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NewsTranscription
00:30C'est sûr que c'est pas un jeu de rigolos.
00:32Nous sommes en guerre.
00:34Nous sommes en guerre, et oui.
00:36Bas bruit, haut bruit, sanglant, cyber, informatique, la guerre dans tous ses états.
00:45On va en parler notamment de ce qui se passe actuellement effectivement sur les fronts.
00:49Vous savez qu'il y a une personne là dont on entend beaucoup parler
00:53et qui est Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission Européenne
00:57qui va dégager 800 milliards pour la défense de l'Europe vis-à-vis notamment de la Russie.
01:04L'Europe doit se réarmer, on parle de l'armée européenne
01:07et on ne parle un peu moins aujourd'hui de ce qui s'est passé au moment du Covid,
01:12au moment de l'achat effectivement de millions de doses de vaccins Pfizer
01:20par la Commission Européenne justement et sa présidente.
01:23On va en parler à Frédéric Baldan, on l'a déjà reçu et toujours avec plaisir,
01:27l'ex-lobbyiste belge Frédéric Baldan, l'auteur d'Ursula Gates.
01:31On va parler de cette Ursula Gates qui continue.
01:34Et puis on va avoir toujours avec plaisir quelqu'un que vous connaissez bien,
01:39au dicton du site radio, Philippe Bilger, l'un des hautes voix de la haute voix,
01:46pour parler de MeToo.
01:48Oui, le moment MeToo, ça existe encore, ça existe plus que jamais.
01:53Mais quel rôle MeToo ? MeTo-man ou MeTo-woman ?
01:58On va en parler également.
02:00Et puis les perles, évidemment une perle, vous allez voir, remarquable.
02:03Et ensuite, de 13h à 14h, ce sera la culture dans tous ces états.
02:07Avec Céline Alonso, nous recevrons deux personnes, deux femmes,
02:11qui vont parler de féminicides absolument terribles qui se passent
02:16où ? Une fois chez les Amérindiens et puis en Europe et ailleurs.
02:21A tout de suite.
02:24Ici Sud Radio.
02:28Les Français parlent au français.
02:31Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:34Je n'aime pas la blanquette de veau.
02:37Sud Radio Bercov, dans tous ces états.
02:40On nous dit, oui, oui, l'Europe, l'Europe, c'est la paix.
02:44Et l'Union Européenne, c'est la justice, c'est le droit, c'est la prospérité.
02:51Et puis là, aujourd'hui, quelques 50 ans après, 40 ans après, 30 ans après,
02:58tout ce qui s'est passé, qu'est-ce qu'on peut dire ?
03:01Déjà que quelqu'un s'en lave les mains.
03:06Sud Radio Bercov, dans tous ces états.
03:08Le fait du jour.
03:14...
03:19Eh oui, vous l'avez déjà entendu, vous l'avez déjà entendu, c'est Ursula von der Leyen,
03:24l'importante, l'omniprésente et l'omnipotente présidente de la Commission Européenne
03:30qui se lave les mains en chantant évidemment l'hymne européen,
03:33l'hymne à la joie de Beethoven devenu l'hymne européen.
03:37Alors, très rapidement quand même, on va rappeler pourquoi on en parle aujourd'hui.
03:42Eh bien, ça remonte à avril 2021.
03:44Vous voyez, il y a 4 ans, pratiquement 4 ans,
03:47le New York Times a révélé que la présidente de la Commission Européenne, donc Ursula von der Leyen,
03:51avait négocié directement par SMS avec Albert Bourla, le patron de Pfizer,
03:56un contrat de 1,8 milliard de doses de vaccins contre le Covid
04:01pour la modique somme de 36 milliards d'euros.
04:04Alors, si ces accusations s'avèrent véridiques,
04:07Ursula von der Leyen aurait négocié un contrat d'achat de vaccins
04:10contre toute règle commerciale européenne.
04:12Et il y a quelqu'un qui s'en est emparé, qui est Frédéric Baldan.
04:16Frédéric Baldan, lui, le 5 avril, donc 2 ans après le New York Times,
04:21lui, il fait autre chose, il fait une première.
04:25Il dépose une plainte pénale avec constitution de parti civil
04:30dans les mains d'un juge d'instruction liégeois, donc belge, Frédéric Frenet.
04:35C'est une première.
04:37Parce qu'il charge, et cette plainte pénale charge,
04:40la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen,
04:43pour corruption, prise illégale d'intérêt, destruction de documents administratifs, etc.
04:49Donc c'était une question secrète.
04:51Frédéric Baldan, bonjour.
04:53Bonjour.
04:54Alors, on vous avait déjà reçu pour ce livre, et même avant,
04:59je rappelle que vous avez écrit Ursula Gates,
05:02la comprémission par les lobbies.
05:05Nous sommes actuellement, nous sommes quoi ?
05:07Nous sommes début mars 2025.
05:10Et on voit très très bien que le pouvoir d'Ursula von der Leyen et de la commission n'a jamais été aussi grand,
05:15puisqu'on parlait de ce qui se passe avec la Russie, avec l'Ukraine, etc.
05:21avec l'armée européenne, avec toutes les mobilisations qu'il y a en ce moment.
05:29Et est-ce que l'histoire des SMS, l'histoire des vaccins, l'histoire de Pfizer a disparu par profits et pertes ?
05:37Est-ce que vous n'êtes pas un peu découragé, Frédéric Baldan ?
05:39Alors non, absolument pas.
05:41C'est d'ailleurs toute cette affaire une occasion de revenir à des fondamentaux,
05:45de comprendre ce que c'est normalement au départ la promesse de l'Union européenne,
05:48ce qu'est la charte des droits fondamentaux.
05:50Je suis très content que vous m'invitez, parce que j'ai justement des journalistes belges
05:53qui m'ont fait grief en privé pour être venu vous donner des interviews.
05:57Donc je suis très content de rappeler que le pluralisme des médias est respecté
06:01et cette sortie de la charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.
06:04Vous êtes un journaliste, je suis très content de venir vous voir pour vous aider à faire votre travail.
