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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 18 février 2025.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:07Mon cher Alain, je vous dis bonjour !
00:10Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:12Et dans deux jours Alain, il faudra suivre ça de près à la Cour des comptes,
00:15rend son rapport sur les retraites.
00:17Et à mon avis, connaissant la Cour des comptes, ça va être du rail,
00:21ça va être dur et sans concession dite.
00:24On a un patron là, il y a un instant de syndicat de patron,
00:28il s'appelle Amir Reza Tofighi, c'est le nouveau président de la CPME,
00:32des patrons de PME.
00:33Il dit bon ok, je veux bien revenir sur les 64 ans, âge de départ,
00:38mais on va désormais, alors ça serait pas mal,
00:40d'indexer l'âge de départ à la retraite sur l'évolution de la vie,
00:44sur la longévité humaine, sur la durée de vie des Français.
00:47Et chaque année ou tous les 5 ans, on change l'âge de départ en fonction de la longévité.
00:51Qu'est-ce que vous en pensez mon cher Alain ?
00:53Écoutez, la logique voudrait que je vous réponde que oui, il faut faire ça,
00:58mais il y a beaucoup d'éléments à prendre en compte
01:04et je crois que cette indexation, elle ne pourra pas s'appliquer à tout le monde.
01:09D'autant que les syndicats font toujours valoir qu'un ouvrier a une longévité,
01:14c'est une réalité statistique, moins élevée qu'un cadre par exemple dans l'entreprise.
01:18Un peu plus de 5 ans de différence selon les chiffres de l'INSEE.
01:21Bon, ça ne va pas être simple en tout cas d'indexer l'âge de départ à la retraite sur la longévité des Français.
01:27Restez avec nous Alain, il est 13h01, Céline Landreau le rappelle des titres.
01:30Vladimir Poutine se dit prêt à négocier avec Volodymyr Zelensky si nécessaire,
01:36mais pour l'instant ce sont avec les hauts responsables américains
01:39que les émissaires russes discutent Ariadne en Arabie Saoudite et sans l'Ukraine,
01:43donc le Kremlin qui dit reconnaître à Kiev aujourd'hui le droit de rejoindre l'Union Européenne,
01:48mais pas l'OTAN.
01:50Robert Menard, lui, a refusé le plaidé coupable dans l'affaire du mariage
01:54qu'il n'avait pas voulu célébrer entre une Française et un Algérien sous OQTF.
02:00Le maire de Béziers estime qu'il avait le droit de refuser de célébrer ce mariage
02:04car le conjoint était en situation irrégulière.
02:07Il a d'ailleurs été expulsé 15 jours plus tard.
02:09Le maire de Béziers n'échappera donc pas au tribunal correctionnel et sera jugé.
02:15Le pape François, lui, a petit déjeuné après une nuit tranquille.
02:18C'est ce que fait savoir le Vatican qui se veut rassurance,
02:21midi encore au cinquième jour de l'hospitalisation du souverain pontife à Rome.
02:26François qui est hospitalisé pour une infection respiratoire.
02:30La météo cet après-midi avec vous, Peggy Broch.
02:34Ce soleil qui résiste et ça nous fait du bien.
02:37Oui, c'est vrai, du soleil sur une bonne partie du pays, sauf près de la Méditerranée
02:41Donc ça reste nuageux encore cet après-midi avec des nuages plus épais sur le Languedoc-Roussillon
02:46et du vent et quelques faibles pluies.
02:48Nuageux avec quelques gouttes également sur l'est de la Corse.
02:51Et on a un ciel qui se voile de plus en plus au fil des heures sur l'ouest,
02:54entre la Bretagne, la Normandie et la façade ouest du pays.
02:58Le tout sous des températures encore très contrastées entre le nord-est et le sud-ouest.
03:02De 4 à Metz à Vins à Biarritz, 7 à Cherbourg cet après-midi,
03:0512 à Brest, 15 à Toulouse et Marseille et 18 à Tarbes.
03:08Merci beaucoup, Peggy.
03:10Les auditeurs ont la parole.
03:33C'est Gilles qui nous a laissé ce message, c'est reparti.
03:37J'ai l'impression qu'on est dans un rêve ou un cauchemar éveillé.
03:41C'est reparti, le débat sur les retraites c'est reparti.
03:44La Cour des comptes va envoyer un rapport jeudi.
03:47Là on aura un rapport, vous verrez, à mon avis ça va être très très sévère connaissant la Cour des comptes.
03:51Les syndicats patronaux se concertent.
03:53Les syndicats de salariés se concertent.
03:56François Bayrou se concerte.
03:58Et tout le monde va se concerter.
03:59On va repartir dans une espèce de chose qu'on a vécu l'année dernière.
04:03Il y a 2 ans, il y a 3 ans, il y a 4 ans, il y a 5 ans.
04:05Depuis que je suis journaliste, on parle de réforme des retraites.
04:08C'est bien simple.
04:09Alain est avec nous, je vais faire entrer dans la danse.
04:11Jacques également.
04:12Bonjour mon cher Jacques.
04:13Bonjour Éric.
04:14Où êtes-vous mon cher Jacques ?
04:16Je suis à Longues-le-Saumier dans le Jura où il fait un très très beau soleil aujourd'hui.
04:20Pékin ne s'est pas trompé, ça nous rassure.
04:22Bonjour Céline, pardon.
04:23Bonjour, je vous en prie.
04:24Bon, réforme des retraites c'est reparti.
04:27Là je vais vous dire Éric, moi je vais vous dire que j'ai 69 ans.
04:32La retraite, j'en entends parler depuis l'âge de 30 ans.
04:36J'avais 30 ans déjà qu'on en parlait dans les usines.
04:39Et aujourd'hui, je vais vous dire, on est devant une situation inexplicable.
04:46Vous avez des syndicats qui vont s'accrocher comme d'habitude à leur truc.
04:52C'est-à-dire, on ne veut rien qui augmente, on ne veut pas augmenter le nombre d'années.
04:58Il faut revenir en arrière sur les 64 ans aussi.
05:01Moi, vous savez, j'ai pris officiellement ma retraite à 67 ans, Éric.
05:05Officiellement, 67 ans.
05:07Et là, j'en ai 69, j'ai retrouvé un petit job à côté, emploi retraite.
05:13Qu'est-ce que vous pensez de cette idée nouvelle qui vient d'émerger ?
05:17Moi, je ne l'avais jamais entendue dans le débat public.
05:19L'âge de départ à la retraite pourrait être indexé selon la CPME,
05:24c'est un syndicat qui dit ça, sur la longévité des Français.
05:27Mais c'est évident.
05:30Regardez, j'ai mon père à l'époque, la durée de vie des ouvriers,
05:36grosso modo, quand ils arrivaient à 61 ans, c'était le bout du monde.
05:41Aujourd'hui, vous vivez tranquillement, sans trop de problèmes de santé, jusqu'à 74, 75.
05:49Mais aujourd'hui, de toute façon, il va falloir trouver une solution,
05:53parce qu'il faut faire rentrer de l'argent, donc il n'y a pas 36 000 solutions.
05:57C'est où on augmente les cotisations, et puis autrement, on augmente l'âge de départ à la retraite.
06:05Et moi, je vais vous dire, les gens pourraient travailler, avec 40 années,
06:10on pourrait travailler jusqu'à 67, 69, ce n'est pas un problème.
06:14Alain est avec nous également.
06:16Je vais faire hurler les gens, mais tant pis, ce n'est pas grave.
06:19Vous savez, vous faites hurler les Français, parce qu'il y a des pays en dehors de la France
06:24où l'âge de départ à la retraite est au-delà de 67, 68.
06:29Alain, qu'en pensez-vous, mon cher Alain ?
06:31Alors déjà, je vais dire à ce monsieur que moi, je suis en Bourgogne,
06:34et qu'il y a un soleil également splendide.
