Les invités de Nelly Daynac débattent de l'actualité dans #180minutesInfo du lundi au vendredi
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00:00:00Bonjour, bienvenue dans 180 minutes info, je suis ravie de vous retrouver pour 3h d'émission avec nos invités et bien sûr Auguste Saint-Denis, adieu, pour prendre les commandes du journal d'ici quelques instants, juste après l'éphéméride du jour, à tout de suite.
00:00:12Votre programme avec Fleuron Industries, grossisse distributeur de panneaux solaires avec livraison à domicile pour les particuliers. Fleuronindustries.com
00:00:20Chers amis bonjour, nous partons vers l'Espagne du IXe siècle à Cordoue, à la rencontre de Rodrigue et Salomon, nos saints du jour.
00:00:35Rodrigue affronte ses deux frères, l'un est chrétien, l'autre est musulman. Aucun des deux ne supporte la foi de Rodrigue qui a décidé de devenir prêtre.
00:00:44Le premier car c'est dangereux, le second parce que c'est contraire à la foi musulmane. Un jour il se jette sur lui et le roue de cou.
00:00:53Rodrigue perd connaissance. Son frère musulman en profite pour raconter à tout le monde qu'il a décidé de se convertir à l'islam avant de perdre connaissance.
00:01:03Rodrigue se réveille et nie avoir abandonné la foi en Jésus Christ. Il a même tellement honte qu'il part se réfugier dans un monastère.
00:01:12Il finit par revenir à Cordoue. Son frère le dénonce. Rodrigue est alors conduit devant le juge.
00:01:19Comme il refuse encore de renoncer au christianisme, il est condamné à mort. On le décapite avec un prêtre nommé Salomon qui a également été canonisé.
00:01:29Nous fêtons aujourd'hui également une autre martyr, la bienheureuse Françoise Tréhé, une sœur de la Charité, guillotinée en 1794 en Mayenne pour avoir soigné des chouans blessés.
00:01:42Et voici pour finir cette recommandation que nous fait Jésus dans l'évangile de ce jour.
00:01:48Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux.
00:01:53C'est tout pour aujourd'hui. A demain chers amis. Ciao.
00:02:00C'était votre programme avec Floron Industries. Solutions d'isolation thermique par l'extérieur, accessibles à tous.
00:02:09Et nous revoici avant d'entamer le journal. La question que nous allons vous soumettre aujourd'hui, à laquelle vous pouvez répondre d'ici quelques minutes,
00:02:15puisque nous vous passerons le résultat de vos contributions dans le courant de l'émission à propos de Cyril Hanouna.
00:02:21Que vous inspire l'affiche de la France insoumise ? Voilà, ça c'était l'affiche initiale qui avait été postée,
00:02:28avec donc évidemment cette correspondance avec un documentaire du troisième Reich de l'époque
00:02:34et qui fait donc appel à tout ce que l'antisémitisme peut produire.
00:02:40Voilà, vous avez quelques secondes pour répondre et on vous donnera le rendu de vos réactions.
00:02:45Le journal donc. Le chef des députés socialistes à l'Assemblée nationale, candidat au poste de premier secrétaire du parti.
00:02:51Oui, Boris Vallaud se projette déjà en 2027. Il souhaite créer un collectif au sein du Parti Socialiste, dirigé depuis 2018 par Olivier Faure.
00:02:58Olivier Faure d'ailleurs candidat à sa succession. Boris Vallaud veut rassembler, mais sans le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
00:03:07Est-ce que vous, vous seriez candidat au poste de premier secrétaire du PS ?
00:03:10Oui, je vous le dis, c'est le sens de cette démarche. Être le candidat du rassemblement,
00:03:15non pas la candidature qui vise à effacer des têtes sur la photo de famille,
00:03:21mais au contraire à les additionner. Un congrès d'addition des talents, pas de soustraction,
00:03:25dans cette famille qui est une famille riche, qui doit être mobilisée et unie.
00:03:30On voit quand on est unis à quel point nous sommes forts, forts dans le rapport de force avec le gouvernement,
00:03:34forts à gauche, à quel point nous parlons d'une seule voix. Quand nous parlons d'une seule voix, nous sommes entendus.
00:03:40Je crois que c'est important.
00:03:41Un mois à présent du déplacement de Gabriel Attal en Israël.
00:03:44L'ancien Premier ministre est désormais député, a retrouvé sa liberté de ton. Il veut faire entendre sa voix au Proche-Orient.
00:03:49Son déplacement doit durer plusieurs jours. On va retrouver à Jérusalem notre envoyé spécial Thibault Marcheteau.
00:03:55Bonjour. Quel est le programme des jours à venir et comment se passe ce début de visite ?
00:03:59Écoutez, plutôt bien en tout cas pour ce début de visite. Gabriel Attal est arrivé hier ici en Israël.
00:04:07Vous l'avez dit, c'est la première fois qu'il vient en Israël depuis le 7 octobre 2023.
00:04:11Il a hier dialogué avec la communauté franco-israélienne devant une salle comble pendant deux heures
00:04:16et a répondu à toutes les questions de cette communauté franco-israélienne.
00:04:20Et ce matin, il a visité le kiboutz de Kfar Azzam et également le lieu du festival Nova,
00:04:25deux lieux de massacre du 7 octobre 2023.
00:04:28Le festival Nova, c'était une visite faite par un policier qui a participé à la défense d'Israël ce 7 octobre 2023.
00:04:40Ce policier a sauvé 200 jeunes de ce festival.
00:04:43Un témoignage très émouvant fait devant des députés français qui accompagnent l'ancien Premier ministre,
00:04:49notamment Priska Tevno, Guillaume Cache-Baryant ou encore Caroline Yadan.
00:04:52Et cet après-midi, un après-midi beaucoup plus diplomatique ici à Jérusalem
00:04:56parce que Gabriel Attal a rencontré Ron Dermer, qui est le ministre des Affaires stratégiques,
00:05:00très très proche de Benjamin Netanyahou.
00:05:02Et en fin de journée, il va échanger au téléphone avec Isaac Herzog, le président d'Israël.
00:05:07Dans l'entourage de Gabriel Attal, on nous dit que l'ancien Premier ministre est venu ici pour écouter,
00:05:12comprendre ce qu'il s'est passé le 7 octobre 2023,
00:05:15mais également tout ce qui s'est passé après avec notamment cette vague d'antisémitisme.
00:05:20L'ancien Premier ministre Gabriel Attal devrait tenir un point presse
00:05:23et répondre à toutes nos questions en fin de journée ici à Jérusalem.
00:05:26Merci beaucoup pour toutes ces précisions. Thibaut Marcheteau en direct d'Israël.
00:05:30Je vous en parlais il y a un instant de cette affiche créée et diffusée par la France Insoumise
00:05:33et qui a donc été retirée.
00:05:35Oui, cette affiche nauséabonde aux relents antisémites a provoqué l'indignation de la classe politique,
00:05:39bien sûr à la quasi-unanimité, à l'exception de la France Insoumise,
00:05:42qui par la voix de son leader tente de se justifier.
00:05:45Cyril Hanouna dans son émission Touche pas à mon poste hier a annoncé sa volonté de porter plainte
00:05:50contre le parti d'extrême-gauche.
00:05:53Pour Marine Le Pen, l'extrême-gauche bénéficie d'une totale impunité.
00:05:57J'ai été scandalisé, je pense comme l'ensemble des Français.
00:06:02Et derrière il y a une deuxième question, c'est d'où provient l'impunité de l'extrême-gauche
00:06:08qui en réalité peut tout se permettre.
00:06:11Ils se permettent de dire des horreurs, ils se permettent de pointer du doigt nos compatriotes
00:06:18qui soutiennent Israël, ils se permettent des photos qui sont évidemment des références aux caricatures antisémites.
00:06:29Jusqu'où vont-ils aller et jusqu'où nos dirigeants vont-ils les laisser aller ?
00:06:37L'extrême-gauche avance ses pions et fait reculer les limites de l'inacceptable,
00:06:44les limites de l'inadmissible.
00:06:48Le reste de l'actualité à présent, on va parler des zones à faible émission,
00:06:52largement rejetées d'ailleurs par les habitants de Rieux-la-Patte.
00:06:55Près de 30% des véhicules de cette ville sont concernés par cette ZFE en vigueur depuis le 1er janvier.
00:07:0190% des habitants consultés se sont dit contre cette mesure.
00:07:05Reportage de Barbara Durand et Noël Mierdi.
00:07:08A la question ZFE, pour ou contre, près de 90% des 14 000 habitants à avoir pris part au vote se sont prononcés contre.
00:07:17Rien d'étonnant selon le maire de la commune à l'origine de cette consultation.
00:07:21Quand vous expliquez aux gens qu'ils ne pourront plus faire leurs courses dans la ville voisine,
00:07:25qu'ils ne pourront plus aller à l'hôpital parce qu'ils n'ont pas assez d'argent pour changer de véhicule,
00:07:33avoir un véhicule moins polluant, c'est totalement révoltant.
00:07:36Entrée en vigueur le 1er janvier dernier, l'interdiction des véhicules City R3 à Lyon est une honte selon cet élu.
00:07:44On assigne à résidence les plus pauvres et au sein de la République c'est inadmissible.
00:07:47Ça fait partie de ces mesures technocratiques qui partent d'un bon sentiment, mais qui je le pense,
00:07:52et j'en suis convaincu, au-delà de faire monter un sentiment d'injustice totale chez les gens,
00:07:57va créer une colère sociale incroyable.
00:07:59Dans cette commune située au nord-est de la métropole lyonnaise,
00:08:0228,3% des véhicules immatriculés ne peuvent pas rouler dans l'actuel ZFE,
00:08:08comprenant les villes de Calouir-et-Cuir, Lyon et Villeurbanne.
00:08:12C'est pourquoi il insiste.
00:08:14Très clairement, mes policiers municipaux ne sanctionneront pas les personnes qui ne respectent pas la ZFE
00:08:20parce que je pense encore une fois que cette mesure est injuste.
00:08:22Pour rappel, si certains disposent d'une dérogation,
00:08:25l'infraction à la ZFE est punissable d'une amende de 68 euros.
00:08:30Merci beaucoup, voilà qui conclut votre premier journal,
00:08:32mais on se retrouve bien sûr d'ici une petite demi-heure mon cher Augustin.
00:08:36Olivier Vizal est là aujourd'hui, directeur du CRU.
00:08:38Bonjour.
00:08:39Karim Zérébi, ancien député.
00:08:40Bonjour.
00:08:41Harold Iman, merci d'être venu de la rédaction, ainsi d'ailleurs que Yohann Uzay.
00:08:45On va évidemment parler de l'Ukraine et de cette perspective de trêve
00:08:49qui est en train de se profiler avec la balle dont on a clairement compris qu'elle était dans le camp de la Russie.
00:08:55Désormais, une trêve en préparation côté ukrainien et américain, mais Moscou validera-t-elle ?
00:08:59Je vous propose d'écouter Donald Trump pour commencer.
00:09:03Nous avons eu un grand succès hier et nous allons obtenir un cessez-le-feu complet.
00:09:11Mais nous devons voir avec la Russie avant.
00:09:15Nous avons eu de bonnes relations avec les deux parties.
00:09:18Nous verrons, des gens se rendent en ce moment même en Russie
00:09:20et nous espérons obtenir un cessez-le-feu de la part de la Russie.
00:09:23Si c'est le cas, je pense que nous aurons fait 80% du chemin pour mettre fin à cet horrible bain de sang.
00:09:30Harold Iman, ce qu'on comprend entre les lignes, c'est que des émissaires vont être envoyés
00:09:33pour obtenir la validation définitive des termes, en tout cas de cet accord de cessez-le-feu.
00:09:38On n'en est pas à négocier la paix pour l'instant, on le précise quand même.
00:09:41Non, on négocie un cessez-le-feu de 30 jours.
00:09:44Les négociateurs sont arrivés à Moscou et Vladimir Poutine s'est exprimé,
00:09:51mais sur tout à fait autre chose.
00:09:53Donc il a un peu donné le change il y a une heure.
00:09:56Avec Alexandre Loukachenko.
00:09:58Oui, avec Alexandre Loukachenko, le président réuni pour la xième fois en Biélorussie
00:10:04avec une opposition totalement muselée.
00:10:06Donc il est allé à Moscou pour recevoir des félicitations.
00:10:11Il les a reçues et rien d'autre du côté de cette trêve.
00:10:15Cependant, la porte-parole de Vladimir Poutine a fait savoir que la présence ultérieure
00:10:24de soldats européens sur le sol ukrainien, le seul fait de l'évoquer, était une provocation.
00:10:35Donc là, chacun augmente les mises autant que possible, surtout côté russe maintenant.
00:10:41Et pendant ce temps-là, quelques succès militaires dans la zone que l'Ukraine avait conquis,
00:10:47les troupes ukrainiennes avaient conquis sur le territoire russe autour de Kursk,
00:10:52une zone qui vient d'être reprise par l'armée russe.
00:10:57Donc ils sentent un petit peu, si vous voulez, une petite poussée guerrière
00:11:04juste avant une éventuelle signature.
00:11:07Justement, un sujet sur lequel Vladimir Poutine a consenti à s'expliquer,
00:11:13c'était sur cette reprise de Kursk.