06:07Donc voilà, comme ça je leur fais coucou au passage, ça leur apprendra.
06:10Mais donc cette affaire, si vous voulez, elle a fait l'objet d'une décision de justice
06:15de la Chambre des mises en accusation de Liège.
06:18Je ne vais pas refaire toutes les péripéties dont on pourrait discuter entre temps,
06:23mais en fait ce qui se passe, c'est que la Chambre des mises en accusation de Liège
06:28finit par nous dire que la destruction de nos droits fondamentaux,
06:32enfin la violation de nos droits fondamentaux n'a pas comme corollaire
06:35d'occasionner un préjudice aux citoyens.
06:38Donc ça veut dire qu'en fait les droits fondamentaux de la charte de l'Union européenne n'existent plus.
06:42Ah oui, un citoyen privé de ses droits fondamentaux, il n'y a pas de préjudice.
06:45En fait, on s'est clairement écrit dans le jugement,
06:47le fait de violer mes droits fondamentaux, par exemple le droit à la transparence,
06:50et on a très bien compris que ce droit est détruit par M. Lavandeur-Layon,
06:53par le fait de ne pas donner la copie de ses messages,
06:55et de l'organiser, le fait de ne pas avoir l'archive,
06:58par le fait de ne pas donner la copie des contrats signés avec Pfizer,
07:02on a justement détruit ce droit de transparence,
07:06et en fait la Chambre des mises en accusation de Liège,
07:09de manière complètement surréaliste, mais par la pression du politique
07:13et l'intervention de, pour en revenir, le Parti européen...
07:17Moi aussi, et moi et tous, on se sent privés de nos droits fondamentaux.
07:22Le contrat, c'est nous qui avons payé pour l'achat des doses de vaccins,
07:27et je ne discute pas de la légitimité ou pas du vaccin.
07:30Le problème, c'est que moi je voudrais savoir le contrat,
07:33je veux dire, moi Bercoff, moi citoyen, moi comme tout le monde,
07:36je voudrais savoir le contenu, y compris les alinéas, de ces contrats.
07:40Or, on ne les a pas, on ne les connaît pas.
07:42On est arrivé à une situation intéressante,
07:44le deuxième point soulevé par les juges,
07:46c'est que la corruption ne nous concerne pas
07:48parce qu'elle préjudicie l'argent public qui n'est pas le nôtre,
07:51c'est celui de l'État, donc c'est assez intéressant.
07:53Ah il dit, attendez, l'argent public n'est pas le nôtre, mais celui de l'État.
07:56Et en fait il nous dit que c'est le ministère public qui doit poursuivre,
07:59et ce n'est pas les citoyens qui doivent s'en saisir,
08:01donc c'est un jugement assez fantastique à ce niveau-là.
08:03Donc je vous dirais qu'au niveau judiciaire,
08:05on a un arrêt à cette étape, mais on a plusieurs procédures en vue,
08:11et donc on n'est pas tout ou découragé pour les poursuivre.
08:14En termes d'activisme ou de lobbying pour les droits fondamentaux,
08:19on est quand même arrivé à avoir un succès unique pour le moment,
08:23qui est, vous avez vu, les journalistes du New York Times
08:26essaient d'avoir des documents, il y a des activistes, des citoyens,
08:28des députés européens qui normalement ont le devoir de contrôler
08:31l'action de la commission et qu'on a privé de l'information utile,
08:34des médecins ont été privés d'avoir cette information
08:37qui était indispensable pour leurs patients,
08:39idem pour les patients qui ont des effets secondaires,
08:42et donc aujourd'hui, la victoire qu'on a, c'est qu'on a obligé
08:46les parties de cette procédure à produire un contrat.
08:50Et donc aujourd'hui, on a connaissance dans le cas de cette procédure.
08:53Vous avez connaissance du contrat, vous et un certain nombre de gens.
08:55Et donc ce que je peux vous dire aujourd'hui, en tout cas,
08:57même si on a toujours quelques problèmes juridiques
08:59pour donner connaissance au public,
09:02c'est que moi je suis spécialiste de la transparence administrative en Belgique,
09:06et donc je connais très bien les conditions dans lesquelles
09:08une autorité publique a le droit de censurer un document.
09:11Donc ça s'appelle une transmission partielle.
09:13Et c'est dans des cas qui sont, vu que c'est un droit fondamental,
09:15légitime, proportionné, strictement nécessaire.
09:18Donc ça veut dire le secret défense, le droit à la vie privée,
09:21le secret des affaires.
09:22Ici dans ce cas-ci, quand je compare le document
09:24qui est fourni par la commission et qui est censuré
09:26avec celui que je peux lire dans le cadre de mon enquête
09:29et qui n'est pas censuré, je comprends qu'en fait
09:31la censure est parfaitement illégale.
09:33Donc en fait, comme journaliste, vous auriez toujours dû
09:36obtenir ce document, depuis le début.
09:38C'est ça. Et moi aujourd'hui, comme tous les journalistes,
09:41comme tout le monde, on ne peut pas, on n'a pas ce document
09:44à l'heure où on parle.
09:45Juste un mot, je ne vais pas vous demander le contenu,
09:48parce que pour le moment il y a un certain nombre
09:50d'obstacles à franchir, mais est-ce que ce contenu a des choses
09:53qu'au fond, qu'est-ce qui les embête ? Pourquoi ?
09:57Je vais poser la question autrement, Fédéric, maintenant.
09:59Qu'est-ce qui fait qu'il se cogne avec autant d'acharnement
10:04sur la non-divulgation complète du contrat ?
10:07C'est l'idée que j'ai depuis le début, c'est qu'en fait
10:09ils révèlent des crimes et délits commis par des fonctionnaires
10:11et des politiques, ça ne peut pas s'expliquer autrement
10:14ce qu'on lit à l'intérieur.
10:15Il y a des révélations ?
10:17C'est totalement contraire à l'intérêt, enfin la mission
10:20de protéger la santé publique, et c'est vraiment contraire
10:23à l'intérêt collectif ou général par rapport à l'intérêt
10:26du fabricant, donc c'est vraiment très net pour nous.