06:37Donc, écoutez, oui, il y a une logique, bien sûr,
06:42mais ce responsable de Patronat qui dit qu'il faudrait indexer sur l'augmentation de la durée de vie,
06:52je veux dire, ça c'est un petit peu réducteur, il faut voir aussi dans quel état se trouvent les salariés
06:59qui ont bossé toute leur vie, une quarantaine d'années, 35 ans, à l'usine,
07:03et qui en sortent complètement abattus et complètement usés.
07:08Oui, mais enfin, Alain, en même temps, l'industrie, l'usine, peut-être que vous la décrivez,
07:14on n'est pas dans les temps modernes avec Chaplin.
07:17Non, mais les usines, il en reste en France, fort heureusement.
07:21Des ouvriers en usine, regardez ce que c'est.
07:23Le mot d'ouvrier en France, je crois que c'est en dessous de 15% des salariés.
07:26Oui, mais ce que je veux vous dire, c'est que tout à l'heure, Céline a dit
07:29la durée de vie des cadres est supérieure de 5 ans à celle des salariés.
07:33Exactement, je vous le redis, ce sont les chiffres de l'INSEE 2020-2022.
07:38Je ne conteste pas, mais ce que je veux dire, c'est que c'est bien la preuve
07:43que l'état de santé des salariés se dégrade un petit peu plus rapidement.
07:48Est-ce que c'est pour des raisons liées à l'exercice de leur travail quotidien ?
07:56Je pense, oui, bien sûr.
07:58Je n'ai rien contre les cadres ni contre les secrétaires,
08:01mais quand on est sur une machine-outil pendant 8 heures à emboutir des pièces...
08:06Oui, mais Alain, vous voyez par le petit bout des gens salariés en France
08:10qui sont sur des machines-outils pendant 8 heures et qui emboutissent des pièces tous les jours,
08:14il n'y en a plus beaucoup.
08:15Ce n'est pas une partie importante des salariés français.
08:19Parce qu'aujourd'hui, il y a une immense majorité qui sont des employés dans le tertiaire,
08:25mais qui ne font pas de l'emboutissage, du fraisage, etc. sur des machines-outils.
08:30Ce qui n'empêche pas les pendants de travail.
08:33Et qui ne sont pas cadres !
08:35Alors, j'ai fait partie longtemps, j'ai été conducteur routier, j'ai vu l'évolution des véhicules.
08:40Il est évident que nos jeunes conducteurs ont le dos moins usé d'être derrière le volant
08:46que nous, nous l'avions il y a 30 ans.
08:49Bien sûr que ça évolue, j'ai fait partie du CHSPT,
08:52j'ai vu ce que les entreprises étaient contraintes de mettre en œuvre
08:56pour la santé mentale et physique de leurs salariés.
09:00Oui, je suis d'accord avec vous, les choses ont évolué.
09:03Je dis qu'il faut adapter, je rejoins l'avis de l'autre personne qui vous parle,
09:09voilà, de Jacques, je rejoins son avis.
09:12Il est la preuve que l'on peut travailler un petit peu plus.
09:15Je dis simplement qu'il faut adapter à la situation.
09:19Celui qui peut travailler, il faut qu'il travaille.
09:22Mais je vous dirais que ce n'est pas seulement pour les retraités, les jeunes.
09:25Plutôt qu'une indexation sur l'espérance de vie,
09:28vous seriez pour une indexation sur l'espérance de vie en bonne santé, en fait ?
09:32En bonne santé !
09:33Évidemment, pourquoi l'homme va...
09:35Les gens devraient sortir de leur travail,
09:38alors je ne dis plus usine, bureau,
09:40je dis pourquoi devraient-ils sortir de ce travail
09:43et ne pas avoir un petit peu de temps pour se reposer après une carrière ?
09:49Bien sûr !
09:50Voilà, moi je milite aussi pour que nous ayons...
09:53Moi j'ai 59 ans, j'aurai 59 ans dans quelques jours,
09:56et j'ai envie encore de faire des choses,
09:59mais j'ai été blessé au travail, je suis reconnu travailleur handicapé,
10:03je continue à travailler,
10:05parce que pour moi c'est indispensable moralement,
10:08mais je dis que je ne pourrais pas aller à 64 ans
10:11avec une épaule, avec une prothèse dans l'épaule droite,
10:14la gauche et voilà !
10:16Il faut adapter, je ne dis pas qu'il ne faut pas bouger
10:19ou s'accrocher à des idées comme nos responsables syndicaux le font,
10:24il faut se mettre autour d'une table,
10:27il faut parler logiquement...
10:29Oui mais Alain, derrière ce mythe de se mettre autour d'une table,
10:33je suis d'accord, c'est formidable,
10:35c'est comme Macron en 2017 qui a inventé le
10:40en même temps il n'y a plus de droite, il n'y a plus de gauche.
10:42D'accord, très bien, ça c'est pour le discours,
10:44mais en réalité c'est qu'il y a des syndicats de salariés
10:47qui disent le 64 ans n'est pas acceptable, on revient en arrière,
10:50il y a des syndicats de patrons qui sont dans la position opposée,
10:55même s'il peut y avoir des négociations et des discussions sur des territoires communs,
10:59et puis il y a cette obligation de rendre ce système des retraites
11:03plus performant et moins déficitaire,
11:05donc je veux bien le côté on va tous se mettre autour de la table,
11:09dans l'intérêt général des salariés, de la pénibilité,
11:13très bien, mais la réalité c'est qu'il faut gagner du pognon.
11:16Comment faire une nouvelle réforme des retraites
11:18avec des gens qui veulent d'un côté gagner de l'argent,
11:20plus, davantage, en tout cas faire des économies,
11:23et d'autres qui veulent que les salariés soient mieux traités
11:27et travaillent un peu moins qu'aujourd'hui.
11:29Je trouve que c'est deux notions antinomiques, antithétiques.
11:32Et on rappelle que le cadre fixé par François Bayroude,
11:34c'est que ces discussions, ce conclave qu'il initie,
11:36ne menacent pas l'équilibre financier de la réforme actuelle.
11:40On va accueillir Serge aussi sur ce sujet.
11:42Bonjour Serge.
11:43Bonjour.
11:44Bonjour.
11:45On vous écoute.
11:47Alors moi, ça me fait rire tout ça un petit peu,
11:51parce que déjà qu'on retrouve tout à plat au caisse, je suis d'accord,
11:55mais quand on met tous les régimes à plat,
11:57que ce soit public ou privé,
12:00tout le monde en même temps,
12:02et sachant que la plupart du temps maintenant,
12:04c'est les retraites du privé qui payent le public.
12:07Ça, les syndicats s'y opposaient d'ailleurs.
12:10On parlait du rapport de la Cour des comptes.
12:12Vous savez que le chiffre qu'avait brandi François Bayroude
12:15lors de sa déclaration de politique générale,
12:17ce gouffre de 55 milliards,
12:19ce n'est pas ce que s'apprête à dire la Cour des comptes.
12:21Mathilde Piquet nous l'expliquait dès ce matin sur RTL.
12:24La Cour des comptes devrait plutôt retenir uniquement
12:27les 10 milliards de déficit qui ne correspondent qu'au privé,
12:30pour éviter justement qu'on mette tout dans le même pot.
12:32On vous entend mal Serge.
12:37Rapprochez-vous de la fenêtre, mon cher Serge.
12:39On vous entend mal.
12:40Oui, vous, vous voudriez qu'on mette en parallèle
12:45le déficit du public et le déficit du privé, bien sûr.
12:49Ben oui, écoutez, moi j'ai été cadre pendant des années,
12:52on me dit que je ne peux pas prendre ma retraite,
12:54j'ai presque 62 ans,
12:56on ne prend pas ma carrière en compte pour l'instant,
12:59mais par contre, je sais très bien que
13:02les déficits des retraites privées,
13:06publiques plutôt, comme la SNCF et compagnie,
13:09c'est le privé qui va les payer, qui va renflouer.
13:13Oui, c'est sûr.
13:14Parce que moi j'ai été cadre, et là maintenant,
13:16l'arbitre et tout m'a dit,
13:18ben il me dit, non pas à moi,
13:20mais on va renflouer,
13:22le gouvernement va prendre sur ces retraites-là,
13:24alors que ces retraites privées,
13:26elles essayent de faire l'équilibre.
