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00:00Europe 1 Soir Week-end. 19h21, Pascal Bellator du PAP.
00:05Oui, Bruno Retailleau qui donne les grandes lignes de son projet.
00:09Il est candidat à la présidence des DLR face à Laurent Wauquiez.
00:15Il l'a annoncé et il s'explique.
00:17Bruno Retailleau qui par ailleurs a lancé, vous savez, un grand plan contre le narcotrafic.
00:21Et voilà le lien que j'y voyais entre ce rapport qui sera remis donc lundi
00:26et le ministre de l'Intérieur qui se bat contre le narcotrafic.
00:30Que dit-il Bruno Retailleau ? D'abord qu'il va ratisser large.
00:33Je ne sais pas si vous avez lu cet entretien.
00:35Il veut refonder un parti de droite qui puisse s'élargir à tous ceux qui veulent une politique de bon sens,
00:40de fermeté, d'autorité sur la forme.
00:42Je veux que l'on retrouve aussi une convivialité.
00:44Et il dit qu'il est ouvert à tout le monde, qu'il ratisse large.
00:49Bruno Retailleau, je ne sais pas si vous avez vu son entretien
00:54avec toujours l'immigration et la lutte contre le narcotrafic dans les lignes de mire.
00:58Il part pas un peu vite ?
01:00Charles-Henri Dorglas ?
01:02Ça l'avenir nous le dira. C'est toujours un peu compliqué de répondre à cette question.
01:05Mais ce qui est sûr c'est que Bruno Retailleau parle énormément.
01:08Notamment depuis qu'il est au ministère de l'Intérieur.
01:11Alors c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui ont...
01:13Enfin il a trouvé une existence, il a occupé même la scène politique et médiatique ces derniers temps.
01:19C'est indiscutable.
01:20C'est indiscutable avec un discours qui attire l'attention de beaucoup de Français.
01:25On le sait, on le savait déjà avant.
01:27Et il incarne ça.
01:29Maintenant qu'est-ce qui va se passer au sein des Républicains ?
01:32Qui va être appelé exactement à voter ?
01:34Et qui va répondre à cette question-là entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ?
01:38Comment est-ce qu'ils vont gérer cette guerre ?
01:40Est-ce que les électeurs de droite ou plus largement les électeurs intéressés par ce projet
01:46vont supporter une bataille de plus si elle devient sanglante et si elle devient politicienne ?
01:52Ça je ne sais pas, ça les regarde.
01:54Et à leur place je ferai attention.
01:56Parce qu'il y a vis-à-vis du personnel politique une immense lassitude.
02:00Enfin là je vais enfoncer des portes ouvertes mais il y a vraiment une immense lassitude.
02:04C'est un fait Charles-Antoine, hélas.
02:06Il y a vis-à-vis de la vie politique même cette idée-là.
02:10Et là la question de la censure, de François Bayrou, de est-ce qu'il arrivera à parler ?
02:15Est-ce qu'un tel et un tel se parlent ? Sur quoi exactement ?
02:18À la fin je pense qu'il y a quand même beaucoup de gens qui se disent
02:20bon tout ça est formidable, très bien, les engagements ici, les engagements là.
02:24Maintenant concrètement quels sont les résultats ?
02:26Non mais peut-être qu'il peut attirer du monde chez les LR Bruno Retailleau.
02:30Non mais peut-être qu'il peut attirer du monde mais ça dépendra sur quelles questions.
02:33Je ne sais pas, sur quelles questions, ça je l'ignore.
02:35Bruno Retailleau, invité du Grand Début.
02:37Voilà, repensez News, le JDD, demain à 10h, présenté par Jacques Sauré.
02:41En termes de communication, je disais Bruno Retailleau, est-ce qu'il ne part pas un peu,
02:45pas parler, mais ne part pas un peu trop vite ?
02:48Vous comme communicant que vous êtes, M. Galliard.
02:52Bien sûr, il est presque obligé.
02:54Vous savez, il est rentré dans un gouvernement qui a été très vite abîmé.
