à cartes bancaire.
06:55Parce qu'en fait, il faut être adhérent à jour de cotisation
06:57au moins 30 jours avant la date du scrutin.
07:01Ça en laisse 60.
07:02Ça en laisse 60 potentiellement pour faire rentrer du monde.
07:05Donc, je peux vous dire que là, il y a la machine à adhésion,
07:07la machine à cartes est en train de tourner.
07:09Et puis, vous allez voir, ceux qui ont aimé l'épisode Copé-Fillon,
07:13à mon avis, dès qu'il y aura eu celle-là, il y aura du censuré.
07:16Ce qui a changé, c'est qu'il a changé juste d'un mot par rapport à l'épisode Copé-Fillon.
07:19Je sais que les électeurs de droite ne pardonneront pas.
07:22À l'époque, la droite existait encore.
07:24Et donc, ils pouvaient se diviser sans que ça ne paraisse obérer forcément.
07:28Il y avait eu des différences pour les élections de lignes.
07:30Là, les électeurs de lignes ne sont pas si importants.
07:32Les électeurs de droite, je pense, ne pardonneront pas à celui qui sera perçu
07:38comme le fauteur de trouble.
07:40En l'état, je pense que ça penche un peu plus.
07:42C'est perçu, en tout cas, comme ça, du côté de Laurent Wauquiez,
07:45d'empêcher potentiellement un possible retour de la droite au pouvoir.
07:49Faut-il une primaire de la droite ?
07:51On a posé la question à Jean-Pierre Raffarin.
07:53Écoutez sa réponse spontanée.
07:56Certainement pas.
07:58Certainement pas.
07:59J'ai vu l'UMP décapité en un dimanche.
08:03Un ancien président, deux anciens premiers ministres.
08:05Terminé.
08:06J'ai vu le PS. Terminé.
08:07J'ai vu comment on a cassé les partis.
08:09On dit quelquefois « Macron, il a cassé les partis ».
08:12Ce n'est pas Macron qui a cassé les partis.
08:13Ce sont les primaires.
08:15Je crois que diviser un camp pour aller au combat,
08:17c'est exactement comme les Allemands et les Français quand ils vont contre la Chine.
08:20On ne se divise pas avant le combat.
08:22On se rassemble avant le combat.
08:24Donc, les primaires, il ne faut pas y compter.
08:26Pas de primaire pour Jean-Pierre Raffarin.
08:27Il n'a pas tort.
08:28C'est une machine à perdre.
08:29Il a raison sur le papier.
08:30C'est une machine à perdre.
08:31Il a raison sur le papier.
08:32Mais quand vous n'avez pas un leader charismatique
08:34qui écrase tout, qui emporte tout,
08:36et dont l'autorité est naturellement imposée...
08:37Si vous refaites des primaires, je vous le dis, c'est raté.
08:38Je suis d'accord avec vous.
08:39Je ne suis pas du tout...
08:40Je suis un anti-primaire.
08:41Vous êtes primaire.
08:42Vous êtes primaire.
08:43Vous êtes primaire.
08:44Elle va être pour la tête du DLR.
08:46C'est une primaire.
08:47Celui qui gagne le parti.
08:48C'est une primaire.
08:49C'est une primaire.
08:50C'est moi.
08:51C'est moi.
08:52Ce n'est pas comme ça que l'entend Gérald Darmanin
08:53ou David Lissnard.
08:54Oui, parce que Gérald Darmanin,
08:55il voit l'histoire qui est en train de s'écrire à droite.
08:57Il se dit, attendez, moi aussi je suis là.
08:59Et moi aussi je viens de la droite.
09:00Donc il essaye de s'inviter à une primaire plus large.
09:02Pour qui la défaite serait la plus cruelle ?
09:05Pour Laurent Wauquiez.
09:06Parce que si, mettons, Laurent Wauquiez l'emporte.
09:08Bruno Rotailleau perd.
09:09Il a encore le ministère de l'Intérieur.
09:11C'est son point de repli.
09:12Il peut encore capitaliser sur l'opinion
09:14depuis le ministère de l'Intérieur.
09:16Mais si Laurent Wauquiez perd,
09:17il lui reste la présidence du groupe LR à l'Assemblée nationale.
09:20Et bonne chance pour tisser un lien depuis ce groupe-là
09:23avec les Français,
09:24comme le fait Bruno Rotailleau depuis l'Intérieur.
09:25Il a déjà la tête du parti.
09:27Il a déjà dit aux députés,
09:29si vous ne votez pas pour moi
09:30et si vous dites que vous ne votez pas pour moi,
09:32vous n'aurez plus le droit de poser des questions d'actualité
09:34le mercredi ou le mardi.
09:36Et s'il y a une nouvelle dissolution,
09:37il y a des menaces sur les circonscriptions.
09:38Il y a des menaces sur les circonscriptions.
09:39Le problème de Laurent Wauquiez,
09:41c'est peut-être qu'il peut gagner le match,
09:44mais est-ce qu'il gagne en popularité pour 2025 ?
09:47Or, c'est vrai qu'il a une sorte de génie
09:50à susciter de l'antipathie.
09:52C'est comme ça, il y en a qui ont...
09:54Mais non, mais c'est vrai parce que...
09:55Mais après, c'est quelqu'un qui se prépare.
09:57Il y a quelque chose qui est dur pour lui.
09:59Est-ce qu'il a voulu faire quelque chose qui ne s'est pas réalisé ?
10:02De manière sincère, il a essayé de rassembler,
10:04il a essayé de réunir...
