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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Eric Revel, éditorialiste Sud Radio ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Jean Petaux, politologue.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2024-11-21##

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Transcription
00:00:00Voici de radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05Nous sommes de retour avec Philippe David, on vous souhaite la bienvenue, on espère
00:00:09que tout va bien sous cette neige Philippe David.
00:00:11Ah oui sous cette neige, et vous savez que c'est l'anniversaire de quelqu'un qu'on aime
00:00:14beaucoup Cécile.
00:00:15C'est d'ailleurs notre amie Éric Revelle qui nous l'a rappelé, on s'en écoute un
00:00:18morceau.
00:00:19Dans son vieux par-dessus rappé, il s'en allait l'hiver ou l'été, dans le petit
00:00:25matin frideux.
00:00:26C'est notre ami Daniel Guichard qui est déjà venu d'ailleurs dans les vraies voix.
00:00:30Ça fait chialer ça, à chaque fois que j'écoute ça j'ai un problème, ça me rassure,
00:00:36ça montre que j'ai du cœur.
00:00:38Mais symboliquement, ça veut dire aussi qu'à l'époque il y avait une classe ouvrière.
00:00:44Oui c'est vrai, aujourd'hui est-ce qu'on écrirait Mon Vieux, est-ce que ça parlerait
00:00:50autant aux gens, je crois pas, parce que la classe ouvrière comme les industries ont
00:00:54disparu de ce pays.
00:00:55Sébastien Ménard, vous qui êtes le plus jeune, Daniel Guichard, ça vous parle ?
00:00:58Daniel Guichard, évidemment que ça me parle, mais là où je suis pas d'accord avec Éric
00:01:02Revelle pour commencer, c'est que quand on regarde dans la littérature urbaine ou chez
00:01:08les rappeurs, il y a aujourd'hui des morceaux où ils parlent des difficultés sociales,
00:01:15de leurs parents, etc.
00:01:16Donc ça existe autrement.
00:01:18Oui mais là il y a un attachement au local, à la terre.
00:01:21C'est parce que vous êtes franchouillard, ça, c'est...
00:01:23Mais j'ai compris.
00:01:24Mais on assume totalement.
00:01:25Mais j'ai compris.
00:01:26Mais pas de la même manière.
00:01:27On peut parler des gens en difficulté et constater que la classe ouvrière hier a disparu.
00:01:31Oui.
00:01:32Mais est-ce qu'elle a vraiment disparu ?
00:01:33Ah bah oui.
00:01:34On embrasse Daniel Guichard.
00:01:35Il y a encore des ouvriers.
00:01:36Il y en a beaucoup moins qu'avant.
00:01:37Beaucoup moins que dans les années 80, ça c'est sûr.
00:01:40En tout cas, chers amis, face à ce moment de bonheur il y a quelques instants, parce
00:01:47que dis donc ça démarre mal quand même, un petit peu de bonheur, on va vous en envoyer
00:01:50bien entendu avec nos vraies voix du jour, on est ensemble jusqu'à 19h et dans un instant
00:01:56ça va commencer.
00:01:57Attention, le sommaire de cette émission, le grand débat du jour, c'est à 17h30, crise
00:02:00gouvernementale au pied du sapin de Noël, ça démarre bien aussi, l'hypothèse prend
00:02:05de l'épaisseur, les parties du nouveau front populaire entendent bien proposer une motion
00:02:10de censure si le gouvernement utilise 49.3 pour le budget, Marine Le Pen n'exclut pas
00:02:14non plus de s'y joindre, il y a quelques jours Jean-Luc Mélenchon avait prophétisé une
00:02:19chute du gouvernement Barnier entre le 15 et le 21 décembre.
00:02:22Alors parlons vrai, pensez-vous que l'URL va franchir le Rubicon et voter la censure
00:02:26du nouveau front populaire ? Est-ce que la clé se trouve dans la rencontre à Matignon
00:02:31lundi entre Marine Le Pen et le Premier ministre ? Et à cette question censure, les heures
00:02:35du gouvernement Barnier sont-elles comptées ? Vous dites oui à 88%, voulez réagir ? Ode
00:02:41prendra vos appels sans censure au 0826 300 300.
00:02:44Et avec nous pour en parler, Jean Petau sera avec nous bien sûr politologue, le coup de
00:02:48projecteur des vraies voix.
00:02:49C'est à 18h40, les sénateurs publient un rapport au vitriol contre les anciens gouvernements
00:02:54sur la gestion des finances publiques, ils dénoncent une gestion attentiste et irresponsable
00:02:59des déficits.
00:03:00En réponse à quoi Gabriel Attal, Elisabeth Borne et Bruno Le Maire étrillent un réquisitoire
00:03:05d'opposants politiques, un rapport partisan et truffé de mensonges.
00:03:09Alors parlons vrai, est-ce que le Sénat a mis le doigt là où ça fait mal ? Ne dit-il
00:03:14pas tout haut ce que tout le monde sait ? Et à cette question finances publiques, Macron
00:03:18et ses anciens premiers ministres doivent-ils rendre des comptes ? Vous dites oui avec un
00:03:21score qu'on peut qualifier de sans-embage puisqu'il est de 99%.
00:03:25Voulez réagir ? Elle ne vous demandera pas de compte.
00:03:28C'est Ode au 0826 300 300.
00:03:30En tout cas pour ceux qui votent sur notre compte X, on vous souhaite la bienvenue.
00:03:34Nous sommes ensemble jusqu'à 19h.
00:03:36Les vraies voix Sud Radio.
00:03:38Et Philippe revenu du congrès des maires de France hier.
00:03:42C'était bien Philippe ?
00:03:43C'était une émission formidable et vous avez totalement raison ma chère Cécile.
00:03:49On a bien fait d'inviter David Lysnard qui a été remarquable et l'émission a été
00:03:56passionnante.
00:03:57C'est vrai qu'on avait de très bons interlocuteurs.
00:03:59Mais pas seulement grâce à la présence du maire de Cannes mais tout le reste.
00:04:04De toute façon on est toujours très bien accueillis.
00:04:06Et nos amis buralistes.
00:04:07Je ne parle même pas des nourritures.
00:04:08Et nos amis buralistes qu'on salue également.
00:04:12Merci de nous avoir accueillis.
00:04:14En particulier Philippe Coil leur président.
00:04:16Eric Revelle est avec nous, éditorialiste Sud Radio.
00:04:18Bonsoir Eric Revelle.
00:04:19Bonsoir Cécile.
00:04:20Bonsoir Philippe.
00:04:21Bonsoir messieurs.
00:04:22L'un de nos sages parmi les sages.
00:04:23Ça y est.
00:04:24Ça y est.
00:04:25Ça y est.
00:04:26Il commence.
00:04:27En fait Eric Revelle, j'aime bien, il a 4 ans d'âge mental.
00:04:29Oui.
00:04:30Moi j'adore ça.
00:04:31En fait comme moi.
00:04:32Et moi j'ai 12 ans encore.
00:04:33Avec ma tétine d'ailleurs.
00:04:34Il est giscardien.
00:04:35Il fait toujours le...
00:04:36Et le plus vieux de nous tous finalement c'est Sébastien Ménard.
00:04:40Bonsoir Sébastien Ménard.
00:04:41Il ne fait pas son âge.
00:04:42Je suis très heureux d'être là et qu'il revient lui aussi du salon des maires.
00:04:45Je ne suis pas maire mais je suis élu local et j'ai passé 3 jours aussi fort sympathique.
00:04:49Ah oui c'est génial.
00:04:50On mange bien, il a raison.
00:04:51Et au 0826 300 300 c'est Jean Noël et il n'a rien d'un ministre, il nous appelle de
00:04:55Ville-Neuve-Loubet.
00:04:56Bonsoir Jean-Noël.
00:04:57Bonsoir.
00:04:58Bonsoir.
00:04:59Bonsoir à tout le monde.
00:05:00À vous tous.
00:05:01Et bonsoir à Eric Revelle que j'avais rencontré à l'entente de 10.
00:05:05Oui.
00:05:06Ah oui ?
00:05:07On a discuté sur...
00:05:08On a discuté avec qui ? Non ça va on déconne, on déconne, on déconne.
00:05:11Allez on est très en retard.
00:05:12Ah oui c'est incroyable.
00:05:13On est très en retard.
00:05:14Alors c'est dingue.
00:05:15Oui c'est fou, c'est fou, c'est fou.
00:05:16Vous avez des dossiers sur Eric Revelle ?
00:05:18Par rapport à Madame Borne qui va être décorée lundi prochain de l'agent d'honneur,
00:05:28le titre le plus haut je crois, sur Terre de Nata.
00:05:31Suite au... après 23-49-3, après un désastre économique et délicitaire quand le PIB est
00:05:38passé à 6,1 points du PIB, sauf erreur de ma part, on va la décorer lundi prochain.
00:05:45Vu les résultats économiques, vu l'état du pays, plus les personnes élues qui arrivent
00:05:52à des postes clés, c'est-à-dire au gouvernement à des postes très importants de notre pays,
00:05:57on les décore, on les ennoblit.
00:05:59C'est pire qu'une royauté.
00:06:01Et nous, les Français de base, les obscurs, les sans-grâces, les besogneux, on n'a que des taxes.
00:06:08Et aujourd'hui je pense qu'il faut revenir aux fondamentaux, aux fondations, de tout revoir.
00:06:14C'est un scandale qu'elle soit décorée lundi prochain par le Président.
00:06:20Je trouve ce mois-ci béni.
00:06:22Je sais qu'on est très en retard parce que, pardon Jean-Noël, Sébastien Ménard voulait réagir rapidement.
00:06:27C'est constitutionnel. Le Premier ministre est commandeur de l'Ordre national du mérite.
00:06:31Elle n'a pas eu le temps de l'être quand elle l'était, donc elle le devient.
00:06:33C'est la Légion d'honneur qui le va avoir.
00:06:35C'est logique. Il n'y a rien d'incroyable.
00:06:37Je rejoins Sébastien, j'ai failli râler aussi.
00:06:39Il n'y a rien d'incroyable.
00:06:41Je vais juste préciser une chose pour Sébastien.
00:06:43Je viens de vérifier.
00:06:45Pour Sébastien, la part des ouvriers dans l'emploi total en 1982 était de 30%.
00:06:51Aujourd'hui elle est de moins de 20%.
00:06:53C'est un autre sujet les amis.
00:06:55Merci beaucoup Jean-Noël. Vous restez avec nous.
00:06:57Vous êtes notre vraie voix en attendant le réquisitoire du procureur.
00:07:01L'antiféminisme.
00:07:03On en parle dans un instant. Soyez les bienvenus.
00:07:05On est ensemble jusqu'à 19h.
00:07:17Les vraies voix tous les jours de 17h à 19h.
00:07:19Avec notre plus grand plaisir avec Philippe David de vous accueillir régulièrement.
00:07:23Et surtout d'accueillir nos éditorialistes avec Philippe Bilger en proms.
00:07:29Vous êtes adorable.
00:07:31De restaurer un peu une hiérarchie.
00:07:35Ça ne vous concerne pas.
00:07:39Il y a trois jours j'ai eu une blessure grave.
00:07:43Une blessure pas du tout narcissique.
00:07:45Il a mis trois jours à cicatriser.
00:07:47Du coup je me suis dit c'est bon on peut y aller.
00:07:49Éric Revel est avec nous.
00:07:51Le chef de la Foodtech entre autres.
00:07:53Et aussi bien sûr Presse Libre.
00:07:55Exactement.
00:07:57Dans un instant Félix Mathieu notre journaliste.
00:07:59Comment ça va Félix ?
00:08:01Les trois mots dans l'actu de quoi parle-t-on ?
00:08:03On va parler de la vigilance orange et du paysage tout blanc dans une cinquantaine de départements.
00:08:07Circulation compliquée pour les voitures mais aussi pour les avions.
00:08:09On va parler aussi d'Emmanuel Macron qui accuse les haïtiens d'être je cite
00:08:13complètement cons pour avoir viré leur premier ministre.
00:08:15Une sortie qui risque de faire pas mal de bruit.
00:08:17Et puis de la Cour pénale internationale
00:08:19qui émet un mandat d'arrêt
00:08:21contre le premier ministre israélien.
00:08:23Benyamin Netanyahou l'a aussi beaucoup de réaction.
00:08:25En trois mots neige, con et court.
00:08:27On en parle dans un instant.
00:08:29Tout de suite la voix est au procureur.
00:08:31Les vraies voix sud radio.
00:08:33Le réquisitoire du procureur.
00:08:35Philippe Bilger.
00:08:37Et vous voulez requérir sur une étude terrifiante
00:08:39sur l'antisémitisme monsieur le procureur.
00:08:41Absolument. Elle est due et analysée
00:08:43par Brice Tinturier.
00:08:45Elle révèle
00:08:47deux trois choses
00:08:49et probablement d'autres
00:08:51si j'avais pu la consulter en détail.
00:08:53D'abord il y a
00:08:55de plus en plus de jeunes
00:08:57qui tombent dans l'antisémitisme
00:08:59entre 20 et 35 ans.
00:09:01Ensuite il y a une
00:09:03forte sympathie
00:09:05pour le Hamas de l'ordre de 40%.
00:09:07Ce qui est terrifiant.
00:09:09Et le troisième élément
00:09:11au delà d'une sorte de similitude
00:09:13entre le rassemblement national
00:09:15et LFI.
00:09:17LFI me semble
00:09:19encore plus dangereuse
00:09:21dans la mesure où ils ont rajouté
00:09:23des stéréotypes
00:09:25antisémites à ceux qui existent
00:09:27déjà dans
00:09:29la tradition perverse.
00:09:31Et donc quand on
00:09:33constate cette cartographie
00:09:35de l'antisémitisme
00:09:37on ne peut que
00:09:39s'interroger encore davantage
00:09:41en se demandant comment réduire
00:09:43cette plaie et ce fléau.
00:09:45Parce que j'ai toujours
00:09:47été frappé par le fait
00:09:49que la dénonciation éthique
00:09:51qu'on a considérable
00:09:53notamment depuis le 7 octobre
00:09:55elle n'aboutit en réalité
00:09:57à aucune réduction
00:09:59concrète des propos
00:10:01et des actes. Puisque hier on a
00:10:03appris que au contraire
00:10:05les actes antisémites,
00:10:07les actes je dis bien, et pas seulement
00:10:09les insultes, ont considérablement
00:10:11augmenté.
