Regardez Les pourquoi de l'info avec Antoine Cavaillé-Roux du 17 février 2025.
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00:00Les pourquoi de l'info avec vous Antoine ce matin, alors c'est notre concours RTL jusqu'au salon de l'agriculture,
00:04vous votez pour élire le meilleur dessert régional, ça se passe sur l'appli RTL et sur le site rtl.fr.
00:10Et Antoine, vous nous expliquez ce matin pourquoi on a toujours de la place pour le dessert dans notre ventre.
00:15Bah oui, c'est un classique, le carré de chocolat après le repas, l'envie d'une petite touche sucrée,
00:20au restaurant vous venez d'avaler des oeufs mayo, une blanquette, vous êtes repu,
00:24et puis arrive le serveur, vous voulez la carte des desserts, et là vous cédez aux sirènes des profiteurs.
00:29Mais ce qu'on apprend dans une récente étude, c'est que cette gourmandise s'explique de façon très scientifique.
00:34Absolument, des chercheurs allemands ont mené des recherches sur des souris,
00:38ils ont identifié la zone du cerveau où se trouvent les neurones responsables de la sensation de satiété,
00:43et ils ont découvert que ce sont les mêmes qui provoquent les envies de sucre.
00:47Le test a été imparable, les souris gavaient comme des oies pendant une heure et demie,
00:51au bout de ce laps de temps, les capteurs neuronaux le montrent, elles n'ont plus faim,
00:55les chercheurs placent alors quelques douceurs devant leur museau, bingo,
01:00elles se jettent dessus comme si elles n'avaient rien mangé depuis des jours.
01:03Selon les capteurs neurologiques, chez les souris, la stimulation du cerveau débute même à la simple vue des sucreries.
01:09Donc en fait, on a envie de sucre quand on est rassasié.
01:12Les chercheurs allemands ont une hypothèse, le sucre est plus facile à convertir en énergie par rapport aux graisses ou aux protéines,
01:19manger un dessert pourrait donc être assimilé à faire le plein d'essence pour notre corps.
01:24Alors il est encore trop tôt pour tirer les mêmes conclusions pour nous les humains,
01:27mais les scientifiques vont poursuivre dans cette voie.
01:30Ils espèrent que cette étude pourra aboutir à de nouveaux traitements contre l'obésité ou contre les troubles alimentaires.
01:36Merci beaucoup Antoine Cavallierou.