Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE
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00:00:00Il est pratiquement 11h, bonjour, soyez les bienvenus, on est très heureux de vous accueillir avec Mickaël Dorian ce dimanche.
00:00:06Bonjour Mickaël, vous allez bien ?
00:00:07Bonjour Anthier et bonjour à tous.
00:00:08Ravis de vous retrouver et de vous retrouver dans cette équipe de mini-news.
00:00:11Week-end, 11h-13h, c'est votre rendez-vous d'information de la mi-journée, vous le connaissez par cœur.
00:00:16Je vous présente notre équipe du dimanche dans quelques instants, mais tout de suite le sommaire de cette première heure.
00:00:20A la une évidemment la trêve à Gaza et la libération des otages, situation complexe ô combien il fallait s'en douter.
00:00:26Il fallait s'en douter, Israël a annoncé la trêve qui a été retardée de trois heures par rapport à l'horaire qui était prévu.
00:00:32Le gouvernement a reçu la liste des trois premiers noms des otages, trois femmes remis, Émilie et Doran.
00:00:38On vous fait un point complet avec toutes nos équipes mobilisées sur le terrain.
00:00:41Dans mini-news, on vous parlera de ce qui s'est passé cette nuit à Macon.
00:00:45Macon en proie à des violences urbaines, des bâtiments publics ont été dégradés, sept véhicules incendiés.
00:00:50Noemi Hardy nous racontera ce qui s'est passé.
00:00:53Enfin, on évoquera aussi l'investiture de Donald Trump.
00:00:56C'est demain, investiture à vivre sur notre antenne avec toutes nos équipes évidemment.
00:01:00Sarah Gnafau fait partie des invités, elle s'exprime dans les colonnes du journal du dimanche.
00:01:05Jules Torres est avec nous, décryptage.
00:01:07Voilà pour notre menu, mais tout de suite, premier tour de l'info avec vous, Mickaël Dorian.
00:01:12Un homme a été interpellé dans le 19e arrondissement de Paris.
00:01:16Ça s'est passé hier suite à une dénonciation de violences conjugales.
00:01:20L'individu a tiré à plusieurs reprises en direction des policiers avant d'être neutralisé et transporté à l'hôpital.
00:01:26Aucun policier n'a été blessé et une enquête a été ouverte.
00:01:30Quelque 85 000 Iserois appelaient aux urnes ce dimanche pour le second tour d'une élection législative partielle.
00:01:38Le scrutin doit permettre d'élire un remplaçant aux députés sortant de la France Insoumise.
00:01:42Hugo Prévost, député démissionnaire depuis octobre dernier en raison d'accusations de violences sexistes et sexuelles.
00:01:49Et puis le fondateur de Télégramme a reconnu devant les juges la gravité des faits reprochés à sa messagerie cryptée.
00:01:56Pour rappel, Pavel Durov est mis en examen depuis fin août à Paris pour complicité d'activité criminelle.
00:02:02Il a promis aux juges d'instruction d'améliorer sa modération.
00:02:06Merci Mickaël et on vous retrouve dans 30 minutes.
00:02:10L'équipe du dimanche avec moi Naïma M. Fadel, essayiste.
00:02:14Bonjour, soyez le bienvenu.
00:02:16Amaury Vraulet, journaliste, soyez le bienvenu.
00:02:18Moi aussi.
00:02:19Karim Abouaïk, fidèle de l'émission, journaliste, soyez le bienvenu.
00:02:22Et le général Bertrand Cavalier, expert en sécurité, soyez le bienvenu aussi.
00:02:26Bertrand Cavalier, Harold Diman, notre spécialiste des questions internationales.
00:02:30Et Jules Torres qui va prendre votre place dans quelques instants, mon cher Mickaël Dorian.
00:02:34On va donc commencer en évoquant la situation en Israël avec cette trêve à Gaza et la libération des otages.
00:02:39Dans cette première phase, je le rappelle, 33 otages doivent être libérés durant les six prochaines semaines.
00:02:45Les trois premiers aujourd'hui.
00:02:47On connaît les noms, les trois noms.
00:02:49Il s'agit de trois femmes, je rappelle leur prénom, Romy, Émilie et Edurane.
00:02:52Et Israël a annoncé la trêve ce matin mais avec trois heures de retard.
00:02:57Et on va retrouver tout de suite l'une de nos équipes sur le terrain en Israël, Régine Delfour et Charles Baget.
00:03:03Bonjour Régine, on le savait, cet accord de cesser le feu est fragile, pas simple à mettre en place.
00:03:08Et on connaît, je le disais, les trois premiers noms des trois premiers otages.
00:03:15Alors Thierry, par rapport aux trois premiers noms de ces trois premiers otages, on savait que c'était des femmes.
00:03:20Il y a encore des choses qui n'ont pas été confirmées par le gouvernement.
00:03:24Donc il faut rester extrêmement prudent.
00:03:26On sait que Romy Gonen, qui a 24 ans, fait partie de ces otages qui vont être libérés.
00:03:31Puisque son père et son frère l'ont annoncé sur les réseaux sociaux.
00:03:35On n'a pas de certitude sur les deux autres puisqu'il y a un autre nom qui circule.
00:03:39Donc il faut vraiment rester extrêmement prudent.
00:03:41Ce cesser le feu était très fragile puisque hier, Benyamin Netanyahou a pris la parole.
00:03:46Et a annoncé que le Hamas n'avait toujours pas donné la liste des otages qui devaient être libérés.
00:03:51Donc c'était une violation de l'accord.
00:03:53Et c'est pour ça que le cesser le feu n'est pas entré en vigueur à 7h30 heure française mais à 10h15.
00:03:59On sait donc que les otages devraient être libérés aux alentours de 16h.
00:04:03Mais c'est ce qui est prévu.
00:04:05Mais on ne sait pas encore si cela va être respecté.
00:04:07On les attend sur le territoire israélien plutôt en début de soirée.
00:04:11Mais tout cela évidemment est à prendre avec énormément de précautions.
00:04:15Mais il semble que cela soit en bonne voie.
00:04:18On sait aussi que les camions d'aide humanitaire ont commencé à entrer dans la bande de Gaza au niveau de Rafah.
00:04:26Et puis le processus va continuer.
00:04:28Mais on sait en fait que le Hamas continue cette guerre psychologique sur les israéliens.
00:04:33Merci beaucoup Augine Elfourl et Charles Baget depuis Tel Aviv.
00:04:36Et vous avez raison ô combien il faut être prudent et prudent jusqu'au bout.
00:04:41On va vous retrouver tout au long de cette émission.
00:04:44Harold, accord fragile avec trois heures de retard.
00:04:52Oui mais quand même ça s'engage.
00:04:54On ne peut pas dire que ça soit déraillé pour l'instant.
00:04:58Mais on savait de toute façon que ça serait délicat.
00:05:02On ne cesse de répéter.
00:05:03Oui mais en quoi consiste le problème ?
00:05:06Cela semble être technique jusqu'à présent.
00:05:09Mais il faut savoir que tant que les otages n'ont pas été présentés,
00:05:14l'armée israélienne a continué de frapper là où elle pensait qu'il y avait des activités militaires du terroriste, du Hamas plus précisément.
00:05:29Ce n'est que quand ils auront franchi la ligne, qu'ils seront entre les mains des intermédiaires,
00:05:38que nous aurons véritablement l'enclenchement du processus.
00:05:47Neymar, quel est votre regard sur cette situation, cette journée tant attendue ?
00:05:53Et on ne cesse de le répéter.
00:05:54Il y a évidemment un climat un peu particulier.
00:05:59On est soulagés mais on est également inquiets.
00:06:02Et on le voit bien.
00:06:03On avait annoncé ce cessez-le-feu ce matin.
00:06:06Il y a eu du retard.
00:06:07Et tant qu'on n'aura pas vu ces otages et leur état physique,
00:06:12on s'imagine qu'on se met à la place des familles des otages et du calvaire qu'ils subissent encore.
00:06:18Oui, ils continuent à subir effectivement ce calvaire.
00:06:20Parce que le Hamas a intérêt aussi malheureusement à cette guerre psychologique.
00:06:25Parce qu'aujourd'hui il détient ses otages.
00:06:28Et que la société israélienne est prête à tout pour faire libérer ses otages.
00:06:34C'est ça.
00:06:35Et donc du coup c'est complètement déséquilibré aujourd'hui.
00:06:38Quand on a appris qu'un otage israélien, il y aurait 30 terroristes palestiniens qui seraient libérés.
00:06:48Vous vous imaginez ?
00:06:49Donc on est aussi dans une espèce de décompte macabre.
00:06:51Et qu'on voit bien que les vies humaines d'un côté ne valent pas autant que de l'autre côté.
00:06:58Et on voit bien que le Hamas de toute façon va continuer cette guerre psychologique.
00:07:02Parce qu'il y a encore une fois intérêt aujourd'hui.
00:07:07Et puis à faire durer.
00:07:08Parce que c'est aussi, sans oublier je pense, sa survie.
00:07:12Parce qu'on sait très bien que s'il n'y a plus du tout d'otages à Gaza,
00:07:16c'en est fini finalement du Hamas.
00:07:20De ce qu'il reste du Hamas.
00:07:23Oui aujourd'hui les israéliens sont partagés entre l'espoir et l'inquiétude.
00:07:28L'espoir de voir la guerre s'arrêter pour un temps.
00:07:31Et puis une partie des otages revenir au pays.
00:07:34Et puis l'inquiétude de l'état de santé de ces otages après plus d'un an de sévices, d'abus, voire de torture.
00:07:40Et puis le risque que cette trêve ne dure pas.
00:07:44Et de ce point de vue, le choix, la décision de Benyamin Netanyahou
00:07:49a été particulièrement courageuse de signer cet accord.
00:07:52Alors même qu'une partie de l'opinion israélienne est contre.
00:07:56Qu'une partie de sa coalition la plus à droite, la plus radicale est contre aussi.
00:08:00Au risque même de faire exploser sa coalition politique.
00:08:04Donc c'est à la fois le résultat évidemment, on l'a suffisamment évoqué, de la pression américaine.
00:08:08Notamment de Donald Trump sur toutes les parties depuis plusieurs semaines.
00:08:12Et de son conseiller spécial notamment.
00:08:14Mais c'est aussi le résultat de la stratégie politico-militaire du Premier ministre israélien depuis plus d'un an.
00:08:20Qui aboutit non seulement à l'éradication quasi complète du Hamas à Gaza.
00:08:24A la décapitation du Hezbollah au Liban.
00:08:26Au renversement du régime de Bachar el-Assad en Syrie.
00:08:29Et à la neutralisation de l'Iran.
00:08:32Donc c'est une stratégie qui porte ses fruits.
00:08:34Et qui on l'espère durera dans les mois qui viennent.
00:08:36Je vous propose de vous donner la parole dans quelques instants cher Jules Torres.
00:08:39Mais écoutez justement ce que déclarait hier soir le Premier ministre israélien.
00:08:43Ce qui donne bien un peu le climat.
00:08:45Écoutez-le.
00:08:47Nous nous réservons le droit de reprendre la guerre si nécessaire avec le soutien américain.
00:08:53Voilà, c'est rapide mais voilà.
00:08:57Benjamin Netanyahou il joue une partition qui est très complexe.
00:09:01D'abord il y a cette pression populaire.
00:09:04En tout cas des familles qui demandent depuis maintenant plusieurs semaines.
00:09:09Et voire même plusieurs mois.
00:09:10Depuis le début.
00:09:12Mais en tout cas qui font de plus en plus pression auprès de Benjamin Netanyahou.
00:09:15Et du gouvernement israélien pour faire libérer les otages.
00:09:18Mais de l'autre côté il a aussi une équation politique à régler.
00:09:22Et on a appris ce matin que Ben Gvire qui est l'un de ses alliés.
00:09:26Qui est plutôt un représentant de la droite religieuse.
00:09:29Qui est beaucoup plus à droite que Netanyahou.
00:09:31Et bien quittait la coalition au pouvoir.
00:09:35Pourquoi ? Et bien parce que lui ne tolère pas qu'on fasse un cessez-le-feu.
00:09:39Avec des terroristes et des terroristes du Hamas.
00:09:41Qui ont tué plus de 1500 personnes le 7 octobre 2023.
00:09:46Donc on voit très bien que l'équation est très très très complexe pour Benjamin Netanyahou.
00:09:50Et oui c'est bien ça dont il s'agit Général Bertrand Cavallier.
00:09:53C'est qu'on libère des terroristes.
00:09:56Qui potentiellement peuvent renforcer à nouveau le Hamas.
00:10:01C'est plutôt dans la tradition d'Israël d'accepter ces déséquilibres.
00:10:06On a eu des exemples très frappants dans les 20-30 dernières années.
00:10:12Maintenant je crois qu'il faut bien voir les choses.
00:10:14Il y a deux temps.
00:10:15Il y a le temps court avec cette opinion publique israélienne.
00:10:18Qui attend massivement le retour des otages.
00:10:20Et puis il y a le temps long.
00:10:22Comment va-t-on régler durablement ce problème du Hamas ?
00:10:25Parce que le Hamas ne revient pas sur son idéologie.
00:10:29Qui est centré d'une façon obstinée sur la destruction d'Israël.
00:10:33Il dispose d'un renouvellement de ses troupes très rapide.
00:10:36Au-delà d'une population qui est très conditionnée.
00:10:38Dans la haine dès l'enfance.
00:10:41Quand on peut comparer ça avec les jeunesses hitlériennes.
00:10:45La véritable solution c'est que va faire la communauté internationale.
00:10:48Pour isoler le Hamas.
00:10:50Sachant qu'aujourd'hui il y a des grandes opportunités.
00:10:54La question syrienne.
00:10:56Si la Syrie se stabilise.
00:10:58Si le Liban, le Hezbollah est durablement affaibli.
00:11:02On verra quel sera le jeu.
00:11:05Notamment des acteurs majeurs bien entendu adossés aux Etats-Unis.
00:11:08Notamment l'Arabie Saoudite.
00:11:10Tant que le Hamas n'est pas neutralisé dans sa réalité idéologique.
00:11:15Tant que la population n'est pas reprise en main.
00:11:17Tant que le Hamas n'est pas subventionné par les organisations internationales.
00:11:20Il y avait un paradoxe saisissant.
00:11:23Israël devra rester sur ses gardes.
00:11:26Et être prêt à frapper à tout moment.
00:11:28Karima je vous fais réagir dans quelques instants.
00:11:30Mais je voudrais qu'on écoute Emmanuel Alouia.
00:11:32Vous la connaissez.
00:11:33Elle est la représentante officielle du protocole israélien 6C.
00:11:36Elle était l'invité d'Anthony Favali.
00:11:38Parce que la question que l'on se pose c'est.
00:11:39Dans quel état on va retrouver ces otages ?
00:11:42Dans quel état physique ? Dans quel état psychique ? Dans quel état moral ?
00:11:46Écoutez ce qu'elle nous dit.
00:11:47Je vous fais réagir juste après Karima.
00:11:49Les otages ont subi.
