Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Au bril de séduction.
00:00:02Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 9h30 et sur CNUJ jusqu'à 10h30.
00:00:08En France, une démocratie occidentale avancée, il est légal de fermer une chaîne de télévision.
00:00:15L'Arkham n'a pas commis d'illégalité en écartant C8, a tranché hier le Conseil d'Etat par cette formule alambiquée et disons-le un peu honteuse.
00:00:25Je pense ce matin à Caroline, à Sandrine ou Élodie, à Emmanuel, Damien, Alexandre, à William, à Vincent, à Philippe, à Cyril.
00:00:32Je pense à leur tristesse, je partage leur colère.
00:00:36C8 est la première chaîne de la TNT, C8 est la cinquième chaîne de télévision en France.
00:00:42C8 réunit chaque jour 9 millions de téléspectateurs.
00:00:46S'il fallait un exemple de la prophétie du vice-président américain J.J. Vance,
00:00:52la suppression de C8 illustre son discours de Munich.
00:00:56Oui, la liberté d'expression est en danger en Europe et notamment en France.
00:01:02Cyril Hanouna a été visé, bien sûr, et avec lui, sa liberté, son impertinence, son insolence, son talent.
00:01:09C8 appartient aussi au groupe Canal+, dont l'actionnaire de référence est Vincent Bolloré.
00:01:15Chacun devine que l'esprit libre qui flotte dans la maison Canal, mais aussi sa réussite éditoriale et financière,
00:01:22contrarie le camp du bien qui jusqu'à présent avait le monopole du récit.
00:01:27D'autres voix sont entendues aujourd'hui sur C8 ou sur Cnews.
00:01:31Elles percutent l'espace médiatique où la bien-pensance domine.
00:01:35Comment ne pas voir un continuum entre le parquet national financier qui a fait de Nicolas Sarkozy sa cible préférée,
00:01:43entre le Conseil d'Etat qui suspend C8 ou le Conseil constitutionnel, hier dirigé par un socialiste, Laurent Fabius,
00:01:51demain dirigé par un autre socialiste, Richard Ferrand.
00:01:54Il y a bien longtemps que j'observe les décisions de justice avec défiance.
00:01:58Il existe une idéologie dominante chez les magistrats.
00:02:02Elle a contaminé le Conseil d'Etat, le Conseil constitutionnel, les autorités administratives indépendantes.
00:02:08La sanction qui vise C8 exprime une volonté politique, celle de faire taire les opinions discordantes.
00:02:16Comme en Guinée, en mai dernier, quand la junte militaire a fermé les principales télévisions du pays.
00:02:22Comme en Libye, en 2022, quand le pouvoir a stoppé 11 télévisions.
00:02:27Comme en Russie, quand Vladimir Poutine a clos la chaîne d'opposition d'Ojde après l'invasion de l'Ukraine.
00:02:35Nous en sommes là. Au pays de Voltaire, la France a éteint les lumières.
00:02:40Il est 9h01, Chanel Ousto.
00:02:54Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:56Le Hamas a rendu quatre corps d'otages israéliens à la Croix-Rouge.
00:03:00Parmi eux, ceux de la famille Bibas, Chiri et ses deux fils Ariel et le petit Kfir, devenus le symbole de la barbarie du groupe terroriste.
00:03:08Le quatrième corps est celui d'Oded Lifshitz. Il avait 83 ans le 7 octobre 2023.
00:03:13Les quatre cercueils ont été exposés par le Hamas, portant tous une photo de ses otages.
00:03:19La Croix-Rouge vient de quitter le point de rendez-vous pour rejoindre Israël.
00:03:23Dans le reste de l'actualité, 68% des Français sont favorables à l'organisation d'un référendum sur l'immigration.
00:03:30C'est ce que révèle notre dernier sondage CSA pour CNews Europe 1 et le JDD qu'on vous dévoile ce matin.
00:03:3632% au contraire s'y opposent.
00:03:39Et puis un mot de sport avec la victoire écrasante du Paris Saint-Germain en Ligue des champions hier face à Brest.
00:03:45Le club parisien a validé son ticket pour les huitièmes de finale aux Lamins avec un score final de 7 buts à zéro.
00:03:51Jusqu'à 4 minutes de la fin, Paris a marqué.
00:03:54Pour la prochaine étape, les Parisiens affronteront soit le Barça, soit Liverpool.
00:03:57Ils seront fixés demain pendant le tirage au sort.
00:04:00Voilà pour l'essentiel de l'actualité. C'est à vous Pascal.
00:04:02Chana Lusso, c'était hier sur Canal+, bien évidemment.
00:04:05Mais le Paris Saint-Germain aujourd'hui est peut-être l'équipe la plus forte de toute l'Europe.
00:04:12Et elle est en lice pour gagner la Ligue des champions.
00:04:15On l'espère.
00:04:16Exactement.
00:04:17Peut-être.
00:04:18Grâce à monsieur Louis Sénriquet qui a été si critiqué.
00:04:22Nous sommes ce matin avec Sabrina Medjéber, avec Régine Delfour, avec Olivier Dardigolle, avec Joachim Lefloquimade, avec Philippe Bilger.
00:04:30Je voulais y réagir tout à l'heure quand je parlais.
00:04:33Et Thomas Bonnet.
00:04:34On parlera bien sûr de ces huit.
00:04:36Mais l'actualité évidemment ce matin, c'est la mort des enfants Biba.
00:04:39C'est de leur mère qui a été confirmée.
00:04:41Le forum des familles d'otages a indiqué ce mercredi soir avoir été informé de la mort des deux enfants Biba.
00:04:47C'est de leur mère ainsi que celle d'un quatrième otage à Gaza.
00:04:50Je vous propose de voir tout de suite le sujet.
00:04:56Chiri Biba, visage apeuré, plaque ses deux enfants contre elle sous un linge blanc.
00:05:01Il est environ 10 heures du matin le 7 octobre 2023 dans le kiboutz de Niros.
00:05:06Quand elle est enlevée par le Hamas avec Fir et Ariel, âgées de 8 mois et 4 ans.
00:05:11Le début du calvaire pour cette famille israélo-argentine.
00:05:14Le père, Yarden, sera pris en otage à un autre moment et séparé du reste de la famille durant sa captivité.
00:05:21Un mois plus tard, en novembre 2023, le Hamas annonce la mort des deux enfants et de leur mère dans une frappe israélienne sur Gaza.
00:05:29Une information que l'État hébreu n'a jamais confirmée.
00:05:32La famille garde alors espoir.
00:05:34Il y a une lumière orange, une lumière orange très intense et éclatante qui brille quelque part au fond de mon cœur et dans mon esprit.
00:05:45J'en suis sûr à 100%, ils sont vivants et ils reviendront.
00:05:54Au fil des mois, les deux enfants deviennent en Israël et dans le reste du monde les symboles de la barbarie du 7 octobre.
00:06:03Le père Yarden est libéré le 1er février dernier après quasiment 16 mois de captivité.
00:06:09Mais toujours aucune nouvelle de sa femme et leurs deux enfants.
00:06:13J'ai beaucoup de peine pour le père Bibas.
00:06:16Maintenant on reste dans l'attente de savoir ce qui va se passer notamment pour la famille Bibas en espérant que tout le monde revienne en bonne santé, vivant.
00:06:23Le forum des familles d'otages a déclaré hier avoir été informé de la mort des deux enfants Bibas et de leur mère Chiri.
00:06:31Évidemment je voulais vous montrer le tweet de Rima Hassan qui a écrit
00:06:36« Kfir, Ariel et Chiri Bibas ont été tués par une frappe israélienne »
00:06:40ce qui avait d'ailleurs été communiqué et confirmé dès novembre 2023.
00:06:44Merci de le préciser.
00:06:46Qui ajoute donc l'horreur au drame qui vivent ces familles.
00:06:51Régine Delfour, journée de deuil évidemment en Israël.
00:06:53Vous étiez récemment encore en Israël et vous avez pu ce matin contacter j'imagine
00:06:58ceux que vous aviez interrogés très souvent pour l'antenne.
00:07:01Oui, c'était prévu dans cette première phase de l'accord.
00:07:04Au 33ème jour, il y aurait quatre corps qui seraient remis.
00:07:07C'est un moment extrêmement compliqué et difficile.
00:07:10Une journée de deuil en Israël, c'est la première fois que le Hamas remet des corps.
00:07:15Vous l'avez dit hier, le Hamas a signifié qu'il y aurait quatre corps dont les enfants Bibas et Chiri.
00:07:23Le Premier ministre a confirmé cette liste.
00:07:28Mais la famille Bibas continue à ne pas vouloir accepter que Chiri et les enfants Bibas soient déclarés morts.
00:07:38Ils attendent l'identification formelle à l'institut médico-légal.
00:07:42Ils demandent à tout le monde de ne pas faire d'éloge funèbre.
00:07:46Ils attendent vraiment une confirmation.
00:07:48On a eu pendant 16 mois énormément de rumeurs.
00:07:51On disait qu'ils étaient à l'étranger, qu'ils n'avaient pas été tués.
00:07:54Là, il y a cette polémique qui dit qu'ils auraient peut-être été tués lors d'un bombardement en novembre 2023.
00:07:59Le Hamas avait fait cette vidéo montrant Yarden Bibas en train de lui montrer des images en disant
00:08:05regarde ce qu'a fait le gouvernement israélien.
00:08:07Pour l'instant, on n'en sait rien.
00:08:08Régine Delfour qui est donc avec nous sur l'antenne d'Europe 1 et de CNEW.
00:08:12Je vous propose d'écouter Benjamin Netanyahou.
00:08:16Ce sera un jour très difficile pour l'État d'Israël.
00:08:18Un jour bouleversant, un jour de deuil.
00:08:20Nous ramenons chez nous quatre de nos chers otages, morts.
00:08:24Des héros tombés au champ d'honneur.
00:08:26Nous soutenons les familles et le cœur de toute une nation est brisé.
00:08:30Mon cœur est brisé et le vôtre aussi.
00:08:33Le cœur du monde entier devrait également être brisé.
00:08:36Car nous voyons ici à qui nous avons affaire.
00:08:38Ce que nous affrontons.
00:08:40Le genre de monstre auquel nous sommes confrontés.
00:08:42Nous sommes en deuil, nous pleurons.
00:08:45Mais nous sommes également déterminés à faire en sorte
00:08:48qu'une telle tragédie ne se reproduise plus jamais.
00:08:53Hercile Yassoudé, la députée de la France Insoumise,
00:08:55avait tweeté avec des photos de la famille Bibas
00:08:58qui avait fait réagir évidemment beaucoup de personnes.
00:09:02Comme le tweet de Rima Hassan.
00:09:04Et ce matin, Jérôme Getsch qui est un député du Parti Socialiste
00:09:08a réagi lui-même sur l'antenne de CNEWS.
00:09:11Il était avec Sonia Mabrouk sur Europe 1 également.
00:09:15Je méprise ce type d'instrumentalisation à l'envers.
00:09:21Comme je méprise le message que j'ai vu hier de Rima Hassan
00:09:27expliquant comme si elle avait besoin d'une forme de justification
00:09:32de dire que les enfants Ariel Kfir et leur mère Chérie
00:09:36sont morts sous les bombes israéliennes au mois de novembre 2023.
00:09:39Et alors, ça aussi c'est pour faire oublier qu'au départ
00:09:45c'est parce qu'ils ont été arrachés au kibbutz de Niros
00:09:48où je m'étais rendu quelques semaines après.
00:09:50Et que tout ça participe de ce mouvement de relativisation,
00:09:55de contextualisation et donc d'édulcoration à la fin.
00:09:59C'est très bien que Jérôme Getsch ait évidemment les méprises.
00:10:03Il a voté avec Rima Hassan en juin dernier
00:10:06et il revotera avec elle à la première occasion
00:10:08lorsqu'il faudra s'unir pour faire barrage à l'extrême droite.
00:10:13Comme il le dira dans six mois, dans huit mois, dans un an.
00:10:16Les mêmes causes.
00:10:18Le budget est erroné, il a fait une législative
00:10:22sans avoir le logo Nouveau Front Populaire.
00:10:24Pour le coup, l'exemple est mal choisi.
00:10:26Il y en a d'autres.
00:10:28J'étais partisan, j'ai non plus voté.
00:10:30Je suis désolé, il a voté avec Rima Hassan à l'assemblée nationale.
00:10:34Est-ce qu'il est possible de prendre l'intervention de Jérôme ?
00:10:37Est-ce qu'il est possible de prendre l'intervention de Jérôme Getsch
00:10:40ce matin face à Sonia Mabrouk sur le drame vécu par la famille Bibas
00:10:46en disant tout simplement que c'est l'honneur de la gauche
00:10:50d'avoir encore des hommes comme ça et ne rien ajouter ?
00:10:53Ce n'est pas possible.
00:10:55Vous vous trompez sur sa législative.
00:10:57Vous vous trompez.
00:10:58Comme vous êtes un journaliste très informé,
00:11:00vous le savez, il a été élu hors accord électoral NPF.
00:11:03Ce n'est pas possible.
00:11:05Notre travail, c'est de mettre les choses en perspective.
00:11:08En perspective, la France Insoumise est avec le PS ou l'a été.
00:11:12Et le sera de nouveau.
00:11:14Mais en revanche, vous avez raison,
00:11:16c'est que M. Getsch, dans sa circonscription, n'a pas eu besoin.
00:11:20Mais son parti, dans lequel il est, a fait un accord avec la France Insoumise.
00:11:25Mon travail, c'est de le souligner.
00:11:27Mon travail, c'est de dire qu'ils repartiront ensemble et qu'ils referont l'accord.
00:11:31Vous m'avez dit la même chose il y a un an.
00:11:33Et ils referont l'accord parce qu'ils sont faits comme ça.
00:11:36Et que les mêmes choses produisent les mêmes effets.
00:11:38Et que vous viendrez ici pour dire, oui, je me suis trompé, comme vous me l'aviez dit en janvier.
00:11:44Il n'y a pas de et alors, c'est tout.
00:11:47C'est tout.
00:11:48C'est-à-dire qu'ils repartiront ensemble.
00:11:50La France Insoumise et le Parti socialiste, à la première occasion, se remettront ensemble.
00:11:53En tout cas, il s'est passé des choses depuis.
00:11:55Mais peu importe.
00:11:57Au-delà de ces conflits politiques, ça fait tout de même du bien.
00:12:01Pascal, d'entendre un honnête homme.
00:12:04Et Jérôme Guedj, c'est cela.
00:12:06Alors ensuite, il y a la cuisine politicienne.
00:12:10Je suis moins au fait de tout cela que vous et Olivier.
00:12:14Mais d'abord, c'est un honnête homme.
00:12:16On n'en a plus tellement.
00:12:18Je partage votre avis.
00:12:19Alors, je suis ravi.
00:12:20Je partage votre avis.
00:12:22Mais je ne suis pas un lapin de trois semaines.
00:12:25Si vous me permettez.
00:12:26Malheureusement.
00:12:27Et je les connais.
00:12:28Oui.
00:12:29Donc, je souligne cela.
00:12:31J'ai une forme de défiance.
00:12:34Non mais bien sûr.
00:12:36Ni plus ni moins.
00:12:37Je salue.
00:12:38C'est la première chose que j'ai dite.
00:12:39Très bien.
00:12:40Ce qu'a dit Jérôme Guedj.
00:12:41Très bien.
00:12:42Il a quand même été élu en 2022 avec le soutien de Alephi.