00:11:19J'espère sincèrement que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées
00:11:23seront menées à bien et que le territoire de la région de Kursk sera complètement libéré
00:11:28de l'ennemi dans un avenir proche.
00:11:34Olivier Vielle, c'est mené courant quand on s'approche de la fin d'un conflit,
00:11:39de faire monter les enchères, il y a souvent une résurgence des combats,
00:11:42parce que chacun essaie d'avancer au maximum ses pions pour grignoter du terrain.
00:11:46Oui, on a le coutume de dire que quand les diplomates approchent, les missiles augmentent en intensité.
00:11:52Là, on voit effectivement qu'à l'approche de cette négociation,
00:11:56Vladimir Poutine ne voulait absolument pas avoir à demander de récupérer Kursk,
00:12:01donc il essaie de le récupérer par la force avant, pour pas que ce soit une monnaie d'échange.
00:12:05Et puis, il y a aussi cette volonté de montrer qu'il n'est pas tout à fait d'accord avec les accords.
00:12:12Il va falloir qu'il se méfie un petit peu, parce que Donald Trump est assez irascible
00:12:16dans sa politique de gestion.
00:12:18Il avait en tête que celui qui s'opposait au cessez-le-feu, c'était Vladimir Zelensky.
00:12:23S'il s'aperçoit que demain, c'est Poutine qui fait traîner les choses,
00:12:27et lui, il a tellement promis à l'opinion américaine que ça allait se terminer rapidement,
00:12:33qu'il peut devenir un peu plus dur dans les prochaines semaines.
00:12:37Mais est-ce que ça peut devenir un camouflet pour Trump, précisément,
00:12:39de s'avancer à la place de l'autre belligérant, sans en avoir les garanties nécessaires ?
00:12:44Moi, je pense que depuis le départ, et ce sera comme ça jusqu'au cessez-le-feu,
00:12:48si cessez-le-feu il y a, et accord de paix derrière, ça se passe entre Trump et Poutine.
00:12:53Et ils ont remis dans le jeu l'Ukraine et Zelensky.
00:12:57C'est pour donner le sentiment, effectivement, qu'ils n'excluent pas l'autre acteur principal,
00:13:02qui est l'Ukraine.
00:13:04Ils envoient aussi des signaux à l'Europe, avec la mobilisation de ces dernières semaines,
00:13:09de ces derniers jours.
00:13:11La réalité, c'est que c'est entre Trump et Poutine que ça va se passer.
00:13:14Pour moi, je crois que les deux hommes ont envie de trouver un accord,
00:13:19sans donner le sentiment que la Russie est lésée.
00:13:24Et c'est ça qu'il va falloir trouver dans les prochaines heures et les prochains jours.
00:13:28J'aimerais qu'on écoute aussi ce qui se joue sur la scène politique intérieure,
00:13:32c'est-à-dire que chacun va de son commentaire à l'image de Marine Le Pen,
00:13:35qui était notre invitée ce matin, et qui nous dit en substance, dans cette affaire,
00:13:39que Donald Trump souhaite la paix, au fond, versus les Européens.
00:13:45Il a été un peu le seul à sembler souhaiter la paix.
00:13:49Après, c'est une question de volonté politique.
00:13:52Si vous ne souhaitez pas la paix, si vous souhaitez la continuation de la guerre,
00:13:56il est évident que vous ne pouvez pas obtenir la paix.
00:13:59Or, on voit bien que les différents pays européens,
00:14:02et l'Union européenne, d'ailleurs, en tête avec Madame von der Leyen,
00:14:05manifestement ne souhaitaient pas la paix.
00:14:07Ils souhaitaient la continuation de la guerre.
00:14:09Nous, depuis trois ans au Rassemblement national,
00:14:11nous disons qu'il faut que la France prenne la tête d'une conférence pour la paix,
00:14:15avec l'ensemble des pays qui ont un intérêt à cette paix, autour de la table.
00:14:20La continuation de la guerre, sauf que les règles du jour ont changé,
00:14:23sans matériel américain, vous n'avez plus le choix des armes, si je puis dire.
00:14:26Oui, je suis en désaccord avec ce que dit Marine Le Pen,
00:14:29parce que je ne crois pas qu'Emmanuel Macron souhaite à tout prix
00:14:32que la guerre en Ukraine continue.
00:14:34Emmanuel Macron ne souhaite pas qu'il y ait de capitulation de l'Ukraine,
00:14:38ce qui est quand même tout à fait différent, me semble-t-il.
00:14:41Il ne veut pas que la paix se fasse à un prix beaucoup trop élevé pour l'Ukraine,
00:14:47au détriment de l'Ukraine, vous l'avez dit,
00:14:49et c'est vrai que quand Donald Trump a engagé ses négociations
00:14:53avec la Russie de Vladimir Poutine,
00:14:55le sentiment que ça pouvait donner, c'est que l'Ukraine allait perdre sur tous les tableaux.
00:14:59Or, il est évident que l'Union européenne ne souhaite pas cela,
00:15:02pour des raisons qu'on comprend aisément d'ailleurs.
00:15:04Emmanuel Macron a toujours dit que la paix, oui, mais pas au détriment de l'Ukraine.
00:15:08Il faudra trouver un compromis qui puisse satisfaire tout le monde.
00:15:11Même si c'est compliqué, j'entends bien, l'Ukraine n'est pas en position de force, c'est évident.
00:15:14Mais je crois que la position d'Emmanuel Macron, je l'ai comprise en tout cas.
00:15:19Quel pourrait être le bon compromis pour l'Ukraine avec des territoires perdus de Paris d'autres ?
00:15:24Beaucoup de territoires qui sont maintenant dans l'escarcelle russe,
00:15:27on imagine mal qu'ils reviendront de facto.
00:15:30Il faut faire des distinctions parce qu'il y a la Crimée, elle n'est même pas sur la table.
00:15:34En 2014, l'annexion.
00:15:36Absolument, et c'est un peu un cas spécial.
00:15:39La Crimée n'a jamais été si bien arrimée dans l'Ukraine d'un point de vue de sa population.
00:15:47Elle l'était arrimée et elle l'était garantie,
00:15:51mais on pouvait, si vraiment on voulait, essayer de trouver des raisons de la rendre cas particulier.
00:15:58Mais pas le reste de Donbass, pas du tout.
00:16:00Ou très peu de Donbass.
00:16:02Donc Mario Pols a été pris après des batailles qui ont coûté la vie à des dizaines de milliers de civils.
00:16:09Donc ce n'est pas anodin ces choses-là et les Ukrainiens ne sentent aucune raison de les rendre.
00:16:16Et c'est peut-être ça qui serait le cadeau.
00:16:19Alors si chacun s'arqueboute sur le Donbass,
00:16:22qui est quand même le cœur et le nœud du problème depuis le début de ce conflit, c'est évident.
00:16:27On ne va pas parvenir de si tôt à un accord de paix.
00:16:30Si vraiment, côté ukrainien, on ne veut pas lâcher cette partie-là.
00:16:34Ou en tout cas tenter de la reprendre.
00:16:36Ok, je l'assume.
00:16:37Je pense que Trump veut certainement et évidemment la paix.
00:16:40C'est un axe de sa campagne.
00:16:41Mais je pense que Poutine la veut aussi.
00:16:43Je pense que c'est Zelensky qui ne la veut pas réellement.
00:16:46Et les Européens.
00:16:47Pourquoi ?
00:16:48Parce que je crois que, d'abord, il y a des pertes humaines énormes du côté russe.
00:16:53Et Poutine n'est pas fou.
00:16:54Il sait très bien que ça a un impact dans sa population.
00:16:56Que si économiquement, l'embargo et les mesures n'ont pas mis à genoux,
00:17:00comme l'avait dit Bruno Le Maire, la Russie,
00:17:03elle souffre quand même avec une inflation qui est forte.
00:17:06Il a intérêt à ce qu'il y ait une sortie.
00:17:08Mais une sortie par le haut.
00:17:09Ça veut dire les territoires qui ont été gagnés,
00:17:11il ne faut pas qu'on puisse les ôter à la conquête russe.
00:17:16Et c'est là que le dilemme, à mon avis, sur la question territoriale, va se jouer.
00:17:20Après, que l'Ukraine ne rentre pas dans l'OTAN, c'était une exigence.
00:17:22Trump s'est prononcé là-dessus.
00:17:24En disant que l'Ukraine ne rentrait pas dans l'OTAN.
00:17:27Et il ne veut pas de troupes européennes, militaires, sur le sol ukrainien,
00:17:33en force, j'ai envie de dire, un peu d'interposition.
00:17:35Je ne sais pas si le terme est correct.
00:17:37Mais en tout cas, c'est un petit peu ça qui était proposé.
00:17:39Je crois que Poutine veut une sortie.
00:17:42Et que Trump la veut aussi.
00:17:44C'est Zelensky qui, à mon avis, traîne un peu plus ses pieds.
00:17:48Là, en fait, c'est sûr que si on considère que toutes les revendications de Poutine
00:17:54doivent être acceptées par principe, dans ces conditions-là,
00:17:58on peut comprendre que Zelensky torde un petit peu la bouche.
00:18:02Ce qui est sûr, c'est que Donald Trump, et c'est ce qui rend les choses compliquées,
00:18:06il veut la paix pour des raisons, d'abord, de politique intérieure.
00:18:10Et ça, c'est aussi une vraie question.
00:18:13On voit bien que dans ce jeu-là, on a à la fois les résultats de ce conflit,
00:18:18avec toute la violence et les morts qu'on en subit,
00:18:22et puis on a aussi la politique américaine.
00:18:24Avec la politique intérieure et Donald Trump,
00:18:26il est avant tout dans cette position-là pour des raisons d'intérêt américain.
00:18:30Donc si demain, par exemple, et c'est un peu là où il y a peut-être une chance,
00:18:34si demain, la question des terres rares aboutit à quelque chose d'extrêmement positif
00:18:42pour les Etats-Unis, il sera, et il l'a d'ailleurs dit, de façon très marchande presque,
00:18:47il aura un intérêt certain à défendre l'Ukraine.
00:18:50Donc il est en train, effectivement, là-dessus, de vendre aussi...
00:18:53Donc sa volonté de sceller la paix n'est pas profondément altruiste ?
00:18:57Elle n'a jamais été altruiste.
00:19:01Vous savez, on parlait des Etats-Unis comme étant le gendarme du monde, etc.
00:19:05On n'en est plus là aujourd'hui.
00:19:07C'est fini, effectivement.
00:19:08Le gendarme a toujours eu des ambitions économiques.
00:19:10Des ambitions économiques, oui.
00:19:11Effectivement, quelques fois, les relations qui sont basées sur des intérêts très clairement compris
00:19:17sont souvent les plus solides.
00:19:19Alors, j'aimerais aussi qu'on entende un autre extrait de Marine Le Pen
00:19:22où elle parle d'un Emmanuel Macron qui serait à peu près fâché avec tout le monde.
00:19:28Aujourd'hui, la France est éjectée de tout.
00:19:30Emmanuel Macron s'est fâché avec le monde entier.
00:19:33Il a réussi à se fâcher avec des pays qui sont fâchés ensemble depuis des décennies.
00:19:38Et bien, il a réussi à se fâcher avec les deux.
00:19:40Il arrive à se fâcher avec la Russie, à se fâcher avec les Etats-Unis en même temps.
00:19:44Ce n'est pas évident.
00:19:45Il arrive à se fâcher avec l'Algérie et avec le Maroc en même temps.
00:19:48Ce n'est pas évident.
00:19:49Je veux dire, on n'a plus de voix.
00:19:51On n'existe plus.
00:19:52Alors, il est contraint à l'agitation.
00:19:54Vous savez, ces choses-là nous dépassent.
00:19:55Faignons d'en être les organisateurs.
00:19:57Alors, on organise des sommets.
00:19:59On discute, mais on discute des choses sur lesquelles nous n'avons plus d'influence.
00:20:04Effectivement, c'est faux à propos du Maroc, en tout cas.
00:20:06Disons les choses clairement.
00:20:07La politique étrangère d'Emmanuel Macron a été un fiasco.
00:20:10Ça, c'est une réalité.
00:20:11Mais de là à dire qu'il est fâché avec tout le monde,
00:20:13qu'il soit fâché avec Vladimir Poutine, naturellement.
00:20:15Mais rappelons quand même, ça n'est pas inutile,
00:20:17que Vladimir Poutine a dû menacer une centaine de fois d'attaquer nucléairement la France.
00:20:22Bon, voilà.
00:20:23Il n'est pas fâché avec Donald Trump.
00:20:25Enfin, je ne crois pas.
00:20:27Il était à Washington récemment.
00:20:28Qu'il y ait des tensions, naturellement, oui,
00:20:30parce que Donald Trump est quand même agressif vis-à-vis de l'Union européenne et vis-à-vis de la France.
00:20:34Mais il n'est pas fâché avec le président américain.
00:20:37Il n'est pas fâché avec les Marocains non plus.
00:20:39Au contraire, il y a eu un rapprochement récent.
00:20:41Il y a eu un rapprochement.
00:20:42Je rappelle que la France a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.
00:20:46J'aimerais en revanche qu'il se fâche un peu plus avec le dictateur Tebboune.
00:20:49Ça, oui.
00:20:50Ça, j'aimerais qu'il se fâche davantage pour faire respecter notre pays.
00:20:53Les relations avec l'Algérie sont ce qu'elles sont.
