Baisse des ventes de voitures électriques : explications avec le Grand J.T. des Territoires
Après une très forte croissance des ventes de voitures électriques ces dernières années, le marché connaît une baisse en 2024. Quelles sont les raisons de ce coup d’arrêt ? Réponse dans cette édition.
Les urgences sont depuis de nombreuses années surchargées. Un véritable problème pour la santé des Français. Pour désengorger les hôpitaux, le Centre Médical de Soins Immédiat (CMSI) prend en charge les urgences non vitales. Découverte d’un établissement dans l’Aube.
Le Mountain kart, vous connaissez ? La station de l’Alpe d’Huez a proposé cette année une nouvelle activité à ses vacanciers. Immersion dans cette édition pour découvrir comment fonctionne ce kart des neiges.
Le Grand J.T. des Territoires est réalisé en collaboration avec l’ensemble des chaînes de télévisions locales et les rédactions des grands groupes de la presse quotidienne régionale. Il mobilise 200 journalistes qui remontent des reportages de tous les territoires.
Après une très forte croissance des ventes de voitures électriques ces dernières années, le marché connaît une baisse en 2024. Quelles sont les raisons de ce coup d’arrêt ? Réponse dans cette édition.
Les urgences sont depuis de nombreuses années surchargées. Un véritable problème pour la santé des Français. Pour désengorger les hôpitaux, le Centre Médical de Soins Immédiat (CMSI) prend en charge les urgences non vitales. Découverte d’un établissement dans l’Aube.
Le Mountain kart, vous connaissez ? La station de l’Alpe d’Huez a proposé cette année une nouvelle activité à ses vacanciers. Immersion dans cette édition pour découvrir comment fonctionne ce kart des neiges.
Le Grand J.T. des Territoires est réalisé en collaboration avec l’ensemble des chaînes de télévisions locales et les rédactions des grands groupes de la presse quotidienne régionale. Il mobilise 200 journalistes qui remontent des reportages de tous les territoires.
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00:00Générique
00:14Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19Voici les titres de l'actualité.
00:21Alors que le contexte international est plus que tendu, l'armée française vient de présenter de nouveaux blindés.
00:28Dans ce journal, un officier du programme de réarmement Scorpion nous expliquera ce qui va changer dans le fonctionnement de notre armée.
00:36Après une très forte croissance, le marché des voitures électriques connaît une baisse en 2024.
00:42Notre partenaire LM TVSART a voulu savoir pourquoi ce marché, qui était en vogue, connaît un coup d'arrêt.
00:48Réponse dans cette édition.
00:50Qu'il n'a pas connu un délai d'attente considérable aux urgences à l'hôpital.
00:54Dans ce journal également, vous découvrirez un centre médical de soins immédiats dans l'aube.
01:00Et puis en fin d'édition, nous découvrirons le Mountain Cart, cette nouvelle activité proposée par la station de l'Alpe d'Huez,
01:07qui a su attirer de très nombreux vacanciers détente et fun.
01:11Mais c'est à la fin de ce journal.
01:15Je vous le disais dans les titres, l'armée française est en constante mutation.
01:19Depuis 2014, le programme d'armement Scorpion modernise les moyens de combat.
01:25L'armée de terre a récemment présenté quatre nouveaux blindés,
01:28alors que le contexte international, vous le savez, est de plus en plus tendu.
01:32L'arrivée de ces nouveaux engins ne doit pas changer notre modèle d'armée.
01:36Écoutons un officier du programme Scorpion au micro de notre partenaire La Provence.
01:40Bien sûr que ce qui est en train de se passer est peut-être un virage stratégique, bien sûr.
01:46Mais ce n'est pas pour ça qu'on va révolutionner tout,
01:50parce que notre armée est cohérente et notre modèle d'armée est cohérent.
01:53Il faudra peut-être faire des efforts particuliers, bien sûr, pour s'adapter à tel type ou tel type de situation.
01:59Je vous le disais dans les titres, le marché des voitures électriques freine ces derniers mois.
02:03Les ventes ont reculé en 2024.
02:06Pour quelle raison ? C'est ce qu'a voulu comprendre notre partenaire LMTV SART
02:11lors du salon de l'automobile au Mans.
02:13Reportage de Laure Girard.
02:16Les voitures électriques se vendent moins en ce moment.
02:19Raison principale, l'autonomie.
02:21Ça pose des problèmes sur les déplacements à longue distance.
02:23On est en France encore en manque de bornes.
