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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot et Albane Leprince du 14 février 2025.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL, Vincent Paréseau et Albane Leprince.
00:07Avec Albane, dans un instant, on va vous rappeler l'essentiel de l'actualité.
00:11Sur le plan politique, elle est marquée, cette actualité, par le début de la guerre des chefs,
00:17puisque Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau ont annoncé, tous deux,
00:21qu'ils briguaient la présidence des Républicains,
00:24avec forcément la présidentielle de 2027 en ligne de mire.
00:28Qu'est-ce que ça vous inspire Thierry ? Bonjour Thierry !
00:31Bonjour Vincent, bonjour Albane, ça m'inspire un manque total d'unité
00:35et du coup un manque total de confiance de la part des électeurs.
00:38Eh bien voilà, c'est parti, on va vous retrouver dans un instant Thierry,
00:41vous allez pouvoir développer votre point de vue.
00:44Albane, l'actualité de ce vendredi, c'est quoi ?
00:46Bruno Retailleau dénonce une technique de guerre inédite.
00:50Le ministre de l'Intérieur est à Grenoble aujourd'hui,
00:53deux jours après l'attaque à la grenade qui a fait une quinzaine de blessés.
00:57L'auteur est toujours recherché.
00:59Le député insoumis Sébastien Delogue, condamné à une amende de 5000 euros à Marseille,
01:03reconnu coupable de violences aggravées contre deux cadres de l'éducation nationale
01:08en marge d'un blocus lycéen.
01:10En 2023, à l'étranger, le Hamas, qui confirme ce midi,
01:13que trois otages israéliens seront libérés demain.
01:16Et puis en foot, début de la 22ème journée de Ligue 1,
01:19ce soir avec un match Brest-Auxerre à 20h45,
01:22à suivre sur RTL avec Éric Sylvestreau.
01:25La météo, Claire Delorme.
01:27Alors, ce sera une après-midi calme, majoritairement,
01:29celui-là avec quelques nuances à l'est,
01:31où les nuages resteront de mise sur l'Alsace et la Lorraine,
01:33et quelques averses qui vont se développer en fin de journée sur l'extrême sud-est,
01:37à savoir les Alpes-Maritimes et la Corse,
01:39avec en prime du Mistral jusqu'à 80 km heure.
01:42Plus on va vers l'ouest et plus le ciel va se couvrir,
01:45même si les pluies auront quand même tendance à faiblir,
01:49voilà, ça restera quand même majoritairement nuageux.
01:51Et pour ce qui est des températures, encore assez fraîches cet après-midi,
01:54surtout sur la moitié nord, entre 2 et 6 degrés,
01:57donc du nord-est à la Normandie, 6 à 10 degrés de manière plus globale sur le quart nord-ouest,
02:01et plus on va vers le sud, plus les températures sont douces,
02:05entre 12 et 16 degrés,
02:07et ça peut grimper jusqu'à 19 voire 20 degrés au moyen de la journée sur le sud de l'Aquitaine.
02:11Donc le week-end ou les vacances, pour les chanceux de la zone C par exemple,
02:15commencent sous le soleil.
02:16Sous le signe du soleil, un peu frais pour la moitié nord,
02:19mais quand même relativement doux pour la moitié sud.
02:21Merci beaucoup Claire Delorme.
02:30Bon bah voilà, c'est pas nouveau,
02:32Laurent Wauquiez qui nous fait genre que c'est la surprise,
02:34l'autre ça fait 40 ans qu'il veut être président de la République,
02:38et évidemment qu'il veut se présenter,
02:40donc c'est la surprise pour personne.
02:41Et Bruno Rotaillot, il essaie quand même de faire des choses en tant que ministre de l'Intérieur.
02:45Est-ce qu'il a plus de mérite que Laurent Wauquiez ? Je ne sais pas.
02:48Est-ce qu'il a plus de personnalité ? Je pense.
02:51Voilà, Batisqui, on l'a compris,
02:54semble avoir fait son choix,
02:56mais justement, ce choix qui va être laissé aux militants républicains,
03:02est-ce qu'il peut déclencher une gare des droites
03:05avec ses deux candidats,
03:06donc Laurent Wauquiez qui est le patron d'ailleurs des députés LR à l'Assemblée,
03:11et Bruno Rotaillot qui est le ministre de l'Intérieur.
03:14Thierry, vous nous avez dit finalement, c'est pas très bon ça,
03:18ils vont quand même une nouvelle fois montrer qu'ils sont des unis.
03:24Effectivement, mais si vous regardez depuis 2012,
03:28ils ont voulu faire un peu le système à l'américaine,
03:31alors qu'on n'est pas aux Etats-Unis,
03:32et en plus notre système de vote est complètement différent.
03:35Comment voulez-vous faire ?
03:36Moi je suis un ancien électeur de Sarkozy, de son parti,
03:40et quand j'ai vu le bazar que c'était,
03:42comment je peux faire confiance à des gens
03:43qui sont même pas fichus de s'entendre entre eux,
03:45au sein d'un parti, et proposer un candidat unique ?
03:48Les primaires, c'est pas un bon système.
03:50On a fait venir ça finalement, on s'est inspiré des américains,
03:54mais la meilleure façon de désigner un candidat pour une élection,
03:59pour la tête d'un parti ou pour une élection présidentielle ensuite,
04:03c'est, j'allais dire, celui qui s'impose naturellement.
04:06Non, ça doit se faire au sein du parti.
04:08Regardez, c'est factuel, je ne suis pas un truvant politicien ou...
04:13Votre avis compte autant que les autres.
04:16Je constate, c'est tout,
04:17tous les partis qui arrivent dans les premières élections,
04:20c'est des partis qui ont présenté un candidat.
04:23Ils ne sont demandé par personne,
04:24ils disent voilà, nous notre candidat c'est lui.
04:25Très bien.
04:26Alors que là, que ce soit la droite en l'occurrence,
04:29ils vont se retrouver sur des plateaux de télé, à la radio,
04:32et toi tu vas faire ci, moi je vais faire ça,
04:33et moi je suis meilleur que toi, et toi tu es plus minable.
04:35Mais les gars, vous êtes dans le même parti,
04:37donc vous devez penser la même chose.
04:39Ou dans ce cas-là, vous le faites en secret,
04:41et puis quand vous vous êtes tous mis d'accord,
04:42vous arrivez et vous dites,
04:43ben voilà, le parti LR, voilà son candidat.
04:47Surtout que déjà les mots qui sont employés
04:50sont déjà relativement violents.
04:52Laurent Wauquiez, pas de guerre, des chefs.
04:54Donc c'est un vocabulaire déjà militaire et guerrier.
04:59Les politiciens, ils vont dire que ce n'est pas vrai
05:00qu'ils ne veulent pas faire de la carrière.
05:01Ça ressemble quand même bien à des guerres d'égo, ça.
05:04C'est-à-dire que c'est moi le meilleur,
05:05moi je veux la place.
05:06Oui, et au niveau des électeurs et des citoyens,
05:08vous avez quoi comme mot pour eux ?
05:10Parce que là pour l'instant vous parlez de moi,
05:11je, et lui il a fait ci, lui il a fait ça,
05:13mais nous on veut vous faire confiance.
05:16Donc montrez qu'on peut vous faire confiance,
05:17entendez-vous, et arrivez droit dans vos boîtes
05:19en disant voilà.
05:20Vous, Thierry, vous ne voulez pas avoir à choisir ?
05:25Ah mais je n'ai même pas à vouloir ou pas.
05:27Moi à partir du moment où ce sera le bazar comme ça,
05:29je continuerai à voter RN.
05:31Bon ben voilà, ça c'est dit.
05:32Donc du coup finalement, oui, vous n'êtes pas...
05:35Et je ne pense pas être le seul.
05:36Honnêtement, je ne pense pas être le seul.
05:37Ah non, sans doute.
05:38Ancien LR.
05:39Oui, oui, c'est le douteux.
05:40Ancien LR, déçu, déçu encore.
05:42Regardez Ciotti, il ne faut pas le citer.
05:44Il sort par la porte, il veut revenir par la fenêtre.
05:47C'est un cirque, mais ça ne ressemble à rien.
05:50Comment voulez-vous ?
05:51Après il s'étonne que les électeurs
05:52aient une défiance vis-à-vis de la politique.
05:53Mais regardez comment vous vous comportez.
05:55Regardez l'image que vous renvoyez à vos électeurs.
