Le 61e Salon international de l'agriculture s'ouvre ce samedi 24 février à Paris, avec plus de 600 000 visiteurs attendus jusqu'au 3 mars. Cette édition met à l'honneur Oupette, une vache limousine de six ans, accompagnée de son éleveur. Malgré les tensions récentes, les organisateurs espèrent une édition apaisée et constructive. Jérôme Despey, président du Salon et vice-président de la FNSEA, souhaite "redonner espoir aux paysans" après une année marquée par de nombreuses crises agricoles.
L'édition précédente avait été marquée par des tensions entre la FNSEA et Emmanuel Macron, notamment en raison d’une invitation du collectif écologiste "Les Soulèvements de la Terre". Cette année, le syndicat agricole souhaite tourner la page et offrir un espace de dialogue et de convivialité.
Une année de crises et de contestations
Le secteur agricole a traversé une année particulièrement difficile. La colère a éclaté en janvier 2024 avec les premiers blocages d’autoroutes en Occitanie, sous l’impulsion de l’éleveur Jérôme Bayle. La mobilisation s’est ensuite étendue à l’ensemble du pays, avec des barrages routiers et des actions coup de poing contre les centrales d’achat et les géants de l’agroalimentaire. Malgré l’abandon de la hausse de la taxe sur le carburant agricole et l’annonce de 500 millions d’euros d’aides par le gouvernement, la grogne n’a pas faibli.
Le Salon de l’agriculture 2024 avait été le théâtre d’un accueil houleux pour Emmanuel Macron, hué par des agriculteurs en colère dénonçant la gestion de la crise par l’exécutif. L’année a également été marquée par une mauvaise récolte de blé en raison des pluies excessives et une chute historique des vendanges. La filière de l’élevage a subi des épidémies touchant les troupeaux, aggravant la situation des exploitants.
Le refus de l’accord de libre-échange UE-Mercosur est devenu un point de ralliement majeur pour les agriculteurs français, qui dénoncent une concurrence déloyale et des normes environnementales inéquitables. La Coordination rurale a réalisé une avancée historique aux élections aux chambres d'agriculture, affaiblissant la domination traditionnelle de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA).
La loi d’orientation agricole adoptée
À la veille du Salon, la loi d’orientation agricole a été définitivement adoptée par le Parlement. Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, y voit un signe positif, soulignant qu’elle marque une reconnaissance de l’agriculture comme "intérêt général majeur". Cette loi vise à favoriser la transmission des exploitations et l’installation de jeunes agriculteurs, tout en simplifiant certaines procédures administratives.
Dans ce contexte tendu mais porteur d’espoir, le Salon de l’agriculture 2025 s’annonce comme un rendez-vous crucial entre agriculteurs, consommateurs et décideurs politiques.
Abonnez-vous pour suivre toute l'actualité filmée sur le terrain sans commentaire : https://youtube.com/clpress?sub_confirmation=1
#Actualités #Informations #CLPRESS #s
L'édition précédente avait été marquée par des tensions entre la FNSEA et Emmanuel Macron, notamment en raison d’une invitation du collectif écologiste "Les Soulèvements de la Terre". Cette année, le syndicat agricole souhaite tourner la page et offrir un espace de dialogue et de convivialité.
Une année de crises et de contestations
Le secteur agricole a traversé une année particulièrement difficile. La colère a éclaté en janvier 2024 avec les premiers blocages d’autoroutes en Occitanie, sous l’impulsion de l’éleveur Jérôme Bayle. La mobilisation s’est ensuite étendue à l’ensemble du pays, avec des barrages routiers et des actions coup de poing contre les centrales d’achat et les géants de l’agroalimentaire. Malgré l’abandon de la hausse de la taxe sur le carburant agricole et l’annonce de 500 millions d’euros d’aides par le gouvernement, la grogne n’a pas faibli.
Le Salon de l’agriculture 2024 avait été le théâtre d’un accueil houleux pour Emmanuel Macron, hué par des agriculteurs en colère dénonçant la gestion de la crise par l’exécutif. L’année a également été marquée par une mauvaise récolte de blé en raison des pluies excessives et une chute historique des vendanges. La filière de l’élevage a subi des épidémies touchant les troupeaux, aggravant la situation des exploitants.
Le refus de l’accord de libre-échange UE-Mercosur est devenu un point de ralliement majeur pour les agriculteurs français, qui dénoncent une concurrence déloyale et des normes environnementales inéquitables. La Coordination rurale a réalisé une avancée historique aux élections aux chambres d'agriculture, affaiblissant la domination traditionnelle de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs (JA).
La loi d’orientation agricole adoptée
À la veille du Salon, la loi d’orientation agricole a été définitivement adoptée par le Parlement. Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, y voit un signe positif, soulignant qu’elle marque une reconnaissance de l’agriculture comme "intérêt général majeur". Cette loi vise à favoriser la transmission des exploitations et l’installation de jeunes agriculteurs, tout en simplifiant certaines procédures administratives.
Dans ce contexte tendu mais porteur d’espoir, le Salon de l’agriculture 2025 s’annonce comme un rendez-vous crucial entre agriculteurs, consommateurs et décideurs politiques.
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NoticiasTranscripción
00:00Là, c'est le film, mais arrêtez !
00:02On est qui, là ? Vous êtes qui ?
00:05On est des citoyens comme les autres !
00:07Comme les autres !
00:09Qui est-ce qui vous commande ?
00:11Oui, la police, là !
00:13Et vous êtes qui ? Vous êtes des officiers ?
00:15Je suis OPJ, je suis OPJ, s'il vous plaît.
00:17D'accord ?
00:19J'aurai pas un béret, j'aurai pas ça, ici,
00:23vous me le feriez pareil ?
00:25Non, pas du tout, je suis OPJ,
00:27donc, s'il vous plaît, vous me répondez, vous le feriez pareil ?
00:29Je n'ai pas à répondre à vos questions, monsieur.
00:31Ah bon ? D'accord.
00:33C'est pas vous, votre interview ?
00:35Allez-y, allez-y.
00:37Non, oui, non, mais...