«Il n'existe pas de drogue douce mais une consommation de drogue qui va crescendo» estime l’avocate Muriel Ouaknine-Melki, opposée à la dépénalisation, sur CNEWS, lundi 17 février.
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00:00C'est un langage qui est clair, c'est un langage, une ligne en fait, qui est arrêtée par le ministre de la justice, qui donne un cap, et ce cap tel qu'il est défini me convient parfaitement.
00:10Je suis mais vent debout contre la dépénalisation depuis des années, je suis convaincue que dans notre jeunesse c'est un vrai fléau, il n'existe pas pour moi de drogue douce,
00:20il existe une consommation de drogue qui va crescendo, vous démarrez avec un joint, puis avec deux joints, puis vous devenez addict et une fois que ça ne vous suffit plus,
00:28vous passez aux drogues plus sévères. Et entre temps, on sait, les études l'ont démontré, et nous dans les dossiers on le voit, on voit les catastrophes que ça produit chez des jeunes sujets qui sont devenus addicts,
00:41on voit des maladies psychotiques se développer, de la schizophrénie qui arrive très souvent derrière, les bouffées aiguës délirantes dont on connaît maintenant exactement le fonctionnement,
00:51on voit exactement l'avenir qui se dessine pour les jeunes qui tombent dans la drogue, et le message qui serait passé si on dépénalisait serait absolument dramatique pour la jeunesse,
01:03qui n'aurait plus finalement de cadre qui les empêcherait de consommer ces drogues, ils les consommeraient de manière ouverte, et qu'est-ce que pourraient dire les parents si finalement la drogue venait à être dépénalisée ?
01:21Merci d'avoir regardé cette vidéo !