00:12:45Et je pense qu'Alephi n'a pas attendu le 7 octobre pour franchir un certain nombre de lignes rouges sur la République.
00:12:49Et je rappelle quand même que dans le cadre des élections européennes de 2024,
00:12:52il était partisan de l'Union de la gauche.
00:12:54Donc, c'est un peu ce qu'on appelle un résistant de l'Union de la gauche.
00:12:57Oui.
00:12:58Mais les européennes, il y avait la liste Glusman.
00:13:01Oui, mais Guedj faisait partie de ceux qui voulaient que la gauche s'améliore.
00:13:05Vous vous souvenez du climat électoral sur les européennes ?
00:13:08Ce qui m'avait fait dire d'ailleurs, après ce qu'il s'est passé sur les européennes,
00:13:10il n'y aura pas d'alliance sur les législatives.
00:13:12Et là, j'avais tort.
00:13:13Dans les dernières semaines.
00:13:14Il faut regarder les choses telles que se sont passées.
00:13:15Oui, mais non mais...
00:13:17Sinon, pour le coup, c'est un pet de lapin sur une toile tirée.
00:13:20Pour reprendre l'image du lapin.
00:13:21Si on ne rappelle pas les conditions de l'élection de Guedj dans sa circonscription.
00:13:25Il était élu en 2022.
00:13:26Mais parce qu'il n'en avait pas besoin, il n'en aurait eu besoin.
00:13:29Vous ne savez pas ce qu'il aurait fait ?
00:13:30Un an, Pascal.
00:13:32Il y a des lignes politiques au sein du Parti Socialiste, Pascal, qui sont différentes.
00:13:35Certains prônent l'éloignement avec la France insoumise.
00:13:38Il en fait partie.
00:13:39Mais j'entends ce que vous dites et je le salue.
00:13:42Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:13:44Je le salue.
00:13:45On a vu ce qui s'est passé.
00:13:48Il n'y a pas que lui.
00:13:50Je crois que c'est Édouard Philippe.
00:13:51Il a appelé à voter LFI contre les Républicains.
00:13:55Donc ils ne peuvent plus intervenir dans la vie politique nationale sur aucun sujet
00:14:00sans que vous ne puissiez rappeler l'indignité de leur positionnement passé pour vous.
00:14:06Il me semble que vous rappelez que le RN a été fondé en 1972 par telle ou telle personnalité.
00:14:12Vous ne vous gênez pas.
00:14:14C'est souvent ça le climat.
00:14:17On rappelle qu'en 1972, comme s'il existait un rapport entre ceux qui étaient aux prêts de Jean-Marie Le Pen et ceux de Jean-Marie Le Pen.
00:14:24Raison de plus pour ne pas se comporter pareil vis-à-vis d'autres.
00:14:27Regardons de l'avant.
00:14:29Là aussi, ne me prenez pas non plus.
00:14:32De six semaines.
00:14:34C'est tout.
00:14:35Je souligne.
00:14:36Votre exemple est parfaitement...
00:14:37Vous avez parfaitement raison.
00:14:38On ramène le RN à 80 ans en arrière.
00:14:41C'est vrai.
00:14:43C'est votre meilleure intervention.
00:14:46On ramène le RN à 80 ans en arrière.
00:14:48Alors que là, on parle d'il y a deux ans.
00:14:50C'est vrai qu'on a une géométrie variable.
00:14:51En tout cas, le sujet dramatique, et c'est ça qui est le plus grave, le plus important.
00:14:56Le sujet dramatique.
00:14:57Kfir Ariel Cherisbibas.
00:14:59Et les otages...
00:15:02D'ailleurs, il y a eu des images de Gaza.
00:15:03Aujourd'hui, c'est aujourd'hui.
00:15:05En fait, les corps ont été remis à la Croix-Rouge.
00:15:08Le Hamas avait dit qu'il n'organiserait pas de cérémonie macabre.
00:15:15Or, ils l'ont fait.
00:15:16Là, on attend que ces corps soient remis à Tsaïl ou dedans.
00:15:20Ça sera dans la bande de Gaza.
00:15:21Il va y avoir une cérémonie militaire.
00:15:23Le grand rabat de Tsaïl va prononcer quelques psaumes.
00:15:26Et puis, il y aura les drapeaux israéliens sur les cercueils qui vont ensuite quitter la bande de Gaza
00:15:31et aller à l'institut médico-légal à Tel Aviv.
00:15:35Autre sujet.
00:15:36Et évidemment, il n'a pas la même gravité, bien sûr, qui est le sujet de C8,
00:15:40même s'il touche nos amis, 300, 400 personnes qui ne vont plus pouvoir travailler.
00:15:48Et vous le savez, C8 est arrêté depuis la décision du Conseil d'État hier,
00:15:52qui est absolument sidérante.
00:15:54C'est-à-dire qu'en France, je le disais, on arrête une chaîne de télévision.
00:15:57Bon.
00:15:58Ce qui est sidérant aussi dans notre pays, pas de réaction à gauche.
00:16:03Pas une.
00:16:04Pas une seule réaction d'un ancien premier ministre d'Emmanuel Macron,
00:16:09qui est une voix qui compte quand même, de Jean Castex à Édouard Philippe.
00:16:12On aurait pu imaginer Elisabeth Borne.
00:16:14Faire de la politique, c'est s'intéresser aussi un peu à ce qui intéresse les gens.
00:16:19C'est 9 millions de personnes tous les jours C8.
00:16:229 millions de personnes.
00:16:23L'ancien premier ministre, manifestement, ça ne les intéresse pas.
00:16:26Une chaîne de télévision, la cinquième en France, ça ne les intéresse pas.
00:16:28Après, quand on parle de déconnexion, quand on dit que les hommes politiques sont déconnectés,
00:16:32on a un exemple.
00:16:33Pas un.
00:16:34Ça ne les intéresse pas.
00:16:35C'est populaire.
00:16:37Ça ne les intéresse pas.
00:16:38Pas une réaction d'un ancien ministre de la Culture d'Emmanuel Macron.
00:16:42Je ne parle même pas d'une réaction d'Emmanuel Macron.
00:16:45Donc, et en revanche, des réactions à droite que vous avez pu voir, Marine Le Pen, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau.
00:16:53Beaucoup de réactions à droite.
00:16:54Donc, on en est là en France.
00:16:55Alors, je vous propose d'écouter d'abord Franck Capietto qui était avec nous hier,
00:16:59qui était président de C8 et qui était hier soir avec nous.
00:17:03Oui, c'est une équipe.
00:17:05Je crois qu'on a une capacité à être heureux au travail.
00:17:09Vous savez, prendre du plaisir à aller tous les jours travailler.
00:17:12On a connu des périodes avec des audiences moins bonnes qu'aujourd'hui.
00:17:16Ça fait quelques années maintenant qu'on est leader TNT.
00:17:18Donc, c'est évidemment la réunion quotidienne des audiences et grâce à vous,
00:17:24puisque vous êtes même souvent devant des programmaires tiens aussi.
00:17:27Mais voilà, on a connu un bonheur au travail qui va être difficile à retrouver par la suite.
00:17:34Est-ce que c'est une famille ?
00:17:36Parce qu'il y a une liberté de parole qu'on retrouve dans toutes les émissions d'ailleurs,
00:17:39qui est évidente chez vous, mais c'est le cas chez William, c'est le cas chez Philippe Labreau.
00:17:44C'est le cas, voilà, il y a énormément d'émissions.
00:17:46Je pense beaucoup à William, à Philippe Labreau exactement, aux animatrices.
00:17:51Les animaux, on a joué un rôle primordial pour la SPA.
00:17:55La SPA, les animaux à adopter, à placer.
00:17:57Karine Arsène, que j'adore aussi.
00:17:59Karine Arsène.
00:18:00Jordan, qui était là tout à l'heure.
00:18:02Directoto, Grégory Galiffi, que j'aime aussi vous rendre compte.
00:18:05Parce que c'est 7 quotidiennes par jour et 7 hebdos.
00:18:09Et ils vont te dire que tu n'es pas assez différenciant.
00:18:12Exactement.
00:18:13Non mais quand tu te fous de la gueule du monde, tu vas franchement.
00:18:15On écoutera tout à l'heure l'édito de Patrick Cohen sur France Inter.
00:18:19Parce qu'en fait, il existe un continuum.
00:18:21Il existe un continuum en France entre effectivement une pensée médiatique
00:18:25qui penche d'un certain côté, qu'incarne M.Cohen.
00:18:28Et moi, je ne demande pas la fermeture de France Inter
00:18:30et que M.Cohen ne puisse pas parler.
00:18:32Au contraire, je trouve ça très bien.
00:18:34Donc il y a un continuum aujourd'hui avec la presse, l'espace médiatique,
00:18:39les artistes, bien sûr, les intellectuels, l'université, l'école,
00:18:46et puis les magistrats, et puis le conseil d'Etat, et puis le conseil constitutionnel.
00:18:51Et tout ça penche du même côté.
00:18:53Oui, je mets un continuum entre le parquet national financier
00:18:56qui est intervenu dans l'élection d'Emmanuel Macron en 2017 avec François Fillon
00:19:00et qui poursuit Nicolas Sarkozy.
00:19:02Oui, je mets un continuum avec le conseil d'Etat et le conseil constitutionnel.
00:19:06Parce qu'en fait, ce sont les mêmes.
00:19:07Non, pas du tout.
00:19:08Alors Pascal, puis-je vous contredire sur un point important ?
00:19:12D'abord, je vous rejoins.
00:19:14Le grand problème aujourd'hui, c'est qu'il n'y a plus de la part de la classe politique
00:19:22et des intellectuels un respect absolu pour les principes.
00:19:27Je veux dire par là qu'on peut être opposé sur le plan politique,
00:19:31mais on devrait réagir vigoureusement, comme vous l'avez très bien fait,
00:19:36sur la suppression d'une chaîne comme C8.
00:19:39C'est un véritable scandale.
00:19:41Il faudrait que tout le monde soit rassemblé dans une contestation
00:19:45bien au-delà de la droite et de la gauche.
00:19:47Deuxième élément, pardonnez-moi, vous faites un excellent édito,
00:19:52mais vous gangrenez en permanence par votre obsession pro-Sarko et anti-judiciaire.
00:20:00Je ne vois pas le rapport entre le PNF, qui est remarquable, au cours de ce procès,
00:20:07et je suis persuadé que vous n'y êtes pas.
00:20:09Il est en difficulté quand même.
00:20:11Il est en difficulté dans chaque audio, si vous permettez.
00:20:13Vous voulez dire l'inverse ?
00:20:15Mais moi, je ne sais pas. Peu m'importe.
00:20:18Si Nicolas Sarkozy est relaxé, je ne le discuterai pas.
00:20:22S'il est condamné, je ne le discute pas non plus.
00:20:25Ça nous fera quand même un peu de chagrin.
00:20:27Puis-je vous demander, Pascal, si vous lisez attentivement
00:20:31tout ce qui se passe sur ce procès ?
00:20:33Oui, je lis attentivement tout ce qui se passe.
00:20:36Et je peux même vous dire que M. Harfi fait une conférence de presse tous les soirs,
00:20:40avec les partis civils, convoque les journalistes,
00:20:42dit ce qu'il faut penser, etc.
00:20:44Vraiment, je suis passionné par ça.
00:20:46Parce que oui, je mets un continuum.
00:20:48Mais moi, je lis tout.
00:20:50Je lis tout sur ce procès.
00:20:52Et votre continuum, il ne tient pas debout.
00:20:55C'est possible, mais c'est pour ça qu'on parle.
00:20:57Ça démontre que c'est nous, ce n'est pas d'un autre.
00:21:01Est-ce que vous le conservez, Pascal ?
00:21:03C'est intéressant.
00:21:04Moi, je mets un continuum.
00:21:06Je prends les gens à témoin.
00:21:07Je pense qu'ils mettent le même, le continuum.
00:21:09Vous savez, quand je mets un continuum entre Laurent Fabius,
00:21:12ancien président du Conseil constitutionnel socialiste,
00:21:16et effectivement M. Ferrand,
00:21:20quand je mets un continuum,
00:21:22vous savez qui est la personne qui dirige le contentieux au Conseil d'État ?
00:21:25C'est M. Chantepy.
00:21:26Vous savez qui est M. Chantepy ?
00:21:28C'est l'ancien directeur de cabinet de Jean-Marc Ayrault.
00:21:30Il ne faut pas me prendre pour un lapin là encore de trois semaines.
00:21:32Je vous assure, il ne faut pas.
00:21:34Moi, je sais que ce sont des décisions politiques.
00:21:36Effectivement, chacun s'abrite derrière le judiciaire.
00:21:39M. Ferrand, c'est un homme qui vient du monde judiciaire ou qui est un juriste ?
00:21:43Non.
00:21:44En 1980, Valéry Giscard d'Estaing, il a nommé le doyen Vedel.
00:21:48On était à un autre…
00:21:49D'accord.
00:21:50Mais il n'y a pas d'accord, en fait.
00:21:51Mais vous l'avez dit.
00:21:52Je l'ai déjà dit.
00:21:53Le doyen Vedel, c'est un éminent juriste.
00:21:57Aujourd'hui, comme le contrôle de récits leur échappe,
00:22:01ils vont devenir plus méchants, plus armieux.
00:22:03Est-ce que vous archivez ?
00:22:04Et je vais vous dire, le nouveau patron de l'ARCOM, je vais signer son nom, je vais le saluer,
00:22:08Martin Hadjary, s'il pouvait fermer CNews, il le ferait.
00:22:12C'est ça, la vérité.
00:22:14C'est mon sentiment.
00:22:16Je peux me tromper.
00:22:17Mais si, ça les ennuie.
00:22:19Fondamentalement, ça les ennuie.
00:22:21Tout le monde peut venir.
00:22:22Moi, j'invite tout le monde.
00:22:23C'est les gens qui ne veulent pas venir.
00:22:24Tout le monde peut venir.
00:22:25Je suis d'accord.
00:22:26Vous venez de critiquer Nicolas Sarkozy.
00:22:27C'est vrai.
00:22:28Vous le faites en permanence.
00:22:29Je vous réponds.
00:22:30C'est ça, la liberté d'expression.
00:22:31Je n'ai pas critiqué Nicolas Sarkozy.
00:22:32Vous vous trouvez que le PNF est formidable.
00:22:34On attend.
00:22:35Ils tapent sur Fillon, ils tapent sur Sarkozy, ils tapent toujours du même côté.
00:22:38Mais vous, ça ne vous gêne pas.
00:22:39Mais arrêtez d'être...
00:22:40C'est comme ça.
00:22:41Est-ce que vous conservez vos éditos ?
00:22:46Non, parce que...
00:22:48Vous devriez conserver vos éditos.
00:22:49Mais non, parce que c'est des...
00:22:50Vous pouvez peut-être louer un coffre pour les ranger.
00:22:53Il en existe plusieurs tailles.
00:22:55Mais écoutez, cher ami...
00:22:56Non, mais je le dis sur le plan de la plaisanterie.
00:22:59Les éditos, ils sont en fait...
00:23:01Ils servent à des discours, des éditos.
00:23:04Je sais à quoi vous faites allusion.
00:23:06On peut en sourire aussi un peu quand même.
00:23:08Ils sont très bons.
00:23:10Est-ce que le poème est plus grave ?
00:23:11Sabrina Medjaber, mais ça sera après le carillon.
00:23:14Parce que l'excellent...
00:23:15Il y aurait quelque chose à dire aussi.
00:23:17L'excellent, l'excellent Tomei, qui est un ami.