02:26Par contre, l'électrique, il est parfait et je le trouve parfait sur du journalier.
02:29Des trajets de 50 à 100 kilomètres où quand vous rentrez chez vous le soir,
02:33vous chargez votre voiture, le lendemain matin, vous pouvez repartir.
02:36Beaucoup de visiteurs du salon de l'auto au Mans envisagent plutôt d'acquérir un modèle hybride.
02:41Ce vendeur multimarque bien connu en SART le confirme.
02:44L'hybride, c'est le bon compromis entre l'électrique et le thermique, justement,
02:47où on peut combiner les avantages de l'électrique et du thermique en même temps.
02:52Sur le marché du neuf, l'entrée de gamme pour ce modèle français de Citroën démarre à 15 000 euros.
02:57Mais les tarifs peuvent monter très vite.
02:5923 000 euros, par exemple, pour une Toyota familiale,
03:02voire beaucoup plus pour les marques multi-gadgets.
03:05Là, par exemple, s'il y a quelqu'un qui est garé assez proche,
03:07on peut avancer le véhicule pour monter dedans.
03:10Les modèles de cette marque chinoise, Xpeng,
03:13viennent d'être importés en SART il y a quelques jours à peine.
03:16Le concessionnaire mis sur le haut de gamme et sur une autonomie de plus de 500 kilomètres,
03:21à partir de 43 000 euros.
03:23Souvent, on n'a même pas besoin de faire découvrir le produit.
03:25Les personnes s'intéressent maintenant avec les réseaux,
03:27s'intéressent, connaissent déjà le produit
03:29et viennent directement en concession pour les commander.
03:31Enfin, il y a le contexte géopolitique qui fait chuter les ventes de Tesla en ce moment,
03:37avec son patron Elon Musk très polémique.
03:40L'actualité n'est pas très bonne.
03:42Mais l'électrique, de manière générale, ça peut vous intéresser, monsieur, vous, l'électrique ?
03:46Oui, oui, oui, c'est une belle voiture, il n'y a pas de problème.
03:50La marque reste leader du marché français, devant Renault.
03:56L'émotion est grande ces dernières semaines en Corse après le meurtre de Chloé,
04:01une jeune fille de 18 ans.
04:03Partout sur l'île, des mouvements de soutien se sont créés
04:06et une manifestation anti-mafia a été organisée à Ajaccio.
04:10Écoutons les revendications de l'un des collectifs organisateurs de l'événement,
04:13au micro de Télépaïsé sur place.
04:16Assassins, mafieux, on n'en veut plus.
04:20Voilà, c'est aussi simple que ça.
04:22Mafia militaire et une bourgeoisie mafieuse, ensemble, constituent la mafia
04:25qui aujourd'hui aspire à avoir le pouvoir en Corse.
04:30Cette manifestation, elle s'adresse d'abord aux autorités étatiques
04:36qui ont quand même le pouvoir de la police, de la justice.
04:39Elle s'adresse aussi aux élus qui ont le pouvoir aussi de bloquer
04:43certaines infiltrations, certaines imprégnations mafieuses
04:48à travers les responsabilités qu'ils ont, par exemple,
04:52dans la collectivité territoriale ou même dans les mairies,
04:55à condition de ne pas avoir peur et de prendre ses responsabilités.
04:59En cette saison de ski, les cabinets médicaux de Montagne sont très sollicités.
05:04Des centaines de personnes y sont prises en charge chaque jour.
05:07Cependant, une nouvelle convention sur les actes médicaux
05:11vient bouleverser leurs activités.
05:13Explication avec notre partenaire 8 Mont Blanc, Fanny Savard.
05:17Il est 16h20, les pisteurs secouristes amènent une skieuse blessée.
05:21Comme elle, 10 000 patients sont pris en charge chaque année
05:24par le centre médical d'Avoria.
05:27Médecins, infirmières, kinésithérapeutes ou encore manipulateurs radio,
05:31au total, une vingtaine de professionnels de santé
05:34assurent la permanence des soins 7 jours sur 7 grâce à du matériel performant.
05:39Mais depuis le 1er janvier 2025, le quotidien des médecins de Montagne
05:43a été bouleversé par une toute nouvelle convention sur les actes médicaux.
05:47Parmi les éléments qui coïncent aux yeux des professionnels,
05:50la suppression de la majoration des actes le dimanche et les jours fériés
05:55quand il y a plus d'un médecin inscrit sur le planning.