00:10:13Eric Reuvel.
00:10:15Le constat est terrifiant.
00:10:17Moi il ne me surprend pas plus que ça.
00:10:19Les chiffres me surprennent. Parce que 40%
00:10:21qui ont des sympathies pour le Hamas.
00:10:23Oui, alors
00:10:25elle est très complète
00:10:27mais il y avait 30 à
00:10:2940%
00:10:31même en effet de sympathie
00:10:33pour le Hamas.
00:10:35Parce que c'est un groupe terroriste, faut-il le rappeler.
00:10:37C'est un groupe terroriste
00:10:39qui est quand même le groupe
00:10:41assassin du pogrom du 7 octobre.
00:10:43Donc le chiffre
00:10:45il est spectaculaire
00:10:47au sens premier du terme.
00:10:49Alors Eric, pardon,
00:10:51peut-être ma mémoire
00:10:53fait tel défaut, c'est qu'on
00:10:55vise une catégorie un peu
00:10:57spéciale parmi les jeunes
00:10:59qui auraient cette sympathie.
00:11:01Ça n'est pas l'ensemble
00:11:03de la population.
00:11:05Mais c'est déjà terrifiant quand même.
00:11:07J'essaie d'avoir bonne mémoire sur un autre
00:11:09sondage qui remonte à plusieurs mois, voire années.
00:11:11C'était les sympathies que
00:11:13pouvaient avoir certains jeunes musulmans
00:11:15en France pour la charia.
00:11:1730% considéraient
00:11:19que la charia était supérieure aux lois de la République.
00:11:21Là, si on n'a pas
00:11:23un problème pour
00:11:25le présent et pour l'avenir,
00:11:27je ne sais pas comment on peut le qualifier.
00:11:29Moi je pense que, évidemment, comme le dit
00:11:31Philippe Bilger, c'est justement
00:11:33la France insoumise
00:11:35et toutes ces composantes, quelque part,
00:11:37ont été le relais
00:11:39de ces thèses antisémites.
00:11:41Mais comment ça a pu se faire ?
00:11:43Parce que c'est aussi ça, c'est la responsabilité
00:11:45de celles et ceux qui, impunément,
00:11:47leur laissent la parole, sans les reprendre.
00:11:49Moi je suis plutôt un homme politique
00:11:51de centre droit, donc plutôt modéré.
00:11:53Mais la réalité, c'est qu'on a laissé
00:11:55une haine
00:11:57dans les médias s'installer
00:11:59à travers des locuteurs, des interlocuteurs
00:12:01qui, respectables ou pas, finalement,
00:12:03ont réussi à distiller cette haine
00:12:05et à distiller, quelque part,
00:12:07ce racisme et cet antisémitisme.
00:12:09Effectivement, sans que personne
00:12:11ne réagisse.
00:12:13Merci beaucoup Philippe Bilger. Tout de suite, les 3 mots
00:12:15dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:12:17Les vrais voix sud-radio.
00:12:193 mots dans l'actu, Félix, qui sont neige, con et court.
00:12:21La neige colore les paysages en blanc
00:12:23et la carte de France en orange.
00:12:25Vigilance neige, verglas ou avalanches
00:12:27dans une cinquantaine de départements.
00:12:29Circulation délicate pour les voitures
00:12:31et pour les avions. Ils sont complètement
00:12:33cons. La nouvelle petite phrase d'Emmanuel Macron,
00:12:35elle ne vise plus les Gaulois réfractaires
00:12:37mais, cette fois, les Haïtiens
00:12:39qui, selon lui, ont tué Haïti en limogent
00:12:41leur Premier ministre.
00:12:43Et puis la Cour pénale internationale émet un mandat
00:12:45d'arrêt contre Benjamin Netanyahou pour crimes
00:12:47de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza.
00:12:49Décision antisémite, réplique le
00:12:51Premier ministre israélien qui parle, je cite,
00:12:53d'un nouveau procès de réfus.
00:12:55Les vrais voix sud-radio.
00:12:57La vigilance orange
00:12:59à la neige et au verglas s'est répandue
00:13:01sur une bonne partie de l'Hexagone. Dans les Alpes,
00:13:03attention aux avalanches. La préfecture de Haute-Savoie
00:13:05appelle skieurs et randonneurs à une
00:13:07extrême vigilance. Sur les routes,
00:13:09Isabelle n'a pas eu le choix. Dans la capitale,
00:13:11elle a pris sa voiture pour aller travailler
00:13:13et elle déplore le manque d'anticipation.
00:13:15C'est problématique parce que
00:13:17on n'est pas équipé pour avoir
00:13:19de la neige à Paris. C'est un petit peu dangereux.
00:13:21Voilà, ça glisse. Faut faire attention.
00:13:23Et puis la mairie ne fait rien non plus.
00:13:25Il n'y a pas de sel, il n'y a rien en prévision
00:13:27alors que la météo nous avait bien prévenu
00:13:29qu'il allait neiger aujourd'hui.
00:13:31Mais il n'y a rien nu.
00:13:33Isabelle, automobiliste
00:13:35au micro-sud-radio de Clément Barguin. Dans les airs,
00:13:37il y a déjà des retards à l'aéroport
00:13:39Paris-Charles-de-Gaulle. Les compagnies sont appelées à annuler
00:13:4110% des vols. 170 000
00:13:43foyers privés d'électricité aussi
00:13:45ainsi que de gros retards sur la ligne TGV
00:13:47Ouest. Et puis le deuxième mot con,
00:13:49c'est la nouvelle petite sortie polémique
00:13:51d'Emmanuel Macron. Une situation
00:13:53complexe, tragique en Haïti. Alors si
00:13:55vous avez quelques secondes, on va tenter de vous résumer la situation.
00:13:59Alors non, bon, pour remettre ce propos
00:14:01présidentiel dans son contexte quand même,
00:14:03Emmanuel Macron a été interpellé tout à l'heure
00:14:05à Rio. Un passant d'origine
00:14:07haïtienne accusé à la France
00:14:09d'être responsable de la situation
00:14:11chaotique du pays. Haïti
00:14:13livré aux gangs, aux narcotrafics,
00:14:15situation humanitaire désastreuse.
00:14:17Un Premier ministre limogé par le Conseil
00:14:19présidentiel de transition il y a quelques mois.
00:14:21Et donc cette réponse, j'ose pas
00:14:23dire quand même cette analyse d'Emmanuel Macron. Tendez
00:14:25l'oreille, la qualité du son n'est pas optimale.
00:14:27Franchement, c'est les Haïtiens qui ont tué Haïti.
00:14:29En laissant le narcotrafic.
00:14:31Et là ce qu'ils ont fait, le Premier ministre était
00:14:33super, il est défendu, ils l'ont viré.
00:14:35C'était terrible.
00:14:37Moi je peux pas remplacer. Ils sont complètement
00:14:39con. Ils auraient jamais dû le sortir.
00:14:41Le Premier ministre était formidable.
00:14:43Emmanuel Macron tout à l'heure à Rio de Janeiro
00:14:45en marge de la COP29.
00:14:47Un président ne devrait pas dire ça.
00:14:49Je ne m'habituerai jamais de la part
00:14:51de qui que ce soit
00:14:53et encore moins de la part d'un président
00:14:55à des grossièretés.
00:14:57Enfin...
00:14:59Moi je me demande ce qui est le plus grave.
00:15:01Qu'ils disent qu'ils sont complètement
00:15:03cons ou qu'ils disent je peux pas le remplacer.
00:15:05Comme si le président
00:15:07de la République, parce que c'est une vision tellement
00:15:09coloniale des choses, avait le pouvoir
00:15:11d'imposer un Premier ministre
00:15:13aux Haïtiens. Maintenant on sait que ce pays
00:15:15est en coupe réglée depuis des mois
00:15:17d'une gang qui terrifie
00:15:19la population, des enlèvements, de la corruption.
00:15:21Ce pays est par terre depuis des années
00:15:23et nous avons notre part de responsabilité.
00:15:25Sébastien Ménard.
00:15:27Moi je ne vais pas relever ce que vous dites Éric.
00:15:29Je ne suis pas certain. Quand il dit je ne peux pas nommer
00:15:31je ne pense pas qu'il ne peut pas le remplacer.
00:15:33C'est-à-dire qu'il ne peut rien faire.
00:15:35Après moi j'ai jamais été
00:15:37entre guillemets choqué
00:15:39par cette sincérité
00:15:41cette spontanéité
00:15:43dont nous a toujours fait preuve
00:15:45Macron. Alors c'est vrai que parfois
00:15:47c'est visible, parfois c'est critiquable
00:15:49mais là en l'occurrence la manière dont il le dit je pense qu'on peut
00:15:51être complètement d'accord avec lui sur le fond.
00:15:53Je ne trouve pas
00:15:55mon cher Sébastien que la
00:15:57grosse fierté soit de la fin.
00:15:59Ça peut l'être.
00:16:01Troisième mot. La Cour pénale internationale
00:16:03émet un mandat d'arrêt contre trois personnes
00:16:05dont Benyamin Netanyahou. Un mandat d'arrêt contre
00:16:07le Premier ministre israélien mais aussi contre
00:16:09son ministre de la Défense Yoav Galan.
00:16:11La CPI évoque des crimes de guerre, des crimes
00:16:13contre l'humanité à Gaza. Elle poursuit
00:16:15par ailleurs le chef de la branche armée du Hamas
00:16:17Mohamed Deyf pour les mêmes motifs.
00:16:19Alors en théorie cette décision limite
00:16:21les déplacements de Benyamin Netanyahou à l'international
00:16:23puisque les 124
00:16:25Etats membres de la Cour pénale internationale
00:16:27seraient censés l'arrêter s'ils se trouvaient
00:16:29sur leur territoire. Le Premier ministre
00:16:31israélien qui qualifie dans un communiqué cette
00:16:33décision d'antisémite.
00:16:35Il la compare, je cite, à un nouveau
00:16:37procès Dreyfus. Les Etats-Unis
00:16:39de leur côté rejettent catégoriquement
00:16:41ces mandats d'arrêt de la CPI. En revanche
00:16:43l'Union européenne estime qu'ils sont
00:16:45qu'ils doivent être respectés et
00:16:47appliqués ces mandats d'arrêt. C'est ce que vient de
00:16:49déclarer Joseph Borrell, le chef de la
00:16:51diplomatie européenne. Un petit tour de table
00:16:53rapide, rapide. Moi je suis
00:16:55je continue à être choqué
00:16:57tout même par ces mandats d'arrêt
00:16:59et également par la
00:17:01comparaison avec l'affaire Dreyfus.
00:17:03Moi ce qui me choque encore une fois
00:17:05c'est qu'on puisse comparer Netanyahou
00:17:07qui est un chef d'Etat élu
00:17:09de gouvernement avec
00:17:11un mouvement terroriste. Voilà.
00:17:13Tout à fait la même chose.
00:17:15Je considère depuis le début qu'au-delà
00:17:17des horreurs du 7 octobre, du pogrom
00:17:19il faudra quand même, et il y a une commission d'enquête
00:17:21qui doit être mise en place
00:17:23en Israël puisque c'est une démocratie, il faudra
00:17:25quand même que Benyamin Netanyahou
00:17:27s'explique sur un certain nombre de choses.
00:17:29Comment est-ce que
00:17:31le Hamas a pu
00:17:33passer à l'attaque aussi facilement
00:17:35etc. Donc qu'il les rende
00:17:37des comptes. Cette décision
00:17:39là qui peut être critiquée et qui est critiquable
00:17:41à traiter d'antisémites et en faire un procès de l'abuse
00:17:43Merci, merci beaucoup.
00:17:45Retour dans un instant sur
00:17:47une possible crise gouvernementale
00:17:49peut-être avant Noël Philippe.
00:17:51Alors pensez-vous, parlons vrai, que le RN
00:17:53va franchir le Rubicon et voter la censure ?
00:17:55Est-ce que la clé se trouve dans la rencontre de lundi
00:17:57entre Michel Barnier et Marine Le Pen
00:17:59à Matignon et à cette question censure ?
00:18:01Les heures du gouvernement Barnier sont-elles comptées ?
00:18:03Vous dites que vous êtes à 88%.
00:18:05Vous voulez réagir le 0826 300 300 ?
00:18:07Et comme il nous connaît bien
00:18:09Jean Petau, bonsoir politologue,
00:18:11il sait qu'il faut répondre rapidement. Est-ce que Marine Le Pen
00:18:13a intérêt à ce que le gouvernement Barnier
00:18:15tombe ?
00:18:17Oui, si c'est pour qu'on parle d'autre chose que ses ennuis judiciaires.
00:18:19Et voilà, on en parle dans un instant.
00:18:210826 300 300, à tout de suite.
00:18:23Sud Radio
00:18:25Parlons vrai.
00:18:27Sud Radio. Parlons vrai.
00:18:29Vraie Voix Sud Radio, 17h-19h
00:18:31Philippe David, Cécile de Ménibus
00:18:33Chers amis,
00:18:35Les Vraies Voix, tous les jours de 19h
00:18:37Ben non, de 17h à 19h.
00:18:39Parce que de 19h à 19h,
00:18:41c'est une petite émission.
00:18:43On ne va pas parler beaucoup.
00:18:45Surtout que moi, j'ouvre la voie.
00:18:47En tout cas, bref.
00:18:49Philippe Bulger est avec nous, Eric Revelle
00:18:51et Sébastien Ménère.
00:18:53C'est moi. Avec l'accent belge d'une fois.
00:18:55Et tout de suite.
00:18:57Et Bulger. Ah j'adore.
00:18:59C'est Philippe Bulger. Tout de suite,
00:19:01le grand débat du jour.
00:19:03Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:19:05Si effectivement,
00:19:07cette ligne rouge est dépassée,
00:19:09eh bien nous voterons la censure.
00:19:11Il n'y a aucune difficulté là-dessus,
00:19:13je le dis de la manière la plus claire qui soit.
00:19:15Marine Le Pen, elle est dans une situation
00:19:17intenable. Non seulement sa base de militants,
00:19:19mais surtout son électorat, maintenant,
00:19:21est massivement et majoritairement
00:19:23favorable à la motion de censure.
00:19:25La ligne rouge en question, c'est notamment
00:19:27la hausse des taxes sur l'électricité.
00:19:29Dans le budget, elle est censée rapporter 3 milliards d'euros.