00:23:20Et la discussion commence parfois même avant l'émission avec Tomei.
00:23:23Elle est parfois houleuse.
00:23:25Avec vous aussi, alors.
00:23:27Mais j'ai eu un échange avec lui tout à l'heure
00:23:29entre les droits individuels qui prennent tout aujourd'hui
00:23:31et ce que doit être une société qui doit aller au-dessus des droits individuels.
00:23:34Et nous n'étions pas d'accord.
00:23:35Nous parlions du Covid.
00:23:36En fait, il fait sa préchauffe avec moi.
00:23:41Comment ça va ? Comment va la famille ?
00:23:43Très bien. C'est ma dernière soirée seule, Pascal.
00:23:45Demain, je retrouve ma famille.
00:23:48Mais c'est vous qui allez à la famille ou c'est la famille qui revient ?
00:23:50Non, la famille revient et moi, je dois faire le ménage.
00:23:54Parce que vous n'avez pas de gens.
00:23:59Ce n'est pas tout votre personnel, effectivement.
00:24:01Vous n'avez pas de personnel.
00:24:02Il faut nettoyer toutes les preuves.
00:24:04Mais dites-moi, ça a été court quand même, s'ils reviennent dès vendredi ?
00:24:07Une petite semaine.
00:24:11Et alors là, vous avez perdu 2-3 kilos, j'ai l'impression.
00:24:17Vous n'avez pas bien mangé.
00:24:18Je me suis mal nourri.
00:24:19Vous n'êtes toujours pas coiffé.
00:24:21L'habillement, je ne reparle plus.
00:24:22Parce que maintenant, vous ne boutez plus votre chemise.
00:24:24Il est temps que votre femme rentre.
00:24:27C'est ma vraie coiffure.
00:24:28Là, vous avez tout laissé tomber.
00:24:30Là, c'est plus possible.
00:24:31Le t-shirt, je ne sais même pas s'il est propre.
00:24:36Vivement que madame revienne.
00:24:37Madame Carole.
00:24:38Allez, à plus tard, Pascal.
00:24:40On vous embrasse.
00:24:429h23, on marque une pause.
00:24:43Et Sabrina, je vous donne la parole.
00:24:45La liberté.
00:24:46Regardez comme c'est agréable.
00:24:47C'est ça le sujet, Pascal.
00:24:49Regardez.
00:24:51Est-ce qu'une fois, je vous ai demandé de dire...
00:24:54Sur le plateau, c'est formidable.
00:24:56Mais justement, vous tolérez volontiers la contradiction, mon cher Pascal.
00:25:01Mais il ne faudrait pas que vous en abusiez.
00:25:03J'aimerais tellement vous dire que vous avez toujours raison.
00:25:06Ça me ferait plaisir.
00:25:07Mais je ne cherche pas à avoir toujours raison.
00:25:09Non, mais vos éditos sont souvent très bons.
00:25:12Très très bons.
00:25:14Attendez, j'ai un petit...
00:25:15Je vais vous donner quelque chose.
00:25:17J'ai un petit billet.
00:25:18Je vais vous donner.
00:25:19Non, surtout pas.
00:25:20Mais c'est un avis.
00:25:21Oui.
00:25:22Un édito, c'est un avis.
00:25:23Oui.
00:25:24Bien sûr.
00:25:25Et ils sont souvent très bons.
00:25:26Mais à chaque fois, vous avez quelques petites obsessions qui...
00:25:30Vous pas.
00:25:32Je ne crois pas.
00:25:33Non, vous pas.
00:25:34Ah non.
00:25:35Vous n'avez pas d'obsessions.
00:25:36Mais qu'est-ce que je vous ai dit dans ma réponse ?
00:25:37J'ai déjà oublié.
00:25:40Vous attachez beaucoup trop d'attentat à la pensée.
00:25:43J'ai déjà oublié.
00:25:45Et vous voulez que je ne sois pas susceptible.
00:25:48Mais la susceptibilité et la sensibilité des faibles.
00:25:51Je suis un faible.
00:25:52A tout de suite.
00:25:56Sommeil à la midi est avec nous.
00:25:58Et elle nous rappelle les titrains.
00:26:00Bonjour.
00:26:03Bonjour Pascal.
00:26:04Bonjour à tous.
00:26:05Jour de deuil en Israël.
00:26:06Le Hamas a remis les corps de quatre otages dans le cadre de la première phase de trêve
00:26:10signée mi-janvier avec l'état hébreu.
00:26:12Et parmi les débrouilles figurent celles de la famille Bibas, la mère Chiri et ses
00:26:16deux enfants, Ariel et Kfir.
00:26:19Pierre Moscovici a remis le rapport de la Cour des comptes sur les retraites à François
00:26:23Bayrou ce matin.
00:26:24Un rapport qui sera au cœur des discussions entamées avec les partenaires sociaux autour
00:26:28de la très décriée réforme des retraites.
00:26:31Et puis des nouvelles rassurantes du pape François.
00:26:33Le souverain pontife, je cite, a passé une nuit sereine et s'est levé.
00:26:37C'est ce qu'indique ce matin le service de presse du Vatican.
00:26:40Je vous rappelle que depuis vendredi dernier, le Saint-Père est hospitalisé à Rome pour
00:26:44une pneumonie des deux poumons.
00:26:46Merci Somaïa.
00:26:47On va écouter Patrick Cohen qui incarne forcément un journalisme en France, un journalisme politique
00:26:52lui et d'autres.
00:26:53Il se réjouissait ce matin, en tout cas il justifiait la suppression de C8 et la différence
00:26:59entre Patrick Cohen et moi, c'est que moi je ne me réjouirais pas si Monsieur Cohen
00:27:04ne pouvait plus s'exprimer.
00:27:06Mais lui, manigestement, ne souhaite plus que Cyril Adouna prenne la parole et que C8
00:27:11soit à l'antenne.
00:27:12Ecoutez ce qu'il disait sur France Inter et je rappelle toujours, parce que c'est important,
00:27:16que France Inter est payée par vos impôts alors que C8 est une chaîne privée.
00:27:22Hier soir, Éric Ciotti est venu en soutien sur le plateau pendant que Marine Le Pen
00:27:26fustigeait les ayatollahs de la pensée unique et que Laurent Wauquiez promettait de supprimer
00:27:31l'Arkham, autorité obscure.
00:27:33Même son rival pour la présidence de LR, Bruno Retailleau, qui comme ministre devrait
00:27:37défendre l'autorité de la chose jugée et donc la décision du Conseil d'Etat, est allé
00:27:42de sa déploration.
00:27:43Le soutien n'était pas aussi large en juillet dernier quand l'Arkham a pris sa décision,
00:27:48sans doute un mouvement d'allégeance à celui qui apparaît comme le parrain de toutes
00:27:52les droites, Vincent Bolloré.
00:27:54Des droites converties à la dérégulation.
00:27:56Oui, comme Elon Musk qui ne veut pas de modération sur les réseaux, comme le vice-président
00:28:00américain J.D.Vance qui a fait la leçon aux européens sur ce thème à Munich, il
00:28:04y a un effet Trump dans cette furieuse envie d'éradiquer les gardes fous.
00:28:08Mais en France, ça ne se passe pas comme ça.
00:28:11La liberté, ce n'est pas seulement de pouvoir tout dire, ou presque tout, c'est aussi de
00:28:14faire respecter sa vie privée, son image, son honneur, sa réputation, de ne pas subir
00:28:20de campagnes de haine ou de dénigrement en raison de son appartenance ethnique ou religieuse,
00:28:24de recevoir une information honnête.
00:28:26Tout cela est codifié dans des conventions que les médias tributaires de fréquence
00:28:30d'Etat s'engagent à respecter et que le régulateur est chargé de contrôler.
00:28:34Avant de se voir privé de fréquence, C8 a subi 35 réprimandes, mises en garde, mises
00:28:40en demeure, sanctions pécuniaires.
00:28:42Soit 35 feux rouges franchis avec autant d'avertissements et autant de récidives avant que l'Arkham
00:28:48ne décide un retrait de permis.
00:28:50Hier soir, Cyril Hanouna a conclu son émission par une longue tirade complotiste qui accusait,
00:28:55si on a bien compris, le secrétaire général de l'Elysée, de mèche avec l'ancien président
00:29:00de l'Arkham, d'avoir monté un dossier contre lui et son émission dans le dos d'Emmanuel
00:29:06Macron.
00:29:07Voilà qui résume assez bien ce que l'animateur n'a pas voulu voir et que les dirigeants
00:29:10du groupe Canal n'ont pas su lui faire comprendre.
00:29:13Ce n'est pas la liberté d'expression qui est bridée par l'arrêt de sa chaîne, c'est
00:29:16celle de propager n'importe quoi.
00:29:18Je suis désolée, c'est précisément ça le problème, c'est la liberté d'expression
00:29:27qui est bridée, qui est abîmée.
00:29:29Je suis triste vraiment pour mon pays, j'ai l'impression qu'on sombre de jour en jour
00:29:34dans une espèce de dictature douce.
00:29:38Cette fermeture de la chaîne est un déshonneur pour la France, c'est un déshonneur pour
00:29:42la liberté d'expression, pour la liberté de conscience même qui est la mère de toutes
00:29:45les libertés, qui vous octroie le droit de choisir ou de ne pas choisir.
00:29:48C'est un déshonneur également pour la gauche qui n'a visiblement pas d'intérêt à se
00:29:51soucier du sort de ces 400 familles qui vont être mises au placard à partir du mois prochain
00:29:56et doublement parce que je me souviens que sous Mitterrand, les radios libres avaient
00:30:00été justement mises en valeur pour pouvoir décorseter le peuple et aspirer à justement
00:30:04une pluralité d'opinions.
00:30:05Donc c'est à mon sens la réponse que j'ai octroyée à Monsieur Cohen qui vient nous
00:30:09attaquer.
00:30:10L'élection de Donald Trump a mis en danger Monsieur Cohen et ses amis qui ne supportent
00:30:16pas, je le répète, qui ne supportent pas la contradiction.
00:30:20Je suis dans les rédactions depuis 40 ans, je sais comment ça se passe.
00:30:25Ils ne supportent pas ça.
00:30:27Donc ça les rend haineux, ça les rend agressifs.
00:30:30Ils parlent des 35 feux rouges mais on sait comment ça se passe.
00:30:34Il y a des hordes de gens qui font des signalements et l'ARCOM a évidemment été influencé par
00:30:41cela.
00:30:42Je vous assure, si vous écoutez l'antenne de France Inter, il n'y aurait beaucoup à
00:30:47dire.
00:30:48Je ne veux pas être censeur de France Inter.
00:30:51Il est quand même d'une hypocrisie rare, Patrick Cohen, il fait des leçons à la terre
00:30:55entière toute la journée sur les valeurs de la République.
00:30:57Parallèlement à ça, il a un mépris inouï pour le détenteur ultime de la souveraineté
00:31:01en République, à savoir le peuple.
00:31:02C'est exactement ça pour moi l'angle qu'il faut avoir, c'est qu'on est en plein dans
00:31:05le phénomène analysé depuis les années 80 de sécession des élites.
00:31:08Je ne peux pas m'empêcher de penser aujourd'hui au mot de Balzac qui disait « le café, le
00:31:12Parlement du peuple ».
00:31:13Et aujourd'hui, ce n'est pas un hasard si dans les cafés, si dans les bistrots, si
00:31:16dans les PMU, on regarde beaucoup C8, Cnews, qui sont des chaînes qui sont proches du
00:31:19quotidien des Français, qui parlent de leurs rêves, de leurs galères, de leurs aspirations.
00:31:22Et puis, disons-le, l'attaque personnelle, le parrain.
00:31:25Le parrain d'adresse.
00:31:26Bien sûr.
00:31:27On y parle de Vincent Bolloré de cette manière-là.
00:31:29Donc, le parrain, c'est connoté « mafia ». Très clairement, c'est connoté « mafia ».
00:31:34Il parle lui-même.
00:31:36Moi, je pense que l'ARCOM devrait intervenir sur ce mot-là.
00:31:39Et c'est d'autant plus outrancier qu'ils sont minoritaires.
00:31:41L'ARCOM, en tout cas, pourrait.
00:31:43Parce que moi, je suis partagé parce que je suis pour la liberté d'expression à 100%.
00:31:48Au fond, ils disent ce qu'ils veulent, M. Patrick Cohen.
00:31:50Au fond, ils disent ce qu'ils veulent.
00:31:52Mais en même temps, comme les règles ne sont pas les mêmes pour tout le monde, lorsqu'on
00:31:55dit de Vincent Bolloré « le parrain des droits » et qu'on met cette notion dans l'imaginaire,
00:32:02c'est quoi, le parrain ? C'est Don Corleone ?
00:32:05Ça veut dire quoi, ce qu'il dit ?
00:32:07De parler comme cela d'un homme dont on connaît le parcours et la réussite dans plein de domaines.
00:32:15Donc, c'est ça qui est intéressant.
00:32:17Et personne ne dit rien.
00:32:18Il a tous les droits.
00:32:20Il a tous les droits, M. Cohen.
00:32:24Là où je veux rejoindre, le terme « parrain » est totalement insultant.
00:32:28Et par ailleurs, moi, je suis très heureux qu'il y ait un Vincent Bolloré qui ait le courage d'incarner la droite.
00:32:37Et heureusement qu'il est là.
00:32:39Deuxième élément.
00:32:40Oui, mais attendez.
00:32:41Moi, je suis très vigilant là-dessus aussi.
00:32:43Vincent Bolloré n'est pas le rédacteur en chef de mon émission.
00:32:46Mais bien sûr.
00:32:47Que les choses soient claires.
00:32:49Mais on a le droit de défendre le droit de…
00:32:52En revanche, il protège.
00:32:53Absolument.
00:32:54On a le journaliste que je suis et il protège sa liberté.
00:32:58Et il lui permet effectivement de parler comme je parle.
00:33:01Ce qui est tout à fait différent.
00:33:03Et deuxième élément.
00:33:04Moi, je ne déteste pas du tout Patrick Cohen en général.
00:33:08Mais je suis frappé de voir à quel point l'idéologie altère les intelligences les plus évidentes.
00:33:16Lorsqu'il fait cette caricature de ces news, c'est aberrant.
00:33:21Comment ça peut surgir d'en vitesse…
00:33:24Mais c'est la haine.
00:33:26Vous ne comprenez pas.
00:33:27Vous ne voulez pas voir la dimension psychologique.
00:33:30Pour tous ces gens.
00:33:32Je vais vous dire quelque chose.
00:33:33Pour tous ces gens.
00:33:34Pour le journaliste de Libération qui a un master de je ne sais quoi.
00:33:39Qui a toutes les œuvres complètes de Pierre Bourdieu chez lui.
00:33:43Qui vient à vélo à la rédaction.
00:33:45Qui prend le métro et qui rentre le soir dans une banlieue très lointaine de Paris.
00:33:49La réussite de Hanouna, c'est insupportable.
00:33:54Est-ce que vous comprenez ça ?
00:33:56C'est insupportable pour lui.
00:33:58Il a fait Bac plus 5, Bac plus 6.
00:34:00Il est dans un journal.
00:34:02Il tire souvent.
00:34:03Ce n'est pas facile la presse française.
00:34:06Tu es en difficulté sur le plan économique.
00:34:09Et tu as quelqu'un qui a du talent et qui réussit comme personne ne réussit.
00:34:15Cette dimension psychologique, vous ne voulez pas l'entendre.
00:34:20Je suis de votre avis Pascal.
00:34:22Et elle pèse.