03:00M. Barnier a été censuré, puis il est resté dans un deuxième gouvernement
03:04dont on ne sait pas trop quelle est la temporalité.
03:06Donc il y a urgence pour Bruno Retailleau d'exploiter ce qui a été son choix,
03:11de ne pas rester parlementaire, de ne pas rester au parti,
03:14mais d'aller pouvoir se confronter au réel de la gouvernance.
03:19Et à partir du moment où il se confronte au réel de la gouvernance,
03:22dans un secteur qui était celui qui pour lui est le plus efficace en termes de performance,
03:29je ne parle pas d'élection mais d'audience, c'est-à-dire sécurité et immigration.
03:35C'était pour lui le siège parfait, il s'est battu pour l'avoir, c'est un truc qu'il voulait.
03:39Après, il a très peu de temps pour le faire, et il a commencé par quoi ?
03:42Par faire ce qui est, vous vous rendez compte aujourd'hui, le niveau de performance politique,
03:46c'est de dire le réel.
03:47Mais on avait tellement oublié que dire le réel sur la sécurité ou l'immigration,
03:50je ne parle pas de tous les partis, je parle de la plupart des partis qui gouvernaient auparavant,
03:55c'est-à-dire du Parti Socialiste jusqu'au Républicain,
03:57ces gens-là avaient oublié un peu de dire le réel.
03:59Donc lui, il est parti sur l'idée qu'il faut dire le réel.
04:01Maintenant, il est dans l'étape où, une fois qu'il a répété, redit et puis répété le réel,
04:06qu'il est changé de gouvernement, puisque le Premier ministre a changé,
04:09là aujourd'hui, il va devoir commencer à délivrer.
04:11Donc il fait le pari que sur cette trajectoire,
04:13il a créé une bulle d'audience qui est effectivement très matérialisée,
04:16il fait partie des personnalités les plus sympathiques, les plus aimées,
04:21qui sont les plus connues.
04:22Aujourd'hui, c'est celui qui parle le plus, vous avez raison de dire,
04:24il parle beaucoup.
04:25Par exemple, je le disais hors antenne, je n'ai pas tout à fait compris l'idée d'aller,
04:29comme on va sur tous les sujets, aller se présenter à Grenoble devant un rideau de fer
04:33parce qu'il y avait une grenade qui avait explosé dans une espèce de lutte entre deux gangs,
04:36on ne savait pas trop.
04:37Quand même, une grenade, c'était une première en France,
04:39qu'une grenade soit balancée dans un bar.
04:41La grenade, c'est déjà bien, on peut le commenter,
04:44on peut le dire depuis l'hôtel de ville de Grenoble, dire qu'on ne laissera rien passer.
04:47Aller là-bas, ça ne rapporte pas grand-chose, sauf à l'idée qu'on est encore présent.
04:50Donc il exploite tous les moyens, parce qu'il a eu urgence dans sa tête à se dire
04:54je ne sais pas combien de temps je vais rester.
04:56Et donc forcément, il est au milieu, en plus d'autres candidatures.
05:00C'est-à-dire qu'Edouard Philippe, sur le même créneau ou presque,
05:02parce que c'est ça dont on parle, quand il dit qu'il va ratisser large, qu'est-ce qu'il va ratisser ?
05:05Alors oui, il espère ratisser une partie de celles et ceux chez Les Républicains
05:09qui sont partis chez Marine Le Pen au Rassemblement National.
05:12Et puis en partie aussi, je pense encore davantage,
05:14tous ceux qui sont allés chez Emmanuel Macron,
05:17en tout cas qui sont restés à un moment donné,
05:19quels qu'ils soient, qu'ils soient plus âgés, moins âgés, jeunes, moins jeunes.
05:22Et donc c'est ça ratisser large.
05:24Le bon sens, c'est le terme du moment.
05:26Même Donald Trump a parlé beaucoup de bon sens.
05:28Même Vladimir Poutine a dit que le bon sens, c'était quelque chose qui était très important
05:31et qu'il fallait penser la politique ou la géopolitique comme ça.
05:34Donc vous voyez, c'est ça.
05:35Et après, la convivialité.