13:29Tous les partenaires sociaux s'y sont fermement opposés.
13:32À considérer le public et le privé
13:35comme deux entités qu'il faudrait réformer concomitamment,
13:39on n'est pas du tout dans ce refrain-là aujourd'hui,
13:42mais votre, comment dire les choses Serge,
13:45votre remarque ne manque pas de pertinence.
13:47Merci Serge, merci Jacques.
13:49Voilà, merci Alain.
13:51Il est 13h13, dans un instant,
13:53il faut absolument qu'on parle de cette histoire-là,
13:55ce qui se déroule à Saint-Raphaël.
13:58Levé des couleurs est marseillaise
14:00pour les jeunes qui sont dans les centres aérés.
14:02C'est ce qu'a dit le maire LR de Saint-Raphaël,
14:05on est dans le Var je crois,
14:06et il va même plus loin,
14:07pour instaurer ce sentiment patriotique,
14:09il lui faudrait également faire ça à l'école.
14:11Voilà, qu'en pensez-vous ?
14:13Bien évidemment, l'opposition dit,
14:14c'est une instrumentalisation des enfants,
14:16c'est de la mise en scène.
14:18Qu'en pensez-vous, vous nous appelez au 3210 ?
14:33Quelles merveilleuses idées !
14:35C'est une jouissance d'entendre ça.
14:38Je dis bravo, il faut revenir aux valeurs,
14:41à ce drapeau et être fier de ce drapeau,
14:43bleu, blanc, rouge.
14:44On est français, soyons fiers d'être français.
14:48Cet auditeur réagit à l'actualité,
14:50l'actualité c'est à Saint-Raphaël,
14:52dans le Var,
14:53où ce maire LR, qui s'appelle Frédéric Mascolier,
14:56a dit maintenant,
14:57les enfants des centres aérés de Saint-Raphaël,
14:59ce sera lever des couleurs,
15:01et marseillaise,
15:02le rituel matinal,
15:04et ce maire dit,
15:05il faut même aller plus loin,
15:06il faudrait faire ça à l'école.
15:07L'opposition dit,
15:09c'est une instrumentalisation des enfants,
15:11c'est une véritable mise en scène,
15:13et voilà, le débat est posé.
15:15Est-ce que ça appelle ?
15:16Est-ce que ça appelle ?
15:17Tiens, je vais voir Victor d'Arcas,
15:18le Napoléon 1er,
15:20du standard,
15:21les auditeurs ont la parole.
15:23Bonjour Eric,
15:24bonjour Céline,
15:25bonjour à tous.
15:26Qui est au standard aujourd'hui ?
15:28Écoutez, si vous faites le 3210 aujourd'hui,
15:30vous pouvez tomber sur Cerise,
15:31sur Alexian,
15:32sur Enzo,
15:33et aussi sur un petit nouveau,
15:35Mathieu, qu'on est heureux d'accueillir dans l'équipe.
15:37Au standard, génial.
15:38On n'aurait pas une femme,
15:39parce qu'on a eu beaucoup de messieurs
15:40qui nous ont appelés sur les retraites.
15:42Exactement, et on va commencer
15:43par accueillir Hélène à l'antenne
15:45pour nous parler de ce sujet.
15:47Bonjour Hélène.
15:48Bonjour Madame Landreau,
15:50bonjour M. Brunet.
15:52Effectivement, moi je suis tout à fait favorable
15:54à ce que fait M. Maskelier,
15:56le maire de Sarraphel.
15:58Sarraphel, une ville que je connais bien
15:59pour y aller régulièrement,
16:01et effectivement dans cette ville,
16:02il y a des drapeaux bleu, blanc, rouge partout,
16:04tout le long de la promenade,
16:06le long de la mer,
16:08et c'est impressionnant.
16:09Et on voit que ce maire,
16:10il est patriote,
16:11il défend les valeurs de son pays,
16:13et c'est quelque chose
16:15dont on a vraiment besoin aujourd'hui,
16:17il faut qu'on se raccroche à quelque chose.
16:21Est-ce que,
16:23j'entends Hélène ce que vous dites,
16:25je vais me faire l'avocat du diable,
16:27est-ce qu'il n'y a pas un côté un peu gadget,
16:29voilà,
16:31le lever des drapeaux,
16:33salut aux couleurs,
16:35le matin dans les centres aérés,
16:37est-ce que ce n'est pas un peu trop ?
16:39Encore une fois,
16:41on ne joue pas l'anti-patriote du tout,
16:43on parle de centres aérés quoi Hélène !
16:45Non, mais moi je trouve que c'est bien,
16:47il faut instaurer ça à des enfants,
16:49c'est eux qui vont être
16:51les reporters
16:53de notre pays,
16:55si on ne leur montre pas dès qu'ils sont tout petits,
16:57ce n'est pas quand ils auront 20 ans,
16:59il sera trop tard,
17:01aujourd'hui il faut être fier de notre hymne,
17:03il faut le chanter, il faut le respecter,
17:05on ne respecte plus rien aujourd'hui,
17:07notre drapeau c'est tout un symbole,
17:09moi c'est ce que je pense.
17:11Moi je suis d'une génération,
17:13j'ai 60 ans,
17:15je suis d'une génération
17:17où au collège et au lycée,
17:19alors à mon époque,
17:21le drapeau tricolore c'était proscrit,
17:23c'est-à-dire toute personne
17:25qui aurait eu un drapeau tricolore,
17:27par exemple sur sa trousse,
17:29à l'école ou au lycée,
17:31on l'aurait traité de facho,
17:33c'était à cette époque-là impossible.
17:35Oui, moi je fais partie
17:37de cette génération où mes parents m'emmenaient
17:39au Monument aux Morts, au 14 juillet,
17:41au 11 novembre,
17:43à des choses comme ça, et on se rassemblait,
17:45le village se rassemblait autour
17:47de ce monument
17:49et on en était fiers.
17:51Aujourd'hui je n'ai pas l'impression qu'on en soit encore fiers
17:53et pourtant je n'ai que 39 ans,
17:55je ne suis pas vieille.
17:57Mais moi je trouve que c'est important de...
17:59Moi je trouve que...
18:01Hélène, j'entends ce que vous me dites,
18:03mais je trouve qu'aujourd'hui,
18:05on a moins de tabous à arborer,
18:07à montrer le drapeau tricolore
18:09que dans les années, allez,
18:11Giscard, Mitterrand, où j'étais gamin.
18:13Là je trouve qu'aujourd'hui c'est
18:15plus facile. À cette époque-là,
18:17on n'en parle pas, à cette époque-là,
18:19on ne le montrait pas le drapeau tricolore,
18:21dans les cérémonies, ça va de soi.
18:23On le montre plus ?
18:25Est-ce qu'on le sort facilement ?
18:27Est-ce qu'on n'a pas peur de se faire
18:29discriminer, attaquer ?
18:31Je ne sais pas, moi j'en ai des drapeaux
18:33dans ma voiture.
18:35Je ne peux pas le sortir, j'ai peur.
18:37Vous avez peur aujourd'hui de sortir votre drapeau tricolore,
18:39Hélène ? Ah mais complètement,
18:41quand ce n'est pas encadré,
18:43bien sûr que j'ai peur.
18:45C'est-à-dire encadré ?
18:47Par une manifestation ?
18:49Au stade, je vais souvent
18:51au Stade de France, des choses comme ça,
18:53on a le drapeau. Là, on est unis
18:55tous autour de notre drapeau, on en est fiers.
18:57Maintenant, le sortir dans la rue,
18:59si ce n'est pas
19:01dans quelque chose,
19:03une manifestation sportive, des choses comme ça,
19:05non, je ne le ferai pas.
19:07Vous avez un drapeau bleu-blanc-rouge à la maison, alors,
19:09vous, Hélène ? Ah oui, oui, j'en ai même un dans
19:11une chambre, avec une écharpe
19:13tricolore, du foot,
19:15du rugby, des choses comme ça.