00:34:23Mais si vous voulez.
00:34:24Pour être totalement en cohérence à ce que vous défendez Pascal.
00:34:27Est-ce qu'on peut être d'accord sur le fait que Cohen a toute liberté de dire ce qu'il veut.
00:34:32Le problème c'est la fermeture de Civit.
00:34:33Bien sûr.
00:34:34C'est ce que je dis.
00:34:35Il peut dire ce qu'il veut.
00:34:37On peut le contester.
00:34:38On peut lui répondre.
00:34:39Le problème c'est la fermeture de Civit.
00:34:42Je l'assure.
00:34:43Je trouve ça très bien.
00:34:45Simplement si je l'invite sur le plateau.
00:34:47Il ne viendra pas.
00:34:48Mais si lui m'invite.
00:34:49Moi je peux venir voir la rémission.
00:34:50Je peux y aller.
00:34:51Je n'ai pas de soucis.
00:34:53Et là il faut m'entendre.
00:34:55En vélo.
00:34:58Je les connais.
00:34:59Ils sont entre eux.
00:35:00C'est l'antogamie.
00:35:04Si je voulais donner un exemple très précis de la particularité de ces news.
00:35:09Je ne connais pas dans l'espace médiatique un animateur qui peut être discuté comme on le fait avec vous sur un plateau.
00:35:18Je veux dire.
00:35:19Non c'est vrai.
00:35:20Mais c'est vrai.
00:35:21Mais c'est vrai.
00:35:24D'abord je veux remercier Régine.
00:35:26Sur les autres plateaux ça ne se passe pas comme ça.
00:35:30D'abord je veux remercier Régine.
00:35:31Cette actualité Civit est absolument grave.
00:35:34Il y a des choses effectivement dramatiques.
00:35:37Et on le dit depuis ce matin.
00:35:38Avec la famille Bibas.
00:35:40Et on avait des images à vous proposer.
00:35:42Parce que les cercueils vont passer je crois devant.
00:35:46Là on est en Israël.
00:35:48Voilà on est en Israël.
00:35:49On est à Tel Aviv là ?
00:35:50Non, non, non.
00:35:51On est sur la route de Tel Aviv.
00:35:53On est à Tifosi me dit Marine.
00:35:55Voilà.
00:35:56C'est à la sortie de la bande de Gaza.
00:35:57Et en fait vous voyez les Israéliens.
00:35:59C'est la première fois.
00:36:00On voit quand même autant de personnes avec des drapeaux.
00:36:03Qui vont venir se recueillir.
00:36:04Parce que le couvoir va passer avec les cercueils.
00:36:09Je vous remercie grandement Régine.
00:36:11Et évidemment si de nouvelles informations arrivent d'Israël.
00:36:16Vous reviendrez sur ce plateau.
00:36:18On va revenir sur cette actualité Civit.
00:36:21Puisqu'on n'a toujours pas écouté Cyril Hanouna.
00:36:23Et je vous propose hier.
00:36:24Lorsqu'il a pris la parole dans Touche pas à mon poste.
00:36:27C'est vrai qu'il y a en plus.
00:36:28C'est ça qui me frappe toujours chez ceux.
00:36:30Le camp du bien.
00:36:32Et là on parle de psychologie.
00:36:34La hargne.
00:36:35La rancœur.
00:36:36Le ressentiment.
00:36:37La joie mauvaise.
00:36:39C'est ça qu'on voyait dans l'expression de Monsieur Cohen.
00:36:44La joie mauvaise.
00:36:45Voilà.
00:36:46Et je citais hier.
00:36:49Je lisais.
00:36:50Alors par hasard.
00:36:51Par hasard.
00:36:52Rien n'est jamais par hasard.
00:36:54Mais je voulais vous lire.
00:36:56Parce que c'est.
00:36:57Comment dire.
00:36:58Si je retrouve une phrase de Céline.
00:37:01Qui était effectivement.
00:37:03Céline qui n'était pas l'homme le plus joyeux.
00:37:06Sur la nature humaine.
00:37:07Et pas le plus modéré non plus.
00:37:09Non mais ce n'était pas sur la nature humaine.
00:37:11Bien sûr.
00:37:12C'est un génie.
00:37:13Sans doute sur la nature humaine.
00:37:14Ce qu'il pouvait dire.
00:37:15Mais bon je ne le retrouve pas là.
00:37:17Malheureusement.
00:37:18Je ne le retrouve pas.
00:37:19Mais je vais essayer de vous le dire tout à l'heure.
00:37:22Non parce que vous parliez des joies mauvaises.
00:37:24Il y a eu des réactions.
00:37:25La joie mauvaise.
00:37:26Il y a eu des réactions à gauche.
00:37:27Mais justement pour se féliciter.
00:37:29On a vu des députés de la France Insoumise.
00:37:31Oui alors on a d'ailleurs l'image.
00:37:33Peut-être que Marine peut nous la proposer.
00:37:34Vous avez Monsieur Delogu.
00:37:35Qui se met en scène au moment où il apprend.
00:37:38C'est même.
00:37:40Je vous assure.
00:37:41C'est quand même sidérant.
00:37:44De faire ça.
00:37:46Même eux ils devraient.
00:37:47Ils se réjouissent.
00:37:49En fait l'ARCOM a décidé.
00:37:52C'est extraordinaire.
00:37:53Un plan social.
00:37:55La CGT.
00:37:56Je ne les ai pas entendues.
00:37:57Exactement.
00:37:58Il y a 400 personnes.
00:37:59Je ne les ai pas entendues.
00:38:00Quand tu apprends que Cyril Hanouna sur C8.
00:38:03C'est définitivement fini.
00:38:04D'ailleurs on pourrait commencer par les employés de C8.
00:38:06Parce que le grand paradoxe.
00:38:07Il l'a dit Cyril.
00:38:08Avec beaucoup d'honnêteté.
00:38:09Cyril Hanouna.
00:38:10Sur le marché.
00:38:11Mais tout le monde le veut.
00:38:13C'est ça la vérité.
00:38:14Quand tu fais entre 2 millions en 5.
00:38:16Et 3 millions de personnes le soir.
00:38:17Tout le monde a envie de toi.
00:38:18Et je ne sais pas s'il restera dans notre groupe.
00:38:20Il est question que M6.
00:38:22W9.
00:38:23Pourquoi pas le prennent.
00:38:24Donc ce n'est pas lui.
00:38:25D'ailleurs lui il est bon.
00:38:26Mais les gens.
00:38:27Et oui.
00:38:28Et c'est ça qui est si dérant.
00:38:29Chez l'ARCOM.
00:38:30C'est ça qui est si dérant.
00:38:31Chez Monsieur Delogu.
00:38:32C'est ça qui est si dérant.
00:38:33Chez ces gens là.
00:38:34T'aimerais les avoir.
00:38:35Cyril Hanouna.
00:38:36Vous ne l'avez pas tué.
00:38:37Oui.
00:38:38Il est toujours vivant.
00:38:39En revanche.
00:38:40Ceux que vous avez mis en difficulté.
00:38:41C'est ceux qui travaillent avec lui.
00:38:42Écoutez.
00:38:43Tous ces employés de C8.
00:38:44Les salariés de C8.
00:38:45Qui ont pris la parole hier.
00:38:54Le fait d'arrêter C8.
00:38:55Ça va mettre sur le bord de la route.
00:38:58400 employés.
00:38:59Le public ne pourra plus venir profiter.
00:39:02Parce que.
00:39:03On ne va pas se mentir.
00:39:04C'est un spectacle.
00:39:05Moi je ne réalise pas.
00:39:06Je ne suis pas dans le déni.
00:39:07Parce que.
00:39:08Voilà.
00:39:09Ils ont eu ta peau.
00:39:10Si.
00:39:11Ils ont eu ta peau.
00:39:12Parce qu'en fait.
00:39:13C'est toi qui étais.
00:39:14Moi je dis la vérité.
00:39:15Oui.
00:39:16Mais justement.
00:39:17Ils ont tout sauf ma peau en fait.
00:39:18Ils vont avoir la peau.
00:39:19De nous.
00:39:20Exactement.
00:39:21Voilà.
00:39:22Donc.
00:39:23On a des loyers.
00:39:24On a des crédits.
00:39:25On avait.
00:39:26Bravo.
00:39:27La vie quoi.
00:39:28Et trouver.
00:39:29En tant qu'intermittent.
00:39:30Trouver.
00:39:31Du travail.
00:39:32En mars.
00:39:33En mars.
00:39:34C'est quasiment mort.
00:39:35Ce n'est pas possible.
00:39:36C'est un scandale.
00:39:37Bien sûr.
00:39:38Tout simplement.
00:39:39De toute façon.
00:39:40Comme tout le monde ici.
00:39:41Le pense.
00:39:42C'est juste une honte.
00:39:43Couper une chaîne.
00:39:44Qui fonctionne.
00:39:45Supprimer des emplois.
00:39:47Priver le public.
00:39:49D'une émission.
00:39:50Récurrente.
00:39:51Qui ne lasse personne.
00:39:52C'est juste surréaliste.
00:39:53Je trouve que pour la liberté d'expression.
00:39:54C'est assez grave.
00:39:55Ce qui se passe aujourd'hui.
00:39:56Et en plus de la liberté d'expression.
00:39:57Qui prend un coup.
00:39:58Il y a toutes les équipes.
00:39:59Qui sont derrière.
00:40:00Qui accusent le coup.
00:40:01On ne sait pas trop.
00:40:02Ce qui va se passer.
00:40:03On parle beaucoup des gens.
00:40:04Qui sont les animateurs.
00:40:05Les producteurs.
00:40:06Tout ça.
00:40:07Mais tous les gens.
00:40:08Dans l'ombre.
00:40:09En fait.
00:40:10C'est.
00:40:11On dit.
00:40:12Il y a un chiffre.
00:40:13400 personnes.
00:40:14Mais les gens.
00:40:15Ils ne savent pas.
00:40:16Ce que ça représente.
00:40:17400 personnes.
00:40:18En fait.
00:40:19Ils ne se disent pas.
00:40:20C'est des gens de lambda.
00:40:21Entre guillemets.
00:40:22Qui prennent le métro.
00:40:23Tous les matins.
00:40:24Qui ont des loyers.
00:40:25Qui ont des charges.
00:40:26Donc voilà.
00:40:27Et ça.
00:40:28Vous vous rendez compte ?
00:40:29Où est la gauche pour défendre les classes moyennes et populaires ?
00:40:30On se le demande.
00:40:31Quand on a la certitude.
00:40:32D'incarner le bien.
00:40:33Dans l'histoire.
00:40:34Tous les coups sont permis.
00:40:35Avec une autre dimension.
00:40:36Peu importe si c'est les classes populaires.
00:40:37Avec une autre dimension.
00:40:38Parce qu'il y a beaucoup de témoignages.
00:40:39De personnes.
00:40:40Qui ont une vie très difficile.
00:40:41Les gens de peu.
00:40:42Comme disait Pierre Saint-Saëns.
00:40:43Et qui.
00:40:44Le petit bonheur.
00:40:46Oui.
00:40:47Oui.
00:40:48Ils disent.
00:40:49Ça nous fait du bien.
00:40:50On a eu des témoignages hier.
00:40:51Sur Europe 1.
00:40:52Très durs à entendre.
00:40:53De personnes en pleurs.
00:40:54Disant.
00:40:55Mais si on m'enlève ça.
00:40:56Ça m'enlève le petit moment de la journée.
00:40:57Où j'oublie mes soucis.
00:40:58Et qui me fait un bien fou.
00:40:59Cette dimension là.
00:41:00Les députés.
00:41:01Des circonscriptions.
00:41:02De gauche.
00:41:03Devraient aller.
00:41:04Dès demain.
00:41:05Ce week-end.
00:41:06Sur le terrain.
00:41:07Pour aller.
00:41:08Chercher.
00:41:09Ces témoignages là.
00:41:10Parce qu'ils remuent.
00:41:11Vraiment.
00:41:12Le ventre.
00:41:13Le cœur.
00:41:14Le cœur.
00:41:15Le cœur.
00:41:16Le cœur.
00:41:17Le cœur.
00:41:18Le cœur.
00:41:19Le cœur.
00:41:20Le cœur.
00:41:21Le cœur.
00:41:22Le cœur.
00:41:23Le cœur.
00:41:24Le cœur.
00:41:25Le cœur.
00:41:26Le cœur.
00:41:27Le cœur.
00:41:28Le cœur.
00:41:29Le cœur.
00:41:30Le cœur.
00:41:31Le cœur.
00:41:32Le cœur.
00:41:33Le cœur.
00:41:34Le cœur.
00:41:35Le cœur.
00:41:36Le cœur.
00:41:37Le cœur.
00:41:38Le cœur.
00:41:39Le cœur.
00:41:40Le cœur.
00:41:41Le cœur.
00:41:42Le cœur.
00:41:43Le cœur.
00:41:44Le cœur.
00:41:45Le cœur.
00:41:46Le cœur.
00:41:47Le cœur.
00:41:48Le cœur.
00:41:49Le cœur.
00:41:50Le cœur.
00:41:51Le cœur.
00:41:52Le cœur.
00:41:53Le cœur.
00:41:54Le cœur.
00:41:55Le cœur.
00:41:56Le cœur.
00:41:57Le cœur.
00:41:58Le cœur.
00:41:59Le cœur.
00:42:00Le cœur.
00:42:01Le cœur.
00:42:02Le cœur.
00:42:03Le cœur.
00:42:04Le cœur.
00:42:05Le cœur.
00:42:06Le cœur.
00:42:07Le cœur.
00:42:08Le cœur.
00:42:09Le cœur.
00:42:10Le cœur.
00:42:11Le cœur.
00:42:12Le cœur.
00:42:13Le cœur.
00:42:14Le cœur.
00:42:15Le cœur.
00:42:16Le cœur.
00:42:17Le cœur.
00:42:18Le cœur.
00:42:19Le cœur.
00:42:20Le cœur.
00:42:21Le cœur.
00:42:22Le cœur.
00:42:23Le cœur.
00:42:24Le cœur.
00:42:25Le cœur.
00:42:26Le cœur.
00:42:27Le cœur.
00:42:28Le cœur.
00:42:29Le cœur.
00:42:30Le cœur.
00:42:31Le cœur.
00:42:32Le cœur.
00:42:33Le cœur.
00:42:34Le cœur.
00:42:35Le cœur.
00:42:36Le cœur.
00:42:37Le cœur.
00:42:38Le cœur.
00:42:39Le cœur.
00:42:40Le cœur.
00:42:41Le cœur.
00:42:42Le cœur.
00:42:43Le cœur.
00:42:44Le cœur.
00:42:45Le cœur.
00:42:46Le cœur.
00:42:47Le cœur.
00:42:48Le cœur.
00:42:49Le cœur.
00:42:50Le cœur.
00:42:51Le cœur.
00:42:52Le cœur.
00:42:53Le cœur.
00:42:54Le cœur.
00:42:55Le cœur.
00:42:56Le cœur.
00:42:57Le cœur.
00:42:58Le cœur.
00:42:59Le cœur.
00:43:00Le cœur.
00:43:01Le cœur.
00:43:02Le cœur.
00:43:03Le cœur.
00:43:04Le cœur.
00:43:05Le cœur.
00:43:06Le cœur.
00:43:07Le cœur.
00:43:08Le cœur.
00:43:09Le cœur.
00:43:10Le cœur.
00:43:11Le cœur.
00:43:12Le cœur.
00:43:13Le cœur.
00:43:14Le cœur.