05:57C'est dit à bon entendeur, comme on dit Thierry.
06:00Je vous souhaite une bonne journée.
06:02Merci de votre fidélité à RTL.
06:04A très bientôt.
06:05On reçoit Alain à présent.
06:06Bonjour Alain.
06:07Bonjour Albane, bonjour Vincent.
06:09Bonjour Alain, bienvenue du côté de Morteau.
06:12Oui, c'est ça.
06:14Vous vous dénoncez une tambouille carriériste, c'est ça ?
06:18Moi ça fait...
06:19Je vous y rejoins de Thierry.
06:20Moi ça fait depuis 2012 que je n'appelle plus ça des politiciens.
06:23Je l'appelle ça des carriéristes.
06:26On va juste rappeler les faits.
06:29Vous voyez quelqu'un qui tient la route ?
06:31Vous avez Mme Rachida Dati.
06:32Mme Rachida Dati, quand elle a accepté d'être ministre de Macron,
06:35elle n'a pas repris son adhésion aux Républicains.
06:37Par contre, à cette époque-là, dans le bureau directeur des Républicains,
06:42il y avait déjà M. Retailleau, il y avait déjà M. Wauquiez,
06:45il y avait M. Ciotti, il y avait Mme Gennevard.
06:47Ils criaient tous qu'il fallait exclure Rachida Dati
06:50parce qu'elle avait trahi son parti.
06:52A l'heure actuelle, rappelez-moi voir d'un doute.
06:54A l'heure actuelle, est-ce que M. Retailleau s'est exclu des Républicains ?
06:58Est-ce que Mme Gennevard s'est exclu des Républicains ?
07:00Est-ce que les autres LR qui font partie du gouvernement
07:03se sont exclus des Républicains ?
07:05Parce que jusqu'à nouvel ordre, ils ont fait exactement la même chose
07:08à l'heure actuelle qu'a fait Mme Rachida Dati en 2024.
07:11Vous voulez dire que les ambitions dépassent de loin les convictions ?
07:15On a affaire au digne successeur d'Edgar Ford.
07:18Edgar Ford était capable d'être socialiste le lundi
07:22et d'être RPR le mardi si elle s'est arrangée sa carrière.
07:25Voilà, c'était le vent qui tournait.
07:27Mais attention, parce que parfois, disent certains,
07:29la tempête emporte la gérouette.
07:31Oui, mais on ne peut avoir aucune confiance dans des gens
07:35qui ne se soucient pas du tout des problèmes des Français.
07:38C'est des gens qui se soucient de leur carrière uniquement.
07:41Après, il ne faut pas s'y tonner s'il n'y a plus du tout d'amour
07:44et d'intéressement pour la politique.
07:46Moi, j'étais un fervent amoureux de la politique.
07:48J'étais un sarcosiste comme Thierry.
07:50Depuis, la politique ne m'intéresse plus.
07:52Parce que dès qu'on en parle, ça me met en colère.
07:54Ça veut dire que vous ne votez plus Alain ?
07:56Je vote quand il y a quelqu'un qui m'intéresse.
08:00Mais je ne vote pas contre.
08:02Je ne fais pas l'erreur qu'on a faite depuis des années.
08:04Je n'irai jamais voter contre quelqu'un.
08:06Je vais voter pour quelqu'un.
08:08Et donc cette bataille pour la présidence de LR
08:12entre ces deux hommes, Wauquiez et Retailleau,
08:15ne vous intéresse pas finalement ?
08:17Ça confirme le mépris que j'ai pour les carnieristes maintenant.
08:20Merci Alain, à bientôt.
08:22Merci, à bientôt, bonne journée.
08:24Bienvenue à Alban.
08:25Merci beaucoup.
08:26C'est un plaisir.
08:27Ravie d'être avec vous.
08:29Bonjour Nicolas.
08:30Bien, bonjour.
08:31Vous nous appelez de Saint-Valérien.
08:33Oui, en Vendée, c'est bien ça.
08:35Ancien de l'UMP.
08:37Ça veut dire que vous connaissez la maison depuis longtemps.
08:40Oui, et puis je connais M. Retailleau.
08:42On est quasiment du même village.
08:43Il est de Saint-Malo-Dubois, moi de Saint-Laurent-sur-Seine.
08:45On est à la messe quasiment en même temps et à la même église.
08:47Ah oui, effectivement, ça crée des liens, ça.
08:49Oui, il n'y a pas de problème.
08:51Après, je ne le connais pas personnellement,
08:53mais pour avoir travaillé avec lui,
08:54il n'y a pas l'épaisseur d'un papier de cigarette
08:56sur la ligne politique entre Wauquiez et Retailleau.
08:59Ils ont les mêmes amis, ils sont sur la même ligne politique.
09:01C'est une ligne plutôt séguiniste.
09:03Vraiment une droite sociale d'un point de vue proche de la population
09:06avec une réassise populaire
09:08et même, oui, une dimension assez conservatrice
09:11sur d'autres valeurs, les valeurs sociétales.
09:14Moi, je ne vois vraiment pas de guerre à l'horizon.
09:18On est vraiment dans le jeu interne.
09:20Oui, mais c'est ce que dit Laurent Wauquiez.
09:22En 2006, entre Strauss-Kahn, Jean-Claude Jacques-Landry et William Royer...
09:24Nicolas, je vous arrête un tout petit peu.
09:26Le mot guerre, ce n'est pas nous qui l'avons prononcé.
09:28C'est Laurent Wauquiez lui-même
09:30qui accuse justement Bruno Retailleau
09:33de déclencher la guerre des chefs.
09:36Oui, mais je pense qu'il y avait...
09:38Je pense qu'à l'image d'un Chirac et Baladur,
09:42peut-être un accord plus ou moins clair entre eux
09:45ou si Retailleau allait au gouvernement,
09:47Wauquiez s'occupait du parti.
09:49Là, le fait que Retailleau est devant en poupe au ministère,
09:51peut-être que ça lui donne des ailes
09:53et que cet accord n'a plus lieu d'être.
09:55Bref, mais pour moi, on est clairement
09:57dans le fonctionnement normal d'un parti politique.
09:59On ne va pas demander à tout le monde de voter pour eux
10:01si on n'est pas dans les primaires
10:03comme il y a pu y avoir, c'est vraiment en termes de militants.
10:05On rappelle que Sarkozy, quand il a pris la tête du parti
10:07et s'est opposé à Nicolas Dupont-Aignan,
10:09il a fait un vote des adhérents et des militants.
10:11Mais Nicolas, est-ce que vous n'êtes pas un peu
10:14au pays de oui-oui dans l'histoire ?
10:16Excusez-moi d'être un petit peu provocateur,
10:18mais on sait bien que la question,
10:21ce n'est pas forcément la présidence de LR,
10:23ou en tout cas, c'est la présidence de LR
10:25dans la perspective de la présidentielle.
10:27Ces deux hommes, ils jouent la candidature présidentielle.
10:30J'étais au parti au moment où ça s'est passé.
10:33J'ose espérer que la droite s'est vaccinée
10:35pour ne pas reproduire le duel Copé-Sillon
10:37et qui nous a fait honte.
10:38C'est pour ça que j'ai quitté l'UMP,
10:40où c'était vraiment un scandale.
10:41Et les deux, il n'y en a pas un qui valait plus que l'autre.
10:44J'ose espérer que la droite est vaccinée de cela
10:47et que la droite a bien analysé les raisons
10:49de son manque de succès sur le plan national.
10:51Sur le plan local, la droite obtient des scores
10:53tout à fait corrects et a même une bonne assise locale.
10:57Mais par contre, l'enjeu pour le futur chef des Républicains,
11:00c'est vraiment de parler en dehors des murs de la droite
11:02et créer une coalition qui est capable
11:04de faire quelque chose à l'échelle nationale.
11:05Et pour le moment, tant que Rotailleau évoquait
11:07ne parle qu'à la droite, c'est peine perdue.
11:09Et donc Nicolas, vous pensez réellement
11:12que l'un va se ranger derrière l'autre ?
11:14Oui, les deux ont la même politique,
11:16ont les mêmes amis en commun,
11:17notamment François-Xavier Berni.
11:19Je ne vois rien qui les oppose, si ce n'est des égaux.
11:23C'est peut-être déjà trop, comme opposition.
11:26Mais en soi, les deux ont un certain corps,
11:31une certaine référence à l'extême.