19:17Et que pensez-vous de ce que dit
19:19le maire de Saint-Raphaël, Frédéric Mascolier,
19:21qui dit donc, c'est l'objet de notre débat,
19:23qui dit « lever des couleurs et marseillaises
19:25tous les matins pour les enfants en centre
19:27aéré dans ma commune », mais qui dit
19:29« il faudrait aller plus loin et faire
19:31cela également à l'école », Hélène ?
19:33Ah oui, ouais, à l'école,
19:35bon, pas de façon récurrente,
19:37pas tous les jours, mais
19:39quand il y a le 8 mai,
19:41bon, les enfants ne sont pas à l'école, bien sûr,
19:43à ce moment-là, mais la veille
19:45ou le lendemain, mais qu'on se
19:47rappelle de ce qui s'est passé,
19:49tout ça, c'est en lien avec notre
19:51histoire.
19:53Ne bougez pas,
19:55Hélène, on va faire rentrer
19:57Yohann dans la course. Bonjour Yohann.
19:59Et bonjour Céline, bonjour Éric, bonjour Hélène.
20:01Qu'est-ce que vous pensez de cette initiative
20:03du maire de Saint-Raphaël ?
20:05Je commencerais en remerciant Hélène en disant
20:07que 39 ans, ce n'est pas vieux, j'en ai 42,
20:09donc c'est pas vieux
20:11non plus, vous inquiétez pas Yohann.
20:13Et je suis tout à fait de son
20:15avis. Moi,
20:17j'ai une petite fille qui a 8 ans
20:19et elle est rentrée à la maternelle, elle connaissait
20:21la marseillaise. Je lui ai appris
20:23la marseillaise avant
20:25de rentrer à la maternelle. Tous les couplets ?
20:27Non, pas tous les couplets.
20:29Je connais à peine le deuxième.
20:31Je connais à peine le deuxième.
20:33Mais c'est quelque chose que je lui
20:35ai inculqué très jeune.
20:37Pourquoi c'était important
20:39pour vous, Yohann, de lui apprendre la marseillaise si jeune ?
20:41Parce que déjà, moi,
20:43je suis un ancien élu, j'ai commencé
20:45à... J'étais conseiller municipal
20:47dans une petite commune pendant deux mandats,
20:49de 2008 à 2019.
20:51Et le respect du
20:53maire, le respect des
20:55institutions, c'est quelque chose que
20:57mes parents m'ont appris et que je voulais
20:59absolument lui apprendre. Et parce que c'est à cet âge-là
21:01qu'on apprend.
21:03C'est pas à 15 ans ou à 16 ans, c'est trop tard.
21:05C'est trop tard. Si c'était pas fait maintenant,
21:07à cet âge-là, c'est fini.
21:09Vous avez fait le boulot avec votre
21:11fille très bien, Yohann.
21:13Et l'école ?
21:15Est-ce qu'elle lui apprend la citoyenneté ?
21:17Alors...
21:19Oui et non.
21:21Parce que les
21:23institutrices invitent les parents
21:25à venir au Monument aux Morts
21:27le 8 mai et le 11 novembre.
21:29Moi, c'est quelque chose que
21:31quand je vais avec elle, je l'ai parce que
21:33je suis séparé, donc je l'ai
21:35et sur ces jours faillis, je l'ai.
21:37Donc je l'amène toujours
21:39aux cérémonies et effectivement
21:41des enfants de l'école, avec les parents,
21:43y sont. Et les maires,
21:45puisque c'est des regroupements de DRPI,
21:47les maires des trois communes
21:49à chaque fois invitent les élèves et font
21:51chanter la marseillaise aux élèves des classes.
21:53Ça, c'est quelque chose qui
21:55s'est instauré dans ces communes et c'est
21:57très très bien, c'est quelque chose
21:59pour lequel je ne l'aurai jamais.
22:01En tant qu'ancien élu, mais en tant aussi
22:03que père et surtout
22:05dans le contexte actuel. Et ma fille connaît
22:07les présidents de la Vème République,
22:09elle connaît même le nom
22:11des épouses des présidents.
22:13Voilà, donc c'est quelque chose
22:15d'important.
22:17Ça fait sourire, ça peut faire sourire,
22:19mais pour moi, c'est primordial.
22:21Oh, les épouses des présidents,
22:23vous allez loin. Alors attendez, j'essaie de me souvenir.
22:25Yvonne de Gaulle,
22:27Claude Pompidou,
22:29Anémone Giscard d'Estaing,
22:31Daniel Mitterrand,
22:33je suis pas mal jusqu'à présent.
22:35Après, il nous arrive quoi après Mitterrand ?
22:37Bernadette Chirac.
22:39Après Bernadette Chirac, nous sommes...
22:41Là, ça devient compliqué.
22:43Oui, ça devient un peu plus compliqué.
22:45C'est compliqué, oui.
22:47Après, il y a Brigitte.
22:49Et Brigitte Macron.
22:51Vous en avez oublié 2-3, mais bon.
22:53C'est très important.
22:55Et c'est le respect.
22:57Et ça tourne autour des émissions que vous faites
22:59depuis quelques jours sur le respect
23:01des valeurs,
23:03le respect des enfants.
23:05Et j'aurais voulu vous appeler, M. Brunet,
23:07mais je n'ai pas eu l'occasion parce qu'il y a
23:09un sujet qui me tient à cœur et sur lequel
23:11je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
23:13J'espère que j'aurai l'occasion d'en débattre un jour
23:15parce que je ne suis pas du tout d'accord avec ce que vous dites.
23:17Quel sujet ?
23:19Les familles monoparentales et le fait
23:21que vous dites que les pères
23:23se barrent.
23:25Là, je ne suis pas d'accord.
23:27Très bien, c'est noté. Victor Darcas,
23:29la semaine prochaine, on fait un sujet sur les familles monoparentales.
23:31Voilà, très bien.
23:33Et les parents qui se barrent.
23:35Je ne dis pas que tous les parents,
23:37tous les papas sont absents.
23:39Je dis que dans les familles monoparentales,
23:41il y a souvent un sujet de père absent.
23:43Je ne vais pas aller plus loin, Johan.
23:45Johan,
23:47dès qu'on traite le sujet,
23:49sur les familles monoparentales,
23:51on rappellera Johan.
23:53On continue à parler de cette initiative
23:55qui vous fait réagir du maire
23:57de Saint-Raphaël qui dit
23:59à partir de maintenant, dans les centres aérés
24:01de Saint-Raphaël et pourquoi pas dans les écoles,
24:03ce sera levé des couleurs et marseillaise
24:05le matin. Voilà.
24:07Jean-Alphonse Richard, bonjour.
24:09Bonjour, Eric. Bonjour, Céline.
24:11Au programme, tout à l'heure à 14h
24:13sur RTL de l'heure du crime.
24:15Alors, l'affaire Mariana Kubala,
24:17Robert Drouvin, deux retraités
24:19très discrets, des octogénaires.
24:21Même un peu sauvages, il faut bien le dire.
24:23Pas toujours prévisibles, mais retrouvés
24:25assassinés dans leur
24:27propriété, dans un petit village
24:29de Touraine. C'était en août 2004.
24:31Une mise en scène sordide,
24:33dans une propriété très isolée.
24:35Rien n'a été volé.
24:37Ils sont véritablement venus ici pour tuer.
24:39Alors, les mois, les années vont
24:41s'étirer dans cette affaire.
24:43C'est une enquête sinueuse,
24:45qui est difficile, mobile.
24:47On a du mal à l'établir.
24:49Alors, vont apparaître, peu à peu, des personnages
24:51très étonnants. Une voyante
24:53qui connaît beaucoup de choses
24:55et qui va étonner les gendarmes.
24:57Il y a un voisin, pas très commode aussi,
24:59qui va apparaître. Il va rester très longtemps
25:01au centre du dossier, mais pas d'indice.
