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La nomination à la présidence du Conseil constitutionnel du macroniste Richard Ferrand a été validée par l'Assemblée nationale et le Sénat à une voix près, ce mercredi 19 février à l'issue de ses auditions au Parlement.

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Transcription
00:00C'est le plus proche du Président de la République, donc si maintenant Mme Le Pen nous explique que le Président de la République lui va très bien, il faut qu'elle l'explique à ses électeurs.
00:07C'est une trahison pour ses électeurs, ni plus ni moins. C'est une trahison avec un Président du Conseil constitutionnel qu'elle a combattu pendant des années lorsqu'il était député.
00:17Tout ça n'a aucun sens, si ce n'est à y voir un deal caché avec le Président de la République.
00:23Mme Le Pen a censuré avec ses députés M. Barnier, qui était un Premier ministre de droite, pour finalement se satisfaire d'un Premier ministre centriste qui obéit plutôt au Parti socialiste.
00:36Aujourd'hui, elle valide la candidature du meilleur ami du Président Macron au Conseil constitutionnel.
00:41Un dernier mot, parce que quand je vous entends, je me demande s'il y a encore un socle commun possible. Vous êtes dans le même camp normalement avec les macronistes en l'occurrence.
00:47Je crois que les Républicains n'ont à aucun moment caché le fait que M. Ferrand, pour des raisons d'intégrité, a eu l'occasion d'évoquer ce matin de proximité excessive avec le Président de la République.
01:00C'est-à-dire une espèce d'incapacité, je pense, à faire preuve de ce devoir d'ingratitude dont parlent les constitutionnalistes, que ce n'était pas notre candidat, que c'était un mauvais choix.
01:08Ce qui le prouve, c'est le résultat. Dans les deux assemblées, il réunit tout juste les deux cinquièmes qui lui permettent d'échapper à la révocation.
01:16Il peut dire merci à Mme Le Pen.
01:18Validé à une voix près. Merci beaucoup, Olivier Marlex, d'avoir réagi en direct sur BFMTV.

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