00:20:55Mais voilà, je préférerais effectivement, là,
00:20:57qu'on soit fâchés une bonne fois pour toutes pour faire avancer les choses.
00:21:00Karim Zeribi.
00:21:01Moi, je ne pense pas qu'on soit fâchés avec tout le monde.
00:21:03Je pense qu'on manque de cohérence dans notre politique.
00:21:06Depuis huit ans, on a été dans plusieurs directions.
00:21:10Parfois, au contraire.
00:21:12Et donc, ça manque de lisibilité, de visibilité et de stratégie
00:21:16sur le plan de notre politique étrangère.
00:21:18Ça, c'est une évidence absolue.
00:21:20Et puis après, moi, ce qui me peine le plus, c'est que la voix de la France,
00:21:23notre pays, qui quand même, à certaines époques, pesait, ne pèse plus.
00:21:29On peut parler, on peut s'agiter.
00:21:31Elle ne pèse plus.
00:21:32Mais il essaie de prendre le lead, quand même, en Europe.
00:21:34Pardon ?
00:21:35Il essaie de prendre le lead en Europe.
00:21:36Mais depuis le départ.
00:21:37Depuis le départ, parce que je pense qu'Emmanuel Macron,
00:21:38un de ses objectifs, c'est effectivement de se positionner
00:21:42dans une posture un peu de président de l'Union Européenne.
00:21:45Ça a toujours été.
00:21:48Mais avec quels résultats ?
00:21:50Avec quels résultats ? Soyons concrets, avec quels résultats ?
00:21:52C'est quoi, aujourd'hui, la cohérence de notre politique européenne,
00:21:56ensemble, sur le plan industriel, sur le plan de la défense,
00:21:59sur le plan des affaires étrangères, sur le plan de la recherche ?
00:22:01C'est quoi ? On n'a pas énormément de résultats.
00:22:04Il y a une volonté, certes, mais on ne voit pas trop le chemin,
00:22:08on ne voit pas trop les actions concrètes.
00:22:10Je veux juste vous faire réagir à cette dernière information
00:22:13à propos de l'Ukraine.
00:22:14La proposition de Trèves ne prend en compte que la position de Kiev.
00:22:17Dixit, un conseiller de Poutine, signe que ça bloque, quand même,
00:22:22un petit peu.
00:22:23Elle doit être révisée.
00:22:25C'est le conseiller Yury Yuchakov qui dit qu'elle doit être révisée
00:22:28pour inclure les intérêts russes.
00:22:30On a un début de réponse de la Russie qui n'est pas tout à fait en phase
00:22:34avec ce qui s'est négocié en premier lieu.
00:22:38Il y a toujours cette volonté de monter, de faire monter les enchères.
00:22:41Et surtout, dans l'imaginaire, dans le scénario qui est évoqué,
00:22:46là, il y a des émissaires qui sont arrivés,
00:22:48mais Poutine a bien laissé entendre qu'en gros, ça devrait se traiter
00:22:52par téléphone, au minimum, entre lui et Donald Trump.
00:22:54Et qu'en fait, les émissaires sont là pour préparer les choses,
00:22:57mais que ça devrait être tranché par les deux.
00:22:59Pour revenir juste sur la situation de la France internationale,
00:23:03en fait, ce qui a changé dans le monde aujourd'hui, c'est qu'effectivement,
00:23:06on revient à une géopolitique de la puissance et des intérêts.
00:23:09La France, pendant très longtemps, a cru que la géopolitique,
00:23:12c'était surtout, effectivement, les valeurs, la culture, l'identité, etc.
00:23:18Eh bien ça, aujourd'hui, clairement, si on n'est pas entendu,
00:23:21c'est surtout parce qu'on n'est plus assez puissant.
00:23:23Et le seul vecteur, aujourd'hui, pour regagner notre puissance,
00:23:27c'est effectivement le réarmement, c'est une économie, une industrie
00:23:31qui soit plus forte.
00:23:33Toutes choses qui prendront des décennies.
00:23:35Mais effectivement, on ne peut pas, et ça, c'est un peu la faiblesse de Macron,
00:23:38croire que les mots suffisent, les mots ne suffisent pas,
00:23:40et encore moins en géopolitique.
00:23:42Vous disiez, à propos des priorités, tout est priorité,
00:23:44dans la bouche d'Emmanuel Macron, et au final, rien ne se fait.
00:23:47La voix de la France, c'était quand même surtout le respect du droit international,
00:23:52pardonnez-moi.
00:23:53– Le respect du droit international, qui était possible,
00:23:55parce que justement, à l'époque, on avait une dissuasion nucléaire
00:23:58qui faisait vraiment le monde.
00:24:00– On peut regretter que notre voix ne soit plus une voix
00:24:02en faveur de la défense du droit international.
00:24:04Que ce soit en Palestine, avec le massacre et l'éradication du peuple palestinien,
00:24:08où l'opposition a été honteuse, que ce soit là, sur la scène
00:24:11d'Ukraine et Russie, notre voix, elle ne compte plus,
00:24:14parce qu'on ne défend plus le droit international.
00:24:17On ne sait même pas ce qu'on défend d'ailleurs.
00:24:19– Le droit international n'a pas d'intérêt économique.
00:24:21– Parce que justement, on n'est pas écouté, parce qu'aujourd'hui,
00:24:23pour être écouté, il faut quand même avoir la possibilité d'avoir un bâton
00:24:25pour se respecter.
00:24:26– On doit marquer une pause, mais juste pour finir,
00:24:29selon l'agent Stas, qui cite donc ce fameux conseiller,
00:24:31il semble que le document est hâtif, ça c'est la perception qu'on en a depuis Moscou,
00:24:36et il complète en disant qu'il faudra travailler, réfléchir,
00:24:38prendre en compte aussi notre position.
00:24:40Seule l'approche ukrainienne est décrite.
00:24:43Quand je disais que c'était un petit camouflet pour Donald Trump,
00:24:45peut-être qu'il va un peu vite en besogne, le président américain,
00:24:48il faudra effectivement que les négociateurs lui apportent
00:24:50des garanties en retour de Moscou.
00:24:52Le Sivox, n'oubliez pas la question du jour,
00:24:54à propos de l'affiche de Cyril Hanouna, antisémite,
00:24:59que vous inspire-t-elle, cette affiche de la France insoumise,
00:25:02dont on précise qu'elle a été modifiée, retirée, entre-temps.
00:25:05Petite pause, et on revient avec le journal, Augustin Donat-Dieu,
00:25:07et puis on a beaucoup d'autres thèmes à vous soumettre, bien sûr.
00:25:13L'info se poursuit avec Augustin Donat-Dieu, c'est l'heure du journal,
00:25:16le ministre des Armées, Sébastien Lecornu,
00:25:18convoque aujourd'hui les chefs de parti.
00:25:20Ce sera finalement François Bayrou qui mènera cette réunion.
00:25:22Oui, on va retrouver au ministère des Armées,
00:25:25Olivier Benkemoun et Charles Bagé.
00:25:27Olivier, bonjour.
00:25:28C'est finalement François Bayrou qui va mener cette réunion.
00:25:33Quelle sera la nature de ces discussions ?
00:25:38C'est une réunion très importante qui se déroule au ministère des Armées,
00:25:41parce qu'aujourd'hui, les présidents des groupes parlementaires,
00:25:45on a vu Mathilde Pagneau et Marion Aubry notamment,
00:25:48mais ce sont tous les présidents des groupes parlementaires
00:25:51qui sont invités pour être vraiment mis à jour sur la situation,
00:25:55à la fois la situation militaire en Ukraine,
00:25:58et puis les décisions qui doivent être prises sur le plan militaire
00:26:02pour défendre l'Europe.
00:26:04Donc il va y avoir cette réunion avec de hauts gradés de l'armée,
00:26:07de hauts gradés également du renseignement,
00:26:09donc vraiment, encore une fois, c'est une mise à jour,
00:26:12effectivement, qui avait été demandée.
00:26:15C'est une invitation de Sébastien Lecornu,
00:26:18qui est présent partout en ce moment, depuis le début de la semaine.
00:26:21Il a présidé ce grand forum sur la défense internationale,
00:26:25il a fait cette réunion avec ses homologues italiens,
00:26:30allemands, britanniques, il est omniprésent,
00:26:34et donc il avait invité tout le monde vendredi.
00:26:38Lundi, changement de carton, un nouveau carton,
00:26:41François Bayrou s'est invité, en quelque sorte.
00:26:45Vous savez qu'en privé, Sébastien Lecornu,
00:26:48qui est très proche d'Emmanuel Macron,
00:26:50est appelé le vice-premier ministre,
00:26:52donc il y a une volonté de François Bayrou
00:26:55de reprendre la main sur un sujet très important,
00:26:58où il est un peu moins présent que le ministre des armées.
00:27:03Merci beaucoup, mon cher Olivier.
00:27:06Emmanuel Macron qui se réjouit d'un cessez-le-feu-de-30-jours
00:27:08accepté par l'Ukraine.
00:27:10Il a précisé sur son compte X
00:27:11que la balle était désormais dans le camp des Russes.
00:27:13Des discussions qui ont eu lieu à Jeddah, en Arabie Saoudite,
00:27:16et auxquelles la France ne participait pas.
00:27:18Jean-Luc Mélenchon met en garde
00:27:20sur cette absence du drapeau tricolore de ces négociations.
00:27:24Je vous invite à ne pas sous-estimer
00:27:27la menace de guerre pour la France.
00:27:29Je vous en donne un exemple fort simple.
00:27:31Nous sommes absents de la discussion.
00:27:33Cessez-le-feu à quelles conditions ?
00:27:35On n'en sait rien.
00:27:36Que demandent les Français ?
00:27:37On ne pose pas la question.
00:27:39Que demandent les Européens ?
00:27:40Ils ne demandent rien d'autre que de faire la guerre à la Russie.
00:27:44Figurez-vous que nous devrions poser sur la table
00:27:47nos propres garanties de sécurité à nous, Européens et Français.
00:27:50Sachez que Pierre Palmade a demandé un aménagement de peine
00:27:53afin de poursuivre sa peine de prison à domicile.
00:27:55Présenté mardi à un juge des Libertés,
00:27:58l'humoriste emprisonné à la prison de Bordeaux-Draguignon
00:28:01a demandé à être placé sous bracelet électronique
00:28:04pour poursuivre chez lui sa peine de 5 ans d'emprisonnement.
00:28:08Il est deux retours devant la justice.
00:28:12Trois mois après son incarcération,
00:28:14Pierre Palmade a comparu ce mardi devant le juge d'application des peines.
00:28:18L'ancien comédien demande un aménagement
00:28:20afin de purger sa peine à domicile munie d'un bracelet électronique.
00:28:24Pour le porte-parole de l'association Victimes Solidaires,
00:28:27c'est une requête qui ne passe pas.
00:28:29C'est un message qui est envoyé,
00:28:33qui est un message qui est particulièrement négatif pour les victimes.
00:28:38Et ça envoie aussi un message qui n'est pas très positif
00:28:42pour les consommateurs des produits stupéfiants et de l'alcool.
00:28:48Le 22 novembre 2024,
00:28:50Pierre Palmade a été condamné à 5 ans de prison,
00:28:53dont 2 fermes, pour blessure involontaire
00:28:55après avoir provoqué un accident de la route en février 2023
00:28:59alors qu'il conduisait sous l'effet de stupéfiants.
00:29:01Un cas qui avait alors soulevé des débats
00:29:03sur les mesures de lutte contre l'insécurité routière.
00:29:06En France aujourd'hui, on a toujours 10 morts sur les routes
00:29:10tous les jours et 240 blessés très graves.
00:29:13Donc quand est-ce que réellement on va avoir conscience du problème en France ?
00:29:18Je pense à Yannick Allénaud qui essayait de changer la loi dans ce pays.
00:29:22J'espère qu'il va réussir à le faire,
00:29:24de passer d'homicide involontaire à homicide routier.
00:29:28Suite à cette demande d'aménagement de peine,
00:29:30le délibéré sera rendu le 26 mars prochain.
00:29:34Il devait partir 8 jours, cela fait maintenant 10 mois
00:29:36qu'ils sont bloqués dans la Station Spatiale Internationale.
00:29:39Et un nouvel équipage doit décoller vendredi
00:29:41pour permettre à Butch Wilmore et Sonny Williams
00:29:44de rentrer sur Terre après de multiples problèmes,
00:29:47plusieurs reports.
00:29:48La NASA a finalement décidé de les faire rentrer avec SpaceX
00:29:51plutôt qu'avec Starliner, reparti à vide en septembre dernier.
00:29:55Cette mésaventure a pris une tournure politique
00:29:58parce qu'Elon Musk a affirmé que ses astronautes
00:30:00avaient été laissés là-haut pour des raisons politiques.
00:30:03Des propos soutenus par Butch Wilmore lui-même
00:30:06qui a déclaré croire Elon Musk.
00:30:08Merci beaucoup.
00:30:09Le Grand Journal, c'est quand ?
00:30:11On se retrouve dans une demi-heure.
00:30:13Merci Augustin.
00:30:14On marque une petite pause en effet
00:30:16et nous on retrouve nos invités
00:30:18pour commenter à nouveau quelques extraits de Marine Le Pen
00:30:21qui dénonce le danger que constitue le fondamentalisme islamiste
00:30:24pour notre pays.
00:30:25Elle parle de danger majeur.