05:57Nous, l'activité le dimanche, elle est la même qu'un autre jour de la semaine
06:01et on a besoin pour prendre en charge tous les actes qu'on peut faire sur une journée,
06:06que ce soit de médecine ou de traumatologie, de plusieurs médecins,
06:10jusqu'à 4 pour l'exemple de notre cabinet médical
06:13qui voit une centaine, voire 120 patients par jour, tous les jours de la semaine.
06:18Autre aberration dénoncée par les médecins de Montagne,
06:21l'appel préalable au centre 15 suivi d'un passage aux urgences
06:25pour tout acte d'urgence qui pourrait pourtant être réalisé directement sur place.
06:29L'association des médecins de Montagne s'est mobilisée en sollicitant différents acteurs
06:34comme les mairies, les caisses de sécurité sociale, les ARS ou encore le SAMU.
06:39D'autres élus se sont saisis de l'affaire,
06:41comme la sénatrice de Haute-Savoie, Sylviane Noël,
06:44lors d'une question orale destinée au ministre de la Santé.
06:47Ces cas de traumatologie sont souvent graves et nécessitent une réactivité,
06:51une technicité qui se passerait d'obstacles administratifs et financiers.
06:55Pour l'heure, les médecins ont obtenu un accord tacite des directeurs de caisses
07:00pour continuer à appliquer les critères antérieurs à la Convention.
07:04Chaque année, on compte entre 120 et 140 000 accidents en station,
07:08dont une grande partie est prise en charge par les cabinets de Montagne.
07:13Depuis plusieurs semaines, les supermarchés font face à une pénurie d'œufs.
07:17Cela impacte directement ces établissements et leurs clients.
07:21Alors pourquoi cette pénurie ? C'est aussi le cas, vous allez le voir en Martinique,
07:25les explications de Via ATV sur place.
07:28Dans cette grande surface, les trous dans le rayon des œufs
07:31ne passent pas inaperçus auprès des clients.
07:33Je vois que le choix est restreint en tout cas.
07:36J'ai constaté qu'il y avait moins d'œufs dans les grandes surfaces la semaine dernière.
07:40Avec 150 plaquettes de 4 ou 6 œufs en stock, ce magasin n'est plus livré comme prévu.
07:46Normalement, nous sommes livrés tous les jeudis, d'accord ?
07:50Et là, depuis plus de trois semaines, nous n'avons pas d'œufs.
07:53Donc, on se fait dépanner par les œufs du monde capot, mais ce n'est pas tout le temps.
07:58Ici, dans cette boulangerie, l'utilisation des œufs est indispensable
08:03dans de nombreuses recettes comme dans les gâteaux locaux.
08:05Les quatre-quarts, les gaux-gâteaux, les Robinson, on va gérer le stock.
08:09On va réduire juste la quantité qu'il fallait faire.
08:11Cette pénurie d'œufs serait due à la perte accidentelle de 16 000 poules
08:16à la ferme Augrin en 2024.
08:18Autre raison de l'absence des œufs dans les rayons,
08:20des vides sanitaires réalisés pratiquement à la même période
08:24au sein des deux plus gros producteurs d'œufs en Martigny.
08:28Tout autre chose maintenant, dix ans après les attentats du 13 novembre 2015,
08:32une commémoration aura lieu en mémoire des victimes.
08:36Pour l'occasion, un mémorial va voir le jour à Paris.
08:39Et c'est du granit breton qui a été choisi pour la construction.
08:42TVR s'est rendu en Ile-et-Vilaine, dans la carrière
08:45où ont été extraits les blocs de granit.
08:48Regardez.
08:49C'est à 70 mètres de profondeur que les blocs de granit
08:53destinés au mémorial des attentats de Paris
08:56ont été extraits de cette carrière de l'an et l'un.
08:59Pour le Bataclan, c'était vraiment des blocs de taille extraordinaire,
09:01c'est-à-dire des blocs qui faisaient jusqu'à 4 mètres, voire 5 mètres,
09:05et des blocs jusqu'à 40 tonnes.
09:07Donc c'est vraiment hors du commun ce qu'on a eu à faire pour ce projet-là.
09:12Cette commande de granit bleu de l'an et l'un et sa couleur sombre,
09:15unique au monde, a été pour les 30 employés
09:18une course contre la montre lancée en juillet 2024.
09:22C'est vrai qu'on a réussi à les finir en temps et en heure.
09:25Donc pour nous maintenant, c'est de voir comment c'est là-bas à Paris.