05:36Alors ça, je ne sais pas trop ce que ça veut dire.
05:37C'est-à-dire en gros, peut-être ne pas se faire la guerre des chefs, en effet,
05:39et de se dire qu'on veut gagner tous ensemble.
05:41Ils ont tous, de toute manière, ce rendez-vous présidentiel.
05:43Ils oublient un truc, c'est que, un, leur machine, leur moteur électoral,
05:48parce que leur moteur politique est assez faible,
05:50c'est quoi ? C'est une trentaine de députés, quelques sénateurs.
05:53Certes, 2026, un grand rendez-vous parce qu'ils ont une grosse réserve territoriale,
05:57sur laquelle se bat aussi un autre acteur potentiel candidat,
06:02qui est le président de l'Assemblée des maires de France,
06:04qui est donc maire de Cannes,
06:06et qui dit, lui, moi aussi, ça m'appartient, quelque part, je vais y aller,
06:08et puis moi, je peux faire autre chose.
06:09Donc on a cette espèce de marigot sans grosse machine derrière lui,
06:13qui veut aller lutter contre une énorme machine politique.
06:17Aujourd'hui, qu'on ne le veuille pas,
06:19l'Assemblée nationale est la seule grosse machine politique,
06:21et donc électorale, potentiellement,
06:24parce qu'ils ne l'ont pas confirmée à chaque fois,
06:26parce qu'ils n'ont jamais réussi à gagner une énorme élection,
06:28une grosse élection, mais certainement qu'ils le feront un jour,
06:31et donc, en tout cas, ils ont cette machine politique,
06:33et cette puissance politique, et leur faut un vrai moteur,
06:35et de l'autre côté, il y a une petite mécanique,
06:37parce que les républicains, aujourd'hui, c'est une petite mécanique,
06:40en tout cas, à l'Assemblée nationale,
06:42on verra ce qu'ils en feront aux municipales et aux élections locales,
06:44et puis, là-dessus, il y a beaucoup de candidatures,
06:47c'est-à-dire qu'ils sont très nombreux.
06:48Oui, mais tout le monde n'est pas Bruno Retailleau, peut-être Charlotte Dornelaz,
06:50donc il y a peut-être une chance de l'emporter,
06:52si effectivement, ce n'est pas trop violent avec Laurent Wauquiez,
06:54les adhérents, on va le supporter.
06:56Et d'autres, oui.
06:57Mais le gros enjeu, la notoriété, la popularité de Bruno Retailleau
07:03tient, en effet, au fait qu'il dise ce qu'il est,
07:07depuis son ministère de l'Intérieur, en disant,
07:09voilà ce que je constate tous les jours,
07:11en effet, vous n'avez pas des sentiments,
07:14il y a bien une réalité qui correspond à ce que vous pensez,
07:17vous êtes inquiet pour de bonnes raisons,
07:19voilà, tout sur le terrain, je suis absolument d'accord,
07:21c'est de là qu'il tire sa popularité.
07:23Maintenant, s'il est empêché de passer à l'acte
07:26autant qu'il le voudrait par rapport à son discours,
07:28c'est pour une raison simple,
07:30c'est en raison des verrous institutionnels,
07:33essentiellement, ou supranationaux, qui existent.
07:36Or, qui est le champion de la dénonciation de ces verrous depuis quelque temps ?
07:40Laurent Wauquiez,
07:41il n'arrête pas d'en parler, depuis déjà, quelques temps.
07:44Donc, sur quoi va vraiment se jouer l'affrontement ?
07:46C'est aussi une grande question.
07:48Ils vont devoir, en effet, dire leur différence.
07:50Aujourd'hui, la différence de Bruno Retailleau,
07:52c'est qu'il est au ministère de l'Intérieur.
07:54Si Laurent Wauquiez vient expliquer sur la scène
07:56que c'est précisément lui n'est pas au ministère,
07:58mais il sait qu'au ministère, on ne peut pas faire grand-chose
08:00parce qu'il a dénoncé les verrous,
08:02bon, on va tourner dans un débat
08:04où il va être difficile de les différencier.
