Première de toutes ces humiliations : l’impossibilité, pour le Ministre de la Justice, de convoquer le Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), bloqué dans une inertie sans nom depuis cinq ans. Seconde humiliation : son incapacité à faire exécuter la convocation pour une audition judicaire, adressée au Secrétaire général de la Présidence en 2022 sur les scandales Covid et CAN en 2022. Troisième défaite de Monsieur ESSO : la stagnation totale de l’affaire GLENNCORE dans laquelle le nom de M. NGOH NGOH apparaîtrait en bonne place parmi les récipiendaires mafieux des 07 milliards allégués. Et ultime effondrement : celui de l’extrême manipulation de la justice et du détricotage de ses missions, par une surenchère des règles d’exception, dans l’affaire Amougou Belinga, procédure judiciaire manipulée de bout en bout, ne serait-ce que par son affectation du Tribunal militaire.
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00:00Ces images d'un Laurent Esso marchant d'un pas alerte au sortir de l'aéroport de Brazzaville
00:12au Congo seront certainement de celles qu'il deviendra dorénavant difficiles si ce n'est
00:16impossible de voir sur la personne.
00:18Ministre de la Justice dont l'hospitalisation ces derniers temps portée en France dans
00:22son premier temps, puis en Inde selon certaines sources, vient définitivement celer la défaite
00:27implacable qui est la sienne vis-à-vis de son pire ennemi dans le système gouvernant
00:31actuel, à savoir Fardinand Ngongo, secrétaire général de la Présidence de la République.
00:36Laurent Esso, engagé ainsi dans un lent mouvement de retrait voire de finitude, qui vient clôturer
00:42une longue séquence de défaites humiliant tout l'homme, n'a avalé que des couleuvres
00:46bien grosses malgré ses proclamations à caractère vaseux sur le sens de sa mission.
00:50Son Excellence Mombia est seule garante de l'indépendance du pouvoir judiciaire et convient
00:58de ne pas perdre de vue que cette attribution ne se délègue pas.
01:03Et surtout gardons toujours présent à l'esprit que l'indépendance du pouvoir judiciaire
01:11ne conduit nullement à l'indépendance de qui que ce soit vis-à-vis de la loi.
01:20Le Président de la République censé assurer le bon fonctionnement de la justice, comme
01:31le rappelle si justement le ministre, mais qui a laissé s'enfoncer de jour en jour,
01:35l'institution dans un naufrage sans fin, sinistrement incarné par ce visage à l'apparence
01:40d'un totem.
01:41On a alors vu ce véritable crocodile des années bie à traîner sa mélancolie et
01:45son impuissance à agir au fil des frasques imposées à son amour propre par son successeur
01:49au Secrétariat Général de la Présidence, à savoir M. Nkongo.
01:59Première de toutes ces humiliations, l'impossibilité de convoquer le Conseil supérieur de la magistrature
02:06bloquée dans une inertie sans nom depuis cinq ans.
02:08Seconde humiliation, son incapacité à faire exécuter la convocation pour une audition
02:18judiciaire adressée au Secrétaire Général de la Présidence sur les scandales Covid
02:23et Cannes en 2022.
02:24Troisième défaite, la stagnation totale de l'affaire Glencore dans laquelle le nom
02:35de M. Nkongo apparaîtrait en bonne place parmi les récipiendaires mafieux des 7 milliards
02:40allégués.
02:41Et ultime effondrement, celui de l'extrême manipulation de la justice et du détricotage
02:52de ses missions par une surenchère de règles d'exception dans l'affaire Amogou Bélinga.
02:57Vous êtes restés stoïques et concentrés, malgré les critiques et les calomnies qui
03:06se sont abattues sur vous et qui ont perduré, longtemps même après que les lampions se
03:13soient éteints.
03:14Avec le retrait, voire l'effacement de Laurent Esso pour des raisons de santé, se trouve
03:20donc une lutte qui cesse, faute de lutteur, par abdication d'un combattant.
03:24Ministre de la Justice qui doit sans doute repenser à tous ces épisodes, convaincu
03:29de poursuivre la lutte dans une autre vie.
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