09:28Ce projet hors norme a la symbolique particulière à souder les équipes.
09:32On était même très solidaires en équipe pour travailler sur ce projet
09:36parce que c'était vraiment une grosse émotion de voir un projet énorme.
09:41Ainsi, 2400 tonnes de blocs de granit ont été remontés,
09:45nettoyés et dûment sélectionnés.
09:47Il fallait chercher vraiment les blocs dans la carrière.
09:50Il ne fallait surtout pas de veine et puis une couleur uniforme.
09:53Pesant 40 tonnes à lui tout seul, ce bloc numéro 44,
09:57c'est le dernier extrait de la carrière prête à partir à la transformation.
10:01Il a, comme les autres, été sélectionné pour être aisément découpé
10:04et taillé aux dimensions voulues par l'architecte
10:07du jardin mémoriel des attentats de Paris de novembre 2015.
10:13C'est un fléau inquiétant et qui ne cesse de croître.
10:15La prostitution des mineurs prend de l'ampleur partout en France.
10:20Dans l'héros, par exemple, l'association de l'Amicale du Nid
10:24accompagne chaque année des centaines de jeunes femmes
10:26pour sortir de l'emprise des proxénètes.
10:29Sur place à Montpellier, via Occitanie.
10:32Une première approche sur les réseaux sociaux comme Snapchat.
10:35Argent facile à faire, la fin est malheureusement souvent la même
10:39pour ces jeunes femmes, parfois âgées de moins de 18 ans,
10:42manipulées par des proxénètes peu scrupuleuses.
10:45Une inscription forcée par chantage, menace sur des sites de prostitution
10:50où elles sont notées référencées comme de la marchandise.
10:53320 situations de ce genre ont été remontées en cinq ans
10:57au service des mineurs de l'Amicale du Nid de Montpellier,
11:01venant en aide aux victimes souhaitant sortir de cet engrenage.
11:04Le principe de l'exploitation sexuelle des mineurs,
11:07c'est que les proxénètes identifient les victimes les plus fragiles,
11:10donc celles qui ont déjà subi des violences sexuelles.
11:12Ils vont les rechercher là où elles sont, dans certains foyers,
11:17parfois à la rue, parfois même dans l'éducation nationale.
11:20Ils ont des stratégies de contraintes qui sont assez importantes aussi,
11:23des viols collectifs parfois.
11:24Un fléau qui touche en grande majorité les filles.
11:2730% d'entre elles ont même moins de 15 ans.
11:30Les sortir de l'impasse n'est jamais simple.
11:32L'an dernier, les maraudes numériques du Nid visant à entrer en contact
11:36avec ces personnes pour déconstruire l'emprise du proxénète
11:39ont cherché à joindre 709 jeunes.
11:42Seuls 58 ont répondu.
11:43Au début, on allait avec notre mot prostitution.
11:46Et on se prenait des portes.
11:47Elles nous disaient non mais moi je ne suis pas une pute, ça va, etc.
11:50Ok.
11:50À partir du moment où on leur dit,
11:52voilà on travaille avec des jeunes qui ont vécu des violences sexuelles.
11:54Ah ben j'en ai vécu.
11:55Est-ce que tu veux m'en parler ?
11:56Parce que peut-être ça t'envahit, peut-être tu fais des cauchemars.
11:58C'est ça travailler sur l'emprise, c'est faire nommer avec les jeunes
12:01exactement le déroulé un peu de cette rencontre, etc.
12:05Et souvent, d'elles-mêmes, elles se disent
12:07ah, mais je me suis fait avoir là.
12:09Grâce à ces signalements ou au travail réalisé sur Internet
12:12par les salariés du service,
12:1351 mineurs ont pu être accompagnés par l'amicale du Nil en dernier.
12:18Au vu de l'ampleur du phénomène,
12:19masqué par la peur et le silence des victimes,
12:22la tâche à accomplir reste immense.
12:24Moi je ne m'attendais pas à avoir un tel constat
12:28quant à la prostitution de mineurs dans le département.
12:31Le chiffre que je vous ai donné, de 300 à 400,
12:33c'est des personnes qui sont aidées,
12:36donc c'est la face émergée de l'iceberg.
12:38Des personnes qui ont aussi du mal à porter plainte.
12:41L'an dernier, l'association a accompagné sept jeunes
12:43dans l'engagement de poursuites judiciaires.
12:46Certains la présentent comme la plus belle fonderie d'Europe.
