• il y a 9 heures
L'écrivain Jean Sévillia sur la fermeture de C8 : «La liberté d'expression, oui, et elle est cadrée avec la loi de 1881 sur la liberté de la presse. Mais il faut des garde-fous, qu'on ne puisse pas insulter quelqu'un en public.»

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Transcription
00:00Sur la liberté d'expression d'une manière générale, je trouve qu'il y a une très bonne loi, qui est quand même bien faite, qui est la loi de 1881.
00:06C'est la loi sur la liberté de la presse, c'est une loi de l'interprétation de la République qui dit l'essentiel.
00:12Moi, je trouve que ça pose un cadre qui est, voilà, on n'a pas le droit d'injurier, pas d'insulter en public, voilà.
00:17Donc, il est normal, la liberté d'expression, oui, mais il faut forcément des garde-fous, qu'on ne puisse pas insulter en public quelqu'un ou…
00:25Voilà, bon, c'est normal, oui. Mais la loi de 1881, à mon avis, elle pose le cadre, voilà.
00:29Alors sur l'affaire C8 en général, personne n'a oublié, c'était il y a un an, presque un an, les auditions à l'Assemblée nationale des dirigeants des chaînes incriminées.
00:41C'était quand même une séquence extraordinaire, parce qu'on a vu à la fois des dirigeants, des journalistes, un grand patron, propriétaire d'un grand groupe médiatique aujourd'hui,
00:53devant un tribunal, c'est-à-dire que c'était 1793 ou un tribunal soviétique, on sentait qu'ils étaient là, même pas pour se défendre,
01:05parce qu'on avait l'impression que l'affaire était jouée, voilà.
01:10On a eu tous le sentiment, je crois, moi en tout cas, je l'ai eu su, c'est que l'affaire était bouclée d'avance.
01:16C'était un faux procès qu'on a fait à C8, parce qu'on a l'impression que la sentence était décidée, voilà.
01:22Et c'est normal que la direction de la chaîne ait fait un recours, mais on doit nous souvenir de qui a cru ici que le recours aboutirait.

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