En prenant la parole le 04 juillet dernier lors de ce rendez-vous semestriel que l’on appelle la conférence des gouverneurs, Paul ATANGA NJI, Ministre de l’Administration territoriale, n’a pas fait dans la moindre nuance sur le fait qu’il n’hésiterait pas le moindre du monde à utiliser le levier administratif à des fins politiques pour sélectionner à sa guise les figures ayant la permission de concourir à la prochaine élection présidentielle. Cela, en préjugement de ce que seraient en ce sens les décisions tant de la Justice que du Conseil constitutionnel, dont deux des nouveaux membres ont été accueillis le 02 avril dernier au Palais des congrès de Yaoundé, et dont on sait que seule la parole compte, en dernier ressort sur les questions électorales.
Des arbitrages dès lors attendus, dans un contexte où chacun des deux candidats multiplie les stratagèmes pour survivre – le cas échéant – aux décisions annoncées du MINAT. Cabral LIBII en remportant la bataille judiciaire qui l’oppose à Robert KONAN, Fondateur du PCRN, ce qui enlève du coup à ATANGA NJI une part significative de son argumentaire d’intervention ; et Maurice KAMTO dont les lieutenants ont laissé entendre qu’il pourrait concourir sous la bannière d’un Parti autre que le MRC en cas de recalage de ce Parti. Ainsi, ni l’un ni l’autre n’ont laissé planer le moindre doute sur l’évidence de leur candidature à ce scrutin.
Cela est ainsi visible : chacun des deux protagonistes semble avoir décidé de répondre au Ministre, chacun de son côté et chacun avec sa propre stratégie. Pas d’unité de quelque sorte donc, pas de cadre d’action commun, pour conjurer une menace qui pourrait les engloutir. Ainsi, à qui-mieux-mieux pourrait-on dire, dans un scénario qui préfigure de l’impossibilité d’une candidature unique de l’opposition – pourtant espérée par beaucoup comme l’ultime coup de boutoir à un régime que beaucoup disent impossible à battre par quelque forme de compétition électorale.
Des arbitrages dès lors attendus, dans un contexte où chacun des deux candidats multiplie les stratagèmes pour survivre – le cas échéant – aux décisions annoncées du MINAT. Cabral LIBII en remportant la bataille judiciaire qui l’oppose à Robert KONAN, Fondateur du PCRN, ce qui enlève du coup à ATANGA NJI une part significative de son argumentaire d’intervention ; et Maurice KAMTO dont les lieutenants ont laissé entendre qu’il pourrait concourir sous la bannière d’un Parti autre que le MRC en cas de recalage de ce Parti. Ainsi, ni l’un ni l’autre n’ont laissé planer le moindre doute sur l’évidence de leur candidature à ce scrutin.
Cela est ainsi visible : chacun des deux protagonistes semble avoir décidé de répondre au Ministre, chacun de son côté et chacun avec sa propre stratégie. Pas d’unité de quelque sorte donc, pas de cadre d’action commun, pour conjurer une menace qui pourrait les engloutir. Ainsi, à qui-mieux-mieux pourrait-on dire, dans un scénario qui préfigure de l’impossibilité d’une candidature unique de l’opposition – pourtant espérée par beaucoup comme l’ultime coup de boutoir à un régime que beaucoup disent impossible à battre par quelque forme de compétition électorale.
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00:00En prenant la parole le 4 juillet dernier lors de ce rendez-vous semestriel que l'on
00:19appelle la conférence des gouverneurs, Paula Tengadji, ministre de l'administration territorial,
00:25n'a pas fait dans la moindre nuance sur le fait qu'il n'hésiterait pas le moins du monde
00:29à utiliser le levier administratif à des fins politiques pour sélectionner à sa guise
00:33les figures ayant la permission de concourir à la prochaine élection présidentielle.
00:37Cela en préjugement de ce que seraient en ce sens les décisions tant de la justice
00:43que du conseil constitutionnel, dont deux des nouveaux membres ont été accueillis
00:46le 2 avril dernier au palais des congrès de Yaoundé, et dont on sait que seule la
00:51parole compte en dernier ressort sur les questions électorales.
00:54Le conseil constitutionnel veille à la régularité de l'élection présidentielle,
01:01des élections parlementaires, des consultations référendaires, il en proclame les résultats.
01:10Des arbitrages dès lors attendus, dans un contexte où chacun des deux candidats
01:17multiplient les stratagèmes pour survivre, le cas échéant, aux décisions annoncées du Minat.
01:22Cabral Libyens remportant la bataille judiciaire qu'il oppose à Robert Conant,
01:26fondateur du PCRN, ce qui enlève du coup à Tengenji une part significative de son
01:31argumentaire d'intervention, et Maurice Camteau, dont les lieutenants ont laissé entendre qu'il
01:36pourrait concourir sous la bannière d'un parti autre que le MRC en cas de recalage de ce parti.
01:41Ainsi, ni l'un ni l'autre n'ont laissé planer le moindre doute sur l'évidence
01:46de leur candidature à ce scrutin.
01:47L'intention de candidater est certaine.
01:51Messieurs les présents élus, je vous demande ici et maintenant d'être prêts, car le devoir vous appelle.
02:03À ce jour, vous êtes le candidat légitime de l'opposition véritable et du peuple du changement.
02:25Cela est ainsi visible.
02:33Chacun des deux protagonistes semble avoir décidé de répondre au ministre, chacun de
02:38son côté et chacun avec sa propre stratégie.
02:40Pas d'unité de quelque sorte donc, pas de cadre d'action commun, pour conjurer une
02:45menace qui pourrait les engloutir.
02:47Ainsi, à qui mieux mieux, pourrait-on dire, dans un scénario qui préfigure de l'impossibilité
02:54d'une candidature unique de l'opposition, pourtant espérée par beaucoup, comme l'ultime
02:58coup de boutoir à un régime que beaucoup disent impossible à battre par quelques formes
03:03de compétition électorale ?