00:43:15Le cœur.
00:43:16Le cœur.
00:43:17Le cœur.
00:43:18Le cœur.
00:43:19Le cœur.
00:43:20Le cœur.
00:43:21Le cœur.
00:43:22Le cœur.
00:43:23Le cœur.
00:43:24Le cœur.
00:43:25Le cœur.
00:43:26Le cœur.
00:43:27Le cœur.
00:43:28Le cœur.
00:43:29Le cœur.
00:43:30Le cœur.
00:43:31Le cœur.
00:43:32Le cœur.
00:43:33Le cœur.
00:43:34Le cœur.
00:43:35Le cœur.
00:43:36Le cœur.
00:43:37Le cœur.
00:43:38Le cœur.
00:43:39Le cœur.
00:43:40Le cœur.
00:43:41Le cœur.
00:43:42Le cœur.
00:43:43Le cœur.
00:43:44Le cœur.
00:43:45Le cœur.
00:43:46Le cœur.
00:43:47Le cœur.
00:43:48Le cœur.
00:43:49Le cœur.
00:43:50Le cœur.
00:43:51Le cœur.
00:43:52Le cœur.
00:43:53Le cœur.
00:43:54Le cœur.
00:43:55Le cœur.
00:43:56Le cœur.
00:43:57Le cœur.
00:43:58Le cœur.
00:43:59Le cœur.
00:44:00Le cœur.
00:44:01Le cœur.
00:44:02Le cœur.
00:44:03Le cœur.
00:44:04Le cœur.
00:44:05Le cœur.
00:44:06Le cœur.
00:44:07Le cœur.
00:44:08Voilà.
00:44:09Bon, prenons le cas de Didier Rahoul, très intéressant.
00:44:12Didier Rahoul, c'est le président de la république qui est allé le voir.
00:44:15C'est lui qui lui a donné cette crédibilité donc effectivement, après des journalistes.
00:44:18C'est bien normal.
00:44:20Or vous êtes avec une presse aujourd'hui qui donne la morale, qui dit quoi dire, comment
00:44:26faire.
00:44:27Je veux dire, sur les voitures, sur l'immigration, sur la pollution, tout ça.
00:44:33C'est une presse de morale.
00:44:35Ils n'ont... C'est la carte de prêche.
00:44:38Les journalistes ont la carte de prêche en France aujourd'hui.
00:44:42Moi, ça m'insupporte. C'est tout ce...
00:44:45Quand je suis rentré dans le métier, les journalistes étaient tout à fait différents.
00:44:48Ils étaient même un peu borderline.
00:44:50Voyez, c'était des gens, tu les voyais,
00:44:52ils faisaient des coups un peu tordus de temps en temps,
00:44:54ils étaient prêts à tout, tu les voyais, je les ai connus à match, etc.
00:44:57C'était des grands reporters.
00:44:59Aujourd'hui, c'est les petits soldats de la bien-pensance.
00:45:02Donc, ils sont là pour porter la bonne parole et nous donner...
00:45:05Et dire au bon peuple ce qu'il doit penser.
00:45:07C'est pas ça, notre métier. Notre métier, c'est témoigner.
00:45:09J'ai retrouvé le mot de... Comment dire ? De Sénine.
00:45:13Et vraiment... Alors, il est vraiment pour Patrick Cohen.
00:45:17Il s'adapte à Patrick Cohen.
00:45:19On pourrait l'écrire au-dessus de France Inter quand il prend le micro tous les matins.
00:45:25Le goût profond... C'est Sénine.
00:45:27Le goût profond de l'homme, c'est la mise à mort douloureuse,
00:45:31c'est la vivisection sous ses yeux, voilà ce qu'il veut voir.
00:45:35Voilà ce que dit Cohen. Et son édito de ce matin.
00:45:38C'est... Comment dire ?
00:45:40Même d'avoir ce plaisir, cette joie mauvaise,
00:45:43quand t'as de l'élégance, tu dis rien.
00:45:45Tu dis voilà, tu passes à autre chose.
00:45:47Tu viens pas te réjouir que 400 personnes... C'est minable.
00:45:54Mais moi, je souhaite pas l'interdire.
00:45:56C'est minable. Et c'est ce qu'il est.
00:45:59Mais ce qu'oublie Cyril Hanouna-Pascal,
00:46:03c'est le fait que ce qui, je pense, a beaucoup joué,
00:46:08c'est l'incroyable qualité politique des émissions...
00:46:12Comment ça s'appelait ?
00:46:13Dont le premier invité a été Jean-Luc Mélenchon.
00:46:17Ça, ça a beaucoup joué.
00:46:18Parce qu'on se disait, c'est un histrion, il est vulgaire.
00:46:23Et tout à coup, on a découvert des émissions politiques
00:46:26que, pour ma part, j'ai trouvées les meilleures.
00:46:29Moi, je trouve ça beaucoup plus vulgaire de venir à 8h30
00:46:32sur France Inter un matin, se réjouir que 400 personnes
00:46:34soient au chômage, sans qu'aucune personne autour dise
00:46:38voilà, il y a un peu de classe.
00:46:41Je sais que c'est pas donné à tout le monde.
00:46:43Allez, on marque une pause.
00:46:45Alors, on va parler de la voiture.
00:46:47Laissez-nous rouler sans stress.
00:46:49Il y a du bruit.
00:46:51On pourra évoquer l'Ukraine, bien sûr.
00:46:53Monsieur Ferrand et la voiture.
00:46:56Ça, c'est quand même... Parce que ça aussi, c'est un sujet.
00:46:58C'est un sujet, la voiture.
00:47:00Il y a 12 millions de Français avec les ZFE.
00:47:03On en a parlé, 12 millions de Français.
00:47:05Mais là encore...
00:47:06Livage peuple édite.
00:47:07Exactement.
00:47:09À tout de suite.
00:47:149h59, on reçoit Christophe Rollet.
00:47:16Laissez-nous rouler sans stress.
00:47:19Bonjour et merci d'être avec nous.
00:47:20Vous êtes directeur général de Point S.
00:47:23Donc forcément, vous avez envie de défendre la voiture.
00:47:25La bagnole, comme on dit. Forcément.
00:47:28La bagnole et ceux qui l'utilisent également.
00:47:29Qui sont un petit peu relégués.
00:47:31C'est bien normal.
00:47:33Mais ce n'est pas si fréquent quand même qu'un directeur général
00:47:35écrive un objet littéraire, j'allais dire.
00:47:40Parce que ce n'est pas qu'un PowerPoint, comme on dit,
00:47:45pour vos employés ou vos salariés.
00:47:49C'est une réflexion sur la voiture.
00:47:52Et ce n'est pas si fréquent, je trouve, parmi les chefs d'entreprise.
00:47:54C'est vrai. Ça part tout d'abord d'une légitimité.
00:47:56C'est d'un groupe que je dirige depuis 24 ans.
00:47:59Dans l'entretien automobile, on a un très gros maillage en France
00:48:01et dans le monde également, une notoriété.
00:48:03Et quand il faut avoir des choses à dire,
00:48:05je pense qu'il faut les dire ou les écrire.
00:48:07Alors, c'est quoi ? Parce que je ne suis pas un spécialiste de la voiture.
00:48:10Vous devriez, Pascal.
00:48:11Ce sont des centres d'entretien automobile,
00:48:14de pneus et de l'entretien en général.
00:48:16Et il y en a dans toute la France ?
00:48:18Pratiquement, on aimerait bien en avoir davantage.
00:48:20670 à aujourd'hui.
00:48:21Alors, il faut peut-être citer vos concurrents ?
00:48:23Non, jamais.
00:48:27Mais dans Paris, ça existe ?
00:48:28Oui. Malheureusement, on nous relègue un petit peu
00:48:30en dehors des grandes agglomérations.
00:48:32Pour les mêmes raisons dont on va reparler, je pense, juste après.
00:48:34Mais on essaye de rester proche des gens qui ont des voitures
00:48:37parce qu'il y a encore beaucoup de gens
00:48:39qui ont des voitures aujourd'hui.
00:48:41Ça existe de temps en temps.
00:48:42Bon, et alors, on en parlera tout à l'heure
00:48:43parce que ce livre, chez Descartes et Compagnie,
00:48:45c'est vrai qu'il est étonnant.
00:48:47Le blues des automobilistes, la bagnole,
00:48:49la grande oubliée des politiques.
00:48:50Vous avez tellement raison.
00:48:53Donald Trump, d'ailleurs, en a parlé plusieurs fois.
00:48:56Donc, on en parlera avec vous.
00:48:57Mais il est 10h01 et Sommeil à la Bidi nous rappelle les titres.
00:49:05Israël dit avoir récupéré les corps de quatre otages
00:49:08dans le cadre de la première phase de trêve
00:49:11signée mi-janvier avec le Hamas.
00:49:13Et parmi les dépouilles figurent celles de la famille Bibas,
00:49:16la mère Chiri et ses deux enfants, Ariel et Kfir.
00:49:19Un déficit immédiat de 6 milliards d'euros.
00:49:22Pierre Moscovici a remis le rapport de la Cour des comptes
00:49:25sur les retraites à François Bayrou ce matin.
00:49:27Un rapport qui sera au cœur des discussions
00:49:29entamées avec les partenaires sociaux
00:49:31autour de la très décriée réforme des retraites.
00:49:34Et puis, constat sans appel de notre sondage CSA
00:49:37pour CNews Europe 1 et le JDD,
00:49:4068% des sondés se disent favorables
00:49:43à un référendum sur l'immigration,
00:49:45proposition à laquelle adhère la majorité
00:49:47des personnes interrogées, sauf celles qui se disent de gauche.
00:49:51Un jour rapide sur l'Ukraine.
00:49:52Vincent Herouët n'est pas avec nous ce soir,
00:49:54il était là hier, on va pouvoir l'écouter dans une seconde.
00:49:58Je rappelle qu'après l'entrevue Americanorus à Riyad,
00:50:01Volodymyr Zelensky a répondu hier soir
00:50:03aux vives critiques formulées par Donald Trump.
00:50:06À l'encontre de son action à la tête de l'Ukraine,
00:50:08il a notamment déclaré que le monde devait choisir
00:50:10entre être avec Poutine ou être avec la paix.
00:50:15Évidemment, monsieur Zelensky parle de désinformation
00:50:18lorsque monsieur Poutine explique qu'il a...
00:50:22C'est monsieur Trump qui est un dictateur sans élection.
00:50:25Exactement, donc il a parlé de désinformation.
00:50:28Mais je voulais qu'on écoute l'analyse de Vincent Herouët.
00:50:32D'abord, il y a une réalité politique,
00:50:34c'est-à-dire qu'à partir du moment où les Américains veulent
00:50:36un accord avec la Russie,
00:50:37Zelensky devient évidemment gênant et son sort est scellé
00:50:42depuis le coup de fil d'il y a dix jours.
00:50:46Il sera passé par profits et pertes,
00:50:48il devra être débarqué et tout le monde l'imaginait bien
00:50:51parce que les Russes n'en veulent pas comme interlocuteur,
00:50:53avec des prétextes d'ailleurs absolument fallacieux
00:50:55comme quoi n'ayant pas été réélu depuis un an,
00:50:58il n'est plus légitime, il ne pourra pas signer un accord de paix.
00:51:01C'est quand même du juridisme très communiste comme procédure.
00:51:06Mais surtout, côté américain,
00:51:08on n'a plus besoin de quelqu'un qui incarne
00:51:10comme ça la résistance en kaki,
00:51:12on n'a pas besoin d'un chef de guerre héroïsé
00:51:15qu'on embrasse dans ses bras comme si c'était un compagnon
00:51:19de tranchée dans la cour de l'Elysée,
00:51:21on a besoin d'un homme avec lequel on construise l'avenir.
00:51:25Et, dernière chose,
00:51:28il n'y a rien de personnel dans la déclaration de Trump,
00:51:30c'est du business, c'est business as usual.
00:51:33C'est-à-dire qu'il n'y a rien de personnel vraiment,
00:51:36c'est le monde des affaires.
00:51:38Il a entièrement raison,
00:51:40certes le langage de Trump est brutal
00:51:42mais il pratique une approche transactionnelle de la politique étrangère,
00:51:45il défend les intérêts des Américains quand nous ne défendons pas les nôtres
00:51:48et un des sujets qui va se poser très rapidement,
00:51:50c'est la question de l'entrée de l'Ukraine dans l'Union Européenne
00:51:52et à titre personnel, je pense qu'elle représenterait le dernier clou
00:51:54sur le cercueil de la construction européenne.
00:51:56Ce serait une concurrence totalement déloyale
00:51:58en matière agricole, en matière industrielle.
00:52:00Au niveau géopolitique, ce serait le retour de la guerre
00:52:03d'un pays marqué par les stigmates de la guerre,
00:52:06la violence et revanchard dans l'Union Européenne.
00:52:08Et enfin, au niveau démocratique, ça pose quand même question
00:52:11puisqu'on parle d'un pays qui est ravagé par les trafics
00:52:13et qui est très mal placé dans les indices de corruption internationale.
00:52:17Je peux s'arrêter un peu, je veux bien que l'heure soit la loi du plus fort,
00:52:21mais nous parlons d'un pays...
00:52:23C'est nouveau.
00:52:24Comment ?
00:52:25C'est nouveau.
00:52:26Que ce soit la loi du plus fort, mais...
00:52:28Jamais arrivé dans l'histoire.
00:52:29Oui, mais il ne faut rien réfléchir à ce qui vient.
00:52:32Ce qui nous ferait donc accepter l'attaque d'un pays souverain,
00:52:38le non-respect des frontières, l'occupation,
00:52:4220% du sol ukrainien est occupé par les Russes,
00:52:45et le fait qu'on puisse se dire qu'un président qui a été un président de son peuple,
00:52:49alors que, rappelez-vous, les Russes disaient au moment de l'attaque,
00:52:52ça sera réglé en 10 jours, de toute manière, ce n'est pas un vrai pays.
00:52:55Or, on a vu que c'était un vrai pays, au regard de ce que les Ukrainiens ont fait.
00:53:00Ce qu'ils ont dû supporter.
00:53:01Ce n'est pas contraire à ce que je disais.
00:53:03Je parlais de l'Ukraine et de l'Union Européenne.
00:53:06On semble accepter tout ça comme si de rien n'arrivait.
00:53:09L'habitoiement n'est pas un sentiment qui doit exister
00:53:12dans le domaine de la vie internationale,
00:53:14mais je trouve tout de même,
00:53:16mais je n'ai pas vos capacités rationnelles sur ce plan-là,
00:53:20Donald Trump traite Zelensky, moi, j'allais dire, presque une grosse fierté.
00:53:26C'est une honte de traiter comme ça quelqu'un et d'aller à contre-emploi.
00:53:34Ce n'est pas que c'est une honte ou pas, mais ce n'est pas malin.
00:53:36Je pense que c'est contre-productif.
00:53:38C'est plus que pas malin.
00:53:39C'est que quand tu veux négocier, tu ne fais pas ça.
00:53:42Hier, c'est l'échange que j'ai eu avec Vincent.
00:53:45Il n'était pas d'accord avec moi.
00:53:46Quand j'ai vu Trump sur cette position, j'ai dit que c'était très étrange.
00:53:50C'est contre-productif.
00:53:52C'est pour ça que là encore, sur Trump, on a la liberté d'expression totale.
00:53:56Il y a des choses qu'on peut apprécier.
00:53:58Son anti-wokisme, ça peut être intéressant.
00:54:00Mais quand il fait sa sortie d'hier, je ne la comprends pas pour tout vous dire.