00:30:27Je vous mettrai tout cela à votre appréciation tout de suite.
00:30:32De retour dans notre débat 180 minutes info.
00:30:35On va parler de Marine Le Pen
00:30:36qui était l'invité de CNews ce matin à la grande interview.
00:30:38Elle a dénoncé entre autres le danger
00:30:41que constitue le fondamentalisme islamiste pour notre pays,
00:30:44ce qu'elle considère comme un danger majeur.
00:30:46Et puis elle répond à Gérald Darmanin
00:30:48à propos des auteurs d'attentats d'origine tchétchène.
00:30:51Écoutez cet extrait.
00:30:52Bien sûr que les tchétchènes sont pour certains
00:30:56des fondamentalistes islamistes.
00:30:58Mais dans ces cas-là, il ne faut pas les accueillir en France.
00:31:00Il ne faut pas leur accorder de titre de séjour.
00:31:03Là où M. Darmanin se trompe,
00:31:05c'est qu'il compare une nation et une idéologie totalitaire.
00:31:08Moi, je lutte contre le fondamentalisme islamiste
00:31:10quelle que soit sa nationalité.
00:31:12Donc qu'il soit américain, russe, algérien ou autre,
00:31:17le fondamentalisme islamiste est un danger absolument majeur pour nous.
00:31:21Donc M. Darmanin, encore une fois,
00:31:23soit ne connaît pas son dossier,
00:31:25soit cherche à créer des polémiques
00:31:27là où normalement on ne devrait pas y en avoir.
00:31:30Décryptage, le sous-texte, c'est quoi ?
00:31:32Non mais d'abord, je crois qu'elle a raison.
00:31:35Oui, bon.
00:31:36L'islamisme, c'est aujourd'hui une menace existentielle pour la France.
00:31:40Et je crois que Gérald Darmanin ne lui dit pas autre chose.
00:31:42Oui, Gérald Darmanin, avec Marine Le Pen,
00:31:45considère en réalité que ce gouvernement,
00:31:49les gouvernements successifs,
00:31:50n'ont pas déclaré de guerre à l'islamisme.
00:31:52Elle reproche la passivité des différents gouvernements
00:31:55et notamment de Gérald Darmanin.
00:31:56C'est ce qu'elle a dit ce matin.
00:31:58Mais elle a raison.
00:31:59C'est une menace existentielle pour la France, naturellement.
00:32:01Ça fait partie d'ailleurs des deux menaces existentielles.
00:32:03Ce n'est pas moi qui le dis,
00:32:04c'est le patron du renseignement territorial.
00:32:07Il y a deux choses.
00:32:08Il y a le terrorisme islamiste
00:32:10et puis il y a l'entrisme des frères musulmans.
00:32:12Ce sont deux choses différentes,
00:32:13mais ce sont effectivement deux menaces existentielles pour notre pays.
00:32:17Donc il faut évidemment lutter avec tous les moyens possibles,
00:32:20toute la force possible,
00:32:21ce qui n'est pas tout à fait le cas aujourd'hui, c'est une évidence.
00:32:24On commence d'abord par mieux maîtriser l'immigration,
00:32:28essayer de faire en sorte que l'immigration illégale,
00:32:31qui est évidemment vectrice d'islamisme,
00:32:34soit réduite au minimum.
00:32:36On renvoie chez eux ceux qui n'ont rien à faire ici,
00:32:39des islamistes qui n'ont rien à faire ici.
00:32:41C'est pour ça que quand on dit
00:32:42qu'il faut absolument mettre la pression sur l'Algérie,
00:32:45ça a un lien, si vous voulez,
00:32:46parce qu'il y a des islamistes aujourd'hui,
00:32:48notamment algériens,
00:32:49qui doivent être renvoyés immédiatement d'où ils viennent.
00:32:53La deuxième chose, c'est pour cela aussi que moi j'ai regretté,
00:32:57j'ai regretté que la France ne soutienne pas suffisamment Israël
00:33:00depuis le 7 octobre 2023,
00:33:02parce qu'Israël ne fait pas autre chose
00:33:03que de lutter contre le terrorisme islamiste.
00:33:06Donc tout est lié dans les séquences que nous vivons en ce moment.
00:33:09Et encore une fois, oui, l'islamisme est une menace existentielle.
00:33:12L'islamisme est une menace existentielle,
00:33:14Karim Zaribielle a raison là-dessus.
00:33:16– Je ne sais pas ce qu'elle veut dire exactement,
00:33:18en tout cas moi je trouve que ce qui vient d'être dit,
00:33:20je me porte en faux totalement,
00:33:21je pense que le gouvernement fait le maximum,
00:33:24et quel que soit le gouvernement pour lutter contre le risque terroriste,
00:33:28on a des attentats qui sont déjoués quasiment régulièrement,
00:33:31à la fois de l'ultra-droite, des islamistes,
00:33:34dans le pays, le patron de la DGSI justement,
00:33:36il a donné une interview dans Le Monde,
00:33:38et il le dit, il donne même des chiffres,
00:33:41que ce soit de l'extrême droite, néo-nazis ou des islamistes terroristes,
00:33:45il donne des chiffres et il dit le nombre d'attentats déjoués,
00:33:47le nombre de personnes suivies.
00:33:49– Il y en a peu des neo-nazis,
00:33:50le terrorisme d'extrême droite est très limité dans ce pays.
00:33:52– Il y a 2000 personnes qui sont aujourd'hui sur le fichier d'extrême droite.
00:33:54– Et qui ont tué combien de personnes dans le pays depuis 10 ans ?
00:33:56– Heureusement qu'on les a déjoués les attentats,
00:33:59ça vous aurait fait plaisir qu'il y ait des morts ?
00:34:01– Mais non, mais combien de morts liées à l'islamisme ?
00:34:05– Je ne sais pas si vous êtes conscient de vos propos,
00:34:07vous êtes tellement dans l'outrance,
00:34:09on a des fonctionnaires de police remarquables
00:34:11qui déjouent des attentats par dizaines de neo-nazis.
00:34:13– Mais qui a dit le contraire ici ?
00:34:15– Et vous voudriez quoi ? Qu'ils passent un acte et qu'on les ferme ?
00:34:17– Mais c'est scandaleux ce que vous dites, c'est honteux.
00:34:19– Vous perdez la tête, vous me dites combien de morts ?
00:34:21Mais oui, parce qu'on a des forces de police magnifiques.
00:34:23– 300 morts liées à l'islamisme.
00:34:25– Parce qu'il y a des forces de police magnifiques,
00:34:27je veux dire qu'ils font leur travail,
00:34:29mais quand on vous dit qu'il y a 2000 personnes
00:34:31d'extrême droite, néo-nazis,
00:34:33qui sont fichées aujourd'hui, suivies,
00:34:35quand on vous dit qu'on déjoue des attentats…
00:34:37– 3500 à l'ultra-gauche,
00:34:39il y en a deux fois plus à l'ultra-gauche.
00:34:41– 3500 et 2000, ça ne fait pas trois fois plus.
00:34:43– C'est pas la même chose.
00:34:45– Non mais 3500 et 2000, ça ne fait pas trois fois plus.
00:34:47– D'accord, mais vous aurez pu aussi citer l'extrême-gauche.
00:34:49– J'ai commencé mon propos en vous disant
00:34:51l'extrême-gauche, l'extrême-droite
00:34:53et les islamistes, seulement vous,
00:34:55vous voulez nier l'extrême-droite
00:34:57parce que vous voulez effectivement faire sans arrêt
00:34:59donc un pataquès sur l'extrême-gauche et les islamistes
00:35:01comme si l'extrême-droite était toute gentille
00:35:03et n'avait pas d'idéologie néo-fasciste et néo-nazie.
00:35:05Arrêtez, arrêtez, c'est pas parce que vous abondez
00:35:07dans cette direction qu'on va se taire.
00:35:09Que ça vous fasse plaisir ou pas,
00:35:11moi je les mets au même niveau,
00:35:13vous non, mais moi oui.
00:35:15Parce que vous, vous avez une forme d'indignation
00:35:17géométrique variable, vous voulez soutenir
00:35:19des pays qui bafouent le droit international,
00:35:21vous traitez d'autres de dictateurs,
00:35:23voilà, on connaît votre idéologie,
00:35:25votre discours ambiant, habituel.
00:35:27– Je rappelle que l'adjectif utilisé
00:35:29c'est « menace existentielle ».
00:35:31Olivier Vial.
00:35:33– Pour la menace existentielle,
00:35:35ce qui est sûr c'est que la menace terroriste
00:35:37elle est existentielle mais elle est prise en compte
00:35:39depuis maintenant une dizaine d'années
00:35:41de façon extrêmement forte par nos services.
00:35:43Effectivement il y a eu beaucoup d'attentats déjoués,
00:35:45on ne peut pas tous les déjouer.
00:35:47Ce qui manque, et là je suis assez d'accord,
00:35:49c'est pas la partie sécuritaire,
00:35:51puisqu'à la partie sécuritaire on a maintenant
00:35:53un arsenal qui est assez efficace et on a des forces de l'ordre
00:35:55et des renseignements qui sont très investis.
00:35:57Ce qui manque c'est effectivement la régulation
00:35:59de l'immigration qui fait que petit à petit
00:36:01ça devient compliqué pour eux
00:36:03parce qu'il y a de plus en plus de gens
00:36:05à surveiller.
00:36:07Mais effectivement en termes de menace existentielle
00:36:09on ne peut pas mettre toutes les menaces au même niveau
00:36:11puisqu'on a une menace qui est effectivement
00:36:13extrêmement forte et qui a fait beaucoup de morts.
00:36:15On a une menace qui en plus,
00:36:17et vous l'avez rajouté, est polymorphe
00:36:19parce qu'on a les attentats d'un côté,
00:36:21on a l'infiltration, on a la subversion,
00:36:23on a le fait que dans des quartiers entiers
00:36:25on a des gens qui, grâce à des médias,
00:36:27grâce à des fonds de l'agitation
00:36:29entretiennent le ressentiment contre nos pays
00:36:31ce qui effectivement alimente
00:36:33une haine qui petit à petit
00:36:35devient un vecteur de recrutement
00:36:37pour des terroristes demain.
00:36:39Donc ça effectivement, les deux liés, c'est une menace existentielle.
00:36:41Le fait qu'il y ait de l'ultra-droite,
00:36:43c'est vrai, mais elle n'est pas existentielle
00:36:45parce que je ne crois pas qu'aujourd'hui...
00:36:47Ça ne vous fait pas de mal de le reconnaître ?
00:36:49Je travaille dessus.
00:36:51Sauf qu'elle n'est pas du tout au même niveau
00:36:53on n'a pas le même niveau
00:36:55de membres d'ultra-droite
00:36:57que de membres d'ultra-gauche
00:36:59ou de radicalisation islamique
00:37:01et on n'a surtout pas le même danger
00:37:03parce qu'en fait, ils ne sont pas du tout au même niveau
00:37:05ils ne sont pas organisés comme les autres
00:37:07ils n'ont pas les moyens financiers qu'ont les autres
00:37:09ils n'ont pas les soutiens
00:37:11d'états étrangers comme les autres
00:37:13et donc effectivement, aujourd'hui en tout cas,
00:37:15ce n'est pas une menace existentielle.