12:50Hachette Edrius et son nom,
12:51qui était en redressement judiciaire depuis la fin de l'année,
12:54vient tout juste de trouver un repreneur.
12:57Un nouveau départ pour les employés,
12:59mais surtout pour le savoir-faire au marnais.
13:01Reportage de Clémentine Coppola pour Puissance Télévisions.
13:05L'État a décidé d'en faire un exemple de reconversion industrielle.
13:10Installés depuis plus de 150 ans sur le territoire,
13:13les aciéries Hachette Edrius sont emblématiques
13:15du savoir-faire industriel au marnais.
13:17Aujourd'hui, leur nom change un peu.
13:20Elles deviennent les Fonderies Hachette Edrius
13:22et appartiennent au groupe ACI qui vient de racheter l'entreprise.
13:25Un soulagement pour la direction et les salariés
13:28qui sortent d'une période de redressement judiciaire
13:30lancée le 3 décembre 2024.
13:32C'est une vraie fierté de retrouver un actionnaire industriel français
13:36qui va nous permettre de nous redynamiser,
13:38d'avoir accès à des marchés sur lesquels on veut se développer.
13:40Ça va être les domaines du ferroviaire,
13:42les domaines du nucléaire,
13:44les domaines de la défense,
13:45pétrochimie et éolien flottant.
13:47Donc c'est vraiment les marchés porteurs
13:48et les marchés de demain
13:50où on veut vraiment chercher à se développer.
13:51Bien sûr, en gardant nos clients historiques
13:53dans le mining et dans tout ce qui est énergie.
13:56Le savoir-faire historique sera préservé
13:58ainsi que les 270 emplois.
14:00C'est une des plus belles Fonderies d'Europe
14:01et également parce qu'il y a 272 familles qui sont derrière.
14:04Donc on a eu une seule obsession, c'est sauver l'emploi.
14:06Pour ACI Group, l'Europreneur,
14:08cette Fonderie est stratégique.
14:10La capacité de production de l'entreprise
14:12est de 11 000 tonnes par an.
14:13Aujourd'hui, on a des besoins sur cette filière,
14:15nous on les connaît,
14:16on a une capacité d'attractivité et d'investissement
14:18qui fera que ça sera une Fonderie d'avenir.
14:21La sidérurgie fait partie intégrante de l'histoire
14:23et de l'actualité industrielle de la Haute-Marne.
14:26C'est un savoir-faire, presque un ADN,
14:28alors quand une entreprise est en difficulté,
14:30tous les acteurs du territoire s'associent.
14:32La Haute-Marne n'est pas en déclin.
14:34La Haute-Marne en fait fait œuvre de résilience.
14:36Et aujourd'hui, effectivement, sur l'industrie,
14:38on traverse une période qui n'est pas simple.
14:40Aujourd'hui, pas de perspective.
14:42On voit bien que le marché est en train de bouger.
14:44Mais je garde la foi parce qu'encore une fois,
14:46ce sont des hommes et des femmes qui connaissent ce métier-là,
14:49qui font la Haute-Marne et ils sauront s'adapter.
14:53H.T. Driou entame donc une nouvelle page de son histoire
14:56avec l'ambition de redevenir un acteur incontournable
14:59de l'industrie française.
15:00Entre héritage et modernisation,
15:02la fonderie haute-marnaise mise sur son savoir-faire
15:05pour se réinventer.
15:07Qui n'a pas fait l'expérience d'une attente insupportable
15:10aux urgences à l'hôpital ?
15:12Pour remédier à ce problème,
15:13le centre médical de soins immédiats prend le relais.
15:17Alors quel est son fonctionnement ?
15:19C'est ce que nous allons découvrir
15:20avec Canal 32 dans l'aube, regardez.
15:23Imaginé par des professionnels de santé,
15:25le centre médical de soins immédiats, CMSI,
15:28accueille les patients orientés par le centre 15,
15:31ou un mode de saint traitant,
15:32ou présentant des urgences non vitales, sans rendez-vous.
15:36Il repose sur le principe des soins non programmés.
15:38Vous vous tordez la cheville, vous pouvez venir consulter ici.
15:41Si vous vous coupez en faisant du bricolage,
15:43vous pouvez venir ici.
15:45Si vous vous bloquez le dos en déménageant votre appartement,
15:48vous pouvez venir ici.
15:49C'est toutes les pathologies urgentes non vitales.
