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Transcription
00:00Trois mots dans la tulle, Félix, qui sont municipal, négociateur et condamnation.
00:05Des municipales 2026 déjà lancées ou presque avec deux annonces aujourd'hui sur Sud Radio.
00:09Le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, rêve d'une liste unique à gauche.
00:14Et l'entrepreneur montpellierain Moët Daltrad envisage de retenter sa chance.
00:17Satisfaction des chefs de la diplomatie russe et américaine après leur rencontre ce matin
00:22pour préparer le terrain à des négociations Trump-Poutine.
00:25Discussion dans le dos de l'Ukraine peste le président Zelensky.
00:28Et puis le médiatique agent immobilier Stéphane Platz a condamné pour violence conjugale à 12 mois de prison avec sursis.
00:34Son avocate annonce qu'il va faire appel.
00:39Il y pense très fort en se rasant le matin, comme disait l'autre.
00:43Alors cette fois, on parle des élections municipales.
00:45C'est l'année prochaine, mais ça se rapproche à grands pas avec ces deux annonces ce matin sur Sud Radio.
00:50D'abord, le maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, a fait un rêve.
00:53Celui d'une gauche unie dès le premier tour avec lui dans la capitale des Gaules.
00:57C'est mon souhait. Gouverner avec une majorité composée de gens qui ont des parcours et des affiliations différentes,
01:04c'est la garantie que chaque sujet est débattu, regardé avec différents points de vue.
01:10Est-ce qu'on est d'accord surtout au sein même de ma majorité ? Mais non !
01:13Est-ce qu'entre nous, ça chauffe parfois ? Mais oui ! Et tant mieux d'ailleurs !
01:17Quand on n'est pas d'accord, on défend nos points de vue.
01:19Sur les ZFE, oui, il y a des divergences.
01:21On argumente, on s'écoute, on essaye de construire un point de vue collectif
01:25qui satisfasse chacun. Dans la quasi-totalité des situations, on y arrive.
01:30Et puis des fois, on n'y arrive pas, alors on vote différemment.
01:32Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, chez Jean-Jacques Bourdin, dans le Grand Matin Sud Radio.
01:36Tandis qu'un peu plus tard, cette fois chez Patrick Roger, dans La Vérité en Face,
01:40c'est l'homme d'affaires montpellierain, Moët Daltrade, qui annonce y penser très fort.
01:44Il semble bien vouloir retonter sa chance aux prochaines élections municipales de Montpellier
01:49contre le maire socialiste sortant, Mickaël Delafosse.
01:51— Ce que je constate, c'est que l'élection de M. Delafosse n'est pas très heureuse.
01:59Le bilan n'est pas très bon sur un tas de sujets. L'incivilité est partout. La propreté n'est pas ça.
02:08Les élections municipales, c'est l'année prochaine, 2026. J'ai réfléchi. Je n'ai pas un nom.
02:15Mais je pense qu'il faut être attentif et regarder le paysage politique,
02:20comment il se configure l'année prochaine.
02:23— Voilà. On aura compris qu'il en a envie.
02:24Moët Daltrade, ce matin, dans La Vérité en Face, sur Sud Radio avec Patrick Roger.
02:28Alors, ton conier Bruno Pommard, je ne sais pas si vous avez une annonce. Ça fera 3 dans la journée.
02:31— Les élections à Belleflou, c'est ce qui passionne toute la France.
02:34— Oui, oui, oui. C'est pour ça. Je ne voulais pas que ça soit décompté.
02:36Ça sera décompté, mon temps de parole ? Non, ça n'a rien à voir.
02:40Non, moi, je me représente, oui, parce qu'on a une petite équipe et qu'il n'y a pas de sujet.
02:44Vous voyez, c'est moi qui le dis.
02:45— Mais j'ai une question. Est-ce que Belleflou, c'est un tremplin pour l'Élysée ?
02:48— Écoutez, Philippe, je voulais pas le dire ce soir, mais effectivement...
02:51— On va avoir un scoop.
02:53— Il faut surtout pas flanquer des maires comme Bruno.
02:57— Mais pas du tout.
02:58— Non, mais je tentais. Il n'y a pas besoin.
03:01— C'était assez moqueur de sa part.
03:02— Pas du tout. C'est pas le genre de la bouddhiste.
03:04Non, mais une question. Altrade à Montpellier, Jean-Michel Hollace à Lyon.
03:09Grand comme d'affaire.
03:10— Le foot et le rugby.
03:11— Le foot et le rugby, oui, c'est ça.
03:12Est-ce qu'on peut imaginer un maire issu de la société civile à la tête d'une grande ville comme ça ?
03:17— On pourrait le concevoir s'il a réussi par ailleurs.
03:20Mohed Altrade a réussi formidablement ailleurs.
03:24Donc pourquoi pas.
03:26Mais le maire de Montpellier, je ne le connais pas dans le détail, si j'ose dire.
03:30Mais il est plus valable qu'il ne le dit.
03:33— Et moi, on n'est pas d'accord avec Michael sur le sujet.
03:35Parce que je trouve que le chef d'entreprise, moi, a une vision, si tu veux,
03:38beaucoup plus large que le politicard.
03:40— Oui, peut-être. Mais je crois qu'il n'a pas l'esprit de dialogue et de compromis
03:45qu'il faut avoir pour faire de la politique.
03:47Quand on discute dans l'espace citoyen...
03:49— Tout dépend de la taille de la commune.
03:51— Oui, tout dépend de la taille de la commune.
03:53Mais si vous voulez, jusqu'à maintenant, les gens qui venaient de la société civile,
03:56en politique en tout cas en France, n'ont pas produit de merveilleux effets.