10:29Et ce que ça révèle au niveau politique est très grave.
10:32Vous avez vu le pass sanitaire en France qui en fait
10:34est un projet porté par des lobbies au travers
10:37de Madame Van der Leeuwen, ça s'est appelé
10:40le EU Digital Covid Certificate qui a été décliné
10:42avec des appellations différentes dans les différents pays
10:44pour qu'on ne puisse pas se mobiliser contre.
10:46Donc chez nous c'est le CST, chez vous c'est le pass sanitaire.
10:48En fait ce dispositif, depuis toujours, quand la commission
10:52l'a mis en place, elle l'a mis en place de manière malhonnête
10:54en sachant qu'il était illégal et en sachant qu'en fait
10:59il n'aurait aucune utilité si ce n'est détruire
11:02les droits fondamentaux. Et donc on voit que l'intention
11:05de la commission Van der Leeuwen a été de détruire
11:08la charte des droits fondamentaux. Et donc quand je la vois
11:10si vous voulez, il y a quelques semaines, aller à la Cour
11:13Européenne de Justice dans le cadre de son deuxième mandat
11:15qui est déjà une illégalité en soi, je vous rappelle
11:17qu'elle a été poursuivie avec nous par deux Etats membres.
11:20Comment pouvait-elle être la personne la plus à même
11:22de représenter l'intérêt de l'Union ?
11:24Ça c'est quand même un truc qu'il faudra m'expliquer.
11:25Alors elle va à la Cour de Justice.
11:28Elle lève la main et elle dit je jure et je prête serment
11:31de défendre et d'appliquer la charte des droits fondamentaux
11:33de l'Union Européenne. Et elle le fait même devant
11:36les juges qui sont comme ceux qui en fait sont en charge
11:40dans l'affaire du New York Times. Donc ils sont en train
11:43de délibérer sur la violation du droit de transparence
11:46dans l'affaire des SMS. Et en même temps ils acceptent
11:48que Van der Leeuwen dise oui mais moi je suis là
11:50pour défendre la charge, je m'y engage.
11:52Mais on est chez les fous.
11:54Et on dit long sur ces juges aussi.
11:56En tout cas sur une partie de ces juges.
11:58On voit que c'est une faillite institutionnelle grave.
12:01Pour vous dire, pendant le délibéré de mes juges
12:04à la Chambre de mise en accusation,
12:06le service communication d'Ursula Van der Leeuwen
12:08annonce qu'elle recevra le Karlspreis
12:10qui est un prix honorifique d'un lobby,
12:13d'une fondation qui n'est pas déclarée.
12:15Mais il y a un problème grave qui est
12:17le roi des Belges est parrain de la fondation.
12:19Et donc comment le juge qui doit juger 4 jours plus tard
12:22est en sérénité par rapport au fait que
12:24lui doit être normalement fidèle au roi.
12:26Et que madame, elle reçoit une récompense
12:28précisément sur les faits qui sont visés
12:30par l'affaire judiciaire.
12:32Là on voit bien que le fait de ne jamais l'avoir suspendu
12:34comme le prévoyaient les textes,
12:36ça a entravé le fonctionnement de la justice.
12:38C'est la situation dans laquelle on se trouve aujourd'hui.
12:40Donc c'est une faillite institutionnelle.
12:42On voit bien par exemple parmi les journalistes
12:44et il ne faut pas chacun des problèmes,
12:46mais normalement ils ont un rôle
12:48de contre-pouvoir qu'ils n'ont pas assumé.
12:50Moi j'ai été lire le code de déontologie
12:52des journalistes de mon pays, où il est marqué
12:54qu'en fait un journaliste ne peut pas
12:56accepter un refus de transmission
12:58de pièces si ce n'est pas légitime.
13:00Et ils ont bien renoncé à obtenir ces contrats.
13:02Oui, renoncer à cette acceptation,
13:04renoncer en tout cas à leur droit
13:06et c'est vraiment
13:08effectivement très préoccupant.
13:10Malgré cela, alors Frédéric Baldin,
13:12aujourd'hui on voit la situation.
13:14Est-ce que, quand je vous disais
13:16ce n'est évidemment pas intérêt,
13:18mais comme il y a, vous savez,
13:20vous savez aussi bien que moi, ce qui se passe
13:22sur le plan continental et ailleurs
13:24avec toutes les
13:26divergences au sujet de la Russie,
13:28de l'Ukraine, etc., de ce qu'il faut faire,
13:30est-ce que vous n'avez pas
13:32un peu la crainte, évidemment
13:34ceci va passer, puis l'histoire avance,
13:36mais est-ce que vous n'avez pas la crainte
13:38que cette histoire de contrat que vous avez,
13:40que vous possédez, déjà c'est un
13:42progrès, savoir qu'un certain nombre de gens
13:44ont l'intégralité du contrat,
13:46je rappelle que ça apporte plusieurs dizaines
13:48de milliards d'euros,
13:50est-ce que vous n'avez pas l'impression que
13:52ça va continuer à être sous le boisseau
13:54tant que la situation
13:56est celle-là ?
13:58Je vous dirais qu'il y a une double réalité aujourd'hui,
14:00d'abord il y a des victimes d'effets secondaires graves,
14:02il y a des gens qui ont perdu leurs proches, des enfants
14:04et des conjoints, donc ça fait que
14:06on n'est pas vraiment...