00:11:52On le sait déjà.
00:11:53Un certain nombre d'humiliations.
00:11:56Ils ont été isolés.
00:11:57Certains ont été torturés.
00:11:58On les a empêchés de se parler.
00:12:00D'avoir accès à l'eau.
00:12:02D'avoir accès aux WC.
00:12:03A leurs convenances.
00:12:05Donc chacun a mis en place des stratégies qui lui sont personnelles.
00:12:09Pour survivre.
00:12:10Et dont ils parleront forcément ou pas d'ailleurs à un moment donné.
00:12:16Certains ont dû s'isoler.
00:12:18On sait que les otages ont plusieurs façons de faire face à la captivité.
00:12:22Certains peuvent rester lucides pendant toute une bonne partie de la captivité.
00:12:28D'autres vont simplement être terrorisés.
00:12:30Oui c'est important de le rappeler.
00:12:32Dans quel état on va retrouver ces otages Karima?
00:12:35Oui tout à fait.
00:12:37Ici on parle bien sûr pour les otages qui sont vivants.
00:12:40Parce qu'on sait qu'il reste aussi à peu près 95, près de 100 otages encore.
00:12:45Dont on ne connaît pas l'état.
00:12:47Que ce soit physique et psychologique.
00:12:49Et pour les otages qui vont revenir.
00:12:51On parle de 15 mois de captivité.
00:12:53On sait qu'il y a eu dans le passé par des témoignages par exemple.
00:12:57Des femmes otages.
00:12:59Des violences sexuelles.
00:13:00Il peut y avoir de la torture.
00:13:01On sait qu'il y a tout ce contexte de syndrome post-traumatique.
00:13:05Donc c'est d'une violence absolument inouïe.
00:13:0815 mois de captivité.
00:13:10Vous ne savez pas est-ce que c'est le jour, est-ce que c'est la nuit.
00:13:13Vous ne savez pas dans quel contexte.
00:13:15En fait je pense que ça dépasse un peu l'imagination.
00:13:19Et il y a évidemment des protocoles.
00:13:22Il y a des protocoles assez précis pour le retour des otages.
00:13:26Ils vont être pris en charge.
00:13:28Et on peut penser évidemment aussi à toutes les conséquences sur les familles.
00:13:32Les proches qui ont vécu aussi ce traumatisme pendant plusieurs mois.
00:13:36Donc bref, je le disais.
00:13:38C'est vraiment le supplice de la goutte.
00:13:40C'est-à-dire qu'au cours des prochaines semaines.
00:13:42Ce processus de cesser le feu.
00:13:44On a tous un peu, on retient notre souffle.
00:13:46Parce qu'on sait que ça peut basculer à tout moment.
00:13:49On ne sait pas dans quel état.
00:13:50Vous l'avez mentionné.
00:13:51Les otages peuvent revenir.
00:13:52Et on sait que tout ça peut être très très fragile.
00:13:56Naïma Padel, vous souhaitez intervenir.
00:13:58Oui, je voulais rebondir sur ce qu'a dit le général par rapport au Hamas.
00:14:01Et la suite, effectivement.
00:14:03Dernièrement, il y a eu un communiqué en arabe du Fateh.
00:14:07De l'autorité palestinienne.
00:14:09Qui condamnait les agissements du Hamas.
00:14:13Et que le chaos aujourd'hui à Gaza.
00:14:16Ils le disent clairement.
00:14:18Est à cause du Hamas.
00:14:20Et ils disent aussi dans ce communiqué.
00:14:22Ils se positionnent ainsi.
00:14:24Qu'ils sont prêts à prendre effectivement le relais.
00:14:27Pour gérer Gaza.
00:14:30Et ça, ça peut être quelque chose d'important.
00:14:32Ça veut dire qu'il faut aller jusqu'au bout.
00:14:34Pour terrasser vraiment le Hamas.
00:14:36Et qu'il ne puisse plus se reconstruire.
00:14:41Et donner cette partie à l'autorité palestinienne.
00:14:45Comme elle l'avait d'ailleurs avant 2005.
00:14:47Avec peut-être à mon avis une force arabe.
00:14:51Faite avec notamment les Égyptiens, les Qataris, les Jordaniens.
00:14:57Parce qu'il faut absolument à un moment.
00:14:59Renvoyer aussi la communauté arabe.
00:15:03Notamment ces...
00:15:07Comment dire...
00:15:09Qui sont aussi concernés.
00:15:11Le Qatar, la Cisjordanie.
00:15:13Et puis l'Égypte.
00:15:15Pour qu'ils prennent aussi toutes leurs responsabilités.
00:15:18Et revoir aussi le financement.
00:15:20Parce que moi je voudrais juste rappeler une chose.
00:15:22C'est qu'on savait parfaitement ce que voulait le Hamas.
00:15:24C'est-à-dire la destruction d'Israël.
00:15:26Et puis un seul juif sur cette région.
00:15:29Parce que c'était sur l'archarte.
00:15:31Mais que le financement a continué.
00:15:34Via le Qatar.
00:15:36Avec l'accord des Israéliens.
00:15:39Ça il faut le rappeler.
00:15:41Donc les Israéliens ont cru tenir comme ça le Hamas.
00:15:44Malheureusement ils ont vu qu'ils ont gardé comme voisins une bombe.
00:15:48Alors cela a été...
00:15:50Général Bertrand Camalier.
00:15:51Très rapidement a été évoqué l'action psychologique.
00:15:54Mais la guerre psychologique n'a pas été exercée que contre Israël.
00:15:57Le fait que les opinions publiques soient prises au piège.
00:16:00Soit menacées.
00:16:01Le fait d'être prêt à libérer le nombre de prisonniers en échange d'un individu.
00:16:04La Jordanie.
00:16:05Lorsqu'un de ses pilotes avait été fait prisonnier par l'État islamique.
00:16:08Bon en fait il a été brûlé vif.
00:16:12Dans une cage.
00:16:14Mais les Jordaniens étaient prêts à faire un échange.
00:16:18Qui était totalement déséquilibré.
00:16:20Donc vous voyez bien que là.
00:16:22On est face à un phénomène du Hamas.
00:16:25Qui renvoie également aux techniques d'action psychologique.
00:16:28Je parlais juste de l'après.
00:16:30J'entends bien ce qu'on a évoqué tout à l'heure.
00:16:32Mais sinon il est évident que la solution durable.
00:16:34Elle implique impérativement.
00:16:36L'engagement de tous les pays de la région.
00:16:39Qui attendent la stabilité.
00:16:41Parce que parfois ils se servent beaucoup de ça aussi.
00:16:43Pour détourner leur population.
00:16:46Des vrais problèmes qui concernent aussi leur pays.
00:16:49Deux mots.
00:16:50Comment les choses vont se dérouler d'un point de vue technique ?
00:16:53Qu'est-ce que l'on sait Harold aujourd'hui cet après-midi ?
00:16:57On sait plusieurs choses.
00:16:58Bon qu'il s'agit de femmes.
00:16:59Trois femmes aujourd'hui.
00:17:01Et on sait aussi que dans les 33.
00:17:05La liste des 33 qui devront être libérées.
00:17:08Dans cette première phase.
00:17:10Il y a les Américains.
00:17:12Alors il en reste 3 vivants.
00:17:15En plus de nos deux compatriotes.
00:17:19Ofer Calderon et Ohadia Halomi.
00:17:23Et on sait qu'il y a aussi 8 Thaïs.
00:17:27Des Thaïlandais.
00:17:28Et il y a un Népalais, un ou deux.
00:17:31Et un Tanzanien.
00:17:33Et eux apparemment ne seront pas dans la liste des 33.
00:17:37Donc leur gouvernement commence à émettre des communiqués.
00:17:42En demandant leur libération.
00:17:44Et eux véritablement n'ont strictement rien à voir avec le conflit.
00:17:49Particulièrement les Thaïlandais.
00:17:51Les Népalais aussi.
00:17:52Ce sont tous des ouvriers agricoles ou de maison.
00:17:55Donc voilà.
00:17:57Ça c'est un peu une petite cruauté qui n'était vraiment pas nécessaire.
00:18:02Même selon la logique du Hamas.
00:18:04Je vous propose d'écouter Julien Balloul.
00:18:07Qui est l'ancien porte-parole réservé de Dutzal.
00:18:10Qui justement se doutait que les choses allaient être compliquées avec le Hamas.
00:18:14Et qu'il n'était absolument pas surpris.
00:18:16Il s'est exprimé ce matin dans la matinale.
00:18:18Et Harold vous avez laissé votre place à Noémie Hardy.
00:18:21Puisqu'on va prendre la direction de Macron.
00:18:23Puisqu'il y a une nuit assez chaude du côté de Macron.
00:18:26Mais on retrouve dans quelques instants.
00:18:27Mais on écoute Julien Balloul.
00:18:29C'est surtout terrible pour les familles des otages.
00:18:32Qui attendent de savoir qui sont les premiers libérés.
00:18:34En fait c'est terrible pour tout le pays.
00:18:35C'est terrible pour les familles des otages.
00:18:37Qui veulent savoir si leurs enfants font partie des premiers libérés.
00:18:39C'est terrible pour les familles des otages.
00:18:41Qui savent qu'ils ne sont pas dans cet accord quoi qu'il arrive.
00:18:44De toute façon on a l'habitude de la guerre psychologique avec le Hamas.
00:18:47On le savait qu'ils allaient faire ça.
00:18:49Qu'ils allaient gagner du temps.
00:18:51Qu'ils allaient jouer avec nos nerfs.
00:18:52Qu'ils allaient faire de fausses annonces.
00:18:54Ils font ça depuis le début de la guerre.
00:18:55Ils ont fait ça lors des précédentes vagues de libération.
00:18:57Donc on s'attendait à cette guerre psychologique.
00:19:00A cette épreuve nerveuse.
00:19:04Donc pas de surprise pour Julien Baloul et on y reviendra.
00:19:07En deuxième heure de ce Midi News.
00:19:10Avec toutes nos équipes mobilisées sur le terrain évidemment.
00:19:12Là on va prendre la direction de Macron avec Noemi Hardy.
00:19:16Bonjour Noemi.
00:19:17Merci d'être avec nous dans Midi News.
00:19:19Parce qu'il s'est passé beaucoup de choses cette nuit à Macron.
00:19:23Avec des violences urbaines.
00:19:25Racontez-nous ce qui s'est passé très précisément.
00:19:28Effectivement, c'est dans la nuit de samedi à dimanche
00:19:30que des violences urbaines ont éclaté dans le quartier de Saugeret.
00:19:34C'est le quartier sensible à Macron.
00:19:36Plusieurs bâtiments municipaux ont été impactés.
00:19:39Mais avant de parler du bilan, je vous propose d'écouter Jean-Patrick Courtois.
00:19:43Qui est le maire de Macron et qui parle des raisons de ces incidents.
00:19:48L'explication, c'est un arrière-conflit.
00:19:50C'est le conflit de la drogue en fait.
00:19:52C'est des jeunes qui veulent absolument avoir un local
00:19:55pour pouvoir poursuivre leurs activités, leur business, nous en ont-ils dit.
00:19:59Et comme on refuse de leur donner, bien évidemment,
00:20:01ainsi que l'organisme social qui s'appelle Macron Habitat,
00:20:04ils ont décidé de déclencher, comme ils l'appellent eux-mêmes, la guerre avec la vie.
00:20:08On sait que c'est des jeunes du quartier.
00:20:10Maintenant, les forces de l'ordre ont réussi hier à en intercepter un.
00:20:13J'espère que l'enquête de police permettra d'en arrêter d'autres
00:20:16pour qu'on mette un terme à ce trafic.
00:20:19Pour ce qui est du bilan, ça c'est un premier bilan
00:20:21parce qu'il y en a un qui va être fait à 11h sur place.
00:20:25Il y a trois bâtiments publics qui ont été dégradés.
00:20:27Selon le maire, ce sont des bâtiments qui sont utilisés par des associations.
00:20:31Par exemple, il y a un centre sportif, l'entrée d'un centre sportif,
00:20:34un bâtiment qui est utilisé pour accueillir des enfants qui a été touché.
00:20:38Il ne sait pas ce qui va se passer lundi.
00:20:40Il est très embêté par rapport à ça.
00:20:42Il y a aussi sept véhicules légers qui ont été incendiés,
00:20:45une pelleteuse et dix poubelles brûlées.
00:20:47Trois véhicules de police ont été endommagés.
00:20:50C'est pendant la nuit quand les forces de l'ordre ont décidé d'intervenir.
00:20:54Deux véhicules de la BAC ont été attaqués pendant la nuit.
00:20:59Il y a eu 35 moyens de défense qui ont été utilisés.
00:21:02Tout ça selon la préfecture de Saône-et-Loire.
00:21:04Comment ça s'est passé ?
00:21:06À 2h du matin, il y a un centre opérationnel qui a été mis en place à la préfecture,
00:21:10en présence du maire également et les services concernés.
00:21:13Il a été levé dans la matinée puisque le calme est revenu vers 5h du matin.
00:21:18Il y a une personne qui a été interpellée et le préfet a pris plusieurs arrêtés depuis,
00:21:23qui sont mis en place ce matin depuis 8h et ceux jusqu'à mardi.
00:21:29Ils vont permettre d'interdire la détention et le transport d'armes,
00:21:34toutes catégories confondues de munitions et d'objets
00:21:37pouvant constituer une arme concernant les communes de Mâcon, Sensée et Charnay.
00:21:41Ce sont les trois communes qui sont juste à côté du quartier Sensible.
00:21:46La préfecture a demandé un renfort des forces de l'ordre, dont des CRS, pour la nuit à venir.
00:21:53Merci pour ce point très précis Noemi Hardy.
00:21:56Amaury Voilet, je serais tenté de dire scène de la vie quotidienne en France en 2025.
00:22:01Mâcon, petite ville tranquille et malgré tout, une belle nuit de violence urbaine.
00:22:06Visiblement liée une fois de plus au narcotrafic,
00:22:09si on en croit l'analyse qu'en fait le maire de Mâcon.
00:22:13Le narcotrafic, ce n'est pas seulement les fusillades et les règlements de comptes,
00:22:17c'est son cortège systématiquement de violences, de nuisances et de délinquances,
00:22:22de petites mêmes délinquances, avec une guerre des territoires entre gangs, entre mafias,
00:22:27qui imposent évidemment leur loi aux lois de la République,
00:22:32avec un climat généralement de terreur, d'omerta,
00:22:36qui est imposé à la population par l'intimidation, par la menace, par les violences également.
00:22:42Mais une fois de plus, ce sont les petits gens,
00:22:45ce sont ceux qui bénéficient de ces services publics,
00:22:48puisque ce sont des bâtiments publics qui hébergeaient des associations qui ont été visées.
00:22:52Ce sont à nouveau les policiers en première ligne qui sont aussi visés.
00:22:57Donc ce sont tous ceux-là qui respectent la loi au quotidien,
00:23:00qui sont les premières victimes de ces délinquants.
