Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Eric Revel, économiste et éditorialiste Sud Radio ; Gilles Boussaingault, journaliste média (TV Magazine / Le Figaro) ; Jean de Gliniasty, ancien ambassadeur de France en Russie, directeur de recherche à l’Iris et auteur de "Géopolitique de la Russie" publié aux éditions Eyrolles (40 fiches illustrées pour comprendre le monde) ; Sébastien Cote, adjoint au Maire de Montpellier à la protection de la population et à la tranquillité publique.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-03-06##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06On vous souhaite la bienvenue dans les Vraies Voix avec Philippe David.
00:00:09Bonsoir Philippe.
00:00:10Bonsoir Cécile.
00:00:11Et on est ravis de vous retrouver aujourd'hui le 0826 300 300 jusqu'à 19h.
00:00:16Vous allez pouvoir bien entendu débattre avec nos Vraies Voix du jour.
00:00:20Au sommaire de cette émission, la Russie dénonce un discours déconnecté de la réalité
00:00:25au lendemain de l'allocution présidentielle d'Emmanuel Macron.
00:00:28La menace russe est là et elle ne connaît pas de frontière à affirmer le chef de l'État hier soir.
00:00:33Alors parlons vrai.
00:00:34Croyez-vous à une guerre directe entre la France et la Russie ?
00:00:37À cette question, l'inquiétude d'Emmanuel Macron sur la menace russe s'est, vous dites,
00:00:42exagérée à 95 %, réaliste à 5 %, voulait réagir le 0826 300 300.
00:00:49Et Jean de Glignastistre avec nous, ancien ambassadeur de France en Russie,
00:00:53directeur de recherche à l'IRIS et auteur de Géopolitique de la Russie aux éditions Erol.
00:00:57Et puis le coup de projecteur des Vraies Voix à 18h40,
00:00:59les infractions liées au blanchiment d'argent ont augmenté de 113 % en 2023 par rapport à 2022.
00:01:05Le maire de Montpellier, Michael Delafosse, veut pouvoir refuser les ouvertures de commerce
00:01:09pour lutter contre le blanchiment de l'argent de la drogue.
00:01:12En région parisienne aussi, les rues entières sont dédiées au blanchiment,
00:01:15déplorait récemment le préfet de police de Paris.
00:01:17Alors parlons vrai.
00:01:18Pensez-vous que sans blanchiment, plus de trafic ?
00:01:21À la question, lutte contre le blanchiment d'argent de la drogue,
00:01:24faut-il donner la main au maire pour l'ouverture des commerces ?
00:01:26Vous dites que vous êtes à 64 %, vous voulez réagir ?
00:01:29Le 0826 300 300.
00:01:31Et notre invité Sébastien Cotte sera avec nous, adjoint au maire de Montpellier,
00:01:34à la protection de la population et la tranquillité publique.
00:01:37On vous souhaite la bienvenue, c'est les Vraies Voix jusqu'à 19h.
00:01:41Et autour de cette table, Philippe Bilger, bonjour.
00:01:44Bonsoir mes chers amis.
00:01:46Bien-tu, bien-tu, bientôt.
00:01:48Bien sûr, bienvenue, je voulais dire.
00:01:50Voilà, vous faites ce que vous voulez après avec tous ces mots.
00:01:52Éric Revel est avec nous, auditorialiste.
00:01:55Bonsoir, bonjour, bienvenue, bientôt.
00:01:59Et Gilles Boussingo est avec nous, journaliste média.
00:02:04Et le 0826, qu'est-ce qu'il y a, Maxime ?
00:02:08On a une grande nouvelle à vous annoncer, Cécile.
00:02:10Vous me regardez la bite d'alarme.
00:02:12Je vous regarde avec insistance, ça y est, le décompte est terminé.
00:02:14On a dépassé les 1 million d'abonnés sur Youtube.
00:02:241 million, 1 million.
00:02:271 million, 1 million sur notre chaîne Youtube.
00:02:30On vous remercie énormément.
00:02:32On est très, très, très émus.
00:02:34Parce qu'on sentait que ça allait arriver, c'est arrivé chez nous.
00:02:36Et j'avais demandé à Philippe David, je vous préviens,
00:02:39que ce soit dans les Vraies Voix.
00:02:411 million d'auditeurs aujourd'hui nous regardent et nous écoutent sur Youtube.
00:02:45Alors pour nous, c'est extraordinaire.
00:02:47Tiens, le directeur des programmes est avec nous.
00:02:49Venez, monsieur Frédéric Jouve.
00:02:51Frédéric Jouve, venez, venez, venez.
00:02:53Venez nous dire quelques mots, parce que là, c'est extraordinaire.
00:02:56Je dirais que si on devait faire un selfie avec 1 million d'abonnés,
00:02:59ça nous prendrait à peu près 2 mois.
00:03:01Et il faudrait qu'il soit sur un drone très haut.
00:03:04En tout cas, c'est formidable.
00:03:06Merci à l'ensemble des équipes, bien sûr, à tous nos auditeurs.
00:03:09Alors, très important, continuez à écouter la radio.
00:03:12Parce que la radio, c'est comme la télévision, c'est plutôt le cinéma.
00:03:15La radio, c'est plutôt le théâtre.
00:03:17Rien de plus vrai que la réalité et la radio au quotidien.
00:03:20Mais aujourd'hui, on ne peut pas se passer du numérique.
00:03:23Et tant qu'à faire, autant avoir plus d'abonnés.
00:03:26Et 1 million, c'est juste énorme.
00:03:28Bravo à toute l'équipe.
00:03:29Bravo à toutes les équipes d'antenne, toutes les équipes hors d'antenne, du digital.
00:03:33Bravo à ça.
00:03:34Pour cet événement, c'est formidable.
00:03:36Merci beaucoup.
00:03:38Bravo à l'équipe du digital, les réalisateurs, les équipes,
00:03:42toutes les équipes qui sont derrière.
00:03:44Formidable.
00:03:45Merci beaucoup.
00:03:46Voilà, nous sommes très heureux.
00:03:48Ça va être une très belle émission.
00:03:50Au 0826 300 300 avec Julien de Vérichâtillon qui est avec nous.
00:03:53Bonsoir Julien.
00:03:54Bonsoir Julien.
00:03:55Bonsoir à vous.
00:03:56Julien, vous êtes abonné à notre chaîne YouTube ?
00:03:59Bien sûr, évidemment.
00:04:00Bien sûr.
00:04:01Il y a deux minutes.
00:04:02Nous avons un millionième de la chaîne YouTube avec nous.
00:04:05Ça doit faire 4-5 ans à peu près.
00:04:07Ah ben voilà, c'est bien.
00:04:08Vous vouliez revenir sur les dérives politiques du CNRS, l'attaque du consulat.
00:04:14Oui, alors il y a l'attaque du consulat, il y avait l'hélocritique,
00:04:17il y a tout un tas d'articles estampillés CNRS qui font littéralement de la propagande.
00:04:21Et moi, je trouve un peu dommage que tout ce qui est estampillé scientifique
00:04:25ne serve à que de la propagande.
00:04:27On voit avec le conseil scientifique et on voit avec le CNRS aujourd'hui
00:04:31que malheureusement, on mélange politique et science.
00:04:34Et je pense qu'il y a ces deux choses qui devraient être distinctes l'une de l'autre.
00:04:37On se bat sur les faits et pas sur des idéaux de la propagande et de l'idéologie.
00:04:40Donc c'est un peu ça qui est un peu dommage.
00:04:42C'est qu'on est en train de perdre vraiment ce qui faisait même l'élugent,
00:04:44c'est la force de la France,
00:04:46qui était cette capacité de mettre en valeur l'effervescence de l'intelligence française.
00:04:51Et ça aujourd'hui, ça n'est plus du tout utilisé à bon escient.
00:04:54On fait des articles sur de la propagande, sur des tas de sujets,
00:04:59sur des sujets qui sont importants mais qui n'ont rien à voir avec des choses scientifiques
00:05:03et qui malheureusement détériorent la qualité de la recherche en France.
00:05:06– Philippe, je pourrais dire quelle étrange idée de parler de l'effervescence
00:05:10de l'intelligence française alors qu'elle est présente tous les soirs en vrai mois.
00:05:15Mais plus sérieusement, notre auditeur pose un problème très profond,
00:05:21le fait qu'il n'y a plus d'esprit scientifique qui soit réellement détaché de l'idéologie.
00:05:27Et ça c'est un gros problème.
00:05:29– Il doit y en avoir encore mais c'est vrai que l'affaire des deux chercheurs du CNRS,
00:05:36dont on a vu une photo dans le tribunal où ils étaient comme deux punks à chiens,
00:05:42enfin je ne sais pas si vous avez vu l'image.
00:05:45– J'ai vu l'image.
00:05:46– Bon alors, pas de délit de faciès, mais c'est vrai que c'est quand même
00:05:51de l'argent public le CNRS.
00:05:53On ne le répétera jamais assez.
00:05:55Donc oui, on a souvent l'impression avec toute la vague wokiste
00:05:59que la recherche scientifique est très englée politiquement maintenant.
00:06:05– Gilles Boussingo ?
00:06:06– Oui effectivement, je pense que l'indépendance malheureusement
00:06:09aujourd'hui dans tous les domaines se rétrécit de plus en plus.
00:06:11C'est une vraie peau de chagrin et que la politique s'insère partout
00:06:15comme une nappe d'eau qui profite de la plus petite brèche
00:06:20pour influencer de manière comment…
00:06:24– Les opinions.
00:06:25– Les opinions exactement.
00:06:26– Absolument.
00:06:27– Elles sont dans le vent.
00:06:28– Merci beaucoup Julien, vous restez avec nous, vous êtes notre vraie voix du jour.
00:06:31On est ravis de vous accueillir.
00:06:32Dans un instant, les trois mots dans l'actu ce sera avec Félix Mathieu
00:06:35et puis le réquisiteur du procureur.
00:06:37– L'égalité des revenus entre hommes et femmes, encore plus fort jeu,
00:06:41devient féministe ce soir.
00:06:43– Je vais vous en parler hors antenne.
00:06:45A tout de suite.
00:06:48– Bonjour, c'est Patrick Roger.
00:06:49– Sud Radio.
00:06:50– Un grand merci pour ce million d'abonnés sur YouTube.
00:06:53Continuez de nous rejoindre et écoutez toujours Sud Radio.
00:06:56– Par mon vrai.
00:06:58– Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:07:05Les vraies voix qui ne sont jamais les mêmes et pourtant,
00:07:07elles reviennent tous les jours avec Philippe David,
00:07:09bien entendu Philippe Bilger aussi, qui est le pilier quand même.
00:07:13Sans lui, tout tourne autour de lui.
00:07:14– Pas de bar.
00:07:15– Non, non, pilier, pas de bar.
00:07:16– Non, non, de côtoir.
00:07:17– Je ne connais pas votre avis privé, Philippe Bilger.
00:07:19Et bien entendu, Eric Revelle qui est avec nous, éditorialiste Sud Radio
00:07:23et Gilles Boussingo, journaliste média, qui fait ça.
00:07:26Ils sont arrivés dans les vraies voix.
00:07:28Bienvenue.
00:07:29– Merci beaucoup.
00:07:30– Ça va ? Vous avez la pression ou pas ?
00:07:31– Un petit peu oui, forcément, pour le début.
00:07:33Mais je suis tellement bien entouré.
00:07:35Tout le monde est tellement sympathique avec moi.
00:07:36– Il y a une promotion fulgurante d'invités à Chroniqueur.
00:07:39– Oui, c'est ça.
00:07:40– Vous ne vous rendez pas compte de la grâce que je vous donne.
00:07:43– La prochaine fois, c'est la direction générale adjointe de la radio.
00:07:46Je vous dis ça tout de suite.
00:07:47– Quelqu'un qui tient la tête comme ça à Françoise de Gouin sur les César
00:07:50ne peut être que quelqu'un de remarquable.
00:07:52– C'est quelqu'un d'atteinte du jour.
00:07:54– C'est ça.
00:07:56– Vous avez fait verner le chemin des dames d'un coup.
00:07:58– Allez, Félix Mathieu est avec nous.
00:08:00Bonsoir Félix.
00:08:01– Bonsoir Cécile, bonsoir tout le monde.
00:08:03– De quoi parle-t-on dans un instant ?
00:08:05– On va parler du discours d'un sénateur français qui devient viral aux Etats-Unis.
00:08:08C'est chez les opposants à Donald Trump de Martine Aubry
00:08:11qui cède son fauteuil de maire de Lille à son premier adjoint.
00:08:14Et puis de ce chiffre atteint et dépassé allègrement sur YouTube par Sud Radio,
00:08:18le million, le million, un million d'abonnés en trois mots,
00:08:21bouffons d'émissions et millions.
00:08:23– Je ne sais pas comment on doit le prendre.
00:08:26Allez, Phil Bidger.
00:08:27– Les vraies voix Sud Radio.
00:08:29Le réquisitoire du procureur, Philippe Bidger.
00:08:33– Et vous voulez requérir sur les inégalités salariales hommes-femmes.
00:08:37Vous pouvez sortir votre chéquier.
00:08:39– Des inégalités de revenus femmes-hommes encore plus fortes
00:08:43et qui sont aggravées en dix ans.
00:08:45C'est la cour des comptes qui le dit.