14:08D'abord on n'est pas seul, mais en plus
14:10on n'arrêtera pas de suivre cette affaire,
14:12mais c'est clair qu'elle s'inscrit aujourd'hui dans un contexte
14:14plus large, qui est comment
14:16l'Union Européenne gère les fonds
14:18et comment,
14:20quand j'ai dit l'Union Européenne je me trompe, comment les institutions
14:22européennes gèrent nos fonds, plutôt la Commission,
14:24et comment les institutions européennes sont en train
14:26d'accaparer tous les pouvoirs
14:28et de nous faire dévier vers
14:30un système politique qui n'est pas celui pour lequel
14:32on pourrait adhérer et qui n'est pas
14:34celui qu'on nous a promis. Donc je vous
14:36rappelle que normalement le système qui nous est promis
14:38c'est l'Union Européenne, si vous allez
14:40sur le site de la Commission, l'Union Européenne s'est définie
14:42par quatre symboles qui sont le drapeau,
14:44la journée d'Union Européenne, l'hymne
14:46et le slogan, donc
14:48la devise, la devise c'est unis dans la
14:50diversité, les institutions
14:52aujourd'hui veulent nous normaliser
14:54qu'en fait on n'est qu'un seul politique
14:56uniforme partout en Europe, ce qui est
14:58quand même déjà assez violent. On nous a promis
15:00la paix et la prospérité, je ne sais pas
15:02si les gens remarquent
15:04l'inflation qu'on a dans tous les pays européens
15:06mais normalement ça devrait être le cas.
15:08Et puis surtout, qui audite
15:10la Commission Européenne ? Quel est le
15:12contre-pouvoir ? Qui dit vous dépensez quoi et comment et combien ?
15:14Alors ça, ça va dans
15:16aussi la promesse de
15:18créer un espace de sécurité
15:20de, comment dire, de liberté
15:22et de justice, c'est que normalement on a des droits
15:24on a le droit de savoir ce qui se passe
15:26et on nous a privé de ce droit
15:28donc en fait on a un pouvoir
15:30qui est la Commission Européenne qui commence à capter
15:32et à concentrer tous
15:34les pouvoirs des pays de l'Union Européenne
15:36qui s'émancipe de tout contrôle démocratique
15:38qui fait des dépenses
15:40qui deviennent complètement lunaires
15:42et sur le même modèle que ce qui a été fait avec Pfizer
15:44ça veut dire que pour le moment, même moi
15:46je veux dire, je suis lobbyiste, je n'ai pas d'idée
15:48j'ai interrogé des copains qui étaient journalistes à ce propos
15:50je leur demande, mais est-ce que vous êtes capables
15:52de me dire combien dépense la Commission Européenne ?
15:54Oui, quel montant ?
15:56Exactement
15:58Il y a eu 800 milliards maintenant pour les armes
16:00Je pense que c'est 724
16:02ou 734 milliards
16:04pour le fonds de relance Covid, en plus c'est des fonds
16:06on nous dit maintenant qu'on les perd
16:08on en perd la trace, on ne connait pas les bénéficiaires économiques
16:10je ne vous dis pas les détournements de fonds publics
16:12et la plateforme de blanchiment que ça finit par être
16:14il y a les 200 milliards qu'on dit qu'on met dans l'IA
16:16En fait, on voit ce qui se passe aux Etats-Unis
16:18avec ceux qui sont en train
16:20de faire l'audit
16:22de la corruption du blanchiment américain
16:24on se dit qu'en Europe, c'est pas mal non plus
16:26C'est drôle parce que dans le livre sur elle
16:28j'avais déjà évoqué le cas de l'USAID
16:30en fait, la Commission Européenne fonctionne comme l'USAID
16:32d'ailleurs elle finance massivement
16:34des lobbies, je crois que ça avait été relevé
16:36par un journaliste italien qui est à Bruxelles
16:38qui s'appelle Fazzi
16:40qui a un secret de polichinelle
16:42c'est qu'elle fabrique
16:44elle-même
16:46une simulation, une artificialisation
16:48d'opinion publique, donc en fait
16:50elle paye des lobbies pour venir
16:52lui dire sa propre propagande
16:54et c'est à ça que sert
16:56la fabrique du consensus
16:58comme disait un certain Édouard Bernays
17:00et donc ce que je vois aujourd'hui dans la propagande des différents
17:02représentants des institutions
17:04c'est que peu à peu
17:06ils sont en train, parce qu'ils nous ont rendu confus à ce niveau-là
17:08c'est pour ça que j'ai voulu le clarifier en écrivant
17:10c'est que l'Union Européenne
17:12et l'Europe c'est deux choses différentes
17:14ça on le savait déjà
17:16mais on ne savait pas à quel point c'était différent
17:18il y a souvent une confusion et en fait la confusion
17:20de langage, elle vous empêche de penser la différence
17:22ça veut dire que l'Europe c'est notre continent
17:24et quelque part ça
17:26monte notre civilisation, l'Union Européenne
17:28c'est un projet politique pour la paix
17:30pour la prospérité et on est en train d'aller
17:32vers un modèle qui est la nouvelle Europe
17:34qui ne rencontre démocratiquement à personne
17:36qui consente tous les pouvoirs dans la personne de Madame Van der Leyen
17:38et ça c'est clairement tout ce qu'on a
17:40voulu éviter en créant l'Union Européenne
17:42vous imaginez
17:44aujourd'hui que Volkswagen
17:46est en train de promettre
17:48oui nous pouvons fabriquer des chars
17:50donc on est en train de dire pour l'armée
17:52allemande, on va sérieusement
17:54massivement investir
17:56pour que Volkswagen fabrique des chars
17:58pour l'armée allemande, mais est-ce qu'on se rend
18:00compte de ce qu'on est en train de faire symboliquement ?
18:02c'est intéressant et puis
18:04est-ce qu'on se rappelle qu'il y a une certaine histoire ?