00:23:02Et on essaiera d'avoir le maire dans 180 minutes Info cet après-midi,
00:23:04parce qu'il est sur le terrain, je parle sous votre gouverneur.
00:23:06Oui exactement, il était vers 11h pour faire un premier délire.
00:23:09Un état des lieux.
00:23:10Là, en ce moment.
00:23:11Merci beaucoup, on essaiera d'être en contact avec lui dans 180 minutes.
00:23:14Vous serez avec moi d'ailleurs, Karima Brick.
00:23:16On marque une pause.
00:23:17Vous vouliez réagir peut-être, non ?
00:23:18Oui, je voulais réagir.
00:23:19Pardonnez-moi Naïma.
00:23:21Ou après.
00:23:22Non, mais allez-y maintenant, on a un peu de temps.
00:23:24Merci, c'est gentil.
00:23:27Non, je voulais réagir parce que moi j'ai du mal à croire que ce soit lié au narcotrafic.
00:23:31Pourquoi je veux vous dire ?
00:23:33Parce que les trafiquants n'ont absolument aucun intérêt à ce qu'il y ait le chaos dans le quartier.
00:23:39Moi je l'ai vu en 2005 où justement on avait dit, oui c'est les trafiquants qui ont semé le chaos.
00:23:46C'est pas possible.
00:23:47C'est même eux qui ont arrêté le trafic en 2005 et non pas la police.
00:23:52Et en 2023 aussi.
00:23:53Et en 2023, je suis d'accord avec vous, idem.
00:23:56Donc le problème c'est qu'on ne veut pas voir la réalité.
00:23:59Et que cette réalité malheureusement, chaque jour...
00:24:02Oui, c'est pour ça que j'ai des scènes quotidiennes.
00:24:05En fait, tout ça, ce n'est pas d'aujourd'hui.
00:24:08C'est depuis, d'ailleurs, même la politique de la ville, le dispositif politique de la ville,
00:24:11les quartiers prioritaires, les quartiers sensibles.
00:24:14Pourquoi ?
00:24:15Ça a découlé tout simplement des premières émeutes fin des années 70.
00:24:20Et aujourd'hui, on ne veut pas changer de logiciel.
00:24:24Et regardez ce qui s'est passé l'année dernière.
00:24:27L'année dernière, c'est carrément des villes qui ont été détruites.
00:24:30Et qui n'ont payé absolument personne.
00:24:33Et on a eu 50% de jeunes mineurs qui ont été embrigadés dans ces émeutes.
00:24:38Excusez-moi, j'ai...
00:24:40Non, je vous en prie.
00:24:41Allez, je fasse court.
00:24:42Oui, parce que nous allons partir en pause publicitaire, Naïma.
00:24:45On se retrouve dans quelques instants.
00:24:47On va parler de l'investiture de Trump.
00:24:48C'est demain.
00:24:49Demain, à vivre, évidemment, avec toutes nos équipes mobilisées sur le terrain.
00:24:53Parmi les invités, c'est Ragnapho qui s'est exprimé dans les codes le dimanche.
00:24:57Vous allez nous dire tout cela, mon cher Jules Torrel.
00:25:00Vous allez tout nous raconter.
00:25:01Tout ?
00:25:02Décrypter aussi.
00:25:03Parce qu'elle fait passer pas mal de messages.
00:25:04Je crois, oui.
00:25:05Pas mal, je pense.
00:25:06Allez, reste avec nous.
00:25:07On a beaucoup de choses à vous raconter.
00:25:08A tout de suite.
00:25:12Il est 11h30.
00:25:13Merci de nous accueillir.
00:25:14C'est votre mini-news week-end, comme tous les dimanches.
00:25:16Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:25:18Je vous présente notre équipe du dimanche dans quelques instants.
00:25:20Mais lui, il est bien fidèle au poste.
00:25:21C'est Mickaël Dorian qui nous accompagne en ce dimanche.
00:25:23Pour un nouveau tour de l'information, Mickaël.
00:25:25Début de la trêve entre Israël et le Hamas.
00:25:28Donald Trump a annoncé l'entrée en vigueur du cessez-le-feu.
00:25:31Avec près de trois heures de retard-retard liées à la publication tardive par le Hamas
00:25:35du nom des otages devant être libérés dans la journée.
00:25:38Il s'agit de trois femmes civiles.
00:25:40Romy Gonen, Émilie Damari et Doron Steinbrecher.
00:25:44Donald Trump se prépare pour son investiture demain.
00:25:48Et pour son premier déplacement, le 47ème président des États-Unis
00:25:51devrait probablement se rendre à Los Angeles dès la fin de la semaine.
00:25:54Los Angeles où des milliers de pompiers continuent à travailler jour et nuit
00:25:57pour contrôler les incendies qui ont fait au moins 27 morts
00:26:00et détruit plus de 16 000 hectares.
00:26:03Et puis les socialistes ont la clé jusqu'en 2027.
00:26:07Les mots de l'ancien président de la République François Hollande
00:26:09dans un entretien à la tribune du dimanche.
00:26:11Pour rappel, le parti socialiste a choisi jeudi de ne pas censurer le gouvernement.
00:26:16L'ancien chef de l'État ajoute que les députés PS ont pleinement assumé leur rôle.
00:26:20Celui d'un parti d'opposition responsable et utile.
00:26:24Merci beaucoup Mickaël. A tout à l'heure dans...
00:26:26A tout à l'heure. 30 minutes.
00:26:2730 minutes.
00:26:28Vous avez vu, j'apprends vite.
00:26:29Ah oui, rapide. Mais vous la connaissez la tranche.
00:26:31Les invités de ce dimanche.
00:26:33On a M. Fadel, A. Brolet, K. Brick, le général Bertrand Cavalier
00:26:37et Jules Torres qui va prendre votre place dans 14 secondes et demie.
00:26:40Mon cher Mickaël, on va parler de Donald Trump et de son investiture.
00:26:44Elle aura lieu demain à Viva.
00:26:46Je le rappelle, toute la journée avec nos équipes mobilisées sur CNews.
00:26:51On sera avec l'une de nos équipes dans quelques instants.
00:26:54Nous sommes avec André Caspi, grand spécialiste de l'histoire des Etats-Unis.
00:26:58Bonjour André Caspi. Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:27:02Je le disais, c'est un moment important.
00:27:05Mais à chaque investiture, il y a toujours des histoires marquantes.
00:27:09C'est par ce prisme-là que je voulais vous avoir.
00:27:12Écoutez, je crois qu'il faut commencer par la première.
00:27:15C'est George Washington qui est devenu président des Etats-Unis en 1789.
00:27:20À l'époque, la ville de Washington n'existait pas.
00:27:24Donc il a prédé son serment à New York.
00:27:27Ce qui est tout à fait remarquable, c'est que Washington avait le sens de la brièreté
00:27:32puisque son discours comporte exactement 135 mots.
00:27:38Je vous rappelle, pour faire une comparaison,
00:27:41que le discours de Ronald Reagan en 1981 comptait 2452 mots.
00:27:49Vous voyez, on est passé de 135 à 2452,
00:27:53ce qui veut dire qu'entre-temps, le discours inaugural a pris une très grosse ampleur.
00:27:59Alors ça, c'est évidemment le premier point qu'il faut retenir.
00:28:02Le deuxième point, c'est d'insister sur le fait qu'en règle générale,
00:28:08et presque toujours d'ailleurs, le président prête serment sur la Bible.
00:28:12Alors il choisit le passage de la Bible qui lui convient.
00:28:15Il choisit peut-être aussi l'exemplaire de la Bible.
00:28:18Par exemple, John Kennedy avait choisi de prendre la Bible de sa mère.
00:28:23Et dans ce cas-là, ce que l'on peut dire, c'est que c'est une habitude, c'est une coutume,
00:28:31sauf en 1823 où James Monroe a préféré prêter serment sur la Constitution
00:28:39et non pas sur la Bible.
00:28:41Mais aujourd'hui, sans doute, on revient sur la Bible
00:28:44et je crois que Donald Trump n'échappera pas à la tradition.
00:28:49Il y a un petit point à dire, une petite anecdote concernant Barack Obama, justement.
00:28:53Racontez-nous.
00:28:54Alors écoutez, pour Barack Obama, qui est un excellent orateur,
00:28:58il a eu beaucoup de difficultés malgré tout à prêter serment
00:29:02parce qu'il y a un adverbe qu'il n'arrivait pas à prononcer,
00:29:05c'est le verbe fidèlement, faithfully.
00:29:08Alors il s'y est repris à plusieurs reprises,
00:29:11ce qui fait qu'en fin de compte, c'est le lendemain en privé
00:29:16qu'il a reprononcé le serment d'investiture,
00:29:21cette fois-ci en utilisant correctement l'adverbe faithfully,
00:29:26ce qui veut dire fidèlement.
00:29:27À quoi vous attendez-vous demain, André Caspi,
00:29:30vous qui connaissez bien l'histoire des États-Unis,
00:29:33à quoi vous attendez-vous avec Donald Trump ?
00:29:35Écoutez, je m'attends évidemment à un discours
00:29:38et un discours qui va sortir de l'ordinaire.
00:29:40Sans doute va-t-il déjà annoncer quelques-unes des mesures
00:29:45qu'il entend prendre dès les premiers jours.
00:29:48Peut-être que ça portera sur l'immigration,
00:29:51peut-être que ça portera sur la Californie
00:29:54puisqu'il a l'intention d'aller en Californie
00:29:57pour voir un peu ce que les incendies ont créé comme dégâts.
00:30:03Donc je ne sais pas très bien ce qu'il va dire,
00:30:06mais il est évident que le discours inaugural
00:30:10est toujours un moment très important dans l'histoire d'une présidence.
00:30:14Je vais vous citer deux exemples.
00:30:16Rapidement André Caspi.
00:30:18Oui ?
00:30:19Rapidement les deux exemples.
00:30:21Alors le premier exemple, c'est celui de Franklin Roosevelt en 1933
00:30:25qui dit que nous n'avons rien à craindre sinon la crainte elle-même.
00:30:30Et en 1961, le discours de John Kennedy
00:30:34qui dit que vous ne devez pas demander ce que le pays peut faire pour vous,
00:30:40mais ce que vous pouvez faire pour le pays.
00:30:43Ce sont des discours qui marquent
00:30:45parce qu'il y a une phrase particulièrement symbolique.
00:30:48Merci en tous les cas pour ce regard André Caspi.
00:30:51Je rappelle que vous êtes un grand spécialiste de l'histoire des États-Unis.
00:30:55On va prendre la direction justement de Washington,
00:30:58retrouver l'une de nos équipes qui va nous faire vivre demain
00:31:01cette journée d'investiture.
00:31:03Thomas Bonnet et Fabrice Elsner.
00:31:05Bonjour Thomas, merci d'être avec nous.
00:31:08Vous êtes dans la nuit évidemment vu le décalage horaire.
00:31:11Il y aura moins de monde que prévu en raison de la météo.
00:31:14C'est cela même.
00:31:15Cela a changé un peu la donne mon cher Thomas.
00:31:17Racontez-nous.
00:31:21Oui, les plans ont été complètement bouleversés par la météo.
00:31:25Il va faire jusqu'à moins 15 degrés en ressenti ce lundi.
00:31:28Les autorités et le comité d'organisation ont décidé de changer les plans.
00:31:32La cérémonie d'investiture qui se déroule habituellement sur le perron du Capitole,
00:31:36sur la façade ouest, va se dérouler à l'intérieur, dans la rotonde.
00:31:40C'est depuis cette rotonde que le président Donald Trump
00:31:43va donc prononcer son discours, qu'il va prêter serment aussi.
00:31:46C'est d'abord très symbolique parce que c'est précisément l'endroit
00:31:49où il y a quatre ans des manifestants pro-Trump étaient entrés justement
00:31:53pour manifester dans les événements du 6 janvier 2021.
00:31:58Ça va montrer la revanche victorieuse de Donald Trump quatre ans plus tard.
00:32:03Tout est en train de changer en niveau de l'organisation.
00:32:07Ce que l'on sait déjà, c'est qu'il y aura 25 000 membres de forces de sécurité intérieure
00:32:11qui seront mobilisés dans la journée de lundi.
00:32:14La garde nationale, la police de Washington, des hélicoptères également
00:32:17qui vont survoler la ville.
00:32:19Il y a plus de 48 km de barrières de palissades qui vont être également érigées
00:32:23autour de la Maison Blanche, autour du Capitole.
00:32:26Forcément, l'affluence va être impactée.
00:32:28Il n'y aura pas un million de personnes comme ça avait été le cas il y a huit ans
00:32:32lorsque Donald Trump avait été élu.
00:32:34Il faut savoir qu'il y avait plus de 200 000 personnes qui avaient des tickets
00:32:37pour assister à cette investiture depuis le National Mall,
00:32:41c'est-à-dire la pelouse qui juxtapose le Capitole.
00:32:44A l'intérieur, on ne peut faire rentrer que 20 000 personnes
00:32:47dans le stade où va se dérouler la traditionnelle parade.
00:32:50C'est un casse-tête, vous l'imaginez bien pour les autorités,
00:32:53comment faire rentrer toutes ces personnalités à l'intérieur de ce stade.
00:32:58En tout cas, en attendant cette journée d'investiture lundi,
00:33:01il y aura une sorte de répétition générale ce dimanche avec un meeting
00:33:05qui va se dérouler dans le fameux stade.
00:33:0720 000 personnes attendues, Donald Trump va évidemment prendre la parole.
00:33:10Elon Musk aussi devrait s'exprimer devant les partisans du Parti républicain.
00:33:15Et puis quand même à noter, il y a un certain nombre de représentants
00:33:18de délégations étrangères qui ont fait le déplacement.
00:33:21C'est le cas de Sarah Knafo, Eric Zemmour, Marion Maréchal
00:33:24ou encore des représentants du Rassemblement national
00:33:27qui ont fait le déplacement ici à Washington.
00:33:29Merci beaucoup Thomas Bonnet avec Fabrice Elsner.
00:33:32Et vous allez nous faire vivre avec toutes nos équipes évidemment
00:33:34cette grande journée d'investiture demain sur l'antenne de CNews.
00:33:37Thomas Bonnet l'a évoqué, parmi les invités, Sarah Knafo
00:33:41qui s'exprime en longueur dans les colonnes du journal du dimanche.
00:33:45Elle le dit, elle appelle la France à s'inspirer de la méthode Trump.
00:33:50Elle nous dit même que Trump et Elon Musk sont des modèles
00:33:54pour Sarah Knafo et Eric Zemmour dont elle a dirigé la campagne
00:34:00avec qui elle partage sa vie.
00:34:02C'est quelque chose qui n'est pas nouveau.
00:34:04Souvenez-vous, lors de la campagne présidentielle de 2022,
00:34:07Eric Zemmour disait très bien qu'il s'identifiait à ce qu'avait fait Trump
00:34:12pour le coup en 2016.
00:34:14Il le disait à un moment où Trump était quasiment condamné
00:34:17dans la vie politique, il était complètement écarté.
