Télématin reçoit le comédien et humoriste Pascal Légitimus qui fête ses 50 ans de carrière. Il évoque aujourd'hui sa passion pour la photo.
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00:00C'est lorsqu'il est devenu un inconnu qu'il a accédé à la notoriété.
00:04On accueille M. Pascal Legittimus.
00:06Bonjour.
00:07Je m'installe dans le siège.
00:08Vous allez bien s'installer ?
00:09Oui, c'est bon.
00:10On salue Benoît qui nous a rejoint également.
00:11Bonjour Benoît.
00:12Alors, on va évoquer, Pascal, dans quelques instants, votre passion pour la photographie.
00:16Mais, quand même, au préalable, on a vu dans le dossier de presse avec Maya,
00:20vous fêtez vos 50 ans de carrière, mais vous étiez en culotte courte quand vous avez commencé, vous.
00:24Vous avez tout dit.
00:26Oui, effectivement, j'ai commencé exactement à l'âge de 10 ans.
00:29Donc, un peu plus tôt, en tant que professionnel, j'étais dans une comédie musicale pour enfants,
00:35notamment avec Roger Lanzac.
00:37Est-ce que ça parle à quelqu'un ?
00:39La piste aux étoiles.
00:41J'ai fait deux comédies musicales, dont une avec Roger Lanzac, à l'Olympia en 1969.
00:47C'est parfait.
00:48On va parler dans quelques instants.
00:50En gros, ça fait un peu plus de 50 ans, mais on arrondit.
00:53Vous savez que, pour nous, à Télématin, avec vos compères Bernard Campon et Didier Bourdon,
00:57vous êtes nos maîtres.
00:58Ah bon ?
00:59Youpi Matin, la parodie de Télématin.
01:02Mais c'est d'une justesse, ça ne bouge pas.
01:04Est-ce que nous sommes la seule émission ?
01:08Notre émission, est-ce que nous sommes les seuls à vous avoir parodié ?
01:12Je crois.
01:13Aussi bien.
01:14Aussi bien, oui.
01:15Et si certains se sont aventurés sur ce terrain, il ne fallait pas arrêter.
01:20Merci de nous permettre de regarder ce matin.
01:23C'est absolument culte.
01:24Et vraiment, on vit ça pratiquement tous les matins.
01:26Regardez.
01:281, 1, 2 pour Matin.
01:301, 1, Youpi Matin.
01:32Youpi !
01:34Bonjour Madame, bonjour Monsieur.
01:37Salut William.
01:38La pêche.
01:40La pêche.
01:41Alors, quoi de neuf Jean-Pierre aujourd'hui ?
01:43Alors, pour Bouquin Matin, j'ai sélectionné pour vous,
01:46un bouquin qui s'intitule...
01:49Guerre épais,
01:50et c'est édité chez Plon.
01:53Super ! Jean-Pierre, un petit café.
01:55Je veux bien.
01:56Alors, Jean-Pierre, un petit peu pour nous résumer,
01:58l'histoire c'est quoi un petit peu, l'histoire de Guerre épais ?
02:00Alors, l'histoire est toute simple, c'est l'histoire de la guerre et de la paix.
02:05Oui.
02:06Et c'est Tolstoï qui l'a écrit.
02:09Cuisine Matin !
02:11Bien sûr, une précision très importante,
02:13pour ceux qui n'auraient pas de hachoir électrique,
02:15bien manipuler, bien sûr, le hachoir à main,
02:18qui se manipule comme ceci, n'est-ce pas ?
02:23J'ai mal.
02:24On va peut-être passer à la suite, Michel.
02:26Là, j'ai mal.
02:27Eh bien, 6h32, c'est l'heure de la météo.
02:31J'ai mal.
02:32J'ai beau être matinal, j'ai mal.
02:38Alors, le temps, effectivement, William, le temps...
02:40Alors, dans l'ensemble du pays,
02:42il y aura quand même des nuages à Albrecht,
02:44de la pluie à Bordeaux,
02:45avant sec et moide du côté de Paris,
02:47un petit peu de soleil quand même,
02:49par-ci, par-là, dans l'ensemble de la France, bien sûr.
02:51Et puis voilà, donc il y aura des températures
02:53au nord-ouest du sud-ouest de la France,
02:55et le soleil se couchera.