00:08:47Et là, on peut considérer que son constat est naturellement exact.
00:08:53Alors, ça a commencé dès l'entrée sur le marché du travail.
00:08:59Et en réalité, je suis content de voir qu'Éric m'écoute avec beaucoup d'attention.
00:09:05– Non.
00:09:07– Il y a plusieurs Éric ici, parce que moi j'écoute.
00:09:10– Non, il est capable de faire quatre choses à la fois.
00:09:13– Non, les hommes sont incapables de faire quatre choses à la fois.
00:09:15– Et donc, je termine là-dessus.
00:09:17– Non mais dans le micro.
00:09:20– J'ai du mal à faire les deux choses à la fois.
00:09:23– Je n'entendais pas que vous restiez galène.
00:09:25– Et donc, pourquoi cette différence scandaleuse de revenus
00:09:29à une époque où, naturellement, on souhaite l'égalité
00:09:33quand on est progressiste.
00:09:35Et tout naturellement, les femmes valent largement les hommes.
00:09:38La maternité pèse énormément dans cet écart.
00:09:42Il faut détruire le mythe des compétences naturelles
00:09:46qui ferait que, très naturellement, l'égalité se créerait.
00:09:50En réalité, ce n'est pas le cas.
00:09:52Et la Cour des comptes constate que les outils pour lutter
00:09:56contre cette inégalité sont trop mous.
00:09:59C'est le terme qu'elle utilise.
00:10:01Et donc, on a là quelque chose qui montre que,
00:10:04contrairement à ce qu'on espère depuis un certain temps,
00:10:07ça ne s'améliore pas dans la restauration d'une égalité
00:10:13entre les hommes et les femmes.
00:10:15Et là, c'est véritablement un combat
00:10:18que les féministes qui vont chercher des trucs absolument saugrenus
00:10:22devraient affronter.
00:10:24— Éric Revel.
00:10:25— Alors, moi, j'étais persuadé qu'il y avait une différence
00:10:28entre le salaire moyen d'une femme et celui d'un homme.
00:10:30Mais j'étais persuadé que ça se resserrait.
00:10:32Au contraire, depuis quelques années,
00:10:34parce que les entreprises sont extrêmement surveillées.
00:10:38— Tout dépend des entreprises, j'imagine.
00:10:40— Tout dépend des entreprises, sans doute.
00:10:42— Il y a très peu de pénalités quand elles ne respectent pas.
00:10:44— Maintenant, vous avez raison, Philippe.
00:10:46À compétence égale, à maternité égale,
00:10:49il faut évidemment que les femmes aient les mêmes salaires que les hommes.
00:10:53Il n'y a pas de sujet, pour moi.
00:10:56Alors maintenant, vous dites « congé maternité », c'est vrai.
00:11:01Il y a aussi quelque chose qui a souvent touché les femmes à une époque.
00:11:06C'est ce que les psys appellent le syndrome de l'imposteur,
00:11:09c'est-à-dire la difficulté qu'a une femme,
00:11:11ou qu'avait une femme, c'est de moins en moins vrai,
00:11:13à affronter des collègues ou à se proposer pour une promotion
00:11:17parce qu'elle pense ou elle pensait ou elle a pensé
00:11:20qu'elle ne serait pas forcément à la hauteur.
00:11:23Et ça aussi, ça a joué pendant des années.
00:11:25Donc il faut encourager les femmes à viser des promotions
00:11:28avec un salaire qui croit.
00:11:30— Ça n'arrive jamais chez les hommes, ça.
00:11:32Le syndrome de l'imposteur.
00:11:34— Ça doit arriver, mais il paraît que c'est beaucoup moins rare.
00:11:36— Non, mais ils tentent et ils ont raison de tenter, en fait.
00:11:39— Je suis d'accord avec ce que dit Eric, effectivement.
00:11:42C'est pas un sujet non plus.
00:11:44Je pense que l'égalité entre mes femmes devrait être parfaite dans les entreprises.
00:11:47Pourquoi les discriminer sur le plan du salaire ?
00:11:50Maintenant, il y a une chose que j'aimerais savoir,
00:11:52c'est cette discrimination touche quel type de poste ?
00:11:54Parce que j'imagine quand même qu'il y a de nombreuses femmes, malgré tout,
00:11:57qui sont à la tête d'entreprises, qui ont des postes extrêmement importants
00:12:00et pour lesquelles la question du salaire se pose pas.
00:12:02On va pas à une salaire de présidente ou de CEO,
00:12:04on va pas lui dire « Ah, t'es une femme, on paye moins que ton prédécesseur ».
00:12:07Malgré tout, ce ne sont pas les fonctions très spécialisées, si j'ose dire,
00:12:12techniques, où je serais d'ailleurs moi-même très nul.
00:12:16— Le syndrome de l'imposteur.
00:12:19— Non, mais c'est une très bonne question, Gilles.
00:12:22— Merci. Effectivement, après, il y a aussi des entreprises
00:12:26qui ont pris des mesures pour essayer de réévaluer les salaires des femmes.
00:12:30J'ai travaillé dans une certaine entreprise, justement,
00:12:33qui, elle, avait fait des efforts pour ça.
00:12:35Mais effectivement, c'est peut-être pas non plus le cas de toutes les entreprises.
00:12:38— Hélas.
00:12:39— Merci beaucoup, Philippe Bilger.
00:12:40Tout de suite, les 3 mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:12:42— Les vrais voix sud-radio.
00:12:44— 3 mots dans l'actu, Félix, qui sont bouffon, démission et millions.
00:12:48— Donald Trump et Elon Musk, un néron et un bouffon sous kétamine.
00:12:52La charge du sénateur français Claude Maluré devient virale aux États-Unis,
00:12:56chez les opposants à la nouvelle administration.
00:12:58La fin d'une ère, sous le baie froid de Lille, Martine Aubry annonce sa démission.
00:13:01Elle entend laisser sa place à une nouvelle génération.
00:13:04Son premier adjoint devrait lui succéder comme maire du chef lieu nordique.
00:13:07Et puis, c'est fait.
00:13:08Sud Radio vient d'atteindre et de dépasser allègrement le million d'abonnés sur YouTube.
00:13:12— Les vrais voix sud-radio.
00:13:16— Il n'arrête pas de dire merci.
00:13:18Depuis la leçon de politesse infligée par le président Trump et le vice-président Vance,
00:13:22dans le bureau Oval, en réalité, Volodymyr Zelensky le disait déjà beaucoup, même avant ça.
00:13:26Mais bref, alors que les États-Unis se désengagent dans le soutien à son pays face à la guerre d'invasion russe,
00:13:31le président ukrainien de nouveau remerciait donc les 27 tout à l'heure.
00:13:35C'était en arrivant au sommet européen extraordinaire consacré au sujet.
00:13:38— Je tiens à remercier tous nos dirigeants européens.
00:13:43Tout d'abord pour les signaux qu'ils nous envoient et pour leur soutien sans faille.
00:13:47Ce soutien fort et constant depuis le tout début de la guerre et tout au long de cette période,
00:13:51mais aussi la semaine dernière. Vous restez à nos côtés.
00:13:54C'est formidable de savoir que nous ne sommes pas seuls.
00:13:56Nous le ressentons et nous le savons. Merci beaucoup.
00:13:59— Volodymyr Zelensky à Bruxelles.
00:14:01Pendant que Moscou juge inacceptable l'idée d'un cessez-le-feu provisoire en Ukraine,
00:14:05en l'État, le conflit finirait par reprendre, dit en somme le Kremlin.
00:14:09La Russie qui juge menaçant le discours d'Emmanuel Macron
00:14:12et qui l'accuse, le président français, d'induire en erreur sa population.
00:14:16Allocution au cours de laquelle le chef de l'État évoquait hier soir la menace russe.
00:14:20Ce sera le grand débat des vrais voix dans quelques minutes sur Sud Radio.
00:14:23En tout cas, pendant ce temps, aux États-Unis, la vidéo d'un sénateur français devient virale.
00:14:27Chez les opposants à Donald Trump, le discours de Claude Maluray, sénateur horizon de l'Allié.
00:14:32— Washington est devenu la cour de Néron, un empereur incendiaire, des courtisans soumis
00:14:37et un bouffon sous kétamine chargé de l'épuration de la fonction publique.
00:14:41Le roi du deal est en train de montrer ce qu'est l'art du deal à plat ventre.
00:14:46Jamais dans l'histoire, un président des États-Unis n'a capitulé devant l'ennemi.
00:14:50Jamais aucun n'a soutenu un agresseur contre un allié.
00:14:53Nous étions en guerre contre un dictateur.
00:14:56Nous nous battons désormais contre un dictateur soutenu par un traître.
00:15:00Il y a huit jours, au moment même où Trump passait la main dans le dos de Macron à la Maison-Blanche,
00:15:04les États-Unis votaient à l'ONU avec la Russie et la Corée du Nord
00:15:07contre les Européens, réclamant le départ des troupes russes.
00:15:10— Claude Maluray, sénateur horizon. Le parti d'Edouard Philippe, hier, l'extrait de 8 minutes au total a été repris
00:15:16et sous-titré par plusieurs comptes et podcasters très suivis aux États-Unis.
00:15:20Déjà plusieurs millions de vues en quelques heures outre-Atlantique, donc, pour ce sénateur français, Claude Maluray.
00:15:25— Le sénateur Maluray, tous les six mois, nous sort un discours éblouissant.
00:15:30On peut n'être pas d'accord, mais à chaque fois, c'est remarquable.
00:15:34— Éric Reuvel ?
00:15:35— Oui. Alors bon, sur le fond, je pense que Maluray adresse à Musk et à Trump des vérités bien senties.
00:15:43Mais moi, j'aime pas du tout cette façon de s'adresser au président des États-Unis.
00:15:48Je vous le dis comme je le pense. Bon, traiter de bouffon, est-ce qu'on serait contents
00:15:52si on traitait Emmanuel Macron de petit connard ou de...
00:15:55— Alors c'est Elon Musk, le bouffon Musk, et Trump, le néron.
00:15:59— Voilà, néron. Bon, alors je sais pas s'il est plus valorisant.
00:16:02Mais moi, ça me gêne toujours un peu, à l'époque. Alors moi, je trouve que Claude Maluray écrit très bien.
00:16:07Vous avez raison, Philippe. Mais parfois, moi, il me met mal à l'aise, parce que dans cette espèce de logorée,
00:16:13il y a aussi un Claude Maluray qui s'écoute écrire, qui sait que c'est sa patte maintenant, donc il en joue.
00:16:20Bon, voilà. Dans la situation dans laquelle on est, moi, je pense qu'il fallait un peu plus de retenue
00:16:25de la part d'un sénateur de la République française.
00:16:27— Gilles Boussavard ? — Oui, entièrement d'accord.
00:16:29Je pense qu'il y a quand même de l'outrance dans les propos de Claude Maluray, là.
00:16:32Et comparer un président des États-Unis à un empereur qui est fou, qui finit par se suicider,
00:16:37on dépasse la mesure, là, je veux dire, de la part d'un homme politique français qui était quand même de la Chambre haute,
00:16:43donc qui était quand même habitué à la réserve et au bon parler plus qu'au franc parler.
00:16:49Là, on dépasse quand même la mesure. Je vois pas ce que ça apporte au débat, très honnêtement. Je comprends pas.
00:16:53— Sinon qu'il pousse au noir quelque chose qu'on éprouve tous, Gilles.
00:16:58Je veux dire, simplement, comme le dit Éric, c'est pas le registre sénatorial.
00:17:04— Oui, c'est ça. Allez, le deuxième mot d'émission, celle de la mairie de Lille, Martine Aubry.
00:17:09— L'ancienne ministre des 35 heures et de la couverture Maladie universelle
00:17:12avait succédé en 2001 à Pierre Moroy comme maire de Lille.
00:17:15Règne municipale au cours duquel elle fut aussi première secrétaire nationale du PS de 2008 à 2012.
00:17:20Martine Aubry laisse donc la place à son premier adjoint.
00:17:23Arnaud Deland devrait devenir maire de Lille dans un peu plus de deux semaines
00:17:26au cours d'un conseil municipal extraordinaire le 21 mars.
00:17:29— Un retrait de la mairie mais pas de la vie politique, assure Martine Aubry en annonçant la nouvelle.
00:17:34— Je suis élue à Lille depuis 30 ans. Je suis maire depuis 24 ans.
00:17:38Ça ne vous a pas échappé, notamment certains qui... Il serait temps qu'elle dégage. Bon, bah oui.
00:17:44Mais j'ai encore de l'énergie comme vous et des idées pour Lille.
00:17:48Mais c'est vrai que le temps est venu de passer la main à une nouvelle génération.
00:17:52Et je le fais vraiment avec une très grande sérénité.
00:17:55Et j'allais presque dire avec un vrai bonheur, même si le cœur est pincé, bien évidemment.
00:18:00— Et maintenant qu'elle ne sera plus maire, Martine Aubry a bien l'intention de continuer à s'exprimer,
00:18:03voire peut-être même encore plus, dit-elle, sur le plan national et international.
00:18:07— Ah, des vérités autres que...
00:18:09— Oui, on n'arrive jamais à quitter véritablement une fonction de pouvoir.
00:18:14Mais c'est bien qu'elle décide de partir, de mon point de vue.
00:18:17— Pareil pour vous, hein. On avait des municipales pour passer le témoin.