08:06Donc, après, sur quoi ça se jouera ? Je ne sais pas.
08:08On verra. Il y aura le vote des militants le 17 mai.
08:10Oui, mais ce qui est indiscutable,
08:12c'est ce que disait Jean-Christophe,
08:15c'est la bulle de popularité de Bruno Retailleau
08:18est extrêmement identifiable.
08:20Et ça, la droite, de manière générale,
08:22les droites même, le savaient déjà
08:24et le regardent forcément de près.
08:26C'est sûr, mais ils ne seront pas les deux seuls
08:28à se battre sur ce créneau, c'est certain.
08:30Il y a un bureau politique qui est convoqué,
08:32ça c'est sûr, lundi 18h,
08:34qui va travailler sur deux choses,
08:37peut-être que ce parti va changer de nom.
08:39Il y aurait peut-être tout intérêt, non ?
08:41Oui, mais ça c'est une solution
08:43lorsqu'on veut effacer une mauvaise période.
08:45Donc, c'est comme dans une marque,
08:47on voudrait changer.
08:48Si vous voulez changer le nom de la radio,
08:49vous pouvez imaginer.
08:50Alors, parfois, on dit au contraire,
08:52il faut s'ancrer, garder une part de son identité,
08:55parce qu'à trop changer, on finit par se perdre davantage,
08:57se faire oublier.
08:58Là, on sent bien qu'ils ont une envie,
09:00c'est effectivement de repartir sur des bases très nouvelles.
09:02Mais ça a été fait plusieurs fois chez eux,
09:04ça a été fait souvent chez eux.
09:06Et donc, à partir de là,
09:08regardez en face, vous avez l'équivalent du socialisme,
09:10ils n'ont pas trop changé.
09:11Alors, ils ont eu des échecs,
09:12ça n'a pas changé grand-chose non plus
09:13dans leurs descentes respectives.
09:15Donc, je crois que l'enjeu du parti,
09:18c'est effectivement de considérer
09:20comment ils vont choisir
09:21et comment ils vont organiser ce combat qui vient.
09:23Parce qu'inévitablement, il y aura un combat.
09:25Ils en ont tous envie.
09:26Alors, certains tiennent le parti,
09:28et peut-être une partie à l'intérieur du parti,
09:30des élus,
09:31parce qu'il en reste quelques-uns quand même.
09:32Je pense à Laurent Wauquiez,
09:33qui n'a fait que ça pendant des mois et des mois.
09:35Il a sillonné la France
09:37pour se faire connaître non pas du grand public,
09:39mais surtout du public intermédiaire.
09:41C'est un spécialiste de la désignation.
09:43Dans un parti politique,
09:44ce n'est pas forcément celui qui est le plus populaire qui gagne.
09:46C'est celui qui maîtrise l'appareil,
09:47en tout cas ceux qui vont voter.
09:49Mais c'est quand même dans toute élection.
09:50Il faut maîtriser le corpus des gens qui vont voter,
09:52qui vont désigner.
09:53Là, si c'est les Français,
09:54c'est les Français,
09:55mais là, ce ne sont pas les Français.
09:56Ça va être au mieux les militants,
09:58voire quelque chose d'un public
09:59un peu plus intermédiaire encore.
10:01Donc ça, ça va être très compliqué.
10:03Et puis de l'autre, vous avez des gens qui jouent à la parallèle.
10:05M. Bertrand joue en dehors de ça.
10:07On ne sait pas trop où il est.
10:08Et puis il y en a plein d'autres.
10:09Et puis M. Philippe, on le redit,
10:10ça fait un moment qu'il le dit qu'il est candidat.
10:12Il est la personnalité aujourd'hui à droite,
10:14qui est en tout cas ce qu'on considère être à droite aujourd'hui,
10:16une des plus populaires.
10:19Donc M. Retailleau, oui, son pari,
10:21c'est maintenant de tenter de montrer malgré tout,
10:23ce que disait Charlotte, des résultats.
10:25S'il arrive à attraper des résultats,
10:27et s'il veut démontrer,
10:29il envoie plus de gens à l'étranger,
10:31il y a moins de migrants,
10:32il y a des choses qui sont là, qui sont tangibles pour les gens.