25:03Alors, que raconte cette enquête
25:05qui est entrée dans l'intimité
25:07de ce couple ? Eh bien, je vous raconte
25:09tout ça dans l'Heure du Crime. A savoir que
25:11le Paul Descollquets vient de reprendre
25:13le dossier Heure du Crime, 14h,
25:15RTL. A tout à l'heure,
25:17Jean-Alphonse. A tout à l'heure, les amis.
25:19A tout de suite. Tiens, on va saluer Annie.
25:21Elle est là, Annie. On dit bonjour au suivant.
25:23C'est toujours le rituel. Annie, vous êtes là,
25:25ma chère Annie ? Oui, je suis là.
25:27Bonjour à vous tous.
25:29Eh bien, nous vous gardons sous le coup d'Annie.
25:35Eric Brunet et Céline Landreau vous donnent la parole
25:37sur RTL.
25:39RTL.
25:41Hissez le
25:43drapeau, chantez la Marseillaise.
25:45Voilà le programme des
25:47enfants dans les centres aérés de Saint-Raphaël.
25:49Dans le Var, à l'initiative du
25:51maire LR de la Commune.
25:53Ça vous fait réagir ? 32.10,
25:55RTL midi, les auditeurs ont la parole.
25:57Reviennent dans 50 secondes.
25:5913h, 14h.
26:01Les auditeurs ont la parole.
26:03Avec Eric Brunet et Céline Landreau.
26:05Alors,
26:07mesdames, messieurs, c'est Annie qui est avec nous.
26:09Ma chère Annie, bonjour.
26:11Bonjour à tout le monde.
26:13À côté de Nîmes, Marguerite.
26:15J'ose même pas vous demander
26:17la météo qu'il fait à Nîmes.
26:19Non, on ne verra pas le soleil.
26:21Ah bon ? C'est pas beau ?
26:23Eh non. Eh ben, on a eu des appels
26:25de Bourgogne, d'un peu partout.
26:27Mais de temps en temps, il faut bien
26:29que ça tourne un peu, Annie. Ne vous inquiétez pas,
26:31il reviendra.
26:33Attendez, Annie, j'ai Victor qui me fait
26:35des grands signes au standard. Alors, quand
26:37Victor fait des signes, alors là, on se tourne vers
26:39Victor. Victor, que se passe-t-il ?
26:41Il se passe qu'on a des messages sur l'application RTL
26:43et donc je vais vous en lire quelques-uns. Patrick,
26:45Stéphanie et beaucoup d'autres nous disent
26:47aux Etats-Unis d'Amérique, arborer
26:49le drapeau est un signe de patriotisme
26:51et en France, quand on le fait,
26:53on est taxé de fascisme. Jeanne
26:55de son côté nous dit, oui, il faut réinstaurer
26:57le civisme, la citoyenneté,
26:59l'apprentissage des symboles de la République
27:01et de la France. Et puis, Manon, en
27:03Bretagne, à Brest, de son côté
27:05nous dit, on peut respecter les institutions,
27:07respecter la loi, être un citoyen de valeur
27:09sans être pour autant au garde-à-vous.
27:11Très bien.
27:13Alors, Annie, restez avec
27:15moi tout de suite, je vous reprends dans une minute, mais
27:17je vois sur mon écran, là, devant moi, qu'il y a
27:19un Simon qui nous appelle. Bonjour, mon cher Simon.
27:21Bonjour.
27:23Et si je vous prends, c'est parce que
27:25Victor m'a mis un petit mot.
27:27Il a vécu en Amérique du Nord
27:29et comme il y a beaucoup de messages
27:31qui nous disent, en Amérique du Nord, on peut montrer
27:33la bannière étoilée sans passer pour
27:35un extrémiste, contrairement à la France.
27:37Je vous prends
27:39pour ça. Vous avez ce sentiment-là,
27:41vous aussi ? Oui.
27:43Avec ma femme,
27:45on a eu deux filles en vivant
27:47aux Etats-Unis, au Canada, et puis en
27:49revenant en France.
27:51Nos filles ont été levées un peu dans les deux pays
27:53parce qu'elles ont six ans de différence. Et c'est vrai
27:55que ça démarre
27:57à l'école, ce sentiment d'appartenance
27:59que ce soit une école, un pays,
28:01une nation ou quelque chose.
28:03En France, on ne l'a pas. On n'a pas
28:05ce sentiment d'appartenance à quoi que ce soit.
28:07Et c'est là, je pense,
28:09qu'on a un très gros problème.
28:11Nous, on a pris la citoyenneté canadienne.
28:13Il a fallu qu'on fasse
28:15des tests de citoyenneté, qu'on soit
28:17complètement... qu'on apprenne
28:19un peu l'histoire du pays, qu'on prête allégeance
28:21à la reine d'Angleterre. Il y a
28:23des choses qui se font
28:25et c'est ce sentiment d'appartenance, que ce soit une école,
28:27un pays ou quelque chose,
28:29par un uniforme, par des valeurs
28:31que l'on prend.
28:33Oui, c'est sûr que
28:35par exemple, la gauche
28:37américaine ne vous traite pas
28:39de fachos si vous
28:41avez une bannière étoilée à la maison.
28:43Moi, je vais
28:45vous dire, on est venu en France pour le travail
28:47et puis on a
28:49voulu mettre, comme on est canadiens et
28:51français, on a voulu mettre un drapeau canadien et français
28:53à la porte de notre vignoble.
28:57Ça a été mal interprété.
28:59Qu'est-ce qu'on vous a reproché ?
29:01De vouloir
29:03afficher des couleurs. Nous, on
29:05appartenait, pour nous maintenant, dans notre
29:07esprit, on est dans les deux pays.
29:09Et ça a été mal...
29:11Il y a eu une mauvaise...
29:13Mais par chauvinisme ou parce qu'on
29:15vous a contesté le droit de mettre un drapeau tricolore ?
29:17Parce que le fait de mettre
29:19un drapeau tricolore, de mettre
29:23ça a une mauvaise image.
29:25De vouloir afficher ses couleurs et sa fierté.
29:27Moi, je suis aussi fier d'être français que d'être canadien.
29:29Mais c'est mal vu
29:31de dire ça.
29:33Annie est avec nous. J'aimerais vous entendre.
29:35Vous, la nîmoise, vous êtes la seule française
29:37en ce moment sous la grisaille.
29:39Parce que
29:41tout à l'heure, j'ai écouté la météo
29:43de Peggy.
29:45Vous êtes la seule à être sous la grisaille. Pratiquement.
29:47Tout le gars.
29:49Tout le gars.
29:51En revanche, est-ce que votre coeur est ensoleillé
29:53quand on vous dit que du côté de Saint-Raphaël
29:55il y a un maire qui veut mettre
29:57la Marseillaise tous les matins
29:59dans ses centres aérés et le lever du drapeau ?
30:01Je suis tout à fait d'accord.
30:03Et j'étais d'accord avec Hélène,
30:05avec Yohann et avec ce que vient de dire
30:07le monsieur à l'instant.
30:09Mais pour quelles raisons ?
30:11Je suis d'une génération au-dessus de tout ça.
30:13Mais effectivement,
30:15à l'école, nous avions
30:17une phrase, une
30:19leçon de morale au tableau
30:21et c'était la première chose qu'on étudiait
30:23quand on rentrait en cours.
30:25Et la leçon de morale,
30:27ce n'est pas tout à fait la même chose
30:29que le lever des couleurs du matin.
30:31Moi je trouve que le maire de
30:33Fréjus a absolument raison.
30:35Saint-Raphaël, c'est un maire LR
30:37je tiens à le dire.
30:39C'est un maire LR, je tiens à le dire.
30:41Je connais bien Saint-Raphaël,
30:43parce que j'habitais à Saint-Tropez en face.
30:45Mais il a tout à fait d'accord
30:47et il a tout à fait raison.
30:49Et ça devrait faire
30:51un consensus
30:53et même je trouve qu'à l'école,
30:55ça devrait même être traité en premier.
30:57Il n'y a pas de raison.