02:56Comme tous les jours, il a bien de la chance.
03:06Oh, bravo, c'est pas mal.
03:08Mais merci.
03:09Ce qui est facile, c'est que vous riez toujours autant,
03:11alors que vous l'avez vu mille fois.
03:12Bah oui.
03:13Bah écoutez, voilà, je suis...
03:15Quand j'ai parlé à ma famille ce matin,
03:18le premier truc que mon frère m'a envoyé,
03:19c'est j'ai beau être matinal, j'ai mal,
03:21donc on s'est évidemment revus le sketch.
03:24En tout cas, je salue évidemment les maquilleuses,
03:27parce que ce sont, elles, les héroïnes.
03:29Absolument.
03:30Parce qu'on arrive tous défraîchis le matin,
03:32on n'est pas au taquet, et puis voilà.
03:34Mais comment vous avez eu l'idée,
03:36tous les trois, de jeter votre dévolu sur...
03:39En fait, on a scanné évidemment toutes les émissions de l'époque,
03:42sur toutes les chaînes,
03:43et puis celle-là nous plaisait bien,
03:44parce qu'on se disait, mais comment font-ils ?
03:46C'était juste la question du sketch.
03:47Comment font-ils ?
03:48Donc, on s'était dit, ils sont tous endormis,
03:50il faut jouer cette différence,
03:52il faut un conflit dans un sketch,
03:54et le conflit, c'est qu'on essaye d'être réveillé.
03:57C'est tout, confie avec nous-mêmes.
03:59S'en est où, Pascal, du projet de Riad Satouf,
04:02de réunir les inconnus ?
04:03Parce que quand on voit combien ces sketches n'ont pas bougé,
04:06on se dit, quand le retour au cinéma des inconnus ?
04:08C'est une bonne question.
04:09Je vais peut-être y aller.
04:10J'essaie qu'on me la pose tout le temps, mais...
04:12Il y a un chauffeur de taxi qui me l'a posée ce matin,
04:14donc vous êtes le deuxième.
04:15Ah, donc tout le monde la demande.
04:16Bien sûr.
04:17Alors, qu'est-ce que je peux répondre ?
04:18En tout cas, le tournage est reporté en 2026.
04:22Ah, il n'est pas annulé pour l'instant.
04:24On n'a pas signé en bas d'une feuille,
04:26mais c'est encore dans ce qu'on appelle les tuyaux.
04:28C'est un petit tuyau.
04:29En fait, Riad Satouf, il fait l'arabe du futur,
04:32c'est le scénario du futur.
04:34D'accord. En tout cas, l'envie, elle est là.
04:36Oui, bien évidemment.
04:37On est en tous les temps motivés, Riad Satouf, Ido Taquet,
04:39le producteur Philippe Godot aussi.
04:41On est tous dans la même vibration, le même process.
04:43Il suffit simplement que le scénario soit un peu plus abouti.
04:47Parce qu'on a peur de décevoir, tout simplement.
04:49On a peur que les gens puissent dire,
04:50« Ouais, c'était mieux avant. À la fin, ils ont ri,
04:53qu'ils aillent dans des cépades, parce que là, ça ne le fait plus. »
04:57On a peur de ça.
04:58En tout cas, on vous reçoit aussi pour votre passion
05:02pour les photos de coquillages.
05:04Alors là, franchement, on est tombé des nues.
05:05On s'est dit, on ne savait pas d'où vous aviez cette passion.
05:07Moi aussi, je suis tombé des nues.
05:08Tout ça, c'est vous.
05:10Enfin, c'est vous, le photographe.
05:11Comment vous en êtes venu à découvrir cette passion pour les coquillages ?
05:14Alors, ma passion date de l'âge de 12 ans.
05:16Tout simplement, je suis fasciné par les coquillages,
05:18par la beauté, les couleurs, les formes.
05:20Il y a notamment le nombre d'or dedans, 1,618,
05:23pour ceux qui s'y connaissent, l'architecture.
05:26Donc, je prenais des photos pour moi.
05:28C'était vraiment perso.
05:29Et un jour, j'en ai mis chez moi, deux, trois, pour la déco.
05:32Et toutes les personnes qui venaient chez moi,
05:33elles disaient, « Waouh, c'est sympa. C'est qui qui fait ça ? »
05:35Je dis, « C'est moi. »
05:36Non. Après, tu ne veux pas m'en vendre une.