00:34:20Sarah Knafo depuis maintenant plusieurs semaines et plusieurs mois
00:34:23multiplie les échanges avec des membres de la tech,
00:34:26du monde de la tech aux Etats-Unis.
00:34:28Elle a fait plusieurs déplacements pour commencer à comprendre
00:34:33déjà le phénomène Trump parce qu'il faut être sur le terrain
00:34:36pour vraiment le comprendre et c'est la raison pour laquelle
00:34:38aussi peut-être que les Européens, et ça c'est Thierry Breton
00:34:41qui l'a dit ce matin chez Pierre de Villeneuve,
00:34:43n'avaient pas anticipé le retour en grâce, la victoire de Donald Trump
00:34:47mais certains dans le camp nationaliste-souverainiste français
00:34:50avaient plutôt, non pas anticipé, mais en tout cas prédit
00:34:54que cette victoire était possible.
00:34:57Après, là il va y avoir des représentants français,
00:34:59Thomas l'a très bien dit, Sarah Knafo,
00:35:02il y aura Louis Elio pour le Rassemblement National
00:35:04avec une délégation du Parlement européen,
00:35:06il y aura également Eric Zemmour, il y aura Marion Maréchal,
00:35:08on sait qu'il y a eu une friction entre eux,
00:35:10en tout cas c'est un pan de l'échiquier politique français
00:35:13issu de la droite nationale, de la droite souverainiste qui y va,
00:35:16il n'y aura pas de membres des Républicains,
00:35:18Emmanuel Macron qui était invité n'ira finalement pas
00:35:21alors qu'on sait qu'il était très heureux d'accueillir
00:35:23Donald Trump élu, mais pas encore investi à Notre-Dame,
00:35:28on voit bien que l'inverse n'est pas tout à fait vrai mon cher Thierry.
00:35:31J'allais juste rebondir sur ce que vient de dire Jules,
00:35:35c'est assez intéressant, c'est-à-dire qu'il n'y aura personne des Républicains,
00:35:38on voit bien que les Républicains sont en fait complètement débarqués,
00:35:41ils ne sont plus du tout connectés à la société,
00:35:44et justement même aux valeurs qu'ils avaient défendues
00:35:47depuis Jacques Chirac, depuis Pompidou où vient Monsieur Séguin,
00:35:54c'est là où on voit qu'aujourd'hui on a un changement
00:35:59au niveau de nos partis politiques,
00:36:03où certains ont complètement laissé passer, j'allais dire, le train,
00:36:10et qu'ils sont complètement débarqués,
00:36:12et aujourd'hui peut-être qu'effectivement le trumpisme,
00:36:15en tout cas ce souci d'être connecté aux attentes des citoyens
00:36:21viendra certainement plutôt de la droite,
00:36:24ce qu'on appelle l'extrême droite,
00:36:26où je pense que maintenant on ne doit plus les appeler l'extrême droite,
00:36:29parce que dans ce qu'ils défendent il n'y a absolument rien de raciste ou d'antisémite.
00:36:34– Je vous conseille de lire les colonnes du journal Dimanche,
00:36:37Trump saison 2, une nouvelle ère,
00:36:39le Républicain qui signera sans décret en son jour.
00:36:43– Avec des papiers d'Alexandre Mandel,
00:36:45qui a été l'un des seuls journalistes pour le coup
00:36:47qui a fait beaucoup de terrain pendant cette campagne,
00:36:49et qui avait commencé à sentir en tout cas qu'il y avait un vent nouveau
00:36:53qui se met sur le continent américain.
00:36:55– Ce n'est pas sans paradoxe quand même,
00:36:57parce que je pense que ces parties de droite se réjouissent
00:37:02notamment de la fin du hoquisme, de la fin du déconstructionnisme,
00:37:07mais ils doivent bien prendre en compte que c'est un renouveau
00:37:10d'une idéologie qui est très ancrée dans l'histoire des États-Unis
00:37:13qui est l'expansionnisme américain.
00:37:15Mais face à cela, ils joueront leurs intérêts,
00:37:17ils ne joueront pas l'intérêt de la France.
00:37:19– En général, on attend un Trump à la française
00:37:21qui défende les intérêts de la France,
00:37:23la souveraineté de la France, qui rétablisse nos frontières.
00:37:26– Et vous le voyez, le Trump à la française, Naïma ?
00:37:28– Et moi, ce que j'ai vu…
00:37:29– Naïma, vous le voyez, le Trump à la française, là ?
00:37:31– Pour l'instant, je ne le vois pas, sincèrement.
00:37:33Bon, j'ai une idée quand même.
00:37:35Mais ce que je veux dire en général, c'est qu'aujourd'hui,
00:37:37on souffre justement de l'absence de quelqu'un de fort.
00:37:41Ce qui s'est passé aux États-Unis est quand même assez extraordinaire.
00:37:44– Non, non, mais je suis…
00:37:45– Non, pour avoir la lecture dans notre pays.
00:37:47Je vous donne juste un exemple, c'est-à-dire que tout le monde ici,
00:37:50les médias du service public avaient dit qu'il ne passera jamais,
00:37:54ils ont plutôt soutenu Biden, vous avez tout le star system…
00:37:57– Sauf qu'il a fait une campagne de T1, alors que Kamala Harris a fait une campagne plutôt people.
00:38:02– Non, mais certains même ont dit, si jamais Donald Trump est élu,
00:38:05je pars des États-Unis, blablabla.
00:38:07Vous voyez ce que je veux dire ?
00:38:08On a même dit, mais la communauté américaine, arabe-américaine,
00:38:12ne votera jamais pour Trump.
00:38:14Les Hispaniques ne voteront jamais pour Trump.
00:38:17Eh bien, ils ont voté massivement.
00:38:20Et moi j'ai été, j'ai vu une scène, il y avait Donald Trump et un représentant,
00:38:27parce que là-bas il fonctionne par communauté, de la communauté arabe,
00:38:30qui a dit, mais on veut le rêve américain, on veut une Amérique forte.
00:38:35Eh bien, moi j'ai envie que mon pays, la France, on ait le souci que ça devienne une nation forte.
00:38:40Et quand moi j'ai interrogé, et je vous en avais parlé général,
00:38:43les quartiers, d'ailleurs vous étiez d'accord avec moi,
00:38:45quand ils m'ont dit, mais nous on aurait voté Donald Trump.
00:38:48Ceux-mêmes qui ont voté Mélenchon.
00:38:50Parce que Donald Trump, effectivement, c'est le conservatisme.
00:38:54On veut la notion de famille, on veut l'entrepreneuriat, on veut une France forte.
00:38:58Et vous voyez, et ils m'ont même dit, on attend un Trump à la française.
00:39:02Je veux entendre tout le monde, mais je réitère ma question quand même.
00:39:06Vous le voyez, le Trump à la française ?
00:39:08En tout cas, écoutez...
00:39:10Non mais dites-moi, ce que vous dites, j'ai un nom.
00:39:12Ça vous gêne de dire que c'est Thierry Cabane ?
00:39:15Non mais, je suis le Tauras.
00:39:17Non mais moi je pense qu'aujourd'hui, c'est ce que nous démontre Trump.
00:39:21Excusez-moi, c'est d'être fort dans ses valeurs, dans ses convictions.
00:39:25J'entends, mais vous ne répondez pas à ma question.
00:39:27Vous ne répondez pas à ma question.
00:39:29Qui ?
00:39:30Je pense qu'il y a des gens même qui sont au gouvernement qui sont intéressants.
00:39:33Qui ?
00:39:34Et puis, ben non, je ne veux pas.
00:39:36Ah ben oui, alors nos téléspectateurs se disent.
00:39:38Je suis.
00:39:39Amaury.
00:39:40Celui qui ressemble le plus à Donald Trump, c'est évidemment Éric Zemmour.
00:39:44C'est d'ailleurs le seul depuis des années à avoir défendu,
00:39:47à avoir assumé un soutien très clair à sa politique et à ses idées.
00:39:51Et de ce point de vue, la victoire de Donald Trump en novembre dernier
00:39:54est un peu encourageante, malgré le contexte électoral et politique totalement différents.
00:39:59D'abord parce qu'il défend les mêmes idées contre le wokisme,
00:40:02contre l'immigration massive et incontrôlée,
00:40:04et contre cet État-providence totalement omnipotent et dispendieux.
00:40:08Ensuite, Éric Zemmour, pareil, il refuse la dédiabolisation.
00:40:12Au contraire du Rassemblement national.
00:40:14On l'a bien vu, Donald Trump se moque des critiques,
00:40:17de ceux qui l'ont diabolisé depuis des années,
00:40:19notamment les grands médias de Bush.
00:40:21Et puis, troisième chose, lui aussi, comme Donald Trump,
00:40:24Éric Zemmour a longtemps traversé, et malheureusement pour lui,
00:40:27il continue à traverser le désert depuis des années.
00:40:30Souvenez-vous, Donald Trump, il a quatre ans,
00:40:32il était au fond du trou, on le disait, mort politiquement,
00:40:35et aujourd'hui, il se retrouve à la Maison Blanche.
00:40:37Pour Éric Zemmour, la vie dira s'il avait raison.
00:40:40T'as vu le tour de table ?
00:40:42Sur Éric Zemmour et Donald Trump, il faut quand même dire
00:40:45qu'ils se sont déjà eus en 2022, pendant la campagne présidentielle.
00:40:49Il y avait eu un appel qui avait duré 25 minutes,
00:40:51où ils se disaient, moi je suis plus pour la liberté,
00:40:55la liberté d'expression, une liberté première,
00:40:57la fermeture des frontières.
00:40:58Donc ces deux personnalités qui se sont déjà appelées,
00:41:01et qui ont communiqué entre eux.
00:41:02Je suis d'accord avec le constat, je suis d'accord que nous sommes devenus
00:41:05un pays faible, nous sommes ridiculisés par un pays comme l'Algérie
00:41:08qui nous impose sa volonté.
00:41:09Nous sommes incapables de maîtriser les flux migratoires.
00:41:13Nous avons des quartiers qui sont maintenant en sécession ouverte.
00:41:17Vous avez même des quartiers où des citoyens israélites
00:41:20ne peuvent plus vivre.
00:41:21Saint-Denis, ils ont fui massivement.
00:41:24Donc il y a un vrai problème de fond, je suis d'accord.
00:41:26Alors maintenant, je voulais simplement dire qu'il faut être réaliste
00:41:29et qu'ils joueront leur rôle logique.
00:41:31A nous de jouer un autre.
00:41:35Et quant à l'éducation, quand Trump dit que je vais remettre de l'or
00:41:39dans l'éducation, nous on serait bien inspirés également
00:41:41d'arrêter de voir des professeurs enseigner la haine de la France.
00:41:44Ça, ça serait une...
00:41:45Allez, joyeux anniversaire à tout le monde.
00:41:47Naïma.
00:41:48Karima et Harold.
00:41:50Karima.
00:41:51J'allais dire, en fait, une personnalité comme Donald Trump,
00:41:53c'est une personnalité qui est hors normes,
00:41:56qui fait quand même un travail, je vous dirais,
00:41:58même pour plusieurs pays à travers le monde,
00:42:00notamment sur la question effectivement du wokisme.
00:42:03Est-ce que le wokisme est mort?
00:42:05À tout le moins, il y a eu une défaite, ça c'est certain.
00:42:07Sauf que cette idéologie, je vous dirais, le wokisme,
00:42:10en fait, c'est un dogmatisme, c'est une pathologie du progressisme.
00:42:15C'est une pathologie du progressisme.
00:42:17Donc pour être capable de faire front face à une idéologie
00:42:20qui est extrêmement forte, qui a imprégné les esprits depuis des années,
00:42:24il fallait effectivement une personnalité complètement hors normes
00:42:27qui se fiche des conventions,
00:42:29qui arrive évidemment qu'un réseau aussi de l'influence,
00:42:32qui a de l'argent, qui n'a pas peur de mal paraître justement.
00:42:37On sait que l'ami de Donald Trump, c'est un certain Elon Musk,
00:42:40donc évidemment, il a de l'influence.
00:42:42Exactement, donc devant l'espèce d'étiquette BCBG,
00:42:44lui, il a fait fi de ses conventions.
00:42:46Donc oui, il ébranle, comme on dit, les colonnes du temple
00:42:49de ce wokisme complètement fou,
00:42:53qui a ravagé le cerveau de beaucoup de gens aussi.
00:42:56Puis ça va prendre des années aussi, cette reconstruction.
00:42:59Mais cette idéologie, elle est quand même profonde.
00:43:01On sait qu'aux États-Unis,
00:43:03ça va dépendre des résultats de Donald Trump aussi,
00:43:05parce que là, maintenant, les gens l'attendent
00:43:07sur qu'est-ce qu'il va faire justement,
00:43:09sur les frontières, sur l'immigration.
00:43:11Mais il y a aussi la méthode bully de Donald Trump
00:43:14où il fait trembler ses ennemis,
00:43:16mais il fait trembler aussi ses alliés historiques.
00:43:19On a parlé du Canada, par exemple,
00:43:21avec cette volonté d'imposition du 25 %,
00:43:24même s'il ne va pas nécessairement le faire,
00:43:27il veut arriver en position de force.
00:43:29Donc bref, on verra pour la suite des choses,
00:43:31mais on l'attend sur ses enjeux.
00:43:33Donc oui, sur le wokisme,
00:43:35sur la question de la liberté d'expression,
00:43:37sur l'immigration, sur le contrôle des flux, des frontières.
00:43:41Donc c'est là-dessus que les gens l'attendent.
00:43:43Harold, dernier mot.
00:43:45La mi-temps de ce mini-news.
00:43:47On reparlera de Trump.
00:43:49Je reposerai la question à Naïma Fenêtre,
00:43:51parce qu'elle évoque des noms aussi dans le gouvernement,
00:43:53donc j'ai hâte de savoir quels sont les noms,
00:43:57potentiellement, des Trump à la française.
00:43:59Harold.
00:44:01Non, sur la personnalité de Trump,
00:44:03il a compris comment manier son image télévisuelle
00:44:07comme personne et les réseaux sociaux.
00:44:09Et l'électorat américain était prêt à cela.
00:44:13Et donc ils sont prêts à l'émotion,
00:44:16moins de rationalisme, moins de conformisme,
00:44:19vraiment comme des mouvements de foi.
00:44:21Et là, il l'a compris, il est arrivé au rendez-vous.
00:44:25Et puis il a fait une campagne de terrain.
00:44:27Et ça, c'est important, une vraie campagne de terrain.
00:44:29Allez, c'est la mi-temps, il ne faut pas que je déborde.
00:44:31Jules, vous nous abandonnez.
00:44:33Vous avez rendez-vous avec le traditionnel poulet du dimanche,
00:44:35le repas de famille.
00:44:36C'est exactement ça.
00:44:37Vous êtes très, très bien informé.
00:44:38Je suis très bien informé.
00:44:39Merci d'être passé par les news.
00:44:40J'ai mes amis qui m'ont offert une cocotte.
00:44:42Vous allez vite rentrer chez vous et regarder la deuxième heure.
00:44:44Avec plaisir.