00:19:31Et que qui d'autre que
00:19:33Michel Barnier ? Dans le sens, on a quand même vu pendant
00:19:35trois mois l'avalse des pseudo-prétendants
00:19:37qu'on a tous trouvé plus ou moins médiocre.
00:19:39C'est passé de Xavier Bertrand
00:19:41en passant par Bernard Cazeneuve.
00:19:43Vote prévu à quelques jours de Noël.
00:19:45Le dernier gouvernement renversé de cette façon-là,
00:19:47celui de Georges Pompidou,
00:19:49c'était en 1962.
00:19:51Y aurait-il donc une crise gouvernementale
00:19:53qui se prépare ? L'hypothèse prend de l'épaisseur.
00:19:55Les partis du Nouveau Front Populaire
00:19:57entendent bien proposer une motion de censure
00:19:59si le gouvernement utilise le 49-3 pour le budget.
00:20:01Marine Le Pen, Laurent Boîtelebois,
00:20:03Le Pas, pardon. Et il y a quelques jours,
00:20:05Jean-Luc Mélenchon avait même annoncé une chute
00:20:07du gouvernement Barnier entre le 15
00:20:09et le 21 décembre.
00:20:11Est-ce qu'en cas de censure,
00:20:13le pays basculerait dans la crise politique ?
00:20:15Voir même dans la crise financière
00:20:17comme l'a dit Édouard Philippe.
00:20:19Et à cette question censure, les heures du gouvernement Barnier
00:20:21sont-elles comptées ? Vous dites
00:20:23que vous êtes à 88% les vrais voix.
00:20:25Quels sont vos appels pour échanger avec vous et débattre
00:20:27au 0826-300-300 ?
00:20:29Avec notre invitée du jour,
00:20:31politologue Jean Petau est avec nous.
00:20:33Merci d'avoir accepté notre invitation, Philippe Bilger.
00:20:35Cette crise...
00:20:37Malgré l'avis forcément autorisé
00:20:39de notre ami Jean Petau,
00:20:41je ne suis pas
00:20:43totalement persuadé
00:20:45que la motion de censure
00:20:47de Marine Le Pen
00:20:49ne soit pas
00:20:51vraiment envisageable
00:20:53et pas seulement pour
00:20:55faire penser à autre chose qu'à
00:20:57ses ennuis judiciaires.
00:20:59D'abord parce qu'elle l'avait évoquée
00:21:01elle-même. Jordan Bardella
00:21:03avant l'avait lui-même
00:21:05évoquée comme une piste très
00:21:07sérieuse. Surtout
00:21:09comme l'a dit Françoise Degoy
00:21:11que j'ai creu reconnaître,
00:21:13les électeurs du RN
00:21:15souhaitent vraiment
00:21:17une adéquation claire et nette
00:21:19entre les positions parlementaires
00:21:21du RN et la réalité
00:21:23de son comportement politique.
00:21:25Et dernier
00:21:27élément,
00:21:29il est clair que depuis le début
00:21:31Michel Barnier,
00:21:33pardonnez-moi
00:21:35pour la familiarité,
00:21:37mène en bateau le rassemblement national
00:21:39puisqu'il n'a
00:21:41rien obtenu du Premier
00:21:43ministre qui au contraire
00:21:45a mené sa politique comme il l'entendait.
00:21:47Et si nous avons
00:21:49le temps tout à l'heure,
00:21:51j'essaierai de poser une question à Jean
00:21:53Petau sur tout ce qui se
00:21:55passe à gauche et à l'extrême-gauche
00:21:57qui est assez amusant.
00:21:59— Éric Roevel. — Moi je dirais qu'on
00:22:01ne basculera pas dans une crise politique
00:22:03puisqu'on est déjà dans une crise politique
00:22:05depuis la dissolution
00:22:07du Mozart de la politique
00:22:09qui s'appelle Emmanuel Macron. Donc on est déjà dans une crise
00:22:11politique en fait. Alors moi je pense
00:22:13que le procès en cours de Marine Le Pen
00:22:15peut avoir une incidence. D'ailleurs
00:22:17vous l'avez noté comme moi, depuis quelques jours
00:22:19tous les porte-parole du RN et Marine Le Pen
00:22:21en tête ont durci le ton.
00:22:23— C'est depuis le réquisitoire. — Depuis le réquisitoire.
00:22:25Alors on peut se dire que peut-être
00:22:27que le RN joue la carte
00:22:29d'un nouveau gouvernement
00:22:31qui serait la dernière cartouche d'Emmanuel Macron
00:22:33en réalité. Parce que qu'est-ce qui reste au Président de la République
00:22:35derrière ? Ben plus grand chose
00:22:37en fait. De renoncer.
00:22:39De renoncer. Donc en fait
00:22:41peut-être que cette carte-là, le RN la joue
00:22:43avant même qu'on ait au mois de février
00:22:45l'avis des juges et du tribunal
00:22:47sur notamment l'immédiateté
00:22:49de la peine. Mais on est déjà
00:22:51dans une crise politique. Et où Edouard Philippe a raison
00:22:53à mon avis, c'est que la crise financière nous guette
00:22:55car on le rappelait tout à l'heure, au-delà de tous les soucis
00:22:57qu'on a de budget, de finances publiques,
00:22:59de déficit budgétaire, de dette.
00:23:01On a cet avis de l'agence
00:23:03de notation le 29 novembre prochain
00:23:05qui va rendre son avis sur la crédibilité
00:23:07de la signature française. Et ça même
00:23:09si ça passe au-dessus de la tête de beaucoup de gens
00:23:11c'est un signal pour les marchés qui sera
00:23:13à mon avis déterminant sur le
00:23:15coût d'emprunt de la dette
00:23:17française. Sébastien Ménard.
00:23:19Je pense qu'actuellement le président de la République
00:23:21il est un petit peu, je dirais, non pas
00:23:23au-dessus, mais en tout cas loin de cette mêlée.
00:23:25Et on peut constater
00:23:27dans les différentes prises
00:23:29de parole de l'ancienne porte-parole
00:23:31du gouvernement, de l'actuel ministre
00:23:33de l'économie, qu'on peut pas
00:23:35soupçonner d'être démacronien
00:23:37pour le coup. Mais chacun il va de sa petite
00:23:39partition, chacun il va de
00:23:41sa petite punchline, etc.
00:23:43Évidemment tout ça crée une vraie
00:23:45cacophonie qui repose aussi
00:23:47sur des arbitrages, des
00:23:49contre-arbitrages. Aujourd'hui clairement il n'y a pas
00:23:51de ligne dans le cadre
00:23:53de la construction de ce
00:23:55projet de loi de finances et
00:23:57du projet de loi de finances de la sécurité sociale.
00:23:59En fait, il y en a qui tire à gauche, il y en a qui tire
00:24:01à droite, etc. Moi je pense
00:24:03qu'à un moment donné, le président de la République
00:24:05une fois que les séquences internationales
00:24:07seront terminées, va
00:24:09nécessairement siffler la fin de la récréation.
00:24:11C'est-à-dire, va dire au sien, moi j'en suis intimement
00:24:13convaincu, il va pas laisser
00:24:15et Gabriel Attal, et l'actuel
00:24:17ministre de l'économie, et
00:24:19Priska Thévenot,
00:24:21etc. Ce n'est pas possible.
00:24:23Aujourd'hui, vous avez un
00:24:25Premier ministre, qui n'est pas de ma
00:24:27famille politique, mais en tout cas c'est un Premier ministre
00:24:29d'union, entre guillemets, nationale
00:24:31qui est censé... C'est plutôt le plus petit
00:24:33multiple commun, non ?
00:24:35Je suis d'accord
00:24:37avec vous. Il n'en demeure pas moins
00:24:39que l'expérience qu'est la sienne.
00:24:41L'équipe gouvernementale
00:24:43plurielle qu'il a réussi à mener,
00:24:45évidemment, nous sommes dans une situation
00:24:47comme le dit Éric Revelle, qui est une situation
00:24:49compliquée. Mais aujourd'hui
00:24:51on a un gouvernement. Il y a des tas de
00:24:53pays européens qui n'ont pas eu
00:24:55de gouvernement pendant des mois, voire des années.
00:24:57Ce qui n'est pas notre cas. Donc je pense qu'à la fin, il va falloir
00:24:59siffler la fin de la récréation pour aligner
00:25:01tout ce petit monde, et voter le budget.
00:25:03– Et vous pensez que Macron va siffler la fin de la récré, ou qu'on est
00:25:05en crise politique ? Vous êtes revelliste
00:25:07ou ménardiste ? Je ne sais pas comment on dit.
00:25:09Appelez-nous au 0826...
00:25:11– Ménardier. – Ménardier.
00:25:13– Ménardier, ça fait le ténardier.
00:25:15– Merci M.Philippe Damilard. – Moi j'aime bien revelliste.
00:25:17– Allez, Jean Poteau est
00:25:19avec nous, politologue,
00:25:21sur cette crise politique à venir.
00:25:23Est-ce que vraiment
00:25:25se prépare une censure
00:25:27de la part de
00:25:29NFP et de Marine Le Pen, selon vous ?
00:25:31– Ma réponse,
00:25:33forcément très courte tout à l'heure,
00:25:35a pu faire
00:25:37que Philippe Bilger,
00:25:39si j'ai bien compris,
00:25:41tout en n'étant pas forcément
00:25:43en désaccord avec moi sur
00:25:45le fond,
00:25:47ait marqué une réserve par rapport
00:25:49au motif, ou à l'intérêt
00:25:51de Marine Le Pen. Je suis assez
00:25:53d'accord avec ce qu'il vient de dire, au sens
00:25:55où effectivement,
00:25:57on aura une pluralité de causes
00:25:59dans cette
00:26:01éventuelle dissolution. Alors moi,
00:26:03je n'ai pas les talons de Jean-Luc Mélenchon
00:26:05ou la ligne directe qu'il a pu établir
00:26:07avec la pitié de Delft
00:26:09ou Madame Nirmar, je suis incapable...
00:26:11– C'est Alexandre Delovane sur Sud Radio
00:26:13juste avant les vraies voix, de 16h à 17h.
00:26:15– Alors,
00:26:17je suis incapable de vous dire si ça sera
00:26:19entre le 15 et le 21 décembre, etc.
00:26:21Ce qui est sûr, c'est que
00:26:23qu'est-ce qui
00:26:25peut retenir en général,
00:26:27et jusqu'à maintenant, les députés
00:26:29de voter une motion de censure ?
00:26:31C'est la peur de la dissolution,
00:26:33c'est-à-dire la réplique
00:26:35qui a été celle, ça a été cité tout à l'heure
00:26:37dans les petites voix que vous avez montrées,
00:26:39les échanges, qui a
00:26:41appliqué le général de Gaulle en octobre 62,
00:26:43le gouvernement Pompidou
00:26:45est renversé dans des conditions bien particulières,
00:26:47c'était pour faire passer le changement
00:26:49d'élection du président de la République
00:26:51au suffrage universel,
00:26:53et le général de Gaulle répond immédiatement,
00:26:55il applique l'article 12,
00:26:57il dissout l'Assemblée. C'est, effectivement,
00:26:59le seul cas de figure d'une censure
00:27:01qui a été votée depuis 58,
00:27:03et la réponse, on la connaît. Elle n'est pas obligatoire,
00:27:05du tout, en plus. Il n'y a aucune
00:27:07réciprocité, enfin, aucune automaticité.
00:27:09Là, le problème, c'est que les députés, j'allais dire,
00:27:11pour eux, c'est un peu open bar en matière de censure.
00:27:13La dissolution n'est pas possible
00:27:15avant au moins le 9 juin
00:27:172025.
00:27:19Autrement dit...
00:27:217 juillet, puisque c'est au jour du second tour,
00:27:23donc c'est 7 juillet la dissolution.
00:27:25Pardon, j'avais en tête la
00:27:27décision de l'article 12, j'ai fait un
00:27:29lapsus. Dans tous les cas, ça nous met
00:27:31donc encore
00:27:339 mois, si je comprends
00:27:35bien, ou si je compte bien,
00:27:37un peu moins de 9 mois avant une éventuelle
00:27:39dissolution. Et en tout état de cause,
00:27:41ça veut dire que les députés
00:27:43peuvent, dans une alliance
00:27:45des contraires, ou dans un cartel
00:27:47des nons, mêler
00:27:49leur voix pour faire tomber le gouvernement
00:27:51Barnier, avec tout un tas
00:27:53d'arguments qui seront évoqués.
00:27:55Ça ne sera jamais la réalité.
00:27:57Les arguments sont toujours en quelque sorte
00:27:59des éléments de rhétorique
00:28:01qui permettent de justifier
00:28:03des attitudes
00:28:05et des choix et des postures.
00:28:07Et donc, c'est vrai que de ce point de vue-là,
00:28:09on le savait depuis le début, le gouvernement Barnier
00:28:11tient
00:28:13sur un fil
00:28:15un peu comme
00:28:17quelqu'un qui entre deux tours,
00:28:19un funambule, et peut tomber
00:28:21à tout moment, encore une fois,
00:28:23sans aucun risque pour
00:28:25les députés.
00:28:27– Philippe Blijard, une question à Jean Petau.
00:28:29– Oui, Jean Petau, j'espère
00:28:31demeurer dans le cadre de l'interrogation
00:28:33de Sud Radio, mais
00:28:35du côté de la gauche
00:28:37et de l'extrême-gauche,
00:28:39comment voyez-vous les choses ?
00:28:41On a Jean-Luc Mélenchon,
00:28:43dont j'ai cru comprendre qu'il voulait
00:28:45accélérer le processus
00:28:47présidentiel, parce qu'il estime
00:28:49avoir des chances tout de suite.
00:28:51On a LFI
00:28:53qui s'obstine sur Lucie Castex,
00:28:55et on a le Parti
00:28:57socialiste qui, sous l'influence
00:28:59d'Hollande, pense à autre chose,
00:29:01à quelqu'un d'autre. Comment voyez-vous ça ?
00:29:05– Comme la cacophonie,
00:29:07j'allais dire,
00:29:09silencieuse pour l'Oxymore,
00:29:11à laquelle la NUPES
00:29:13a habitué les Français,
00:29:15et à laquelle le nouveau Front Populaire
00:29:17correspond aussi.
00:29:19C'est vrai que les intérêts
00:29:21sont complètement divergents.
00:29:23On dit que le RN a la capacité
00:29:25de faire tomber le gouvernement,
00:29:27mais à une seule condition,
00:29:29c'est que le PS vote
00:29:31la censure en même temps
00:29:33que ses partenaires,
00:29:35avec beaucoup de guillemets,
00:29:37LFI et DESVER.