10:35Maintenant, s'il y a trois ou quatre accidents,
10:37comme le fait que l'influenceur ne peut pas être envoyé en Algérie,
10:40et qu'il redit son impuissance à nouveau,
10:43à ce moment-là, excusez-moi de le dire comme ça,
10:45mais c'est bon, passe ton chemin,
10:47parce que t'es pas capable, pas plus qu'les autres.
10:48Et puis vous savez quoi ?
10:49S'il commence à y avoir des résultats,
10:50à ce moment-là, le RN,
10:51il va regarder ce gouvernement différemment,
10:53même s'il aime beaucoup M. Bayrou.
10:55Mme Le Pen, elle va dire, attendez,
10:57Dites-moi si vous avez une question à poser à Bruno Retailleau,
10:59on va dire à Jacques Ceré, justement.
11:00Quelle serait la question que vous poserez demain
11:02au ministre de l'Intérieur, Charles Dornalas ?
11:04Surtout ce qu'il dénonce,
11:05quels sont les verrous exactement qu'il a identifiés à son action ?
11:08Est-ce que ce sont des verrous circonstanciels ?
11:10C'est-à-dire, il n'est pas le maître aujourd'hui,
11:12il y a un Premier ministre et un Président de la République,
11:15donc il y a certaines choses qui dépendent de l'un ou de l'autre,
11:17mais quels sont les verrous exactement qu'il a identifiés,
11:20et comment, finalement, ne pas être fataliste
11:23devant la situation qu'il dénonce ?
11:26Moi, je lui poserai la question qui viendra,
11:28qui est posée, en regardant l'élection allemande en ce moment,
11:30c'est-à-dire, qui est posée à M. Merz,
11:32est-ce que vous allez, qui a été posée même par des acteurs étrangers,
11:35M. Vance, qui lui dit carrément dans son propre pays,
11:38que ferez-vous de la relation avec le Rassemblement national ?
11:41Vous n'allez pas pouvoir gouverner tout seul.
11:43Mais il le dit dans son entretien, il le dit.
11:45Avec Mme Le Pen, ou M. Bardella, et je ne sais qui encore d'autre.
11:48Qu'est-ce que vous ferez ? Est-ce que vous gouvernerez avec eux ?
11:51Est-ce que vous leur proposerez ?
11:52Est-ce que vous serez, ou est-ce que vous serez
11:54ce que vous êtes aujourd'hui, c'est-à-dire que vous avez toujours dit
11:56« Non, on n'ira pas. »
11:58Et je demanderai une réponse.
12:00Oui, et vous demanderez une réponse, ça fait clair.
12:03Moi, je lui demanderai s'il va à l'Elysée.
12:06Il est en train de prendre les, je ne sais pas,
12:08de marcher dans les pas de Nicolas Sarkozy,
12:10le ministère de l'Intérieur, la présidence du parti.
12:12Mais il y en a un autre qui doit y penser aussi,
12:14si on parle des pas de Gérald Darmanin.
12:17Ah oui, Gérald Darmanin, bien sûr, évidemment.
12:20Vous avez raison, vous avez raison, effectivement.
12:22On l'a oublié.
12:23Oui, on l'a oublié.
12:24Mais là, moi, je trouve que le parcours ressemble un peu
12:26à celui de Nicolas Sarkozy, non ?
12:28Oui, mais c'est ce qu'on disait à Gérald Darmanin,
12:29c'est pour ça que je me suis percutée.
12:31Oui, vous avez raison.
12:32Effectivement, on verra bien qui sera candidat en 2027.
12:35Moi, je lui poserai la question.
12:37Merci.
12:38M. Sarkozy, il est au ministère de l'Intérieur,
12:40vous avez M. Chirac qui l'embêtait beaucoup,
12:42mais à l'époque, leur parti politique
12:45était un parti qui avait une grosse machine
12:47de guerre et d'élections.
12:49Allez, il est 20h44 sur Europe 1.
12:51Europe 1, le journal permanent.