11:33Nicolas, ce raisonnement, il tient même
11:37quand on prépare la présidentielle de 2027
11:41depuis des mois, voire des années,
11:43je pense à Laurent Wauquiez.
11:45Comme ça se passait pour Chirac, Baladur,
11:47tous les grands duels et dans tous les partis,
11:49il y a des gens qui préparent la présidentielle
11:51depuis X années.
11:52Ils doivent passer par le vote des militants
11:54pour pouvoir accéder à la tête du parti
11:57et donc éventuellement être propulsés
11:59pour l'élection présidentielle.
12:00Mais on en est encore loin
12:01et le plus dur reste à faire.
12:03Vraiment.
12:04Merci Nicolas de nous avoir appelés.
12:06Si vous aussi vous souhaitez réagir,
12:073210, les auditeurs ont la parole.
12:09On va marquer une courte pause.
12:11Quand j'entends cette musique,
12:12ça veut dire qu'on va marquer une courte pause.
12:14Mais on va parler dans un instant,
12:17encore politique, avec quelqu'un qui se dit
12:20disponible pour la nation.
12:22Son nom ?
12:23Michel-Edouard Leclerc.
12:25A tout de suite.
12:27Midi, 14h.
12:29Les auditeurs ont la parole.
12:31Vincent Parizeau et Albane Leprince.
12:35Vincent Parizeau et Albane Leprince.
12:37Les auditeurs ont la parole.
12:39Sur RTL.
12:40Oui, j'aime le débat public
12:42et ça me plaît de participer dans mon pays
12:45au débat public,
12:46à faire évoluer la société,
12:47je crois au progrès,
12:48je veux du bon côté,
12:49je veux du côté de la société.
12:50Juste pour rester sur ce que l'on voit 2027
12:52vers une candidature Leclerc.
12:53Vous dites, comme chef d'entreprise,
12:55je participe au débat.
12:56Mais là, il s'agit d'une élection.
12:57Est-ce qu'il y a un monde
12:59où vous décideriez d'être candidat
13:01à l'élection présidentielle en 2027 ?
13:03Je vais vous laisser la réponse ouverte,
13:04sinon je ne vous intéresse plus.
13:05Est-ce qu'il y a un scénario où ça existe ?
13:08Qu'est-ce que je peux vous répondre ?
13:10Je suis disponible pour la nation ?
13:12Je suis disponible pour la nation.
13:14Et il l'a dit,
13:15vous l'avez entendu,
13:16c'était hier soir sur BFM,
13:18Michel-Edouard Leclerc.
13:20Il faut dire qu'il était interrogé
13:22autour de la question d'un récent sondage
13:26réalisé par Toluna Harris.
13:2870% des Français accueillent favorablement
13:31l'idée qu'un patron,
13:33qu'un grand entrepreneur,
13:34soit candidat à la présidentielle.
13:3665% disent même que ce serait une bonne chose
13:38qu'il s'installe à l'Élysée.
13:40Et parmi les grands chefs d'entreprise évoqués,
13:43c'est Michel-Edouard Leclerc
13:44qui arrive en premier
13:45avec 43% d'opinions favorables.
13:47Assez loin devant Bernard Arnault,
13:49François-Henri Pinault,
13:50Xavier Neyel ou Vincent Bolloré.
13:53Alors, on va voir ce que vous en dites.
13:55Bonjour, Evan.
13:56Bonjour.
13:57Vous vous appelez d'Angers,
13:59vous êtes entrepreneur vous-même
14:01et vous, vous ne le voyez pas du tout à l'Élysée,
14:03Michel-Edouard Leclerc.
14:04Non.
14:05Votre préférence, c'est plutôt Xavier Neyel, c'est ça ?
14:08Eh oui, quitte à...
14:10Je sais que ce n'est pas un choix,
14:12c'est un passé assez sulfureux.
14:15Bah oui, Elon Musk lui a d'ailleurs rappelé
14:17assez sèchement récemment.
14:20Oui, voilà.
14:21Mais, mine de rien, c'est quand même quelqu'un
14:23qui est parti de rien,
14:25qui a quand même fait des bonnes choses
14:27en créant l'école 42,
14:29l'école informatique pour les jeunes,
14:31la station F, l'incubateur pour les entrepreneurs.
14:35Avant peut-être de parler, justement,
14:38de la personnalité,
14:40l'idée déjà,
14:41l'idée que ce ne soit pas un politique,
14:43mais un patron.
14:44Bah oui, mais parce que...
14:46Je pense que c'est une bonne chose
14:47parce que finalement, un État,
14:48ce n'est rien qu'une entreprise géante.
14:51Et je pense qu'on a beaucoup trop de gens
14:53qui sortent de l'ENA,
14:55qui n'ont pas de véritable expérience du terrain,
14:58de la vraie vie, j'ai envie de dire,
15:01qui n'ont pas connaissance des difficultés
15:04que, par exemple, peut avoir une entreprise
15:07sur le terrain.
15:08Et je pense qu'un entrepreneur
15:11qui est parti de rien
15:13peut connaître les rouages,
15:15les difficultés...
15:19Donc pour vous, un patron,
15:21un grand patron à l'Élysée,
15:22l'idée vous séduit.
15:23Vous restez avec nous, Evan,
15:25parce que j'aimerais bien que le dialogue s'instaure,
15:27avec Nicolas,
15:28qui nous appelle de Villiers-sur-Suisse,
15:30c'est ça Nicolas ?
15:32Oui, bonjour Vincent,
15:33bon je suis pas le bas,
15:34que j'accueille Eric Pley avec sa voix souriante.
15:36Voilà, on est tous très ravis de l'accueillir.
15:40Vous, l'idée d'un patron à l'Élysée,
15:43c'est pas ça qui vous intéresse
15:46et qui vous excite, on va dire ?
15:48Non, contrairement à...
15:50Evan ?
15:51Evan, non.
15:52Un pays, ça ne se dirige absolument pas
15:54comme une entreprise.
15:56Une entreprise, c'est fait pour faire des bénéfices.
15:58Le pays, c'est juste pour équilibrer les comptes.
16:01Non mais Nicolas,
16:02il y a des entrées et des sorties, quand même,
16:04dans un pays.
16:05C'est quand même assez comparable
16:07à une entreprise, finalement.
16:10Et non, c'est pas du tout comparable.
16:12Parce que, vraiment,
16:13le but premier d'une entreprise,
16:15dites-moi si je me trompe,
16:17c'est de faire du bénéfice,
16:18de gagner de l'argent.
16:19Là, l'entreprise France en est loin.
16:22Oui, exactement.
16:23En termes de déficit,
16:24elle se pose un peu là, l'entreprise France.
16:26Et surtout, il y a une question
16:28qui me cure le pin, quand même.
16:30On parle souvent, par exemple,
16:31en ce sens de conflit d'intérêts.
16:33Et là, comment imaginer
16:34qu'il n'y aurait pas de conflit d'intérêts
16:36quand on voit qu'un ancien banquier d'affaires
16:38a largement favorisé certains de ses amis ?
16:41Vous voulez parler de qui, là ?
16:43Du président actuel ?
16:44Bien sûr.
16:46On ne va pas entrer dans la polémique.
16:48Parce que, d'abord, il faut apporter des preuves.
16:51On ne les a pas.
16:52Et, pour l'instant,
16:53la question ne se pose pas vraiment.
16:54Mais on aura peut-être l'occasion
16:55d'y revenir, Nicolas.
16:56Mais, en revanche,
16:58vous pointez du doigt
16:59une question très intéressante.
17:00C'est celle du conflit d'intérêts.
17:02Eh bien sûr.
17:03Parce que, comment imaginer ?
17:05Alors, on dit peut-être
17:06qu'il va abandonner ses fonctions
17:08à la tête du groupe.
17:09Mais il aura toujours une majorité d'actions, etc.
17:11Donc, le conflit d'intérêts,
17:13qu'il en use ou pas,
17:15il sera là, le conflit d'intérêts.
17:16Il sera présent, même s'il n'en use pas.
17:18Donc, il y aura toujours la suspicion de ça.
17:20Et il sera largement attaqué là-dessus.
17:23Oui, sans doute.
17:24On peut imaginer que n'importe quel patron,
17:28que ce soit Michel-Édouard Leclerc,
17:31et qui plus est ceux qui travaillent à l'international,
17:35je pense à Bernard Arnault,
17:37ou d'autres,
17:39ça risque d'être peut-être un petit peu compliqué.