03:59Notamment, je pense à la Macronie.
04:01Donc je pense que ça demande des esprits différents.
04:03Un chef d'entreprise, il est le seul chef dans son entreprise.
04:06Et il décide de tout.
04:07En politique, il faut apprendre à avoir l'esprit de compromis, de dialogue,
04:10trouver des entre-deux.
04:11Et je pense que c'est moins la capacité d'un chef d'entreprise.
04:14— Tu es d'accord avec...
04:15— Parce qu'un chef d'entreprise comme Aulas ou Altrad,
04:19il a quand même un paquet de milliers d'employés.
04:21— Mais c'est des mecs brillants.
04:22— Il fait du management.
04:23— Ils ont quand même l'habitude du bloc croissant. Je suis pas d'accord.
04:25— Mais ils décident de tout.
04:26— Moi, je suis pas d'accord.
04:27— Ils décident de tout.
04:28Et j'ai envie de dire qu'ils poursuivent d'autres types d'intérêts.
04:30Le but de ces gens-là, c'est quand même de gagner de l'argent.
04:32Or, le but d'une collectivité, c'est pas forcément de gagner de l'argent.
04:35Oui, c'est ça.
04:36Moi, je trouve que cette ambiance-là, en tout cas en politique, ne me plaît pas.
04:39Le but d'une collectivité, c'est pas forcément de produire de la valeur.
04:42— Je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
04:44— C'est le problème au débat.
04:46— Je m'en fous.
04:47Je vais pas argumenter, parce que de toute façon, vous allez partir en pleurant.
04:50— Moi, je suis un gauchiste.
04:53— C'est ça.
04:55Le deuxième mot, négociateur, satisfaction de part et d'autre.
04:59Part et d'autre, ce matin, après la rencontre États-Unis-Russie.
05:02— Les chefs de la diplomatie des deux pays ont convenu de nommer des négociateurs
05:05sur le règlement de la guerre en Ukraine,
05:07de mettre en place un mécanisme de consultation, de future discussion,
05:11d'ores et déjà annoncé aussi évidemment entre Vladimir Poutine et Donald Trump,
05:15entre les deux présidents.
05:16Alors à la sortie de cette réunion préparatoire tout à l'heure,
05:19le ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Lavrov,
05:21se félicite de cette nouvelle posture des États-Unis.
05:25— La conversation a été, je pense, très utile.
05:28Nous ne nous sommes pas contentés d'écouter, nous nous sommes entendus.
05:33Et j'ai des raisons de croire que la partie américaine a mieux compris notre position.
05:38Nous partageons un grand intérêt à la reprise des consultations sur les questions géopolitiques,
05:45y compris divers conflits dans diverses régions du monde
05:48dans lesquelles les États-Unis et la Russie ont des intérêts.
05:53Il y a eu un vif intérêt pour la levée des obstacles artificiels
05:56au développement d'une coopération économique mutuellement bénéfique.
06:00— Sergei Lavrov, avec la traduction de Simon Billot pour Sud Radio,
06:03est face à lui le secrétaire d'État américain Marco Rubio,
06:06persuadé que l'élection de son boss, Donald Trump, est la clé de la future paix en Ukraine.
06:12— Comme il l'a dit lors de sa campagne présidentielle,
06:14il veut que ça se termine de manière juste, durable et pérenne,
06:17et non pas que ça conduise à un autre conflit dans deux ou trois ans.
06:21Ça ne sera pas facile à réaliser,
06:23mais Donald Trump est le seul dirigeant au monde à pouvoir initier ce processus,
06:27et la rencontre d'aujourd'hui a été la première étape.
06:30Mais d'autres parties ont également à poser des sanctions à la Russie.
06:33L'Union européenne va devoir se joindre à la table des négociations à un moment donné,
06:37car elle a également à poser des sanctions.
06:39— Marco Rubio, chef de la diplomatie des États-Unis, avec la traduction de Matteo Lambleau.
06:43Inquiétude en revanche du président Volodymyr Zelensky,
06:46selon qui les États-Unis et la Russie ont décidé, je cite,
06:49de parler sans l'Ukraine de l'invasion russe de l'Ukraine.
06:52— Troisième mot, condamnation, celle de Stéphane Plaza.
06:55— Le tribunal de Paris condamne l'agent immobilier vedette de la chaîne M6
06:58à 12 mois de prison avec sursis pour violences conjugales récurrentes sur une ancienne compagne.
07:02Il a en revanche été relaxé des chefs de violences psychologiques habituelles,
07:06c'est-à-dire récurrentes sur une autre compagne.
07:08L'avocate de Stéphane Plaza, Hélène Plumet, annonce qu'il va faire appel.
07:12— C'est aussi cette pression médiatique qui fait que peut-être que le tribunal s'est dit
07:16« Bon, on relaxe une, mais on en garde une » pour dire que quand même,
07:20donner l'impression que le travail a été fait alors que vraiment, il n'est pas violent.
07:24Je le répète et c'est ça qu'il n'acceptera pas.
07:27— Un propos recueilli par l'agence France Presse.
07:30— Et puis le troisième mot, pardon, et puis cette médaille d'or en biathlon.
07:35— Oui, au passage quand même, chapeau pour Julia Simon en or et Lou-Jean Monod en bronze.
07:40Les Françaises qui ont dominé l'individuel 15 km au championnat du monde en biathlon.
07:44— Bilan pour le moment de sept médailles en six courses tout de même. Pas mal les Françaises.
07:48— C'est un beau score. Merci beaucoup Félix Mathieu.

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