00:29:39Et là, on voit bien que même au sein du PS,
00:29:41on a presque le sentiment
00:29:43de structure fractale, c'est-à-dire que
00:29:45à l'intérieur du PS,
00:29:47il y a également des divisions,
00:29:49comme on peut les constater
00:29:51à l'intérieur du nouveau Front Populaire.
00:29:53Et vous avez raison Philippe,
00:29:55tout ça participe d'une forme d'incertitude,
00:29:57mais je crois qu'au bout du compte,
00:29:59étant entendu que le court-termisme
00:30:01est souvent là,
00:30:03le point déterminant
00:30:05des comportements politiques,
00:30:07c'est pas ça qui sauvera le gouvernement Barnier.
00:30:09– Allez, 0826-300-300,
00:30:11Jean-Noël,
00:30:13comment vous voulez réagir, Jean-Noël,
00:30:15de Villeneuve-Loubet ?
00:30:17– Oui, c'est par rapport au gouvernement Barnier,
00:30:19je suis assez chasse-compès
00:30:21sur s'il faut dissoudre, s'il va tomber ou pas,
00:30:23pour un simple mot de raison,
00:30:25et qu'est-ce qu'on va avoir après, dans les semaines qui vont arriver,
00:30:27si le gouvernement Barnier
00:30:29tombe.
00:30:31Parce que, vu les actes
00:30:33des 47 LR
00:30:35avec M. Laurent Wauquiez
00:30:37qui préfère voter extrême-gauche
00:30:39pour avoir des vice-présidents
00:30:41de LSI à l'Assemblée,
00:30:43je pense qu'il faut attendre un petit peu
00:30:45avant de faire tomber
00:30:47ce gouvernement et voir un peu
00:30:49comment l'ERN pourra avoir des compensations
00:30:51pour être un petit peu quand même
00:30:53arrivé aux affaires indirectement
00:30:55et avoir des contreparties
00:30:57par rapport à M. Barnier qui est le Premier ministre.
00:30:59C'est un petit peu compliqué
00:31:01aujourd'hui, mis à part Mélenchon
00:31:03qui peut nous donner les numéros
00:31:05du loto, ce serait très bien.
00:31:07– Je les prends.
00:31:09– Mais voilà, c'est ça qu'il peut nous faire
00:31:11ce brave monsieur,
00:31:13c'est ironique,
00:31:15je suis un peu sarcompète sur ce coup-là,
00:31:17mais M. Barnier
00:31:19devrait quand même donner un peu plus de gage
00:31:21au ERN, car il y a 11 millions
00:31:23de Français qui ont voté
00:31:25pour l'ERN
00:31:27et les mouvements UDR de M. Chotti,
00:31:29c'est là que ça peut se jouer,
00:31:31c'est un peu compliqué,
00:31:33je reconnais que c'est un peu compliqué.
00:31:35– Sébastien Ménard.
00:31:37C'est vrai que cette situation inédite.
00:31:39– Moi pour avoir discuté
00:31:41justement au salon des maires de France
00:31:43avec des collègues,
00:31:45des collègues élus,
00:31:47LR,
00:31:49qui pour certains soutiennent
00:31:51l'initiative de Michel Barnier,
00:31:53pour d'autres sont en marge de cela,
00:31:55la réalité c'est que
00:31:57tout le monde ne souhaite pas l'échec
00:31:59de ce gouvernement Barnier, comme personne ne souhaite
00:32:01en tout cas parmi les gens responsables
00:32:03la démission du Président de la République,
00:32:05vous me connaissez suffisamment,
00:32:07je suis suffisamment proche de lui pour vous dire que ce n'est pas une option,
00:32:09il ira au bout, au bout de son quinquennat.
00:32:11– Je pense exactement la même chose.
00:32:13– Donc à un moment donné, un peu de responsabilité
00:32:15vis-à-vis de l'opinion publique française,
00:32:17vis-à-vis de nos concitoyennes et concitoyens,
00:32:19il faut que la classe politique soit responsable.
00:32:21– Mais en matière d'économie,
00:32:23Eric Revelle, si demain il venait à tomber,
00:32:25ce serait une catastrophe quand même.
00:32:27– Oui, alors
00:32:29j'écoute mon voisin de droite
00:32:31avec beaucoup d'intérêt,
00:32:33le Président de la République ira au bout, du bout, jusqu'au bout.
00:32:35Bon, alors je ne sais pas si ce sera
00:32:37le sens de l'intérêt général
00:32:39qui le guidera jusqu'au bout, ou son égo personnel,
00:32:41mais on peut se demander
00:32:43si c'est une bonne chose,
00:32:45parce que, si vous voulez, qu'est-ce qui reste
00:32:47comme possibilité si ce gouvernement est renversé ?
00:32:49Il reste peut-être un gouvernement technique.
00:32:51– C'est une possibilité,
00:32:53c'est aussi la démocratie.
00:32:55– Oui, bien sûr,
00:32:57c'est aussi la démocratie, mais un gouvernement technique,
00:32:59ça ne tient pas plus longtemps
00:33:01qu'un gouvernement qui a une petite minorité relative,
00:33:03c'est le cas de Michel Barnier aujourd'hui.
00:33:05Donc on est quand même
00:33:07dans une situation effrayante.
00:33:09– Voilà, vous l'avez dit vous-même,
00:33:11c'est-à-dire qu'aujourd'hui, ce n'est qu'à coup de punchline
00:33:13ou que de combinaison
00:33:15ou de triangulation politique qu'on souhaite faire tomber.
00:33:17Parce que quand on discute sur le fond
00:33:19avec les uns et sur les autres, quand vous les croisez
00:33:21à l'Assemblée, j'étais hier matin au Sénat
00:33:23ou au Salon des maires, c'est qu'en fait,
00:33:25ils ont tous de vraies bonnes raisons,
00:33:27j'ai envie de dire,
00:33:29qui ne sont pas des raisons sur le fond,
00:33:31mais qui sont des raisons sur la forme.
00:33:33Voilà, ils veulent foutre le bordel.
00:33:35– Non, il y a plein de raisons sur le fond,
00:33:37quand vous demandez aux collectivités locales
00:33:39et aux mairies,
00:33:41quand vous demandez aux maires,
00:33:43et j'en entendais sur les ondes,
00:33:45des petites communes,
00:33:47on leur demande 1 million de plus,
00:33:49500 000 euros de plus, les gens, ils se disent,
00:33:51alors il faut faire quoi ? On ferme la crèche,
00:33:53on ferme l'école, on arrête la cantine.
00:33:55Donc en fait, si vous voulez, chacun,
00:33:57sur le fond, a souvent de bonnes raisons.
00:33:59Puis pardon pour le RN, mais quand Marine Le Pen
00:34:01dit, s'ils attaquent le pouvoir d'achat
00:34:03des Français, on votera la censure.
00:34:05Mais le fait de dérembourser des médicaments,
00:34:07on peut discuter du bien fondé ou pas,
00:34:09mais le fait de dérembourser des médicaments,
00:34:11c'est déjà porter atteinte au pouvoir d'achat des gens.
00:34:13– Oui. – Jean Petau, une question très courte,
00:34:15vous avez des qualités de voyant, outre de politologue,
00:34:17censure ou pas d'ici le 15 décembre ?
00:34:19Oui ou non ?
00:34:21– C'est dans l'ordre du probable,
00:34:23oui, c'est tout à fait dans l'ordre du possible,
00:34:25mais je sens que je ne suis pas persuadé que la responsabilité
00:34:28soit la vertu la plus partagée
00:34:30par toute cette assemblée nationale
00:34:32qui est littéralement ingouvernable.
00:34:34– Et puis juste petite chose, pourquoi ?
00:34:36Je vais éclairer la boule de cristal de Jean-Luc Mélenchon
00:34:38où tout le monde se moque en général,
00:34:40et moi souvent le premier, parce que bon,
00:34:42le 21 décembre, ça correspond au deadline de vote du budget.
00:34:44– Et à l'anniversaire d'Emmanuel Macron.
00:34:46– Ah bon ? – Exactement.
00:34:48– Très bien, bon bah écoutez,
00:34:50il risque d'avoir un sacré anniversaire.
00:34:5247 ans.
00:34:54La moitié de l'âge de Philippe David.
00:34:56– Non, c'est le tiers.
00:34:58– Merci beaucoup Jean Petau comme d'habitude,
00:35:01merci mille fois d'avoir été avec nous.
00:35:03– Merci à vous, merci à vous.
00:35:05– Dans un instant Jean-Noël, ça va peut-être votre fête,
00:35:07j'ai envie de dire,
00:35:09parce que vous allez peut-être gagner le qui-sait-qui qui l'a dit.
00:35:11– Ah oui ? – Oh putain, je suis pas bon à ça.
00:35:13– Tu avais dit quoi ?
00:35:15– Hop, hop, hop, péta.
00:35:17– Punaise. – Allez, voilà, punaise.
00:35:19– Je suis pas bon à ça.
00:35:21– Merci, merci.
00:35:23– Vous êtes meilleur que moi.
00:35:25– Et après ils gagnent tous, voilà.
00:35:27– C'est fou.
00:35:29– Allez Jean-Noël, faites vos devoirs,
00:35:31on arrive dans un instant, à tout de suite.
00:35:33– Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
00:35:35– Je vous remercie d'abord de permettre
00:35:37à des tas de gens de s'exprimer
00:35:39et de leur laisser surtout le temps de développer leur discours.
00:35:41– Sud Radio, parlons vrai.
00:35:43Sud Radio, 17h-19h,
00:35:45Philippe David,
00:35:47Cécile de Ménibus.
00:35:49– Et on est très contents,
00:35:51parce qu'autour de cette table,
00:35:53Philippe Billiard, bien entendu,
00:35:55bon là c'est le contentement au maximum,
00:35:57Sébastien Ménard, pareil,
00:35:59avec Éric Revelle, pareil,
00:36:01et puis on est très contents d'avoir Jean-Noël, hein Jean-Noël ?
00:36:03– Je suis heureux d'être avec vous.
00:36:05– Merci. – Nous aussi.
00:36:07– On est très contents de vous avoir, vous avez une bonne voix,
00:36:09vous êtes sympa et tout.
00:36:11– L'essentiel, c'est participer.
00:36:13– En revanche, je vous le dis, ça suffira pas pour gagner,
00:36:15donc il va falloir mettre les bouchées doubles
00:36:17sur Jean-Noël.
00:36:19– Le jingle got again.
00:36:21– Bonjour Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:36:23– En anglais en plus.
00:36:25– Je les adore, je les adore.
00:36:27Écoutez bien Jean-Noël, question qui c'est qui,
00:36:29qui l'a dit à 3 points, faire tomber le gouvernement
00:36:31pour mettre qui ? Mathilde Panot,
00:36:33point d'interrogation.
00:36:35– Point d'interrogation.
00:36:37– Jean-Noël, bonne réponse
00:36:39de Philippe Billiard.
00:36:41Bruno Rotailleau,
00:36:43je suis prêt à vous laisser un point.
00:36:45– Qui c'est qui, qui l'a dit,
00:36:47Jean-Noël a 2 points sur une présidentielle anticipée.
00:36:49Je ne suis pas sûr
00:36:51que ce soit la bonne solution.
00:36:53Jean-Noël.
00:36:55– N'importe qui.
00:36:57– C'est un chef de parti. Attendez, Jean-Noël.
00:36:59– Choti, Choti.
00:37:01– Non.
00:37:03– Il n'est pas faible.
00:37:05– Fort, il est fort.
00:37:07– Il a été plus rapide, Olivier Fort.
00:37:092 points pour Éric.
00:37:11– Vous voulez pas filer cela Philippe ?
00:37:13– Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:37:15– 2 points.
00:37:17– Attention à l'impôt de trop.
00:37:19– Jean-Noël.
00:37:21– Jean-Noël.
00:37:23– Point d'interrogation.
00:37:25– Antoine Armand.
00:37:27– Il l'a dit avant.
00:37:29– On l'a vu quand on l'a dit avant.
00:37:31– La réponse je l'avais aussi
00:37:33et je ne l'ai pas donnée.
00:37:35– Allez, 5.
00:37:37– Non, 3 et 2 ça fait 6
00:37:39pour que vous ayez de drôles de manières de compter.
00:37:41– Non, c'était 2 points là.
00:37:43– Mais il a triché.
00:37:45– Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:37:47Jean-Noël a 3 points.
00:37:49On est dans une tempête, il n'y a pas d'équipage
00:37:51et pas de capitaine.
00:37:53Jean-Noël. Non, vous attendez.
00:37:55– Rémi André.
00:37:57– Jean-Noël.
00:37:59– L'angoisse est très bonne.
00:38:01L'angoissa.
00:38:03– Ruffin l'a dit.
00:38:05– Bonne réponse, c'est François Ruffin.
00:38:07Non, il l'a redit aujourd'hui.
00:38:09– 3 points.
00:38:11– Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:38:133 points toujours, je soutiens Antoine Armand.
00:38:15Ce n'est pas ce que je dis, c'est une citation.
00:38:17Il y a d'autres sources d'économie que celles qui consistent
00:38:19à augmenter le coût du travail sur les entreprises.
00:38:21– C'est un ministre et on l'a même reçu
00:38:23dans Les Vrais Voix il y a quelque temps.
00:38:25– Absolument.
00:38:27– Jean-Noël.
00:38:29– Les Vrais Voix.
00:38:31– Marc Ferracci.
00:38:33– Bonne réponse.
00:38:35– Marc Ferracci.
00:38:37– Le fils de Pierre Ferracci,
00:38:39le président du Parc des vols club
00:38:41qui vient d'être acheté par Antoine Armand.
00:38:43– Vous parlez tous en même temps, on ne comprend rien.
00:38:45– Qui c'est qui, qui l'a dit ?
00:38:47Attention, 2 points.
00:38:49Le gouvernement Barnier est sous tutelle
00:38:51du Rassemblement National.
00:38:53Jean-Noël.
00:38:55Alors, c'est un homme politique un peu retiré
00:38:57mais qui a quand même été candidat
00:38:59à la présidentielle et pas qu'une fois.
00:39:01– Verrou.
00:39:03– Non.
00:39:05– Bezos.
00:39:07– Bezos, bonne réponse, 2 points.
00:39:09– Attendez, excusez-moi, c'est quoi cette accélération ?
00:39:11– Olivier Besançon.