17:43Est-ce qu'on a cette culture en France ?
17:45C'est ça toute la question, Evan.
17:47On a cette culture qui a amené, par exemple,
17:50les Américains à un moment,
17:52à décider d'élire Trump.
17:57Effectivement, ce serait un grand virage.
17:59On n'a pas cette culture en France.
18:01Voilà, il faut le dire.
18:02Maintenant, pourquoi pas essayer ?
18:05Ça fait des décennies qu'on a essayé des énarques.
18:08J'ai envie de dire, on peut tester.
18:12Vu le budget dans lequel la France est en déficit intégral,
18:19je pense qu'on ne perdrait rien à essayer
18:24des entrepreneurs qui savent gérer leurs comptes.
18:28Une élection présidentielle, est-ce qu'on doit essayer ?
18:31C'est quand même du sérieux et du durable.
18:34C'est du sérieux, mais quand on voit le budget de la France,
18:38c'est du sérieux aussi.
18:40Bien sûr, bien sûr.
18:42Écoutez, il y a débat.
18:44Vous pouvez rester en ligne, évidemment, et réagir,
18:47mais vous êtes nombreux à vouloir intervenir sur cette question.
18:50Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, à l'Élysée.
18:54Quand dites-vous, Richard, du côté de Lyon ?
18:56Bonjour, Richard.
18:57Bonjour à toute la famille intérieure.
18:59Et bonjour à votre nouvelle collaboratrice.
19:02Voilà, Albane Le Prince, vous pouvez la saluer.
19:04Albane, oui, tout à fait.
19:06Moi, je suis tout à fait favorable à ce genre d'initiative,
19:09même si c'est fort louable de sa part.
19:11Par contre, l'entreprise reste forte d'être ardue.
19:14Il connaît parfaitement les gens.
19:16Il connaît les difficultés du peuple,
19:18on va dire, au très très large.
19:20Et ce gars-là est capable de manager une entreprise de main de maître,
19:23puisqu'il le fait et qu'il gagne.
19:25Il est toujours bénéficiaire d'anciennes sociétés,
19:27ce qui n'est pas le cas de la France, comme vous l'avez dit tout à l'heure.
19:29Tous les politiques, les gens n'en veulent plus.
19:32Les Français n'en veulent plus.
19:34Ils veulent une autre politique, pourquoi pas à la Trump,
19:36pour qu'enfin, on puisse avancer
19:39et relancer vraiment le commerce, etc.
19:43Il y a un désir de changement,
19:45mais pas forcément gauche, droite ou extrême,
19:49mais peut-être sur le profil même du personnel politique.
19:53Exactement.
19:54Les gens ne veulent plus des politiques,
19:56ils ne veulent plus de cette façon de gouverner.
19:58Et c'est clair, on le voit bien au niveau des élections.
20:01De toute façon, quoi qu'on fasse et pour qui qu'on vote,
20:04on se retrouve dans le même cas de figure.
20:06Donc vraiment, les gens ont le bras à bol.
20:08Et pourquoi pas passer sur une nouvelle politique
20:10avec des gens comme M. Leclerc,
20:12qui seraient à mon avis capables de manager la France
20:15d'une autre manière que ce que c'est actuellement.
20:17Et quant à votre dernier auditeur
20:19qui disait qu'il n'y a pas de conflit d'intérêts,
20:21je suis désolé, tous les politiques ont des sociétés.
20:24Que ce soit l'ancien Premier ministre,
20:27qui a des actions dans les sociétés de radar
20:34et d'entretien des radars.
20:36Est-ce qu'on pourrait éviter ce genre d'actes ?
20:38En plus, moi je ne peux pas vérifier en temps réel
20:40tout ce qui est dit,
20:42donc j'aimerais bien qu'on soit un tout petit peu prudent.
20:44Mais ce que vous dites en général,
20:46sans rentrer dans les détails,
20:48vous nous dites que les conflits d'intérêts,
20:51il y en a régulièrement et partout.
20:55Richard, cette question,
20:57vous pensez que Michel-Edouard Leclerc
20:59serait potentiellement un bon président ?
21:01Ça reste un chef d'entreprise,
21:03vous ne craignez pas qu'il y ait de grosses coupes budgétaires ?
21:07Disons qu'un meilleur management
21:10de tout ce qui est fonctionnariat déjà.
21:13Dépenser mieux à votre sens.
21:15Dépenser mieux, exactement.
21:17Quand je vois tout l'argent qui se gaspille.
21:19On a fait une émission, Vincent, il y a quelques temps,
21:21sur les économies,
21:23au niveau budgétaire,
21:25notamment sur les chômeurs
21:27à remettre dans le marché du travail.
21:31On économisait 14 milliards,
21:3314 milliards
21:35par million de salariés réinjectés dans le système.
21:37Mais qu'est-ce qu'on attend ?
21:39Qu'est-ce qu'on attend pour baisser les charges des sociétés ?
21:41Qu'est-ce qu'on attend pour nous rendre
21:43un fonds compétitif en France ?
21:45Et l'exemple américain,
21:47je pense que vous vous évoquiez la question
21:49de la fonction publique des fonctionnaires.
21:51De ce qui est en train de se passer aux Etats-Unis
21:53avec Elon Musk
21:55qui va, j'allais dire, à la hache.
21:57C'est peut-être un petit peu faible même.
21:59Il faudrait s'inspirer de ça ?
22:01Ou pas, d'après vous ?
22:03Il y a de quoi, de mesure, à mon avis.
22:05Oui, avec doucement.
22:07Mais d'une manière raisonnée,
22:09il y a des manières de faire des choses
22:11plus intelligentes que ce que se met actuellement.
22:13Je pense qu'on en voit à tous les niveaux.
22:15C'est vraiment très compliqué,
22:17ne serait-ce que pour faire une carte V aujourd'hui en France.
22:19Il y a des choses à revoir
22:21sur tous les niveaux
22:23du fonctionnariat.
22:25Il y a des choses à revoir dans la justice,
22:27il y a des choses à revoir dans les prisons,
22:29il y a des choses à revoir dans la police.
22:31Partout, tout est à toucher.
22:33Vous l'avez dit, merci beaucoup Richard.
22:35Bonne journée du côté de Lyon.
22:37On va reprendre pendant quelques minutes,
22:39avant de parler d'amour,
22:41parce qu'on va parler d'amour aujourd'hui.
22:43Si vous connaissez votre recette
22:45de l'amour durable,
22:47si vous traversez avec votre Valentin
22:49ou votre Valentine les décennies,
22:51vous avez sans doute
22:53un petit truc en plus.
22:55Vous allez nous l'expliquer au 3210.
22:57Mais vous connaissez, Alban,
22:59cette musique.
23:01C'est la musique de l'heure du crime.
23:03Et quand on entend la musique de l'heure du crime,
23:05c'est qu'il est dans la chasse.
23:07Il est là.
23:09Bonjour Jean-Alphonse, au programme.
23:11Ça pourrait être une histoire
23:13de la Saint-Valentin,
23:15mais pas tout à fait.
23:17Chez nous, ce n'est pas la même clientèle.
23:19On va aux Etats-Unis, près de San Francisco.
23:21C'est à Modesto, avec la disparition
23:23juste avant la Noël 2002
23:25d'une jeune femme, Lassie Peterson.
23:27Elle va être maman.
23:29Elle est enceinte de 8 mois,
23:31avec son mari Scott Peterson.
23:33Ils ont déjà choisi le nom du petit garçon
23:35qui va naître.
23:37Mais aucune trace de Lassie.
23:39Les policiers vont s'interroger.
23:41Au fil des mois, ils vont s'apercevoir que le mari
23:43ne semble pas très préoccupé par la disparition
23:45de son épouse.
23:47Il semble même obsédé par le fait de retrouver une compagne.
23:49Il a menti sur beaucoup de choses,
23:51ce mari, ce Scott Peterson.
23:53Mais est-il pour autant
23:55le meurtrier de sa femme
23:57et du bébé qui allait naître ?
23:59C'est une grande question.
24:01Il va se passer plein de choses.
24:03Il y aura plein de coups de théâtre.
24:05Plus de 20 ans après, les Américains
24:07n'en parlent pas toujours.
24:09C'est l'affaire Lassie Peterson
24:11qui fascine encore l'Amérique aujourd'hui.
24:13Et c'est à 14h dans l'Ordre du crime.
24:15On sera au rendez-vous.
24:17A tout de suite sur RTL.