15:52L'intérêt, c'est d'avoir que six boxes pour rester à taille humaine
15:54et qu'on soit continuellement agréable avec nos patients
15:57et que les soignants s'y retrouvent aussi
15:59dans la qualité patient-soignant.
16:01Ce centre vient compléter l'offre existante
16:03de l'établissement au bois de soins immédiats,
16:05ouvert en octobre 2018.
16:07Avec une augmentation annuelle de la fréquentation de 10%,
16:11cet établissement a atteint un niveau de saturation,
16:13prenant en charge 25 000 patients l'année dernière.
16:16Le CMSI vise à décongestionner cette structure.
16:20En fait, ça augmente l'offre de soins du département
16:23pour pouvoir répondre aux besoins de la population.
16:24Selon ses professionnels de santé,
16:26cette structure légère assouplit la prise en charge des patients
16:29avec des moyens adaptés.
16:31Depuis trois mois, les médecins du CMSI ont entamé un bras de fer
16:34avec le Conseil de l'Ordre des infirmiers
16:36pour faire valider certains recrutements.
16:38Ils estiment que ce blocage pourrait compromettre
16:42la pérennité du centre.
16:43Les infirmières libérales qui travaillent dans ce centre
16:45n'ont pas une activité classique.
16:47La pérennité n'est pas du tout assurée
16:49parce que le Conseil de l'Ordre des infirmiers
16:50aujourd'hui nous bloque pour des raisons statutaires.
16:52La demande de faire sauter ce verrou législatif
16:55a été transmise au ministre de la Santé.
16:57Malgré ces difficultés, le CMSI a ouvert ses portes
17:01avec une équipe composée de cinq médecins et d'une infirmière.
17:06Pour recréer du lien social et redynamiser nos villages,
17:09les députés ont adopté ce 10 mars dernier une proposition de loi
17:13visant à simplifier l'installation des bistrots
17:16dans les communes de moins de 3 500 habitants.
17:19TV7, la chaîne du Groupe Sud-Ouest,
17:21s'est rendue dans deux villages de Gironde,
17:24aux réalités, vous allez le voir, bien différentes.
17:27Tristan Lambert.
17:29Pandora, petit village de 450 habitants près de Langon.
17:33Une école, un pont, mais plus de bar ni de restaurant
17:36depuis une dizaine d'années.
17:38Ce serait bien pour la commune qu'il y ait un espace
17:40où on puisse se poser un petit peu, boire un café,
17:44une limonade, voir l'apéritif.
17:45Les personnes qui demandent souvent l'installation
17:48de ce type de commerce, il faut qu'après,
17:50ils les fréquentent, ce n'est pas souvent le cas.
17:52Des difficultés à faire vivre un commerce,
17:54mais aussi pour l'ouvrir.
17:55L'obtention de la licence 4, nécessaire pour vendre de l'alcool,
17:59s'avère parfois difficile.
18:01Pour y remédier, le député Guillaume Casparian
18:03propose une dérogation simplifiant les démarches.
18:06Une proposition de loi qui aurait de quoi redynamiser
18:09certaines petites communes.
18:10Pouvoir redonner la chance à beaucoup de villages
18:13de pouvoir revivre.
18:14Et puis nous, on a eu la chance que la mairie
18:16était propriétaire de la licence 4.
18:18On a eu beaucoup plus de facilité aussi pour s'installer.
18:21Installé depuis novembre, c'est à Saint-Vivien-de-Montségur
18:24que ce couple a ouvert son restaurant,
18:26suite à une annonce de SOS Village.
18:28Et selon le maire, ce type d'établissement est nécessaire
18:31pour redonner de la vie à tout un territoire.
18:33Que ça soit les bars, les restaurants,
18:36ça permet d'avoir un lien social.
18:39C'est important pour nos petites communes
18:42qui sont désertées de plus en plus.
18:44Voilà, il faut le dire.
18:44Dans les zones rurales, les cafés-restaurants
18:46se font de plus en plus rares.
18:47En 1960, on en comptait 160 000
18:50contre seulement 40 000 aujourd'hui.
18:52Soit une baisse de 75 %.
18:57Toujours en matière de ruralité, connaissez-vous Village d'Avenir ?
19:00Ce dispositif, mis en place par le gouvernement,
19:03vise à soutenir les petites communes
19:05en matière d'habitat, d'urbanisme ou encore de petits commerces.
19:09De passage dans les Vosges,
19:10la ministre déléguée chargée de la ruralité,
19:13justement, Françoise Gattel,
19:15a annoncé le prolongement de ce dispositif jusqu'en 2027.