00:39:13Personne ne sait plus qui c'est
00:39:15mais comme il travaillait à la poste,
00:39:17je savais qu'il travaillait et qu'il n'y allait jamais.
00:39:19– Vous êtes un peu le facteur X.
00:39:21– Extrêmement intelligent.
00:39:23– Alors, Jean-Noël, une dernière occasion.
00:39:252 points, écoutez bien.
00:39:27Sur la motion de censure,
00:39:29s'il manque les socialistes à l'appel,
00:39:31ce serait un message extrêmement négatif.
00:39:33– Jean-Noël.
00:39:35– Pour...
00:39:37Je ne sais pas.
00:39:39– Langoucha ?
00:39:41– Rousseau !
00:39:43– C'est moi, c'est moi.
00:39:45– J'ai dit Sondrine.
00:39:47– Non, j'ai dit Rousseau.
00:39:49– Vous l'avez dit à quelqu'un d'autre.
00:39:51– Vous l'avez dit à qui, Sondrine ?
00:39:53– C'est déjà arrivé à d'autres d'avoir 0 points.
00:39:55– Non, non, ça ne peut pas arriver à Sébastien Ménard.
00:39:57– Ça vous fait 2 points, c'est mieux que rien.
00:39:59– Jean-Noël, alors Jean-Noël.
00:40:01– Jean-Noël, 0.
00:40:03Philippe Bilger, 8.
00:40:05Éric Revel, 7. Mais je me dis qu'il y a une question
00:40:07qui voulait peut-être 3 au lieu de 2.
00:40:09Non, je m'attendais à me faire lâcher.
00:40:11Et 2 points pour Sébastien Ménard.
00:40:13– Attention !
00:40:15– Jean-Noël, Jean-Noël.
00:40:17Avec un nom comme ça,
00:40:19c'est que vous êtes au moins d'une générosité incroyable.
00:40:21– Bravo, bon sapin.
00:40:23– Oui, c'est ça.
00:40:25On ne peut pas s'appeler Jean-Noël
00:40:27et c'est pour ça que vous avez donné les points aux autres.
00:40:29– Eh oui, c'est magnanime.
00:40:31J'ai pas gagné les autres.
00:40:33– C'est les cadeaux de Jean-Noël.
00:40:35– Pour ça, il mérite de gagner.
00:40:37Alors c'est Jean-Noël qui a gagné.
00:40:39– Bon, on lui donne le prochain.
00:40:41– Merci.
00:40:43– Merci Jean-Noël d'avoir accepté d'avoir joué avec nous.
00:40:45– Et à bientôt l'aéroport de Nice.
00:40:47– Tout à fait, tout à fait.
00:40:49– Mais Jean-Noël,
00:40:51la prochaine fois que vous le croisez,
00:40:53essayez de rapporter des dossiers.
00:40:55Parce que sinon, ça n'a aucun intérêt.
00:40:57Des petits dossiers sur lui, ça nous arrangerait.
00:40:59Allez, on vous embrasse.
00:41:01Bisous. Dans un instant,
00:41:03le journal La Météo,
00:41:05importante avec la neige,
00:41:07avec effectivement Rémi André.
00:41:09Le coup de gueule de Philippe David.
00:41:11– Il n'y a pas que la justice qui soit laxiste en France à mon avis.
00:41:13J'ai une autre idée en particulier.
00:41:15– Non, ne me regardez pas comme ça, j'y suis pour rien.
00:41:17Allez, à tout de suite.
00:41:19– Parlons vrai.
00:41:21– Parlons vrai.
00:41:23– Vraie Voix Sud Radio,
00:41:2517h19, Philippe David,
00:41:27Cécile de Ménibus.
00:41:29– 17h19, ça veut dire qu'il nous reste
00:41:31encore une heure avec vous, avec Philippe Bilger,
00:41:33avec Sébastien Ménard et Éric Revelle,
00:41:35bien sûr avec Philippe David.
00:41:37Coup de gueule dans un instant, Philippe ?
00:41:39– Ah oui, je vais crier sur le laxisme,
00:41:41mais d'une justice un peu différente
00:41:43de la justice du commun des mortels.
00:41:45– Ah, très bien.
00:41:47En attendant, vous nous laissez des messages
00:41:49au 0800 26 300 300,
00:41:51et ça nous fait plaisir de l'écouter.
00:41:53– Alors bonjour, Sonia de Paris,
00:41:55alors j'écoute ce matin
00:41:57la personne qui est invitée,
00:41:59un socialiste, alors je ne sais pas
00:42:01si c'est lui le ministre de la Culture ou quoi,
00:42:03mais si on paye des gens pour sortir
00:42:05des conneries pareilles, des âneries pareilles,
00:42:07la sécurité sociale de l'alimentaire,
00:42:09et puis quoi encore ?
00:42:11C'est encore nous, comme elle dit Mme Lévy,
00:42:13qu'elles ont payé pour ceux qui ne font rien.
00:42:15On en donne des stocks,
00:42:17on en a marre de tous ces politiciens
00:42:19qui, eux, n'ont rien à foutre,
00:42:21qui achètent la bouffe qu'ils veulent,
00:42:23avec le salaire qu'ils ont,
00:42:25et qui font des leçons de morale aux autres.
00:42:27Voilà, c'est mon coup de gueule du jour,
00:42:29parce que là, il y en a vraiment marre.
00:42:31– Alors c'était le débat d'hier matin
00:42:33dans le misson de Patrick Rocher
00:42:35entre Elisabeth Lévy, qui a été citée,
00:42:37et Thomas Guénolé.
00:42:39Philippe Bilger, c'est vrai que la sécurité sociale
00:42:41de l'alimentation, on va faire une sécurité sociale
00:42:43pour tous dans ces cas-là.
00:42:45– Oui, bien sûr, on devrait même la faire
00:42:47en ce qui me concerne, parce que j'ai besoin
00:42:49– Parce qu'on proposait
00:42:51une sécurité sociale de l'alimentation
00:42:53où tout le monde aura de l'alimentation
00:42:55gratuite tous les jours, grosso modo.
00:42:57– Ah oui, d'accord, et qui paierait ?
00:42:59– Evidemment le contribuable,
00:43:01parce qu'il faut bien que quelqu'un paye.
00:43:03– C'est vous, Philippe Bilger, je crois.
00:43:05– Alors j'ai tendance à être contre.
00:43:07– Éric Renel ?
00:43:09– Peut-être que le débat portait aussi
00:43:11sur la réouverture des Restos du Cœur,
00:43:13il y a deux jours.
00:43:15Il y a quand même 9 millions, presque 10 millions
00:43:17qui vivent dans la pauvreté dans ce pays.
00:43:19C'est énorme.
00:43:21Maintenant, cette dame a raison,
00:43:23on a tellement tout socialisé
00:43:25dans ce pays que
00:43:27je parle même pas du
00:43:29comment finance-t-on une sécurité sociale
00:43:31alimentaire, mais
00:43:33on attend tout de l'État, on attend tout.
00:43:35Ce pays est quand même en apesanteur
00:43:37– Les droits et pas le devoir, vous voulez dire.
00:43:39– Oui, depuis des années, des décennies.
00:43:41Bon, le juge de paix, si j'ose dire,
00:43:43c'est qu'on n'a plus les moyens.
00:43:45Et pourquoi pas une sécu pour le chat,
00:43:47pour le chien ?
00:43:49Ces gens de gauche,
00:43:51ils dépensent l'argent des autres.
00:43:53– Ils dépensent l'argent
00:43:55de celles et ceux qui travaillent, qui produisent de la richesse
00:43:57et qui payent l'impôt. Ce qu'il faut juste dire
00:43:59quand on parle de bouffe,
00:44:01quand on parle d'alimentation, c'est que
00:44:03les taxes profitent à qui ?
00:44:05Profitent à l'État.
00:44:07Si on veut baisser les prix
00:44:09des produits de grande consommation, on peut le faire.
00:44:11Si on veut que les surfaces
00:44:13commerciales, les surfaces de vente
00:44:15coûtent moins cher et les obliger
00:44:17à donner
00:44:19une accessibilité
00:44:21qu'on pourrait qualifier de plus démocratique,
00:44:23de plus facile,
00:44:25il faut baisser les taxes en France, c'est tout.
00:44:27La réalité, c'est que vous êtes capables
00:44:29aujourd'hui, pour un boulanger,
00:44:31il est incapable de vendre sa baguette moins d'un euro dix.
00:44:33Pourquoi ? Parce que
00:44:35il est accablé
00:44:37de taxes.
00:44:39Il faut considérablement.
00:44:41C'est ça qu'il faut travailler.
00:44:43C'est uniquement ça qu'il faut travailler. Donc les taxes servent à quoi ?
00:44:45Servent évidemment à redistribuer.
00:44:47Et il faut redistribuer dans un grand pays comme la France.
00:44:49Mais ça sert aussi à faire fonctionner
00:44:51un État qui est gras.
00:44:53Et un État qui est souvent impotent.
00:44:55Il est moins gras qu'avant.
00:44:57Honnêtement,
00:44:59il reste du gras.
00:45:01Mais il faut aller le chercher maintenant.
00:45:03Il faut lever la cape et regarder en dessous.
00:45:05Dans un instant, le coup de gueule
00:45:07de Philippe David.
00:45:09Du côté de la place de la Concorde.
00:45:11Vous voyez ce que je veux dire.
00:45:13Pas très loin.
00:45:15Ce sera votre coup de gueule du jour
00:45:17avec Philippe Bilger, Sébastien Ménard
00:45:19et bien entendu Éric Revel et vous
00:45:21au 0826 300 300 puisque vous êtes
00:45:23très importants pour nous et on vous aime
00:45:25très beaucoup.
00:45:27Sud Radio, parlons vrai.
00:45:29Sud Radio, parlons vrai.
00:45:31Leclerc, bonjour. Vraie Voix Sud Radio,
00:45:3317h-19h, Philippe David,
00:45:35Cécile de Ménibus.
00:45:37Salut dans les Vraies Voix, on est ravis de vous accueillir
00:45:39tous les jours de 17h à 19h.
00:45:41Vous pouvez nous rejoindre sur Twitter, Facebook,
00:45:43Instagram, TikTok, plateforme d'opinion,
00:45:45vous le savez, de débat pour vous
00:45:47ou nous regarder en live
00:45:49sur notre chaîne
00:45:51YouTube avec Philippe Bilger
00:45:53aujourd'hui avec Sébastien Ménard
00:45:55et Éric Revel que nous sommes ravis d'accueillir.
00:45:57En attendant, il faut qu'il râle
00:45:59tous les jours et c'est marrant, c'est toujours à la même heure.
00:46:01Les Vraies Voix Sud Radio.
00:46:03Comme d'habitude, je vais remettre
00:46:05le clocher au milieu du village
00:46:07sur un lieu qui se situe en face d'une des églises
00:46:09les plus célèbres de France, la Madeleine
00:46:11puisqu'il s'agit du Palais Bourbon.
00:46:13Pourquoi le Palais Bourbon ? Parce que je trouve
00:46:15que les sanctions qui frappent les députés
00:46:17qui dépassent les limites sont particulièrement
00:46:19faibles, surtout quand il s'agit
00:46:21de multirécidivistes. En effet,
00:46:23le député LFI, Tom Apporte,
00:46:25pour avoir proféré à l'adresse d'un député
00:46:27RN les propos suivants, je cite
00:46:29« Ferme ta gueule, toi, on va s'occuper de toi.
00:46:31Vas-y, dégage. On va
00:46:33t'expliquer dehors, tu vas voir. On va aller dehors,
00:46:35on va s'occuper de toi. Et encore,
00:46:37ferme ta gueule », a été sanctionné
00:46:39hier par 11 voix contre 2, par
00:46:41un simple rappel à l'ordre avec inscription
00:46:43au procès-verbal, une sanction assortie
00:46:45de la privation pendant un mois du quart de son
00:46:47indemnité parlementaire, soit
00:46:491482 euros et 99 centimes.
00:46:51Et je trouve que la sanction
00:46:53est légère, partant du principe que le même député
00:46:55a déjà été sanctionné
00:46:57trois fois lors de la précédente législature.
00:46:59Le 10 février 2023, il avait
00:47:01été exclu du palais-bonbon et des travaux
00:47:03de l'Assemblée pour 15 jours, la plus lourde
00:47:05sanction, avec privation pendant deux
00:47:07mois de la moitié de l'indemnité de député,
00:47:09pour avoir posé sur une photo le pied
00:47:11sur un ballon de football à l'effigie
00:47:13du ministre Olivier Dussopt.
00:47:15Le 5 avril 2023, il avait
00:47:17fait partie des dizaines de députés sanctionnés
00:47:19pour avoir brandi des pancartes et chanté « La Marseillaise »
00:47:21dans l'hémicycle, lors du débat sur
00:47:23la réforme des retraites. Enfin, le 13
00:47:25décembre de la même année, un autre
00:47:27rappel à l'ordre, lors des débats sur la loi immigration,
00:47:29lui, avait été adressé. Et je ne comprends
00:47:31pas que les sanctions soient si faibles pour des injures
00:47:33publiques, couplées à des menaces
00:47:35de violences physiques, avec des propos
00:47:37de niveau d'un gamin mal éduqué dans
00:47:39une classe de collège, mais en aucun cas
00:47:41d'un député dans l'hémicycle. Et je dois
00:47:43dire que l'exemplarité de la sanction
00:47:45existant, à mon avis, elle ne va
00:47:47dissuader personne de se lâcher en toutes circonstances.
00:47:49Il ne faudra pas pleurer
00:47:51quand on parlera de la ZAD du palais-bourbon
00:47:53comme on parle encore de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
00:47:57– Vous avez totalement raison,
00:47:59et en particulier,
00:48:01vous avez insisté
00:48:03à juste titre sur la réitération.
00:48:05Il y a un moment
00:48:07donné où il faut
00:48:09faire une sanction.
00:48:11Pour l'exemple,
00:48:13quand quelqu'un fait
00:48:15systématiquement, dans la grossièreté,
00:48:17que ce soit au niveau
00:48:19des gestes ou des paroles,
00:48:21il est évident, je ne connais pas
00:48:23la hiérarchie des sanctions possibles,
00:48:25mais on peut aller nettement plus haut.
00:48:27– Sébastien Maïnard.
00:48:29– Je vais me permettre, je suis désolé
00:48:31Cécile, je vais me permettre
00:48:33un mot grossier.