24:31C'est vrai qu'on va parler d'amour
24:33dans quelques minutes.
24:35C'est la Saint-Valentin.
24:37On ne va pas être dans l'injonction
24:39de bonheur amoureux.
24:41Il y en a beaucoup qui n'ont pas de Valentin ou de Valentine.
24:43Qui fêtent la Saint-Va-Ton-Loin.
24:45Qui sont très bien comme ça.
24:47Et qui en ont peut-être un peu marre
24:49d'entendre parler
24:51et de voir dans les magasins
24:53des cœurs partout.
24:55Il n'y a pas d'obligation.
24:57Mais quand même, nous on s'intéresse
24:59sur le secret de la réussite du couple.
25:01À quoi ça tient ?
25:03Dites-nous. Votre secret de l'amour durable.
25:05Parce que
25:07on est quelques-uns de cherchés.
25:0930 de 10.
25:11On attend vos témoignages.
25:13En attendant, Michel-Edouard Leclerc
25:15à l'Elysée. Ce n'est pas fait.
25:17Mais il se dit disponible.
25:19Disponible pour la nation.
25:21Qu'en dites-vous, Arnaud ?
25:23Je suis ravi de vous retrouver sur l'antenne d'RTL.
25:25Bonjour Arnaud.
25:27Bonjour Albane.
25:29Je dis deux choses.
25:31Je ne pense pas qu'on ait besoin d'un chef d'entreprise
25:33en tant que Président de la République.
25:35Et si on avait un jour un chef d'entreprise
25:37Président de la République, je voudrais
25:39tout sauf M. Edouard Leclerc.
25:41Pourquoi ?
25:43Simplement parce que M. Leclerc, cela fait
25:4530 à 40 ans qu'il fait croire aux Français
25:47qu'il défend les consommateurs alors que c'est tout à fait
25:49l'inverse. Moi j'ai eu la chance
25:51de travailler en distribution et en fait
25:53l'augmentation des prix qu'il y a d'année en année
25:55ils ont, par qui tu, Michel-Edouard Leclerc ?
25:57Mais pourtant il nous a toujours dit que c'était
25:59j'allais dire le héros des prix bas.
26:01Eh bien écoutez, alors c'est peut-être
26:03l'héros des prix bas mais en tout cas dans la réalité
26:05ce n'est pas obligatoirement la réalité.
26:07Simplement parce que
26:09M. Edouard Leclerc, comme d'ailleurs tous les
26:11autres distributeurs,
26:13les autres enseignes, ils ont
26:15la même enseigne sauf qu'eux ne vont pas faire le beau à la télévision.
26:17M. Edouard Leclerc chaque année
26:19convoque les fournisseurs pour des accords
26:21pour des marges arrières.
26:23Et chaque année il demande une augmentation des marges arrières
26:25à ses fournisseurs. Et le fournisseur
26:27quel est la solution, la seule solution ?
26:29Mais je croyais que c'était interdit les marges arrières à nous.
26:31Bien sûr que non, il y a des accords
26:33qui sont passés avec les entreprises
26:35chaque année.
26:37Pour vendre un produit
26:39chez M. Edouard Leclerc, le fournisseur doit payer
26:41pas seulement un droit d'entrée
26:43mais en fait un accord,
26:45un accord de partenariat. Et chaque année
26:47comme il demande une augmentation,
26:49le fournisseur, quelle est la seule solution
26:51qu'il a pour récupérer ce qu'il donne en plus
26:53à M. Edouard Leclerc ? C'est d'augmenter le tarif.
26:55Et donc, in fine, il y a le consommateur qui paye.
26:57Tout simplement.
26:59L'idée ce n'est pas de faire le procès de M. Edouard Leclerc
27:01en tant que patron
27:03de la grande distribution,
27:05c'est de se dire si on l'imagine ou pas
27:07à l'Elysée, en tout cas candidat.
27:09Je ne l'imagine pas,
27:11mais par contre, je pense que malgré tout,
27:13contrairement à ce que l'auditeur disait précédemment,
27:15qu'on n'a pas besoin d'un chef d'entreprise
27:17à l'Elysée, on aurait besoin
27:19en tout cas d'un politique qui soit capable
27:21d'avoir un budget à l'équilibre.
27:23Alors, certes, de ne pas faire du bénéfice,
27:25mais au moins d'avoir un budget à l'équilibre.
27:27Et on est loin d'avoir ça.
27:29Et malheureusement, je pense qu'on vit
27:31au-dessus de nos moyens depuis 30 à 40 ans
27:33si ce n'est plus, et qu'il va falloir
27:35un jour ou l'autre peut-être avoir le courage
27:37d'avoir un politique ou une politique
27:39qui fasse des réformes pour qu'on puisse être
27:41à l'équilibre.
27:43C'est dit Arnaud. Je vous remercie.
27:45Bonne journée, à bientôt sur l'antenne d'RTL.
27:47Bonne Saint-Valentin à tout le monde.
27:49Bonne Saint-Valentin, bonjour Ludovic.
27:51Ah oui, bonjour.
27:53Ludovic !
27:55Oui, bonjour.
27:57Enlevez le haut-parleur, ça va nous arranger.
27:59Ça y est, c'est bon.
28:01Vous êtes vous-même patron.
28:03Alors oui, je suis indépendant depuis 30 ans.
28:05Donc forcément,
28:07on est un sujet qui est au bilan.
28:09Et quand ça ne va pas, on se retrouve devant
28:11le tribunal de commerce et on doit expliquer aux gens
28:13pourquoi ça ne va pas.
28:15Et puis la marge de tolérance
28:17est quand même assez faible.
28:19Donc je pense que la France,
28:21si elle avait été gouvernée comme ça depuis 40 ans,
28:23on n'en serait pas là aujourd'hui économiquement parlant.
28:25Ludovic,
28:27si on imagine
28:29un politique-fiction
28:31Michel-Édouard Leclerc candidat,
28:33vous mettez un bulletin
28:35Michel-Édouard Leclerc dans l'urne ?
28:37Ah mais complètement.
28:39Il faut changer
28:41le mécanisme actuel.
28:43Aujourd'hui, on a affaire... Excusez-moi, mais
28:45en 40 ans, tous les acteurs de politique
28:47qui sont passés au pouvoir,
28:49je ne connais pas leur patrimoine personnel, mais ils se sont
28:51tous enrichis pendant qu'ils ont appauvri la France.
28:53Alors excusez-moi, c'est assez franc
28:55comme constat, mais aujourd'hui,
28:57il y a des gens qui font partie du monde politique
28:59qui sont millionnaires en euros et qui n'ont pas mis
29:01les pieds dans une entreprise, qui ne savent pas ce que c'est
29:03qu'une fiche de salaire.
29:05Donc il y a un moment donné, il faut changer ce système-là
29:07pour que ces gens-là arrêtent de nous expliquer
29:09qu'ils travaillent pour l'intérêt du public.
29:11Ils ne travaillent pas pour l'intérêt du public,
29:13ils travaillent pour l'intérêt personnel
29:15de leurs ambitions.
29:17Et aujourd'hui, le résultat, c'est qu'on a des démorages partout
29:19dans ce pays.
29:21Je vais vous donner un exemple simplement.
29:23J'ai un de mes clients qui était
29:25dans les hôpitaux.
29:27Il travaillait au service de maintenance.
29:29Il y avait des salles entières
29:31qui étaient remplies de matériel médical
29:33qui avait à peine 3 ans, qui étaient filmées
29:35tout simplement,
29:37qui posaient un vrai problème de surface
29:39aux administrateurs
29:41parce qu'ils ne savaient plus quoi en faire au bout d'un moment.
29:43Ce monsieur-là, il a eu la bonne idée, il a pris la retraite,
29:45il s'est mis en relation avec des pays afriques
29:47et il a envoyé tout ça en Afrique.
29:49Et les pays africains payaient simplement
29:51le transport de fret.
29:53Mais on en est là aujourd'hui parce que ces hôpitaux,
29:55s'ils ne consomment pas leurs enveloppes,
29:57ils n'ont pas la même enveloppe l'année d'après.
29:59C'est toujours ça, c'est l'histoire des camions
30:01qu'on faisait tourner dans les casernes
30:03pour avoir la même
30:05autant d'essence
30:07pour l'année suivante.
30:09Je vous remercie beaucoup Ludovic.
30:11J'ai compris. Si il est candidat,
30:13Michel-Édouard Leclerc, il aura au moins une voix.