18:06non on ne s'en rappelle plus
18:08Frédéric Baldan, merci, on va continuer d'en parler
18:10et de parler avec vous et puis
18:12vous nous dites que vous ne le recevez pas
18:14et puis nous attendons, nous avons un rendez-vous
18:16quand les contrats
18:18européens
18:20consignés aux sous la Van der Leyen
18:22et la Commission Européenne avec Albert Bourla
18:24PDG de Pfizer, j'espère
18:26que pour l'honneur et de l'Europe
18:28et pour la liberté, on aura
18:30la copie de ces contrats
18:32dans leur intégralité enfin
18:34vous pouvez faire confiance là-dessus
18:36merci
18:38Ici Sud Radio
18:40Les Français
18:42parlent au français
18:44Les carottes sont cuites
18:46Les carottes sont cuites
18:48Sud Radio
18:50Bercov dans tous ses états
18:52Quelqu'un
18:54Quelqu'un écrivait, un grand écrivain
18:56Il disait je suis contre les femmes
18:58tout contre
19:00Sacha Guitry n'est pas le seul, il y a quelqu'un d'autre
19:02qui pense ça, c'est Philippe Bilger
19:04A tout de suite
19:06Sud Radio André Bercov
19:08Bercov dans tous ses états
19:10ça balance pas mal sur Sud Radio
19:12Je t'aime
19:14Je t'aime
19:16Oui je t'aime
19:18Moi non plus
19:20Eh oui
19:22Serge Gainsbourg, Jane Birkin
19:24Je t'aime moi non plus
19:26Alors Philippe Bilger
19:28Vous venez d'écrire, vous venez de publier
19:30Me Too Much, donc aux éditions
19:32Éliopole
19:34On va pas présenter Philippe Bilger
19:36ancien magistrat, président de l'Institut de la Parole
19:38et quand même
19:40last but not least
19:42l'un des piliers des vraies voix
19:44sur
19:46Sud Radio
19:48et puis à CNews, on vous entend
19:50aussi à CNews, bien sûr
19:52dans l'émission de Pascal Praud
19:54Mais Philippe Bilger, qu'est-ce qui vous a piqué
19:56de dire, alala, c'est histoire de
19:58Me Too Much, ça veut dire
20:00est-ce que vous trouvez franchement
20:02que ce qui s'est passé, allez on va pas tout citer
20:04mais vous le citez dans votre livre
20:06PPDH, Gérard Depardieu
20:08sans citer, vous ne les citez pas
20:10mais quand même ce qui s'est à commencer
20:12en Amérique avec
20:14Weinstein, avec les producteurs
20:16avec les comédiens, tout ça a suscité
20:18dans vous, quand même, une espèce d'ire
20:20je dirais de colère
20:22non pas rentrée, mais voilà, vous l'avez sortie, pourquoi ?
20:24Merci mon cher André
20:26d'abord de m'accueillir
20:28même si je n'ai pas beaucoup de trajet
20:30à faire et
20:32le livre est venu
20:34je vais tout vous dire
20:36durant les vacances, j'aime écrire
20:38et mon blog ne suffisait pas
20:40j'ai envie d'écrire
20:42quelque chose en me
20:44mettant dans la peau d'un grand avocat
20:46qui avait envie à la fois
20:48de dire ce qu'il pensait
20:50de MeToo et en même temps
20:52parce qu'il se sentait
20:54menacé par un site
20:56Mediapart qui s'est fait une spécialité
20:58de mettre en cause
21:00des comportements masculins
21:02surtout lorsqu'ils sont célèbres
21:04et médiatisés
21:06on sent que Mediapart, vous aimez
21:08moi, vous non plus, j'ai dû choisir
21:10un site et objectivement
21:12j'aime beaucoup
21:14Mediapart sur l'investigation
21:16je considère qu'ils allaient à droite
21:18et à gauche, en revanche je n'aime pas
21:20du tout l'idéologie d'Edwin Plenel
21:22donc j'ai dû choisir
21:24un site et au fond
21:26j'avais le sentiment sur certains plateaux
21:28face notamment
21:30à des gens comme la brillante
21:32Elisabeth Lévy qui
21:34n'aimait pas du tout cette cause des femmes
21:36de défendre MeToo
21:38mais j'étais frustré
21:40parce que je ne pouvais pas dire exactement
21:42ce que je pensais
21:44et je l'ai dit dans ce petit livre
21:46alors je l'ai lu ce petit livre
21:48il se lit facilement
21:50et agréablement
21:52Philippe Bilger
21:54d'abord une question
21:56pourquoi c'est pas Philippe Bilger
21:58pourquoi vous avez eu besoin
22:00de vous glisser dans la peau d'un avocat
22:02Philippe Bilger est assez légitime
22:04et plus que ça pour dire
22:06voilà ce que je pense de MeToo et compagnie
22:08mon cher André
22:10oui on peut se poser la question
22:12mais dans la mesure
22:14où j'ai voulu mettre dans la bouche
22:16de cet avocat
22:18son monologue intérieur
22:20des pensées, des sentiments
22:22des peurs, des angoisses
22:24liées peut-être
22:26à un certain dérèglement
22:28intime
22:30je ne tenais pas à faire apparaître
22:32cela chez moi alors que
22:34objectivement ça n'est pas le cas
22:36depuis des années
22:38j'ai préféré
22:40montrer de la part d'un avocat
22:42honnête, ça existe
22:44qu'elle pouvait ses interrogations
22:46ses craintes
22:48et ses dénonciations
22:50alors justement parlons du fond
22:52en fait
22:54Philippe Bilger quand vous parlez
22:56de MeToo, alors je vais pas jouer
22:58moi l'avocat de la diablesse
23:00bien sûr et d'ailleurs
23:02aucune femme n'est diablesse on le sait
23:04mais qu'est-ce qui a
23:06qu'est-ce qui a à me dire
23:08parce que ce que vous dites quand même, il faut le dire
23:10vous dites basta cozy, ça suffit
23:12c'est un peu trop
23:14vous dites effectivement, vous en parlez
23:16vous dites que dès qu'on commence
23:18enfin l'avocat, votre
23:20porte parole disons
23:22dit oui écoute dès qu'on commence à avoir une œillade
23:24on essaie d'avoir un geste
23:26etc, à quoi on vous répondrait
23:28justement, oui mais attendez
23:30ce n'est pas que des gestes
23:32c'est la promotion canapé, c'est le metteur en scène
23:34qui dit oui mais si tu veux avoir ce rôle
23:36il faut que tu fasses ça et ça et ça
23:38c'est le producteur qui dit la même chose
23:40c'est l'acteur ou la vedette qui dit la même chose
23:42on a entendu des centaines
23:44de témoignages dans le milieu du show
23:46mais ils n'en parlent pas du reste parce que le reste il n'y aurait
23:48beaucoup à dire, ou voilà
23:50oui il m'a obligé à etc
23:52et vous vous dites à un moment donné c'est beaucoup plus compliqué
23:54que ça. Vous mettez en évidence
23:56mon cher André précisément