00:37:17Je voulais juste vous soumettre cette image
00:37:19une marque qui a voulu utiliser sur ses visuels
00:37:21la tour Eiffel pour faire
00:37:23la promotion du hijab
00:37:25en dénonçant d'ailleurs le refus de notre pays
00:37:27de la laisser s'installer
00:37:29c'est Merachi qui a été contacté
00:37:31il nous dit qu'il reviendrait vers nous
00:37:33bizarre de s'en prendre au symbole de Paris
00:37:35pour envoyer cette espèce de message
00:37:37C'est exactement ce qu'on dit, c'est qu'aujourd'hui
00:37:39Merachi c'est une marque
00:37:41qui essaye de faire un coup de com' là-dessus
00:37:43et on voit, et c'est ça qui est inquiétant
00:37:45c'est qu'en fait, la haine de la France
00:37:47et la haine des valeurs de la France
00:37:49parce que tout le message c'est de dire
00:37:51que la France aurait interdit le hijab
00:37:53avec ses scandaleux, ça devient un argument commercial
00:37:55et bien si ça devient un argument commercial
00:37:57c'est parce que justement, on a des pans entiers
00:37:59de la société française qui ont été retournés
00:38:01contre notre propre pays
00:38:03et ça effectivement c'est la preuve même
00:38:05que cette infiltration et cette subversion existent
00:38:07Moi je connais pas du tout cette marque
00:38:09je trouve effectivement que
00:38:11ça interpelle et ça frappe
00:38:13de voir la tour Eiffel
00:38:15vêtie de la sorte
00:38:17en revanche, je dis une chose très simple
00:38:19d'intégrer une femme qui porte le foulard
00:38:21à l'islamisme de manière automatique
00:38:23ou potentiellement au terrorisme
00:38:25je trouve ça scandaleux
00:38:27je le dis comme je le pense
00:38:29parce qu'il y a des pays au sein de l'Union Européenne
00:38:31où on a des femmes fonctionnaires de police
00:38:33qui portent le foulard
00:38:35on a des sikhs, on a des autres
00:38:37et ça ne pose aucun problème
00:38:39il faut qu'on se calme un petit peu
00:38:41avec les femmes qui portent le foulard
00:38:43c'est pas toutes des islamistes en puissance
00:38:45faut qu'on arrête ce fantasme
00:38:47il se trouve que le voile est précisément
00:38:49un instrument islamiste
00:38:51pas du tout
00:38:53vous êtes dans un fantasme
00:38:55qui touche à la folie
00:38:57vous êtes dans une obsession permanente
00:38:59vous confondez tout
00:39:01vous savez tout
00:39:03mais vous confondez tout
00:39:05vous avez jamais croisé une femme voilée
00:39:07dans votre vie et vous la regardez
00:39:09avec le profil d'une islamiste
00:39:11mais arrêtez, vos amalgames sont insupportables
00:39:13mais pardon, cette stratégie éculée
00:39:15qui consiste à lever la voix
00:39:17pour déchirer son traducteur de parler
00:39:19ça ne fonctionnera pas
00:39:21calmez-vous
00:39:23je dis que le voile
00:39:25est évidemment un instrument islamiste
00:39:27l'islamisme est aujourd'hui une menace existentielle
00:39:29pour la France
00:39:31l'islamisme nous menace évidemment
00:39:33donc il est évident qu'il faut tout faire
00:39:35pour contrer cette stratégie
00:39:37des frères musulmans
00:39:39qui est une stratégie très claire
00:39:41c'est un projet politique dans la France
00:39:43donc il est évident qu'il faut interdire
00:39:45c'est la fin de l'émission
00:39:47j'allais parler du sport
00:39:49mais vous avez eu l'heure
00:39:51merci beaucoup, l'heure des livres
00:39:53tout de suite et le journal d'Augustin Donatio
00:39:59le journal d'Augustin Donatio
00:40:01pour poursuivre 180 minutes info
00:40:03l'envoyé de Donald Trump, Steve Witkoff
00:40:05est donc arrivé à Moscou pour parler de l'Ukraine
00:40:07il n'est pas exclu que l'émissaire américain
00:40:09rencontre Vladimir Poutine
00:40:11une rencontre si elle a lieu
00:40:13qui pourrait déboucher sur une trêve de 30 jours
00:40:15déjà acceptée par l'Ukraine
00:40:17lors des négociations en début de semaine
00:40:19à Jeddah en Arabie Saoudite
00:40:21écoutez François Hollande
00:40:23pour l'ancien président
00:40:25Vladimir Poutine n'acceptera la trêve
00:40:27que lorsque ce dernier aura conforté
00:40:29ses positions militaires en Ukraine
00:40:31il n'acceptera de cesser le feu
00:40:33que lorsqu'il sera convaincu
00:40:35qu'il est en position de force
00:40:37il pourra acter
00:40:39c'est à dire lorsqu'il n'y aura plus un seul ukrainien
00:40:41sur le territoire russe
00:40:43et lorsqu'il aura
00:40:45conquis ou reconquis le maximum
00:40:47de terrain dans l'est de l'Ukraine
00:40:49de manière à ce que
00:40:51s'il y a une trêve et surtout
00:40:53s'il y a à cesser le feu
00:40:55et ensuite un éventuel accord de paix
00:40:57il puisse déjà
00:40:59acter qu'il a gagné la guerre
00:41:01à Grenoble, la guerre des gangs
00:41:03monte en intensité, les narcotrafiquants
00:41:05n'hésitent plus à menacer leurs ennemis
00:41:07dans des vidéos qu'ils publient sur les réseaux sociaux
00:41:09il y a des images qui font froid dans le dos
00:41:11leur objectif impressionner le gang rival
00:41:13pour s'emparer des points de deal
00:41:15très lucratifs, une stratégie de communication
00:41:17qui contraste avec celle employée
00:41:19par les mafieux des générations précédentes
00:41:21analyse de Mathieu Devez
00:41:23dans cette vidéo
00:41:25authentifiée par des sources policières
00:41:27cinq narcotrafiquants grenoblois
00:41:29masqués, cagoulés et vêtus de noir
00:41:31ils menacent directement les membres
00:41:33d'un gang rival
00:41:45et voici la réponse de certains individus ciblés
00:41:55l'un d'eux exhibe même une grenade pour menacer
00:41:57ses ennemis, une mise en scène macabre
00:41:59qui tranche avec le mode opératoire
00:42:01des générations précédentes
00:42:21la ville de Grenoble connaît une guerre de territoire
00:42:23entre des dealers qui veulent s'emparer
00:42:25de points de deal très lucratifs
00:42:27certains rapportent des dizaines de milliers d'euros
00:42:29par jour, alors une fois la nuit tombée
00:42:31les règlements de comptes se multiplient
00:42:33comme ici devant une épicerie
00:42:53selon une source proche du dossier
00:42:55ces vidéos sont courantes à Grenoble
00:42:57et des enquêtes de fond sont en cours
00:43:27c'est très bien, je respecte évidemment
00:43:29sa position
00:43:31je pense qu'on parle de rassemblement
00:43:33et bien sûr qu'à l'arrivée il faut être rassemblé
00:43:35mais il faut d'abord clarifier
00:43:37il faut d'abord clarifier
00:43:39il faut qu'on soit clair sur ce que l'on veut
00:43:41pour notre pays
00:43:43ce que l'on veut, par exemple
00:43:45moi dans mes propositions
00:43:47j'ai tout un chapitre justement sur cette
00:43:49ouverture que l'on doit faire
00:43:51vers une proposition
00:43:53politique, écologique
00:43:55sociale, démocratique
00:43:57humaniste et donc sur le fond
00:43:59moi je veux d'abord
00:44:01qu'on pose les idées
00:44:03parce qu'on ne pourra pas rassembler
00:44:05sans clarifier
00:44:07les zones à faible émission largement rejetées
00:44:09par les habitants de Rieux-la-Pape
00:44:11et pour cause, près de 30% des véhicules de cette ville
00:44:13sont concernés par cette ZFE
00:44:15en vigueur depuis le 1er janvier
00:44:1790% des habitants consultés se sont
00:44:19dit contre cette mesure
00:44:21et certains veulent écrire aux députés pour revenir
00:44:23sur cette décision
00:44:25la loi a créé
00:44:27plus de 20 millions de sous-citoyens
00:44:29de sous-citoyens
00:44:31dans une rupture d'égalité absolument
00:44:33terrifiante puisque
00:44:35ces gens n'ont plus accès au centre-ville
00:44:37ils sont punis d'être pauvres
00:44:39ils sont punis de ne pas pouvoir
00:44:41changer de voiture
00:44:43l'idée c'est de saisir nos députés, je dis bien
00:44:45nos députés, c'est pas une histoire
00:44:47de couleur politique, c'est un problème
00:44:49de rupture d'égalité
00:44:51c'est un problème de lien social, c'est un problème de république
00:44:53on ne peut pas créer des sous-citoyens
00:44:55dans la république française
00:44:57donc on veut saisir l'ensemble de nos groupes
00:44:59pour que l'ensemble de nos groupes se réveillent
00:45:01sortent du coma
00:45:03et tout à coup se disent
00:45:05on rétablit un ordre républicain
00:45:07respectueux du citoyen
00:45:09voilà pour l'essentiel
00:45:11et tout de suite on passe au sport
00:45:21Votre sécurité en toute sérénité
00:45:33Dimanche, ouverture de la nouvelle saison de Formule 1
00:45:35avec le Grand Prix d'Australie à Melbourne
00:45:37et il y aura du changement, la cohabitation
00:45:39entre Pierre Gasly et Stéphane Haakon
00:45:41à la tête de l'écurie
00:45:43Alpine, et bien c'est terminé
00:45:45Haakon a décidé de partir pour rejoindre
00:45:47Haas, tous deux deviendront donc
00:45:49leaders de leur écurie tout comme Lewis Hamilton
00:45:51septuple champion du monde
00:45:53qui rejoint Ferrari, on voit tout cela
00:45:57Pierre Gasly
00:45:59et Stéphane Haakon
00:46:01anciens équipiers et nouveaux adversaires
00:46:03chacun devenu en quelque sorte grand frère
00:46:09l'un resté chez Alpine
00:46:11l'autre parti vers un nouveau challenge
00:46:13chez Haas
00:46:15pour désormais le même statut
00:46:17celui de leader de leur écurie
00:46:19c'est moi l'expérimenté, c'est clair que l'équipe
00:46:21attend beaucoup de choses de moi
00:46:23ce sera à moi d'aller tirer le maximum de l'équipe
00:46:25après deux années
00:46:27d'une collaboration mitigée chez Alpine
00:46:29les deux pilotes entament leur neuvième saison
00:46:31dans la cour des grands
00:46:33cette fois, ils épauleront chacun un rookie
00:46:35sur qui ils comptent beaucoup
00:46:37il arrive avec la bonne mentalité
00:46:39c'est quelqu'un vraiment de bien
00:46:41que j'apprécie, très respectueux
00:46:43et je pense qu'on travaillera très bien ensemble
00:46:45ça se voit que techniquement
00:46:47c'est différent les rookies quand ils arrivent en F1
00:46:49donc ça c'est top
00:46:51ça veut dire qu'on sera tous les deux en mesure
00:46:53d'être proche
00:46:55d'exploiter tout ce qu'il faut de la voiture
00:46:57dès la première course, et ça c'est l'important
00:46:59Gasly accompagnera l'australien
00:47:01Jack Duan, Haakon lui
00:47:03le jeune britannique Oliver Biermann
00:47:05avec leurs nouveaux équipiers
00:47:07les français abordent ce championnat du monde
00:47:09enthousiastes
00:47:11pour l'instant je pense qu'on s'est plutôt bien préparé
00:47:13et je suis content d'arriver
00:47:15maintenant où j'en suis avec l'équipe
00:47:17on a une bien meilleure base que l'année dernière
00:47:19et j'espère qu'on va pouvoir le confirmer
00:47:21sur ce début de saison
00:47:23Cheahs et Alpine, les deux
00:47:25ont un objectif commun, porter leur écurie
00:47:27respective et gratter un maximum
00:47:29de points derrière les cadors du paddock
00:47:31premiers éléments de réponse
00:47:33ce vendredi pour les essais libres
00:47:35à Melbourne
00:47:43traitement définitif contre l'humidité
00:47:45diagnostic gratuit sur murprotech.fr
00:47:55Dans un instant nous serons de retour
00:47:57pour parler de cette affiche de la honte
00:47:59visuelle antisémite qui fait appel à un
00:48:01documentaire des heures les plus sombres
00:48:03de notre histoire
00:48:05bien évidemment Cyril Hanouna
00:48:07en a parlé hier dans TPMP et a décidé
00:48:09de porter plainte, on en parle avec nos invités dans un instant
00:48:13La suite du décryptage de l'actualité
00:48:15dans 180 minutes
00:48:17Info cet après-midi sur CNews
00:48:19avec toujours Olivier Vial pour le CRU
00:48:21Yoann Nuzay et Mathioc
00:48:23qui nous a rejoint, bonjour Mathieu
00:48:25secrétaire général du millénaire
00:48:27on va parler évidemment de cette affiche
00:48:29que vous avez tous vu depuis hier
00:48:31l'affiche de la honte, ce visuel antisémite
00:48:33qui rappelle évidemment
00:48:35l'iconographie, vous voyez
00:48:37on les a mis en parallèle
00:48:39de ce documentaire
00:48:41des pires heures
00:48:43de notre histoire du XXème
00:48:45impossible de ne pas y voir la volonté derrière
00:48:47Cyril Hanouna évidemment
00:48:49l'a évoqué dans son émission
00:48:51je vous propose d'écouter l'animateur
00:48:53Moi ce qui me touche
00:48:55c'est
00:48:57ça me touche pour tous les juifs de France
00:48:59parce que voir comme ça un truc
00:49:01antisémite comme ça et que
00:49:03tous les juifs de France qui se sentent déjà
00:49:05pas en sécurité en France
00:49:07voient ça, c'est pour eux
00:49:09que j'ai peur
00:49:11et c'est comme je vous dis
00:49:13il y aurait eu une affiche raciste, j'aurais dit exactement pareil
00:49:15ils auraient mis un mec
00:49:17un collègue à moi
00:49:19de confession musulmane
00:49:21et il aurait fait un truc, je les aurais défoncé
00:49:23pareil. Mathieu ce qui est incroyable
00:49:25c'est l'intitulé en plus de l'affiche
00:49:27qu'on va revoir
00:49:29manifestation contre l'extrême droite
00:49:31ses idées et ses relais et on prend
00:49:33l'iconographie, enfin tout ce qui fait appel
00:49:35à l'extrême droite
00:49:37au logiciel d'extrême droite ancestrale
00:49:39c'est à dire aujourd'hui on le reprend à son compte
00:49:41quand on est LFI
00:49:43alors bien sûr ils ont enlevé
00:49:45l'affiche entre temps mais le mal est fait
00:49:47puisque la volonté c'était évidemment
00:49:49de frapper les esprits, il y en a eu d'autres
00:49:51qui étaient faites sur le même modèle
00:49:53il ne faut pas laisser passer, il y a eu une levée de boucliers