00:48:35Certains se comportent à l'Assemblée nationale
00:48:37dans l'hémicycle comme des connards.
00:48:39Alors, est-ce qu'ils sont connards
00:48:41dans l'hémicycle et connards dans la vie ?
00:48:43La réalité, c'est que c'est les deux.
00:48:45Là où le ministre de l'Intérieur parle
00:48:47de narco...
00:48:51Moi, je parle...
00:48:53De narco-racailles, voilà exactement.
00:48:55Là, on est sur des débiles
00:48:57aux racailles, parce qu'en fait, ils sont débiles.
00:48:59Vous discutez avec eux,
00:49:01ils n'ont pas l'once d'un argument,
00:49:03ils n'ont pas, je dirais,
00:49:05l'once d'une culture politique,
00:49:07ils sont mal élevés, ils sont cons.
00:49:09Voilà, c'est ça la réalité.
00:49:11– On dirait Macron, attention.
00:49:13– Et ils abaissent considérablement
00:49:15parce que vous avez des gens qui, au sein de la France insoumise,
00:49:17bien qu'on puisse quelque part
00:49:19être opposés sur tout,
00:49:21mais qui tiennent quelque part
00:49:23qu'on ait une consistance politique,
00:49:25voilà, je ne la partage pas,
00:49:27mais qu'on ait une certaine forme de dignité institutionnelle.
00:49:31Il y en a une dizaine
00:49:33qui honnêtement ne méritent pas l'écharpe récolore
00:49:35qu'ils portent. – Éric Reuvel.
00:49:37– Oui, tout a été dit, grâce aux médias,
00:49:39ils se font leur petit buzz, donc ils se font un nom,
00:49:41en fait, plus on en parle, plus ils sortent de l'anonymat,
00:49:43c'est pas ceux qui bossent le plus qui sortent de l'anonymat,
00:49:45c'est ceux qui sortent le plus d'ânerie.
00:49:47Alors, moi, j'aime bien votre coup de gueule,
00:49:49mais je pense que vous avez tort sur un point,
00:49:51c'est que l'Assemblée nationale
00:49:53ne va pas devenir une ZAD,
00:49:55c'est déjà, pour une partie de l'émission, une ZAD.
00:49:57– Bien sûr, vous avez raison.
00:49:59– Oui, c'est déjà une ZAD.
00:50:01Et puis, parce que je suis un bon garçon,
00:50:03et parce que je ne vais pas rajouter des insultes aux insultes,
00:50:05enfin bon, commenter des trucs,
00:50:07mais je dirais simplement qu'à force de voir
00:50:09le niveau des enseigners
00:50:11dans les écoles, dans les collèges, dans les lycées,
00:50:13baisser, il faut bien qu'un jour
00:50:15ça finisse par toucher, jusque vous ayez compris,
00:50:17nos députés de la classe politique.
00:50:19Bon, ben eux, ils sont mal élevés,
00:50:21et en plus, pardon, oui,
00:50:23il y en a certains qui sauvent sans doute
00:50:25LFI d'un naufrage total.
00:50:27Mais parfois, quand vous discutez avec certains,
00:50:29vous dites, mais si eux, ils sont députés,
00:50:31moi je dois pouvoir être président de la République.
00:50:33– Exactement. Merci beaucoup
00:50:35Philippe David.
00:50:37Tout de suite, l'info en plus avec Félix Mathieu.
00:50:39Les vraies voix Sud Radio.
00:50:41Et une commerçante tabassée
00:50:43pour sa montre, son témoignage
00:50:45qui sème la consternation à Sarcelles,
00:50:47dans le Val d'Olonne.
00:50:49– Le visage couvert d'hématomes, le nez cassé,
00:50:51des douleurs au cou dû à l'étranglement,
00:50:53mais de gros bleu à l'âme aussi, nous raconte
00:50:55le Parisien aujourd'hui en France qui a rencontré
00:50:57cette opticienne Séverine, 44 ans,
00:50:59d'une nature plutôt joyeuse,
00:51:01du moins jusqu'à lundi dernier, jusqu'à ce lundi.
00:51:03Car lundi soir, après avoir baissé
00:51:05le rideau dans le quartier des Flanades,
00:51:07elle regagnait sa voiture lorsque
00:51:09deux individus qu'elle n'a pas vus
00:51:11lui sont tombés dessus pour la rouer de coup
00:51:13et l'étrangler donc.
00:51:15Et lorsque Séverine s'est réveillée,
00:51:17sa montre Rolex d'une valeur de plus de 10 000 euros
00:51:19avait disparu, sa montre,
00:51:21mais aussi ses chaussures.
00:51:23Et ce qui choque Séverine, au-delà des blessures physiques,
00:51:25au-delà du vol, raconte le Parisien
00:51:27aujourd'hui en France, c'est que ses agresseurs
00:51:29aient pu la laisser inerte sur place sous la pluie
00:51:31juste pour s'emparer de ses affaires, alors que de toute façon
00:51:33à deux contre une, comme ça,
00:51:35elle n'aurait eu aucune chance de leur résister
00:51:37même sans aller si loin dans la violence.
00:51:39On sait qu'il voulait ma montre,
00:51:41d'accord, mais pourquoi tu me frappes ?
00:51:43Pourquoi tu me laisses par terre
00:51:45sans mes chaussures à côté des déchets
00:51:47sous la pluie comme une malpropre ?
00:51:49S'interroge donc Séverine, question
00:51:51sans réponse malheureusement au surlendemain.
00:51:53Elle a porté plainte hier.
00:51:54Encore une victime du sentiment d'insécurité
00:51:56comme disait Éric Dupond-Moretti.
00:51:58Heureusement, depuis le temps, on n'en a plus parlé,
00:52:00mais elle montre bien que
00:52:02voler,
00:52:04c'est terrible,
00:52:06être humilié, c'est pire.
00:52:08Et donc, il y a les deux choses
00:52:10qu'elle dénonce si bien
00:52:12dans sa déclaration
00:52:14que Félix a très bien repris.
00:52:16C'est insupportable.
00:52:18Il y a toujours eu des vols, des larcins,
00:52:20des vols à la tire, etc.
00:52:22Mais là, ce qui est très nouveau depuis
00:52:24quelques mois, quelques années, c'est l'ultra-violence.
00:52:26C'est l'ultra-violence.
00:52:28Mais on peut vous tuer pour une montre.
00:52:29Voilà, c'est ça, exactement.
00:52:30Donc, en fait, bien sûr qu'il y a une humiliation
00:52:32terrible de se retrouver...
00:52:33Je pensais à cet homme tué pour un téléphone portable
00:52:34à Paris 12ème à la terrasse d'un café.
00:52:36Donc, en fait, c'est cette ultra-violence
00:52:38que la société a basculé,
00:52:40à mon avis, dans autre chose.
00:52:42On peut appeler ça comme on veut.
00:52:44Et c'est pas
00:52:46dérouler le tapis rouge au RN de dire ça.
00:52:48On a sombré dans un...
00:52:50Et on peut effectivement vous tuer pour un téléphone.
00:52:52C'est la France orange mécanique.
00:52:54On y est.
00:52:56Merci Félix. Et c'est important d'en parler
00:52:58parce que j'ai été très touchée
00:53:00par cette commerçante.
00:53:02Elle est très très dure.
00:53:04Franchement, c'est scandaleux.
00:53:06Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:53:08Allez-vous rester avec nous dans un instant ?
00:53:10La suite des Vraies Voix,
00:53:12si je retrouve...
00:53:14Le tour de table de l'actualité de nos Vraies Voix.
00:53:16Pourquoi vous ne me le dites pas ?
00:53:18Qui l'a dit ?
00:53:20Non, c'est fini, ça s'est dépassé.
00:53:22Vous avez gagné.
00:53:24Il a fini deuxième.
00:53:26Mais vous inquiétez pas.
00:53:28Le tour de table de l'actu,
00:53:30tout le monde va gagner.
00:53:32Sud Radio.
00:53:34Parlons vrai.
00:53:36Vraies Voix Sud Radio,
00:53:3817h-19h, Philippe David,
00:53:40Cécile de Ménibus.
00:53:42Retour des Vraies Voix
00:53:44avec Cécile de Ménibus
00:53:46et ce trio aujourd'hui
00:53:48solide, avec des échanges virils
00:53:50mais corrects.
00:53:52Philippe Bilger, Éric Revelle et Sébastien Ménard.
00:53:54Et tout de suite,
00:53:56le tour de table de l'actu.
00:53:58Bonsoir madame, bonsoir mademoiselle,
00:54:00bonsoir monsieur.
00:54:02Madame, vous pourriez admirer nos plus belles créatures.
00:54:04Mais vous fumez monsieur.
00:54:06C'est aussi peu plausible que lorsque
00:54:08vous me comparez à Rocco Siffredi.
00:54:10Le tour de table
00:54:12de l'actualité.
00:54:14Philippe Bilger voulait parler
00:54:16de l'arrestation, on suppose,
00:54:18de E.M. Sansalle en Algérie.
00:54:20Absolument, voilà
00:54:22une personnalité que j'ai eu la chance
00:54:24de rencontrer dans un colloque
00:54:26à Saint Raphaël,
00:54:28avec Rachel Binaf, journaliste
00:54:30à Marianne,
00:54:32sur l'engagement.
00:54:34Et j'ai énormément parlé avec elle
00:54:36durant les deux jours.
00:54:38J'ai été très frappé par l'intelligence,
00:54:40l'affabilité,
00:54:42le courage, la liberté
00:54:44de cet homme qui est
00:54:46naturalisé français depuis peu
00:54:48et qui a écrit
00:54:50son dernier livre magnifique
00:54:52sur la langue française en disant
00:54:54que la langue française,
00:54:56c'est l'âme de notre pays.
00:54:58J'ai vu qu'on n'avait plus de nouvelles
00:55:00de lui depuis au moins
00:55:02deux jours. Et Rachel Binaf
00:55:04dans Marianne a indiqué qu'il avait
00:55:06été arrêté. Évidemment,
00:55:08j'ai très peur,
00:55:10comme tant d'autres pour lui,
00:55:12parce que c'est un homme qui a toujours
00:55:14été extrêmement cohérent.
00:55:16Dès le début, il a été contre
00:55:18ce régime. Et bien sûr,
00:55:20il n'a jamais caché
00:55:22tout ce qu'il pensait.
00:55:24Véritablement, j'ai très peur
00:55:26pour lui.
00:55:28C'est scandaleux qu'un
00:55:30homme de lettre, qu'un homme de culture,
00:55:32qu'un homme de paix de 75 ans
00:55:34naturalisé français,
00:55:36à la limite c'est une anecdote,
00:55:38mais qu'est algérien,
00:55:40qui aime son pays, qui a toujours visité son pays,
00:55:42qui est français,
00:55:44qui a toujours visité son pays.
00:55:46L'Algérie, c'est son pays, je le cite.
00:55:48Soit embastillé
00:55:50depuis cinq jours maintenant.
00:55:52C'est totalement scandaleux.
00:55:54– Et de nouveau, vous passez l'expression
00:55:56crachat au visage de la France, Éric Revel.
00:55:58– Oui, sans doute.
00:56:00Parce que bon, les relations,
00:56:02comme vous le savez, entre Emmanuel Macron
00:56:04et le président algérien Théboune,
00:56:06ne sont pas très bonnes. Théboune nous a menés
00:56:08par le bout du nez pendant des mois
00:56:10et des mois, se servant, comme d'habitude
00:56:12de la guerre d'Algérie, comme une rente mémorielle.
00:56:14Mais c'est doublement
00:56:16scandaleux, l'arrestation
00:56:18de cet intellectuel écrivain.
00:56:20C'est que, d'abord, ce régime
00:56:22se comporte comme une dictature, c'est-à-dire que
00:56:24quand vous n'êtes pas d'accord avec lui, que vous venez sur son sol,
00:56:26il vous arrête. – Vous voyez qu'il n'y a jamais eu d'élection libre
00:56:28depuis 1962, et la seule où il perdait,
00:56:30ils ont annulé les élections.
00:56:32En 88, de mémoire.
00:56:34– Donc, si vous voulez, ça se comporte comme une dictature.
00:56:36Et puis, ensuite, c'est comme une atteinte grave
00:56:38pour nous, Français,
00:56:40puisqu'il est Français, la liberté d'expression.
00:56:42Donc, j'espère, je ne parle même pas
00:56:44du quai d'Orsay, mais pour le coup,
00:56:46Emmanuel Macron s'honorerait
00:56:48à faire un communiqué, à prendre la parole
00:56:50pour dire ce qu'il pense de cette arrestation
00:56:52arbitraire. – Sébastien Ménard,
00:56:54la COP 29, les pays en développement demandent
00:56:56500 milliards de dollars par an
00:56:58aux pays développés. – Oui, parce qu'en fait, dans la mesure
00:57:00où on cherche des milliards, Éric Revelle cherche de l'argent,
00:57:02Philippe Bidjerre aussi, on est tous en train
00:57:04de chercher. – C'est parce que les macronistes ont fait un trou
00:57:06de 1000 milliards, souvent. – Merci, merci
00:57:08de le rappeler, Éric Revelle. – Sinon, on ne chercherait pas.
00:57:10– Je suis en train de me plomber ma chronique, là.
00:57:12Donc, je me suis un petit peu
00:57:14intéressé, parce que, vous le savez,
00:57:16je me bats pour le climat, je me bats pour
00:57:18la transition alimentaire, enfin, bref, c'est mon métier
00:57:20aujourd'hui. Et donc, cette COP 29
00:57:22qui a lieu à Bakou, il y a
00:57:24un point, un truc, c'est...
00:57:26– Elle n'est pas chère, si c'est à Bakou. – Oui, c'est à Bakou, bravo.
00:57:28– Enfin, 500 milliards...
00:57:30– Et donc, vous avez les
00:57:32pays, les 134
00:57:34pays qui ont besoin
00:57:36de cette aide. Alors, cette aide, pour
00:57:38nos auditeurs, elle est payée par l'Union Européenne, par le Japon
00:57:40ou par les États-Unis. La France y
00:57:42contribue à hauteur de 20 milliards par an.
00:57:44C'est quand même pas rien. Et là,
00:57:46d'ici à 2030, il va falloir
00:57:48trouver, accrochez-vous, 500 milliards.
00:57:50Alors, pas 500 milliards sur la période, 500 milliards
00:57:52par an. Voilà.