00:44:45Merci en tous les cas, c'est toujours un plaisir de vous avoir.
00:44:47A mes côtés, merci Jules.
00:44:49Un poulet rôti à la cocotte ?
00:44:50Oui, un poulet rôti à la cocotte.
00:44:52Allez, bon appétit.
00:44:54Si vous vous apprêtez à vous y mettre, on se retrouve dans quelques instants
00:44:56pour la deuxième partie de ce Mini-News Week-end
00:44:59avec beaucoup, beaucoup d'actualités à évoquer ensemble.
00:45:01A tout de suite.
00:45:06Il est midi, rebonjour.
00:45:07Merci de nous accueillir.
00:45:08C'est déjà la deuxième partie de votre Mini-News Week-end.
00:45:11Je vous représente notre équipe du dimanche dans quelques instants.
00:45:13Mais tout de suite, le sommaire de cette partie 2 à la 1.
00:45:17L'attrêve à Gaza, évidemment, et la libération des otages.
00:45:19Situation pour le moins assez complexe.
00:45:21Sans surprise, Israël a annoncé ce matin l'entrée en vigueur du cessez-le-feu,
00:45:25mais avec trois heures de retard.
00:45:26On connaît désormais les noms des trois premiers otages.
00:45:28Il s'agit de trois femmes, Romy, Émilie et Doron.
00:45:31On fait le point complet sur la situation que nos invités et nos équipes sur le terrain.
00:45:35Dans Mini-News, on évoquera également un sujet très concernant, la grippe.
00:45:40On est à un niveau très inquiétant chez nous.
00:45:42611 morts en une semaine, c'est plus de 7% de la totalité des décès du pays.
00:45:47On fait le point complet.
00:45:48Enfin, on évoquera évidemment le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.
00:45:52L'investiture, c'est demain.
00:45:53Un événement à vivre avec toutes nos équipes sur CNews.
00:45:56Voilà pour notre menu.
00:45:57Tout de suite, nouveau tour d'horizon de l'information avec vous, Mickaël Dorian.
00:46:01Et dans l'actualité à Mâcon, des violences la nuit dernière ont entraîné
00:46:05la dégradation de trois bâtiments publics.
00:46:08Trois véhicules de police ont également été endommagés.
00:46:10Ces violences sont éclatées dans le quartier sensible des Saugerets.
00:46:14Le bilan fait état également de sept véhicules incendiés,
00:46:17ainsi qu'une pelleteuse et des poubelles.
00:46:19Une personne a été interpellée.
00:46:21Une loi interdisant TikTok a été mise en application aux Etats-Unis.
00:46:26Voilà le message que vous aurez si vous tentez de vous connecter sur la plateforme.
00:46:30Depuis ce pays, pour rappel, la Cour suprême américaine a validé vendredi
00:46:33une loi obligeant la maison mère de TikTok à revendre sa branche américaine
00:46:37sous peine d'interdiction.
00:46:39Le réseau social a donc pris acte de cette décision.
00:46:42Et puis la colère des partisans du président sud-coréen.
00:46:45Le tribunal de Séoul a été pris d'assaut après la décision
00:46:48de maintenir en détention le président, arrêté pour avoir tenté d'imposer
00:46:52la loi martiale le 3 décembre.
00:46:54Actuellement sous le coup de plusieurs enquêtes, dont une pour rébellion,
00:46:57il est accusé d'avoir fait vaciller la démocratie.
00:47:01Merci beaucoup, Mickaël.
00:47:03Je vous présente l'équipe du dimanche qui nous accompagne.
00:47:05Naïma M. Fadel, toujours présente.
00:47:07Amaury Brollet, toujours présente.
00:47:09Karim Abri, toujours présente.
00:47:11Général Bertrand Cavallier, toujours présent.
00:47:13Et Harold Iman, toujours présent.
00:47:15On va commencer en évoquant évidemment la situation en Israël
00:47:18avec cette trêve à Gaza et la libération des otages.
00:47:21Dans cette première phase, il est important de le rappeler,
00:47:2333 otages doivent être libérés durant les 6 prochaines semaines,
00:47:27les 3 premiers aujourd'hui.
00:47:29Et on connaît les 3 noms, je vous le disais.
00:47:31Il s'agit de 3 femmes, Romy, Émilie et Eduron.
00:47:34On va prendre tout de suite la direction de Tel Aviv.
00:47:36Vous retrouvez l'une de nos équipes, Juliette Sadat et Thibaut Marchoteau.
00:47:40Bonjour Juliette.
00:47:42Je le disais, on connaît, on a l'identité des 3 otages.
00:47:45Expliquez-nous comment les choses vont se passer,
00:47:47comment va se passer la prise en charge de ces 3 otages.
00:47:54Oui, c'est ça.
00:47:55On connaît enfin les identités de ces 3 premières otages libérés
00:47:58lors de cette première phase de cessez-le-feu.
00:48:01Il s'agit d'Euron Steinbrecher, 30 ans.
00:48:05Elle est infirmière vétérinaire.
00:48:06Elle a été enlevée le 7 octobre dans le kiboutz de Kfaraza.
00:48:10La deuxième otage s'appelle Émilie Damari,
00:48:13une Israélo-britannique de 28 ans.
00:48:15Elle a aussi été enlevée à Kfaraza.
00:48:18Elle était à l'époque blessée à la main et à la jambe.
00:48:21La dernière otage s'appelle Romy Gonen.
00:48:23Elle est elle aussi blessée.
00:48:25Elle a été enlevée, elle, au festival Nova.
00:48:27Elle était âgée de 23 ans.
00:48:29Et au moment de son kidnapping,
00:48:31elle était au téléphone avec sa mère,
00:48:33sa mère qui n'a depuis ce jour plus aucune nouvelle de sa fille.
00:48:37Alors ici, tout est prêt pour les accueillir.
00:48:40C'est un véritable soulagement pour ces familles
00:48:43qui ont été prévenues par l'armée israélienne.
00:48:46Si cette phase de libération se déroule
00:48:49comme celle de la première trêve,
00:48:52lors de novembre 2023,
00:48:55ils seront pris en charge, ces otages,
00:48:57ici à l'hôpital Sheba à Tel Aviv.
00:49:00Ils seront accompagnés pour divers examens médicaux,
00:49:04des consultations notamment de psychiatres,
00:49:06même s'il faut le noter,
00:49:08l'état de santé de ces otages sera bien différent
00:49:11de ceux qui ont été libérés pendant cette première trêve
00:49:13de novembre 2023.
00:49:15Il faut y penser.
00:49:16Merci beaucoup Juliette Sadat et Thibaut Marchoteau
00:49:18depuis Tel Aviv.
00:49:20L'une de nos équipes présente sur le terrain.
00:49:22Karima, il fallait s'y attendre.
00:49:24Les choses ne pouvaient pas se faire aussi facilement
00:49:27qu'on l'évoquait.
00:49:29On l'évoquait déjà hier ensemble
00:49:31dans cette même émission.
00:49:33Ce C'est le feu a été signé, mais avec trois heures de retard.
00:49:36Oui, donc on est encore une fois
00:49:38dans cette guerre psychologique aussi.
00:49:41Bon oui, il y a peut-être eu des aspects logistiques
00:49:44à ce retard, mais somme toute, au cours des derniers mois,
00:49:47on est dans cette guerre psychologique.
00:49:49Je le dis, c'est quand même le supplice de la goutte
00:49:51parce qu'on va y aller.
00:49:53Les libérations se font vraiment au compte-goutte.
00:49:56C'est dans une première phase
00:49:58qui doit se faire dans les 42 premiers jours.
00:50:01Et on voit qu'on est obligé de retenir notre souffle
00:50:04à chaque heure parce qu'on ne sait pas.
00:50:07On sait que ces accords-là peuvent être fragiles.
00:50:10Quand on voit ces photos,
00:50:12quand on reconnecte à l'histoire aussi de ces otages,
00:50:15ça nous rappelle justement toute cette cruauté
00:50:18qui a été vécue depuis 15 mois.
00:50:20On peut imaginer le supplice pour les familles.
00:50:23On peut imaginer évidemment le supplice pour ces femmes.
00:50:26On verra dans quel état elles vont revenir,
00:50:29quel état psychologique, quel état physique.
00:50:32Donc on est en plein dans cette période.
00:50:35On verra pour la suite,
00:50:37mais on voit que ces accords, effectivement,
00:50:39peuvent être assez fragiles.
00:50:41On verra au courant de la journée.
00:50:43On vit les choses en même temps.
00:50:45Et c'est pour ça que quand on disait
00:50:47qu'on est soulagé, il y a un accord,
00:50:49je dirais plutôt qu'on est dans une période
00:50:51quand même très anxiogène.
00:50:53Il y a une lueur d'espoir, évidemment,
00:50:55il y a cet accord sur papier,
00:50:57mais dans la réalité, tant que les otages
00:50:59ne sont pas revenus, on n'est pas rassurés.
00:51:02Il faut être excessivement prudent, évidemment.
00:51:04Général Bertrand Cavalier, il y a une chose aussi
00:51:06sur laquelle il faudra qu'on soit vigilant également,
00:51:09c'est cette guerre de communication.
00:51:11Parce que le Hamas, on l'a vu déjà,
00:51:13le Hamas est habitué à ce genre de choses,
00:51:15la guerre de l'image, la communication,
00:51:17la façon dont vont être libérés ces otages.
00:51:21Tout va être mis en scène.
00:51:23Depuis le début, on a assisté à une inversion
00:51:27dans la perception, c'est le défi des perceptions.
00:51:29Après le 7 octobre, progressivement,
00:51:31le Hamas a repris la main dans la guerre médiatique,
00:51:35dans l'action psychologique, avec d'ailleurs
00:51:37le soutien étonnant et très actif d'une partie
00:51:39des intelligences occidentales, notamment
00:51:41des mouvances d'ultra-gauche.
00:51:43Donc il reste dans cette dynamique-là
00:51:47qui est parfaitement rodée,
00:51:49qui est parfaitement structurée.
00:51:51Et force est de constater là
00:51:53qu'il y a aussi un énorme paradoxe,
00:51:55c'est-à-dire que voilà un mouvement terroriste,
00:51:57islamo-fasciste, qui se pose en interlocuteur
00:52:01d'une grande démocratie.
00:52:03Donc il y a une forme de normalisation
00:52:05qui n'est pas acceptable.
00:52:07Il faut quand même rester objectif sur la véritable
00:52:09nature du Hamas, qui ne changera pas.
00:52:11Donc on est dans le court terme,
00:52:13comme je le disais tout à l'heure,
00:52:15Israël veut récupérer les otages,
00:52:17parce qu'Israël a cette opinion publique,
00:52:19mais le Hamas respecte le Hamas
00:52:21avec un renouvellement de ses troupes
00:52:23et avec une idéologie qui est fondée
00:52:25sur la destruction d'Israël.
00:52:27Ah oui, ce qui est terrible,
00:52:29moi j'utilisais hier ce terme,
00:52:31on peut parler, vous me pardonnerez,
00:52:33mais de véritable marchandage.
00:52:35Et en l'occurrence, le général faisait référence,
00:52:37on va libérer des terroristes.
00:52:39On disait que le Hamas
00:52:41avait été amoindri, évidemment.
00:52:43Mais là, on va renforcer le Hamas
00:52:45avec ce marchandage.
00:52:47C'est ça la problématique.
00:52:49Le déséquilibre de cet accord,
00:52:51il en dit long.
00:52:53On a d'un côté 33 otages
00:52:55qui sont des victimes innocentes,
00:52:57civiles, qui ont été kidnappées
00:52:59en Israël, et de l'autre, en effet,
00:53:01737 prisonniers,
00:53:03dont une partie
00:53:05sont des assassins,
00:53:07sont des meurtriers, sont même des terroristes
00:53:09qui sont responsables de la mort
00:53:11de dizaines d'Israéliens.
00:53:13Et c'est là où il faut rappeler
00:53:15l'essentiel entre les deux belligérants
00:53:17dans ce conflit.
00:53:19La différence fondamentale, à la fois
00:53:21philosophique, morale et politique,
00:53:23dans la conception de la vie et de la guerre
00:53:25entre, d'un côté, le Hamas
00:53:27qui est une organisation terroriste islamiste
00:53:29reconnue comme telle par les Etats-Unis
00:53:31et l'Union Européenne, qui vise
00:53:33intentionnellement, qui tue intentionnellement
00:53:35des civils, depuis des années
00:53:37avec ses requêtes et ses attentats suicides,
00:53:39et évidemment, lors du 7 octobre,
00:53:41le pire pogrom
00:53:43depuis la Shoah, et qui, en même temps,
00:53:45sacrifie sa propre population
00:53:47en l'utilisant à Gaza
00:53:49comme bouclier humain, et de l'autre,
00:53:51Israël, le seul État démocratique
00:53:53de la région, reconnu par la communauté internationale
00:53:55qui a une armée légitime, et qui
00:53:57au contraire, fait tout pour
00:53:59épargner les civils à Gaza
00:54:01lors de ses opérations armées,
00:54:03et qui protège aussi sa population
00:54:05avec ses dispositifs
00:54:07de protection antimissile,
00:54:09notamment le fameux dôme de fer. Donc vous avez d'un côté
00:54:11un pays qui sacrifie
00:54:13la vie, qui plutôt sanctifie la vie,
00:54:15et de l'autre, vous avez des terroristes qui
00:54:17sacrifient la vie. C'est un haut responsable du Hamas
00:54:19qui l'avait déclaré il y a quelques années, il avait
00:54:21dit, nous chérissons la mort autant que vous
00:54:23chérissez la vie. Donc vous avez très clairement
00:54:25aujourd'hui, entre Israël
00:54:27et les terroristes du Hamas, un combat
00:54:29entre la civilisation et la barbarie.
00:54:31Naïma, je vous donne la parole dans quelques
00:54:33instants, j'aimerais vous faire écouter Emmanuel
00:54:35Allioua, qui est la représentante officielle du
00:54:37protocole israélien 6C,
00:54:39donc elle était l'invitée ce matin
00:54:41de la matinale d'Anthony
00:54:43Favali, et elle évoque évidemment
00:54:45le sort des
00:54:47otages, parce que la question que l'on se pose, et c'est là-dessus
00:54:49que je vais vous faire réagir, c'est dans quel état
00:54:51on va les retrouver ?
00:54:53Et ça c'est primordial aussi.
00:54:55On écoute Emmanuel Allioua, et je vous fais réagir.
00:54:57Les otages
00:54:59ont subi,
00:55:01on le sait déjà, un certain nombre
00:55:03d'humiliations. Ils ont été
00:55:05isolés, certains ont été torturés, on les
00:55:07a empêchés de se parler,
00:55:09d'avoir accès à l'eau, d'avoir accès aux
00:55:11WC, à leurs convenances,
00:55:13donc chacun a mis en place
00:55:15des stratégies qui lui sont
00:55:17personnelles pour survivre,
00:55:19et dont ils
00:55:21parleront forcément, ou pas d'ailleurs,
00:55:23à un moment donné.