31:01Les centres aérés,
31:03c'est bien pour les petits.
31:05Vous n'avez pas l'impression qu'on met
31:07une touche un peu militaire
31:09aux centres aérés qui doivent être avant tout ludiques ?
31:11Pas du tout.
31:13Si on vous l'explique comme il faut,
31:15effectivement, ça fait nation.
31:17Ça rejoint ce qu'a dit le monsieur.
31:19L'Amérique, en ce moment,
31:21on ne va pas trop en parler,
31:23leur drapeau, c'est vraiment un signe d'appartenance.
31:25Nous, on n'a pas ça.
31:27À part au moment
31:29des Coupes du Monde et des Jeux Olympiques.
31:31Oui, à part pour les Jeux.
31:33Mais il n'y a pas que les Jeux dans la vie.
31:35Il faudrait que
31:37à l'école, ça soit fait.
31:39Nous, quand on avait des cours de musique,
31:41le premier chant qu'on apprenait,
31:43c'était la marseillaise.
31:45Il y avait des cours de musique à l'école
31:47et on apprenait la marseillaise.
31:49En sixième.
31:51En sixième, oui.
31:53Donc, il y a l'enfance.
31:55Et là, ça s'est perdu.
31:57Il est quand même normal que devant nos
31:59maisons communales, les communes, les hôtels
32:01de villes, dans les grandes villes,
32:03et les drapeaux, que l'Arc de Triomphe
32:05ait son drapeau,
32:07et non pas uniquement pour honorer les morts.
32:09Mais le chef de l'État, Emmanuel Macron,
32:11avait dit l'an dernier que la marseillaise
32:13serait intégrée au programme scolaire de l'école
32:15primaire. Ce n'est pas quelque chose qui est
32:17complètement écarté aujourd'hui.
32:19Oui, mais on va la mettre quand ?
32:21Quand ?
32:23J'imagine que c'est à la discrétion des établissements.
32:25En tout cas, il faut qu'à l'issue
32:27du primaire,
32:29normalement, tous les écoliers français ont dû
32:31apprendre dans leur scolarité la marseillaise.
32:33En tout cas, c'est prévu comme ça dans les textes.
32:35Moi, je vous dis, à l'époque,
32:37c'était beaucoup moins. Les gens ont
32:39une espèce de vision
32:41idéalisée du passé.
32:43Moi,
32:45je vous le redis, j'ai 60 ans, j'ai donc été
32:47écolier à la fin des années,
32:49dans les années Giscard et dans les années Mitterrand.
32:51Bon,
32:53je n'ai pas eu d'instruction
32:55civique, d'éducation civique,
32:57et je n'ai pas eu du tout de...
32:59Je n'ai pas appris la marseillaise,
33:01qu'on considérait dans les établissements publics
33:03où je suis allé, et qui étaient des établissements
33:05normaux, publics.
33:07Mon père déménageait souvent, et ma maman,
33:09parce qu'il travaillait à EDF, c'était une affectation
33:11tous les deux ans, donc j'en ai vu du pays.
33:13Je suis allé à Nîmes, à Argenteuil,
33:15à Nantes, j'ai beaucoup déménagé,
33:17j'ai jamais vu un drapeau bleu, blanc, rouge,
33:19jamais vu un enseignant qui m'apprenait
33:21la marseillaise.
33:23Désolé, les amis. Donc, le
33:25passé idéalisé où nous étions tous
33:27patriotes, peut-être,
33:29mais pas dans les années 70, ni dans
33:31les années 80.
33:33Jessie est avec nous. Bonjour Jessie.
33:35Bonjour Eric, et merci de m'accueillir
33:37au téléphone. Bonjour, c'est Lulon. Bonjour.
33:39Alors, concernant
33:41la décision, en fait,
33:43du maire de Saint-Laurent... Saint-Raphaël.
33:45Saint-Raphaël. Oui, pardon, Saint-Raphaël.
33:47Ne vous inquiétez pas. On se trompe tous, entre
33:49Fréjus et Saint-Laurent, pour d'autres.
33:51Je ne suis pas...
33:53Enfin, pas contre, sur le fond.
33:55Je pense qu'il est
33:57important de réinstaurer, alors, plus
33:59qu'un côté patriote,
34:01c'est surtout un côté, je dirais,
34:03vraiment, d'attachement, mais surtout,
34:05encore, faut-il en trouver le sens.
34:07Alors, par contre, pour la marseillaise,
34:09vous avez totalement raison. Ce que vous
34:11venez de dire, vous avez 60, moi, j'en
34:13ai 36.
34:15Jusqu'à présent, j'ai été,
34:17dans ma scolarité, je l'ai passé
34:19une bonne partie de mon élémentaire
34:21auprès d'un dispensaire catholique
34:23qui assurait des cours laïcs,
34:25qui était à la Courneuve, l'établissement Saint-Yves.
34:27Et moi, j'ai une idée.
34:29Par rapport, notamment, à ce qu'a dit Simon,
34:31qui a vécu en Amérique du Nord.
34:33Eux, alors, eux, ce qu'ils font
34:35depuis 1940, ce n'est pas
34:37le Stars and
34:39Speckle Banner, qui est l'hymne américain,
34:41qui chante, mais c'est tout simplement un serment
34:43d'allégeance qu'ils prêtent chaque matin.
34:45Au drapeau américain.
34:47Exactement. Je plaide allégeance
34:49au drapeau américain
34:51et aux valeurs qui s'y apparentent.
34:53Une nation
34:55sous Dieu, ça c'est les Etats-Unis,
34:57c'est avant tout sous Dieu,
34:59indivisible, où règne
35:01la liberté et la justice pour tous.
35:03Alors, je me suis dit, ce serait une excellente idée,
35:05surtout pour les petits, parce que les petits,
35:07ils vont apprendre la marseillaise, mais
35:09on connaît le sens des paroles de la
35:11marseillaise, ni vous ni moi,
35:13on va apprendre à des enfants de 6 ans,
35:15on va leur dire quelle est la vraie signification
35:17de la phrase qu'un sang impur
35:19abreuve nos sillons.
35:21Donc, je me dis que, voilà,
35:23c'est quand même un chant plus que
35:25patriotique, il ne faut pas oublier que la marseillaise,
35:27c'est carrément un chant de guerre,
35:29même si, oui, on est fier, parce qu'il faut
35:31bien un emblème pour le dire, mais
35:33pour des adultes, il n'y a pas de soucis.
35:35C'est un chant de guerre, c'est un chant
35:37de résistance et de révolte
35:39contre les armées des monarchies
35:41européennes coalisées,
35:43contre la jeune république égalitaire
35:45et libre,
35:47française, c'est ça.
35:49Donc, ce n'est pas vraiment les valeurs qu'on essaie
35:51d'apprendre à un enfant de maternelle
35:53sur le vivre ensemble, qu'un sang impur abreuve
35:55nos sillons, il y a un côté martial qui peut
35:57parfois gêner les plus petits,
35:59effectivement.
36:01Je pense que ce serait plutôt
36:03réaliste
36:05et terre à terre de leur dire,
36:07par exemple, moi, citoyen français, je jure
36:09sur l'emblème
36:11de défendre les valeurs
36:13de la liberté, d'être
36:15bienveillant, respectueux envers
36:17les compatriotes, envers mon camarade,
36:19mes camarades de classe, qui seraient vraiment,
36:21je pense, vraiment attachés sur ce
36:23que c'est vraiment les valeurs de la république
36:25en récitant cette forme de mantra
36:27quotidiennement.
36:29Merci mon cher
36:31Jessy, merci à tous. Ce qu'on peut dire,
36:33c'est que ce maire de Saint-Raphaël,
36:35s'il était, je ne sais pas,
36:37bon, s'il avait des fonctions nationales,
36:39il ferait du 90%,
36:41parce que vous avez été presque 90%,
36:43presque même 100% à nous appeler
36:45pour applaudir ce maire qui a dit
36:47désormais, pour les enfants des centres aérés
36:49de ma commune, ce sera
36:51lever des couleurs le matin et
36:53marseillaise et pourquoi pas l'étendre
36:55aux écoles, a-t-il dit.
