• il y a 11 heures
Le magazine UFC-Que Choisir a testé en laboratoire 15 bouquets (roses, gerberas et chrysanthèmes, achetés début janvier en boutique, en grande distribution et en ligne). "100% des fleurs sont contaminées", dénonce-t-il.

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Transcription
00:00Alors, qu'il y ait des traces de pesticides, on va le rappeler, la fleur en tant que telle n'est pas destinée à la consommation.
00:05On ne mange pas de fleurs, c'est pas prévu dans le brief de base.
00:10Donc, effectivement, il n'y a pas, et comme c'était annoncé par madame,
00:15il n'y a pas de contrôle par rapport aux traces de pesticides.
00:18C'est une réalité, on ne s'est jamais caché que quand on est malade,
00:23on prend des médicaments après avoir vu le médecin,
00:26quand un producteur a des problèmes dans une serre en culture, il est obligé de traiter.
00:30Donc, qu'il y ait des traces de pesticides, ou en tout cas de produits phyto-pharmaceutiques, ça nous semble normal.
00:36Notamment des produits qui sont interdits en Europe.
00:40Alors, sur la provenance, non, il n'est pas normal que des produits soient interdits en Europe
00:45et qu'on arrive à trouver ce type de produit, c'est certain.
00:48Mais, je le répète, on n'est pas là pour manger les fleurs.
00:52Après, la problématique...
00:54Les pesticides, vous le savez, agissent de différentes manières.
00:56C'est pas en se faisant les doigts après avoir pris un bouquet de marseillement comme cela qu'on peut avoir des problèmes.
01:01Non, on est bien d'accord là-dessus.
01:03Parce que pour les fleuristes, parce que vous représentez ce soir, c'est même les fleuristes,
01:06en lisant les conclusions de l'enquête du FEC que je choisis, on se dit,
01:10mais les pauvres fleuristes, ils font un métier à risque.
01:13Alors, ce que moi je trouve déplorable pour le coup, c'est qu'on se profite d'un événement calendaire
01:18qui est une fête qui célèbre l'amour, qui célèbre le partage.
01:28La fleur, on est dans le partage, on est dans un produit qui est un produit émotionnel.
01:31Il ne faudrait pas non plus que, parce qu'on est sur ce produit émotionnel,
01:35on se targue d'une bonne conscience.
01:38Non, mais alors comment on peut essayer de faire un peu différemment, de changer les choses dans ce cas-là ?
01:41Essayons d'avoir... de nous projeter sur l'avenir.
01:45Non, mais de manière assez simple.
01:46Aujourd'hui, en tant que fleuriste, on a la possibilité...
01:47La quasi-totalité, l'immense majorité des fleurs coupées et vendues en France aujourd'hui ne sont pas françaises.
01:54À aujourd'hui, 80% des fleurs sont importées en France.
01:59Le disponible, sur la production française, c'est 16%.
02:04Il y en a 8%, donc il y en a 50% qui part à l'export.
02:08Et il n'en reste, pour les fleuristes hexagonaux, que 8%.
02:14Non, mais effectivement, on n'a pas de traces.
02:17Comment vous envisagez l'avenir de ce métier ?
02:20Alors, on envisage de manière assez simple, c'est qu'à aujourd'hui, tous les produits sont tracés.
02:24C'est-à-dire qu'à partir du moment où il y a un import par rapport à un lot, tous nos produits sont tracés.
02:28Ces produits, il y a des labels.
02:30Il existe des labels Fleurs de France en France, Chartre qualité fleurs, Plantes bleues.
02:37Il existe des labels qui sont des labels internationaux, MPS.
02:41Il n'y a pas d'étiquetage des produits ?
02:42Il n'y a pas d'étiquetage en tant que tel.
02:45On n'a pas un étiquetage par rapport à un numéro de lot, mais on sait, on peut parfaitement tracer.
02:49On connaît les pratiques des producteurs.
02:50Les producteurs sont parfaitement tracés, même en import.
02:52Et le consommateur, oui, le peut-il ?
02:53Comment ?
02:54Parce que le consommateur le peut et le sait.
02:56Non, mais il faut quand même faire confiance aux professionnels et les professionnels que je représente.
03:00On fait notre travail avec passion.
03:02C'est un noble métier que le nôtre.
03:04Pour le coup, on est aussi des gens qui sommes responsables.

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