00:18:20— Oui, oui. Bon, ça, c'est des grands classiques.
00:18:22Quand vous voulez donner une chance à votre successeur d'être réélu,
00:18:25il vaut mieux lui donner le bâton en plein conseil municipal que...
00:18:28Bon. Maintenant, j'ai du mal à mesurer le bilan de Martine Aubry à Lille.
00:18:32J'avoue que je suis incompétent.
00:18:35Mais pour moi, Martine Aubry restera celle qui avait inventé les emplois jeunes.
00:18:40Vous vous souvenez des emplois jeunes avec des définitions de profils tout à fait surprenantes,
00:18:44puisque moi, ici, je fais partie de ces emplois jeunes, puisque je suis agent d'ambiance.
00:18:48Vous savez.
00:18:49— Oui. Moi, j'aimais l'ambiance. Elle avait créé des jobs.
00:18:52Soi-disant, ça permettait aux jeunes de s'insérer mieux dans l'entreprise.
00:18:56Bon, agent d'ambiance. Bon, bah, je suis encore là.
00:18:58— Gilles Boussingo.
00:18:59— Oui, je pense que c'est une bonne chose aussi qu'elle ait décidé de partir.
00:19:02Faut croire que les Lillois l'aimaient bien, parce qu'elle a été élue 4 fois quand même,
00:19:06ce qui n'est pas rien. C'est un beau parcours.
00:19:10Et puis effectivement, elle conclut bien en disant qu'elle reste la voie ouverte,
00:19:14que peut-être qu'elle a d'autres ambitions qui seraient là.
00:19:16— Malentendu. Pourquoi pas ?
00:19:17— Exactement.
00:19:18— Nationale ou internationale ?
00:19:19— Allez, troisième mot.
00:19:20Millions. Il y a une chaîne YouTube de Sud Radio qui vient de franchir ce cap.
00:19:24— Il était 15h48. Tout à l'heure, à l'antenne, il y avait Brigitte Lahaye.
00:19:28Et hors antenne, au pôle web de Sud Radio, un décompte sur l'écran a soudain franchi le seuil.
00:19:32— Millions ! Millions ! Millions !
00:19:36— C'est pas l'extrait du film « Les trois frères ».
00:19:38C'est pas non plus une vidéo de fin de soirée comme le suggérait notre journaliste stagiaire Nelly.
00:19:43C'est bien l'instant du million d'abonnés YouTube de Sud Radio.
00:19:46Instant immortalisé par Aurore Caccia, qui chapeaute l'équipe des journalistes web.
00:19:51Et on les salue d'ailleurs au passage.
00:19:53— Allez, bravo.
00:19:54— Bravo, les amis. Bravo pour les millions.
00:19:56— Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:19:59Allez, vous restez avec nous dans... C'est bon ? Merci.
00:20:02Oui, avec Rebelle.
00:20:04— T'as un petit peu de chance.
00:20:05— Oui, c'est ça.
00:20:06Vous restez avec nous dans un instant.
00:20:07Le grand débat du jour.
00:20:08La Russie qui juge Emmanuel Macron.
00:20:11Après son avertissement sur la menace russe.
00:20:13— Alors parlons vrai.
00:20:14Croyez-vous à une guerre directe entre la France et la Russie ?
00:20:17À cette question, l'inquiétude d'Emmanuel Macron sur la menace russe est, vous dites,
00:20:21à 95% exagérée, à 5% réaliste.
00:20:24Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
00:20:28— Et Jean de Glignastie était avec nous, ancien ambassadeur de France en Russie,
00:20:31directeur de recherche à l'IRIS et auteur de « Géopolitique de la Russie » aux éditions Erol.
00:20:36Bonsoir. Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:20:39Monsieur l'ambassadeur, est-ce que, comme dit le ministre des Affaires étrangères,
00:20:42les propos de Macron sont une menace contre la Russie ?
00:20:50— Pas vraiment.
00:20:51Ça ne se voulait pas une menace contre la Russie.
00:20:53Ça se voulait un positionnement dans la négociation avec l'Ukraine et dans la guerre en Ukraine.
00:21:00Mais pas une menace directe.
00:21:02Simplement, c'est l'intérêt des Russes de le prendre comme tel.
00:21:04— On en parle dans un instant.
00:21:05Soyez le bienvenu.
00:21:06Et vous aussi, le 0826 300 300.
00:21:09On revient dans un instant.
00:21:10— Au revoir.
00:21:11— Sud Radio, c'est votre opinion qui compte.
00:21:14— Merci à Sud Radio pour l'attention que vous portez au sport.
00:21:16C'est super. Continuez.
00:21:18— Sud Radio, parlons vrai.
00:21:20Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h.
00:21:23Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:21:26— Bienvenue dans les vraies voix.
00:21:27On est ravis de vous accueillir comme tous les jours.
00:21:29Philippe Bilger est avec nous.
00:21:30Éric Revel, Gilles Boussingo aussi.
00:21:32Et vous, 0826 avec 0826 300 300.
00:21:36Et avec Philippe David, bien entendu.
00:21:38On vous attend pour débattre.
00:21:40Déjà tout de suite, le grand débat du jour.
00:21:42— Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:21:46...
00:21:54— Françaises, Français, mes chers compatriotes.
00:21:56La France a peur.
00:21:57Nous sommes en guerre.
00:21:59L'avenir de l'Europe n'a pas à être tranché à Washington ou à Moscou.
00:22:03Et l'innocence des 30 dernières années est désormais révolue.
00:22:06Notre Europe possède la force économique, la puissance et les talents.
00:22:10La patrie a besoin de vous, de votre engagement.
00:22:13Nous sommes en guerre.
00:22:14...
00:22:16— Et la Russie dénonce un discours déconnecté de la réalité
00:22:19au lendemain de l'allocution présidentielle d'Emmanuel Macron.
00:22:21La menace russe est là et elle ne connaît pas de frontières,
00:22:24affirme le chef de l'État hier soir.
00:22:27Parlons vrai.
00:22:28Macron joue-t-il avec les peurs ou est-il visionnaire ?
00:22:30Et à cette question, l'inquiétude d'Emmanuel Macron sur la menace russe est, vous dites,
00:22:34à 95% exagérée, à 5% réaliste.
00:22:38Vous voulez réagir ?
00:22:39Le 0826 300 300.
00:22:41— Notre invité pour en parler, Jean de Glignasti, est avec nous.
00:22:44Ancien ambassadeur de France en Russie, directeur de recherche à l'IRIS
00:22:46et auteur de « Géopolitique » de la Russie aux éditions Erol.
00:22:51Merci d'être avec nous, monsieur l'ambassadeur.
00:22:53Philippe, bonsoir.
00:22:54— J'ai trouvé le discours du président de la République hier soir constant, cohérent.
00:23:01C'est quelque chose qu'il a toujours pensé.
00:23:05Et il me semble avoir rappelé des évidences tout de même au regard des coupables et des innocents.
00:23:12Alors j'ai entendu dire que beaucoup les reprochaient une forme de dramatisation
00:23:18pour laisser croire en quelque sorte que la guerre de la part de la Russie
00:23:23pourrait venir à nos frontières.
00:23:25C'est excessif, c'est évident, mais je me demande,
00:23:29et tout à l'heure, monsieur l'ambassadeur répondra,
00:23:32si en réalité, il n'a pas perçu le président qui a une forme de lassitude française, nationale,
00:23:41qui commence à s'installer en France à l'égard de cette guerre un peu atypique
00:23:47et de l'espérance de paix aussi odieuse qu'elle puisse apparaître,
00:23:51puisqu'elle risque d'être totalement russe, qui va survenir.
00:23:56Je me demande s'il n'a pas voulu nous créer un courage,
00:23:59parce qu'ils sont le courage collectif d'Eiffel hier.
00:24:03— Éric Reuvel.
00:24:04— Alors que la Russie soit une menace, bon, je ne suis pas un spécialiste,
00:24:08alors j'ai du mal à mesurer tout cela.
00:24:10Je note quand même que depuis 3 ans de guerre,
00:24:14les Russes, l'armée russe a quand même beaucoup de mal à progresser en Ukraine.
00:24:18Bon, alors de là, dans une sorte de blitzkrieg,
00:24:21à la voir marcher sur la Pologne, les Pays Baltes,
00:24:24bon, j'ai quelques doutes, mais ce qui me semble quand même,
00:24:29on pourra être d'accord là-dessus, au moins Philippe, j'espère,
00:24:32c'est que, alors, dramatisation, oui, les Français,
00:24:35il commence par dire que les Français sont inquiets,
00:24:37il en rajoute 3 louches, hein.
00:24:39Bon, mais il faut quand même noter une chose,
00:24:42c'est que le président de la République, comme l'écrit avec justesse Jean-Marie Roy dans le Figaro,
00:24:46l'académicien, romancier, a brûlé tous ses vaisseaux sur la scène nationale.
00:24:51Donc le seul endroit où il peut encore peser, être au centre du jeu,
00:24:55c'est la scène internationale.
00:24:56Donc le seul vaisseau qui lui reste, c'est de dire,
00:24:58je suis le protecteur du pays, je suis le chef des armées, le chef de l'État,
00:25:02et la menace est donc russe.
00:25:04Et donc il essaie de se repositionner au centre du jeu européen,
00:25:08en jouant une partition difficile, à mon avis, de médiateurs entre Zelensky et Donald Trump.
00:25:15Je rappelle que deux jours après avoir vu Donald Trump à Washington,
00:25:19où tout s'était à peu près bien passé,
00:25:21quand on a évidemment en mémoire ce qui s'est passé pour Zelensky dans le bureau Oval,
00:25:25Trump a annoncé 25% de droits de douane en plus sur l'Europe.
00:25:28Bon, c'est pas Emmanuel Macron qui l'a impressionné.
00:25:31Donc moi j'ai du mal à trancher,
00:25:33mais monsieur l'ambassadeur, évidemment, est un expert, et notamment de la Russie,
00:25:37il y a une dramatisation, et ou un repositionnement,
00:25:40pour quelqu'un qui n'a plus rien à faire sur la scène nationale,
00:25:43et qui veut jouer un rôle sur la scène internationale,
00:25:46en mobilisant et en prenant à témoin les Français.
00:25:49Gilles Boussingo.
00:25:50Alors moi il m'apparaît que le fait d'Emmanuel Macron d'avoir tenu un discours
00:25:55permet également de repositionner le problème qu'il a avec le Sud,
00:25:58de le repositionner vers l'Est.
00:26:00Déjà pendant ce temps-là, les gens ne pensent plus à certaines alertes
00:26:03que Bruno Retailleau n'arrête pas de compiler dans les médias.
00:26:09Et il y a une chose quand même qui m'a frappé, malgré tout,
00:26:12c'est que Emmanuel Macron rappelle que l'arme nucléaire appartient
00:26:17à la décision du président de la République.
00:26:19Pourquoi aller aussi loin ?
00:26:21Ça me paraît quand même incroyable.
00:26:23D'abord, quel intérêt aurait la Russie à envahir véritablement les pays européens ?
00:26:28Mais agiter l'arme nucléaire comme ça, en rappelant qu'il en est le maître,
00:26:31ça me paraît fou quand même d'aller jusque-là.
00:26:35– Il répond à Marine Le Pen.
00:26:37– Oui, oui, mais d'accord.
00:26:39– C'est ce qu'il dit, sur la dissuasion nucléaire,
00:26:42c'est une menace pour la Russie.
00:26:44– Oui, mais moi là j'y vois une logique,
00:26:45alors peut-être que l'ambassadeur pourra nous éclairer,
00:26:47là j'y vois une logique de la part d'Emmanuel Macron dans sa démarche fédéraliste,
00:26:50c'est que si l'OTAN n'est plus protecteur pour l'Europe,
00:26:53bien que Donald Trump ait rappelé qu'il était attaché à l'article 5 de l'OTAN,
00:26:57tout pays agressé voit les autres pays membres de l'OTAN lui venir en secours,
00:27:01d'une certaine manière en disant, je suis le maître et j'appuierai sur le bouton,
00:27:05mais je propose une sorte d'article 5 en mettant à disposition
00:27:08le nucléaire français qui est le seul indépendant,
00:27:11les Anglais ont besoin des Américains pour l'ancien nucléaire.
00:27:14Donc peut-être que c'est une sorte d'article 5 d'une Europe de la défense
00:27:18qu'il est en train de mettre en place sous nos yeux.
00:27:21– Jean de Glignasti, vous avez été ambassadeur de France en Russie,
00:27:23directeur de recherche à l'IRIS,
00:27:25vous êtes auteur de « Géopolitique de la Russie » publié aux éditions Érol.
00:27:29Comme le disait Éric Revelle, est-ce que parler d'armes nucléaires
00:27:33alors qu'on en a à peu près 300 face aux Russes qui en ont 6000,
00:27:37c'est pas un peu mettre… aller un peu vite en besogne ?
00:27:41– La dissuasion nucléaire, moi on en parle, mieux ça vaut.
00:27:47C'est-à-dire qu'il faut toujours réunir une sorte de plus stratégique
00:27:53sur ce qu'on considère comme ses intérêts vitaux.
00:27:56On ne peut pas aller au-delà, au-delà ça devient aléatoire,
00:28:00tout le monde sait, d'ailleurs le Président de la République
00:28:03l'a précisé lui-même, ou fait préciser,
00:28:07c'est qu'il est le seul à appuyer sur le bouton.