23:58des vérités
24:00pour lesquelles
24:02j'ai éprouvé le besoin de défendre
24:04MeToo dans sa pureté
24:06originelle et au fond
24:08c'est parce que ce mouvement
24:10a lutté contre les rapports
24:12de force, les rapports de pouvoir
24:14dans les lieux où
24:16naturellement une emprise
24:18je n'aime pas le terme emprise
24:20mais ces rapports de force existent
24:22vous êtes d'accord
24:24j'ai voulu montrer que MeToo
24:26devait faire attention
24:28à ne pas ternir ce que
24:30ce mouvement avait de positif
24:32à l'origine et en particulier
24:34vous l'avez dit dans votre
24:36question en mettant tout
24:38sur le même plan
24:40on ne met pas sur le même plan un propos
24:42vulgaire, une caresse
24:44sur un bras parce qu'on accompagne
24:46son oralité et je
24:48le fais trop souvent par des
24:50gestes et puis évidemment
24:52une agression sexuelle et encore
24:54moins un crime
24:56on a l'impression que dans ce monde
24:58d'aujourd'hui il y a
25:00un puritanisme ponctuel
25:02dans un monde
25:04qui est par ailleurs totalement
25:06érotisé, on nous offre
25:08en permanence des nudités
25:10spectaculaires pour
25:12vanter des produits parfois
25:14aux antipodes mais en revanche
25:16il y a un puritanisme ponctuel
25:18et dont on prétend
25:20qu'il va entraîner des traumatismes
25:22toute la vie, il faut être sérieux
25:24tout de même. Alors est-ce que c'est
25:26une espèce de retour
25:28de balancier parce que là on
25:30vous dit aussi, je vous dis oui mais vous savez
25:32très bien il y a une oppression des femmes
25:34séculaires sinon millénaires
25:36etc. et sur
25:38laquelle maintenant il faut arrêter
25:40c'est une fausse égalité mais moi
25:42ce qui me frappe aussi et là je
25:44ne change pas de camp mais
25:46c'est vrai que trop souvent et ce que
25:48vous dites n'est pas faux
25:50dans votre livre c'est que
25:52des personnes par exemple qui
25:54ont accompagné
25:56des comédiennes etc. pendant des années
25:58qui tournaient avec le même metteur en scène
26:005 ou 6 ans ou 10 ans plus tard
26:02disent il m'a
26:04violé ou il s'est occupé de moi etc.
26:06Alors c'est très difficile
26:08effectivement parce qu'on ne peut pas se mettre à la place
26:10de ces personnes qu'elles soient
26:12femmes ou hommes mais vous vous dites
26:14il y a eu des condamnations
26:16absolument arbitraires c'est ce que vous dites
26:18quand même. Oui alors il y a deux choses
26:20André, je suis
26:22je vous remercie de parler des plateaux
26:24parce que c'est vrai
26:26que durant des années
26:28par exemple il était
26:30connu que certains acteurs
26:32d'ailleurs pas les plus médiocres
26:34avaient des comportements pour aller
26:36rapidement vulgaires
26:38et on les voyait
26:40il y avait des témoins
26:42de ces gestes et de ces propos
26:44et même plus que des comportements vulgaires
26:46mais durant des années
26:48on ne disait rien
26:50l'environnement était tranquille
26:52parfois applaudissait même
26:54et quand ces gens ont été à terre
26:56alors là ils sont réveillés
26:58je déteste les témoins
27:00qui viennent après l'heure
27:02je veux dire j'aime le courage
27:04immédiat. Après
27:06ça ne m'intéresse plus
27:08alors vous connaissez les noms auxquels
27:10je pense mais il y a des...
27:12et deuxième élément... Je vous l'ai cité
27:14les PDA, Depardieu et autres
27:16absolument des gens qui les ont vus
27:18et qui aujourd'hui les accablent
27:20et les procès vont venir
27:22je ne sais pas comment...
27:24Vous êtes contre ceux qui lèchent
27:26puis qui lâchent et puis qui lèchent
27:28absolument et en même temps
27:30André il est évident que
27:32je trouve que ces comédiens
27:34ces artistes qui
27:36durant des années ont des
27:38comportements plus graves
27:40qu'indélicats, vous l'avez très bien dit
27:42je les trouve lamentables
27:44et c'est pour cela
27:46qu'à un certain moment
27:48ce qui a choqué un certain nombre de gens
27:50sur un plateau je me dis
27:52je suis parfois moins désireux
27:54d'une judiciarisation
27:56que d'apprendre la politesse
27:58et le savoir vivre à certains
28:00hommes qui à l'évidence les ignorent
28:02au fond par moment
28:04je me dis que cette salacité
28:06cette vulgarité
28:08allant jusqu'à des gestes délictuels
28:10ou criminels
28:12là évidemment c'est autre chose
28:14ça relève de la justice
28:16mais parfois je rêve d'un monde
28:18où la politesse existerait
28:20vous rêvez, vous rêvez
28:22mon cher Philippe, mais c'est vrai que la politesse
28:24c'est une chose très importante
28:26vous savez ce que disait Chris Marker
28:28de l'humour, l'humour c'est la politesse du désespoir
28:30en tout cas la politesse
28:32apprend à se tenir correctement
28:34devant le corps d'autrui
28:36devant autrui tout simplement
28:38ça paraît effectivement la moindre des choses
28:40et donc vous quand vous
28:42dites cela au fond
28:44comment rétablir cet équilibre
28:46comment faire que
28:48ne pas tomber effectivement
28:50de cette lamentable
28:52promotion canapé où
28:54j'ai le pouvoir, tu feras ce que tu veux
28:56si tu veux avancer c'est moi
28:58qui te dira les règles que je trouve
29:00effectivement tout à fait lamentable
29:02et je dirais même minable
29:04à au côté
29:06tu m'as regardé, tu m'as frôlé
29:08vous avez vu ce qui s'est passé
29:10Pierre, 50 ans après sa mort
29:1250 ans après sa mort, j'en ai rien entendu avant
29:14et pour vous ça m'est
29:16moi ce qui me frappe c'est
29:1850 ans après la mort, c'est un peu facile
29:20mais pour revenir à ça
29:22comment si vous voulez essayer de
29:24rétablir un équilibre entre
29:26effectivement l'excès
29:28des uns, je parle d'un certain
29:30nombre d'hommes
29:32et l'excès des autres
29:34je parle d'un certain nombre de victimes
29:36vraies ou fausses et qui
29:38évidemment s'affichent et ont évidemment
29:40les applaudissements et les vivas
29:42de tout le monde, comment on fait ?