30:15Nous on en a des idées.
30:17Donc effectivement, s'il était candidat,
30:19qu'il sollicite des gens qui ont
30:21une expérience de l'entreprise.
30:23C'est dit sur l'antenne d'Airtel.
30:25Je vous remercie, je vous salue Ludovic.
30:27A bientôt.
30:29Après on va marquer une pause
30:31et puis on va ouvrir un sacré dossier.
30:33Un sacré dossier.
30:35L'amour.
30:37A tout de suite.
30:39Jusqu'à 14h.
30:41Vincent Parizeau et Albane Leprince
30:43vous donnent la parole sur RTL.
30:45Jusqu'à 14h.
30:47Les auditeurs ont la parole sur RTL.
30:49Albane Leprince
30:51et Vincent Parizeau.
30:53On va parler d'amour dans un instant.
30:55Les secrets de l'amour qui dure.
30:57Donnez-les-nous si
30:59vous êtes en couple depuis des décennies
31:01et que vous êtes
31:03toujours aussi amoureux.
31:05Peut-être comme au premier jour.
31:07Victor.
31:09Bonjour Vincent, bonjour Albane, bonjour à tous.
31:11Comment ça va tout d'abord ?
31:12Ça va bien et vous ?
31:13Très très bien.
31:14Vous voulez me parler des 10 ans
31:16des grosses têtes avec Laurent Ruquier.
31:18Exactement, Laurent Ruquier.
31:2010 ans à la tête des grosses têtes.
31:22Et donc ça, ça se fête le 24 février
31:24pour une émission exceptionnelle
31:26devant plus de 3000 personnes au Dôme de Paris.
31:28Et à cette occasion, RTL vous offre
31:30la somme de 10 000 euros.
31:32Pas mal.
31:33C'est pas mal, 10 ans, 10 000 euros.
31:35Essayez de les remporter ces 10 000 euros.
31:37Rien de plus simple.
31:38Vous envoyez le mot valise par sms
31:40au 74900.
31:424 sms maximum,
31:4475 centimes par sms.
31:46Et puis un petit tirage au sort.
31:47Et réponse le 24 février.
31:49Ça c'est dit.
31:50Maintenant, arrêtez de piocher
31:52dans ces boîtes de chocolat.
31:54Je vous vois en train de les manger
31:56et vous êtes entouré de boîtes de chocolat
31:58qu'on doit offrir à nos auditeurs.
31:59Exactement, des boîtes de chocolat.
32:01Réauté chocolat.
32:04Pour faire fondre les cœurs depuis 1954,
32:06des auditeurs qui passent à l'antenne
32:08repartiront avec ces petits chocolats.
32:10À condition de nous parler d'amour.
32:12De l'amour durable.
32:14L'amour comme on l'aime.
32:29Parce que nous, on est vraiment
32:31top de la nouveauté.
32:33C'est la plus récente qu'on ait trouvée.
32:35Qui est cette dame ?
32:37Lucienne Boyer.
32:39Effectivement, c'est les années 30.
32:41Non, 30-40.
32:43Vous n'étiez pas née ?
32:45Non, je vous promets.
32:47Peut-être un petit peu plus tard.
32:49On ira vérifier.
32:51Justement, l'amour dur.
32:53On peut se connaître depuis très longtemps.
32:55Bonjour Jean-Marc.
32:57Oui, bonjour Adèle.
32:59Je vous appelle parce que
33:01mon épouse et moi,
33:03on est mariés depuis
33:0553 ans.
33:0753 ans de mariage.
33:09Vous vous connaissez depuis combien de temps ?
33:11Mon épouse avait
33:1375 ans.
33:15Je la connais depuis la maternité.
33:17C'est quoi cette histoire ?
33:19Oui, parce que nos parents
33:21étaient voisins.
33:23Une visite de politesse,
33:25la mère me l'avait allé
33:27à la maternité
33:29pour voir le bébé.
33:31Le bébé, en l'occurrence, c'était ma future femme.
33:33C'est fou ça.
33:35J'ai trouvé très bien à ce moment-là.
33:37Vous-même, vous aviez quel âge Jean-Marc ?
33:39J'avais deux ans et demi.
33:41Donc là,
33:43vous l'avez trouvé très bien
33:45et vous vous êtes dit que ce sera elle.
33:47C'est elle, oui.
33:49La vie nous a...
33:51On se voyait régulièrement
33:53de loin en loin.
33:55Et puis, ma foi,
33:57ce qui devait t'arriver, t'est arrivé.
33:59Comme chantait en 1972
34:01Michel Fugain,
34:03c'est une belle histoire.
34:05On s'est mariés, ma foi,
34:07depuis 53 ans.
34:09Mariés en 1972,
34:11toujours ensemble aujourd'hui.
34:13C'est beau.
34:15Et surtout, le fait que
34:17j'étais artisan.
34:19Avec mon épouse,
34:21on a travaillé ensemble 24 heures sur 24
34:23pendant 40 ans.
34:25Et vous avez réussi à vous supporter,
34:27à être 24 heures sur 24 l'un avec l'autre ?
34:29Oui, de toute façon,
34:31on a réparti les rôles.
34:33Mes fils me disaient
34:35qu'on avait un salon de coiffure.
34:37Au salon, c'est papa qui commande
34:39et à la maison, c'est maman.
34:41Déjà, il y avait répartition des tâches
34:43et des rôles. Cela dit,
34:45effectivement,
34:47quand vous nous expliquez ça,
34:49que pendant 40 ans, vous vous êtes vus
34:51à la permanence.
34:53Il n'y avait aucun moment
34:55où vous aviez envie de...
34:59Je ne sais pas,
35:01de juste faire un petit break de quelques heures ?
35:03Non ?
35:05On avait
35:07des occupations,
35:09des voitures,
35:11restauration de voiture encier.
35:13Oui, c'est ça, vous aviez vos passions respectives.
35:15C'est quoi pour vous, justement,
35:17le secret ? C'est d'avoir
35:19toujours été au quotidien,
35:21à ses côtés, en permanence, Jean-Marc ?
35:23Cela fait partie, de vous, de la recette
35:25de l'amour qui dure ?
35:27Oui, puis disons, à tel point que c'était
35:29pratiquement du mémétisme,
35:31quand ça me dit
35:33« tiens, il faudra que je lui dise ceci, cela »
35:35et bien sûr, j'étais devant celle-là, elle me disait
35:37exactement la même chose.
35:39C'était une transmission de pensée.
35:41Vous n'aviez même pas besoin de lui dire,
35:43elle avait tout compris. Et donc,
35:45vous connaissez depuis 75 ans,
35:47la maternité, et
35:49aujourd'hui, votre cœur
35:51bat encore pour elle, Jean-Marc ?
35:53Oui, parce qu'elle
35:55n'est pas grand à l'écoute.
35:59Vous l'embrassez, comment s'appelle-t-elle,
36:01votre épouse ? Brigitte.
36:03Brigitte et Jean-Marc,
36:05ils se connaissent depuis 75 ans,
36:07même si, Jean-Marc, t'en as que 76,
36:09mais vous avez compris, ils se connaissent
36:11depuis la maternité, ils ont travaillé ensemble
36:13pendant 40 ans, et ils sont
36:15encore là, amoureux. On vous embrasse,
36:17merci beaucoup, Jean-Marc.
36:19Et du coup, vous pourrez partager
36:21une boîte de chocolat, parce que les auditeurs
36:23qui interviennent pour la Saint-Valentin,
36:25ils repartiront avec une boîte de chocolat.
36:27On vous enverra ça, on prend
36:29vos coordonnées, évidemment,
36:31au 3210, ne raccrochez pas.
36:33Qui nous appelle ? Diane,
36:35de Villebon sur Yvette.
36:37Bonjour, Diane. Oui, bonjour.
36:39Bienvenue, Diane.
36:41Alors,
36:43la Saint-Valentin, d'ailleurs, est-ce que vous allez la fêter aujourd'hui ?
36:45Alors,
36:47on avait commencé hier soir, donc
36:49il est rentré avec des petites roses.
36:51Et puis...
36:53Ça veut dire qu'il a devancé l'appel,
36:55même la veille de la Saint-Valentin, il amène déjà
36:57un bouquet. Bravo.
36:59Là, par contre, je viens de
37:01manger toute seule, et donc,
37:03j'avais ramené deux desserts
37:05en forme de cœur.