00:28:10Pour appuyer sur le bouton, il faut un pouvoir politique fort,
00:28:13il faut un Président doté des pouvoirs de le faire par la Constitution
00:28:19et il faut un appareil institutionnel unitaire.
00:28:23L'Europe ne se prête pas à cela.
00:28:26Donc la seule question qui peut se poser,
00:28:29elle a été posée d'ailleurs dès le général de Gaulle,
00:28:32dès la création de l'arme nucléaire,
00:28:34c'est ce qu'on considère comme intérêts vitaux,
00:28:37et ceci la France dès le début a dit,
00:28:40nos intérêts vitaux, ce n'est pas uniquement le territoire français.
00:28:43Mais sorti de cette ambiguïté, je ne pense pas qu'on puisse aller très loin.
00:28:48– Le sujet fait beaucoup réagir au 0826 300 300,
00:28:53direction un département qui vous est cher,
00:28:55Cécile Lauré-Loire, bonsoir Marie-Christine,
00:28:58puisque vous êtes née à Chartres. – Bonsoir Philippe.
00:29:00– Bonsoir, alors, bienvenue sur Sud Radio,
00:29:03vous êtes abonnée à la chaîne YouTube qui a passé le million d'abonnés ?
00:29:06– Alors non, je suis sur la radio normale.
00:29:10– Eh bien, on va raccrocher, vous avez 10 abonnés, et vous allez revenir.
00:29:15– Les miennes, alors les YouTube, tout ça,
00:29:17ce n'est pas forcément facile pour moi.
00:29:19– Allez-y Marie-Christine, allez on vous écoute.
00:29:21– Félicitations, félicitations.
00:29:23Oui, ce que je voulais dire, c'est qu'hier soir,
00:29:25effectivement, j'ai entendu notre président,
00:29:27j'étais absolument effarée, scandalisée,
00:29:33c'est complètement irresponsable ce qu'il a dit,
00:29:36ce n'est ni M. Trump, ni M. Poutine qui me font peur,
00:29:42qui parlent tous les deux de paix,
00:29:44après on verra dans quelles conditions,
00:29:47et lui se met à parler de guerre,
00:29:50mais c'est complètement lunaire,
00:29:52c'est lui qui me fait peur, c'est lui qui est dangereux.
00:29:55– Philippe Bilger.
00:29:56– Alors, Marie-Christine, merci, restez avec nous,
00:29:58Philippe Bilger.
00:29:59Monsieur l'ambassadeur, est-ce que vous comprenez,
00:30:02quand on n'est pas un spécialiste comme vous de la géopolitique,
00:30:06qu'on puisse être simplement indigné sur le plan moral
00:30:11par ce renversement d'alliance,
00:30:14par cette manière dont on félicite les coupables
00:30:17et dont on traite mal les innocents ?
00:30:20Est-ce que vous me jugez naïf, peut-être,
00:30:23ou est-ce que c'est acceptable de raisonner en termes éthiques,
00:30:28même dans la vie internationale ?
00:30:34– Quand on connaît l'histoire,
00:30:37on est un peu blindé contre ce genre de choses.
00:30:42De Gaulle disait,
00:30:44les États n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts,
00:30:47c'est le cas des États-Unis.
00:30:49On a l'expérience de 1920,
00:30:52où après avoir remodelé un ordre européen,
00:30:57à leur image, fondé sur l'autonomie des peuples,
00:31:00le droit à l'autodétermination, les droits de l'homme, etc.,
00:31:03finalement les Américains n'ont pas ratifié le traité de Versailles
00:31:06et sont sortis de la société des nations.
00:31:09Donc on sait très bien,
00:31:11et on pourrait citer l'exemple du gouvernement afghan
00:31:15qu'on a laissé tomber en race campagne,
00:31:17gouvernement démocratique,
00:31:19ou en tout cas qu'on a essayé de rendre démocratique,
00:31:22du gouvernement vietnamien que les États-Unis ont laissé tomber.
00:31:25Donc malheureusement,
00:31:28cette affaire ne se résume pas à une question morale,
00:31:33mais ce que se résume à l'analyse des intérêts
00:31:38tels que les États-Unis ou d'autres pays les évaluent.
00:31:44Et effectivement, l'aspect moral joue à terme.
00:31:48Tout le monde dira, bon, c'est pas bien, etc.,
00:31:51et ça peut jouer dans les mentalités,
00:31:53dans les démocraties où l'opinion a du poids.
00:31:55Mais dans l'immédiat,
00:31:58je crains qu'il ne falle pas être surpris par ce genre d'attitude.
00:32:02– Mais avant de retourner au 0826-300-300,
00:32:04pour revenir sur ce que disait Marie-Christine,
00:32:06parler de guerre quand on a une armée qui est à l'os,
00:32:09moi ça me rappelle deux fois où on a déclaré les guerres
00:32:11à des gens qui nous avaient pourtant agressé ou agressé nos alliés,
00:32:151870, ce qui allait devenir l'Allemagne,
00:32:181940, et on déclenche des guerres alors qu'on n'est pas prêt à les faire
00:32:22et on se fait plier en quelques semaines.
00:32:24Est-ce qu'on n'est pas un peu dans cette situation, Jean de Glignasti ?
00:32:28– C'est une remarque très judicieuse.
00:32:31Il ne manque pas un bouton de guêtre à l'armée française,
00:32:35comme disait le général commandant les forces françaises,
00:32:39j'ai oublié son nom, en 1870.
00:32:42Donc nous n'avons pas les moyens même d'envoyer
00:32:48une force de garantie suffisante pour l'Ukraine.
00:32:51L'armée de terre en France représente moins de 90 000 hommes.
00:32:56Zelensky avait demandé 200 000 hommes,
00:33:00maintenant on parle plutôt de 50 000,
00:33:03mais même 50 000 à elle seule, la France et l'Angleterre,
00:33:06qui a accepté aussi d'envoyer des soldats pour garantir la sécurité de l'Ukraine,
00:33:10ne peuvent pas les fournir.
00:33:12Alors en plus il y aura peut-être des contingents de micro pays
00:33:15comme l'Estonie ou d'autres.
00:33:17Donc notre armée a besoin de temps pour se renforcer.
00:33:22Et sur ce plan-là au moins, le discours du Président
00:33:28amorce une sorte de mobilisation pour la défense nationale.
00:33:32J'ai assez apprécié ce que vous avez dit au début
00:33:36sur cette volonté de mobilisation morale,
00:33:40et ça je crois que c'est une bonne chose.
00:33:42D'autres le sont moins.
00:33:44On retourne au 0826-300-300, notre auditeur du jour.
00:33:47Bonsoir Julien.
00:33:49Bonsoir à toute l'équipe.
00:33:50Et bien on vous écoute, et Jean-Denis Asselineau vous écoute.
00:33:53Eh bien écoutez, moi je pense qu'effectivement,
00:33:55le siècle est très très très exagéré,
00:33:59dans le sens où ce qu'on est obligé de dire,
00:34:03c'est que si la Russie devait nous envahir,
00:34:05ce qui est pour l'instant le cas de l'Ukraine,
00:34:07c'est qu'en fait on voit maintenant que c'est vraiment
00:34:09des minerais qui sont très précieux,
00:34:11qui résident littéralement en Ukraine,
00:34:14on disait le grenier à grains,
00:34:16donc oui il y avait un intérêt stratégique
00:34:18à protéger la zone du Donbass et compagnie,
00:34:21puisque effectivement déjà ça permettait
00:34:23de mettre fin à une guerre civique,
00:34:25qui dirait depuis 10 ans,
00:34:27mais ça permet aussi surtout de préserver
00:34:29une partie des matières premières qui sont capitales.
00:34:31Or j'aimerais bien qu'on nous dise
00:34:33ce qu'on a comme matières premières capitales
00:34:35qu'il faut justifier à la Russie de venir jusque nous,
00:34:37chez nous en France, pour venir nous envahir.
00:34:39Ça n'a aucun intérêt, ça serait de l'argent gâché
00:34:41par les fenêtres, et je pense que
00:34:43l'Ukraine est bien trop pragmatique pour s'amuser
00:34:45à cramer de l'argent comme ça, inutilement.
00:34:47— On a Philippe Bilger quand même, nous.
00:34:49— Je veux dire, au front, il n'y a pas de souci.
00:34:54— Tout le monde veut nous le piquer, hein, Bilger.
00:34:56— Oui, mais on ne paierait pas drôlement.
00:34:59— D'ailleurs on dit un lingot de Bilger.
00:35:01— Jean de Glignaz qui peut répondre
00:35:03à Julien de Viry-Châtillon.
00:35:06— Je crains n'avoir pas tout entendu,
00:35:10mais je vais essayer de dire.
00:35:12Je ne crois absolument pas que la Russie,
00:35:15dont la toute-puissante armée
00:35:17et un mâle fou a percé en Ukraine
00:35:21et a perdu en fait l'Ukraine
00:35:23dans les premières semaines de la guerre
00:35:25en février 2022,
00:35:27puisse envoyer des chars,
00:35:30même à Berlin ou à Paris.
00:35:33Je ne crois pas du tout, hein.
00:35:35Je pense que c'est l'ambiguïté qui règne là-dessus
00:35:38et même contre-productif.
00:35:41En revanche, bien sûr,
00:35:43tout ce qui est cyberguerre,
00:35:45tout ce qui est lutte d'agents secrets,
00:35:47tout ça, ça existe.
00:35:49Et donc les Russes qui nous considèrent
00:35:51comme les premiers alliés des Ukrainiens
00:35:53ne se gênent pas.
00:35:55On l'a vu récemment avec le drone et tout cela.
00:35:57Mais il y a une chose quand même
00:36:00que je voulais noter,
00:36:02c'est que la France a l'espoir
00:36:05et a proposé ses services
00:36:07pour participer aux négociations de paix
00:36:10à partir des garanties de sécurité
00:36:12que la France est capable de donner à l'Ukraine.
00:36:16Et donc de ces garanties de sécurité,
00:36:18c'est notre ticket d'entrée dans la négociation
00:36:21qui a déjà commencé en tête-à-tête
00:36:23entre les délégations russes
00:36:26et délégations américaines
00:36:28auxquelles à un moment ou à un autre
00:36:30les Ukrainiens seront associés
00:36:32avec une marge de manœuvre limitée
00:36:34et auxquelles pour l'instant
00:36:36les Européens, en tout cas la France,
00:36:38ne sont pas associés
00:36:40et je ne vois pas de projet de l'être.
00:36:42Donc le ticket d'entrée, c'est les garanties de sécurité.
00:36:44Or, les garanties de sécurité,
00:36:46dans tout accord de paix,
00:36:48il faut qu'elles soient acceptées par les deux parties.
00:36:50Et donc je trouve que
00:36:52même si on sait très bien
00:36:54que les Russes nous harcèlent,
00:36:57nous embêtent, etc.
00:36:59Mettre l'accent là-dessus trop fort,
00:37:02c'est en fait inciter les Russes,
00:37:04qui n'ont pas manqué d'ailleurs de réagir en ce sens,
00:37:07à mettre un veto total
00:37:09à la participation des Français
00:37:11aux garanties de sécurité.
00:37:14Et donc en fait,
00:37:16par cette déclaration
00:37:18un petit peu trop agressive,
00:37:20je crains que le Président
00:37:22n'ait oblitéré nos chances
00:37:24de participer aux garanties de sécurité
00:37:26et de ce fait à la négociation.
00:37:28Un mot, Éric Romet,
00:37:30je l'écris à vous.
00:37:32Monsieur l'ambassadeur,
00:37:34le changement de pied, de ton,
00:37:36plus que notable, de Donald Trump
00:37:38sur la couverture sécuritaire américaine
00:37:40via le traité de l'Atlantique Nord,
00:37:42pour vous c'est
00:37:44une façon, comme d'habitude pour Trump,
00:37:46de dealer autre chose,
00:37:48peut-être 5%
00:37:50dans les budgets militaires européens
00:37:52et donc plus d'achats de matériel,
00:37:54donc c'est du business
00:37:56ou c'est vraiment un changement
00:37:58diplomatique majeur,
00:38:00c'est-à-dire que là il ne joue plus aux échecs,
00:38:02il a renversé l'échiquier ?
00:38:04C'est un changement
00:38:06diplomatique majeur.
00:38:08Je ne suis pas de ceux
00:38:10qui considèrent que Trump est un personnage
00:38:12fantasque, éraptique,
00:38:14psychiatrique
00:38:16d'une certaine façon, comme certains le disent,
00:38:18pas du tout. Je pense qu'il y a une vraie cohérence
00:38:20dans son approche, elle est double.
00:38:22Il y a une cohérence business
00:38:24et la Russie est un marché
00:38:26intéressant, formidable,
00:38:28avec des ressources rares,
00:38:30les métaux rares,
00:38:32un marché de l'automobile en plein développement,
00:38:34donc
00:38:36en plus un marché pour les Boeing,
00:38:38donc la Russie
00:38:40est un marché intéressant
00:38:42pour les Etats-Unis,
00:38:44donc business.
