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Des policiers hors service et en famille agressés, un fléau que dénonce Sébastien Greneron, secrétaire départemental Alliance Bouches-du-Rhône : «Comment pouvez-vous aller travailler quand votre enfant est menacé ou agressé ?»

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Transcription
00:00Imaginez le traumatisme pour ces policiers qui eux-mêmes ont l'habitude de prendre les risques, c'est leur métier,
00:04et quand ils rentrent dans la police, ils en prennent la mesure.
00:07Mais quand vous trouvez que votre enfant, en bas âge, est agressé, insulté, menacé, ou une maman,
00:14il faut rappeler qu'à la base, on est des êtres humains.
00:17Donc vous rendez-vous, moralement, comment vous pouvez, le lendemain,
00:21aller travailler dans des conditions normales, classiques, quand il vous arrive ce genre de choses.
00:26Moi, je vous parle du téléphone portable parce que c'est une plaie.
00:29Chaque intervention de police, chaque contrôle d'identité qui s'opère sur la ville, sur le département,
00:35et j'irais même dire dans la France entière, parce que c'est devenu monnet courant,
00:39est systématiquement diffusé sur les réseaux sociaux.
00:43Donc tout ça, ça attise.
00:45Et si, par malheur, un policier demande à vouloir travailler en sécurité,
00:49à ce qu'une personne arrête de filmer, c'est limite à lui qu'on va lui reprocher.
00:53Donc c'est une idée, c'est un exemple,
00:55mais tout ça pour vous dire que ça développe ce sentiment toujours de violence qui se décuple.
01:02Et à travers les réseaux, c'est très bien au niveau de la communication,
01:07mais ça véhicule également des risques supplémentaires pour nous,
01:12pour nous les policiers, ainsi que pour nos familles.
01:14Et ça, c'est catastrophique et ce n'est pas acceptable.

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