00:55:25Certains ont dû s'isoler, on sait que les
00:55:27otages ont plusieurs façons de faire
00:55:29face à la captivité,
00:55:31certains peuvent rester lucides
00:55:33pendant toute une bonne partie
00:55:35de la captivité, d'autres vont simplement
00:55:37être terrorisés.
00:55:39C'est aussi ça la réalité, Naïm M. Fadel ?
00:55:41Oui, c'est 15 mois.
00:55:43Dans quels lieux ?
00:55:45Où est-ce qu'ils ont été retenus ?
00:55:47Ce qu'ils ont vécu, ce qu'ils ont subi ?
00:55:49Certains étaient dans les tunnels, d'autres
00:55:51étaient dans des familles.
00:55:53On parle de torture,
00:55:55on parle aussi de viol.
00:55:57Je pense qu'il ne faut pas hésiter à dire les mots non plus.
00:55:59Certains en Israël
00:56:01s'inquiètent de voir
00:56:03des jeunes femmes venir,
00:56:05peut-être qu'elles ont été enceintes
00:56:07et qu'elles ont accouchées.
00:56:09Donc c'est
00:56:11terrible
00:56:13pour les familles de ces otages.
00:56:15Je n'ose même pas imaginer
00:56:17ce que
00:56:19ont pu vivre ces otages.
00:56:21En tout cas, c'est un vrai
00:56:23dilemme
00:56:25pour Israël.
00:56:27La question de la libération
00:56:29des terroristes
00:56:31palestiniens,
00:56:33parce que c'est vrai que la vie est
00:56:35tellement
00:56:37importante pour les Israéliens
00:56:39qu'ils ne peuvent pas laisser
00:56:41ne serait-ce qu'un corps,
00:56:43parce que c'est tellement important pour eux,
00:56:45le rituel lié
00:56:47aux morts, aux défunts.
00:56:49Effectivement, on peut
00:56:51se dire
00:56:53que c'est terrifiant,
00:56:55parce que pour le soldat Chalit,
00:56:57Israël a
00:56:59libéré 1500.
00:57:01Et dans les 1500,
00:57:03vous aviez notamment
00:57:05Yahyassi Noir, qui a été l'artisan
00:57:07du pogrom du 7 octobre.
00:57:09Il faut rappeler que Yahyassi Noir
00:57:11avait été
00:57:13soigné
00:57:15quand il était en prison
00:57:17en Israël, parce qu'on lui avait
00:57:19trouvé une tumeur. Il avait été soigné,
00:57:21il avait été sauvé.
00:57:23Et vous imaginez
00:57:25qu'il a été sauvé par des Israéliens
00:57:27et qu'il n'a pas hésité
00:57:29à mettre en place,
00:57:31à être l'artisan de ce pogrom du 7 octobre,
00:57:33où des civils sont morts.
00:57:35Ça, on ne le dit pas assez,
00:57:37ce ne sont pas des soldats contre des soldats,
00:57:39ce sont des civils qui ont été
00:57:41massacrés, torturés,
00:57:43brûlés, violés, des femmes,
00:57:45des vieillards, des enfants,
00:57:47des bébés ont été kidnappés.
00:57:49C'est ça qui est terrifiant.
00:57:51Et on se dit que pour Israël,
00:57:53s'il n'arrive pas à mettre fin
00:57:55au Hamas, il aura toujours
00:57:57cette menace.
00:57:59On va retrouver, si ça ne vous dérange pas,
00:58:01Karima, je vous donne la parole juste après, c'est promis, je m'y engage.
00:58:03On va retrouver Juliette Sadat et Thibaut Marche-Tour
00:58:05depuis quelques années. Juliette, on l'évoquait,
00:58:07trois heures de retard
00:58:09pour se cesser le feu et
00:58:11on l'évoquait avec Naïm,
00:58:13c'est également une torture
00:58:15psychologique supplémentaire
00:58:17pour les familles d'otages.
00:58:19Cette attente qui dure et qui a duré.
00:58:25Oui, ça en a rajouté
00:58:27à cette inquiétude. C'est vrai que cette première phase
00:58:29de libération des otages, elle a commencé,
00:58:31elle a déjà été accouchée dans la douleur
00:58:33avec ces trois premières heures
00:58:35de retard par rapport
00:58:37au début qui était annoncé.
00:58:39Le Hamas refusait de publier
00:58:41la liste des otages
00:58:43et donc ces trois heures de retard,
00:58:45c'est énorme pour ces familles qui attendent
00:58:47déjà depuis quinze mois. Ça en a rajouté
00:58:49et puis c'est aussi une stratégie probablement
00:58:51du Hamas de rajouter de la torture
00:58:53psychologique, mettre la pression sur le
00:58:55gouvernement israélien. Les négociations
00:58:57se font et donc c'est des questions
00:58:59qui inquiètent énormément
00:59:01les familles ici qui se posent
00:59:03toujours la question de, on est en train
00:59:05de dealer avec des terroristes qui sont
00:59:07tout à fait capables
00:59:09de contrevenir, de revenir sur leur parole
00:59:11et de ne pas
00:59:13respecter cet accord, surtout que cette
00:59:15phase de libération des otages, elle va durer
00:59:17six semaines. C'est extrêmement long.
00:59:19Il peut se passer énormément de choses
00:59:21sur ce délai
00:59:23et les familles s'attendent
00:59:25à des revers, des
00:59:27contretemps,
00:59:29des actions du Hamas qui reviennent
00:59:31sur leur parole et qui contrecarrent
00:59:33ces libérations et pourquoi pas
00:59:35les noms
00:59:37ne sont pas publiés en temps et en
00:59:39heure. On ne sait pas non plus l'état
00:59:41de santé de ces otages. C'est extrêmement
00:59:43compliqué. L'incertitude, elle est
00:59:45grande et puis surtout
00:59:47qu'arrivera-t-il ? Cette première phase,
00:59:49si elle se déroule bien, commencera
00:59:51la deuxième puis la troisième et
00:59:53la question reste
00:59:55combien de personnes vont être
00:59:57libérées, combien de personnes sont encore présentes
00:59:59et l'objectif de ces familles, il reste
01:00:01le même, tout le monde doit rentrer à la maison.
01:00:03Merci beaucoup Juliette Sadat et
01:00:05Thibault Marchoteau depuis Tel Aviv. On vous retrouve tout au long
01:00:07de cette journée, bien
01:00:09évidemment. Un dernier mot
01:00:11Karim ? Non, je voulais revenir en fait
01:00:13parce qu'on se rappelle des
01:00:15buts de guerre aussi de
01:00:17Netanyahou, c'était de dire on va
01:00:19aller récupérer les otages
01:00:21et on va anéantir le Hamas.
01:00:23Pour récupérer les
01:00:25otages, il faut penser aux familles,
01:00:27à ce calvaire depuis 15 mois,
01:00:29il y a des otages qui sont pris,
01:00:31on ne sait où d'ailleurs, dans des tunnels
01:00:33ou ailleurs, qui peuvent subir des choses
01:00:35atroces, des viols,
01:00:37des violences sexuelles,
01:00:39des tortures, donc il faut
01:00:41penser à ces otages, il faut penser aux
01:00:43familles, donc il faut tout faire
01:00:45pour aller les retrouver
01:00:47et les ramener à leurs familles.
01:00:49C'est fondamental.
01:00:51Et ensuite, sur la question d'anéantir le Hamas,
01:00:53on a vu qu'au cours des 15 derniers
01:00:55mois, il y a eu par exemple
01:00:57des chefs du Hamas, des terroristes
01:00:59qui ont été tués, donc en ce moment,
01:01:01le Hamas est décapité.
01:01:03On a vu les chefs du Hezbollah aussi,
01:01:05donc il y a eu cet affaiblissement du
01:01:07Hamas. Mais vous avez fait mention
01:01:09de Sinoir par exemple. Il y a Sinoir
01:01:11qui avait passé plus de 20 ans
01:01:13dans les geôles, qui avait été emprisonné,
01:01:15qui avait finalement été libéré
01:01:17dans un accord de prisonniers, et qui a été
01:01:19finalement l'architecte
01:01:21du 7 octobre. C'est qu'on voit que oui,
01:01:23du côté d'Israël, on veut
01:01:25anéantir le Hamas, mais cette idéologie
01:01:27est tellement profonde,
01:01:29on le voit qu'après 20 ans,
01:01:31malgré avoir passé
01:01:3320 ans dans les prisons,
01:01:35il a finalement réussi
01:01:37à être finalement cet architecte
01:01:39du 7 octobre. Donc, quand on pense
01:01:41à ces naissances de vocation
01:01:43aussi, à un moment donné, il faut trouver
01:01:45un accord pour sortir de cette
01:01:47impasse, penser à la suite
01:01:49des choses, parce qu'on voit
01:01:51que ce renouvellement,
01:01:53malheureusement, il est présent,
01:01:55il est très très dur à éteindre.
01:01:57Ah bon oui, et je n'en ai pas le rôle
01:01:59juste après. Pour en finir avec le terrorisme
01:02:01islamiste à Gaza, il ne suffira pas
01:02:03d'éradiquer les combattants
01:02:05du Hamas. Il faut en finir
01:02:07avec cette idéologie. Et je
01:02:09rappelle un tabou, malheureusement, qui est assez peu évoqué
01:02:11chez nous en Occident, c'est le rôle
01:02:13qu'ont pu jouer les civils, non seulement
01:02:15dans le pogrom du 7 octobre, mais aussi
01:02:17de certaines familles qui ont abrité
01:02:19des otages. Un sondage avait été fait
01:02:21un mois après le 7 octobre et qui montrait que 75%
01:02:23des Palestiniens de Gaza
01:02:25et de Cisjordanie soutenaient
01:02:27les attaques du 7 octobre. Donc c'est le grand défi
01:02:29à venir, au-delà de trouver un partenaire
01:02:31fiable et crédible côté
01:02:33palestinien pour la paix dans les mois et les années
01:02:35qui viennent, c'est extirper cette
01:02:37idéologie mortifère, djihadiste,
01:02:39terroriste, islamiste, antisémite
01:02:41des cerveaux des Palestiniens de Gaza.
01:02:43Harold, un dernier mot.
01:02:45Si je vous dis
01:02:47Joe Biden a géré le Liban,
01:02:49Donald Trump Gaza,
01:02:51c'est un peu ça la partition des rôles ?
01:02:53Oui, c'est un peu ça. Parce qu'on en est
01:02:55là où on en est aujourd'hui, grâce au fait
01:02:57que le Hezbollah est entré dans un
01:02:59cessez-le-feu. Le Hezbollah
01:03:01qui a été réduit
01:03:03fortement par Israël,
01:03:05on se rappelle des attentats
01:03:07au téléphone portable,
01:03:09les explosions de masse,
01:03:114000 morts,
01:03:13ensuite l'affrontement
01:03:15Israël-Hezbollah,
01:03:17Israël qui a fait face à l'Iran,
01:03:19dont les salves de missiles
01:03:21étaient beaucoup plus que des petits
01:03:23avertissements sympathiques.
01:03:25Il s'agissait vraiment de tester
01:03:27l'adversaire en envoyant
01:03:29diverses catégories de missiles.
01:03:31Et après tout ça, il ne restait
01:03:33que le Hamas tout seul,
01:03:35avec à la marge les outils qui peuvent être
01:03:37dangereux, mais pas stratégiquement
01:03:39une menace.
01:03:41Biden d'abord s'est occupé
01:03:43du Hezbollah
01:03:45avec un peu d'aide de la France,
01:03:47lui-même l'a dit d'ailleurs, parce que c'est le seul
01:03:49pays du Liban où la France a quelque influence.
01:03:51Et puis ensuite,
01:03:53c'était le président élu Donald Trump
01:03:55qui lui a repris la main
01:03:57et Biden,
01:03:59son administration, lui a pratiquement
01:04:01donné le dossier.
01:04:03Et c'est ce pas
01:04:05de deux qui nous amène
01:04:07là où nous en sommes aujourd'hui.
01:04:09Merci beaucoup. On va faire
01:04:11un pas de côté dans cette actualité
01:04:13si importante
01:04:15en ce dimanche. On va parler de
01:04:17la grippe. On est avec Bruno Begarban,
01:04:19chef du service réanimation à l'hôpital
01:04:21Lariboisière. Bonjour.
01:04:23Bonjour. Bruno Begarban, merci d'avoir
01:04:25accepté notre invitation. Je voulais absolument vous avoir
01:04:27parce que l'épidémie des grippes a atteint
01:04:29cet hiver à un niveau très
01:04:31inquiétant. Comment on explique
01:04:33justement cet épisode
01:04:35si fort, Bruno Begarban ?
01:04:37Écoutez,
01:04:39comme vous en doutez,
01:04:41la grippe progresse,
01:04:43comme tous les hivers, mais c'est
01:04:45souvent une histoire d'équilibre
01:04:47entre, on va dire,
01:04:49la capacité du virus à se répliquer
01:04:51et l'immunité
01:04:53collective. Et
01:04:55il se trouve que cette année, cette
01:04:57capacité collective semble moins bonne
01:04:59probablement parce que
01:05:01on a affaire à une circulation
01:05:03de virus inhabituel.
01:05:05Trois souches virales circulent
01:05:07au même moment. Et par ailleurs,
01:05:09la vaccination de la population,
01:05:11notamment celle
01:05:13cible, c'est-à-dire des personnes
01:05:15à risque de faire des formes graves de la maladie,
01:05:17est insuffisante.
01:05:19Elle est aux environs
01:05:21de 40%, alors qu'il faudrait,
01:05:23selon l'AMS, avoir 75%
01:05:25des personnes de plus de 65 ans
01:05:27et des personnes avec
01:05:29comorbidité vaccinées.
01:05:31Bruno Mégarban, on le suppose, on peut le supposer,
01:05:33les personnes les plus touchées sont les
01:05:35personnes les plus âgées, c'est ça, vous me le
01:05:37confirmez ? C'est un peu, malheureusement,
01:05:39la tradition en période de virus ?
01:05:41Alors, il faut
01:05:43bien distinguer les cas,
01:05:45notamment les personnes qui font
01:05:47des formes sans gravité, et là,
01:05:49évidemment, toute la population générale, et notamment
01:05:51les plus jeunes, les enfants, les adolescents,
01:05:53sont les plus atteints.
01:05:55Et puis, il faut distinguer des formes
01:05:57graves de la maladie, et là, c'est essentiellement
01:05:59l'apanage des personnes
01:06:01de plus de 65 ans avec comorbidité.
01:06:03Enfin, évidemment, celles qui décèdent
01:06:05des suites de la
01:06:07contamination par la grippe, en raison
01:06:09notamment de la décompensation
01:06:11de leur maladie sous-jacente ou de
01:06:13surinfection bactérienne, ce sont les personnes
01:06:15de plus de 80 ans, et dans
01:06:17ce sous-groupe, il y a un excès de mortalité
01:06:19cette année par rapport aux années précédentes.
01:06:21Bruno Wigerman,
01:06:23cette épidémie arrive
01:06:25dans un contexte où
01:06:27on voit que la situation de nos hôpitaux
01:06:29est pour le moins délicate,
01:06:31et là, ça n'arrange pas
01:06:33la situation non plus.