19:20Écoutons la membre du gouvernement au micro de Vosges TV sur place.
19:25Nous avons sauvé ce programme qui connaît un grand succès.
19:29Quand je dis succès, c'est qu'on a des résultats assez remarquables.
19:32Puisqu'on a plus de 4 200 projets qui ont été accompagnés.
19:37Et c'est pour les habitants, tous ces projets.
19:38Ça peut être une école, une épicerie associative, que sais-je.
19:44Cette semaine, c'était Vadim Omelchenko,
19:46qui était l'invité de Face au territoire sur TV5MONDE
19:49avec la presse quotidienne régionale.
19:51L'ambassadeur d'Ukraine en France a commenté
19:54les récentes avancées des pourparlers pour mettre fin à la guerre.
19:57Écoutons l'ambassadeur d'Ukraine.
20:00Les Américains ont été très gourmands.
20:02Donald Trump, principalement, comme représentant des États-Unis,
20:06il est un petit peu revenu sur ses exigences en matière de terres rares.
20:09Ce que disait Donald Trump au départ, c'était
20:12« Nous allons signer un accord avec vous l'Ukraine
20:13et nous allons nous installer des sociétés américaines
20:16et exploiter vos terres rares. »
20:18Ce n'est pas lui, c'était notre.
20:19C'était la notre proposition, pour l'Europe et pour les États-Unis aussi.
20:25Mais on considère ça comme possibilité
20:29d'investir dans notre économie et aussi pour garantir la sécurité.
20:37Est-ce que vous pourriez imaginer durant les mois et les années qui viennent,
20:39s'il y a un accord de paix, reprendre des échanges commerciaux,
20:42que ce soit sur du pétrole ou sur des produits agricoles, avec la Russie ?
20:47Même si elle est toujours la Russie de Vladimir Poutine ?
20:49Jamais.
20:52Direction la Moselle, maintenant,
20:53où des commerçants ont décidé de miser sur la confiance.
20:57Un boulanger et une fleuriste vendent leurs produits en libre-service
21:02et les clients n'ont plus qu'à se servir et payer sans passer par la caisse.
21:06Est-ce une solution d'avenir ?
21:07Reportage de Moselle TV sur place.
21:11Désormais, plus besoin de faire la queue dans cette boulangerie de Forbach.
21:15Ici, certains produits comme ces baguettes et croissants sont en libre-service.
21:20Il y a souvent une forte attente et des gens qui n'ont pas le temps,
21:24qui ne venaient plus acheter leurs baguettes chez nous.
21:26Pour que les gens puissent gagner du temps,
21:28quelqu'un qui est pressé vient, n'a pas besoin de faire la queue,
21:31il peut acheter sa baguette, son croissant et repartir.
21:33Le principe est simple, chacun prend ce dont il a besoin
21:37et dépose l'argent dans une tirilire prévue à cet effet.
21:40Un dispositif loin d'être ancré dans les mœurs,
21:43mais qui pourrait bien faire son chemin.
21:45Je viens de la prendre.
21:46Et qu'est-ce que vous pensez du principe ?
21:48Ça peut être pas mal pour ceux qui en ont besoin.
21:50Oui, c'est plus rapide, parce qu'il y a quand même pas mal de monde qui vient ici.
21:53A Faribersvillers, chez cette fleuriste,
21:56le concept existe depuis plus d'un an.
21:58Quand elle s'absente, les clients peuvent acheter ses bouquets en toute liberté,
22:02à condition qu'ils possèdent un smartphone.
22:04Ils scannent le code et ils mettent le montant
22:08qui est justement sur la composition ou le bouquet.
22:10Pas de caisse ni de contrôle, un pari audacieux
22:13où tout repose sur l'honnêteté des clients.
22:16Même si on vit dans un monde où ce n'est pas évident de donner sa confiance,
22:20moi, j'ai fait ce pari-là parce que déjà, on est dans un village.
22:23Généralement, je connais bien mes clients et donc, je fais confiance.
22:27Et voilà, c'est le principe du commerce de proximité.
22:30En misant sur l'honnêteté de leurs clients,
22:32cette fleuriste et ce boulanger parviennent à développer leur activité.
22:36Un modèle de livre-service basé sur la confiance
22:39qui séduira peut-être d'autres commerçants.
22:44Il est l'un des meilleurs joueurs du monde de tennis.