00:38:46Je rappelle au passage que les Etats-Unis
00:38:48ont créé une petite cellule
00:38:50à Moscou qui surveille le départ
00:38:52des entreprises européennes pour éviter
00:38:54que ce soit les Chinois qui prennent leur place
00:38:56et pour éventuellement, si c'est possible,
00:38:58prendre leur place. Donc approche business
00:39:00si j'ose dire, et deuxième approche,
00:39:02et une vraie approche stratégique cette fois-ci,
00:39:04c'est ce que je pourrais appeler
00:39:06une approche kissinguerienne,
00:39:08c'est-à-dire essayer de mettre
00:39:10un petit coin, il n'a pas beaucoup
00:39:12d'illusions là-dessus, dans les relations
00:39:14entre la Chine et la Russie, mais surtout
00:39:16être le sommet
00:39:18du triangle Washington-Moscou-Pékin,
00:39:20c'est-à-dire être plus proche
00:39:22de Moscou que Pékin ne l'est,
00:39:24et être plus proche de Pékin que Moscou ne l'est,
00:39:26et donc être le maître du jeu
00:39:28selon la vieille recette de Kissinger.
00:39:30Donc je vois une cohérence,
00:39:32un changement d'approche général,
00:39:34le refus de laisser
00:39:36la Russie se rapprocher trop
00:39:38de la Chine, et donc
00:39:40une stratégie qui a changé,
00:39:42mais qui pour
00:39:44les Etats-Unis
00:39:46a une très grande
00:39:48cohérence, une très grande rationalité.
00:39:50Merci beaucoup
00:39:52monsieur l'ambassadeur Jean de
00:39:54Glignassi, ancien ambassadeur de France
00:39:56en Russie, directeur de recherche à l'IRIS,
00:39:58et auteur de géopolitique
00:40:00dessinément de la Russie aux éditions
00:40:02Erol. Allez-vous rester avec nous
00:40:04dans un instant avec Julien,
00:40:06le qui-c'est-qui qu'il a dit, et à un moment donné
00:40:08on peut se détendre aussi dans les vraies voies,
00:40:10on est ensemble jusqu'à 19h.
00:40:18...
00:40:20...
00:40:22...
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00:42:06...
00:42:08...
00:42:10Je dirais dans le camp présidentiel, mais alors là...
00:42:17Non, pas du tout !
00:42:20Si je vous dis la poule ?
00:42:21La poule, le coq, coq règle !
00:42:23Bonne réponse de Philippe Riget !
00:42:26J'ai mis du temps à comprendre !
00:42:31Et les autres se retrouvent comme des canards !
00:42:33Qui c'est qui, qui l'a dit Julien ?
00:42:36Aujourd'hui, nous sommes asphyxiés par 40 ans de politique néolibérale et menacés par la vague brune.
00:42:44Nous devons raviver l'esprit public, une économie de la mise en commun.
00:42:48Julien ?
00:42:49C'est Sandrine Rousseau ?
00:42:50Non !
00:42:51Manon Brie ?
00:42:52Non, c'est le même parti !
00:42:54Gaëté ?
00:42:55Non, c'est plus tout à fait le même parti !
00:42:57Non, c'est pas allé sortir !
00:42:58Garido ?
00:42:59Bonne réponse !
00:43:00Autun ?
00:43:01Clémentine Autun !
00:43:03Ne troublez pas ma bonne réponse !
00:43:06C'était à 3 points ça ?
00:43:07Tout est à 3 points maintenant !
00:43:10J'avais pas dit Autun ?
00:43:12Non, non !
00:43:14Je pensais à elle en plus !
00:43:16Ça vous va bien Autun, c'est dommage !
00:43:18Question, qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:43:21Le service militaire tel qu'on l'a connu n'aurait aucun intérêt militaire ?
00:43:25Julien ?
00:43:27Je pense à Rousseau, non ?
00:43:33Bonne réponse de Philippe Migère !
00:43:36Là il y a un truc qui se passe !
00:43:38A priori militaire !
00:43:40Vous avez dit Edith Piaf au début !
00:43:42Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:43:44Je ne regretterai rien !
00:43:46Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:43:48Vous ne pouvez pas dire le mardi qu'il faut continuer à soutenir l'Ukraine
00:43:51et le mercredi dire mais par contre pas de problème
00:43:53on va revenir à la retraite à 60 ans et travailler moins !
00:43:57Julien ?
00:44:00C'est un ministre !
00:44:04Éric Lombard ?
00:44:06Non, délégué !
00:44:08Marc Ferracci ?
00:44:10Non, chargé de l'Europe !
00:44:12Bonne réponse !
00:44:14Je l'ai dit avant !
00:44:16Non, vous ne l'avez pas dit du tout !
00:44:18Il l'a pensé, ça vaut 3 points !
00:44:21Il y a vraiment du favoritisme !
00:44:24Maintenant vous êtes revenu du diable ouvert 9-9 !
00:44:279-9 ?
00:44:29Gilles Boussingon a fait ses classes, il a marré !
00:44:32Quant à Julien, il l'a bien observé, on peut le dire comme ça !
00:44:35Il s'est donné quand même !
00:44:38Je vous rassure, rien de grave Gilles !
00:44:40Moi la première fois, c'est pas que j'avais 0, j'étais négatif !
00:44:45Je suis à chaque fois surpris par le score !
00:44:48Je ne comprends pas comment je réponds le plus
00:44:51et je suis parfois à égalité !
00:44:53Alors si vous pensez que vous répondez quand vous répondez pas
00:44:55C'est un très bon psy, je vais vous donner leur adresse !
00:44:58Je crois que je vais vous finir par vraiment vous mettre au coup !
00:45:01On est à égalité ?
00:45:03Il n'y a pas une question pour nous départager ?
00:45:05Non, il n'y a pas une question pour un champion ?
00:45:07Non, non !
00:45:09Faites-moi un très beau compliment, allez-y !
00:45:12Un très beau compliment pour moi, personnellement ?
00:45:15Vous êtes radieuse !
00:45:17Philippe Bilger ?
00:45:19Bon, c'est vous qui avez gagné !
00:45:22Allez, à tout de suite !
00:45:52On vous souhaite la bienvenue !
00:46:06C'est notre réalisateur, Maxime !
00:46:09Qui a créé une chanson avec l'intelligence artificielle
00:46:12Pour célébrer 1 million d'abonnés sur notre chaîne Youtube
00:46:21Et on vous remercie encore sincèrement de votre fidélité
00:46:24Et de nous suivre régulièrement aussi
00:46:27C'est un honneur pour nous, en tout cas, de vous compter parmi nos auditeurs
00:46:30Autour de cette table, Philippe Bilger est avec nous
00:46:33Eric Rebelle, Gilles Levous-Singot, journaliste média
00:46:36Et vous, au 0826 300 300
00:46:39Oui, chef !
00:46:41Et ce numéro que vous utilisez pour nous laisser des messages, on les écoute !
00:46:46Oui, bonjour, je suis Denis de Dordogne
00:46:49Voilà, les grands discours de Macron, ça continue
00:46:52Il faut quand même se rappeler qu'il a viré son chef d'état-major, le général De Villiers
00:46:57Parce que De Villiers disait qu'il fallait s'occuper de l'armée
00:47:00Et comme Macron, c'est toujours des gestions à la petite semaine
00:47:03On a fermé Fessenheim, maintenant ils vont remettre le nucléaire, enfin bref
00:47:07C'est toujours pareil, il n'a aucune projection d'avenir
00:47:10C'est toujours des gestions minables
00:47:13Voilà, bonne journée !
00:47:16Virer le général De Villiers parce qu'il demandait plus d'argent pour l'armée
00:47:19En disant maintenant, il faut beaucoup d'argent pour l'armée
00:47:21Parce qu'on a fait ce qu'il fallait pendant des années
00:47:23Et fermer Fessenheim pour après dire, il faut des centrales nucléaires
00:47:26Oui, mais n'empêche qu'après, il a fait ce qu'il fallait
00:47:29Mais excusez-moi, gouverner c'est prévoir
00:47:32Oui, mais on ne peut pas parler uniquement du général De Villiers
00:47:36Et Denis, je trouve, est un peu dur
00:47:39Mais après tout, il est rare d'entendre des auditeurs ici
00:47:43Qui sont satisfaits du président
00:47:46Éric Rommel ?
00:47:47Oui, oui, moi j'ai fait un tweet hier sur la fête Pierre De Villiers
00:47:52Non, non, mais j'ai fait un tweet parce qu'effectivement
00:47:54J'ai pensé immédiatement à ce qui s'était passé
00:47:56Lorsque le chef d'état-major des armées françaises, le général Pierre De Villiers
00:48:01avait, alors c'était pas public d'ailleurs
00:48:05Non, c'était devant la commission de l'Assemblée Nationale
00:48:07Il avait expliqué, je crois que le président voulait couper 800 millions d'euros
00:48:12Voilà, et il a dit non, c'est pas possible
00:48:14Et le chef des armées, le tout jeune Emmanuel Macron l'a mal pris
00:48:18Et pardonnez-moi, mais Pierre De Villiers, chef d'état-major des armées françaises
00:48:22Moi je l'aurais traité un tout petit peu différemment
00:48:25Un tout petit peu différemment, vous voyez
00:48:27Parce que la façon dont il est parti à Ballard, vous vous souvenez
00:48:29Sous une haine d'honneur
00:48:31Ce qui ne se fait jamais chez les militaires
00:48:32Exactement, bon voilà, tout était dit
00:48:34Bon alors depuis, oui, il a augmenté les budgets de la défense
00:48:37Je suis d'accord, mais il paraît qu'il faut le doubler maintenant
00:48:40Si on est à 50 milliards, il faut passer à 100 milliards
00:48:42Oui, c'est trop tard, mais quand on a justement la chance de compter
00:48:45Dans les rangs de l'armée, un homme de la valeur du général De Villiers
00:48:48Effectivement, on le traite avec un peu plus d'égard
00:48:50Parce qu'après, venir augmenter à nouveau les crédits militaires
00:48:54Je sais pas, mais effectivement, comme tu le disais Philippe
00:48:57Gouverner, c'est prévoir
00:48:58On prévoit, on perd de la crédibilité
00:49:01Merci en tout cas à Denis Dordogne
00:49:03Vous restez avec nous dans un instant, le coup de gueule de Philippe David
00:49:05Et qu'est-ce qu'il dit le coup de gueule de Philippe David ?
00:49:07Ça va être un coup de coeur aujourd'hui pour notre million d'auditeurs et pour Sud Radio
00:49:11Très bien, ben voilà, encore de la gentillesse, c'est bien, c'est bien, on aime bien
00:49:15Vous êtes contagieuse, c'est pour ça
00:49:17Vous êtes radieuse
00:49:18Vous contagiez les gens
00:49:20Vous contaminez les gens
00:49:22Vous contaminez les gens avec...
00:49:24Excusez-moi, excusez-moi
00:49:25Moi j'ai pas envie de dire
00:49:26C'est qui qui l'a dit ? C'est fini, c'est fini
00:49:28J'ai gagné, non ?
00:49:29C'est fini
00:49:30Vous n'avez pas besoin
00:49:31Vous ne pouvez même pas regagner un peu de points
00:49:33Parce qu'on peut me les changer, là, merci beaucoup
00:49:35Allez, à tout de suite
00:49:38C'est André Bercoff qui est très heureux, comme tout le monde
00:49:41De savoir que vous êtes un million à nous suivre sur Youtube
00:49:45Et puis, venez nous écouter, Bercoff dans tous ses états
00:49:48Tous les jours, de midi à 14h du lundi au jeudi
00:49:51Et demain vous serez 2 millions
00:49:53Et nous on sera encore plus heureux
00:49:55Sud Radio, parlons vrai
00:49:56Les vraies voix Sud Radio, 17h-19h
00:49:59Philippe David, Cécile de Ménibus
00:50:02Les vraies voix jusqu'à 19h
00:50:04Comme tous les jours, du lundi au vendredi
00:50:07Avec Philippe Bulger, Éric Revel et Gilles Boussingo
00:50:10Journaliste
00:50:12Et vous, au 0826 300 300
00:50:14En attendant, c'est le coup de cœur, cette fois-ci, de Philippe David
00:50:17Les vraies voix Sud Radio
00:50:19Exceptionnellement, je ne vais pas remettre le clocher au milieu du village
00:50:22Mais plutôt le champagne au milieu du studio
00:50:25Puisque c'est cet après-midi que la chaîne Youtube de Sud Radio a passé le million d'abonnés
00:50:29Vous êtes donc désormais un peu plus d'un million à nous suivre en direct
00:50:32On différait dans ce qu'il faut bien appeler la famille Sud Radio
00:50:35Car Sud Radio, c'est une famille et même une grande famille avec
00:50:38Nous nous en rendons compte à chaque délocalisation
00:50:41Comme la semaine dernière au salon de l'agriculture
00:50:43De plus en plus d'auditeurs viennent nous voir
00:50:45Pour nous parler de ce qui est leur radio, votre radio
00:50:48Et votre fidélité au poste nous fait chaud au cœur
00:50:51Du matin au soir, en semaine et le week-end
00:50:53Que vous écoutiez nos émissions de débat
00:50:55Nos émissions de rugby, nos émissions thématiques
00:50:57Ou évidemment, les vraies voix
00:50:59Des vraies voix qu'avec Cécile, nous avons le bonheur d'animer chaque soir
00:51:02Elle qui continue à travailler malgré son âge
00:51:05Que nous avons dévoilé hier dans les vraies voix responsables
00:51:0878 ans, ne vous inquiétez pas
00:51:11Personne n'envisage de passer l'âge de la retraite à cet âge-là
00:51:14Avec bien évidemment Philippe Bilger
00:51:17Qui même pendant ses vacances ne quitte jamais l'écoute de Sud Radio
00:51:20La fréquence au Cap d'Agde étant le 104.9
00:51:24Éric Revel
00:51:27Il a une panphée débrouillée
00:51:30Éric Revel que vous retrouvez du matin au soir
00:51:33Sur nos antennes pour souvent nous parler d'économie
00:51:36Ce qui est mieux que d'envisager de nous les piquer
00:51:39Et enfin, le petit nouveau du jour, Gilles Boussingou
00:51:42Qui officiait comme journaliste culture
00:51:44Et qui doit se dire qu'en arrivant dans l'équipe des vraies voix
00:51:46Le jour du millionnième abonné YouTube
00:51:48Il devient un peu le Jean-Claude Dusse
00:51:50Qui aurait réussi de l'émission
00:51:52En arrivant à conclure le jour de sa première
00:51:55Et bien évidemment toute l'équipe, Félix Mathieu
00:51:58Pour qui ces trois mots dans l'actu du jour sont
00:52:00Million, abonné et YouTube
00:52:02Notre stagiaire Nelly
00:52:04Qui en a plus appris depuis le début de son stage en janvier
00:52:06Qu'un étudiant en fac de médecine pendant toutes ses études
00:52:09Et bien évidemment Maxime, le Mozart des Jingles
00:52:12Aude, dont la voix celle-là accueille vos appels
00:52:15Et les Dupont-Entamacs du web, Aurore et Justine
00:52:18Alors merci à vous tous
00:52:20Et on vous dit, on vous le répète, on vous aime
00:52:22Bravo !
