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La journaliste du JDD, Charlotte d'Ornellas, sur l'aide active à mourir : «Quand vous posez la question du suicide assisté, ce n'est pas simplement la liberté de la personne qui le demande»

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Transcription
00:00Mais la loi Claes Leonetti va plus loin, même que l'absence d'acharnement thérapeutique, puisqu'elle propose, et en l'occurrence sur la question des problèmes respiratoires en fin de maladie de Charcot, la question de la sédation profonde.
00:11Et je réponds simplement, parce que nous avons répondu à Charles Biettry, et notamment Joseph vient de répondre à Charles Biettry, que la question est vertigineuse de savoir le rapport que nous avons intimement à la mort.
00:23Simplement, quand vous posez la question du suicide assisté, ça n'est pas simplement la liberté de la personne qui le demande. L'assistance dans le suicide, c'est la société tout entière incarnée dans la personne qui va assister au moment du suicide.
00:38Voilà pourquoi nous pouvons dire que, et j'avais déjà répondu à Charles Biettry qui craignait de n'être plus qu'un légume assisté de fil, non, je verrai toujours en lui Charles Biettry une personne digne d'amour.
00:51Bien sûr que c'est compliqué. Croyez-moi bien que je n'ai pas choisi, en m'opposant à ce texte, ni la situation, ni la maladie, ni le rapport à la mort de personnes qui souffrent le martyr et qui anticipent la souffrance et le martyr qu'ils vont devoir vivre.
01:06C'est évidemment pas une manière de le sublimer ou de trouver ça acceptable.
01:11D'autant que vous-même avez été concerné, dans votre existence, par cette maladie de Charcot.

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