29:44Je ferai une distinction entre l'univers
29:46judiciaire et les réseaux
29:48sociaux, à partir du moment
29:50où la justice a été saisie
29:52à la suite d'une plainte
29:54ou d'une dénonciation
29:56je demande simplement
29:58et très modestement qu'on revienne
30:00aux règles ordinaires
30:02de la preuve, ça n'est pas
30:04parce qu'une femme a dénoncé
30:06aujourd'hui, hier
30:08ou il y a vingt ans, même si
30:10j'admets qu'on peut, vingt ans
30:12après avoir envie de dénoncer
30:14parce que le climat d'aujourd'hui
30:16pousse, et bien je
30:18réclame simplement que
30:20la parole des femmes fasse
30:22l'objet d'une vigilance
30:24ordinaire, qu'on examine
30:26la dénonciation des femmes
30:28de la manière dont on examine
30:30les autres plaintes
30:32ça n'est pas parce qu'une femme
30:34dénonce qu'elle doit être crue
30:36sur parole, si sa parole
30:38est sincère, et bien
30:40on poursuit et on condamne
30:42et sur les réseaux sociaux
30:44pardon André, là
30:46c'est terrifiant, parce que
30:48c'est ce qu'un grand avocat
30:50américain baptisait la
30:52culpabilité par dénonciation
30:54sur les réseaux sociaux
30:56je suis mis en cause
30:58je cherche à me défendre, je suis coupable
31:00je ne dis rien, je suis
31:02coupable. Oui, c'est-à-dire qu'on
31:04condamne avant de...
31:06Je rappellerai aussi qu'il ne faut pas parler
31:08de ça, il y a aussi des hommes qui sont victimes
31:10il n'y a pas
31:12là-dessus, femmes et hommes, et en fait
31:14vous revenez, vous savez
31:16selon que vous serez puissant et misérable
31:18disait Fontaine, pas seulement les
31:20jugements de cour, mais les jugements
31:22de l'opinion publique, les jugements
31:24de la démocratie, et vous vous dites
31:26en fait, un peu de retenue
31:28et surtout, et là c'est vrai
31:30c'est que, c'est vrai
31:32il faut examiner les choses, si la personne
31:34s'est comportée comme une...
31:36comme minablement
31:38il faut la condamner, il y a la justice pour cela
31:40maintenant, vous le savez très bien
31:42aussi, c'est pour ça que c'est très compliqué
31:44et votre livre le dit aussi
31:46c'est qu'il y a aussi des rapports de force
31:48vous savez très bien que, justement
31:50les puissants ce sera plus facile
31:52à protéger que les gueux
31:54si je peux me permettre. A la fois plus facile
31:56à protéger et en même temps
31:58il me semble parfois André
32:00qu'il y a une sale volupté
32:02de l'opinion publique
32:04avoir abaissé, même légitimement
32:06des gens qui occupaient
32:08le devant de la scène sociale
32:10et intellectuelle, ça ne doit
32:12pas entraider des discrédits
32:14des dénis de justice, mais
32:16je vous remercie de dire
32:18que c'est compliqué, au fond
32:20ce que je voudrais, c'est persuader
32:22modestement MeToo
32:24qu'il faut accepter
32:26que ce mouvement
32:28extrêmement positif
32:30dans ses origines
32:32soit complexe, nuancé
32:34qu'il n'ait pas une présomption
32:36de culpabilité
32:38qu'il ne crée pas une dissension, une guerre civile
32:40entre les hommes et les femmes
32:42que le badinage innocent
32:44puisse continuer à exister
32:46bref, qu'il y ait un certain nombre
32:48de miracles aujourd'hui.
32:50Qu'il y ait ce qu'on appelle la séduction
32:52qui a été le fleuron
32:54de ce pays, l'amour courtois
32:56etc.
32:58Là-dessus, vous avez tout à fait raison, moi je crois
33:00qu'aujourd'hui, présomption de culpabilité, malheureusement
33:02elle n'existe pas seulement dans ce domaine-là
33:04qu'il y a effectivement
33:06des jugements
33:08et des condamnations assez lamentables
33:10mais je dirais, Philippe Bilger
33:12il faut lire ce livre, en tout cas
33:14vous n'êtes pas, vous savez
33:16je ne sais qui a sorti cela, je crois
33:18que vous le disiez dans votre livre, quelqu'un qui disait
33:20les MeToo-men
33:22et non pas les MeToo-men
33:24mais les MeToo-men
33:26c'est assez joli
33:28et je rappellerai une chose, Philippe Bilger
33:30vous savez que c'est une histoire authentique
33:32qu'au congrès américain
33:34on commence toujours par une prière
33:36lors du début du congrès américain
33:38et il y a eu un député
33:40de la chambre de représentants qui lisait la prière
33:42et il finit par Amen et il ajoute
33:44A woman
33:46c'est-à-dire que Amen, alors que ça n'a rien à voir
33:48avec Amen, il dit A woman
33:50pour vous, en fait, est-ce que vous êtes optimiste ?