00:52:27Et vous êtes trompé sur moi, c'est 88
00:52:29Pas 78 ans
00:52:31Moi je mets jamais la TVA
00:52:35C'est ça, c'est ça, c'est ça
00:52:37Il est bien ce Philippe David, on va le garder
00:52:39On réfléchissait avec Philippe Bilger
00:52:41Finalement on va vous garder Philippe
00:52:43Et vous pouvez craindre le pire quand Gilles
00:52:45France culture, mais il est super
00:52:48D'ailleurs je me disais, tu me faisais remarquer Philippe
00:52:51Vous me faisiez remarquer tout à l'heure
00:52:53Que le passage aux millions correspondait étrangement
00:52:55Avec mon arrivée, est-ce qu'il pouvait y avoir une coïncidence ?
00:52:57Peut-être, mais j'en suis sûre
00:52:59C'est ça, c'est ça
00:53:01Vous étiez trop modestes
00:53:03C'est là que je me dis que vous avez une très grande famille
00:53:05C'est très bien
00:53:07D'ailleurs serrez-moi la main, je vais jouer mon euromillion de demain
00:53:09Oui d'ailleurs
00:53:11J'incite pas, mais Eric Reveille nous dit hors antenne
00:53:13Qu'il y a combien demain ?
00:53:15130 millions
00:53:21Cécile m'a demandé si j'avais chargé l'appli
00:53:23Non non, moi je suis un boomer
00:53:25Je fais ça à l'ancienne
00:53:27J'avais dans le bureau de table
00:53:29Excusez-moi
00:53:31En parlant de tickets
00:53:33Est-ce qu'on a des nouvelles de celui
00:53:35Qui s'était fait voler sa carte bleue
00:53:37Et à qui on avait piqué le
00:53:39On avait acheté un ticket gagnant
00:53:41Non je crois pas
00:53:43Les 10 jours sont tombés je crois
00:53:45Je vais pouvoir y aller
00:53:49Allez vous restez avec nous
00:53:51Puisque Félix Mathieu est avec nous
00:53:53Avec l'info en plus
00:53:55Félix Mathieu, une évolution qui rentre en vigueur
00:53:57Demain, le loup ne sera plus classé
00:53:59Strictement protégé
00:54:01A partir de demain le loup devient protégé
00:54:03Juste protégé et non plus strictement
00:54:05Donc les 49 états membres de la convention de Berne
00:54:07L'avaient décidé il y a environ 3 mois
00:54:09Ca entre donc en vigueur demain
00:54:11Il n'y a pas de l'adverbe strictement qui disparaît
00:54:13Il y a quelques conséquences concrètes
00:54:15Forcément à ce déclassement que réclamaient
00:54:17Les éleveurs notamment face aux attaques de troupeaux
00:54:19Alors jusqu'ici il fallait obtenir
00:54:21En amont l'autorisation pour en abattre
00:54:23Désormais 200 loups
00:54:25Par an devraient pouvoir être abattus
00:54:27Sans cette autorisation préalable
00:54:29Au risque que ça n'améliore pas
00:54:31Forcément concrètement la situation
00:54:33Estime Nathan Oranberger de l'association
00:54:35Humanité et Biodiversité
00:54:37Ca va être finalement contre-productif
00:54:39Puisqu'on va pouvoir tirer des loups
00:54:41Qui ne sont pas forcément responsables
00:54:43D'attaques sur les troupeaux
00:54:45Et une fois qu'on aura atteint
00:54:47Le fameux plafond qui restera en vigueur
00:54:49Du pourcentage de loups
00:54:51Qui peut être abattu
00:54:53On se retrouvera peut-être avec
00:54:55Des situations problématiques
00:54:57Où on ne peut pas tirer un loup qui attaque des troupeaux
00:54:59Parce qu'on aura déjà abattu d'autres loups
00:55:01Sur des actions de chasse plus classiques
00:55:03Alors même que cela ne
00:55:05Causait pas de problème
00:55:07Nathan Oranberger de l'association
00:55:09Humanité et Biodiversité
00:55:11Joint par Louis de Kerr-Gorlet pour Sud Radio
00:55:13Alors dans la foulée des éleveurs
00:55:15La présidente de la commission européenne
00:55:17S'était emparée du sujet
00:55:19La concentration de meute de loups
00:55:21Dans certaines régions européennes
00:55:23Est devenue un réel danger pour le bétail
00:55:25Et potentiellement pour l'homme
00:55:27Avait déclaré Ursula von der Leyen
00:55:29La population de loups en Europe
00:55:31A selon les estimations
00:55:33Doublé en une décennie
00:55:35L'unanimité notamment
00:55:37Chez les défenseurs de l'environnement
00:55:39Strictement protégé, ça veut dire qu'on n'avait pas le droit
00:55:41De tirer un seul loup ?
00:55:43C'était une autorisation préalable
00:55:45Très encadrée
00:55:47Ça le sera un peu moins maintenant
00:55:49Il faut aussi penser au loup
00:55:51Qui est un loup pour l'homme
00:55:53Comme le disait Thomas Hobbes
00:55:55Merci beaucoup
00:55:57Merci à toi Thierry
00:55:59Les loups sont en entrée
00:56:01Dans Paris
00:56:03L'autre par ici, l'autre par Ivry
00:56:05Ouh
00:56:07Alors Serge Ruggiani
00:56:09Jean-Marie Bordry me demandait d'organiser un concours
00:56:11De cris de loups
00:56:13Ouh
00:56:15Qu'est-ce qui a fait ça ?
00:56:17Éric Revellier
00:56:19C'est lui ?
00:56:21Madame c'est lui
00:56:25Quelqu'un peut m'appeler l'hospice ?
00:56:27J'ai du bétail
00:56:29A 88 ans il est temps
00:56:31Mon dieu, mon dieu, mon dieu
00:56:33Allez vous restez avec nous dans un instant
00:56:35Le tour de table de l'actu des vrais voix
00:56:37On parle de quoi ?
00:56:39On parle de Liverpool
00:56:41Avec Monsieur Revell
00:56:43On parle de Georgia
00:56:45De Melanie
00:56:47Cyril Hanouna
00:56:49Très bien
00:56:51On en parle dans un instant
00:56:53On est ensemble jusqu'à 19h
00:56:55Je ne sais pas si on va tenir
00:56:57C'est Jacques Pessis
00:56:591 million d'abonnés sur notre chaîne Youtube
00:57:01C'est incroyable mais c'est vrai
00:57:03Car nous parlons vrai
00:57:05Continuez ainsi, vous êtes la clé de notre succès
00:57:07Merci
00:57:09Les vrais voix Sud Radio
00:57:1117h-19h
00:57:13Philippe David, Cécile de Ménibus
00:57:15Les vrais voix avec Philippe David
00:57:17Ça va Philippe David ?
00:57:19Oui vous aviez une blague hors antenne non ?
00:57:21Non
00:57:23C'est la grand-mère qui n'arrive pas à faire le loup
00:57:25Elle n'arrive pas à faire le loup
00:57:27Non
00:57:29Elle est jolie
00:57:31Elle est mignonne
00:57:33C'est la petite fille qui dit mémé fais le loup
00:57:35Non mémé fais le loup
00:57:37Non tu m'embêtes
00:57:39Mémé il y a longtemps que tu n'as pas fait l'amour
00:57:41Elle est bien vendue
00:57:45J'ai jamais vu
00:57:47J'ai dû la prendre il y a 45 ans
00:57:49Oui mais d'habitude vous les rencontrez
00:57:51J'ai fait vite
00:57:53Ah non moi je ne suis pas
00:57:55Ah oui mais
00:57:59C'est un peu géopolitique
00:58:01Allez-y
00:58:03Vous connaissez ma pudeur
00:58:05On disait
00:58:07Non dans le micro
00:58:09On disait que
00:58:11Pour certains et notamment
00:58:13Au Kinshasa
00:58:15Au moment suprême
00:58:17Où nous atteignons
00:58:19Tous le septième ciel
00:58:21On disait attention ça va veillir
00:58:27Voilà voilà c'est bienvenu
00:58:29Beaucoup d'épouses vont entendre ça
00:58:31Mais il avait un cheveu sur la langue mon boutou
00:58:35Ah mais merci mon cher
00:58:37Il a l'art
00:58:39Et il dénonce
00:58:41Les choses essentielles
00:58:43Chers amis allez tout de suite le tour de table
00:58:45De l'actu des bravois
00:58:47Buenas tardes amigos
00:58:49Qu'est-ce que c'est qu'une douche
00:58:51Sans eau
00:58:53Je ne sais même plus
00:58:55Une douche
00:58:57Le tour de table
00:58:59De l'actualité
00:59:01C'est complètement con
00:59:03C'est pour ça qu'il la comprend
00:59:05Bref peu importe
00:59:07Philippe Bilger
00:59:09On parle foot
00:59:11Parce que hier
00:59:13C'est extraordinaire de voir
00:59:15Comme Liverpool a mal joué
00:59:17En première mi-temps
00:59:19Et pourtant ils battent le PSG
00:59:21Qui a très bien joué 1 à 0
00:59:23J'ai été frappé
00:59:25Liverpool un goal exceptionnel
00:59:27Mohamed Salah
00:59:29Inexistant
00:59:31Des Reds qui dans la première mi-temps
00:59:33Ont fait un nombre d'erreurs
00:59:35Incroyable
00:59:37Et le talent des grandes équipes
00:59:39La chance les sert
00:59:41Un but dans les dernières minutes
00:59:43Mais le PSG n'a pratiquement cadré
00:59:45La statistique la plus folle
00:59:47PSG 27 tirs
00:59:4910 cadrés 0 but
00:59:51Liverpool 1 tir 1 cadré 1 but
00:59:53C'est une statistique
00:59:55Je pense que je n'ai jamais vu ça
00:59:57J'avais entendu un auditeur
00:59:59Ailleurs sur une autre radio
01:00:01Qui avait très bien analysé
01:00:03Liverpool depuis 2 mois
01:00:05L'équipe jouait moins bien
01:00:07Et donc on l'a vu hier soir
01:00:09C'est vrai que la statistique elle est folle
01:00:11En même temps c'est ça le foot
01:00:13C'est ça le sport aussi
01:00:15Il marque à la 86ème minute
01:00:17Comme dit Phil Bilger
01:00:19Liverpool
01:00:21Moi je dis Liverpool
01:00:23Vous dites l'hiver
01:00:25Je dis l'hiver
01:00:27Vous avez dit l'hiver
01:00:29Vous voulez vous en prendre à moi
01:00:31Il paraît que c'était monstrueux
01:00:33La façon dont le PSG a roulé
01:00:35Sur Liverpool
01:00:37Il paraît que c'est le foot
01:00:39C'est le sport
01:00:41Je pense qu'ici
01:00:43Si il joue comme ça
01:00:45Il peut faire le coup de Barcelone l'an dernier
01:00:4786ème c'est dur
01:00:49J'en profite pour vous dire
01:00:51Gilles
01:00:53Vous voulez parler football ?
01:00:55Non pas plus que ça
01:00:57Vous voyez ce que c'est ?
