Investissements immobiliers à Courchevel (Savoie), achats de montres de luxe, comptes offshores dans des paradis fiscaux: le procès d'un réseau de blanchiment lié à la bande criminelle corse du "Petit Bar" a débuté lundi à Marseille, sans le chef présumé du clan, Jacques Santoni
Connu pour trafic de drogue, extorsions et assassinats, le clan du "Petit Bar" est accusé d'avoir lavé des dizaines de millions d'euros d'argent sale via Hong Kong, Singapour, le Luxembourg ou la Suisse. Un réseau international pour lequel 24 personnes vont être jugées jusqu'au 16 mai par le tribunal correctionnel de Marseille.
Mais ce dossier tentaculaire s'est ouvert sans le principal prévenu, Jacques Santoni, alias "Tahiti", le chef présumé de la bande, tétraplégique depuis un accident de moto en 2003 et représenté par son avocate lundi matin.
Selon l'ordonnance de renvoi devant le tribunal, longue de 934 pages, c'est lui qui aurait dirigé l'"organisation structurée et hiérarchisée" mise en place entre janvier 2018 et janvier 2021 en Corse-du-Sud, en Ile-de-France "et par lien d'indivisibilité à Hong Kong, Singapour, en Suisse et au Luxembourg".
Sur les 24 prévenus, quatre sont en fuite et sous mandat d'arrêt, dont Mickaël Ettori, un des très proches de Santoni.
Connu pour trafic de drogue, extorsions et assassinats, le clan du "Petit Bar" est accusé d'avoir lavé des dizaines de millions d'euros d'argent sale via Hong Kong, Singapour, le Luxembourg ou la Suisse. Un réseau international pour lequel 24 personnes vont être jugées jusqu'au 16 mai par le tribunal correctionnel de Marseille.
Mais ce dossier tentaculaire s'est ouvert sans le principal prévenu, Jacques Santoni, alias "Tahiti", le chef présumé de la bande, tétraplégique depuis un accident de moto en 2003 et représenté par son avocate lundi matin.
Selon l'ordonnance de renvoi devant le tribunal, longue de 934 pages, c'est lui qui aurait dirigé l'"organisation structurée et hiérarchisée" mise en place entre janvier 2018 et janvier 2021 en Corse-du-Sud, en Ile-de-France "et par lien d'indivisibilité à Hong Kong, Singapour, en Suisse et au Luxembourg".
Sur les 24 prévenus, quatre sont en fuite et sous mandat d'arrêt, dont Mickaël Ettori, un des très proches de Santoni.
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00:00Emile Diamant, c'est ainsi qu'a été baptisé l'enquête sur les finances occultes de la
00:04bande criminelle Corse du Petit Bar, en référence à la célèbre marque de dentifrice spécialisée
00:09dans le blanchiment.
00:10Depuis ce lundi 24 février, 24 personnes sont jugées par le tribunal correctionnel
00:15de Marseille pour des faits notamment de blanchiment aggravé en bande organisée et association
00:20de malfaiteurs.
00:30Parmi les prévenus, Jacques Antony, présenté par l'accusation comme le patron du Petit
00:34Bar, ou Anthony Perrineau, homme d'affaires ajaccien, considéré comme la partie visible
00:39du clan et membre à part entière de l'organisation à qui il aurait ouvert son carnet d'adresse.
00:44A l'ouverture des débats, seuls 13 prévenus étaient présents, dont Pascal Faure seul
00:49à comparaitre des tenues, et André Bacchiolet, tous deux considérés comme appartenant au
00:54premier cercle du Petit Bar.
00:56Représenté par son conseil, Jacques Antony était absent ce matin, tout comme six autres
01:01prévenus.
01:02Quatre mandats d'arrêt ont également été délivrés, à l'encontre notamment de
01:07Mickaël Héthory, présenté comme un membre éminent du clan.
01:11Les débats sont prévus pour durer jusqu'à la mi-mai, certains prévenus en récidive
01:16en cours 20 ans d'emprisonnement.