Qui souhaiteriez-vous voir à la tête du parti Les Républicains ?

Sud Radio

il y a 11 heures

Avec Murielle et William

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00:00— Grand matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin. — Il est 7h55. Tiens, Muriel est avec nous, à Béziers, notre bitéroise habituelle. Muriel, bonjour.

00:11— Bonjour, Jean-Jacques. Vous allez bien ? — Ben ça va très bien, ma chère Muriel. Alors Muriel, j'avais besoin de vous parce que vous êtes électrice LR depuis toujours, hein, Muriel ?

00:21— Oui. UMP aussi, avant. — Et UMP avant. Ben oui, Muriel. Oui, oui, oui. — Moi, ça fait des années que je suis à droite.

00:29— Ça fait des années que vous êtes à droite. — Mais la vraie droite, pas l'extrême-droite. — Oui, j'ai compris. La droite LR, la droite de Chirac, la droite de Sarkozy ?

00:38— Oui, voilà. Voilà. — Voilà. Bon. — Et pas celle de Ciotti. — Oui. J'ai compris, Muriel. Alors Muriel, qui préférez-vous, Laurent Wauquiez ou Bruno Retailleau ?

00:52— Alors problème, c'est que les deux sont très bien pour le moment chacun dans leur rôle, hein, puisqu'il y en a un qui s'est trouvé dans un ministère, bon,

01:02qui tient le choc pour le moment, mais on sait pas encore pour combien de temps. Et puis moi, j'aurais une préférence, et que je trouve très très bien, M. Retailleau.

01:13La seule chose, c'est que moi, j'ai une préférence pour Laurent Wauquiez, qui a géré sa région, qui est une très grosse région, Auvergne-Rhône-Alpes,

01:21de façon magistrale, puisque Standard & Poor's et toutes ces agences qui donnent des notations, qui notent la France, etc., a été la meilleure région d'Europe,

01:36la mieux gérée. Voilà. Et moi, je trouve que quelqu'un qui est brillant comme ça pour gérer peut gérer... Alors je ne parle pas de présidentiel de la République.

01:47Je parle du parti qui va mettre en place... Voilà. — Et s'il y avait une présidentielle, qui choisiriez-vous entre les deux ?

01:58— Bah dans 2 ans, on sait pas, moi. — Oui, on sait pas. Muriel, vous avez raison. Il y aura beaucoup de... Oui. D'ailleurs, il va falloir départager tout ça.

02:06— Déjà, il y avait Xavier Bertrand, qui s'est déjà positionné. Il y a un droit qu'il va y en avoir à la COP15.

02:13— Bon. Merci, Muriel. William, lui, veut nous parler de toute autre chose. William est à Brève-la-Gaillarde. Bonjour, William.

02:21— Oui, bonjour. Comment allez-vous ? — Bah ça va, mon cher William. Ça va bien. Ça me fait plaisir de vous retrouver.

02:26Ça fait un moment que je vous ai pas eu, William. — Ah, toujours, toujours. Oui, j'ai eu vos collègues régulièrement.

02:31Mais vous, ça fait un petit lien petit au moins. — Oui, c'est vrai, c'est vrai. Votre fils a 11 ans. Est-ce que vous les géolocalisez ou pas ?

02:39— Il est encore très jeune. Donc il n'y a pas forcément cette situation où il va se retrouver dans un lieu autre que l'école, le sport ou la maison

02:49sans papa ou maman, quoi. Donc pour l'instant, pas encore vraiment. En revanche, je comprends pleinement les parents qui ont basculé

02:57dans cette pratique. Maintenant, il n'y a que 41%, il me semble. Et je trouve... — Oui, 41% des parents.

03:03— Voilà. Je suis plus surpris par le faible pourcentage que par le fait que des parents l'utilisent. Le « challenge » avec nos enfants,

03:12il est de leur faire comprendre pourquoi on l'utilise et que ça ne passe pas comme un outil de sanction. Mais ça, une fois de plus,

03:17on touche pas leur liberté, quoi. Simplement, la vie évolue. — C'est le dialogue qu'il faut avoir avec l'enfant.

03:23Vous, vous avez commencé à en parler à votre fils, William. — Ah oui. Alors il sait que ça existe. On en avait parlé une fois

03:29pour un cas complètement différent où il y a des débordements quand on voit des maris qui suivent leur femme,

03:34des femmes qui suivent leur mari. C'est terrible. C'est des pratiques qui sont déviantes et inquiétantes. En revanche, on en a déjà parlé.

03:41Et sur le fait que c'est tout à fait normal aujourd'hui qu'un parent qui a un enfant de 11, 12, 13, 14 ans sache simplement

03:47où est l'enfant, quoi. C'est-à-dire que c'est pas une démarche de contrôle excessive. On s'adapte tout simplement à ce qui se passe

03:55dans la société. Et le fait de suivre... L'idée, c'est que l'enfant soit au courant, soit le plus au courant possible du fonctionnement.

04:02Voilà. On gagne 50 %. Ça permettra aussi d'éviter que l'enfant trouve le moyen de désactiver l'application ou de mettre des choses

04:09en place pour ne plus être géolocalisé. Mais c'est une fois de plus basé sur la confiance qu'on va gagner au fil du temps, année après année.

04:17Et lorsque vous proposez à l'enfant quelque chose, il va quand même penser que c'est dans son intérêt plutôt que tout de suite,

04:23« Ah, on me rajoute encore un outil de contrôle ». Donc c'est vraiment cette relation de confiance qui va être installée.

04:27Mais je comprends pleinement les parents qui le font. Je vais le faire. Et je pense, je ne serais pas surpris que d'ici peu de temps,

04:34ces 41 % ont doublé et qu'on se retrouve à 70-80 %. Ça me paraîtrait... C'est une clôture logique.

04:40— Merci, William. Merci. Il est 7 h 59.

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