01:00:59A peu près
01:01:01J'en profite pour dire qu'à partir de 20h
01:01:03Lionel Rousseau sera avec nous
01:01:05A un but football club
01:01:07Bien entendu j'imagine qu'ils reviendront
01:01:09J'ai envie de pleurer en en parlant
01:01:11Eric Revelle
01:01:15Vous vouliez revenir sur Mélanie
01:01:17Le maillon fort de l'Union Européenne
01:01:19Je voudrais parler de Giorgia Melanie
01:01:21La leader italienne
01:01:23Qui est dans une situation assez paradoxale
01:01:25Je rappelle quand même
01:01:27Parce que j'ai un peu de mémoire
01:01:29Au début quand elle a été nommée
01:01:31Chef du gouvernement italien
01:01:33Beaucoup de médias la décrivaient comme post-mussolinienne
01:01:35Post-fasciste
01:01:37Infréquentable
01:01:39D'ailleurs Emmanuel Macron
01:01:41La première entrevue c'était dans une ombre
01:01:43Sur une terrasse d'hôtel où il ne fallait pas qu'on voit le Président de la République
01:01:45Avec la post-fasciste
01:01:47Bon tout ça est parti
01:01:49Maintenant on lui fait le baisement quand elle arrive dans les G20
01:01:51Et surtout elle a un rôle intéressant à jouer
01:01:53Certains diront qu'elle est sur la corde raide
01:01:55Parce qu'elle a de très bonnes relations avec Trump et Musk
01:01:57Et bien sûr elle fait partie de l'Europe
01:01:59L'Italie c'est un pays très important
01:02:01Donc certains diront qu'elle est sur la corde raide
01:02:03Tirée un peu entre les deux
01:02:05Mais je trouve qu'au contraire
01:02:07Elle joue un rôle assez central
01:02:09Dans cette Europe qui se cherche un leader
01:02:11Raison pour laquelle peut-être d'ailleurs
01:02:13Le Président Macron sentant venir le danger
01:02:15Est monté tel Jupiter sur le Mont Olympe
01:02:17Avec le drapeau bleu blanc rouge à la main
01:02:19Pour dire je suis le chef des armées européennes
01:02:21Donc Bélonie un coup de chapeau
01:02:23Philippe Bilger c'est vrai qu'on nous disait
01:02:25Je la trouve assez remarquable
01:02:27Et Eric a totalement raison
01:02:29Et notamment
01:02:31Il y a des épisodes
01:02:33On parle peu
01:02:35Elle avait un otage italien qui avait été pris
01:02:37Elle a réglé le problème en 5 jours
01:02:39Il est revenu par des
01:02:41Tractations, des dialogues
01:02:43C'est une femme assez remarquable
01:02:45Oui c'est une femme remarquable
01:02:47Surtout dans un monde où la politique
01:02:49Compte pas beaucoup de femmes
01:02:51Et je trouve que sa façon de s'être
01:02:53Imposée
01:02:55Comme ça
01:02:57Je trouve que c'est vraiment quelqu'un
01:02:59On pourrait plutôt s'inspirer justement
01:03:01Gilles puisque vous êtes là
01:03:03Vous voulez revenir sur les belles audiences
01:03:05Pour Cyril Hanouna hier
01:03:07On pourrait dire justement que quand il n'y en a plus
01:03:09Il y en a encore puisque l'ARCOM avait tenté
01:03:11De museler Cyril Hanouna en retirant
01:03:13Assez vite son autorisation de diffusion
01:03:15Mais le problème c'est que
01:03:17L'animateur et les équipes de sa société H2O
01:03:19On sont revenus
01:03:21Sur les plateformes de streaming
01:03:23Comme Youtube, Dailymotion
01:03:25Et ont fait
01:03:27Une très très belle audience lundi et mardi
01:03:29Ils ont fait un million et demi
01:03:31Lundi et un million trois mardi
01:03:33Donc du coup
01:03:35On pourrait
01:03:37D'ailleurs ça en fait le premier talk show
01:03:39En audience sur la tranche 18h45
01:03:4121h20
01:03:43Donc on se demande ce qu'en pensent les membres de l'ARCOM
01:03:45Précisément
01:03:47Parce que si l'autorité peut se satisfaire effectivement
01:03:49D'avoir supprimé une chaîne
01:03:51Qui ne proposait pas assez de programmes culturels
01:03:53Ou de programmes inédits
01:03:55Avec le principal chef d'accusation
01:03:57C'est quand même Cyril Hanouna
01:03:59Leurs décisions ressemblent quand même
01:04:01A beaucoup d'épées dans l'eau
01:04:03Parce qu'il faut aussi y ajouter le licenciement
01:04:05De plusieurs, de nombreuses personnes
01:04:07Et le fait qu'ils ont privé quand même
01:04:09Quelques deux millions de personnes
01:04:11Puisque c'était l'audience à l'automne 2024
01:04:13L'audience moyenne que faisait Cyril Hanouna sur C8
01:04:15Donc du coup on se demande
01:04:17Est-ce qu'il ne leur est pas venu à l'esprit malgré tout
01:04:19Que Cyril Hanouna pouvait rebondir sur le web
01:04:21Et là dans ces cas là que va faire l'ARCOM
01:04:23Ils vont s'attaquer
01:04:25Aux plateformes de streaming ?
01:04:27Non, non, ils n'ont pas l'autorité dessus
01:04:29Ils vont faire comment ?
01:04:31Cyril Hanouna arrive sur M6
01:04:33A la rentrée
01:04:35Avec une émission visiblement qui sera un petit peu différente
01:04:37Avec des chroniqueurs
01:04:39Qui ne seront pas forcément les mêmes
01:04:41Mais que va faire l'ARCOM ?
01:04:43Est-ce qu'elle va s'attaquer aussi à M6 ?
01:04:45Voilà
01:04:47Ca paraît quand même incroyable
01:04:49Avec un léger différé
01:04:51C'est important de le dire
01:04:53Donc du coup sur ce terrain là
01:04:55On doute quand même un tout petit peu de l'utilité de l'ARCOM
01:04:57Qui a quand même
01:04:59En plus de ça utilise un budget
01:05:01Qui s'avère près de 50 millions d'euros
01:05:03Qui est financé pour la majeure partie par l'Etat
01:05:05C'est-à-dire par les impôts des français
01:05:07Donc voilà
01:05:09Une décision comme ça
01:05:11A voir de plus en plus certains points d'Emmanuel Macron
01:05:13Sur cette fin
01:05:15Je suis absolument d'accord
01:05:17Avec ce que vous venez de dire
01:05:19Et on pourrait dire
01:05:21Qu'il a fait
01:05:23Qu'il a performé grâce à la pub
01:05:25Puisqu'il s'est amusé
01:05:27A mettre toutes les pubs
01:05:29Mais est-ce que ça ne l'a pas renforcé ?
01:05:31Bien sûr
01:05:33A la limite on en a presque fait un martyr
01:05:35Et puis la fameuse frappe de Nietzsche
01:05:37Ceux qui ne vous tuent pas vous rendent plus forts
01:05:39Mais voilà exactement
01:05:45Vous étiez où là ?
01:05:47Je partage toutes ces idées
01:05:49Il y a un lien entre le pouvoir politique
01:05:51Et les autorités de régulation
01:05:53Quelles qu'elles soient
01:05:55Mais c'est encore plus vrai dans les médias
01:05:57Parce qu'un média c'est important pour l'opinion publique
01:05:59Et les hommes politiques le savent
01:06:01C'est pas d'hier
01:06:03J'ai quelques souvenirs cuisants
01:06:05Au moment où on se battait
01:06:07Avec Nonce Poligny le patron de TF1
01:06:09Pour lequel j'ai une pensée puisqu'il est décédé récemment
01:06:11On se battait pour le passage de l'essayant gratuit
01:06:13Je peux vous dire que j'ai compris devant le conseil d'Etat
01:06:15Dans lequel on a planché
01:06:17On a manipulé
01:06:19Au plus haut niveau de l'Etat politique
01:06:21A l'époque c'était Olivier Chramek
01:06:23Qui était président du CSA
01:06:25Et François Hollande qui était président de la République
01:06:27Si vous voulez que Emmanuel Macron
01:06:29N'ait pas été au courant que C8
01:06:31Allait fermer
01:06:33Et qu'il n'ait pas donné son autorisation
01:06:35Comme dirait François Bayrou
01:06:37Qui a donné 6 semaines à l'Algérie
01:06:39Pour revoir les accords
01:06:41Faut pas nous prendre pour des lapins de 6 semaines
01:06:43Merci beaucoup Gilles Boussingo
01:06:45Allez vous rester avec nous dans un instant
01:06:47Le coup de projecteur des vraies voix
01:06:49A Montpellier le maire veut bloquer les commerces
01:06:51Pour lutter contre le blanchiment d'argent
01:06:53Alors parlons vrai
01:06:55Pensez-vous que sans blanchiment
01:06:57Plus de trafic à la question du jour
01:06:59Lutte contre le blanchiment d'argent de la drogue
01:07:01Faut-il donner la main au maire pour l'ouverture des commerces
01:07:03Vous dites vous à 66%
01:07:05Vous voulez réagir le 0826 300 300
01:07:07Et notre invité dans un instant
01:07:09Sébastien Cotte adjoint au maire de Montpellier
01:07:11A la protection de la population
01:07:13La tranquillité publique
01:07:15Merci d'avoir accepté notre invitation
01:07:17Petite question rapide
01:07:19Est-ce qu'on a trop fermé les yeux
01:07:21Sur ces mécanismes de blanchiment d'argent
01:07:23On a complètement fermé les yeux
01:07:25Depuis 15 ans
01:07:27Un article du monde l'a bien dit
01:07:29Nous avons perdu 15 ans dans la lutte contre le narcotrafic
01:07:31Il est temps de remonter la pente
01:07:33On en parle avec vous dans un instant
01:07:35Soyez le bienvenu 0826 300 300
01:07:37Sud Radio
01:07:39C'est votre opinion qui compte
01:07:41Sur Sud Radio il y a des choses positives
01:07:43A prendre
01:07:45Et des informations que l'on n'a pas ailleurs
01:07:47Sud Radio
01:07:49Parlons vrai
01:07:51Les vraies voix Sud Radio
01:07:5317h-19h
01:07:55Philippe David, Cécile de Ménibus
01:07:57Retour des vraies voix
01:07:59Avec un million d'abonnés évidemment
01:08:01Cécile de Ménibus, radieuse comme l'a dit
01:08:03Éric Revelle
01:08:05Ce qui lui a permis de remporter
01:08:07C'est qu'il est drôle
01:08:09En plus
01:08:11Philippe Bilger, ce phare de la pensée universelle
01:08:13Moi j'avais un adjectif rentré
01:08:15Que je n'ai pas osé dire
01:08:17Vous avez bien raison
01:08:19Éric Revelle et Gilles Boussingo
01:08:21C'est une équipe de foot
01:08:23Autour de moi
01:08:25Moi c'est une chanson vestiaire
01:08:27Qu'est-ce que je fais ?
01:08:29Non mais je ne l'ai pas dit
01:08:31Excusez-moi vous voulez du bromure ?
01:08:33Allez on y va
01:08:35Le coup de projecteur des vraies voix
01:08:37La vraie voix Sud Radio
01:08:39Le coup de projecteur des vraies voix
01:08:41On va prendre de nouveaux dispositifs
01:08:43Pour aller jusqu'au bout
01:08:45Des opérations plasmaires qui ont été décidées fin septembre début octobre
01:08:47On en est à plus de 900 interpellations
01:08:49Investir à certains endroits, certains quartiers
01:08:51Pour faire des interpellations, pour faire des opérations judiciaires
01:08:53On est en train de travailler justement
01:08:55Pour d'abord intervenir beaucoup plus rapidement
01:08:57Si on se base uniquement sur le répressif
01:08:59Ça n'a jamais marché, ça ne marche pas
01:09:01Ça ne marchera jamais dans aucun pays au monde
01:09:03Il faut qu'on ait une approche beaucoup plus systématique
01:09:06Les infractions liées au blanchiment d'argent ont augmenté de 113% entre 2023 par rapport à 2022
01:09:11Mickaël Delafosse, le maire de Montpellier, veut pouvoir refuser des ouvertures de commerce
01:09:15Pour lutter contre le blanchiment d'argent et de la drogue
01:09:18En région parisienne aussi, les rues entières sont dédiées au blanchiment
01:09:21C'est ce qu'a déploré le préfet de police de Paris
01:09:24Alors parlons vrai, est-ce que le portefeuille est le point le plus sensible des trafiquants ?
01:09:27Et à cette question
01:09:29Lutte contre le blanchiment d'argent et de la drogue
01:09:31Faut-il donner la main au maire pour l'ouverture des commerces ?
01:09:33Vous dites vous à 66% voulait réagir, le 0826 300 300.
01:09:38Sébastien Cote est avec nous à Jean, maire de Montpellier, à la protection de la population et à la tranquillité publique.
01:09:43Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:09:45Philippe Bilger.
01:09:46Il y a une lutte qui va être efficace contre le narcotrafic.
01:09:50C'est le premier point.
01:09:52Et d'autre part, cette ville de Montpellier, qui est pour mille raisons très chère à mon cœur, engage une action que je trouve très, très positive.
01:10:02Et je vais être bref dans la mesure où j'attends avec impatience les réponses de M. le maire adjoint sur, par exemple,
01:10:14la collaboration entre la mairie et le judiciaire et surtout les manières dont la mairie pourra identifier véritablement les lieux de troubles
01:10:26et de transgressions possibles.
01:10:28Cela, ça m'intéresse.
01:10:29Éric Reuvel.
