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Transcription
00:00L'actualité, ce soir, vous fait réagir à l'actualité autour de la guerre en Ukraine.
00:03Basile Originaire de Paris nous a écrit
00:05« Ne trouvez-vous pas que la volonté de l'Union Européenne de participer absolument aux négociations de paix en Ukraine
00:10est un aveu de faiblesse, sachant que le conflit entre la Russie et l'Ukraine ne touche pas de pays appartenant à l'Union Européenne ? »
00:16C'est presque une question philosophique, parce qu'en effet, il n'y a pas de pays impliqué dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie,
00:21dans le sens où aucun des territoires de l'Union Européenne n'a de guerre sur son sol.
00:26Mais, vous le savez, certains pays de l'Union Européenne sont tout de même impliqués dans le conflit,
00:30financièrement, militairement, humanitairement et politiquement.
00:33Souvenez-vous, il y a eu l'adoption d'un paquet de sanctions contre la Russie et la Biélorussie, par exemple.
00:38Il y a aussi eu un important soutien financier. La France a alloué 434 millions d'euros d'aides depuis 2022.
00:44Elsa Vidal, pourquoi l'Union Européenne veut participer aux négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie ?
00:48Et est-ce que c'est, comme le demande Basile, un aveu de faiblesse ?
00:51Alors, il y a une raison très simple pour laquelle l'UE veut participer aux négociations de paix.
00:55Si même on exclut tous les efforts engagés pour soutenir l'Ukraine,
01:00c'est tout simplement que quand on n'est pas à une table des négociations, on figure au menu des négociations.
01:06C'est-à-dire que c'est sur votre dos que celles-ci se font.
01:09Ne serait-ce que pour cela, nous étions obligés de commencer à entamer des négociations de notre côté pour attraper le train américain.

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