00:49:55y compris de gens qui ne soutiennent pas forcément
00:49:57dont ce n'est pas forcément
00:49:59la tasse de thé
00:50:01et qui ont dit
00:50:03c'est scandaleux, ça va trop loin
00:50:05aujourd'hui de plus en plus de français mais également
00:50:07de responsables politiques
00:50:09ou même dans les médias pratiquent un cordon
00:50:11sanitaire à l'égard de la France insoumise
00:50:13et c'est normal, pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui la France insoumise
00:50:15incarne de plus en plus
00:50:17par son antisionisme débridé et acharné
00:50:19un antisémitisme de plus en plus
00:50:21résiduel, comme le disait Jean-Luc Mélenchon
00:50:23pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui
00:50:25quand vous regardez la typologie des actes
00:50:27antisémites en France, c'est de plus en plus
00:50:29corrélé depuis le 7 octobre avec
00:50:31la question de l'antisionisme, si vous prenez les chiffres
00:50:33on avait sorti une étude dessus, 48%
00:50:35des actes antisémites
00:50:37aujourd'hui en France dans le pays sont
00:50:39de près ou de loin reliés à la Palestine
00:50:41au Proche-Orient ou à Israël
00:50:43donc on voit bien qu'aujourd'hui il y a une montée de l'antisémitisme
00:50:45en lien avec l'antisionisme
00:50:47or aujourd'hui l'antisionisme c'est le carburant électoral
00:50:49de la France insoumise, on voit bien que c'est comme ça
00:50:51qu'ils ont augmenté leur score aux élections européennes
00:50:53et c'est pour cela qu'on arrive de fait à
00:50:55des manifestations de plus en plus
00:50:57proches de ce que faisait
00:50:59l'extrême droite dans les années 20
00:51:01dans les années 30 avec justement
00:51:03l'affiche que vous montrez et c'est pour cela que les gens
00:51:05ont raison de parler d'affiche de la honte et qu'il faudrait
00:51:07condamner la France insoumise pour cela
00:51:09Olivier ou Mathieu, pardon
00:51:11Yoann, merci
00:51:13Vous avez évoqué une levée de boucliers
00:51:15moi c'est une levée de boucliers
00:51:17que je trouve très timorée, pardon
00:51:19parce que, y compris dans la classe politique
00:51:21est-ce que vous avez entendu les alliés
00:51:23de la France insoumise
00:51:25les écologistes, je ne les ai pas
00:51:27entendus, on entend
00:51:29très peu le parti socialiste
00:51:31Je parle de gens dans la sphère médiatique
00:51:33qui étaient pronts à taper
00:51:35sur l'électoral
00:51:37à moindre occasion et qui disent
00:51:39ça va trop loin et qui se dissocient en effet
00:51:41de la France insoumise, mais on va en parler
00:51:43des réactions parce qu'on peut dire
00:51:45qu'Éric Coquerel était complètement hallucinant
00:51:47ce matin, on va entendre un extrait
00:51:49idem de Jean-Luc Mélenchon
00:51:51qui a
00:51:53est passé complètement à côté
00:51:55et qui retourne
00:51:57en fait l'argument à son compte
00:51:59Mais c'est ça en fait, on a
00:52:01ils se disent souvent antifascisme
00:52:03en fait ils imitent plus
00:52:05qu'ils le combattent
00:52:07et en fait aujourd'hui on a ce
00:52:09dans ce combat là normalement
00:52:11si vraiment ils étaient sincères, le directeur
00:52:13de la communication de lfi, il devrait être suspendu
00:52:15et là il n'y a aucune mesure
00:52:17il n'y a même pas de condamnation
00:52:19quand ils attaquent n'importe qui
00:52:21qui aurait commis un acte
00:52:23antisémite, tout de suite ils demandent
00:52:25l'exclusion, sa radation
00:52:27et ils ont raison, sauf que là
00:52:29eux ils ne font rien, quand ça vient de chez eux
00:52:31ils ne font rien, et quand il y a un dérapage
00:52:33on peut dire que c'est un dérapage, mais quand
00:52:35ces dérapages là se multiplient, quand dans la même
00:52:37semaine on a cette affiche là, la veille
00:52:39on a Raphaël Arnaud qui reçoit
00:52:41le CCE
00:52:43on se dit que c'est plus des dérapages, c'est une stratégie
00:52:45c'est exactement la stratégie qui a été
00:52:47développée. Evidemment ça n'est pas un dérapage
00:52:49c'est quelque chose de tout à fait pensé
00:52:51c'est une stratégie naturellement
00:52:53je rappelle que dans le même temps
00:52:55il y a 48 heures, Rima Hassan
00:52:57a une nouvelle fois légitimé
00:52:59le pogrom du 7 octobre, alors on n'en parle plus
00:53:01personne n'en parle parce que c'est devenu tellement
00:53:03habituel, c'est quasiment quotidien, mais
00:53:05c'était il y a seulement 48 heures, elle a dit
00:53:07que M. Sinoir, Yaya Sinoir
00:53:09l'ancien chef du Hamas
00:53:11avait eu finalement des raisons
00:53:13tout à fait compréhensibles d'organiser
00:53:15ce pogrom là
00:53:17donc évidemment tout cela
00:53:19est pensé et cette marche du
00:53:2122 mars prochain sera évidemment
00:53:23une marche antisémite
00:53:25comme le montre cette affiche
00:53:27qui très clairement montre
00:53:29que la France insoumise est
00:53:31devenue aujourd'hui un parti antisémite
00:53:33c'est une évidence, il n'y a
00:53:35que les antisémites qui vous diront que cette affiche
00:53:37n'est pas antisémite. Tout à fait
00:53:39je vous parlais des cadres à l'EFI
00:53:41écoutez cette hallucinante réaction d'un Eric
00:53:43Coquerel par exemple
00:53:45Evidemment que nous n'avons pas
00:53:47récupéré comme vous dites
00:53:49des références antisémites et autres
00:53:51ça c'est le groupe Bolloré qui l'est
00:53:53Nous avons mis une affiche, il y aura d'autres affiches
00:53:55pour dénoncer la manière dont
00:53:57ils cotisent, notamment le groupe Bolloré
00:53:59et des personnalités, cotisent
00:54:01aux politiques d'extrême droite et aux politiques racistes
00:54:03ce qu'on va appeler, et c'est important parce que
00:54:05l'objectif de cette polémique
00:54:07c'est de faire en sorte qu'au lieu de parler de l'objet
00:54:09c'est à dire la manifestation du 22 mars
00:54:11contre tous les racismes et contre l'extrême droite
00:54:13on parle de cette polémique et une fois de plus
00:54:15on laisserait penser, parce que c'est une manière
00:54:17de discréditer que nous serions antisémites
00:54:19donc je vous invite à ne pas tomber dans le panneau du groupe Bolloré
00:54:21C'est dingue ce déni
00:54:23C'est un déni absolu
00:54:25et une inversion accusatoire
00:54:27comme toujours avec cette formation politique
00:54:29Non mais aujourd'hui la France Insoumise
00:54:31se rapproche de plus en plus d'un parti effectivement
00:54:33fasciste de l'extrême droite
00:54:35Mais c'est fasciste, cette affiche est fasciste
00:54:37Cette affiche, exactement
00:54:39parce qu'il parle d'extrême droite à longueur de temps
00:54:41mais c'est quoi l'extrême droite en France
00:54:43et c'est quoi l'extrême droite au monde occidental, c'est trois choses
00:54:45L'autoritarisme, je pense qu'on peut dire assez aisément
00:54:47que c'est quelqu'un de plutôt autoritariste
00:54:49Deuxième point, c'est l'anti-parlementarisme
00:54:51la stratégie de la France Insoumise
00:54:53c'est quand même de bord d'Elysée, l'Assemblée Nationale
00:54:55depuis qu'ils sont arrivés en premier groupe
00:54:57enfin en deuxième groupe de l'Union de la Gauche
00:54:59et troisième point, c'est l'antisémitisme
00:55:01et l'antisémitisme, ça se passe de commentaires
00:55:03l'illustration est très prompte
00:55:05la France Insoumise aujourd'hui de plus en plus
00:55:07a des méthodes qui ressemblent aux partis
00:55:09des ligues d'extrême droite en France
00:55:11Il y a cette impunité
00:55:13qui est depuis longtemps
00:55:15il y a quelques mois, on avait dénoncé
00:55:17le fait qu'Andreas Malm
00:55:19qui est un intellectuel
00:55:21suédois, est aujourd'hui
00:55:23en charge d'une chaire de formation
00:55:25au sein du think tank de l'LFI
00:55:27et Andreas Malm
00:55:29le lendemain du 7 octobre, il fait une conférence
00:55:31en Suède, où il dit que
00:55:33il a vécu
00:55:35le pogrom comme un grand moment d'espérance
00:55:37et qu'il regarde les vidéos comme de la drogue
00:55:39parce que ça lui fait du bien
00:55:41ce monsieur là
00:55:43est toujours en charge d'un programme de formation
00:55:45à LFI, il y a aussi un moment donné
00:55:47où il faut quand même qu'ils fassent le ménage chez eux
00:55:49Hercilia Soudé
00:55:51a ricané quand on a évoqué
00:55:53devant elle le pogrom du 7 octobre
00:55:55interrogée quelques semaines
00:55:57après le pogrom sur une radio
00:55:59elle s'est mise à ricaner, ça la faisait rire
00:56:01il y a aussi des élus de la France Insoumise
00:56:03qui sont dans cette veine que vous venez d'évoquer
00:56:05Vous comprendrez que le ménage ne sera pas fait
00:56:07quand vous allez entendre là
00:56:09Jean-Luc Mélenchon
00:56:13Il va falloir vérifier tout le temps
00:56:15la religion des gens qui ont caricature
00:56:17et surtout que nous n'avons pas le droit
00:56:19de ces caricatures, parce que des caricatures
00:56:21sur monsieur Hanouna, il y en a qui sont
00:56:23mille fois pires dans le journal Charlie
00:56:25mais eux ne sont pas la cible des réseaux d'extrême droite
00:56:27nous ne sommes pas antisémites
00:56:29et le fait que vous relayiez
00:56:31la propagande des réseaux d'extrême droite
00:56:33parce que c'est eux qui ont commencé, leur rend
00:56:35un service dont je suis certain d'ailleurs
00:56:37que vous ne vous rendez pas compte
00:56:39de l'intensité, ils sont heureux
00:56:41là ils pavoisent parce qu'ils obtiennent
00:56:43qu'une fois de plus nous soyons mis en cause
00:56:45Mais non bien sûr on ne pensait pas à sa religion
00:56:47quand on a fait ces caricatures, mais qui peut croire
00:56:49encore quelque chose de tel
00:56:51franchement, de qui se moque-t-il ?
00:56:53Aucune personne honnête dans ce pays
00:56:55ne peut effectivement
00:56:57penser que cette affiche n'est pas antisémite
00:56:59et que Jean-Luc Mélenchon
00:57:01dit la vérité, évidemment cette affiche
00:57:03est antisémite, on ne va pas revenir dessus
00:57:05mais regardez la manière dont le visage a été déformé
00:57:07enfin je veux dire, ce n'est pas une photo prise
00:57:09en instantané
00:57:11Jean-Luc Mélenchon contribue à entretenir
00:57:13l'antisémitisme dans le pays, c'est ce même
00:57:15Jean-Luc Mélenchon qui vous dit qu'il n'est pas antisémite
00:57:17qui a dit que Mme Braune-Pivet
00:57:19présidente de l'Assemblée Nationale
00:57:21dont il ne connaissait peut-être pas la religion
00:57:23là aussi
00:57:25il est allé dire
00:57:27que Mme Braune-Pivet est allée camper à Tel Aviv
00:57:29Jean-Luc Mélenchon
00:57:31a scindé en deux la communauté
00:57:33juive de la communauté nationale
00:57:35il a fait la distinction entre les deux
00:57:37Jean-Luc Mélenchon, il y a des députés
00:57:39de son parti qui sont des députés négationnistes
00:57:41comme David Guiraud qui est allé dire
00:57:43que le bébé retrouvé dans un four
00:57:45en Israël avait été placé là par
00:57:47Tzahal et non pas par le Hamas
00:57:49il y a des députés de la France Insoumise
00:57:51dont M. Mélenchon est à la tête
00:57:53des députés comme Arima Hassan qui vous expliquent qu'il faut
00:57:55que la Palestine aille de la mer au Jourdain
00:57:57c'est-à-dire qu'il faut éradiquer
00:57:59complètement Israël, on pourrait faire une liste
00:58:01qui durerait des heures
00:58:03donc il est évident que Jean-Luc Mélenchon
00:58:05est à la tête d'un parti qui
00:58:07entretient sciemment, délibérément
00:58:09volontairement et même de plus en plus
00:58:11avec amusement
00:58:13l'antisémitisme dans ce pays
00:58:15et puis je vous précise qu'il y aura une plainte
00:58:17qui sera déposée par Cyril Hanouna
00:58:19il l'a confirmé hier dans son émission
00:58:21on va parler d'un déplacement
00:58:23alors le Sivox, ah oui le Sivox
00:58:25c'est la question qu'on vous posait, ce que vous pensiez de cette affiche
00:58:27vous avez été nombreux à nous répondre, regardez
00:58:31C'est honteux, honteux
00:58:33j'ai du mal à comprendre comment on peut laisser
00:58:35un parti politique faire
00:58:37une chose pareille, pour moi
00:58:39il devrait partir, c'est
00:58:41terminé pour eux
00:58:43C'est complètement honteux et
00:58:45vraiment il faudrait que tout le monde fasse quelque chose
00:58:47une grosse manifestation
00:58:49pour que vraiment
00:58:51on puisse comprendre enfin
00:58:53que l'AFI est un parti politique
00:58:55très très très très dangereux
00:58:57J'ai été choquée
00:58:59par la vue de ces affiches
00:59:01elles me rappellent énormément
00:59:03celles que mon arrière-grand-mère m'avait montré
00:59:05celles de Progrès Pas Garde
00:59:07des années 30
00:59:09elle me disait toujours que l'histoire
00:59:11allait se souvenir et que
00:59:13ça ne recommencerait pas
00:59:15hélas, je m'aperçois que
00:59:17l'histoire, on l'oublie
00:59:19C'est difficile de dire ça mais c'est un parti
00:59:21qui devrait être dissous
00:59:23très clairement
00:59:25Cette affiche sur Cyril Hanouna est une honte
00:59:27C'est la honte de la France
00:59:29Ils doivent être condamnés
00:59:31et déchus de leur mandat de député
00:59:33C'est toujours intéressant d'avoir le retour de nos téléspectateurs
00:59:35On les remercie bien sûr pour leur contribution
00:59:37L'ancien Premier Ministre Gabriel Attal
00:59:39en déplacement à Jérusalem
00:59:41où on va retrouver Thibaut Marcheteau
00:59:43Bonjour Thibaut
00:59:45Vous suivez ce déplacement, plusieurs rendez-vous
00:59:47pour Gabriel Attal
00:59:49Quel est le programme pour cet après-midi
00:59:51début de soirée maintenant pour vous ?