00:54:04Je me suis tourné vers Vincent.
00:54:06Il me semble que c'est contre-productif.
00:54:08Parce qu'en face, il a quand même des professionnels.
00:54:10L'Avrof et les Russes, c'est des professionnels.
00:54:12Et je trouve qu'il y a un côté amateur dans ce qu'a dit Trump.
00:54:15Vincent n'était pas tout à fait d'accord.
00:54:16Il y a un désir incohérent de Trump de s'en prendre à ceux qui devraient naturellement s'exalier.
00:54:22C'est tout de même un petit problème.
00:54:24Quand il était là, il était pro-Russe.
00:54:27Il était porte-parole de Poutine dans cet écart.
00:54:29J'ajoute juste une information.
00:54:30Selon la Maison Blanche, Emmanuel Macron devrait peut-être aller à Washington
00:54:33en début de semaine prochaine.
00:54:34Le débat est en train d'arriver en France vraiment de manière très forte.
00:54:38Il y a une réunion ce matin à l'Elysée autour du chef de l'État.
00:54:40Il y a des différents chefs de la partie.
00:54:42Richard Ferrand.
00:54:43Ça, ça m'intéresse.
00:54:44Richard Ferrand.
00:54:45Pourquoi le Rassemblement National ?
00:54:47Thomas Baudet.
00:54:48Est-ce que...
00:54:49L'argument du Rassemblement National, il s'entend.
00:54:53C'est de dire on vote Ferrand parce qu'on aurait pu avoir Taubira.
00:54:58On aurait pu avoir...
00:54:59Jamais le nom était avancé.
00:55:00Dupond-Moreti.
00:55:01L'argument s'entend.
00:55:03Première chose.
00:55:04Deuxième chose.
00:55:05Marine Le Pen dit, et elle n'a pas tort,
00:55:07quel que soit le nom proposé par Emmanuel Macron,
00:55:10par définition, il ne peut pas me plaire.
00:55:12Absolument.
00:55:13Il ne peut pas me plaire.
00:55:14Mais Richard Ferrand, c'est le moins pire.
00:55:16Simplement, vous avez le Rassemblement National qui a voté la censure de Barnier
00:55:20et qui valide la promotion de Ferrand.
00:55:23Qu'en pensez-vous ?
00:55:25Est-ce qu'il y avait des candidats pires que Richard Ferrand ?
00:55:27La réponse est objectivement oui.
00:55:29Qui ?
00:55:30Pire pour le Rassemblement National.
00:55:32Pour le Rassemblement National, bien sûr.
00:55:33M. Combrexel, plutôt, qui est un ancien directeur de cabinet,
00:55:37peu placé à gauche, etc.
00:55:39Vous trouvez tellement...
00:55:40Dès que quelqu'un a pris une décision, il est très bon.
00:55:42Non, pas du tout.
00:55:43Combrexel...
00:55:44Un juge...
00:55:45Pourvu...
00:55:46Mais c'est pas un juge.
00:55:48Combrexel a été un directeur de cabinet.
00:55:51Vous les aimez.
00:55:52Remarquez.
00:55:53Des règles Dupond-Moreti.
00:55:55Il a remis de l'ordre.
00:55:57Et c'était pas un mince exploit.
00:55:59Mais vous les aimez, au fond.
00:56:01Mais non.
00:56:02Je déteste en général le droit.
00:56:04Mais...
00:56:05Ah bon ?
00:56:06Pour un ancien procureur, c'est ennuyeux.
00:56:08Mais pas du tout.
00:56:09Parce que j'ai eu la chance d'avoir deux justices de luxe.
00:56:12La cour d'assises et la liberté d'expression.
00:56:15Vous devriez être sensibles, un petit peu.
00:56:17Je ne l'ai pas.
00:56:18Continuons sur Ferrand.
00:56:20Je vois pas de rapport.
00:56:21Vous expliquez que vous êtes un procureur qui n'aimait pas le droit.
00:56:24Je n'ai jamais aimé le droit.
00:56:26Je l'ai toujours abordé par le biais littéraire.
00:56:29Et j'ai eu la chance d'avoir la cour d'assises et la liberté d'expression.
00:56:34Qui n'exige pas une approche juridique.
00:56:37Et de la culture générale.
00:56:39Vous auriez été très bien.
00:56:41Si vous aviez introduit un peu de complexité.
00:56:43Non, il peut pas.
00:56:44C'est pas quelque chose...
00:56:46C'est pas un truc...
00:56:47Je suis un peu...
00:56:48Non, mais sérieusement.
00:56:49Oui, oui, non, mais c'est...
00:56:50Donc, ça aurait été...
00:56:52Pourquoi ça aurait été pire pour Mme Le Pen ?
00:56:54Non, parce que vous auriez pu avoir des personnalités plus...
00:56:56Christiane Taubira.
00:56:57Ce nom-là avait été évoqué plus tôt pour une nomination de Yael Brown-Pivet.
00:57:00Présidente de l'Assemblée Nationale.
00:57:01Bref, c'était pas pour le président...
00:57:02Est-ce que vous croyez...
00:57:03Rien à voir.
00:57:04Est-ce qu'elle dit...
00:57:05Est-ce que vous croyez aux arguments ?
00:57:07Est-ce qu'elle raconte des salades, entre guillemets ?
00:57:09Pardonnez-moi cette expression triviale.
00:57:11Ou est-ce qu'il faut la croire ?
00:57:12Il y a ce qui peut être dit.
00:57:13Est-ce qu'il est de l'ordre de l'inavouable ?
00:57:15Est-ce que le Rassemblement National peut, d'une certaine manière,
00:57:17tirer un intérêt personnel et politique à la nomination de Richard Ferrand ?
00:57:22Je crois que la réponse est oui.
00:57:23Évidemment, ils ne vont pas vous présenter comme ça.
00:57:25Mais si vous avez la possibilité de donner le pouvoir de vie ou de mort professionnel à quelqu'un,
00:57:30vous avez peut-être la possibilité d'avoir quelque chose en retour.
00:57:32Il y aura deux gros sujets.
00:57:33Il y a le sort personnel de Marine Le Pen.
00:57:35Mais il y a surtout, et là on en parle peu, la question du référendum sur l'immigration.
00:57:39Il peut avoir à se prononcer sur la possibilité ou non.
00:57:41Et le fait de mettre la préférence nationale dans la Constitution.
00:57:44Là aussi, il peut avoir à se prononcer sur deux sujets très importants politiques.
00:57:47Vous pensez que Richard Ferrand va mettre la préférence nationale dans la Constitution ?
00:57:51Si le débat arrive, il aura à se prononcer sur la question.
00:57:57Thomas, la première affaire va être sur l'exécution provisoire.
00:58:01C'est très important.
00:58:03Qu'est-ce que vous en pensez, vous, sur le fond ?
00:58:05Moi, je n'ai pas besoin d'être juriste.
00:58:07Moi, je suis choqué.
00:58:08Le bon sens, c'est d'attendre la fin des procédures.
00:58:12Vous ne pouvez pas mettre une exécution provisoire alors qu'on l'appelle.
00:58:16Absolument.
00:58:17Ce qui est très intéressant, suite à la désignation de Richard Ferrand,
00:58:24il y a une première décision pour lui, dès la semaine prochaine,
00:58:28sur une question prioritaire à la constitutionnalité.
00:58:30Justement, sur la question d'une exécution provisoire, levée ou pas.
00:58:35Ils vont prendre la décision la semaine prochaine.
00:58:39Et le jugement pour Marine Le Pen, c'est le 31 mars.
00:58:43Et ce jugement s'appuiera sur la décision.
00:58:45Donc, peut-être que Marine Le Pen est en droit de dire,
00:58:48est-ce qu'il y a un deal ?
00:58:50Est-ce qu'il y a un deal dès la semaine prochaine ?
00:58:52Oui, mais pardonnez-moi, la semaine prochaine, M. Ferrand n'est pas là.
00:58:56C'est-à-dire ?
00:58:57C'est Laurent Fabius.
00:58:59C'est là que ça ne tient pas votre deal.
00:59:01Et c'est ce qu'elle dit, Marine Le Pen.
00:59:03Puisque la question sera tranchée avant l'arrivée de Richard Ferrand.
00:59:07Donc, il ne peut pas avoir de deal avec Richard Ferrand.
00:59:10Il arrive en poste quand ?
00:59:12Il arrive en poste le 31 mars.
00:59:14Je ne sais pas.
00:59:16Donc, ça ne tient pas pour la semaine prochaine.
00:59:18Il y a un autre argument aussi.
00:59:20N'insistez pas trop, Pascal.
00:59:23Alors après, on devait parler de quoi ?
00:59:25Regardez votre conducteur.
00:59:27C'est pour ça que l'histoire du deal, je le dis depuis hier, ça ne tient pas.
00:59:32Oui, mais quand même, elle peut toujours dire, nous avons été faiseurs de droit.
00:59:36Imaginez que Richard Ferrand prenne une décision qui soit jugée favorable à Marine Le Pen.
00:59:40Tout de suite, il aurait sur lui le soupçon de ce fameux deal.
00:59:43Mais il aura.
00:59:45Le sénateur Philippe Batteau aurait fait l'unanimité à la présidente du CC.
00:59:49Il a fait de magnifiques auditions.
00:59:51Il est très bon.
00:59:53Pardon, ce mélange de politique et de droit, j'adore.
00:59:57Ancien conseiller d'État.
00:59:59Et puis, les conditions d'enquête.
01:00:01De haut vol.
01:00:03Oui, c'est formidable.
01:00:05Il y a des gens que vous aimez ?
01:00:07J'aime tout le monde.
01:00:09En tout cas, il n'y a personne que je déteste.
01:00:11Ah bon ?
01:00:13Évidemment qu'on n'aime pas tout le monde.
01:00:15Mais franchement, même M. Cohen, j'aime bien.
01:00:17Je vous assure.
01:00:19Avec quelques réserves, toi-même.
01:00:21Non, je suis sûr.
01:00:23D'ailleurs, je vous crois.
01:00:25En tout cas, vous ne voulez pas que des choses disparaissent.
01:00:27Mais jamais.
01:00:29C'est très rare.
01:00:31Parce qu'au fond, je me dis, voilà, je vois l'enfant qu'il était.
01:00:34Les chroniqueurs qui vous contredisent.
01:00:37Je vois la peine.
01:00:39Je vois la difficulté.
01:00:41Je suis plein de mensuétudes.
01:00:43J'imagine comment c'était.
01:00:45Mais j'aime bien la formule.
01:00:47Je vois l'enfant qu'il était.
01:00:49Et vous plaisantez, mais c'est très juste.
01:00:51Mais je ne plaisante jamais.
01:00:53C'est quelque chose que je n'aime pas faire.
01:00:55Vous voyez, autour de la table, les enfants que nous étions ?
01:00:57Ah oui, je vois.
01:00:59Lui, il est insupportable.
01:01:01Je suis resté le même.
01:01:03Bien sûr, lui, c'est le plus intelligent de la classe.
01:01:05Mais Pascal garde même les chroniqueurs qui le contredisent.
01:01:09Évidemment.
01:01:11Et c'est le plus intelligent de la classe.
01:01:13Il a 5 ans, 6 ans.
01:01:15Et vous vous battiez quand vous étiez petit ?
01:01:17Non.
01:01:19Et vous étiez où ? On se moquait de vous ?
01:01:21Un peu.
01:01:23J'étais timide, effacé.
01:01:25Et je ne savais pas qu'un jour, je serais obligé de m'affirmer sur un plateau.
01:01:29Oui, voilà.
01:01:31Mais Olivier, lui...
01:01:33Clémence Guetté.
01:01:35Elle est extraordinaire.
01:01:37Elle est députée LFI et vice-présidente de l'Assemblée nationale.
01:01:39Et donc, elle a décrété que tous les attentats en France sont commis par l'extrême-droite.
01:01:43Je vous assure, parfois, j'arrive le matin avec Marine Lanson.
01:01:47Et on prépare l'émission ensemble.
01:01:49Et Marine me dit...
01:01:51C'est le Gorafi.
01:01:53Non, non, ce n'est pas le Gorafi.
01:01:55Parce que pour eux, les islamistes sont d'extrême-droite.
01:01:57Je vous explique.
01:01:59Ecoutez Madame Guetté.
01:02:01La base, c'est la nouvelle émission de La France Insoumise.
01:02:05Diffusée chaque mardi à 19h en direct sur notre chaîne Twitch.
01:02:07Produite, réalisée et diffusée par l'équipe de communication de La France Insoumise.
01:02:11Vous voyez ?
01:02:13On cite La France Insoumise.
01:02:15La base, c'est l'émission de La Nouvelle France.
01:02:17Émission de La Nouvelle France.
01:02:19Un tout nouveau format pour dire des bêtises.
01:02:21Écoutons Madame Guetté.
01:02:23Il y a un militant antifasciste et CGT qui a été poignardé dans les rues de Paris.
01:02:29Et le ministre de l'Intérieur répond sur les violences de l'ultra-gauche.
01:02:33Voilà le climat dans lequel on est.
01:02:35Ça n'a rien à voir en plus.
01:02:37Enfin, ce n'est pas le sujet.
01:02:39Ben non.
01:02:41Puis je veux dire, les attentats aujourd'hui dans notre pays,
01:02:43c'est l'extrême-droite qui les commet.
01:02:45Bon, ce n'est pas étonnant de la part de Retailleau.
01:02:47Mais ça dit quand même quelque chose.
01:02:49Parce qu'applaudi par la Macronie, quand il répond de ça.
01:02:51Philippe Bilger.
01:02:53Mais tout de même, c'est une femme.
01:02:55Je suis désolé.
01:02:57Je vais encore dire qu'elle est intelligente.
01:02:59Lorsqu'elle préside l'Assemblée nationale, je crois qu'elle suscite l'estime générale.
01:03:07Mais comment une personne comme ça peut dire de son froid une telle inétie ?
01:03:13Ils disent aussi que le Hamas est un mouvement de résistance.
01:03:15On n'est plus à sa prêt, malheureusement, de la France.
01:03:17Je pense ce matin...
01:03:19Alors faites référence.
01:03:21Un militant de la CGT a été tabassé et poignardé à Paris dimanche 16 février
01:03:25lors d'une attaque de militants d'extrême droite
01:03:27contre un local associatif de travailleurs immigrés turcs.
01:03:29Son pronostic vital a été temporairement engagé.
01:03:33Six militants appartenant à l'extrême droite radicale ont été arrêtés.
01:03:35Une enquête pour tentative d'homicide a été ouverte sur place.
01:03:37Les personnes sont visées et sidérées.
01:03:39Oui, ça existe.
01:03:41Quand on parle d'attentats, on a en tête forcément les attentats de terrorisme islamiste
01:03:45qui ont eu lieu depuis des années en France.
01:03:47Je pense aux familles de victimes qui sont insultées par cette déclaration.
01:03:49Je pense aussi à Manuel Bompard
01:03:51qui a été incapable sur notre plateau de qualifier l'islamisme de danger pour la France.
01:03:55On en est là aujourd'hui.
01:03:57Qui me sidère là encore ?
01:03:59Vous voyez, je cite.
01:04:01Je donne l'information telle qu'elle est.
01:04:03Elle est factuelle ce que j'ai dit.
01:04:05Mais t'as l'impression vraiment que ces gens-là...
01:04:09Elle a quand même la chance d'avoir un master à Sciences Po.
01:04:11Pourtant Clémence Guettet a fait des études...