01:06:35Oui, tout à fait. Malheureusement,
01:06:37comme vous le savez, le
01:06:39nombre de lits d'hospitalisation
01:06:41est insuffisant, eu égard
01:06:43à la demande de soins
01:06:45en France, et donc évidemment,
01:06:47dans les périodes de tension,
01:06:49des épidémies hivernales,
01:06:51on est en difficulté, car
01:06:53on doit
01:06:55prendre en charge des patients, et on n'a pas les lits
01:06:57correspondants. Et donc évidemment, tous
01:06:59les hôpitaux doivent
01:07:01déclencher leur plan
01:07:03de crise,
01:07:05et certains hôpitaux même,
01:07:07le plan blanc, et doivent
01:07:09trouver des lits,
01:07:11parfois des lits de réadaptation
01:07:13à transformer en lits de médecine,
01:07:15parfois doivent
01:07:17engager
01:07:19des personnels supplémentaires,
01:07:21intérimaires, donner des heures supplémentaires,
01:07:23voire dans certains hôpitaux, faire des rappels
01:07:25de personnel en congé,
01:07:27pour pouvoir assurer
01:07:29la prise en charge de tous les patients
01:07:31dont l'état de santé nécessite
01:07:33des soins hospitaliers. Malheureusement,
01:07:35les moyens étant limités,
01:07:37ces patients vont passer plus de temps
01:07:39dans les services d'urgence, et plus
01:07:41de temps notamment sur des brancards,
01:07:43dans les salles d'attente,
01:07:45et ça évidemment, c'est délétère
01:07:47pour la prise en charge. Bruno Mégerman,
01:07:49juste très très rapidement, une dernière
01:07:51question pour les téléspectateurs qui nous regardent,
01:07:53nés au cœur de cette épidémie,
01:07:55est-ce que ça va durer longtemps,
01:07:57et qu'est-ce qu'on fait pour s'en prémunir aujourd'hui,
01:07:59c'est trop tard pour se faire vacciner, qu'est-ce qu'on doit faire,
01:08:01qu'est-ce qu'on fait ? Vraiment
01:08:03une réponse très pratique, Bruno.
01:08:05Oui, tout à fait. Alors, nous ne sommes pas très
01:08:07loin du pic de l'épidémie,
01:08:09mais évidemment, il va y avoir encore
01:08:11plusieurs semaines pendant
01:08:13lesquelles il va y avoir
01:08:15une diffusion du virus, et donc
01:08:17idéalement, si
01:08:19on n'est pas vacciné, c'est de se faire toujours vacciner,
01:08:21car il y a toujours un risque
01:08:23dans les deux mois qui viennent,
01:08:25d'être contaminé par la grippe,
01:08:27et si jamais
01:08:29on est très âgé
01:08:31et on a des problèmes de santé,
01:08:33à ce moment-là, mettre un masque
01:08:35lorsqu'on est en présence de personnes,
01:08:37a un risque d'être contaminé, et
01:08:39susceptible de vous contaminer, pour éviter
01:08:41évidemment une forme grave si l'on n'est pas vacciné.
01:08:43Merci pour ces conseils très
01:08:45pratiques, Bruno Megerman,
01:08:47chef du service réanimation à l'hôpital
01:08:49Larry Boisier. On marque une nouvelle pause
01:08:51avant la dernière ligne droite de ce Midi News Week-end.
01:08:53A tout de suite.
01:08:57Il est 12h30. Merci de
01:08:59nous accueillir chez vous. C'est votre
01:09:01Midi News Week-end, la dernière ligne droite.
01:09:03Je vous représente l'équipe qui m'entoure dans
01:09:05quelques instants, mais tout de suite, nouveau tour de l'info avec
01:09:07Michael Dorian. Donald Trump se prépare
01:09:09pour son investiture demain,
01:09:11et pour son premier déplacement, le 47ème
01:09:13président des Etats-Unis
01:09:15devrait probablement se rendre à Los Angeles.
01:09:17Dès la fin de la semaine, Los Angeles, où des milliers
01:09:19de pompiers continuent à travailler
01:09:21jour et nuit pour contrôler les incendies
01:09:23qui ont fait au moins 27 morts et détruit
01:09:25plus de 16 000 hectares.
01:09:27Les socialistes ont la clé
01:09:29jusqu'en 2027. Les mots de l'ancien
01:09:31président de la République, François Hollande,
01:09:33dans un entretien à la Tribune du Dimanche,
01:09:35pour rappel, le parti socialiste a choisi jeudi
01:09:37de ne pas censurer le gouvernement.
01:09:39L'ancien chef de l'Etat ajoute
01:09:41que les députés PS ont pleinement assumé
01:09:43leur rôle, celui d'un parti d'opposition
01:09:45responsable et utile.
01:09:47Et puis un suspect interpellé
01:09:49est placé en garde à vue après l'agression d'une
01:09:51joggeuse près de Nîmes. Samedi dernier,
01:09:53une femme de 44 ans a été poignardée
01:09:55dans le dos et à la gorge, alors
01:09:57qu'elle courait dans un parc à Vergès.
01:09:59Elle avait été transportée en urgence
01:10:01absolue à l'hôpital. Son état est
01:10:03désormais stable.
01:10:05C'est tout, Mickaël Dorian.
01:10:07L'équipe du Dimanche, pour cette dernière ligne droite
01:10:09de Mini-News Week-end, à Imane Fadel, à Moïse Brelet,
01:10:11Karim Abouiq, Général Bertrand Cavalier
01:10:13et à Roald Imane. On va reparler
01:10:15de la trêve à Gaza,
01:10:17qui a finalement été signée
01:10:19avec trois heures de retard.
01:10:21On va y revenir dans quelques instants,
01:10:23on sera avec le colonel Olivier Grafowicz,
01:10:25porte-parole de l'armée israélienne que je salue.
01:10:27Merci d'avoir accepté
01:10:29notre invitation, mais je vous propose d'abord
01:10:31un reportage. C'est l'armée israélienne
01:10:33qui a annoncé avoir récupéré, lors d'une opération
01:10:35spéciale à Gaza, la dépouille d'un
01:10:37soldat israélien tué au combat
01:10:39en 2014, et détenu par le
01:10:41Hamas palestinien. On voit cela
01:10:43avec Sarah Fenzaie, et ensuite on se retrouve avec
01:10:45le colonel Olivier Grafowicz.
01:10:47C'est lors d'une opération
01:10:49spéciale à Gaza que la dépouille
01:10:51d'un soldat israélien tué il y a 11 ans
01:10:53et détenu par le Hamas
01:10:55a été récupérée par Tzahal.
01:10:57Oron Scholl,
01:10:59sergent-chef tombé au combat à Sheikh Jaya
01:11:01Levant, juillet 2014,
01:11:03cet soldat avait
01:11:05été tué ce jour-là.
01:11:07Sa famille a été informée
01:11:09du retour de son corps.
01:11:11Lors de l'opération du Shin Bet et de
01:11:13Tzahal, avant le début du cessez-le-feu,
01:11:15nous avons ramené en Israël le corps du
01:11:17combattant de Golani Oron Scholl.
01:11:19J'embrasse la famille de Scholl et je félicite
01:11:21les forces du Shin Bet et de Tzahal
01:11:23pour leur ingéniosité et leur courage.
01:11:25Au cours de la guerre de 2014, un autre
01:11:27soldat a été capturé. Il
01:11:29s'agit du lieutenant Hadar Goldine.
01:11:31Son corps est toujours détenu
01:11:33dans la bande de Gaza. L'armée
01:11:35a déclaré qu'elle mettrait tout en oeuvre
01:11:37pour récupérer sa dépouille.
01:11:39Bonjour
01:11:41colonel Olivier Raffovitch et merci encore
01:11:43une fois d'avoir accepté notre invitation
01:11:45sur CNews. Je rappelle que vous êtes porte-parole de l'armée
01:11:47israélienne. Avant de nous faire agir sur ce
01:11:49retard de trois heures, un mot sur
01:11:51ce reportage. On a vu
01:11:53juste avant ce cessez-le-feu, les opérations se sont
01:11:55poursuivies jusqu'au bout, colonel Raffovitch.
01:11:57D'abord, je
01:11:59voudrais vous dire qu'on a mis
01:12:0111 ans pour enfin récupérer le corps
01:12:03d'un de nos soldats qui avait été
01:12:05tué en juillet 2014
01:12:07par le Hamas. Le Hamas avait
01:12:09kidnappé le corps, comme malheureusement
01:12:11c'est son habitude de kidnapper même des corps.
01:12:13Et on a réussi
01:12:15avec une opération extrêmement sophistiquée
01:12:17du Chabak, de Tzahal
01:12:19et des forces spéciales, de
01:12:21localiser le corps de
01:12:23Dorian Shaouli et de pouvoir le ramener
01:12:25en Israël, avant le début
01:12:27de la trêve
01:12:29qui a donc commencé ce matin à
01:12:31du retard, comme vous l'avez dit, parce que le
01:12:33Hamas n'avait pas transmis la liste
01:12:35des trois tâches qui devaient être
01:12:37déjà transmises hier
01:12:39qui vont être, je l'espère,
01:12:41libérées aujourd'hui.
01:12:43On pouvait s'attendre avec
01:12:45le Hamas à ce genre de
01:12:47situation.
01:12:49Qu'est-ce que ça laisse présager pour
01:12:51l'avenir, colonel Raffovitch ?
01:12:53Vous savez,
01:12:55nous avons signé
01:12:57un accord, et cet accord, nous allons
01:12:59le respecter, nous voulons le respecter,
01:13:01parce que pour nous, il y a une priorité
01:13:03absolue qui est le retour
01:13:05et la libération de tous les otages,
01:13:07ceux qui sont vivants et ceux malheureusement qui ne sont plus,
01:13:09aux mains du Hamas.
01:13:11C'est un
01:13:13accord qui a été concocté,
01:13:15vous savez, avec des partenaires,
01:13:17les Américains, les Égyptiens, également
01:13:19le Qatar.
01:13:21Et cet accord, encore une fois,
01:13:23commence
01:13:25à partir de ce matin,
01:13:27et encore une fois, il y a un arrêt des combats.
01:13:29Ça ne veut pas dire que
01:13:31ça se retire de toute la bande de Gaza,
01:13:33nous sommes dans des endroits particuliers,
01:13:35selon
01:13:37un processus
01:13:39accepté et signé
01:13:41graduel de redéploiement.
01:13:43Et aujourd'hui,
01:13:45encore une fois, nous attendons,
01:13:47comme tous les Israéliens,
01:13:49comme le monde entier, je pense,
01:13:51le retour des trois
01:13:53femmes israéliennes kidnappées le
01:13:557 octobre par le Hamas.
01:13:57Le 7 octobre,
01:13:59le jour où le Hamas a perpétré le pire des
01:14:01massacres dans l'histoire d'Israël,
01:14:03dans l'histoire moderne d'Israël et même du peuple juif,
01:14:05depuis la Seconde Guerre mondiale.
01:14:07Et aujourd'hui, c'est un jour pour nous extrêmement important.
01:14:09Colonel Olivier Raffovi,
01:14:11qui est à mes côtés, a une question à vous poser.
01:14:13Oui, bonjour mon colonel.
01:14:15J'ai une question,
01:14:17l'état de santé des otages
01:14:19restitués, est-ce que
01:14:21ça peut peser dans la balance
01:14:23si on remarquait
01:14:25des choses vraiment insupportables ?
01:14:27Est-ce que cela
01:14:29va être un facteur
01:14:31pour la continuation
01:14:33des diverses
01:14:35restitutions
01:14:37et de la phase 2 et de la phase 3 ?
01:14:39Votre question
01:14:41est importante parce qu'effectivement, il y a une différence
01:14:43entre l'accord d'échange
01:14:45qui a eu lieu en novembre, il y a plus d'un an
01:14:47et le retour aujourd'hui
01:14:49de personnes qui n'avaient depuis le 7 octobre
01:14:512023, donc plus d'un an
01:14:53et trois mois.
01:14:55Nous avons mis en place tout un
01:14:57processus de réception
01:14:59au niveau médical, au niveau social,
01:15:01d'accompagnement hospitalier
01:15:03également pour les otages, même également pour les
01:15:05familles qui vont recevoir les otages.
01:15:07Il y aura
01:15:09tout ce qui doit être fait pour à la fois
01:15:11s'occuper de l'état de santé physique,
01:15:13morale et il y a également
01:15:15pour ce qui est des femmes,
01:15:17des tests qui vont être faits au niveau
01:15:19de maladies
01:15:21vénériennes,
01:15:23transmissibles
01:15:25ou état de santé général,
01:15:27vérification
01:15:29qu'elles ne sont pas enceintes. Tout cela est
01:15:31pris en compte, mais ceci
01:15:33en aucun cas ne porte atteinte
01:15:35au processus et à l'accord signé.
01:15:37Est-ce qu'on peut dire,
01:15:39mon colonel, que
01:15:41comme ira cet
01:15:43accord de cesser le feu, ira
01:15:45l'avenir de Gaza ?
01:15:47Si cela se passe bien, on peut
01:15:49enclencher quelque chose par la suite
01:15:51qui sera disons
01:15:53raisonnablement
01:15:55favorable à tous.
01:15:57C'est-à-dire peut-être
01:15:59l'introduction d'un nouveau système de gouvernement
01:16:01avec l'autorité
01:16:03palestinienne ou je ne sais
01:16:05quelle combinaison. Est-ce que c'est
01:16:07vraiment le test ? Ce cesser
01:16:09le feu nous dit ce qui se passera après.
01:16:11Vous savez, il faut être
01:16:13extrêmement prudent. Vous connaissez
01:16:15la région, vous y étiez il n'y a pas très longtemps, je crois.
01:16:17Le Moyen-Orient est en plein
01:16:19mouvement.
01:16:21Il y a des changements profonds qui ont eu lieu
01:16:23durant cette guerre. D'ailleurs,
01:16:25des changements qui
01:16:27ont commencé par une guerre imposée par
01:16:29le Hamas et ses alliés à Israël.
01:16:31Et Israël a changé radicalement
01:16:33la situation. Je rappelle, Israël
01:16:35a éliminé le chef du Hamas
01:16:37ici à Gaza
01:16:39mais également en Iran.
01:16:41Nous avons éliminé le chef
01:16:43du Hezbollah. Nous avons éliminé
01:16:45je dirais l'épine dorsale,
01:16:47la cône vertébrale du Hamas
01:16:49du Hezbollah.
01:16:51Tout ça réunit
01:16:53fait qu'il y a des changements. Mais alors
01:16:55nous parlons, nous devons nous concentrer
01:16:57à être focus sur le retour
01:16:59de nos otages, la manière
01:17:01dont ils reviennent et
01:17:03s'occuper d'eux et des familles.