01:10:31Oui, moi, j'ai hâte d'entendre le maire adjoint sur cette question-là parce que je ne pensais pas que c'était un phénomène aussi développé
01:10:38dans les rues de France, pas qu'à Montpellier, à Paris et ailleurs.
01:10:41Alors, ce qui me fait toujours un petit pied, c'est qu'au niveau international, vous savez, il y a un organisme qui s'appelle le GAFI,
01:10:46qui dépend de l'OCDE, qui lutte contre les paradis fiscaux, donc ces grands paradis fiscaux un peu partout dans le monde.
01:10:52Chaque pays a le sien, d'ailleurs, en réalité.
01:10:55Et là, on n'est pas capable de lutter non plus, me semble-t-il, contre l'argent des grands narcotrafiquants qui placent leur argent dans ces paradis fiscaux
01:11:03et qui l'utilisent après, peut-être d'ailleurs pour acheter des commerces dans les villes.
01:11:06Donc, si vous voulez, je me dis, est-ce que le niveau local, c'est la bonne échelle ? C'est la question que je pose au maire.
01:11:12Ou est-ce qu'il faut continuer quand même, j'imagine, à lutter contre les paradis noirs, les paradis gris que sont ces paradis fiscaux ?
01:11:19Juste un petit mot que ça représente au niveau mondial, entre 2 à 5% du PIB mondial, et ça va jusqu'à 5 500 milliards de dollars américains.
01:11:30Oui, alors moi, je trouve que c'est une très bonne initiative aussi.
01:11:33Justement, la question que j'aurais voulu poser à l'adjoint maire, c'est que, déjà, est-ce qu'il faut une autorisation préfectorale
01:11:43pour identifier comment ça se passe, pour identifier un commerce qui serait suspecté de blanchiment d'argent ?
01:11:48Et après, le rachat des beaux commerciaux, ça fait quand même un trou, j'imagine, dans les finances de la commune.
01:11:54Ce n'est pas nécessairement facile de racheter 50, 80 commerces qui pourraient être suspects.
01:12:00Puisque, visiblement, il y en avait plusieurs centaines à Montpellier. Donc, voilà comment ça se passe.
01:12:05Absolument, et surtout que vous voulez venir en amont. Allez, on vous écoute.
01:12:10Alors, effectivement, d'abord, merci de votre invitation. Non, mais c'est un vrai sujet, cette question du petit commerce et du blanchiment.
01:12:18On estime, c'est le chiffre d'affaires du marché de la drogue en France, on est autour de 5 à 6 milliards d'euros.
01:12:24Donc, c'est considérable. Et vous le savez bien, un des problèmes qu'ils ont, c'est l'argent liquide.
01:12:29L'argent liquide, c'est compliqué, parce qu'il faut le recycler, il faut le blanchir.
01:12:35Alors, on connaît tous le degré zéro du blanchiment. Et ça arrive à Montpellier, comme ça arrive à Paris, sur les Champs-Élysées.
01:12:41Vous envoyez quelqu'un qui va acheter des carrés Hermès en argent liquide. Il va en laisser pour 5, 10, 15 000 euros.
01:12:48Et ensuite, il va les revendre ou il va... Voilà. Donc ça, c'est le degré zéro.
01:12:52Il y a le degré supérieur, le très haut niveau dont parlait Éric Revet, bien sûr, c'est le blanchiment sur les paradis fiscaux.
01:13:00Évidemment, il faut continuer. C'est les cryptomonnaies. C'est tout ce genre de choses-là. Évidemment. Voilà.
01:13:06Mais nous, dans les villes, on constate qu'en fait, on est au milieu du spectre.
01:13:10C'est-à-dire vu qu'ils ont besoin de recycler leur argent liquide, vu qu'ils ont besoin de recycler beaucoup de ces liquidités,
01:13:17eh bien ils se portent acquéreurs de petits commerces, puisqu'on a vu fleurir à Montpellier, pour vous donner un ordre de grandeur,
01:13:27il y avait une vingtaine d'épiceries de nuit dans les années 2000. On en est à 180.
01:13:32La ville de Montpellier n'a pas connu une multiplication par quasiment 8 de sa population.
01:13:39Ça, c'est pas vrai. Et j'ai l'occasion de me promener avec plusieurs de vos confrères.
01:13:45J'ai certains quartiers où on a sur 150 mètres de linéaire commercial, j'ai 3 épiceries de nuit, 2 barbeurs et 5 tacos.
01:13:55Moi, je veux qu'on m'explique quel est le modèle économique, si vous voulez, qui permet de faire vivre.
01:14:01Surtout que, comme ça a été dit, je précise, vous savez que le maire n'a pas de pouvoir de police judiciaire.
01:14:08Il n'a que des pouvoirs de police administrative. En vertu de ces pouvoirs de police administrative, on est en capacité d'aller contrôler.
01:14:15Donc moi, évidemment, je ne suis pas là pour apporter la preuve qu'il y a du narcotrafic.
01:14:20Mais moi, ce que je constate, c'est qu'on a des commerces qui sont fermés administrativement.
01:14:26Parce qu'en plus, ce sont des commerces, il faut bien le dire, qui non seulement blanchissent, mais pourrissent la vie des habitants.
01:14:31Parce que vous avez... Ce sont des va-et-vient continus toute la nuit, 7 jours sur 7, des voitures en double, en triple fil.
01:14:40Ils vendent de tout parce qu'ils vendent aussi des cigarettes de contrebande, ils vendent de l'alcool à des mineurs, ils vendent du protoxyde d'azote.
01:14:47Ce sont des gens qui ne respectent rien parce qu'ils ont l'habitude de ne rien respecter.
01:14:51À partir de là, nous, on travaille main dans la main avec le préfet.
01:14:58On fait des rapports, on fait des opérations avec la police nationale, parfois sur réquisition du procureur.
01:15:03On y va. On dresse et on ferme administrativement.
01:15:08Mais moi, j'ai quand même des épiceries. Je vais vous... J'ai une épicerie, elle a pris 6 mois de fermeture administrative.
01:15:15J'ai un bar à chicha, il a pris 6 mois de fermeture administrative. Ils ont réouvert comme si de rien n'était.
01:15:23Quelle est l'entreprise aujourd'hui en France qui peut se passer de 6 mois d'activité tout en continuant à payer le local ?
01:15:32Ils sont locataires, ils ont un bail. Comment ils font ?
01:15:35Et c'est là où, évidemment, il n'appartient pas au maire d'apporter la preuve qu'il y a du blanchiment.
01:15:40Ça, c'est le travail de la police judiciaire. Mais on a quand même de très fortes présomptions.
01:15:45Et ça a été bien mis en lumière par le rapport parlementaire des sénateurs du Rhin et Blanc qui a donné lieu à la proposition de loi contre le narcotrafic.
01:15:57Il est évident qu'aujourd'hui, le petit commerce est devenu dans nos villes, en région parisienne, mais aussi dans les banlieues, dans les villes comme Montpellier, mais partout.
01:16:08Et on est accablé d'épiceries de nuit, de barrachichas, de dongleries qui n'ont aucun intérêt pour la ville, très peu de chaland, il faut bien le dire, qui pourrissent la vie des habitants.
01:16:25Et très peu inquiétés, visiblement. Très peu inquiétés, visiblement.
01:16:28– Très peu, parce que pour le moment, on y va avec nos outils de police administrative.
01:16:35Et aujourd'hui, moi, je suis en capacité, avec le préfet, on peut aller vers des fermetures.
01:16:40Mais vous savez, le tribunal administratif est très sourcilleux sur la liberté du commerce.
01:16:45Alors on va commencer par les fermer 15 jours. Parce que si on met un mois direct, c'est cassé, OTA.
01:16:51Alors on met 15 jours. Après, on met 2 mois. Après, on met 6 mois. Et puis en récidive, on va remettre 6 mois.
01:16:57Mais ces gens-là s'en fichent. Parce qu'ils vont réouvrir.
01:17:01Parce qu'en fait, leur problème n'est pas de générer un chiffre d'affaires.
01:17:05Leur but, c'est de générer un chiffre d'affaires fictif.
01:17:08Donc il n'y a aucun problème pour eux à être fermés ou à être ouverts.
01:17:13Donc nous, ce qu'on demande, c'est à travailler en amont.
01:17:16C'est à pouvoir avoir la main sur les autorisations pour ces commerces qui s'installent. Voilà.
01:17:24— Pour justifier les fermetures administratives, est-ce que vous êtes obligé de le faire au cas par cas ?
01:17:32Ou bien vous avez en quelque sorte une formule générale ?
01:17:36— Alors on le fait au cas par cas parce qu'on a pris, dès 2021, avec le maire...
01:17:42On a pris plusieurs arrêtés sur les épiceries nuits pour leur imposer d'arrêter de vendre de l'alcool à des mineurs,
01:17:49pour les fermer pendant les vacances scolaires, par exemple, pour faire respirer un peu les riverains.
01:17:56Et comme ils ne respectent rien, c'est pas compliqué d'aller voir qu'ils ne respectent pas nos arrêtés,
01:18:02de leur dresser des contraventions.
01:18:04Et ensuite, on va voir le préfet. Une, deux, trois, quatre, cinq contraventions.
01:18:09Et on obtient une fermeture administrative.
01:18:11Mais ça, si vous voulez, c'est vraiment... C'est éreintant comme travail.
01:18:15Et il y avait aussi une très bonne question qui était sur le rachat des bourgs commerciaux.
01:18:20On le fait. Parfois, on le fait dans certains quartiers.
01:18:24Mais vous savez, c'est compliqué, parce qu'il faut prouver qu'il y a une nécessité à l'intérêt général.
01:18:30Donc déjà, il faut qu'on ait cette démarche-là.
01:18:33Ensuite, il faut qu'on ait les financements. Vous l'avez très bien dit.
01:18:37Est-ce que c'est le rôle de l'argent public qui est financé par nos impôts
01:18:42de racheter des bourgs commerciaux d'entreprises douteuses ?
01:18:45Très sincèrement, on marche sur la tête.
01:18:48— On peut flécher aussi les propriétaires ?
01:18:52— Ah ben ça, c'est tout le problème. C'est que ces gens-là, ils ont des gérants de paille.
01:18:57Ils vont installer... Et ça a été dit par les sénateurs Blanc et Durin.
01:19:01Ils installent le beau-frère, le cousin, la cousine, le demi-frère.
01:19:07Tous ces gens-là, les vrais donneurs d'ordre, on le sait, ne sont pas là.
01:19:11Ils sont même pas à Montpellier. Ils sont même pas à Montpellier. Voilà.
01:19:15Mais donc véritablement, nous, ce qu'on demande, c'est en amont donner aux maires
01:19:21la possibilité de réguler chez eux le commerce.
01:19:26On le fait bien pour des pharmacies. On le fait bien pour des pharmacies.
01:19:30— Est-ce qu'il y a une... Vous travaillez avec d'autres maires, justement, pour appuyer cette décision ?
01:19:37— Bien sûr. Bien sûr. Moi, je suis membre d'un certain nombre d'associations,
01:19:42l'Association des maires de France, la France urbaine. Là, les propositions que je porte
01:19:47et que nous portons, ce sont celles notamment de France urbaine, c'est-à-dire de cette association
01:19:52des grands métropoles. Moi, je suis membre de la commission Sécurité.
01:19:55On a des propositions très concrètes. Par exemple, organisons, je sais pas,
01:19:59des périmètres de protection. Pourquoi est-ce qu'on a le droit d'ouvrir des épiceries nuits
01:20:03qui vendent de l'alcool tout le temps à côté des écoles ou des établissements de soins,
01:20:08là où un bar de licence 3 et 4 n'a pas le droit de s'installer ?
01:20:11— Oui, c'est lunaire. — C'est lunaire.
01:20:14— Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui, le bar à chicha n'existe pas dans notre législation ?
01:20:18C'est un truc de fou. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ces gens ouvrent des bars à chicha...
01:20:23Je rappelle qu'aujourd'hui, en France, on n'a pas le droit de fumer dans des locaux fermés.
01:20:28Et pourtant, le bar à chicha existe. C'est un truc incroyable, parce qu'il n'y a pas d'existence juridique.
01:20:34Donc bon sang, donnez-nous des moyens de police administrative pour réguler ça.
01:20:40Je le redis. Moi, je suis pas contre la liberté du commerce.
01:20:43Mais aujourd'hui, quand vous voulez installer un bar dans une ville, vous le faites pas librement. C'est pas vrai.
01:20:48Quand vous voulez installer une pharmacie, vous le faites pas librement non plus.
01:20:52Alors pourquoi est-ce que pour des épiceries nuits, c'est à vous d'ouvrir ? Moi, je suis pas d'accord.
01:20:56On vous a entendu. En tout cas, merci beaucoup Sébastien Cotte, adjoint au maire de Montpellier
01:21:01et à la protection de la population et de la tranquillité publique. Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
01:21:06Merci Philippe Bilger, merci Éric Revelle, merci à notre ami Gilles Boussingo d'avoir été là aujourd'hui.
01:21:13Dans un instant, avec Philippe David, on va vous parler automobile, puisque les vraies voies qui font rouler la France.
01:21:18Et encore un nouveau constructeur chinois, Xpeng.
01:21:23Xpeng, marque Premium, qui fait des véhicules avec intelligence artificielle.
01:21:27Et on en parle dans un instant. Soyez les bienvenus, on se rend ensemble avec Philippe David jusqu'à 20h.