01:04:13Elle a un master à Sciences Po.
01:04:15Clémence Guettet a fait des études qui sont censées être extrêmement précigeuses.
01:04:19Je pense encore une fois à les ravages de l'idéologie
01:04:21et ce qui est devenu la notion d'extrême droite en France.
01:04:23C'est-à-dire un concept qui ne sert pas à décrire.
01:04:25Il peut y avoir par ailleurs des groupuscules d'extrême droite.
01:04:2995% des auteurs d'actes terroristes sont issus d'immigrations arabo-musulmanes.
01:04:35C'est un chiffre qui est indiqué par le service statistique du ministère de l'Intérieur repris par le Figaro.
01:04:39Donc elle devrait lire avant de pouvoir...
01:04:41Plutôt qu'aller dans son émission à la base, elle devrait venir nous voir.
01:04:43Pourquoi ?
01:04:45Madame Guettet ne vient-elle pas ?
01:04:47Est-ce que vous avez la réponse à cette question ?
01:04:49Et pourtant, ces êtres-là, je pense, n'ont pas peur de la contradiction.
01:04:53Ah si !
01:04:55Je veux dire pourquoi.
01:04:57C'est que ça ne tient pas à ce qu'elle dit.
01:04:59Elle dit ça sur le plateau.
01:05:01Immédiatement, nous disons
01:05:03Madame, Madame, Madame, Madame, Madame, Madame.
01:05:05Nous apportons la contradiction.
01:05:07La personne ne l'apporte.
01:05:09Donc elle peut dire n'importe quoi.
01:05:11Pour le coup.
01:05:13Donc si elle dit ça sur notre plateau,
01:05:15qu'est-ce que vous pensez de l'attentat de Charlie ?
01:05:17A quoi vous faites référence ?
01:05:19Quels sont les autres attentats dont vous parlez ?
01:05:21Etc.
01:05:23Donc ils ne sont pas habitués.
01:05:25Je pense que certains, Pascal,
01:05:27je l'ai entendu,
01:05:29ont peur de ne pas avoir
01:05:31assez la parole.
01:05:33Quand ils viennent, s'il vous plaît.
01:05:35Sérieusement.
01:05:37Mais ça c'est l'argument qu'il donne, mais il est fallacieux.
01:05:39Il est fallacieux.
01:05:41Vous n'avez pas assez la parole ?
01:05:43Le jeudi matin, je l'ai.
01:05:45Mais la parole, elle se prend direct.
01:05:47Oui.
01:05:49Mais ce n'est pas toujours facile,
01:05:51tout de même, parce que vous avez
01:05:53la structuration de l'émission.
01:05:55Moi je change la structuration de l'émission
01:05:57pour Madame Guettet et Madame Legrain.
01:05:59Elles sont en tête à tête avec moi.
01:06:01Je lui ai dit à Madame Legrain
01:06:03quand elle m'avait interrogé,
01:06:05elle dit je voudrais intervenir à la fameuse émission
01:06:07quand on est passé au tribunal.
01:06:09Madame Legrain,
01:06:11je me suis dit venez.
01:06:13Madame Legrain, pourquoi vous ne venez pas ?
01:06:15Terrain neutre.
01:06:17Je ne sais pas ce que ça veut dire, terrain neutre.
01:06:19Mais en tout cas, tous ces gens sont invités,
01:06:21ils peuvent tous venir.
01:06:23Bon, laissez-nous rouler sans stress,
01:06:25Monsieur Rollet.
01:06:27Et je rappelle que vous êtes directeur général de Point S.
01:06:29Depuis 2001,
01:06:31une entreprise française dont le siège est à Lyon,
01:06:33qui emploie quand même 30 700 collaborateurs
01:06:35dans le monde.
01:06:37Ils ont 6 200 points de vente dans le monde.
01:06:3951 pays, 5 continents.
01:06:41Depuis 20 ans,
01:06:43l'entreprise s'est adaptée
01:06:45à la transformation de l'univers automobile
01:06:47et continuera d'oeuvrer pour que les Français
01:06:49accèdent à toutes les mobilités.
01:06:51Bon, c'est vrai que l'entretien,
01:06:53tout le monde s'en plaint, c'est cher.
01:06:55Quand tu vas chez le garagiste,
01:06:57c'est comme quand tu vas chez le dentiste,
01:06:59t'es pas content.
01:07:01Tout a augmenté.
01:07:03Le prix des pièces, bien entendu.
01:07:05C'est le prix moyen.
01:07:07Une voiture neuve coûte 10 000 euros de plus
01:07:09qu'il y a 10 ans.
01:07:11Pourquoi ?
01:07:13Le prix des pièces a augmenté fortement.
01:07:15Les marges des constructeurs
01:07:17n'ont pas forcément baissé également.
01:07:19Et il y a une concurrence démoniaque mondiale
01:07:21qui s'est instaurée en Europe
01:07:23mais également en France
01:07:25et qui fait que les prix ont fortement monté
01:07:27et qu'on est arrivé à un stade
01:07:29où le consommateur,
01:07:31qui a un pouvoir d'achat pas forcément
01:07:33qui augmente quant à lui,
01:07:35voit tous ces coûts augmenter
01:07:37et on le taxe en plus sur l'achat de son véhicule,
01:07:39on le taxe sur le poids de son véhicule,
01:07:41on le taxe quand il se gare,
01:07:43on le taxe quand il prend de l'essence,
01:07:45on le taxe quand il prend de l'énergie également
01:07:47puisqu'un véhicule électrique coûte en moyenne
01:07:4910 000 euros plus cher qu'un véhicule thermique à aujourd'hui.
01:07:51C'est vrai que vous réparez également
01:07:53les voitures électriques ?
01:07:55Oui.
01:07:57Quand la batterie est morte, la voiture est morte ?
01:07:59Pas forcément, mais très honnêtement,
01:08:01le marché de l'automobile électrique
01:08:03c'est à peine 3% en France actuellement
01:08:05et on n'est pas prêt d'arriver
01:08:07au tout électrique, même si la commission européenne
01:08:09l'avait décrété.
01:08:11Et vous pensez qu'en 2035, par exemple,
01:08:13il n'y aura plus de voitures neuves thermiques ?
01:08:15Non.
01:08:17Vous pensez qu'on reviendra dessus ?
01:08:19On continuera effectivement à vendre
01:08:21et à réparer quant à nous des véhicules thermiques,
01:08:23fort heureusement.
01:08:25Ça veut donc dire qu'en 2035,
01:08:27vous pensez que l'Europe va revenir sur cette disposition ?
01:08:29C'est obligatoire, quasiment obligatoire.
01:08:31Mais la filière ne veut pas.
01:08:33La filière dit qu'ils sont allés tellement loin
01:08:35qu'ils ne peuvent pas revenir en arrière
01:08:37parce qu'il faut 10 ans de stratégie.
01:08:39Et c'est ce qu'avait dit, je crois,
01:08:41comment s'appelle ? Monsieur Ferracci ?
01:08:43Je crois qu'il était venu un matin.
01:08:45Oui, le ministre de l'Industrie.
01:08:47Je ne sais pas s'il a raison ou pas,
01:08:49mais il avait dit que tous les interlocuteurs
01:08:51ne veulent pas revenir en arrière
01:08:53parce que tout est engagé.
01:08:55Et revenir aux thermiques,
01:08:57c'est tellement lourd,
01:08:59c'est 10 ans à chaque fois
01:09:01les décisions que tu prends,
01:09:03les conséquences, donc je me pose la question.
01:09:05Alors on ne reviendra pas en arrière,
01:09:07par contre les 10 ans qui nous séparent de 2035,
01:09:09c'est bien trop juste,
01:09:11risque d'être prolongé de quelques années supplémentaires.
01:09:13Il faut laisser le temps aux constructeurs également
01:09:15de produire et puis au prix d'achat moyen
01:09:17pour les consommateurs
01:09:19d'être à un niveau atteignable et donc achetable.
01:09:21Puisqu'on parle de ça, il y a une question
01:09:23que je me pose toujours et je n'ai jamais eu la réponse.
01:09:25La marge d'un constructeur,
01:09:27la voiture, par exemple,
01:09:29la super voiture qui coûte 100 000 euros,
01:09:31150 000 euros, à combien elle revient
01:09:33au constructeur ? J'ai l'impression qu'il y a un secret
01:09:35total là-dessus, que la marge
01:09:37de BMW, de Mercedes, de Renault,
01:09:39on ne la connaît pas.
01:09:41C'est un secret défense même, puisque
01:09:43personne ne la connaît à part eux aujourd'hui.
01:09:45Je pense qu'elle est considérable. Nous, quant à
01:09:47l'entretien, puisqu'on intervient après la construction,
01:09:49la réparation, elle est bien plus faible
01:09:51et aujourd'hui les constructeurs auto
01:09:53gardent bien pour eux à la fois
01:09:55les accès à la donnée également,
01:09:57parce qu'on a du mal à obtenir pour un véhicule,
01:09:59pour le réparer, toutes les données électroniques
01:10:01d'un véhicule. Donc il y a une espèce
01:10:03de frontière, de mur,
01:10:05de parois hermétiques
01:10:07des constructeurs pour garder effectivement
01:10:09leur marge. Quelle est la voiture la plus vendue
01:10:11en France aujourd'hui ? C'est la Dacia.
01:10:13C'est la Dacia. Dacia, c'est quelle
01:10:15marque ? C'est Renault.
01:10:17Elle vaut combien cette Dacia ?
01:10:19Vous avez une Dacia à 15, 20 000 euros
01:10:21aujourd'hui. Dacia, c'est un personnage
01:10:23dans le dernier Métro.
01:10:25Dacia.
01:10:27Elle vaut combien vous dites ? 15 à 20 000 euros.
01:10:29C'est pas cher ça.
01:10:31Non, parce que c'est le premier prix,
01:10:33c'est sans péjoratif être
01:10:35le bas de gamme des véhicules.
01:10:37Et là, à votre avis, cette voiture, la marge est la même,
01:10:39elle est importante ? C'est-à-dire qu'elle revient peut-être
01:10:41à 2 000 euros, 3 000 euros à Renault ?
01:10:43Je pense même davantage, je le pense réellement.
01:10:45Et puis il y a d'autres modèles que Dacia,
01:10:47il y a d'autres marques, Renault ou Dacia également.
01:10:49Et plus le véhicule est premium,
01:10:51plus la marge, je pense, dégagée,
01:10:53l'est également. Alors vous écrivez,
01:10:55il est vrai que certains citadins lui tournent le dos,
01:10:57la bagnole, la grande oubliée des politiques,
01:10:59redécouvrant le vélo ou la marche à pied
01:11:01ou empruntant tout simplement les transports en commun.
01:11:03Mais il y a aussi une France des campagnes,
01:11:05périurbaine et tout simplement une France en dehors du
01:11:07périphérique parisien. Et là,
01:11:09vous avez tout dit, c'est-à-dire que la vraie
01:11:11frontière, elle est entre Paris,
01:11:13par exemple, vous avez une voiture ? Non.
01:11:15Sabrina, vous avez une voiture ? Non.
01:11:17Philippe, vous avez une voiture ? Oui.
01:11:19Philippe, vous avez une voiture ? Oui.
01:11:21Pourquoi vous venez en taxi alors à chaque fois ?
01:11:23Je ne conduis plus depuis des années.
01:11:25Parce que c'est gratuit ?
01:11:27Vous avez une voiture ? Elle est au musée.
01:11:29Elle est où la voiture ? Elle est dans un garage
01:11:31et parfois mon épouse l'utilise.
01:11:33Donc vous avez pas de voiture ?
01:11:35Si. Vous avez une voiture
01:11:37mais vous en servez pas. J'ai une voiture,
01:11:39on est deux, par conséquent
01:11:41l'un des épouses s'en sert.
01:11:43Je ne savais pas que vous étiez si
01:11:45indigneux dans votre question.
01:11:47Bon.
01:11:49Donc il y a un, deux,
01:11:51trois, bon évidemment,
01:11:53vous avez une voiture. Il y a 50% des gens
01:11:55sur le plateau qui n'ont pas de voiture. Et les jeunes,
01:11:57par exemple, Marine Lançon, elle avait une voiture,
01:11:59plus de voiture, vélo.
01:12:01Elle a eu un accident de voiture
01:12:03avec sa petite Smart un jour,
01:12:05elle a acheté la Smart. Et elle vient en vélo,
01:12:07moins de 12 degrés le matin, en vélo.
01:12:09Mais Pascal, si je peux me permettre,
01:12:11le plateau n'est pas représentatif au niveau national.
01:12:13C'est Paris.
01:12:15La vraie fracture, elle est à Paris.
01:12:17A Paris, les jeunes n'ont plus de voiture.
01:12:19De moins en moins.
01:12:21Et puis, il faut dire que la municipalité a aussi,
01:12:23comme dans d'autres grandes agglomérations,
01:12:25sorti la voiture du centre-ville.
01:12:27Quelqu'un à Bordeaux, à Lyon, bien entendu,
01:12:29dans d'autres grandes agglomérations.
01:12:31Donc votre business, s'il n'y a plus de voiture, vous allez faire quoi ?
01:12:33On est rassuré sur l'avenir. Il y aura encore
01:12:35beaucoup de voitures qui rouleront.
01:12:37Le consommateur en a besoin. C'est la voiture qui est le plus
01:12:39publicitée en moyen de transport pour partir
01:12:41par exemple en vacances, pour les consommateurs.
01:12:43Aujourd'hui, c'est 77% des gens qui utilisent
01:12:45leur voiture pour partir en vacances.
01:12:47Donc on peut dire, je ne veux plus prendre l'avion.
01:12:49Le vélo, c'est bien, mais malheureusement,
01:12:51on ne peut pas partir en vacances en vélo.
01:12:53Quant au transport des marchandises,
01:12:55c'est un point aussi important.
01:12:57Tous ceux qui disent qu'on va remplacer le camion qui livre
01:12:59par des vélos cargo, c'est un objectif.
01:13:01Mais il ne sera malheureusement pas atteignable.
01:13:03Il y a quelque chose que vous écrivez qui m'a étonné.
01:13:05Vous dites en France, la politique basée sur les radars
01:13:07montre ses limites et l'abaissement de la vitesse
01:13:09à 80 kilomètres sur les routes nationales
01:13:11a été la mesure de trop.
01:13:13Rarement une décision a été autant contestée.
01:13:15Il existe d'autres moyens de renforcer la sécurité.
01:13:17Mais s'il y a quand même un domaine
01:13:19où la répression a été efficace,
01:13:21et c'est l'automobile.
01:13:23Moi, j'ai vécu ça sur 40 ans.
01:13:25Il y a encore 40 ans,
01:13:27vous étiez sur l'autoroute, vous vous faisiez doubler
01:13:29par quelqu'un à 200 à l'heure.
01:13:31Ça n'existe plus aujourd'hui. Pourquoi ?
01:13:33Permis à point, c'est une bonne chose.
01:13:3599% des gens ont leur 12 points.
01:13:37Quand vous faites un stage,
01:13:39il n'y a que des hommes.
01:13:41Les femmes, elles ont leurs 12 points.
01:13:43Ma mère, elle a ses 12 points.
01:13:45Il n'y a pas de souci.
01:13:47Les hommes ont un rapport à la voiture.
01:13:49C'est pas mal la répression.
01:13:51Bien sûr, elle a du bon,
01:13:53mais elle a du moins bon également.
01:13:55Je vais prendre un exemple,
01:13:57qui est la loi Montagne.