22:47Il est 22e mondial et pourtant, vous ne le connaissez pas.
22:51À 85 ans, Roger enchaîne les titres dans la catégorie senior
22:56et prouve que l'âge ne doit pas être un frein.
22:59TBO et TBSUD, les chaînes du Télégram,
23:02ont rencontré ce champion tout à fait hors norme.
23:06Regardez.
23:07C'est ces championnats du monde.
23:09Alors voilà la championnat de France.
23:11Des médailles, Roger ne sait plus quoi en faire.
23:14L'octogénaire a pourtant commencé tard le tennis.
23:17J'ai commencé à 53 ans.
23:18Je suis Roger Nigola, 22e mondial en plus de 85 ans.
23:22Quand je suis arrivé à Crozon,
23:25j'ai battu des gens qui ont dit qu'ils allaient arrêter le tennis.
23:28Il y en a deux ou trois qui ont arrêté le tennis dégoûtés.
23:30Ils se demandaient comment c'était possible à 85 ans de courir comme ça.
23:34Et c'est difficile parce qu'il n'y a pas de vétérans ici.
23:36Je suis le seul vétéran.
23:38Il y a des vétérans, mais ils ne veulent pas jouer.
23:40Ils ne veulent pas parce qu'ils ont peur d'eux.
23:42Ils ne veulent pas, ils savent qu'ils ne gagneront pas.
23:45Malgré ses 85 ans, Roger s'entraîne trois fois par semaine.
23:50Une rigueur lui permettant de jouer au plus haut niveau.
23:53J'étais dans l'équipe de France des 80, mais pas 85 puisqu'il n'y en a pas.
23:57Je me bats pour ça, mais ils ne veulent pas.
23:59Ils ne veulent pas faire de 85 alors qu'on est assez nombreux.
24:02Puisqu'il y a des pays comme l'Australie, les Etats-Unis,
24:07même les Japonais qui jouent au tennis, qui ont des catégories 85 et 90.
24:11Sa raquette, le secret de sa longévité selon Roger.
24:15Si je ne faisais pas de tennis, je serais déjà mort.
24:17J'aimerais bien mourir sur un terrain de tennis.
24:20C'est super, plutôt que de mourir dans un lit.
24:23Et puis, finissons ce journal avec une dose de sensations fortes.
24:26L'Alpe d'Huez a proposé cette année une nouvelle activité à ses vacanciers.
24:31Le mountain kart.
24:33Mais alors, comment fonctionne ce kart des neiges ?
24:36Télé Grenoble vous le fait essayer.
24:37Regardez.
24:39Cette année, une toute nouvelle activité fait son apparition sur les pistes.
24:43Le mountain kart.
24:44Ce concept, inédit à l'Alpe d'Huez, promet de faire monter l'adrénaline.
24:47C'est comme un petit siège avec deux grosses roues derrière, un petit ski devant.
24:52Et puis, on a un petit guidon, comme un vélo avec des freins à disque.
24:55Vous allez voir, dès que vous allez freiner, vous allez perdre un peu le contrôle.
24:58Ça va se router, ça va déraper, mais c'est assez marrant si vous n'allez pas trop vite.
25:02Ça reste rigolo.
25:03Pour vous orienter, vous avez le guidon.
25:05Je trouve que ça va être pas mal de pousser finalement avec le pied extérieur pour aider à tourner.
25:10C'est quoi la différence entre le mountain kart et la luge ?
25:13Je pense que le mountain kart, c'est quand même plus précis avec le guidon.
25:16On a aussi deux petits étriers qui aident beaucoup à se diriger.
25:19Alors que la luge, finalement, c'est qu'avec les freins qu'on peut s'orienter.
25:23Les riders s'apprêtent à dévaler la piste.
25:25Les premiers mètres sont prudents,
25:27mais très vite, les pilotes gagnent en confiance et enchaînent les virages.
25:38Alors, c'était cool ?
25:39Ah, c'est génial.
25:40Ça ressemble un peu comme si on était avec les skis au pied
25:43et puis qu'on faisait des bonnes descentes,
25:45mais sauf que là, il faut maîtriser un peu les virages.
25:49Rendez-vous sous les télécabines des Jeux pour une piste spécialement dédiée.
25:53Voilà, c'est la fin de ce journal.
25:54Merci à vous de l'avoir suivi.
25:55On se retrouve très vite pour une nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
26:00Au revoir à tous.
26:10Sous-titrage Société Radio-Canada