33:52on pourra retrouver un peu
33:54cet équilibre
33:56oui, je suis optimiste parce que
33:58malgré ce que je dénonce
34:00le mouvement MeToo
34:02je pense en beaucoup de lieux
34:04de pouvoir et de domination
34:06n'a pas éradiqué
34:08je ne suis pas aussi optimiste
34:10que l'avocat général
34:12terminant le procès Pellicot
34:14qui s'imagine que la vie sociale
34:16va être miraculeusement
34:18enfermée, mais je crois déjà
34:20que c'est des rapports, il faut que des hommes
34:22peut-être
34:24dont nous ne sommes pas
34:26mon cher André, aient peur
34:28tout de même de ce qui hier
34:30ne leur faisait pas peur
34:32ben écoutez, on continuera
34:34à suivre cela, merci Philippe Hitcher
34:36merci pour vos brillantes questions
34:38c'est très agréable de pouvoir
34:40répondre à cela
34:42j'aime pas la blanquette de veau
34:44je n'aime pas la blanquette de veau
34:46je n'aime pas
34:50ah ce qu'on entend, ce qu'on entend
34:52les perles, les perles, c'est magnifique
34:54aujourd'hui nous avons des perles
34:56mais vraiment rares, des perles
34:58de culture ou d'inculture
35:00écoutez
35:02le Sud Radio Bercov dans tous ses états
35:04les perles du jour
35:14le général, le général Castagnetas
35:16chanté par les frères Jacques
35:18on aimerait vous en faire entendre toute la chanson
35:20elle est magnifique, mais nous avons
35:22nous avons aussi nos généraux
35:24nos généraux de plateau, ah magnifiques
35:26les généraux de plateau quand même
35:28nous sommes contents de les avoir parce qu'ils nous donnent toujours les meilleures
35:30informations. Ainsi je prends évidemment
35:32l'un des généraux les plus exemplaires
35:34de cela, c'est évidemment
35:36le général Yacov Leff
35:38ancien dirigeant de l'OTAN
35:40qui parle très
35:42souvent et je ne dirai pas
35:44du matin au soir sur LCI
35:46et voici ce qu'il
35:48a dit répondant à une question
35:50à propos de Poutine
35:52de la Russie
35:54écoutez
35:56dire qu'il faut
35:58accepter finalement aussi les conditions de l'avenir Poutine
36:00parce que finalement il n'y a rien de pire que la guerre
36:02rien de pire que la guerre
36:04oui, il y a la dénazification version Poutine
36:06à côté
36:08de ce que propose Poutine
36:10ce que la France a vécu de 40 à 44
36:12avec les allemands
36:14c'est peace and love
36:16on est dans l'Eurovision
36:18formidable
36:20à ce niveau-là
36:22vraiment ça devient
36:24certains ont dit lunaire, non non non
36:26ça devient anthropologique
36:28voilà donc
36:30je ne sais pas ce que sont
36:32les plans de dénazification
36:34de Poutine, de ce qu'il appelle la dénazification
36:36mais apparemment
36:38Yacov Leff sait déjà ce que va faire
36:40Poutine et à côté de ce que va
36:42faire Poutine, et bien
36:44ce qu'il s'est passé au Radour-sur-Glane
36:46la rafle du Veldiv
36:48les tortures, les fusillades
36:50tout cela Jean Moulin
36:52Klaus Barbie, mais c'est de l'Eurovision
36:54c'est de la rigolade
36:56c'est Disneyland
36:58et bien oui, écoutez
37:00entre 39 et 45, 400 000
37:02civils français ont été tués par l'occupant allemand
37:04je ne parlerai pas
37:06des millions de juifs
37:08je ne parlerai pas des ziganes et des homosexuels
37:10en tout cas voilà
37:12c'est qu'un général
37:14un ancien de l'OTAN
37:16dit ça sur une chaîne
37:18et que personne ne le reprend
37:20parce que j'ai écouté la suite, personne ne le reprend
37:22oui oui, l'occupation
37:24à côté de ce que va faire Poutine
37:26mais c'est rien, 40-44
37:28mais vous me faites rigoler, vous allez voir ce que vous allez voir
37:30voilà, écoutez
37:32je n'irai pas plus loin dans le commentaire
37:34parce qu'il y a eu aussi quelqu'un
37:36c'est très intéressant, aujourd'hui
37:38en fait Poutine, ça va beaucoup plus loin
37:40qu'Hitler quoi, Poutine c'est vraiment
37:42je ne sais pas
37:44Pol Pot c'était de la rigolade
37:46Mao Tse-tung de la rigolade
37:48Mussolini, n'en parlons pas
37:50Hitler, il est un ange
37:52Hitler, il est dépassé
37:54voici ce qu'a dit Sophie Primas
37:56porte-parole du gouvernement
37:58hier également
38:00c'était conférence de presse
38:02grand moment d'anthologie
38:04écoutez Sophie Primas
38:06porte-parole du gouvernement français
38:08je rappelle que Samuel Paty
38:10a été assassiné par un Tchétchène russe
38:12et donc
38:14y compris sur le terrorisme, le rôle
38:16de la Russie est engagé
38:18aujourd'hui il s'agit de prendre les français
38:20de ne pas faire peur aux français
38:22de ne pas manipuler les français mais juste de leur donner
38:24la réalité de la menace russe
38:26qui est une menace réelle
38:28et sérieuse
38:30vous êtes sérieuse ?
38:32vous êtes sérieuse ?
38:34il s'agit de ne pas manipuler
38:36les français
38:38alors que
38:40vous dites c'est un Tchétchène russe
38:42qui a égorgé Samuel Paty
38:44c'était pas du tout
38:46il n'y avait pas d'islamisme là-dedans
38:48il n'y avait pas de mobilisation, il n'y avait pas de fausses news
38:50elle dit comme ça, le porte-parole du gouvernement
38:52un Tchétchène russe a assassiné
38:54Samuel Paty, point
38:56elle arrête là
38:58mais dites-moi, on est en France
39:00on est chez des adultes qui ont leurs neurones
39:02à la place
39:04non mais apparemment, Sophie Primas, voilà
39:06on y va
39:08relisez les malheurs de Sophie
39:10de William Styron, cher porte-parole
39:12je crois que vous feriez bien
39:14de prendre votre temps
39:16et de réfléchir