36:57Voilà pour Frédéric
36:59Mascolier, maire LR de Saint-Raphaël.
37:01Dans un instant, l'apnée du sommeil
37:03avec un nouveau traitement miracle
37:05pour cette pathologie qui touche,
37:07qui toucherait 15% des Français. A tout de suite.
37:09Contactez-nous gratuitement via l'appli
37:11RTL ou au 3210.
37:14Jusqu'à 14h,
37:16les auditeurs ont la parole sur RTL.
37:18Éric Brunet,
37:20Céline Landreau.
37:24Et vous avez reconnu
37:26cet indicatif qui annonce
37:28des moments joyeux et de bonnes nouvelles aussi, Victor Darkas,
37:30on vous écoute. Mais oui, de bonnes nouvelles
37:32pour les auditeurs, on aime vous gâter sur RTL.
37:34A l'occasion des 10 ans
37:36de Laurent Ruquier à la tête des grosses têtes,
37:38eh bien, on vous fait gagner
37:4010 000 euros cash.
37:42Pour ça, rien de plus simple. 10 ans,
37:4410 000 euros, vous aurez remarqué.
37:46Pour vous inscrire, rien de plus simple.
37:48Vous êtes en train de me dire qu'il y a un lien, Victor.
37:50On a réfléchi quand même un petit peu.
37:52Pour vous inscrire, rien de plus facile.
37:54Vivement les 50 ans.
37:56Vous envoyez valise
37:58au 74 900
38:0075 centimes par SMS.
38:024 SMS maximum. Il y a un tirage au sort le 24 février.
38:04D'ici là, on vous souhaite une bonne chance.
38:06Merci beaucoup, Victor.
38:08On va parler
38:10apnée du sommeil,
38:12parce qu'il y a un traitement,
38:14j'allais dire miracle,
38:16qui pointe son nez.
38:18Et un traitement qui a déjà touché
38:20des dizaines et des dizaines de milliers
38:22d'Américains qui souffraient d'apnée du sommeil.
38:24Des Allemands,
38:26déjà plusieurs milliers d'Allemands
38:28ont bénéficié de ce traitement.
38:30Il s'agit d'une intervention chirurgicale.
38:32Et une centaine de Français
38:34sont déjà équipés
38:36de ce nouveau dispositif
38:38qui semble assez révolutionnaire
38:40pour traiter l'apnée du sommeil.
38:42Nous sommes avec Sébastien
38:44qui a fait le 3210. Mon cher Sébastien,
38:46bonjour.
38:48Vous souffrez
38:50d'apnée du sommeil ?
38:52Je souffrais d'apnée du sommeil, effectivement.
38:54Mais j'ai été opéré
38:56des mâchoires pour justement
38:58ne plus souffrir
39:00de ce problème.
39:02Ce n'est pas le nouveau traitement qui a été évoqué,
39:04qui est une espèce de
39:06on pourrait appeler ça le pacemaker
39:08de l'apnée du sommeil.
39:10Un implant neurostimulateur qui
39:12débloque la langue quand elle empêche de respirer.
39:14Effectivement,
39:16moi c'est quelque chose de plus radical.
39:18C'est-à-dire que l'appareil
39:20à pression positive ne marchant pas
39:22chez moi, j'ai cherché des solutions
39:24plus radicales
39:26pour pouvoir être tranquille
39:28à ce niveau-là. Et le principe était
39:30de faire une ostéotomie bimaxillaire
39:32qui est le... On casse
39:34vos mâchoires du haut et du bas
39:36pour les avancer et libérer
39:38votre gorge.
39:40C'est douloureux, Sébastien ?
39:42Parce que là, quand vous dites on me casse les deux mâchoires,
39:44ça ne fait pas envie.
39:46Ça fait un peu barbare, je vous l'accorde.
39:48Non, moi je n'ai pas eu de...
39:50Je n'ai pas eu mal. Mais après, c'est très
39:52contraignant pendant plusieurs mois.
39:54Notamment, vous ne pouvez plus
39:56mâcher pendant deux mois,
39:58donc c'est des soupes, c'est tout ce qui est liquide
40:00que vous épurez. Par contre,
40:02vous ne faites plus d'apnée du sommeil après.
40:04D'accord. Et est-ce que vous n'êtes pas...
40:06Ça n'a pas changé votre aspect physique ?
40:08Parce que cacher les mâchoires, c'est
40:10quand même des choses qu'on voit.
40:12C'est le visage.
40:14Oui, tout à fait. Alors ça, je ne l'avais pas vraiment appréhendé.
40:16Mais oui, ça change le bas de votre visage.
40:18Mais qu'est-ce qu'un
40:20changement physique contre
40:22une véritable nuit ? Parce que quand on
40:24fait de l'apnée du sommeil,
40:26c'est un enfer. Vous vous levez
40:28la tête, vous êtes fatigué.
40:30À midi, vous êtes prêt
40:32à vous recoucher. À 18h,
40:34vous ne vous tenez plus.
40:36Et quand ça dure quelques années,
40:38on sait qu'en plus,
40:40on a de gros risques sur notre santé.
40:42Votre vie a changé littéralement ?
40:44Oui. Oui.
40:46À l'heure où je vous parle, à cette heure-ci,
40:48il y a un an, un an et demi,
40:50je m'apprêtais à aller faire
40:52une sieste parce que j'étais fatigué.
40:54Et elle ne servait même à rien.
40:56Ah oui.
40:58Parce qu'elle n'était pas réparatrice ?
41:00Pas du tout. Je faisais
41:02des micros
41:04sommeil.
41:06Et le pire, si vous ne le savez
41:08même pas, j'ai mis
41:10des années à comprendre ce que c'était.
41:14Le fait d'intervenir
41:16aujourd'hui, c'est pour dire à d'autres personnes
41:18qui souffrent de cette pathologie
41:20qu'il n'y a pas que
41:22l'appareil à pression
41:24positive. Donc ça, c'est le fameux masque
41:26qui prend de la place,
41:28qui fait parfois du bruit.
41:30Alors, il n'est pas si
41:32atroce que ça, cet appareil. En soit,
41:34il n'est pas super grand, il ne fait pas beaucoup
41:36de bruit. Par contre, pour les gens qui ne
41:38supportent pas d'avoir un appareil sur
41:40la bouche, et c'était mon cas,
41:42puisque moi j'avais mis huit mois avant de
41:44réussir à faire une nuit,
41:46c'est quelque chose que je ne supportais
41:48pas. Oui. Merci
41:50Sébastien. Restez avec nous. Nicolas a fait
41:52le 3210 également. Mon cher Nicolas,
41:54bonjour. On parle de l'apnée du sommeil.
41:56C'est un sujet qu'on aborde assez rarement.
41:58Encore une fois, un traitement révolutionnaire
42:00qui vient d'arriver, puisque c'est l'implant
42:02d'une puce
42:04qui va stimuler la langue
42:06tout simplement. Elle est implantée
42:08dans le thorax, cette puce,
42:10et elle va stimuler la langue
42:12et lui donner une impulsion lorsque
42:14elle obstrue, finalement,
42:16le canal de respiration.
42:18Nicolas, vous êtes
42:20sujet à l'apnée ?
42:22Oui, bonjour.
42:24Merci de me recevoir.
42:26Je vous écoute tous les jours
42:28et c'est pour ça que je voulais intervenir un petit peu
42:30comme l'auditeur précédent,
42:32suite à
42:34cette pathologie,
42:36puisque du coup,
42:38ce que je voulais dire, moi, c'est que
42:40beaucoup de gens pensent que
42:42c'est un rythme de vie
42:44parfois, qui fait qu'on fait des apnées,
42:46alors que non, pas du tout.
42:48C'est mécanique. Ce que disait le professeur
42:50tout à l'heure, des enfants
42:52peuvent faire des apnées.
42:54Moi, j'ai décelé ça il y a une dizaine d'années,
42:56à peu près. A quel âge ?