37:07Voilà, j'en ai mangé un, je pense que le deuxième
37:09va aller au frigidaire.
37:11J'ai rigolé en écoutant votre émission
37:13et puis je me suis dit, allez, j'appelle.
37:15Bon, ça fait trente ans qu'on est ensemble,
37:17et trois enfants,
37:19tout va bien.
37:21Alors, c'est quoi le secret, Diane ?
37:23Moi, je pense que c'est savoir
37:25se pardonner pour des petites choses.
37:27Comme le fait
37:29de ne pas être là le midi avec vous pour manger
37:31le dessert en forme de cœur.
37:33Voilà, alors que c'était prévu.
37:35Oui, certaines formes de tolérance.
37:37Alors,
37:39parlons sérieusement,
37:41enfin, Diane, on est sérieux, mais vous dites
37:43savoir se pardonner
37:45pour les petites choses.
37:47Forcément, vous vous imaginez à quoi,
37:49sur quel terrain je vais vous emmener, parce qu'il y a des petites choses
37:51et puis il y a des grosses choses, il y a des gros dossiers.
37:53Il y a le dossier,
37:55par exemple,
37:57l'expression, le coup de canif dans le contrat.
37:59Vous voyez ce que je veux dire ?
38:01Je crois que je ne serais pas passée.
38:03Mais est-ce que le secret d'un couple
38:05qui dure, c'est aussi, peut-être,
38:07de savoir pardonner ?
38:09Non ? Pas pour vous ?
38:11Pas pour moi. Après, je connais des couples
38:13qui, effectivement, se sont passés
38:15par-dessus, on va dire,
38:17et que, enfin, je veux dire, l'histoire continue.
38:19Bon, nous, ça ne s'est pas
38:21présenté jusque maintenant. Oui, oui, bien sûr.
38:23Non, non, mais cette notion de pardon,
38:25elle est importante. Il faut savoir jusqu'où
38:27on est prêt à pardonner.
38:29Mais je pense qu'il faut être d'accord
38:31dès le départ, en fin de compte,
38:33dès le départ du couple.
38:35Je pense qu'il faut quand même réfléchir
38:37sur ce qu'on est prêt
38:39à...
38:41à pardonner, à passer
38:43par-dessus. C'est des limites dès le début.
38:45Oui, un défendement. Voilà, oui, oui.
38:47Bon. En tout cas,
38:49vous l'attendez à quelle heure votre... Qui s'appelle ?
38:51Qui se prénomme ? Comment, d'ailleurs ?
38:53Comment ? Il s'appelle Olivier. Je l'attendais à midi et demi.
38:57Les enfants m'ont envoyé des messages
38:59du moment où tu as prévu quelque chose avec papa
39:01et tout. Alors, j'ai dit oui, oui, bien sûr.
39:03Donc là, je pense que je vais bien les faire rire en ayant
39:05osé appeler RTL. Olivier, si vous nous
39:07écoutez... Vous avez une
39:09heure et quart de retard. Voilà, il faut faire attention.
39:11Diane vous attend, j'allais dire
39:13deux pieds fermes, mais avec un gâteau en forme de cœur.
39:15Et vous savez quoi, Diane ? En plus du gâteau,
39:17on va vous proposer
39:19une boîte de chocolat que vous allez pouvoir partager
39:21avec Olivier. Ah, c'est super.
39:23On prendra vos contacts
39:25hors entaille. Mais on a bien compris
39:27que l'idée, c'est aussi
39:29de savoir accepter la différence,
39:31accepter que
39:33l'autre n'est pas forcément toujours disponible
39:35à tout moment.
39:37Et savoir pardonner les petites choses.
39:39On vous remercie, Diane. A bientôt.
39:41Merci, Diane. Au revoir.
39:43Bonjour, René.
39:45Bonjour.
39:47René est avec nous
39:49du côté de
39:51Puisley-le-Marais. C'est où ça ?
39:53C'est tout au sud de l'Essonne.
39:55Limite Loiret, d'ailleurs. D'accord.
39:57Vous êtes
39:59ensemble avec Madame depuis
40:01combien de temps ?
40:03On va être mariés
40:05ça fera 42 ans le 25 juin prochain.
40:0742 ans,
40:09c'est beaucoup.
40:11Il y a une forme de fierté
40:13d'ailleurs à le dire ou pas, René ?
40:17Non, pas forcément.
40:19Pour moi, ce n'est pas un exploit.
40:21Ça peut l'être
40:23pour les générations d'après.
40:25Mais ce n'est pas forcément un exploit
40:27pour nous à partir du moment où
40:29dans un couple, il y a des choses qui ont été dites.
40:31Je pense qu'il y a trois valeurs qu'il faut respecter.
40:33C'est l'écoute, la tolérance et le compromis.
40:35Alors ça, c'est intéressant.
40:37L'écoute, la tolérance
40:39et le compromis.
40:41L'écoute,
40:43on comprend ce que ça veut dire.
40:45Le compromis, ça veut dire que...
40:47Il y a
40:49plein de choses.
40:51J'aurais jamais pu trouver ma femme sur les réseaux sociaux.
40:53Je vais vous dire pourquoi.
40:55Moi, je suis passionné d'auto.
40:57Je n'en ai rien à foutre de la bagnole.
40:59Je suis passionné de foot.
41:01Alors hors de ça, elle n'a même pas regardé
41:03les finales de foot du monde.
41:05Et c'est ça, les compromis ?
41:07Voilà. Et elle n'aimait pas la chasse.
41:09Maintenant, c'est différent parce qu'elle sait ce que c'est.
41:11Vous l'avez convertie.
41:13Elle est devenue chasseuse.
41:15Non, pas du tout.
41:17Elle a pétite
41:19de gilet du gibier, des choses comme ça.
41:21Ça vient quand tu es à la chasse.
41:23Elle, de son côté, c'est une
41:25grenouille de béniquier. Je suis un refus total,
41:27moi, de toute forme de religion.
41:29Vous vous bouffez du curé,
41:31mais elle, c'est...
41:33Vous en parlez, justement ?
41:35Ou est-ce que c'est un sujet tabou, ça, la religion ?
41:37Non, ce n'est pas tabou du tout.
41:39Je connais mon point de vue,
41:41je connais le sien.
41:43Ça fait partie de l'écoute, ça fait partie de la tolérance.
41:45Vous êtes marié à l'église,
41:47René, ou pas ?
41:49Oui, oui.
41:51C'est une des raisons pour lesquelles
41:53je suis un refus global
41:55de toute forme de religion, c'est parce que j'ai été piqué
41:57depuis tout jeune à tout ça.
41:59Je suis un peu rebelle dans l'âme.
42:03Par exemple, elle, elle est passionnée
42:05de musique classique, moi, c'est du hard rock.
42:07Vous êtes dans le métal ?
42:09Pas le métal,
42:11mais plutôt le hard rock.
42:13C'est pour ça que je disais en préambule
42:15qu'on ne se serait jamais trouvé sur les réseaux sociaux.
42:17Vous n'auriez pas pu la rencontrer
42:19au Hellfest ?
42:21Ah non, pas vraiment, non.
42:23Je n'y suis jamais allé, parce que les places
42:25sont...
42:27Si on a l'occasion un jour de vous offrir une place au Hellfest,
42:29on le fera, René.
42:31Mais en tout cas,
42:33on a bien compris le respect, les concessions,
42:35c'est ce qui vous a permis de
42:37traverser, j'allais dire,
42:39les décennies,
42:41grâce à votre épouse, qui s'appelle comment ?
42:43Élise.
42:45Alors, on ne va pas lui envoyer une lettre,
42:47on va lui envoyer des chocolats.
42:51J'allais dire, soyez heureux !
42:53Ah bah oui,
42:55on l'est.
42:57On a deux enfants magnifiques,
42:59et je voulais rajouter,
43:01on n'a pas la télé.
43:03Ah, ça, c'est pas mal, ça.
43:05Ça, c'est important, René.
43:07Pas la télé, et donc le soir, on parle.
43:09Donc le soir, on parle.
43:11On n'est pas contraints
43:13par un horaire de télévision.
43:15Le soir, on est sur un ordinateur,
43:17mais on n'a pas à dire,
43:19à 28h, il y a le film.
43:21C'est un truc qui n'existe pas.
43:23Quand on a envie de dîner,
43:25on n'est pas contraints par la télévision.
43:27Mes enfants, ils ont une télé pour regarder Netflix.