05:39Tu ne veux pas me faire une expo.
05:41Enfin, bref.
05:42Du coup, j'étais obligé.
05:44Et quand le peuple parle…
05:46Depuis deux ans, je photographie.
05:48J'ai 150 photos sur un site, artimusphotographie.com.
05:52On peut les acheter.
05:53Ce n'est pas très cher.
05:54Faire des cadeaux.
05:55Moi, ça me fait plaisir.
05:56Et surtout, ça me permet de voyager.
05:57Et vous avez même aussi été vendu…
05:59Vos photos ont été vendues à dro.
06:01Alors, j'en ai vendu trois dros.
06:02Du coup, il y a les cotes.
06:03Mais c'est ça. Vous êtes coté, maintenant.
06:05Je suis coté. Enfin, ça me dépasse.
06:07Du coup, quand on les achète, c'est un investissement.
06:09Pour les enfants, tout ça, plus tard, ça prend de la valeur.
06:11Bien sûr.
06:12On les vend à la maison, parce qu'on est imposé à 40%.
06:14À cause des taux de succession.
06:16La photo, c'est sympa.
06:18Mais vous êtes aussi metteur en scène, puisqu'il ne se retrouve pas là par hasard.
06:21Vous mettez en scène, le coquillage.
06:23Le process original, si je peux me permettre en toute modestie,
06:25c'est que je les mets en scène dans des situations, dans la neige.
06:28Alors, la prochaine session, ça va être bord de scène,
06:315h du matin, sur les ponts de Paris.
06:33Ah, vous voyez, vous prenez goût au réveil matinaux.
06:35Vous voyagez, vous les rapportez, et après, vous les mettez en scène.
06:38Comment ça se passe ?
06:39J'ai 250 coquillages de ma collection perso.
06:41Donc, j'en ramène une dizaine à chaque fois, quand je vais à Tahiti, à Nouméa.
06:44Oh, le bourgeois !
06:45À Lille-Maurice, au Seychelles.
06:47Ah oui, des trucs simples.
06:48Aux Antilles, à Marie-Galante.
06:49Et en fait, maintenant, je donne ça au spectateur.
06:52C'est joli, c'est beau.
06:54Et puis après, advienne que pourra.
06:55Mais en tout cas, c'est une passion.
06:56Donc, vous êtes devenu conchiliologue ou pas ?
06:59À vos souhaits.
07:00Conquiliologue, exactement.
07:02On dit acquis, pardon.
07:03Et en avril, il y a une grosse exposition à Chirac.
07:05Donc, pardon, c'est un spécialiste des coquillages.
07:07C'est ça, voilà.
07:08Conchiliologue.
07:09Conchiliologue.
07:10Et moi, ma spécialité, ce sont les cypraes.
07:12C'est les porcelaines.
07:13Cyprae, C-Y-P-A-R-E.
07:16Cyprae, c'est le nom un peu…
07:18Un peu savant.
07:19Un peu savant.
07:20Ce sont les porcelaines, qui étaient avant des monnaies, avant Jésus-Christ.
07:24Ça servait de monnaie, les coquillages.
07:25Ah oui ?
07:26On l'invitera en spécialiste coquillage.
07:27Les coquillages, vous les photographiez, mais vous en avez aussi chez vous ?
07:30J'en ai 250.
07:31Et puis, j'en ai dans la salle de bain.
07:33Oui, j'en ai un peu partout, oui.
07:34C'est drôle.
07:35Non, mais c'est une passion.
07:36En même temps, j'ai appris que la symbolique du coquillage, c'est le féminin.
07:41Ah.
07:42Et comme j'ai perdu ma mère, là, on est dans le truc psy.
07:44Comme j'ai perdu ma mère à l'âge de 15 ans, je pense qu'il y a un lien inconscient
07:47de me dire, il y a un peu de ma maman dans ces coquillages.
07:51C'est très mignon.
07:52C'est très mignon.
07:53Pascal, vous restez avec nous dans quelques instants.
07:55Des pépites avec Benoît, vous avez enquêté sur la carrière de M. Zizib.
07:5850 ans, M. Zizib.
07:59Ça, il y avait de quoi.
08:00Allez, à tout de suite.
08:06Au revoir.