00:59:53Eh bien écoutez
00:59:55effectivement c'est le début de la soirée
00:59:57ici en Israël, un après-midi
00:59:59beaucoup plus diplomatique par rapport à ce matin
01:00:01En début d'après-midi, Gabriel Attal
01:00:03a rencontré Ron Dahmer qui est
01:00:05le ministre aux affaires stratégiques
01:00:07mais surtout un très proche de Benjamin Netanyahou
01:00:09Il a également rencontré le président de la Knesset
01:00:11le Parlement israélien
01:00:13et enfin il a téléphoné
01:00:15au président israélien
01:00:17Isaac Herzog
01:00:19et il va donc répondre dans quelques minutes
01:00:21à nos questions. On lui posera d'ailleurs
01:00:23vous en parliez en plateau à la question
01:00:25à propos de cette affiche par rapport
01:00:27au visage de Cyril Hanouna sur une affiche
01:00:29de la France insoumise. Ce matin
01:00:31l'ancien Premier Ministre a visité
01:00:33les lieux de mémoire du 7 octobre, notamment
01:00:35le kibout de Kfaraza mais également
01:00:37le festival Nova, une visite
01:00:39faite par un policier qui a assisté
01:00:41au massacre du 7 octobre et qui a
01:00:43sauvé 200 jeunes
01:00:45nous racontait-il devant les députés
01:00:47qui accompagnent l'ancien Premier Ministre Gabriel Attal
01:00:49notamment Prisca Thévenot, Guillaume Cache-Briand
01:00:51ou encore Caroline Yadant. Et dans les prochains jours
01:00:53Gabriel Attal va se rendre sur la frontière
01:00:55israélo-syrienne
01:00:57mais également israélo-libanaise
01:00:59on sait également que dimanche
01:01:01avant de rentrer à Paris, il va rencontrer les familles
01:01:03françaises des victimes et des otages du 7 octobre
01:01:052023. Merci pour toutes ces précisions
01:01:07Thibaut Marcheteau. Mathieu, un petit mot de cette visite
01:01:09c'est une manière aussi de se repositionner
01:01:11sur la scène internationale, lui qu'on n'a pas beaucoup vu
01:01:13d'ailleurs ces dernières semaines. Oui en effet
01:01:15Gabriel Attal a trois sujets je pense par rapport
01:01:17à ce déplacement. Le premier c'est effectivement exister
01:01:19d'avoir une lecture internationale
01:01:21puisque la lecture on va dire de son parti
01:01:23et celle d'Emmanuel Macron c'est le en même temps
01:01:25et on sait que sur cette question-là et c'est le deuxième
01:01:27point, la lecture a été très floue
01:01:29de la part du Président de la République sur la question
01:01:31et le dossier israélo-palestinien
01:01:33notamment depuis le 7 octobre. On est passé
01:01:35d'une coalition pour éradiquer le Hamas
01:01:37à Israël mène quasiment des crimes
01:01:39de guerre. Donc ça c'est le deuxième point
01:01:41et le troisième point aussi pour Gabriel Attal
01:01:43c'est d'imprimer une ligne qui lui est propre. Le problème de la ligne
01:01:45de Gabriel Attal c'est qu'elle est floue. Comment aujourd'hui
01:01:47vous allez en Israël et effectivement
01:01:49vous allez au contact de la communauté
01:01:51israélienne et vous envoyez des messages à la communauté
01:01:53peut-être juive en France et pour autant avoir
01:01:55contribué par rapport au sujet dont on
01:01:57parlait justement à faire élire des députés de la France
01:01:59insoumise en appliquant
01:02:01le fameux front républicain
01:02:03face au Rassemblement National. Il y a quelque chose
01:02:05qui est incohérent et le problème de l'attalisme aujourd'hui
01:02:07c'est ce type d'incohérence-là qui
01:02:09émerge. On ramène souvent cette contradiction en effet.
01:02:11C'est précisément ce que j'allais vous dire
01:02:13c'est très bien que Gabriel Attal
01:02:15aille en Israël rencontrer
01:02:17les victimes, les familles des victimes
01:02:19qu'ils se rendent sur place etc.
01:02:21Mais moi je ne pourrais jamais oublier
01:02:23qu'il a contribué à faire
01:02:25élire des députés
01:02:27qui font que l'antisémitisme
01:02:29dans ce pays explose.
01:02:31Il a contribué à cela
01:02:33il a voulu, il a contribué à faire
01:02:35élire des députés antisémites
01:02:37des députés
01:02:39qui sont alliés des islamistes
01:02:41et l'islamisme naturellement
01:02:43l'antisémitisme est consubstantiel à l'islamiste.
01:02:45Gabriel Attal
01:02:47il a voulu, il a préféré
01:02:49faire élire les alliés des islamistes
01:02:51des antisémites plutôt que
01:02:53des députés qui
01:02:55de toute façon n'étaient pas en capacité
01:02:57de gagner.
01:02:59C'est intéressant
01:03:01de voir si sur sa route il a croisé des gens
01:03:03sur place qui le lui ont reproché.
01:03:05En Israël
01:03:07naturellement en Israël j'imagine qu'on lui a
01:03:09beaucoup reproché cela et la communauté
01:03:11juive de France, mais pas seulement
01:03:13beaucoup de français ont été
01:03:15choqués par
01:03:17cette sorte de deal
01:03:19qui a eu lieu lors des dernières élections
01:03:21législatives. Il était très populaire
01:03:23à ce moment-là Gabriel Attal, notamment
01:03:25auprès des français de droite, beaucoup se disaient
01:03:27Gabriel Attal, est-ce qu'il
01:03:29n'incarnerait pas l'avenir ? Il avait des positions
01:03:31très fermes à ce moment-là sur
01:03:33l'Abaya, sur l'école
01:03:35et il est allé appeler
01:03:37à voter pour ses députés
01:03:39de la France Insoumise. Je crois que ce sera
01:03:41une tâche indélébile
01:03:43et qu'il le suivra tout au long de son parcours.
01:03:45On verra évidemment ce que ça donnera dans quelques années.
01:03:47J'aimerais juste qu'on avance, parce qu'on va parler avec vous
01:03:49Célia Barod, merci de nous avoir rejoint,
01:03:51de cet espion algérien qu'on a
01:03:53débusqué à Bercy, me direz-vous
01:03:55que sait-on sur cet
01:03:57employé dont on dit qu'il serait à la solde
01:03:59du régime d'Alger au fond ?
01:04:01Nous avons appris que le parquet de Paris
01:04:03a ouvert le 20 novembre dernier
01:04:05une information judiciaire portant
01:04:07sur plusieurs infractions. Alors, intelligence
01:04:09avec une puissance étrangère,
01:04:11soustraction et divulgation de secrets défense national
01:04:13par son dépositaire ou encore
01:04:15violation du secret professionnel.
01:04:17Le 19 décembre
01:04:192024, un employé du
01:04:21ministère de l'Economie et des Finances a été
01:04:23mis en examen pour intelligence
01:04:25avec une puissance étrangère, livraison
01:04:27à une puissance étrangère d'informations sur
01:04:29intérêts fondamentales à la nation
01:04:31ou encore exercice d'activité
01:04:33pour s'informer sur les intérêts fondamentaux
01:04:35de la nation pour une puissance étrangère.
01:04:37On lui reproche concrètement
01:04:39d'avoir été en contact régulier avec
01:04:41une personne de nationalité algérienne
01:04:43travaillant au consulat d'Algérie
01:04:45de Créteil et de lui avoir
01:04:47transmis des informations personnelles
01:04:49et sur les demandes d'asile concernant
01:04:51plusieurs personnes de nationalité algérienne
01:04:53et notamment des opposants
01:04:55notoires au régime politique en place.
01:04:57Cette personne a été placée sous contrôle
01:04:59judiciaire avec interdiction de contact
01:05:01avec les autres acteurs du dossier.
01:05:03A noter également que le 7 février
01:05:05dernier, une assistante sociale
01:05:07au sein de l'OFI a été mise
01:05:09en examen pour violation du secret professionnel.
01:05:11Il lui est reproché d'avoir
01:05:13usé de ses fonctions pour consulter
01:05:15des dossiers de demandeurs d'asile
01:05:17et en divulguer des informations. En tout cas, l'enquête
01:05:19est toujours en cours.
01:05:21Tout ça, ça se base sur des écoutes téléphoniques,
01:05:23peut-être même des filatures quand on voit
01:05:25qu'il y a des contacts répétés peut-être avec le consulat.
01:05:27Driss Galit est avec nous également pour agir.
01:05:29Est-ce que ça vous surprend ?
01:05:31Est-ce que vous vous dites combien
01:05:33d'employés de la sorte qui passent
01:05:35sous le radar, qui travaillent
01:05:37dans des structures peut-être encore plus sensibles ?
01:05:39Déjà, le ministère de l'Economie
01:05:41c'est assez sensible, mais enfin, il y a peut-être
01:05:43d'autres structures encore plus sensibles. On parle souvent
01:05:45des tentatives de déstabilisation
01:05:47du régime Tebboune
01:05:49vis-à-vis de la France, et donc
01:05:51on imagine qu'en sous-marin aussi, il agite
01:05:53cette diaspora qui se sent
01:05:55parfois une allégeance plus grande en effet
01:05:57envers la terre d'origine
01:05:59et c'est ça qui est concernant aujourd'hui.
01:06:01C'est un énorme problème.
01:06:03Alors, on ne peut pas accuser
01:06:05la diaspora de double allégeance
01:06:07même si elle est largement
01:06:09tiraillée, et c'est vrai d'ailleurs pour toutes les diasporas
01:06:11on a toujours une...
01:06:13Chez la plupart, il y a un sentiment
01:06:15de tiraillement, mais
01:06:17dans le cas présent,
01:06:19il y a
01:06:21trois fronts, on va dire.
01:06:23Il y a trois situations. Vous avez ceux qui
01:06:25donnent des informations sans le savoir
01:06:27parce qu'ils sont séduits par une femme
01:06:29ou un homme, ou parce qu'il ne sait pas bien faire.
01:06:31C'est ça.
01:06:33J'ai travaillé longtemps dans l'entreprise, et en entreprise
01:06:35nous recevons des informations
01:06:37exactement sur cela. Parfois
01:06:39on passe des informations,
01:06:41on trahit l'intérêt de l'entreprise,
01:06:43de son employeur, sans le savoir.
01:06:45Et puis vous avez les gens qui le font exprès,
01:06:47dans une logique effectivement d'allégeance
01:06:49au pays d'origine, ça c'est à vérifier
01:06:51avec l'enquête, et puis au-delà
01:06:53de ça, vous avez
01:06:55très certainement des opérations
01:06:57dans la police,
01:06:59le ministère de l'Intérieur français, les prisons,
01:07:01et vraiment
01:07:03d'une manière plus prosaïque, vous avez les élus de terrain.
01:07:05Vous avez des élus de terrain aujourd'hui qui sont
01:07:07des binationaux, et qui ouvertement
01:07:09vous disent, vive l'Algérie,
01:07:11la France n'est pas un pays raciste,
01:07:13et puis vous avez beaucoup d'argent dans les ONG,
01:07:15les associations, et là c'est très difficile
01:07:17même pour les meilleurs services secrets au monde
01:07:19de tracer tout ça. Donc vous avez
01:07:21un antrisme profond
01:07:23en France, et ce n'est pas
01:07:25qu'à Bercy, et c'est très inquiétant.
01:07:27Oui, mais tout n'est pas de nature,
01:07:29enfin, de la même nature, c'est-à-dire qu'on
01:07:31parle pas forcément d'espionnage, parce que là vous nous faites un peu tout le
01:07:33spectre des formes d'allégeance.
01:07:35Mais l'espionnage,
01:07:37c'est quelque chose qui est passible,
01:07:39de trahison,
01:07:41c'est une autre forme de
01:07:43crime à l'endroit de l'État.
