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00:00Ce que j'ai entendu quand même chez certains constructeurs, c'est qu'il est presque trop tard, disent-ils parfois, pour reculer.
00:07C'est-à-dire qu'ils ont mis en branle de pouvoir changer en 2035, ils ont mis cette stratégie parce que prévoir l'industrie automobile ce n'est pas à 5 ans, c'est parfois à 10 ans, à 15 ans.
00:19Et tout a été fait et qu'aujourd'hui revenir sur le thermique serait presque plus grave que d'accepter l'électrique.
00:26J'ai entendu cela parmi les constructeurs automobiles, Pierre Chasseret.
00:30Alors oui, il y a de toute façon, il y aura des véhicules électriques, ça c'est une évidence.
00:34En revanche, attention, là où le député macroniste fait une erreur, c'est qu'en fait il assimile vente de véhicules thermiques à uniquement le diesel, l'essence dite traditionnelle et donc la dépendance au Qatari, à la Russie, etc.
00:49Il n'a pas compris que malheureusement, et c'est dommage, il faut que j'aille lui expliquer qu'il y a d'autres carburants qui se mettent en place.
00:55On a notamment l'éthanol qui peut suppléer totalement l'énergie dite essence.
01:02On a par exemple les carburants de synthèse qui arrivent et qui peuvent suppléer les énergies de diesel traditionnelles.
01:10On a d'autres types d'énergie, on a des hybridations qui peuvent se mettre en place qui sont des excellentes énergies de transition.
01:18Et l'hybridation, on en a besoin, on ne peut pas faire une mutation vers le 100% électrique.
01:22Et le côté blanc ou noir qu'on a chez certains députés à l'Assemblée nationale qui refusent de comprendre qu'il y a d'autres alternatives au 100% électrique, ça fait du mal aujourd'hui à l'industrie.
01:34L'industrie automobile, qu'est-ce qu'elle dit ? Elle dit qu'elle veut aller vers une neutralité carbone.
01:39C'est ça l'objectif, la neutralité carbone.
01:42Mais il faut laisser l'indépendance et le choix énergétique aux constructeurs, leur donner la feuille de route qui est la neutralité carbone, oui, leur imposer le type d'énergie, non.