01:13:59Il y a trois ans, l'État et l'Assemblée
01:14:01ont validé le fait qu'on doit être équipé
01:14:03pour les régions à neige.
01:14:05C'est mal fait parce qu'il y a des départements,
01:14:07je vais prendre Isère par exemple,
01:14:09où il y a certaines communes qui sont soumises
01:14:11à cette loi Montagne et d'autres qui ne le sont pas.
01:14:13Le décret qui est sorti,
01:14:15malheureusement, à date, il n'est pas appliqué.
01:14:17C'est dommage parce qu'aujourd'hui,
01:14:19on a des clients qui sont un peu perdus
01:14:21et d'autres qui ne viennent plus
01:14:23faire changer leur pneumatique.
01:14:25Qui les use plus rapidement ?
01:14:27Sur route sèche, on use plus rapidement
01:14:29un pneu hiver ou un pneu 4 saisons.
01:14:31Ça a été la mode il y a quelques années.
01:14:33Il y a des pneus 4 saisons.
01:14:35C'est un fabricant, un défabricant de pneumatiques
01:14:37dont on ne connaît pas la marge non plus
01:14:39qui ont sorti cette nouvelle idée lumineuse
01:14:41pour peut-être gagner un peu d'argent.
01:14:43Ça coûte cher effectivement.
01:14:45Aujourd'hui, le pneu 4 saisons
01:14:47a moins d'utilité.
01:14:49En tout cas, nous, on préfère conseiller
01:14:51des pneus hiver sur route enneigée
01:14:53et des pneus été sur route sèche.
01:14:55Ça, c'est pour la montagne,
01:14:57parce que la neige en pleine...
01:14:59Si je rentre chez vous, par exemple,
01:15:01et je vous dis que je voudrais un pneu 4 saisons...
01:15:03On va vous orienter davantage
01:15:05sur un pneu hiver si vous habitez
01:15:07plutôt dans l'Est de France
01:15:09ou sur un pneu été si vous roulez dans l'Ouest de la France.
01:15:11C'est très politique, votre livre.
01:15:13Par exemple, vous dites que nous vivons
01:15:15une drôle d'époque avec des ONG.
01:15:17C'est pour ça que je dis que ce n'est pas si fréquent
01:15:19votre prise de position.
01:15:21Nous vivons une drôle d'époque avec des ONG
01:15:23qui arrangent les pouvoirs publics
01:15:25pour décarboner le transport
01:15:27et des affrontements violents sur les réseaux sociaux
01:15:29qui permettraient voire disparaître l'automobile.
01:15:31L'écologie est l'affaire de tous
01:15:33et ne devrait pas susciter de telles tensions.
01:15:35Mais il y a la réalité du portefeuille.
01:15:37Sans vouloir opposer climat et pouvoir d'achat,
01:15:39les ménages ont un certain nombre de priorités
01:15:41dont le logement et l'alimentation,
01:15:43mais aussi les déplacements.
01:15:45C'est quasiment un discours politique.
01:15:47D'abord, c'est très bien décrit.
01:15:49Je ne sais pas votre formation,
01:15:51mais effectivement,
01:15:53il n'y a pas que le chef d'entreprise,
01:15:55il y a aussi la dimension culturelle sociétale.
01:15:57On est une enseigne de proximité
01:15:59comme votre chaîne l'est auprès des consommateurs.
01:16:01On voit bien les gens qui viennent nous voir aujourd'hui.
01:16:03Ils ont un problème de pouvoir d'achat
01:16:05et les lois qui ont été faites jusqu'à présent,
01:16:07ces tensions médiatiques aussi,
01:16:09ont veillé à mettre en otage
01:16:11l'automobiliste aujourd'hui,
01:16:13comprimé entre d'un côté le pouvoir d'achat
01:16:15qui se réduit et de l'autre côté
01:16:17un aspect environnemental
01:16:19qui est évident pour toutes et tous.
01:16:21Mais la conciliation des deux reste très difficile.
01:16:23C'est pour cela que nous,
01:16:25nous sommes une enseigne qui essaie dans sa proximité,
01:16:27dans le conseil également à l'automobiliste,
01:16:29de lui conseiller le bon produit,
01:16:31le bon délai de remplacement de ses pièces.
01:16:33On constate parfois également que les pièces sont remplacées
01:16:35trop rapidement et une usure trop rapide.
01:16:37C'est la régénérescence des produits
01:16:39qu'on essaie de limiter
01:16:41ou en tout cas de faire durer le plus longtemps possible.
01:16:43Le contrôle technique, c'est combien aujourd'hui ?
01:16:45C'est quel prix ?
01:16:47Ça dépend.
01:16:49Il y a une durée aussi dans le contrôle technique.
01:16:51On comptait à peu près 80-90 euros
01:16:53pour vérifier le contrôle
01:16:55des pièces essentielles.
01:16:57Et c'est tous les combien le contrôle ?
01:16:59Tous les deux ans.
01:17:01Vous avez une personne qui s'occupe de ça pour vous ?
01:17:03Un chauffeur.
01:17:05Il est en livret.
01:17:07Il est en train de nettoyer ma voiture.
01:17:11La voiture à cocarde.
01:17:13N'importe quoi.
01:17:15Effectivement, c'est drôle
01:17:17parce qu'on cite souvent
01:17:19Georges Pompidou
01:17:21qui est français.
01:17:23Il paraît qu'il ne l'a pas dit.
01:17:27Pompidou grille du coq
01:17:29avec sa clope au bec
01:17:31et sa voiture.
01:17:33C'est vrai que
01:17:35j'entends ce que vous dites.
01:17:37Aujourd'hui, le camp du bien
01:17:39a ciblé la voiture.
01:17:41Le camp du bien a ciblé l'avion.
01:17:43Le camp du bien a ciblé la cigarette.
01:17:45Et cet état d'esprit-là
01:17:47est vraiment agaçant.
01:17:49Parfois, il a raison.
01:17:51Le camp du bien.
01:17:53Parfois, non.
01:17:55Pardon d'être nuancé.
01:17:57La cigarette, c'est très bon
01:17:59qu'on ne soit plus ennuyé dans les cafés.
01:18:01C'est vrai. On l'a vécu quand même.
01:18:03Formidable.
01:18:05Il y a des évolutions qui ont été faites.
01:18:07J'ai l'exemple des produits sur un véhicule.
01:18:09Ce que je veux vous dire,
01:18:11l'état d'esprit,
01:18:13ce que je remarque,
01:18:15c'est cet état d'esprit.
01:18:17Avant, il y avait une forme de courtoisie.
01:18:19Tu fumais, tu demandais si ça ne vous dérange pas.
01:18:21Il y avait une forme de tolérance
01:18:23et un état d'esprit qui pouvait me convenir.
01:18:25Aujourd'hui, vous êtes en terrasse.
01:18:27Il y a une personne à 25 mètres.
01:18:29Vous êtes en train de fumer.
01:18:31Elle commence à faire des grands gestes.
01:18:33Et cet état d'esprit,
01:18:35je trouve qu'il est insupportable.
01:18:37C'est ça que je veux vous dire.
01:18:39Parce que la courtoisie singulière
01:18:41et collective, c'est complètement...
01:18:43C'est comme les gens à vélo.
01:18:45Dans Paris, ils sont insupportables.
01:18:47Tout le monde le sait.
01:18:49Ils te tapent sur dessus.
01:18:51Ils te tapent sur ton rétro.
01:18:53Marine Lansan me dit...
01:18:59Ils ne se font pas écraser.
01:19:01Je fais très attention.
01:19:03Je roule à 20 l'heure dans Paris.
01:19:05J'ai tellement peur.
01:19:07Et quand je marche arrière.
01:19:09J'ai tellement peur.
01:19:11Tu as tellement peur de shooter.
01:19:13Tu fais extrêmement attention.
01:19:15À juste titre, d'ailleurs.
01:19:17A droite, à gauche, il y a des trottinettes.
01:19:19Tu fais très attention.
01:19:23Je ne suis pas sûr que la ville
01:19:25soit faite pour le vélo.
01:19:27Non, je suis d'accord.
01:19:29Je ne suis pas sûr.
01:19:31Dans l'aménage, si.
01:19:33Si, quand même.
01:19:39Quand vous avez 3 enfants
01:19:41et que vous les emmenez à la crèche.
01:19:43Évidemment, vous n'avez pas d'enfants.
01:19:45Une voiture.
01:19:47Je suis beau-père.
01:19:49C'est un statut.
01:19:51Les familles recomposées.
01:19:53Ça ne marche pas.
01:19:55Les familles recomposées.
01:19:57C'est compliqué.
01:19:59Les familles recomposées.
01:20:01C'est difficile.
01:20:03Il est 10h32.
01:20:05Somaya, c'était vous.
01:20:07...
01:20:09C'est la principale information
01:20:11de cette matinée.
01:20:13Israël dit avoir récupéré les corps
01:20:15de 4 otages dans le cadre
01:20:17de la 1re phase de trêve signée
01:20:19mi-janvier avec le Hamas.
01:20:21Parmi les dépouilles figurent
01:20:23celle de la famille Bibas,
01:20:25la mère Chiri et ses 2 enfants,
01:20:27Ariel et Kfir.
01:20:29L'interdiction du mariage
01:20:31pour les étrangers en situation irrégulière
01:20:33fait l'objet d'un vote ce jeudi au Sénat.
01:20:35C'est le contraire à la jurisprudence constitutionnelle
01:20:37et dénoncée par la gauche.
01:20:39C'est un chiffre qui fait
01:20:41froid dans le dos.
01:20:43Selon 2 ONG, 975 personnes
01:20:45ont été exécutées en Iran en 2024.
01:20:47C'est le nombre le plus élevé
01:20:49d'exécutions depuis le lancement
01:20:51de ce recensement en 2008.
01:20:53La peine de mort reste donc
01:20:55l'outil le plus puissant
01:20:57de répression politique
01:20:59pour la République islamique,
01:21:01dénonce un rapport publié aujourd'hui.
01:21:03Il y a des gens qui sont aux fêtes de la situation
01:21:05et c'est ça que j'aime bien.
01:21:07Je citais de temps en temps,
01:21:09il y a un monsieur qui s'appelle Renaud Noël
01:21:11sur Internet, sur X, qui dit
01:21:13« Une chaîne propagandiste
01:21:15s'éteint à jamais. Très belle victoire.
01:21:17À quand la suppression de l'émission
01:21:19de Pascal Praud sur BFM ? »
01:21:21Il agite un balai nazi.
01:21:23Un balai nazi.
01:21:25Je vous assure.
01:21:27Parfois, je ne sais pas.
01:21:29Chimiquement pur.
01:21:31C'est vraiment fort.
01:21:33Ils sont plus terminés
01:21:35en voyant les buts de Mbappé.
01:21:37Triplé.
01:21:39Qui n'était pas content ?
01:21:41C'est l'expression de Kyan Mbappé.
01:21:43« T'es pas content, triplé. »
01:21:45« T'es pas content, triplé. »
01:21:47Pourquoi il dit ça ? Je ne comprends pas.
01:21:49C'était une façon de dire « si vous me provoquez,
01:21:51je vais vous répondre. »
01:21:53Il a dit ça quand ?
01:21:55C'était lors d'une interview.
01:21:57Hier, vous avez peut-être vu
01:21:59Bertrand Latour,
01:22:01qui est le nouveau venu dans cette équipe.
01:22:03Il est très bon.
01:22:05Il parle français, en plus.
01:22:07Il y en a d'autres
01:22:09dans cette émission.
01:22:11Allez voir M. Renaud Noël.
01:22:13À part Adrien Matou.
01:22:15Comment vous l'appelez ?
01:22:17C'est Hervé Matou.
01:22:19J'aime beaucoup Noël.
01:22:21J'ai oublié son prénom.
01:22:23Adrien, c'est le fils d'Hervé Matou.
01:22:25Adrien que j'aime beaucoup aussi.
01:22:27J'aime le père et le fils.
01:22:29Et Noël est très bon.
01:22:31Très très bon.
01:22:33Le nouveau dont vous avez parlé.
01:22:35Latour.
01:22:37Pourquoi vous dites Noël ?
01:22:39C'est l'internaute.
01:22:41Le prénom de...
01:22:43Bertrand Latour.
01:22:45Hier soir, j'ai regardé.
01:22:47Le meilleur du foot, c'est sur Canal.
01:22:49On peut voir les buts d'MEP.
01:22:51Le premier est très bon.
01:22:53C'est effectivement l'ami Hervé Matou.
01:22:55L'ami Bertrand Latour.
01:22:57Le nouveau venu.
01:22:59Il a mis ce but magnifique.
01:23:01Contre Manchester City.
01:23:03À l'arrivée, il y a eu quand même
01:23:056-2 sur les deux matchs.
01:23:07Et ça, c'est une bonne chose.
01:23:09Voilà.
01:23:11Ça doit faire plaisir à Didier Deschamps.
01:23:13Il retrouve le meilleur.
01:23:15Ça fait 6-3.
01:23:17Ils ont été nombreux à dire qu'il était cuit.
01:23:19Et comment vous expliquez
01:23:21le déclin
01:23:23de Guardiola ?
01:23:25Vous n'imaginez pas
01:23:27comment c'est dur d'être entraîneur.
01:23:29Il y a un moment, il faut aller
01:23:31recharger
01:23:33tes accus.
01:23:35C'est peut-être l'activité
01:23:37la plus dure de toutes les activités
01:23:39humaines.
01:23:41Parce qu'il faut être là tout le temps.
01:23:43Oui, d'accord.
01:23:45On a des compensations.
01:23:47On a des sacrées compensations.
01:23:49Ça ne veut rien dire, je vous assure.
01:23:51Je crois que vous ne mesurez pas.
01:23:53Vous rentrez dans un vestiaire,
01:23:55c'est la cage aux fauves.
01:23:57Vous avez 30 bonhommes qui sont dans vous
01:23:59et il y en a 11 simplement.
01:24:01C'est une compétition XXL.
01:24:03Il faut de l'énergie.
01:24:05Du lundi au dimanche, tu as deux matchs par semaine.
01:24:07Tu es cuit.
01:24:09Le présentateur de télé à côté, c'est rien.
01:24:11C'est rien du tout.
01:24:13Tu es avec des hommes, il faut leur parler.
01:24:15Parlez avec Arsène Wenger.
01:24:17Mon boulot, c'est précisément d'écouter
01:24:19Thierry Henry pendant deux heures.
01:24:21C'est ça mon job.
01:24:23Ça demande une énergie folle
01:24:25en entraîneur de football.
01:24:27C'est l'une des activités humaines
01:24:29les plus éreintantes.
01:24:31En même temps, elle paraît si passionnante.
01:24:33Avec directeur de Point S.
01:24:37Le plus dur, c'est de monter et d'être premier.
01:24:39C'est ça qui est le plus difficile.
01:24:41Il n'y a pas de vacances, il n'y a rien.
01:24:43Merci, monsieur Christophe Rollet.
01:24:45Laissez-nous rouler sans stress.
01:24:47On vous soutiendra et vous reviendrez.
01:24:49C'est terminé.
01:24:51On doit être un peu en retard, mais il est 10h36.
01:24:53Je remercie Marine Lançon
01:24:55qui va retrouver son vélo dans quelques minutes.
01:24:57Jean Delacoste était avec nous.
01:24:59Jean Delacoste, la Raimondi.
01:25:01À la réalisation Alexandre Pratte.
01:25:03À la vision Ludovic Lieber.
01:25:05Au son Timur.
01:25:07Merci.
01:25:09Jean-Marc, à ce soir.