10:06Il ne parle pas souvent,
10:07mais il avait fait, par exemple, une interview dans Le Point,
10:09il y a déjà 18 mois,
10:11qui m'avait impressionné par la qualité de ses conseils.
10:15Il est brillant, il a vraiment réfléchi.
10:17Mais sur le papier, il y a tout.
10:18Il a un physique, il est grand,
10:19il a des diplômes, il en a presque trop.
10:21Mais il y a quelque chose qui ne marche pas.
10:23Non, mais c'est quelque chose.
10:24C'est l'empathie qui n'est pas...
10:27Avec des députés ou des leaders,
10:31il y a toujours un moment où il y a une forme de chaleur
10:33qui vient, qui est apaisante,
10:35comme une tasse de thé un soir d'hiver.
10:37Mais lui, il n'a pas l'impression.
10:39Au-delà de l'empathie,
10:41quoi qu'il dise,
10:43il crée, je ne sais pas, une forme d'anticaire.
10:45Au-delà de l'empathie,
10:46il y a ce qu'avait dit Nicolas Sarkozy
10:48en disant que Laurent Wauquiez
10:50était toujours dans l'évitement.
10:51Et d'ailleurs, il fait référence en creux lui-même
10:53dans l'interview qu'il donne
10:54pour annoncer sa candidature au Figaro
10:56en disant « j'ai toujours été présent pour mener les combats ».
10:58Mais ça, ce n'est pas vrai.
10:59Ce n'est pas le souvenir qu'en ont les gens.
11:01Il a commencé par, souvenez-vous,
11:02la campagne des législatives.
11:04La campagne des législatives au mois de juin-juillet,
11:06Laurent Wauquiez en était totalement absent
11:08alors qu'il avait vocation représentative à la droite.
11:10Il n'a pas voulu aller non plus à la campagne des européennes.
11:12Moi, je dirais qu'il a trahi Éric Ciotti,
11:14qui était le fidèle absolu,
11:15l'admirateur, l'ami.
11:17Et là, c'est vrai qu'Éric Ciotti
11:19avait dealé avec Mme Borne
11:21pour voter la loi
11:23de la retraite à 64 ans.
11:25Parce que quand on est LR
11:26et qu'on a promené la retraite à 65 ans,
11:28on vote la retraite à 64 ans.
11:30C'est un ligne rouge maintenant.
11:32Et là, ce sont les 10 élus fidèles
11:36à Laurent Wauquiez qui ont voté contre.
11:38Il y a quelque chose qui sera intéressant,
11:40Laurence, à regarder.
11:41Si et seulement si Bruno Retailleau gagnait,
11:43ça va devenir un immense problème,
11:45un vrai dossier pour le RN.
11:47Pourquoi ?
11:49Et on voit bien, le RN,
11:51depuis l'arrivée de Bruno Retailleau,
11:52a du mal à le saisir.
11:53C'est-à-dire qu'il s'interdise de dire du mal de lui.
11:55Pourquoi ?
11:56Parce que 69% des électeurs RN
11:58aiment énormément Bruno Retailleau.
12:00Et donc le risque pour le RN,
12:02c'est de reproduire l'erreur qui a été commise
12:04en 2006 avec Nicolas Sarkozy,
12:06en disant l'original, la copie.
12:08Sauf qu'au final, c'est Nicolas Sarkozy qui a gagné.
12:10Et je pense qu'au RN,
12:12en ce moment, ils sont en train de réfléchir,
12:14ils se disent,
12:16leur intérêt en réalité,
12:18je pense que ce soit Laurent Wauquiez
12:20qui gagne cette primaire, cette campagne,
12:22et c'est vrai que ça va devenir
12:24un vrai problème, un vrai caillou dans la gestion.
12:26Gauthier-Lemaître.
12:28100% d'accord avec lui.
12:30Ils ont deux intérêts.
12:32C'est que Laurent Wauquiez gagne la primaire
12:34et que Bruno Retailleau reste le plus longtemps possible à l'intérieur
12:36pour qu'on lui demande des comptes et qu'il soit tenu responsable
12:38s'il y a de l'échec
12:40au ministère de l'Intérieur.
12:42Or, on voit pour le moment que les Français ont bien compris
12:44qu'ils dénoncent de l'Intérieur ce qui se passe avec la justice
12:46et qu'il n'est pas comptable, par exemple,
12:48quand Douallem n'est pas expulsé,
12:50qu'on casse son OQTF.
12:52Alors déjà, il y a une différence.
12:54On verra le 31 mars prochain si c'est Marine Le Pen
12:56ou Jordan Bardella le candidat.
12:58On voit bien, notamment sur les thématiques économiques.
13:00Le 31 mars, c'est le procès de Marine Le Pen.
13:02On le rappelle pour nos auditeurs et télé-spectateurs.
13:04Et on saura si elle est éligible ou pas avec exécution provisoire.
13:06Et on voit bien qu'en ce moment, Jordan Bardella
13:08prend un peu des libertés sur le champ économique
13:10avec Marine Le Pen. Il dit maintenant qu'il est pro-business,
13:12qu'il est libéral. Peut-être qu'un jour, il dira qu'il est droit.
13:14C'est l'entraîneur de Nicolas Sarkozy.
13:16C'est le chemin dans l'Intérieur.
13:18On n'est pas loin de la présidentielle.
13:20Le tour de show.
13:22Merci à vous tous pour cette belle édition de Punchline
13:24sur CNews et sur Europe 1.
13:26Pierre de Villeneuve vous attend pour Europe 1 soir.
13:28Christine Killy pour Facein l'Info. Bonne soirée sur nos deux antennes.