00:57:54– Et quoi ? Par pays ? – Non, non,
00:57:56en fait, c'est les pays de l'Europe, le Japon,
00:57:58les États-Unis. Donc, voilà,
00:58:00vous faites une bonne cote-part,
00:58:02il faudrait que la France
00:58:04double, voire fasse...
00:58:06ne mette pas 20, mais 50 milliards
00:58:08pour que le truc soit à peu près à l'équilibre.
00:58:10Donc, encore une fois, il faut évidemment
00:58:12aider tous les pays en voie de développement
00:58:14à lutter contre les conséquences du réchauffement
00:58:16climatique, à se préparer au monde d'après.
00:58:18La vraie question, encore une fois,
00:58:20c'est qui va payer tout ça ? – Est-ce qu'on a les moyens ?
00:58:22– Et qui est en capacité de payer tout ça ?
00:58:24Voilà. Et donc, évidemment,
00:58:26là, on a des éléments de langage
00:58:28qui arrivent de partout, etc.
00:58:30Donc, la ministre Panier-Runacher qui dit que c'est évidemment
00:58:32inacceptable, qu'il y a d'autres moyens
00:58:34de créer de la richesse pour la redistribuer,
00:58:36etc. Tout ça pour dire qu'on va
00:58:38pouvoir parler longtemps, mais à un moment donné,
00:58:40il va quand même juste falloir payer et aider.
00:58:42Voilà. Et quand je vous dis ça, j'ai évidemment
00:58:44aucune piste, aucune idée et aucune solution.
00:58:46– Éric Revel, ça fait cher, 500 milliards par an,
00:58:48quand même. – Oui, oui, mais c'est le prix de la transition écologique,
00:58:50on le sait. Alors, il va y avoir un vrai problème
00:58:52sur les marchés financiers. C'est-à-dire que les États ont besoin
00:58:54d'emprunter pour assurer leur propre
00:58:56transition écologique. Les entreprises
00:58:58ont besoin d'argent pour assurer la leur.
00:59:00Et on se demande comment tout ça
00:59:02va être, en réalité,
00:59:04financé dans les délais. Maintenant, j'ai du mal à comprendre
00:59:06ce qui se passe. Un coup, on vous dit les
00:59:082 degrés de plus, il y a 10 ans,
00:59:10c'était catastrophique pendant 10 ans.
00:59:12Maintenant, il y a des moments où on ne sait plus
00:59:14exactement où l'on est. Je ne conteste pas du tout
00:59:16le réchauffement climatique. Je dis simplement que
00:59:18on est dans l'affolement
00:59:20constant, donc ça rajoute
00:59:22à l'angoisse qui nous
00:59:24assaille en France comme ailleurs.
00:59:26– En même temps, indépendamment de la température,
00:59:28il n'a échappé à personne qu'on a eu plus de 200
00:59:30morts à Valence, en Espagne. – Oui, bien sûr.
00:59:32– Et que tout ça est quand même lié à des
00:59:34effets météorologiques. – Enfin, qui est dû aussi à la commission
00:59:36de Bruxelles qui a fait détruire
00:59:38des barrages, comme vous le savez.
00:59:40Peut-être que ça serait passé différemment,
00:59:42mais ça n'empêche pas qu'il y a eu des pluies torrentielles,
00:59:44vous avez raison, il y a eu une artification
00:59:46des sols. – Oui, c'est ça.
00:59:48– Et enfin,
00:59:50Éric Revel, le premier
00:59:52missile balistique russe tiré
00:59:54sur l'Ukraine depuis le début du conflit, va-t-on
00:59:56vers un engrenage infernal ?
00:59:58– Écoutez, en tout cas, ce n'est pas
01:00:00encore tout à fait confirmé, les Russes ne l'ont pas dit,
01:00:02mais un missile balistique, c'est un missile
01:00:04intercontinental, qui peut
01:00:06donc atteindre toutes les parties
01:00:08de l'Ukraine, voire plus, si j'ose dire,
01:00:10si affinités, donc pardon, mais
01:00:12c'est un pas supplémentaire
01:00:14en direction d'un engrenage mondial,
01:00:16en fait. Alors, est-ce que Poutine
01:00:18veut marquer son terrain
01:00:20en disant, les Américains
01:00:22et les Anglais ont donné l'autorisation
01:00:24de viser du territoire russe ? – Parce que l'aéronat
01:00:26frappait avec des Storm Shadow britanniques. – Voilà, avec des Storm Shadow britanniques,
01:00:28et avant avec des missiles
01:00:30de longue portée américains.
01:00:32Bon, est-ce que c'est juste une réplique, ou est-ce que
01:00:34c'est le dernier avertissement
01:00:36avant autre chose que je ne prononcerai pas, parce que
01:00:38vous avez vu qu'ils ont repensé leur doctrine
01:00:40nucléaire, il a fait un discours, Vladimir Poutine,
01:00:42il y a trois jours. – Et qu'ils commencent à installer
01:00:44des abris nucléaires en Russie. – Voilà,
01:00:46bon, alors tout ça, c'est aussi une guerre psychologique,
01:00:48il ne faut pas, bon. Mais
01:00:50on peut se poser la question, moi je ne parle pas de guerre
01:00:52mondiale, je parle d'un engrenage
01:00:54mondial. – Du conflit.
01:00:56– Un peu comme à l'été 14 ?
01:00:58– Si vous voulez, vous vous souvenez qu'à l'été 14,
01:01:00personne ne croyait non plus à la guerre. – C'est ça.
01:01:02– Je ne dis pas que c'est la même chose,
01:01:04mais si vous voulez, une guerre mondiale, ça ne commence pas
01:01:06en vous disant, on est certain que dans un mois,
01:01:08il y a une guerre mondiale, ou dans deux mois. Mais là,
01:01:10c'est quand même inquiétant,
01:01:12on peut se dire les choses. – Mais sur le
01:01:14plan nucléaire, moi je n'y connais
01:01:16rien, Éric, il est possible
01:01:18d'utiliser l'arme
01:01:20nucléaire de manière
01:01:22ponctuelle, sans que ça
01:01:24en prenne forcément une riposte
01:01:26des grandes puissances. – Après,
01:01:28on ne sait pas trop, il y a ce qu'on appelle
01:01:30des armes tactiques nucléaires qui font des dégâts
01:01:32considérables, mais si j'ose dire, dans un périmètre
01:01:34donné, ce n'est pas
01:01:36forcément la fin du monde, mais imaginez si la
01:01:38Russie balançait une bombe tactique nucléaire
01:01:40sur l'Ukraine, je ne vois pas comment les pays de l'OTAN
01:01:42resteraient calmes et décontractés.
01:01:44– Moi je n'y crois pas, mais une seconde,
01:01:46on est simplement dans une
01:01:48surenchère narrative qui
01:01:50précède la négociation
01:01:52annoncée et qui sera vraisemblablement
01:01:54organisée
01:01:56sous l'égide ou sous la houlette de
01:01:58Donald Trump, c'est exactement ça, donc là on est dans
01:02:00une radicalité, on a des
01:02:02bunkers, on a un
01:02:04missile transcontinental,
01:02:06c'est juste
01:02:08qu'on fait monter la pression
01:02:10avant de la faire redescendre.
01:02:12C'est typiquement ce à quoi
01:02:14jouent les Russes depuis toujours et on est
01:02:16complètement là-dedans. Vladimir Poutine
01:02:18n'a aucune raison
01:02:20de faire péter la planète
01:02:22et je suis même certain qu'il n'en a même pas la volonté.
01:02:25– Il est plausible
01:02:27tout de même
01:02:29Sébastien,
01:02:31Poutine avec sa psychologie
01:02:33très singulière,
01:02:35est-ce qu'il est sensible
01:02:37à une forme de rationalité logique ?
01:02:39– Poutine que j'ai rencontré deux fois,
01:02:41Poutine, il a
01:02:43des enfants, il a même
01:02:45des petits-enfants, il a une vraie vie,
01:02:47il a aussi des gens autour de lui
01:02:49qui, indépendamment des scénarisations
01:02:51qu'on a pu voir, où on voit un espèce
01:02:53de dictateur tout seul avec une assemblée
01:02:55en face, etc., c'est quand même quelqu'un
01:02:57qui a une forme de rationalité. Aujourd'hui,
01:02:59il est dans une radicalité parce qu'il est
01:03:01isolé, parce qu'il est au banc des nations.
01:03:03– Je comprends l'idée que chacun
01:03:05a intérêt à montrer les muscles avant de
01:03:07figer diplomatiquement les rapports
01:03:09de force, je comprends bien. Mais vous avez vu
01:03:11ce qui s'est passé en Finlande et en Suède.
01:03:13La Finlande et la Suède,
01:03:15avec des flyers,
01:03:17des institutions de prospectus
01:03:19sur leur site d'État,
01:03:21ça a permé les gens qu'on était peut-être à la veille
01:03:23d'une guerre plus mondiale. Bon, alors, eux aussi
01:03:25peuvent peut-être jouer la carte du rapport de force.
01:03:27– Mais ça, c'est téléguidé par les Russes. C'est les Russes
01:03:29qui mettent la pression sur la Suède et sur ces pays-là,
01:03:31évidemment. Mais moi, je suis intimement convaincu
01:03:33que de la même manière. – On espère que votre optimisme
01:03:35sera à avoir raison. – On est sur du
01:03:37réalisme politique, mon chéri.
01:03:39– La réelle politique, comme on disait à l'époque.
01:03:41– Écoutez,
01:03:43allez, dans un instant,
01:03:45on va faire une petite pause en attendant
01:03:47le coup de projecteur
01:03:49avec des vraies voix et on va revenir sur
01:03:51le rapport accablant
01:03:53des sénateurs sur la gestion des finances publiques,
01:03:55critiqué comme irresponsable, qui est à l'origine
01:03:57de ces dérives budgétaires. – Alors, parlons
01:03:59vrai. Est-ce que le Sénat a mis le doigt
01:04:01là où ça fait mal ? Est-ce qu'il ne dit pas tout haut
01:04:03ce que tout le monde sait ? Et à cette question,
01:04:05finances publiques, Macron et ses anciens premiers ministres
01:04:07doivent-ils rendre des comptes ? Vous dites oui à 99% !
01:04:10Vous voulez réagir ? Le 0,826,
01:04:12300, 300. – Et on revient
01:04:14dans un instant, on fait une petite pause.
01:04:16Merci d'écouter Sud Radio. On revient
01:04:18dans quelques minutes, à tout de suite.
01:04:20– Sud Radio, votre attention
01:04:22est notre plus belle récompense.
01:04:24– Merci de nous écouter sur Sud Radio.
01:04:26– Non, c'est normal, parce que vous êtes
01:04:28une radio sympa, diversifiée
01:04:30et tout, donc c'est très bien.
01:04:32– Sud Radio, parlons vrai.
01:04:34Radio 17h19h,
01:04:36Philippe David,
01:04:38Cécile de Ménibus.
01:04:40– Retour des vraies voix avec, bien évidemment,
01:04:42Cécile de Ménibus, Philippe Bilger,
01:04:44Éric Revelle, Sébastien Ménard.
01:04:46Et c'est l'heure du coup de projecteur
01:04:48des vraies voix.
01:04:50– Les vraies voix Sud Radio,
01:04:52le coup de projecteur des vraies voix.
01:04:54– Les anciens ministres, on l'a dit,
01:04:56qui ont réuni la presse par téléphone
01:04:58deux heures après la remise de votre rapport,
01:05:00il y avait Bruno Le Maire,
01:05:02Gabriel Attal ou encore Elisabeth Borne.
01:05:04– Ils sont gênés par ce rapport, évidemment,
01:05:06puisqu'immédiatement, ils souhaitent
01:05:08en reprendre les termes.
01:05:10– Vous avez ensuite fait référence à Bruno Le Maire.
01:05:12Je trouve assez scandaleux
01:05:14le procès médiatique, politique
01:05:16qui lui est fait dans beaucoup de cercles.
01:05:18– Bruno Le Maire qui parle d'un réquisitoire
01:05:20d'opposant politique, truffé de mensonges,
01:05:22d'approximations et d'affirmations spécieuses.
01:05:24– Et d'autre part,
01:05:26ça marque une espèce de fébrilité
01:05:28dont je ne comprends pas bien, d'ailleurs,
01:05:30ni l'origine ni la raison.
01:05:32– Et c'est Sénateur qui publie donc
01:05:34ce rapport au vitriol contre les anciens gouvernements
01:05:36sur la gestion des finances publiques.
01:05:38Il dénonce une gestion attentiste
01:05:40et irresponsable des déficits,
01:05:42en réponse à quoi Gabriel Attal,
01:05:44Élisabeth Borne et Bruno Le Maire
01:05:46étrient par un réquisitoire d'opposant politique
01:05:48un rapport partisan
01:05:50et truffé de mensonges.
01:05:52– Alors parlons vrai, peut-on accuser les sénateurs
01:05:54de faire de la politique et pas du factuel
01:05:56puisqu'on parle de chiffres ?
01:05:58Pour vous, qui ment ? Les sénateurs ou Attal, Borne et Le Maire ?
01:06:00Et à cette question, finances publiques,
01:06:02Macron et ses anciens premiers ministres
01:06:04doivent-ils rendre des comptes ?
01:06:06Vous dites que vous êtes à 99%, vous voulez réagir ?
01:06:08Et surtout, si vous faites partie des 1%
01:06:10vous dites non au datant de vos appels
01:06:12au 0826 300 300.
01:06:14– Alors ça chauffe Philippe Bilger.
01:06:16– On peut en effet remercier
01:06:18le ou les auditeurs, ma chère Cécile,
01:06:20qui ont permis à ce score
01:06:22de demeurer un peu démocratique.
01:06:24– Oui.
01:06:26– Mais sérieusement,
01:06:28après avoir considéré que bien sûr
01:06:32les personnes visées,
01:06:34mises en cause,
01:06:36peuvent au moins partiellement
01:06:38évoquer la réalité
01:06:40d'un procès politique,
01:06:42voire partisan,
01:06:44je trouve que leur réaction
01:06:46apparemment consensuelle,
01:06:48leur conférence de presse immédiate,
01:06:50après,
01:06:52a été plutôt une mauvaise chose
01:06:54qu'une démonstration
01:06:58de leur bonne foi.
