Alors que le président de la République déambule dans les allées du Salon de l'agriculture, qui s'est ouvert ce samedi matin à Paris, il est interpellé par Jérôme Bayle, agriculteur et figure de la contestation du monde agricole en 2024. Ce dernier estime que "s'il n'y a plus d'agriculture (...) c'est l'histoire de la France qui s'en va".
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00:00— En parlant de débat, il est avec Jérôme, mais à l'instant, on va l'écouter.
00:05— Moi, mon histoire, c'est la même que d'autres. J'ai retrouvé mon père avec une malade à la tête.
00:09Et ça, je le puis sur ce produit. — Mais tu sais que tu raccompagnes-moi beaucoup.
00:13— Non, mais il y a des choses qui se font depuis un an. Mais il a fallu qu'on bloque un délit pour qu'on le revoie.
00:18— Non, non. Égalim, les États généraux de l'alimentation... — Égalim, ça n'a jamais été mis en place.
00:22— Mais c'est pas vrai. — C'est comme les mises en journée. On en fait toutes les semaines.
00:27C'est ça. Mais non, mais il faut vraiment prendre conscience que si le monde rural n'existe plus,
00:34s'il n'y a plus d'agriculture, il n'y a plus de monde rural. Et c'est l'histoire de la France qui s'en va.
00:38— On va continuer de se battre. Moi, je n'ai jamais lâché l'agriculture. — Je l'espère. Je l'espère.
00:41— On a passé des lois. On s'est battus sur des situations qui étaient très dures. On s'est battus en Europe
00:45pour avoir la meilleure PAC possible. Quand tout le monde nous disait qu'on allait paumer à cause des BRICs,
00:49on s'est battus sur ces transitions. Donc on lâchera pas. — Et la PAC, c'est pas l'avenir de l'agriculture.
00:54Je vous le dis clairement. C'est une aide. — C'est une aide, mais c'est l'avenir de l'agriculture.
00:58— Voilà. Mais c'est ça qu'il faut travailler. C'est faire bouffer nos enfants de la viande française,
01:02de l'agriculture française. C'est ça qu'il faut défendre. — Je peux vous envoyer tout ce que je dis
01:07et ce sur quoi je me bats depuis 8 ans. C'est pas autre chose. — Mais il faut. Mais il faut continuer.
01:11— Bonjour, M. Baylet. — Mme la ministre, ça va ? — Sauvez-vous.