01:07:45Bien sûr.
01:07:47Surtout pour un fonctionnaire qui a juré fidélité
01:07:49à la République, et puis vous avez
01:07:51ce qui est très intéressant, c'est l'enjeu.
01:07:53L'Algérie voulait des informations sur
01:07:55les opposants politiques, qui sont un enjeu
01:07:57fondamental. L'Algérie est oxydée
01:07:59par le contrôle de sa diaspora, parce qu'elle
01:08:01n'admet pas qu'il y ait une opposition au régime
01:08:03en Algérie, et encore moins en France, parce qu'en France
01:08:05il y a plus de liberté qu'en Algérie, donc un
01:08:07message de liberté ou d'opposition
01:08:09peut prendre une ampleur qui peut
01:08:11menacer le régime, ou il croit
01:08:13qu'elle le menace. Donc vous avez au fait,
01:08:15il y a tout un système de répression
01:08:17des opposants. Par exemple, ces opposants-là,
01:08:19quand ils reviennent en Algérie pour voir leurs familles,
01:08:21eh bien, ils sont arrêtés aux aéroports.
01:08:23Leurs familles sont persécutées en Algérie,
01:08:25d'où les demandes
01:08:27des impôts, tout ça, pour voir les transferts
01:08:29d'argent. On peut vous embêter
01:08:31très facilement sur des achats immobiliers,
01:08:33on peut faire de la bureaucratie, juste pour embêter
01:08:35les membres de la famille. Il y a une espèce de prise d'otage au fait
01:08:37des opposants, et ils sont
01:08:39donnés comme exemple pour les Algériens de
01:08:41France, qui veulent s'exprimer, mais on leur
01:08:43dit, si vous exprimez, eh bien il vous arrivera,
01:08:45ce qui est arrivé à l'opposant x ou y, qui était bloqué
01:08:47à l'aéroport, ou ce qui est arrivé à Boislem-Sensal.
01:08:49– Oui, c'est ça, j'allais dire, on a voulu faire de Boislem-Sensal,
01:08:51qui en est quand même l'exemple le plus retentissant,
01:08:53une forme d'exemple pour
01:08:55brimer les autres, ou
01:08:57stopper leur
01:08:59velléité. Olivier Vial,
01:09:01c'est intéressant quand même, ça veut dire
01:09:03qu'il y en a sans doute d'autres qui sont
01:09:05aussi sous filature aujourd'hui. – Il y a toujours,
01:09:07tous les pays le font, mais là, effectivement, ce qui est
01:09:09très intéressant, c'est qu'on voit bien que
01:09:11l'objectif, ce n'est pas de l'espionnage,
01:09:13pas seulement pour faciliter
01:09:15l'espionnage industriel, la Bercy, ça a toujours existé,
01:09:17mais là, aujourd'hui, on a vraiment
01:09:19un espionnage qui vise, et c'est là que c'est intéressant,
01:09:21à contrôler sa communauté,
01:09:23donc c'est le régime algérien
01:09:25contre les Algériens en France,
01:09:27et ça aussi, c'est, dans ce débat-là,
01:09:29où on a l'impression que la France
01:09:31serait hostile à l'Algérie, non, c'est vraiment
01:09:33un régime qui mène la guerre,
01:09:35et qui mène la guerre y compris à ses ressortissants,
01:09:37et là, ils sont en train
01:09:39d'essayer de recruter des gens
01:09:41pour faire des missions d'espionnage
01:09:43contre leurs propres ressortissants,
01:09:45donc ça, c'est quand même quelque chose qu'il faut bien avoir en tête,
01:09:47parce qu'on a, dans ce
01:09:49clivage qu'on essaie de faire penser,
01:09:51où on aurait la France d'un côté, et l'Algérie qui serait
01:09:53sur un pied d'égalité, non,
01:09:55c'est plus subtil, c'est vraiment, c'est la France
01:09:57qui, aujourd'hui, est en guerre contre un régime algérien
01:09:59qui est même prêt à instrumentaliser
01:10:01certains de ses ressortissants contre
01:10:03d'autres ressortissants, et ça, je crois que
01:10:05c'est tout l'honneur de la France de pouvoir, justement,
01:10:07combattre cette répression-là
01:10:09contre les opposants algériens.
01:10:11Yohan, encore une couche supplémentaire dans cette
01:10:13relation des plus complexes, décidément.
01:10:15Parce que, vous dites, monsieur Vial,
01:10:17la France est en guerre contre
01:10:19l'Algérie ou contre les méthodes algériennes,
01:10:21et moi, j'aimerais bien, précisément, qu'on choisisse
01:10:23d'aller à la confrontation avec l'Algérie.
01:10:25C'est pas du tout ce qui se passe.
01:10:27Emmanuel Macron,
01:10:29même sous pression de son gouvernement,
01:10:31du ministre de l'Intérieur, Bruno Rotailleau,
01:10:33qui a réclamé, quand même, à de nombreuses reprises
01:10:35qu'on passe à la vitesse supérieure, qu'on dénonce
01:10:37les accords de 68, qu'on réduise
01:10:39drastiquement les visas, etc.
01:10:41Même François Bayrou s'y est mis
01:10:43à un moment avant de faire marche arrière, sans doute
01:10:45sous pression de l'Elysée, mais Emmanuel Macron,
01:10:47non, n'a pas cédé, il n'a dit pas du tout
01:10:49la diplomatie, on va continuer à discuter
01:10:51calmement avec Alger,
01:10:53on va mettre les petits plats dans les grands.
01:10:55Ça ne marche pas, ça fait des années, voire des décennies,
01:10:57que ça ne fonctionne pas. Il faut voir ce qui est dit
01:10:59sur la France dans les médias d'État algériens.
01:11:01Enfin, ce sont des calomnies,
01:11:03des insanités, des tombereaux d'injures
01:11:05qui se sont déversés à la télé
01:11:07algérienne, tous les jours, sur la France.
01:11:09Ça ne peut pas durer comme ça longtemps,
01:11:11d'autant plus, pardon,
01:11:13que ça met en danger nos compatriotes
01:11:15en France.
01:11:17Vous la lisez, la presse algérienne,
01:11:19il se passe un jour
01:11:21sans qu'il y ait une manchette
01:11:23ou un titre qui fasse référence
01:11:25à la relation avec la France.
01:11:27C'est un fonds de commerce ?
01:11:29Tout à fait, c'est un fonds de commerce
01:11:31et le ridicule ne tue pas.
01:11:33Le ridicule ne tue pas.
01:11:35Je regardais tout à l'heure, il disait que
01:11:37le Front National, le Rassemblement National
01:11:39est issu de l'OAS, puisque ses fondateurs
01:11:41auraient été contre De Gaulle, etc.
01:11:43Ils ont osé dire qu'il y a un complot
01:11:45colonialiste contre l'Algérie,
01:11:47ourdi par Paris, Tel Aviv et Rabat.
01:11:49Ils ont le droit de critiquer
01:11:51ces trois pays, ce n'est pas le problème,
01:11:53mais là, on est dans le ridicule.
01:11:55Il y a une espèce de...
01:11:57Ils disent que la France est un pays génocidaire.
01:11:59Là, on n'est pas dans des blogs, on est dans des médias
01:12:01d'États payés par les contribuables algériens.
01:12:03J'aurais juste une chose
01:12:05pour être un peu plus...
01:12:07Peut-être pas positif, mais
01:12:09voir cela avec un angle différent.
01:12:11Nous devrions
01:12:13mobiliser les diasporas pour
01:12:15défendre la France, parce qu'il y a des grands
01:12:17franco-algériens. Je pense notamment à Rafik Smati.
01:12:19Je ne fais pas sa pub, il fait de la politique,
01:12:21mais on a été à la même école
01:12:23d'ingénieurs. C'est un
01:12:25Français patriote à 1000%.
01:12:27Pourtant, il s'appelle Rafik Smati. Ce que je voudrais dire,
01:12:29c'est qu'il faudrait qu'on réfléchisse intelligemment
01:12:31à mobiliser cette diaspora
01:12:33franco-algérienne
01:12:35pour qu'elle
01:12:37fasse un message de sérieux
01:12:39et de sagesse. On ne va pas
01:12:41la mobiliser contre Algérie.
01:12:43Il faut activer les mêmes ressorts que les autres
01:12:45font en face, sauf qu'on ne s'en donne jamais les moyens, Mathieu.
01:12:47Le problème,
01:12:49je souscris à ce qui vient d'être dit, mais le problème de la diaspora
01:12:51algérienne et notamment des autres diasporas
01:12:53qui viennent des pays maghrébins,
01:12:55c'est qu'en fait, il y a une différence fondamentale
01:12:57entre les plus âgés
01:12:59et les plus jeunes. C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
01:13:01quand vous regardez les sondages, il y a un sondage en 2019
01:13:03qui avait été fait par l'IFOP pour le Figaro
01:13:05qui expliquait justement que
01:13:07sur les jeunes
01:13:09issus de l'immigration
01:13:11et notamment arabo-musulmanes,
01:13:13plus de 50% étaient contre
01:13:15la laïcité, par exemple.
01:13:1760% disaient que
01:13:19les lois de l'islam étaient supérieures
01:13:21aux lois de la République, par exemple. Ce qui n'est pas le cas
01:13:23chez les gens plus âgés, qui ont plus de 35 ans
01:13:25dans ce même sondage, puisque c'était que 30%,
01:13:27même si c'est déjà beaucoup. Donc c'est ça le problème
01:13:29aussi, c'est qu'aujourd'hui, les jeunes
01:13:31de cette jeune génération française
01:13:33d'origine algérienne
01:13:35ne pourront pas être facilement
01:13:37mobilisables contre l'Algérie, puisqu'elle est favorable
01:13:39à l'Algérie.
01:13:41C'est très intéressant ce que dit Ndris Ghali.
01:13:43Il dit que l'Algérie se dit victime
01:13:45d'un complot bourdi par la France,
01:13:47le Maroc et Israël.
01:13:49Pourquoi la France ? Parce qu'ils ont fait de la France
01:13:51un pays ennemi. Pourquoi le Maroc ?
01:13:53Parce qu'ils sont en guerre diplomatique avec
01:13:55le Maroc. Et pourquoi Israël ?
01:13:57Parce qu'ils sont tout simplement antisémites.
01:13:59Qui est-ce qui soutient aujourd'hui
01:14:01l'Algérie en France ?
01:14:03C'est la France insoumise. Il n'y a pas de hasard.
01:14:05Tout cela est assez logique.
01:14:07Je voulais juste vous soumettre cette information.
01:14:09Vous savez qu'il est incarcéré à la prison de Bordeaux-Gradignan.
01:14:11Pierre Palmat qui a demandé une remise de peine
01:14:13alors qu'il a été condamné à 5 ans de prison, dont 2 fermes.
01:14:15Il veut
01:14:17effectuer sa peine
01:14:19sous bracelet électronique.
01:14:21Ça vous choque un mot ?
01:14:23Cédia, on a quelques secondes.
01:14:25Lorsque la décision a été prise,
01:14:27sa condamnation a été prononcée.
01:14:29C'était aussi un peu la stratégie
01:14:31de sa défense.
01:14:33Dans le sens de ne pas faire appel de sa condamnation
01:14:35mais d'utiliser tous les moyens de remise de liberté.
01:14:37En tout cas, on s'attendait
01:14:39à cette demande de la part de Pierre Palmat.
01:14:41Vous avez une chance d'aboutir ?
01:14:43Il faut attendre
01:14:45le délibéré et prononcé à la fin du mois.
01:14:47On va voir.
01:14:49Il faut penser aux victimes.
01:14:51J'ai l'impression qu'il n'y a pas de repentir.
01:14:53Il y a des victimes
01:14:55qui seront handicapées à vie, manifestement.
01:14:57Il a été condamné à 2 ans de prison
01:14:59ferme, me semble-t-il.
01:15:01Au bout de 3 mois, on demande déjà à sortir.
01:15:03C'est incompréhensible.
01:15:05Ça envoie un signal sur tous.
01:15:07Ça revient à dire, prenez de la drogue
01:15:09et conduisez, ce n'est pas grave.
01:15:11Si jamais vous blessez quelqu'un très gravement,
01:15:13vous irez 3 mois en prison et vous sortirez.
01:15:15Le message hospital envoyé est désastreux.
01:15:17On privilégie toujours les délinquants et les victimes.
01:15:19C'est ça le problème de la justice.
01:15:21Après lui, il prêche pour sa paroisse.
01:15:23Il n'a pas pris la mesure de ce qui s'est passé.
01:15:25Exactement.
01:15:27Ce qui est sûr, ce n'est pas
01:15:29le cas de Palmat.
01:15:31Le fait que des gens condamnés
01:15:33à 2 ans de prison aient du bracelet électronique,
01:15:35c'est exactement ce qui se passe
01:15:37tout le temps. Il n'y a pas non plus
01:15:39à faire une exception pour lui.
01:15:41On est dans une logique de lutter contre la surpopulation carcérale.
01:15:43C'est une solution qui peut être...
01:15:45On verra quelle est la décision.
01:15:47Merci beaucoup d'avoir été avec nous cet après-midi.
01:15:49Dans un instant, l'heure inter.
01:15:51Eliott Deval et ses invités.
01:15:53Un plateau féminin autour d'Eliott.
01:15:55Je vous dis à demain, 14h.