01:17:05Et nous allons, nous je répète,
01:17:07officiellement
01:17:09respecter cet accord comme nous l'avons
01:17:11signé et comme il a été
01:17:13signé et abrogé par
01:17:15le gouvernement israélien. C'est un accord
01:17:17que nous respectons à la lettre
01:17:19et encore une fois,
01:17:21si les otages sont
01:17:23libérés comme l'accord
01:17:25le stipule, nous respectons
01:17:27à la lettre cet accord.
01:17:29Colonel Raffovitch, comment vont se
01:17:31dérouler justement ces retours
01:17:33des otages très concrètement et
01:17:35on le sait, le Hamas nous a habitués
01:17:37à une certaine mise en scène de ce retour
01:17:39et je suppose que vous allez être très vigilant par rapport à cela
01:17:41parce qu'on pense, et je pense notamment
01:17:43aux familles des otages
01:17:45et il faut être très vigilant et je suppose que cette vigilance
01:17:47vous l'avez évidemment.
01:17:49D'abord il y a des
01:17:51milliers de personnes aujourd'hui qui sont impliquées dans
01:17:53le retour des otages, que ce soit au niveau
01:17:55logistique, au niveau médical, au niveau
01:17:57du suivi. Il y a
01:17:59je dirais une chose importante qui a été
01:18:01transmise à tous les éléments qui sont reliés
01:18:03à la libération des otages, à la réception des
01:18:05otages, c'est de ne pas
01:18:07dire n'importe quoi,
01:18:09de ne pas donner d'informations sans
01:18:11qu'elles soient vérifiées.
01:18:13N'oublions pas qu'il y a encore
01:18:15des dizaines d'otages toujours aux mains
01:18:17du Hamas, il y a des familles qui attendent
01:18:19et qui ne savent pas encore si leurs
01:18:21chers, leurs proches sont vivants ou sont morts.
01:18:23Je rappelle que le Hamas ne divulgue pas
01:18:25aucun détail sur la situation
01:18:27des hommes, des femmes et des
01:18:29enfants. Rappelons également qu'il y a deux
01:18:31enfants, deux enfants
01:18:33arrières, exclure,
01:18:35avec leurs parents toujours aux mains
01:18:37du Hamas, tous leurs élifs et
01:18:39qu'il y a donc des points
01:18:41de réception, trois points de réception
01:18:43autour de Gaza. On ne sait pas
01:18:45encore exactement dans quel endroit ils vont être
01:18:47libérés à l'heure où nous parlons, mais
01:18:49nous sommes prêts encore une fois et en
01:18:51coordination avec
01:18:53d'autres éléments
01:18:55qui sont également en relation
01:18:57avec le Hamas pour
01:18:59recevoir les otages.
01:19:01Les amener dans des premiers centres, je dirais,
01:19:03de réception, dans un premier
01:19:05contact médical, puis ensuite
01:19:07ils seront transportés dans
01:19:09l'hôpital par hélicoptère pour un
01:19:11suivi médical. Là aussi, l'hôpital
01:19:13est prêt et il y a aussi
01:19:15là-bas toute une structure médicale, militaire
01:19:17de suivi psychologique pour
01:19:19eux-mêmes, également pour les familles,
01:19:21pour que tout ceci se passe
01:19:23de la meilleure manière. Je veux encore
01:19:25dire une chose, c'est que depuis le 7 octobre,
01:19:27nous vivons
01:19:29un film d'horreur.
01:19:31Un film d'horreur qui n'en finit pas
01:19:33et encore une fois, même ce
01:19:35matin, alors que
01:19:37nous devions déjà recevoir hier la liste
01:19:39des trois otages
01:19:41qui devaient être libérés aujourd'hui,
01:19:43ça a pris deux heures de retard
01:19:45avec des explications étranges.
01:19:47Entre-temps, les familles attendent,
01:19:49Israël attend, le monde attend
01:19:51et il faut
01:19:53attendre aujourd'hui encore un peu
01:19:55pour enfin revoir le visage
01:19:57de ces trois femmes.
01:19:59Et eux, ne l'oublions pas,
01:20:01n'ont pas la connaissance de ce qui s'est passé
01:20:03depuis le 7 octobre 2023. Elles n'ont pas
01:20:05connaissance de ce qui s'est passé après
01:20:07l'envergure des massacres, de la guerre
01:20:09elle-même et des efforts qui ont été
01:20:11entrepris pour leur libération.
01:20:13Il y a également le choc
01:20:15de ce temps-là
01:20:17qui a été vécu
01:20:19dans les tunnels, sans aucune
01:20:21véritable information de ce qui s'est passé
01:20:23depuis le 7 octobre
01:20:25et jusqu'à aujourd'hui.
01:20:27Merci, colonel Olivier Rafovich,
01:20:29porte-parole de l'armée israélienne.
01:20:31Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation
01:20:33dans Minutes Weekend sur CNews
01:20:35et on suit évidemment cette journée
01:20:37si importante pour les
01:20:39otages et pour les familles sur notre antenne.
01:20:41On va prendre, si vous le voulez bien, la direction
01:20:43des Etats-Unis parce que l'autre événement
01:20:45aura lieu demain, c'est la fameuse
01:20:47investiture de Donald Trump,
01:20:49vous pourrez vivre en direct
01:20:51avec toutes nos équipes mobilisées sur
01:20:53le terrain, notamment à Washington.
01:20:55On va retrouver l'une d'entre elles, Thomas Bonnet
01:20:57et Fabrice Elsner. Thomas,
01:20:59on est, je le disais, à une
01:21:01journée, jour J-1
01:21:03pour l'investiture de Donald Trump
01:21:05et parmi les premières mesures phares annoncées
01:21:07par le futur président
01:21:09des Etats-Unis, la mise en place de
01:21:11mesures barrières et la chasse aux
01:21:13migrants. Il veut taper fort, Donald Trump.
01:21:19Oui, les premières heures de Donald Trump
01:21:21à la Maison Blanche vont être assez largement
01:21:23consacrées à la question
01:21:25de l'immigration. C'était un thème sur lequel il a fait
01:21:27campagne, d'ailleurs, lors de la dernière élection
01:21:29et vous savez, la tradition, c'est que le président
01:21:31nouvellement élu signe un certain
01:21:33nombre de décrets et parmi
01:21:35les décrets qui vont être signés par Donald Trump
01:21:37lors de ses premières heures dans le
01:21:39bureau ovale, il y aura un certain nombre
01:21:41de décrets sur la question de l'immigration.
01:21:43En fait, il va défaire en grande
01:21:45partie les décisions qui avaient
01:21:47été prises par Joe Biden.
01:21:49Il y a, par exemple, des programmes
01:21:51assez permissifs en matière de demandes
01:21:53migratoires pour des ressortissants de pays comme
01:21:55Cuba, Haïti ou encore le Vénézuela.
01:21:57Donald Trump devrait y mettre
01:21:59fin. Il devrait aussi arrêter une
01:22:01application, une application qui s'appelle
01:22:03CBP et qui permet aujourd'hui
01:22:05aux aspirants à l'immigration de prendre rendez-vous
01:22:07avec les autorités américaines. Cette application,
01:22:09elle pourrait être tout simplement fermée.
01:22:11En fait, il va détricoter un certain
01:22:13nombre de mesures, mais le gros
01:22:15dossier, c'est évidemment la question des expulsions.
01:22:17Il y a aujourd'hui, selon les estimations,
01:22:1911 millions de personnes qui résident
01:22:21illégalement sur le territoire américain.
01:22:23Donald Trump a déjà affirmé qu'il voulait en expulser
01:22:25le plus grand nombre possible
01:22:27et ça devrait donc là aussi commencer
01:22:29assez rapidement. On parle de la ville de
01:22:31Chicago comme une ville un peu test
01:22:33de cette nouvelle politique migratoire.
01:22:35Des agents des services d'immigration devraient
01:22:37être mobilisés dès cette semaine,
01:22:39dès la semaine qui s'ouvre, justement
01:22:41pour s'attaquer à ce sujet.
01:22:43Par les décrets, Donald Trump va pouvoir faire
01:22:45un certain nombre de choses, mais il va aussi falloir passer
01:22:47par la loi. Il a tous les leviers
01:22:49pour cela au Congrès américain.
01:22:51Il a la majorité dans les deux chambres.
01:22:53Mais il y a la question du droit du sol.
01:22:55On sait que Donald Trump veut revenir sur
01:22:57ce droit du sol, mais le droit du sol,
01:22:59il est inscrit dans la Constitution américaine.
01:23:01C'est le 14e amendement et donc on ne sait pas encore
01:23:03à ce stade comment Donald Trump
01:23:05compte réellement s'y prendre. En tout cas,
01:23:07l'idée, vous l'avez compris, c'est d'envoyer un message
01:23:09dissuasif aux candidats
01:23:11aspirant à aller entrer
01:23:13aux Etats-Unis. Un message vraiment de dissuasion
01:23:15en opposition avec
01:23:17les premiers jours de Joe Biden. À l'époque,
01:23:19il faut se rappeler que lorsque Joe Biden avait été
01:23:21élu, il y avait des milliers de personnes, notamment
01:23:23issues d'Amérique centrale, qui étaient
01:23:25venues en direction des Etats-Unis.
01:23:27L'immigration ne sera pas le seul sujet.
01:23:29On parle aussi de lever des verrous
01:23:31administratifs en ce qui concerne le secteur
01:23:33de l'énergie pour permettre des forages
01:23:35pétroliers, par exemple. Quant aux sujets
01:23:37internationaux, je dirais qu'ils arriveront
01:23:39dans un deuxième temps pour
01:23:41Donald Trump. On sait qu'il a fait part
01:23:43de son désir de se rendre en
01:23:45Chine, notamment pour s'entretenir avec son
01:23:47homologue Xi Jinping, le président
01:23:49chinois qui avait d'ailleurs été invité
01:23:51pour la cérémonie d'investiture ici
01:23:53à Washington. Il ne sera pas là, mais il sera
01:23:55représenté par un haut dignitaire
01:23:57du régime chinois.
01:23:59Thomas Bonnet et Fabrice Elsner
01:24:01à Washington. On vous
01:24:03retrouvera cet après-midi dans
01:24:05180 Minutes Info avec Nelly Denac
01:24:07et Sacha Robin. N'oubliez pas
01:24:09cette journée d'investiture
01:24:11à vivre avec toutes
01:24:13nos équipes sur place demain à partir
01:24:15de... toute la journée, évidemment,
01:24:17mais à partir de 21h, entre autres.
01:24:19Une nouvelle ère sourd,
01:24:21c'est le titre de nos confrères du
01:24:23journal du dimanche. On le voit
01:24:25Karim Aouaik, Donald Trump
01:24:27qui signera son décret en
01:24:29son jour actif, réactif.
01:24:31Tout à fait, une nouvelle ère.
01:24:33Déjà, l'élection de Donald Trump
01:24:35a été un symbole très, très fort.
01:24:37Plusieurs ont dit, bon,
01:24:39est-ce que c'est la fin du wokeisme?
01:24:41À tout le moins, je pense que c'est la fin, mais
01:24:43il y a vraiment une défaite certaine.
01:24:45Ça, c'est absolument
01:24:47certain de ce point de vue. Il y a un message
01:24:49qui a été envoyé. On voit même par
01:24:51les invitations qu'il a faites aussi.
01:24:53Les personnalités, notamment
01:24:55françaises, qui seront présentes.
01:24:57On parle d'Éric Zemmour, on parle de
01:24:59Mario Maréchal.
01:25:00Sarah Knafo, dont on a parlé avec Jules Thorez.
01:25:02Exactement. Sarah Knafo,
01:25:04on avait aussi qu'il a invité Georgia Mélanie.
01:25:06Donc, c'est un message aussi qu'il envoie
01:25:08au reste du monde en disant
01:25:10vous voyez, mes lignes, que ce soit
01:25:12sur la régulation des
01:25:14frontières, sur l'immigration illégale,
01:25:16c'est un autre point de vue
01:25:18sur la question, justement, de
01:25:20tout ce qui est théorie du genre.
01:25:22On sait que Donald Trump s'est prononcé là-dessus.
01:25:24Donc, c'est un message qu'il envoie.
01:25:26Et donc, oui, on est dans
01:25:28une nouvelle ère. Et ça va être intéressant de voir
01:25:30aussi, est-ce qu'il va gracier,
01:25:32oui ou non, certaines
01:25:34personnes qui ont été emprisonnées, justement,
01:25:36après l'assaut du Capitole en 2021.
01:25:38Ça, c'est une question,
01:25:40encore une fois.
01:25:42Rapidement, et le général peut-être
01:25:44qui a envie de dire deux mots avant la fin de cette émission
01:25:46sur Donald Trump.
01:25:48Et sa réélection ont joué un véritable point de rupture
01:25:50dans la lutte contre le walkisme
01:25:52aux États-Unis. Tous les sondages le montrent.
01:25:54Il est en recul là-bas.
01:25:56D'abord parce que le walkisme, qui a été enlégé
01:25:58en réalité à une sorte de
01:26:00d'idéologie absolument
01:26:02totalitaire, a ployé
01:26:04sous ses propres contradictions, ses propres excès,
01:26:06ses propres outrances. Quand vous expliquez
01:26:08qu'un homme peut devenir une femme
01:26:10le lendemain, ou qu'une femme est une personne
01:26:12sans utérus, ou qu'un homme peut être enceint,
01:26:14évidemment, la réalité finit par
01:26:16éclabousser. Et puis ensuite,
01:26:18vous avez une majorité silencieuse aux États-Unis
01:26:20qui a fini par ouvrir les yeux face à la
01:26:22minorité, la tyrannie des minorités,
01:26:24et le rôle essentiel de la droite américaine
01:26:26dans ce combat culturel qui s'est assumé depuis des années.
01:26:28Deux mots de la fin. Vous entendez la musique,
01:26:30Général ?
01:26:32Est-ce que Nouvelle Erre en Europe, est-ce que pour la France,
01:26:34pour sortir du déclin ? Voilà.
01:26:36C'est le sursaut qu'on attend.
01:26:38Et on a deux heures pour répondre à la question, c'est ça ?
01:26:40Merci Général de vous poser
01:26:42cette question pour terminer cette émission.
01:26:44Merci les amis de m'avoir
01:26:46accompagné durant ces deux heures. Merci à l'équipe
01:26:48qui m'a entouré, David Bouinet, Maxime Lavandier,
01:26:50Romain Gobelin, Arthur Bastide,
01:26:52Mickaël Dorian pour l'info. Merci à la programmation.
01:26:54Super travail également de la programmation, Stéphane
01:26:56Fatoretto. Merci aux équipes en régie.
01:26:58Tout de suite, c'est Enquête d'Esprit avec
01:27:00Aymeric Pourbaix et j'ai le plaisir de vous retrouver, de vous
01:27:02accompagner avec Karim Abrik
01:27:04à partir de 14h pour
01:27:06180 minutes info. Votre
01:27:08grand rendez-vous d'information
01:27:10du dimanche après-midi sur CNews.
01:27:12Et c'est chez nous que ça se passe. Et nulle part ailleurs,
01:27:14ne l'oubliez pas. Bye bye, à tout à l'heure.