43:29Ça, c'est peut-être aussi un petit secret.
43:31Et puis peut-être éteindre les écrans.
43:33C'est pas parce que vous n'avez pas la télé
43:35que vous n'êtes pas le nez sur un écran.
43:37Merci, René.
43:39On retiendra.
43:41Vous avez promis le secret de l'amour, selon lui.
43:43Bonjour, Marie-Hélène.
43:45Est-ce que vous pensez la même chose ?
43:47Oui, tout à fait.
43:49Je suis tout à fait d'accord avec lui.
43:51Sauf une exception.
43:53J'adore le foot.
43:57Vous êtes ensemble avec votre mari depuis combien de temps ?
43:59Alors, nous vivons ensemble
44:01depuis 52 ans.
44:03Et nous sommes mariés depuis 50 ans.
44:05Vous l'avez connu
44:07à la vingtaine.
44:09Qu'est-ce qui a changé
44:11dans votre amour ?
44:13Il y a beaucoup de choses.
44:15Les sentiments ne sont pas les mêmes.
44:17Ce n'est plus du tout la même chose.
44:19Vous voulez dire
44:21qu'il n'y a plus la passion,
44:23la folle passion des débuts,
44:25mais il y a peut-être quelque chose de plus fort,
44:27de la complicité ?
44:29C'est beaucoup plus fort, je trouve.
44:31C'est difficile
44:33à définir.
44:35Mais comme a dit la personne
44:37avant moi, on n'a presque
44:39pas besoin de se dire les choses.
44:41On les fait automatiquement.
44:43Tout vient ensemble.
44:45Et encore, comme dit mon mari,
44:47j'ai épousé un Italien
44:49avec un caractère
44:51très très fort.
44:53C'est de l'acier trempé, les Italiens.
44:55Oui, tout à fait.
44:57Ce n'est pas toujours évident.
44:59Il est Italien et il est allergique aux fleurs.
45:01Oui, il est allergique
45:03aux fleurs et au chocolat.
45:05Ah, il est allergique au chocolat ?
45:07Et vous, Marie-Hélène ?
45:09Pardon ?
45:11Vous êtes allergique au chocolat ?
45:13Non, j'adore le chocolat noir.
45:15Eh bien, vous savez, on va vous envoyer une boîte
45:17et comme ça, vous n'aurez même pas besoin de la partager
45:19avec votre mari.
45:21C'est que pour vous !
45:23On vous embrasse, Marie-Hélène.
45:25Et on salue votre mari, incroyable.
45:2752 ans d'amour et de vie commune.
45:29Merci beaucoup.
45:31Qu'est-ce qu'on fait ? Une petite pause ou pas ?
45:33Zizou, il est le candidat naturel
45:35à la session de Deschamps.
45:37Qu'en dites-vous ?
45:51Zizou est un très bon
45:53candidat naturel. C'est Didier Deschamps
45:55qui le dit aujourd'hui dans le journal
45:57L'équipe Didier Deschamps qui va quitter
45:59l'équipe de France en 2026.
46:01Zinédine Zidane
46:03à la tête des Bleus. Qu'en pensez-vous ?
46:05Vous nous appelez, 3210.
46:07Bonjour, Grégory. Bonjour, Vincent.
46:09Bonjour, Céline. Bonjour à tous.
46:11En même temps...
46:13Excusez-moi.
46:15Vous apprenez à faire connaissance,
46:17c'est normal.
46:19J'allais dire, en même temps,
46:21ce que dit Didier Deschamps,
46:23c'est un peu ce que pense tout le monde, non ?
46:25Qu'est-ce que vous en dites, Grégory ?
46:27Oui, il est vrai que...
46:29Franchement, j'ai jamais été trop en adoration
46:31de Zidane. Je reconnais que c'est un très grand joueur
46:33et un très grand entraîneur.
46:35Même quand il met deux buts de la tête en finale en 1998,
46:37vous n'êtes pas en adoration ?
46:39J'étais très content, bien sûr que oui. Je suis français,
46:41j'étais pour la France, j'étais super content
46:43qu'il mette ses deux buts, le but d'Emmanuel Coty,
46:45c'était formidable, bien sûr.
46:47Je veux dire, j'ai jamais été trop
46:49en adoration, mais attention, très grand joueur,
46:51le respect. Et puis grand entraîneur,
46:53quand même. Et grand entraîneur,
46:55justement. Avec le Real.
46:57Grand entraîneur aussi.
46:59Trois ligues des champions de suite
47:01avec le Real de Madrid.
47:03Un titre de champion d'Espagne.
47:05Il a fait du très bon boulot. Il a bien appris
47:07son métier d'entraîneur. Il est devenu même
47:09un super entraîneur.
47:11Peut-être le seul petit truc,
47:13c'est que là, ça fait un peu plus
47:15de trois ans qu'il n'entraîne plus.
47:17Attention, le rythme... Vous savez, les méthodes
47:19d'entraînement changent. Il ne faut pas perdre trop le rythme.
47:21Mais sinon, oui, pour le bien de l'équipe
47:23de France et pour le bien de Zidane,
47:25pour moi, ça doit être
47:27le nouveau sélectionneur de l'équipe de France.
47:29Et l'histoire du coup de boule à Materazzi,
47:31c'est oublié, tout ça.
47:33Le temps est passé. Le temps a fait son heure.
47:35Voilà, c'est oublié.
47:37Mais c'est vrai que pour le bien de l'équipe de France...
47:39Et déjà, je le pensais. Après la finale
47:41de la Coupe du Monde 2022,
47:43ce qu'il y a, c'est que Deschamps a voulu
47:45continuer. Mais pour moi, c'était déjà
47:47Zidane qui devait reprendre
47:49l'équipe de France.
47:51Ça fait un certain temps qu'il attend, j'allais dire.
47:53Donc, pas de débat
47:55pour Grégory. Non, et pour Franck non plus.
47:57Bonjour Franck. Bonjour.
47:59Bonjour Alba, bonjour Vincent. Bonjour Franck.
48:01C'est logique ? Oui, c'est logique.
48:03Après, par rapport
48:05à ce qu'il vient de commenter tout à l'heure,
48:07moi je trouve que c'est vachement logique parce que
48:09il a quand même été formé, faut pas l'oublier,
48:11avec Ancelotti. Parce qu'il était avec
48:13le Real de Madrid. Il a quand même
48:15eu Ronaldo
48:17sur celui qui l'a entraîné.
48:19Ronaldo, Benzema, Modric.
48:21Quand vous voyez tout ce qu'il a
48:23quand même réussi, il avait une sacrée équipe à cette époque-là.
48:25Et quand même, faut réussir
48:27à les coacher. Ce qu'il voulait dire, c'est qu'il
48:29sait diriger des stars.
48:31Voilà. Il sait diriger des stars.
48:33Vous avez des stars en équipe de France.
48:35Faut pas l'oublier. Vous avez quand même
48:37trois joueurs qui jouent au Real de Madrid.
48:39Faut pas l'oublier. Moi j'ai un Cavalminga
48:41que moi j'adore parce que
48:43il sort de Rennes et moi qui suis supporter du Stade Rennais.
48:45Voilà. Cavalminga, vous avez
48:47Chouamini, vous avez maintenant...
48:49Vous voulez dire que c'est des égaux et que finalement
48:53avec un type comme Zidane
48:55forcément, ils vont pas la
48:57ramener. Non, voilà.
48:59Après Deschamps, c'est pareil.
49:01C'est quelqu'un qui est très strict aussi.
49:03Zidane va être très strict
49:05aussi avec ses joueurs. Et c'est pour ça qu'il
49:07connaît vraiment
49:09la France en plus parce que moi c'est un mec que j'adore.
49:11On l'a connu à Bordeaux
49:13avec Zarazou.
49:15Zarazou, ah bah oui.
49:17Oui, voilà. Mais
49:19il arrive de Cannes. C'est un joueur qui arrive de Cannes.
49:21Il a été formé à Cannes.
49:23Après il n'a pas eu l'occasion d'aller à Marseille.
49:25En gros, il coche toutes les cases.
49:27Bon bah voilà, son compte est bon
49:29j'ai l'impression. Et vous êtes tous d'accord
49:31pour dire Zidane à la tête de l'équipe de France.
49:33C'est un oui.
49:35Merci à vous tous d'avoir fait le 30 de 10.
49:37A bientôt.
49:39Alban, vous savez qui est à côté de vous.

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