01:07:00Moi, ce qui me semble,
01:07:02mais j'ai des spécialistes de l'économie
01:07:04face à moi,
01:07:06c'est que je n'ai pas aimé
01:07:08cette manœuvre apparemment consensuelle,
01:07:10alors que dans le désastre
01:07:12des finances publiques,
01:07:14il y a certains
01:07:16qui sont plus responsables
01:07:18que d'autres.
01:07:20Par exemple, Bruno Le Maire,
01:07:22je le trouve plutôt moins responsable
01:07:24que certains autres,
01:07:26dans la mesure où à sa manière,
01:07:28et ça a été attesté,
01:07:30il a alerté à plusieurs reprises,
01:07:32et notamment Elisabeth Borne,
01:07:34qui dit
01:07:36mais ça n'était pas sérieux
01:07:38parce qu'il ne m'avait pas donné
01:07:40les modalités de l'opération
01:07:42de communication.
01:07:44Autrement dit, je trouve
01:07:46tout à fait pertinent
01:07:48le rapport sénatorial,
01:07:50apparemment, peut-être
01:07:52avec des outrances, des excès,
01:07:54mais il ne faudrait pas mélanger
01:07:56toutes les personnes
01:07:58visées par le rapport
01:08:00dans le même bain.
01:08:02Je l'ai déjà dit sur cette antenne,
01:08:04pour moi, je trouve que
01:08:06le procès qui est fait à la Macronie
01:08:08est un procès politique.
01:08:10Je rappelle que cet argent
01:08:12il est passé où ?
01:08:14Cet argent n'est pas dans les poches de Bruno Le Maire
01:08:16et des différents ministres,
01:08:18il n'est pas dans la poche des différents
01:08:20premiers ministres qui se sont succédés,
01:08:22et évidemment ce n'est pas dans la poche du Président de la République.
01:08:24Le quoi qu'il en coûte,
01:08:26qu'on nous a quelque part,
01:08:28tout le monde s'est dit
01:08:30pendant le Covid
01:08:32et après le Covid,
01:08:34les plans garantis par l'Etat,
01:08:36tout le monde en a profité.
01:08:38Encore une fois, vous avez des tas d'entrepreneurs,
01:08:40j'en suis, qui en ont profité,
01:08:42vous avez des tas d'entreprises
01:08:44qui ont été maintenues, perfusées,
01:08:46abusivement en vie,
01:08:48toutes ces boîtes aujourd'hui n'existent plus.
01:08:50C'est tout ce qu'on a voulu
01:08:52mettre en place pour permettre
01:08:54à la France de tenir la route
01:08:56qu'à un moment donné, il faut payer.
01:08:58C'est ça la réalité.
01:09:00Mais attendez,
01:09:02on reproche, j'entendais tout à l'heure
01:09:04Éric Revelle me dire, les macromiaux,
01:09:06c'est mille milliards de dettes.
01:09:08Mais c'est pas mille milliards de dettes
01:09:10faites n'importe comment pour faire n'importe quoi.
01:09:12Après, il y a des choix politiques.
01:09:14On peut critiquer les choix politiques.
01:09:16On peut dire
01:09:18pourquoi vous avez financé
01:09:20la start-up nation,
01:09:22vous avez mis un milliard par-ci, un milliard par-là,
01:09:24sur des boîtes qui ont disparu aujourd'hui.
01:09:26Parce que ça, c'est aussi une réalité.
01:09:28Je veux bien qu'on ait fait de mauvais choix stratégiques.
01:09:30Mais l'idée de faire,
01:09:32d'honorer, ce qui fait aussi la grandeur de la France,
01:09:34c'est-à-dire l'État-providence,
01:09:36on l'a fait, mais on l'a fait à crédit.
01:09:38Il fallait peut-être le dire un peu plus
01:09:40à l'époque, ou peut-être mieux
01:09:42se faire entendre, mais nous l'avons fait
01:09:44à crédit. Voilà la réalité.
01:09:46Mais c'est pas le sujet du rapport.
01:09:48Mais attendez, c'est quoi le rapport ?
01:09:50Le rapport dit...
01:09:52C'est pas le sujet du rapport.
01:09:54Le rapport, c'est de dire qu'on a menti aux Français.
01:09:56C'est ça le sujet du rapport.
01:09:58On n'a pas menti aux Français.
01:10:00On n'a pas, on n'a pas,
01:10:02cher Éric Revelle, on n'a pas menti aux Français.
01:10:04Je suis désolé. On les a trompés.
01:10:06Je veux dire, moi j'ai regardé
01:10:08dans le détail les auditions de Bruno Le Maire,
01:10:10de Gabriel Attal, j'ai pas suivi celle
01:10:12d'Elisabeth Borne. Franchement, je veux dire,
01:10:14franchement, pour avoir suivi un peu les questions budgétaires
01:10:16depuis longtemps, de la part du ministre
01:10:18des Finances qui était là pendant sept ans,
01:10:20de la part du jeune Premier ministre
01:10:22qui a été huit mois au pouvoir et qui pense qu'il a
01:10:24une histoire à écrire avec les Français, c'était indigne.
01:10:26C'était indigne. Les arguments étaient
01:10:28indignes. C'est pas moi, c'est l'autre.
01:10:30Le maire, c'est pas moi, c'est le président qui m'a
01:10:32empêché de faire une loi de rectificatif
01:10:34parce qu'il m'a expliqué qu'il y avait les élections
01:10:36européennes. C'est par moi, dit Madame Borne,
01:10:38le maire m'a pas. Les Français, on n'en a rien
01:10:40à foutre. Résultat, vous avez raison,
01:10:42le quoi qu'il en coûte, il a sauvé
01:10:44des entreprises, il a permis de faire du chômage,
01:10:46de payer du chômage partiel, tout ça est vrai.
01:10:48Mais sur les 1 000 milliards, vous avez 300 milliards
01:10:50qui correspondent au quoi qu'il en coûte pendant
01:10:52le Covid. Le restant,
01:10:54et c'est là où vous avez une incohérence totale, Sébastien,
01:10:56c'est que le restant, c'est quoi ? Ça sert à faire
01:10:58du financement du train
01:11:00de vie de l'État. C'est pas les dépenses
01:11:02d'investissement. Quand on dépense de l'argent,
01:11:04monsieur le bénéficiaire... – Attendez, vous m'avez entendu parler sur le train
01:11:06de vie de l'État ? – Mais justement, justement. Donc vous
01:11:08pourriez reconnaître que Macron, en fait, de ce point de vue-là,
01:11:10n'a rien fait. Il n'a rien
01:11:12réformé. – Mais comme Hollande, comme Sarkozy,
01:11:14comme tout ça. – Mais attendez, lui,
01:11:16c'était le génie, lui.
01:11:18– Et comme un certain nombre de mes collègues dans les collectivités
01:11:20nationales. – Lui, c'était le génie.
01:11:22C'était le génie absolu. Il nous a vendu la
01:11:24start-up Nations et on se
01:11:26retrouve dans
01:11:28une situation apocalyptique.
01:11:30Et puis, parce que j'avais entendu Jean-François
01:11:32Husson, le rapporteur de la commission
01:11:34des finances LR au Sénat, qui est le
01:11:36co-auteur de ce fameux rapport avec un socialiste
01:11:38chez André Bercoff,
01:11:40et le sénateur avait dit quelque chose qui m'a
01:11:42beaucoup frappé. Il a dit, non seulement
01:11:44ça manque de transparence, on a
01:11:46balancé, on a baladé la
01:11:48représentation nationale, on ne nous donne pas les documents,
01:11:50en nous les cachant, mais il a dit
01:11:52un truc très important. Il a dit, vous savez,
01:11:54huit mois avant que tout cela soit découvert,
01:11:56c'était la première fois depuis 1958
01:11:58que les sénateurs
01:12:00avaient identifié 7 milliards d'euros
01:12:02d'économies budgétaires
01:12:04auxquels le gouvernement, le maire
01:12:06et les ministres des finances, n'a pas voulu croire
01:12:08parce qu'il s'arcoboutait sur le fait qu'on ne serait
01:12:10pas en dérapage. Alors, ou bien ces gens
01:12:12sont incompétents,
01:12:14ou bien ils ont
01:12:16caché la réalité. Et quand on
01:12:18cache la réalité, Sébastien Ménard,
01:12:20on trompe les gens.
01:12:22Et on est dans cette situation aujourd'hui.
01:12:24À votre avis, pardon...
01:12:26Non, non, je veux dire, ceux qui tweet sont très
01:12:28en colère, très mécontents
01:12:30en disant que si c'est effectivement eux...
01:12:32Mais parce que ce sont les contribuables français qui vont payer les reprises aussi !
01:12:34Mais l'argument qui a été
01:12:36invoqué, est-ce qu'il vous paraît plausible ?
01:12:38Le fait qu'en réalité
01:12:40c'est la sous-estime,
01:12:42les recettes qu'on espère
01:12:44ne sont pas arrivées, et que c'est
01:12:46l'administration elle-même qui a
01:12:48fait des erreurs.
01:12:50Je vais vous donner l'exemple.
01:12:52Dans mon secteur d'activité, vous avez vu
01:12:54les valorisations boursières de Nestlé,
01:12:56de Danone, ce qui est en train de se passer ?
01:12:58Mais c'est la conséquence de quoi ?
01:13:00C'est pas la conséquence de mauvaise gestion,
01:13:02c'est pas la conséquence
01:13:04d'une banqueroute économique.
01:13:06Non, c'est la réalité, c'est que les gens n'ont plus
01:13:08les moyens. Les gens n'ont plus les moyens
01:13:10de se loger, de se nourrir, etc.
01:13:12Pour Nestlé, c'est pas du tout ça.
01:13:14Ils viennent
01:13:16de changer de président, c'est un français.
01:13:18Ils ont été beaucoup
01:13:20attaqués sur leurs eaux minérales
01:13:22et leurs eaux gazeuses.
01:13:24Ils sont en train de revoir leur stratégie, ils sont en train
01:13:26de vendre une partie de leur business.
01:13:28Il y a eu des erreurs stratégiques. Maintenant que les gens ont moins d'argent
01:13:30pour consommer, vous avez raison.
01:13:32Mais je vois pas où est le rapport avec le budget de l'État.
01:13:34Mais c'est ce que dit Philippe Bilger.
01:13:36Quand il dit que sur les recettes...
01:13:38Il a dit quelque chose d'intéressant.
01:13:40Il dit que
01:13:42les prévisions
01:13:44de recettes
01:13:46ont été
01:13:48anormalement optimistes.
01:13:50Les ministres ont été avertis en amont,
01:13:52vous le savez très bien.
01:13:54On a caché sous le tapis, on n'a pas voulu.
01:13:56Mais c'est pas vrai.
01:13:58C'est la première fois que je vois dans un rapport sénatorial
01:14:00alors on parlait des députés pour un certain
01:14:02truc qui ne bosse pas suffisamment.
01:14:04Pour le coup, les sénateurs, ils balancent des rapports
01:14:06qui ont révélé des choses.
01:14:08Les recours sous Macron aux agences
01:14:10conseils McKinsey et autres,
01:14:12ce sont les sénateurs qui ont sorti.
01:14:14C'est la première fois que je vois dans un rapport sénatorial
01:14:16la mise en cause directe du président de la République
01:14:18en exercice. Parce que là vous citez
01:14:20les anciens premiers ministres, vous citez Bruno Le Maire,
01:14:22il n'y en a qu'un qui passe bizarrement à travers,
01:14:24c'est Edouard Philippe. On ne sait pas pourquoi,
01:14:26il faudra peut-être poser la question, peut-être qu'on lui voit
01:14:28un dessin national et qu'on a voulu l'épargner.
01:14:30Je n'en sais rien. Mais c'est la première fois que je vois
01:14:32un chef de l'État en exercice, mis en cause
01:14:34dans ce dérapage des finances publiques.
01:14:36Il faudra qu'il s'explique peut-être.
01:14:38Juste un mot quant à Bruno Le Maire qui dit
01:14:40je ne peux pas aller
01:14:42au bout de ce que je veux faire.
01:14:44On démissionne.
01:14:46C'est une vraie question.
01:14:48C'est comme un chef d'entreprise,
01:14:50ce n'est pas parce que moi aussi
01:14:52mes prévisions budgétaires comme celles de mes collègues
01:14:54sont plus optimistes
01:14:56que la réalité.
01:14:58On ne lâche pas la barre pour autant.
01:15:00On essaie de trouver des solutions.
01:15:02C'est mon entreprise.
01:15:04Je ne vais pas démissionner de mon conseil.
01:15:06Je ne vais pas abandonner les 7000 personnes
01:15:08qui me font confiance.
01:15:10C'est moi le patron.
01:15:12C'est moi le patron et le propriétaire.
01:15:14J'ai aussi ce droit-là.
01:15:16On n'est pas dans un État communiste.
01:15:18Mais ce n'est pas ça.
01:15:20Avant de toucher des dividendes,
01:15:22il faut essayer de suivre les pertes.
01:15:24Arrêtez de défendre Emmanuel Macron
01:15:26si rien n'était reprochable à ce type.
01:15:28Vous voyez bien qu'il a emmené la France dans le mur.
01:15:30On est en crise politique.
01:15:32On n'est pas en crise politique.
01:15:34On n'est pas en crise financière.
01:15:36On n'est pas en crise sociale.
01:15:38On n'est pas en crise diplomatique.
01:15:40C'est hallucinant.
01:15:42C'est quoi cet espèce de nombrilisme ?
01:15:44Il n'y a plus de 200 pays dans le monde.
01:15:46Il ne pense qu'à lui.
01:15:48Il ne pense que lui seul a raison.
01:15:50Tout le monde le dit.
01:15:52Le fait d'être minoritaire
01:15:54ne signifie pas que vous avez forcément tort.
01:15:58Le point de vue d'Éric est tout de même
01:16:00majoritairement assumé.
01:16:04Les gens tireront les conclusions qu'ils voudront.
01:16:08On va voir comment ça va se passer cette fin de mandat.
01:16:10S'il y a une fin de mandat, on va voir.
01:16:12En tout cas, ce qui est intéressant, c'est d'avoir des avis
01:16:14qui divergent.
01:16:16Et ça, c'est intéressant.
01:16:18Merci beaucoup, Philippe Bilger. Merci, Éric Revelle.
01:16:20Merci, Sébastien Ménard.
01:16:22Avec nous, dans un instant, les vraies voies
01:16:24qui font rouler la France.
01:16:26Nous accueillerons des maires
01:16:28sur cette transition énergétique
01:16:30par la voie de la mobilité.
01:16:32On en parle dans un instant.

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