42:58Une trentaine d'années.
43:00Et vous vous en êtes rendu compte comment, Nicolas ?
43:02Que vous faisiez de l'apnée
43:04du sommeil ? Parce qu'on se moquait de moi
43:06parce que je ronflais beaucoup.
43:08En soirée avec les copains
43:10ou ma compagne à côté,
43:12des choses comme ça. Et c'est ce que nous disait d'ailleurs
43:14Marc Sapenne tout à l'heure. Ronfler,
43:16ce n'est pas normal,
43:18d'avoir fait des excès, c'est pas normal
43:20et ça doit alerter. Restez avec nous Nicolas,
43:22on vous reprend dans un instant, on est contraints
43:24de marquer une courte pause. A tout de suite.
43:36Nous sommes avec Nicolas,
43:38on parle de l'apnée du sommeil, avec un nouveau
43:40dispositif qui
43:42serait un traitement, j'allais dire miracle,
43:44il ne faut pas exagérer, mais oui, un traitement très efficace.
43:46C'est pas simplement
43:48un implant d'un tout petit
43:50stimulateur électrique
43:52qui permettrait
43:54à la langue de ne pas
43:56obstruer le principe de la
43:58respiration, c'est tout simple.
44:00Mais ça fonctionne aux Etats-Unis,
44:02des milliers d'Américains ont été,
44:04des dizaines de milliers même, ont été opérés
44:06et ça arrive en Europe et déjà une centaine
44:08de Français ont été opérés. Voilà, il faut savoir
44:10que nous sommes très nombreux en France
44:12à souffrir d'apnée du sommeil et que c'est pas anodin,
44:14c'est pas un petit truc, en passant,
44:16c'est une pathologie
44:18grave, sérieuse. Nicolas,
44:20donc vous, vous n'avez pas attendu
44:22ce dispositif,
44:24vous avez déjà été appareillé, j'ai envie
44:26de dire à l'ancienne. Exactement,
44:28tout à fait, et donc c'est pour ça que
44:30je me permets d'appeler à l'antenne
44:32parce que ça m'intéresse, dans le sens où
44:34cet appareillage me
44:36permet de vivre beaucoup mieux.
44:38Vous avez le masque le soir, tous les soirs quoi ?
44:40Tous les soirs, oui. Tous les soirs,
44:42tous les soirs, alors il m'arrive des fois de ne pas
44:44le mettre, par exemple, je fais des randonnées en montagne.
44:46Oui, vous l'emmenez pas avec vous dans ces cas-là.
44:48Ça fait un peu trop de volume et puis
44:50parfois même, il n'y a pas
44:52d'électricité dans les refuges.
44:54Et vous sentez la différence tout de suite ?
44:56Une nuit avec ou sans l'appareil ?
44:58Clairement, oui, clairement.
45:00Pardon, excusez-moi.
45:02Il y a le chien, c'est pas grave,
45:04c'est la vie. Autant pour moi,
45:06pardon. Mais oui,
45:08oui, pour en revenir,
45:10j'ai essayé de faire court, parce qu'il y a
45:12d'autres auditeurs qui voudront me parler, je pense.
45:14Ce que je veux dire, c'est que
45:16il ne faut pas hésiter de se faire tester,
45:18de faire des vrais tests
45:20et de faire appel à
45:22des docteurs du sommeil,
45:24des médecins du sommeil.
45:26Parce que moi, ma première expérience, c'était à l'ORL.
45:28Ils m'avaient dit, on va vous
45:30casser le nez, les sinus, etc.
45:32Donc, ça m'avait un petit peu refroidi, si vous voulez.
45:34Et donc, j'ai fait appel à un médecin
45:36du sommeil avec qui on a fait
45:38des études en clinique.
45:40On est branché, etc.
45:42Et donc, à partir de ce moment-là,
45:44du coup, ils vous...
45:46Comment dire ?
45:48Ils considèrent les apnées,
45:50les hypopnées, les décibels
45:52de ronflement, etc. Et là, on vous dit,
45:54écoutez, là oui, en effet, à vous d'être
45:56préparé. Vous pouvez rester combien de temps sans respirer en apnée,
45:58justement, Nicolas ? Moi, une minute vingt-cinq.
46:00Ah, vous avez déjà fait une minute
46:02vingt-cinq sans respirer ?
46:04Et sans vous en rendre compte, du coup ?
46:06Evidemment.
46:08Et puis après, ben voilà,
46:10on fait un peu de somnambulisme, etc.
46:14C'est pas glorieux, mais je faisais
46:16des montées de décibels en ronflement
46:18de cent-dix décibels.
46:20C'est l'équivalent d'une tourneuse.
46:22Je comprends bien ce que vous nous avez dit sur les
46:24moqueries un petit peu de vos amis.
46:26Ouais, tout à fait.
46:28Cent-dix décibels, c'est l'équivalent d'une ?
46:30D'une tourneuse.
46:32Une tourneuse à gazon.
46:34Donc oui, ça porte à rire.
46:36Même moi, j'en ris maintenant, mais
46:38tout ça pour dire que moi, j'ai un travail assez physique,
46:40je suis paysagiste.
46:42Donc, je me porte bien,
46:44j'ai pas de problème d'obésité, ni quoi que ce soit,
46:46ce que les gens pensent en général.
46:48Et donc, je suis en pleine forme, en fait.
46:50Mais du coup, quand on se réveille le matin,
46:52on a l'impression d'avoir fait trois matchs de foot dans la nuit.
46:54Et on est fatigué.
46:56Vous allez regarder du côté
46:58de cette puce, là, qu'on apporte ?
47:00Ça m'intéresse, puisque du coup,
47:02il faut qu'apparemment,
47:04ça soit pris en charge par la Sécu
47:06à un certain degré.
47:08Donc, a priori, je devrais pas être trop loin.
47:10Ah, vous êtes éligible, vous.
47:12A priori, oui.
47:14Donc, c'est pour ça.
47:16Le message que j'ai à passer, c'est de dire à tous les auditeurs
47:18que si on est fatigué,
47:20si on a mal aux jambes, qu'on a l'impression d'avoir
47:22travaillé toute la nuit,
47:24passez une consultation
47:26chez un médecin du sommeil.
47:28Et du coup, ça peut résoudre
47:30beaucoup de problèmes.
47:32Et puis, en plus de ça,
47:34entre autre la santé et la vie conjugale.
47:36Bien sûr.
47:38Merci beaucoup, Nicolas.
47:40Merci, Sébastien. Je salue Françoise,
47:42qui a fait le 3210.
47:44Bonjour.
47:46Vous souffrez d'apnée du sommeil ?
47:48J'ai souffert. J'ai 57 ans.
47:50Et déjà, avant 20 ans,
47:52je souffrais déjà de ça.
47:54Et on a commencé par
47:56me raccourcir aussi la mâchoire inférieure
47:58pour voir si ça pouvait fonctionner,
48:00pour pouvoir fermer ma bouche même la nuit.
48:02Et puis, comme ça n'a pas fonctionné,
48:04on a fait une ablation du voile de palais.
48:06Et là, ça a été radical.
48:08Moi, le problème
48:10d'avoir ces insomnies,
48:12c'est que la journée,
48:14je dormais. Donc, si j'étais en voiture
48:16à un carrefour, je m'endormais. Dans une
48:18salle d'attente, je m'endormais. En cours,
48:20je m'endormais. Les professeurs me mettaient
48:22devant, ils me laissaient dormir. Je m'endormais,
48:24mais on n'est pas compte.
48:26Donc, c'était très grave.
48:28Désormais, c'est fini. C'est derrière vous, grâce à cette opération.
48:30Ah oui, tout à fait.
48:32C'est très invasif, par contre.
48:34Mais effectivement, le physique change,
48:36la voix change. Il y a des petits
48:38allées à côté de ça.
48:40Mais bon,
48:42le bienfait, c'est qu'on dort mieux.
48:44On peut avoir une vie normale.
48:46Merci, Françoise. Merci de ce témoignage au 3210.

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